Qu’y a-t-il derrière le nombril ?
Le nombril est le lieu où arrive le cordon ombilical chez le fœtus. Ce cordon permet de nourrir le fœtus grâce au sang apporté par la maman.
Il est constitué de 2 artères et d’une veine. Après l’accouchement, on coupe le cordon. Les vaisseaux vont alors se contracter, en plus de la pince que l’on met pour éviter le saignement.
Et tout naturellement les vaisseaux ne servant plus à rien ils vont progressivement se nécroser. Le reste du cordon chez le bébé va tomber au bout de quelques jours .
Ne reste que la peau et les vestiges des vaisseaux qui sont pratiquement invisibles chez l’adulte. De l’autre côté du nombril, il y a quoi ? Juste une bande de tissu entre les muscles abdominaux de droite et de gauche.
C’est d’ailleurs une zone assez fine, pas très musclée, et donc ce qu’on appelle une zone de faiblesse et elle peut être le siège de hernies. On parle alors de hernie ombilicale par laquelle peut passer parfois une partie de l’intestin.
Le don de sang de cordon
Le sang contenu dans le cordon ombilical a en effet un gros avantage : il contient des cellules souches, autrement dit des cellules au tout début de leur vie qui sont capables de se transformer en cellules spécifiques, comme les cellules de la peau, des os ou de la moelle osseuse. De plus, elles se multiplient indéfiniment.
Les scientifiques ont donc eu l'idée de les utiliser pour soigner les enfants qui souffrent de leucémie.
La greffe de sang de cordon est nettement moins contraignante en ce qui concerne la compatibilité entre le donneur et le receveur.
La première greffe au monde a eu lieu en 1989, à l'hôpital Saint-Louis de Paris. Depuis, la technique s'est développée. Il a fallu créer des banques de sang pour conserver ce sang de cordon congelé.
Pour que le sang congelé soit définitivement valable, il faut impérativement que la femme donneuse réalise, deux mois après son accouchement, une prise de sang de contrôle, pour s'assurer qu'elle n'est porteuse d'aucune infection.
Dans le cas de maladies rares du sang, le sang de cordon peut également être prélevé au sein de la cellule familiale et greffé à un enfant de la même famille, comme cela se fait pour la moelle.
La greffe de sang de cordon
La greffe de sang de cordon est intéressante pour toutes les leucémies, les maladies de la moelle osseuse ou encore les déficits immunitaires, lorsqu'il n'y a pas de donneur compatible.
Au départ réservé aux enfants (cette greffe apporte dix fois moins de cellules que celle de moelle osseuse), depuis quelques temps, elle est davantage proposée aux adultes, sur la base d'une double greffe de sang de cordon.
Le corps du malade est préparé à la greffe grâce à des traitements de chimiothérapie qui suppriment totalement l'ancienne moelle osseuse. Ainsi, le corps s'adapte aux cellules souches greffées qui vont fabriquer de la nouvelle moelle.
Il peut donc arriver que le receveur change de groupe sanguin, si les cellules greffées appartiennent à un autre groupe.
http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-qu-y-a-t-il-derriere-le-nombril--898.asp?1=1
al-Qaida, une expansion fondée sur deux ressorts
Le réseau al-Qaida (la «base»), cofondé par Oussama ben Laden en 1987, prend ses racines dans les thèses islamistes radicales comme celles de l’Egyptien Sayyid Qutb. Son djihaddisme se répand dans le monde, au Proche-Orient, en Afrique sahélienne, en Asie grâce à ses «succursales» et des «réseaux» plus ou moins organisés, «dormants» ou au contraire très actifs quand il s’agit de préparer des actions d’éclat et des attentats.
Oussama ben Laden.
L’expansion d’al-Qaida dans les années 1990 et 2000 s’appuie sur deux ressorts principaux.
Le premier est la «victimisation» de la communauté des musulmans dans le monde, la fameuse oumma. Le monde musulman asiatique, arabe, africain est victime d'une accumulation de souffrances et de frustrations, égrenées par des noms de lieux «martyrs» répétés à l'infini: aujourd’hui Palestine, Irak, hier Tchétchénie, Kosovo, Bosnie, où pourtant, dans chaque cas, les situations politiques et religieuses sont différentes. C'est l'appel à l'oumma souffrante. Un Ben Laden, abattu en 2011 par les forces américaines au Pakistan, n'était pas soutenu par des classes sociales définies ou un mouvement politique qui se reconnaissait en lui, mais il en appellait à la mobilisation de l'oumma humiliée par les Occidentaux «croisés» et les juifs.
Le deuxième ressort d’Al-Qaïda et de ses dérivés du djihad mondial, c'est le discours apocalyptique, celui du Jugement dernier auquel tout musulman, le jour de sa mort, est appelé. C'est ce ressort qui est utilisé pour envoyer les candidats aux attentats-suicides au mausolée des martyrs (les chahid), pour lancer les appels au djihad contre un Occident diabolisé. L’objectif d’al-Qaida est de tenter de créer un affrontement de civilisations, de cultures, de religions, en se fondant sur l'historicité de l'action du Prophète, sur une interprétation à l'état brut des versets les plus belliqueux du Coran, une absence totale d'interprétation historique et critique.
L'État islamique (EIIL), filiale et rival
Après la disparition d’Oussama ben Laden, les djihadistes d’al-Qaida sont restés actifs sous la direction de son numéro deux Ayman al-Zawahiri. Mais, au prix d’une infinie surenchère, d’autres djihadistes sunnites, encore plus violents, ont émergé en Irak, regroupés sous la bannière de l’Etat islamique.
Les combattants de l'État islamique détruisent la tombe de Jonas, à Mossoul, le 24 juillet 2014 .
A l’origine, il constitue une émanation de la branche irakienne d’al-Qaida qui, en avril 2013, a voulu fusionner avec le Front al-Nosra, groupe djihadiste présent dans la guerre en Syrie, pour fonder l'Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL). Mais al-Nosra a refusé cette fusion et, depuis, les deux groupes sont engagés dans une guerre fratricide.
L’Etat islamique représente un potentiel de dangerosité supérieur à celui d’Al-Qaïda et inquiète aussi bien l'Iran que les Etats-Unis, l’Europe ou l'Arabie saoudite. Il mène une guerre de conquête en Irak, prend des villes, chasse les minorités religieuses (notamment chrétiennes), rêve de fonder un Etat islamique de part et d'autre de la frontière syro-irakienne.
al-Qaida reposait sur la fortune personnelle d'Oussama Ben Laden et des donateurs issus des pays du Golfe. Abou Bakr al-Baghdadi, le chef de l’EI, aussi puissant que discret, est plus indépendant. Il s’est autoproclamé «calife» et dispose de sources de revenus plus variées: puits de pétroles et centrales électriques s'ajoutent à son réseau de contrebande, d'extorsions et d'enlèvements contre rançon.
L’Etat islamique se compose de quelques milliers de militants irakiens, qui possèdent une bonne connaissance du terrain, mais aussi de nombreux Syriens entraînés par trois ans de guerre contre Bachar el-Assad. D'autres combattants ont été formés en Tchétchénie ou en Afghanistan. Entre 1.500 et 2.000 viendraient d’Europe. Leur chef, Al-Bagdadi, entretient de très mauvaises relations avec al-Zawahari, son rival d'al-Qaida. Il conteste ouvertement son autorité en refusant de se retirer du front syrien au profit du groupe al-Nosra.
Irak : qui se cache derrière l’EIIL ?
L’Emirat Islamique en Irak et au Levant n’est pas une organisation djihadiste nouvelle. Si les médias occidentaux semblent découvrir aujourd’hui son existence et s’alarmer de son potentiel de nuisance, l’émirat, pour l’instant confiné aux marges de l’Irak et de la Syrie, est la conséquence de l’invasion de l’Irak par les troupes de G.W. Bush en 2003.
D’obédience sunnite, le groupe s’est tout d’abord constitué sous l’égide d’Al Qaïda et de Abou Mussab al-Zarqaoui dans le nord Irakien, sous le nom d’Al-Qaïda en Irak, et a démarré une guerre confessionnelle aussi bien avec les forces d’occupation que les mouvements de résistance chiites. Il agrège les différentes tribus sunnites du nord du pays hostiles au pouvoir central chiite. Al-Qaïda ne constitue qu’une branche combattante parmi cet ensemble ethnico-religieux. Il prend en 2006 l’appellation officielle d’Emirat Islamique d’Irak suite à la mort de Zarqaoui. Dans les faits, les troupes d’EIIL ont rapidement oeuvrées à la constitution d’un état islamique et sont entrées en conflit avec les autres groupes armés de résistance, notamment l’Armée Islamique en Irak qui déclarait qu’Al Qaïda n’avait « pas les mêmes objectifs ». Selon Izzat Ibrahim al-Douri, chef du Baas clandestin, l’EII est « une pierre supplémentaire du programme visant à diviser l’Irak », selon des critères ethnico-religieux correspondants au plan de « nouveau moyen orient » mis au point par l’administration Bush et Israël. On y distingue très bien un « Irak sunnite » qui englobe tout le nord du pays…
La libération du territoire irakien est rapidement apparue très secondaire par rapport à la constitution d’un émirat. Selon un entretien diffusé par la chaîne d’information saoudienne, Al-Arabiya et repris par le Réseau Voltaire, le prince saoudien Abdul Rahman al-Faiçal, le frère du ministre des affaires étrangères, serait le commandant actuel de l’EIIL, ce qui suppose donc que l’organisation sert les buts stratégiques de l’Arabie Saoudite dans la région. Ainsi, c’est à la suite du désengagement américain à partir de 2011 que l’EIIL va monter en puissance et étendre sa zone d’influence jusqu’à ouvrir un deuxième front en Syrie à partir de 2012.
En 2013, à la faveur de la guerre contre le régime syrien, l’EIIL tente de fusionner avec le Front Al-Nosra, la principale force djihadiste combattant le régime de Bachar-el-Assad, pour devenir l’Emirat Islamique en Irak et au Levant. Le Front Al-Nosra serait alors intégré à l’organisation en tant que branche combattante en Syrie. Mais au sein du Front, officiellement affilié à Al Qaïda, des réticences apparaissent assez rapidement. Cette tentative de putsch a débouché sur des affrontements armés entre les deux groupes djihadistes sur le territoire Syrien qui auraient fait des milliers de morts dans les deux camps. Ces conflits entre les différents groupes armés en Syrie sont monnaie courante et témoignent des différentes influences à l’oeuvre à l’arrière plan, chaque puissance étrangère finançant « son » organisation combattante. Elles sont aussi la conséquence de la lutte que se livrent les différentes faction pour le contrôle des puits de pétrole dans le nord de la Syrie, qui constituent une importante source de financement.
Ainsi, les affrontements inter-milices et la tentative d’implantation d’EIIL en Syrie trouveraient leur origine dans la décision de l’UE de lever l’embargo sur le pétrole syrien afin « d’aider l’opposition », ce qui a provoqué une ruée pour le contrôle des puits et des pipeline au cours de l’année 2013.
Aux côtés du Front Al-Nosra estampillé « Al-Qaïda » et donc piloté en sous main par les états-unis, on trouve notamment le Front de l’Islam, financé par l’Arabie Saoudite. Le Qatar et la Turquie, proches des frères musulmans, financent plusieurs groupes djihadistes réunis au sein du Front Islamique de Libération de la Syrie. Les groupes salafistes évoluent au sein de la coalition du Front Islamique pour la Syrie, et prônent l’Islam le plus radical et le plus intolérant, ils ont les faveurs des Koweitiens…
La tentative de putsch d’EIIL sur le Front Al-Nosra déboucha sur une condamnation de l’Emirat par Ayman al-Zawahiri, le chef d’Al Qaïda, qui fera du Front Al-Nosra le seul représentant légitime de l’organisation en Syrie. Dans son message publié au début du mois de mai sur des sites islamistes, Ayman al-Zawahiri ordonne à l’EIIL de se concentrer sur l’Irak et de cesser ses opérations en Syrie : « »Consacrez-vous à l’Irak, même si vous ressentez une injustice [...], pour que cesse cette boucherie [en Syrie]. Consacrez-vous [à lutter] contre les ennemis de l’islam en Irak ».
Il semble que l’organisation ait entendu l’appel de son leader ou ait obéit à un changement de stratégie de la part de l’Arabie Saoudite. Elle est ainsi passée à l’offensive en Irak pour officiellement mettre à exécution son projet d’émirat islamique, comme annoncé sur les sites Internet de l’organisation « avant l’avènement du mois de Ramadan ».
Une carte de l’Emirat fictif a également été publiée, englobant une zone allant au sud jusqu’au Koweit et de l’autre côté la Palestine, le Liban et la Jordanie… On voit donc que l’offensive actuelle ne sert que très partiellement son projet, qui est du reste assez vaste pour servir de justification à n’importe quelle offensive dans l’ensemble du proche et du moyen orient, ce qui peut d’ailleurs être assez pratique pour de nouvelles tentatives de déstabilisation dans la région…
Les sponsors français et occidentaux du terrorisme
Les groupes armés réunis au sein de l’ancienne Armée Syrienne Libre sont encadrés et armés par le Qatar, l’Arabie Saoudite, la Turquie, les états-unis et la France. Les pétro-monarchies assurent essentiellement le financement des djihadistes, chacune sponsorisant son groupuscule. La Turquie, via sa frontière avec la Syrie offre également des bases arrières aux combattants, et sert de passerelle d’approvisionnement logistique. Les djihadistes occidentaux comme Mehdi Nemmouche se sont rendus en Syrie via la Turquie. Ils sont intégrés principalement au Front Al-Nosra. Cette dernière a également conduit des opérations militaires en territoire Syrien en appui de groupes terroristes.
La France a quant à elle fournit des instructeurs et des officiers d’encadrement. 13 d’entre eux ont été faits prisonniers par l’armée Syrienne lors de la libération de Homs où opérait le Front Al-Nosra.
Les médias français n’en ont quasiment pas parlé, mais un certain nombre d’articles en font mention, notamment dans la presse libre presse étrangère. La chaîne Russia Today avait évoquée quant à elle le nombre de 120 militaires français. D’autres sources, notamment la télévision Syrienne, évoquaient le chiffre de 18 militaires… C’est là qu’on peut effectivement faire le lien entre les djihadistes français comme Mehdi Nemmouche, et les services secrets comme la DGSE qui disposaient d’officiers d’encadrement sur le terrain…
Des officiers saoudiens et qataris ont également été fait prisonniers à cette occasion, ce qui atteste l’implication des deux monarchies.
Selon la journaliste Nafeez Mosaddeq Ahmed, Le chef actuel d’Al Qaïda, Ayman al-Zawahiri, qui était un ancien adjoint de Ben Laden, serait également un agent de la CIA. L’encadrement et le noyautage de groupuscules terroristes serait connu au sein de l’agence comme un « Gladio B » du nom des réseaux de l’OTAN mis en place en Europe de l’ouest et s’appuyant sur des groupuscules néo-fascistes. Ils ont été utilisés pendant la guerre froide pour contrer les organisations communistes en Europe et opérer des opérations sous fausse bannière.
L’Axe du mal, dernier rempart face aux fous d’Allah armés par le « camp du bien »
Face à l’avancée de l’EIIL qui a pris la deuxième ville du pays, Mossoul, début juin, et qui continue sa progression vers la capitale, le pouvoir central à Bagdad, dont l’armée semble complètement désorganisée, a officiellement demandé l’assistance des états-unis. Les troupes stationnées dans la région de Mossoul auraient effectivement désertées en masse devant l’avancée des djihadistes. Le premier ministre a également appelé les milices confessionnelles à repousser l’envahisseur et le leader chiite Moktada el-Sadr s’est dit prêt à lutter contre les jihadistes en coordination avec l’État irakien. Enfin, la mobilisation générale a été décrétée et les autorités ont commencé à distribuer des armes aux civils qui souhaitaient combattre les rebelles. Une demande d’assistance a également été envoyée aux autorités Kurdes afin qu’elles joignent leurs troupes de Peshmergas aux forces gouvernementales. L’engagement des Peshmergas Kurdes, particulièrement bien entraînés, semble le dernier rempart à la prise de Bagdad par les djihadistes. Ils doivent dors et déjà gérer un afflux de plus de 500000 réfugiés, l’EIIL étant frontalier du Kurdistan, mais n’ont pour l’instant pas réagit à la prise de Mossoul, malgré les appels à l’aide du gouverneur de la ville.
Pour l’instant, le président Obama n’envisage pas d’envoi de troupes au sol mais plutôt des « actions ciblées », comme des attaques de drones ou des bombardements aériens sans qu’on en sache plus pour l’instant. Washington se retrouve ainsi pris à son propre jeu puisque selon la plupart des analystes, l’EIIL est financée et armée par l’Arabie Saoudite et la Turquie, avec la complicité des états-unis, qui ont formés pour la région un projet de redécoupage ethnico religieux, le « nouveau moyen orient »… Le président Obama n’a ainsi pour l’instant rien promis de concret au gouvernement Irakien, malgré l’urgence de la situation, indiquant simplement qu’il étudiait « d’autres options » que l’envoi de troupes au sol…
L’Iran, qui soutien quant à lui le pouvoir chiite en place à Bagdag a immédiatement réagit en envoyant trois bataillons de commandos afin d’aider à défendre la capitale Irakienne. Un autre bataillon a déjà aidé l’armée régulière a reprendre la ville de Tikrit.
Une fois de plus on se retrouve donc dans une situation d’inversement total des valeurs, comme on a pu le constater en Ukraine ou le bloc occidental soutien un gouvernement qui assoie son pouvoir sur des milices néo-nazies qui sont en train de mener une opération de purification ethnique dans l’est du pays. L’Irak voit donc, comme la Syrie avant elle, le déferlement d’une armée de djihadistes fanatiques soutenue et financée par les pays du bloc occidental, au nom bien entendu de la « liberté » et de la « démocratie ». Et ce sont une fois de plus les pays désignés comme faisant parti de « l’axe du mal » qui vont lutter sur le terrain contre le déchaînement de barbarie libéré par les puissances occidentales et les pétromonarchies du Golf Persique. Le Hezbollah libanais a fait sa part en Syrie, l’Iran fait de même aujourd’hui en Irak…
http://www.slate.fr/story/91101/description-mouvements-sunnites
http://lesmoutonsenrages.fr/2014/06/14/irak-qui-se-cache-derriere-leiil/
Certaines personnes sont plus fragiles que d’autres et il existe des facteurs de risque ou de mauvaises habitudes qui entrainent une dégradation de l’état de santé et donc du système immunitaire. Parmi celles-ci une mauvaise alimentation, le tabagisme, un manque de sommeil chronique, une insuffisance d’activité physique, un stress permanent. La libération d’hormones du stress comme le cortisol, nuit directement aux défenses immunitaires en inhibant la production de cytokines par les lymphocytes et les macrophages. Mais d'abord qu'est ce qu'un système immunitaire?
Le système immunitaire correspond à l'ensemble des mécanismes de défenses de l'organisme. Il en existe deux types : innée et acquise. On appelle réponse immunitaire le déclenchement du système immunitaire face à une maladie.
La réponse innée ou non spécifique
La réponse non spécifique, qui constitue l’immunité innée, agit en ne tenant pas compte du type de maladie qu’elle combat. Elle constitue la première ligne de défense face à une infection. Plusieurs types de mécanismes interviennent au cours de cette réponse :
les barrières physiques telles que la peau et les muqueuses ;
l’inflammation ;
les cellules de l’immunité innée : ces cellules réalisent la phagocytose, c’est-à-dire qu’elles détruisent les corps étrangers de manière non spécifique. Les cellules de l’immunité innée comprennent entre autres les macrophages et les neutrophiles ;
le complément : il s’agit d’un groupe de protéines qui joue un rôle dans l’immunité.
La réponse acquise ou spécifique
Cette réponse fait intervenir des cellules spécialisées appelées lymphocytes. Il en existe deux classes :
les lymphocytes B : ils sont responsables de la production d’anticorps. Lorsqu’ils rencontrent un agent infectieux, ils produisent des anticorps spécifiques dirigés contre celui-ci. Ces anticorps sont des protéines capables de se fixer sur les protéines étrangères et de détruire le pathogène. On les appelle également immunoglobulines ;
les lymphocytes T : ils peuvent détruire directement les particules étrangères. Ils sont produits dans le thymus.
Il existe des lymphocytes T et B dits à mémoire. Ces derniers gardent le souvenir d'un agent pathogène. Si cet agent infecte une nouvelle fois l'organisme, la réponse engendrée sera beaucoup plus rapide. C'est sur cette propriété du système immunitaire que sont basés les vaccins.
Les globules blancs ou leucocytes sont les cellules de l'immunité. Certaines ont une action non spécifique (comme les macrophages), et d'autres une action spécifique, comme les lymphocytes. © Anne Weston, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Voici comment renforcer son système immunitaire:
- Vitamine C (sans aspartame) 3 à 4 grammes par jour. La voie rectale est la
plus inconfortable, mais la plus efficace!
- S'exposer au maximum au soleil tous les jours (la vitamine D est réputée
augmenter l'immunité naturelle). Voilà pourquoi les grippes sont plus
virulentes l'hiver, parce que les gens s'exposent moins au soleil. Prendre
une dose quotidienne, sur vos heures de repas ou temps de pause.
- Le chlorure de magnésium augmente les défenses naturelles et a le potentiel
de combattre les virus selon certaines études: 20 grammes dans 1 litre d'eau.
Boire un verre à toutes les heures (en temps de pandémie). Pour les jeunes
enfants, diluez la dose à moitié avec de l'eau ou du jus pour masquer le
goût. Se trouve dans les magasins d'aliments naturels et le prix est de 5$
pour 1 sachet. À éviter pour les gens qui ont des problèmes de reins.
Symptômes de désintoxication à prévoir: diarrhées, nausées, maux de tête,
fatigue, etc.
- Le colloïdal d'argent est un des plus puissants antibiotique naturel.
- La chlorite de sodium, comme traitement de l'eau, est l'un des plus
puissants tueurs d'agents pathogènes. Le MMS, procédé pour le traitement de
l'eau du corps humain, pourrait s'avérer précieux en mode préventif et en
mode actif.
- Une alimentation privée de sucre, de café et de boisson gazeuse. Éviter les
produits laitiers et la viande rouge. Augmenter les légumes/fruits et
consommer les aliments dans leur état naturel, sans cuisson (enzymes).
- Faire de l'exercice physique n'est pas seulement un discours moralisant,
mais la démonstration d'un corps et d'un esprit robustes!
http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-systeme-immunitaire-2722/
http://sos-crise.over-blog.com/article-comment-renforcer-son-systeme-immunitaire-en-prevision-de-temps-difficiles-99508737.html
Cette faculté qu’ont les mamans de pouvoir, comme tous les autres mammifères, nourrir leur enfant, naît à la puberté. Bien sûr, le processus de production de lait commence véritablement lors d’une grossesse mais la montée à plein régime ne démarre qu’à la naissance surtout lorsque les tétées se mettent en place (si maman n’allaite pas son enfant, ses seins s’arrêteront naturellement de produire).
Le sein c’est quoi ?
Quatre éléments principaux le constituent : ils jouent tous un rôle dans la production du lait.
1- Des cellules qui fabriquent le lait ; elles sont regroupées dans des sortes de poches appeléesalvéoles ; au centre de la poche, le lait s’accumule temporairement. Les alvéoles sont elles-mêmes regroupées en lobules comme des petites grappes.
2- Des systèmes d’éjection du lait, comme des pompes (le service de livraison en quelque sorte) ; on les appelle aussi les cellules myoépithéliales car ce sont des cellules musculaires qui se contractent
3- Un intense réseau de vaisseaux sanguins permettant d’amener tous les éléments (matières premières, messagers chimiques, constituants du lait) vers les cellules de fabrication
4- Des silos de graisse dispersés un peu partout et entourant les alvéoles, qui servent à les protéger des chocs.
On peut grossièrement voir le sein comme un arbre fonctionnant à l’envers : l’arborescence (branches, ramifications et ses feuilles) étant le lieu où tout se fabrique et le tronc étant la voie pour évacuer le lait vers l’extérieur.
Les différents stades pour rendre l’usine opérationnelle
A sa naissance, une petite fille possède l’ensemble des éléments qui lui seront utiles pour produire le lait, lorsqu’elle deviendra maman. Les branches de l’arbre sont présentes, les alvéoles sont par contre à l’état de bourgeons. Aux différentes étapes de sa vie, l’arborescence va simplement se développer (se multiplier et grandir).
A la puberté
A l’adolescence, le corps soumis à l’influence d’hormones va se modifier (une hormone est une substance chimique fabriquée par une glande et qui va jouer un rôle de messager, pour déclencher une action particulière). Au niveau des seins, les différents éléments de l’usine de production prennent de l’ampleur :
- les ateliers se multiplient et grandissent et les bourgeons deviennent de petites alvéoles,
- les voies d’évacuation du futur lait se développent,
- le silo graisseux s’accumule (c’est ce qui donne le volume à la poitrine)
Maman attend un bébé
Sous l’action des hormones de grossesse, l’anatomie des seins passe à la vitesse supérieure :
- Les branchages se multiplient davantage,
- Les bourgeons éclosent, et forment des cellules alvéolaires de plus grande taille : les ateliers de fabrication s’agrandissent
- Le réseau sanguin se développe (ce qui facilite l’arrivée des matières premières)
- Extérieurement également, le sein se modifie : l’aréole (partie autour du mamelon) s’étend et devient plus foncée (pour être mieux décelée par le futur bébé).
L’usine est prête et commence même à produire un peu sous l’action d’une hormone (laprolactine dont nous reparlerons plus loin). On n’est cependant pas dans la grande production car certaines hormones de la grossesse (celles libérées par le placenta, cet organe qui connecte l’embryon à la paroi utérine) bloquent le processus (ce n’est pas la peine de produire alors que bébé n’est pas encore là)
Après la naissance, les hormones de la grossesse ne sont plus là : il n’y a donc plus de blocage au niveau de l’atelier de fabrication. Par contre, deux autres hormones produites par le cerveau de la mère vont stimuler le processus de fabrication et de transport : la prolactine(pour fabriquer le lait) et l’ocytocine (pour l’excréter).
Le reflexe neuro-hormonal se met alors en place : dès que l’enfant tète et stimule le sein de sa mère, l’information est transmise au cerveau via des nerfs sensitifs. L’ordre est compris : il faut activer la production pour satisfaire la demande ! Le cerveau libère donc la prolactine qui va agir sur les alvéoles pour activer la production (voir le paragraphe consacré à la « fabrication ») et l’ocytocine, qui va agir au niveau des pompes afin d’éjecter le lait produit.
L’usine de fabrication du lait
L’élaboration du lait passe par deux mécanismes :
- l’utilisation des produits disponibles dans le corps maternel, sans transformation,
- la fabrication proprement dite, d’éléments créés de toutes pièces à partir de nutriments présents dans le sang maternel.
Le lait contient beaucoup d’eau. C’est pour cela, que le lait est très désaltérant pour les nourrissons. L’eau et tous les éléments qui y sont dissous ou associés (petites protéines, sels minéraux, vitamines…) sont directement disponibles dans le sang maternel, sans transformation.
D’autres constituants du lait nécessitent un peu plus de travail.
C’est le rôle des alvéoles. La prolactine, vient se fixer sur leurs parois (comme une clé dans une serrure) et active les machines. Connectées au réseau sanguin, les alvéoles récupèrent les matières premières et les transforment pour obtenir le produit final (grosses protéines, sucres, graisses). Ce sont ces produits là, plus longs à fabriquer qui arrivent dans le lait en fin de tétée.
Le lait est donc fabriqué pendant les tétées et aussi entre les tétées. Ce qui est fabriqué entre les tétées est un peu stocké dans des zones tampons : il sera consommé à la tétée suivante. Lorsque la réserve est pleine, la fabrication s’arrête.
Le lait est fabriqué, maintenant il faut le livrer.
L’ocytocine, la seconde hormone, donne l’ordre aux petites pompes d’éjection entourant les alvéoles de se contracter. Telle une pieuvre qui encercle l’alvéole, elle va se contracter : le lait est ainsi excrété vers l’extérieur des alvéoles, vers les canaux puis vers la bouche de l’enfant qui en tétant, aspire.
Certaines pathologies (heureusement très rares) peuvent empêcher la mère d’allaiter :
-des problèmes anatomiques : il s’agit-là par exemple de malformations ou absence de développement mammaire dans la vie embryonnaire ou à la puberté.
Il peut aussi y avoir (de façon plus fréquente) les mamelons rétractés qui ne permettent pas à l’enfant de téter. Dans ce cas, il existe des solutions (dont des interventions chirurgicales avec anesthésie locale) permettant un allaitement correct.
On peut aussi évoquer les suites d’interventions de chirurgie (ablation de tumeurs par exemple) qui ont lésé des glandes mammaires, ou sectionné des nerfs ou des canaux.
- des problèmes physiologiques :
Certaines femmes ont des dérèglements hormonaux qui empêchent le bon fonctionnement du réflexe neuro-hormonal. Le réflexe neuro-hormonal est aussi sensible au stress.
Nous avons évoqué dans l’article les principales hormones participant à la lactation (prolactine et ocytocine) mais il y en a d’autres dont les hormones de la thyroïde et l’insuline. Une mère avec des problèmes de diabète et de d’hypothyroïdie non traités, pourrait donc avoir des difficultés pour produire du lait.
http://kidiscience.cafe-sciences.org/articles/comment-le-lait-arrive-dans-les-seins-des-mamans/
Au fil des années, la prise de poids semble inévitable. En France, les femmes prennent en moyenne 7,5 kg entre 20 et 50 ans, contre une dizaine pour les québécoises.
Pour certaines, le poids augmente progressivement durant toute la vie mais pour d’autres, cela se fait à l'occasion des grossesses et de la ménopause. A plus petite échelle, les hommes sont également concernés, surtout au niveau de la partie abdominale. Que se passe-t-il donc dans l’organisme ?
Avant toute chose, il faut savoir que les femmes ont une quantité de graisse plus importante que les hommes. On estime que 18 à 25% de leur poids corporel est constitué de tissu adipeux, contre seulement 10 à 15% chez les hommes. Leurs réserves graisseuses localisées surtout dans le bas du corps (cuisses, hanches, fesses, …) ont servis de stocks, durant des millénaires. Elles permettaient d’assurer la survie et la reproduction de l’espèce humaine en cas de famine. Ces réserves de graisse ont donc été conçues pour ne pas disparaître facilement, contrairement à celles des hommes, localisées sur l’abdomen, c'est d'ailleurs pour cette raison que les femmes ont plus de mal à maigrir que les hommes. Ce qui représentait un atout biologique autrefois, est désormais perçu comme un défaut de l’organisme dans nos sociétés d’abondance.
Une question de calories
La prise de poids avec l’âge s’explique d’abord par le métabolisme de base. Il représente les calories que l’organisme dépense pour assurer le minimum vital : plus il est faible, et plus on peut prendre de poids. Le principal facteur qui influe sur lui est la proportion de masse musculaire, plus grande chez les hommes. C’est pour cette raison qu’ils ont un métabolisme de base plus élevé que celui des femmes : le cœur et les poumons doivent s’activer davantage pour couvrir toute la masse musculaire.
Exemple :
► Le métabolisme de base d’un homme de 20 ans, mesurant 1 m 80 et pesant 70 kg est d'environ 1510 kilocalories.
► Celui d'une femme de 20 ans, mesurant 1 m 65 et pesant 60 kg est d'environ 1320 calories.
Une baisse de la masse musculaire
Avec l’âge, la masse musculaire diminue, entraînant la baisse du métabolisme basal : on estime qu’il diminue de 2 à 3% par décennie à l’âge adulte. Le nombre de calories dépensées au repos diminue, alors que l’alimentation reste souvent la même. Par conséquent, les calories qui étaient autrefois brulées par l’organisme, sont stockées sous formes de graisse.
► Il est conseillé aux personnes âgées de plus de 50 ans d'augmenter leur consommation de protéines alimentaires pour freiner la perte musculaire.
Le rôle des hormones dans la ménopause
Lors de la ménopause, la baisse des œstrogènes accélère la perte musculaire au niveau des parties inférieures de l’organisme. Elle va donc amplifier le phénomène expliqué précédemment. La femme ne pouvant plus donner naissance à un enfant, ses réserves graisseuses n’ont plus lieu d’être. Le changement de la silhouette est alors inévitable : les cuisses maigrissent, au contraire de la taille et des hanches qui s’épaississent. La baisse de la masse musculaire entraîne globalement une prise de poids si le même mode de vie est conservé.
► L’augmentation du poids moyen chez les femmes ménopausées varie de 4 kg à 5 kg.
Eviter la sédentarisation
Ces bouleversements hormonaux sont souvent accompagnés de changements importants dans la vie des femmes concernées (départ des enfants, stress professionnel). Pour éviter une prise de poids, il faut équilibrer son alimentation et surtout augmenter son activité physique. Cela permet de réduire la diminution de la masse musculaire et de maintenir son métabolisme de base.
Une étude menée à Genève a montré l’importance de l’activité physique dans la vie, et particulièrement au moment de la ménopause. Elle a montré que les femmes qui font 20 à 30 minutes d’exercice par jour (marche rapide, course, …) ne prennent quasiment pas de poids durant cette période difficile.
► Il est important, lorsqu'on vieillit, de consulter un médecin avant de débuter un programme d'entraînement.
Les grossesses successives
Il est parfois difficile de revenir au poids précédant la grossesse. Au cours de celle-ci, les hormones ont joué un grand rôle dans l’apparition des "kilos de grossesse". Certaines contribuent à développer l’appétit tandis que d’autres vont amplifier le phénomène de stockage par l’organisme en prévision de l’allaitement. Il est conseillé de reprendre une activité physique après la grossesse. La plupart du temps, on recommande d’attendre 2 mois, après la rééducation périnéale. Cependant, dans le cas d’une césarienne ou d’une épisiotomie, il faudra attendre plus longtemps.
L'hypothyroïdie
Ce dysfonctionnement de la glande thyroïde est relativement fréquent. Il entraîne une augmentation du poids et s’accompagne généralement d’une fatigue inhabituelle. Cette affection qui touche surtout les femmes après 50 ans, ne se guérit pas mais se contrôle très bien en prenant quotidiennement deshormones thyroïdiennes de remplacement (ou de substitution).
La perte osseuse
A la perte musculaire, il faut aussi ajouter une légère perte osseuse qui entraîne également une diminution de notre métabolisme de base. Il est donc conseillé d'augmenter son apport en vitamine D, surtout lorsqu'on sait que près de 80% des occidentaux présentent des carences en vitamines D !
Le laisser-aller
Au fil des années, le niveau de vie et la situation sociale changent. Cela favorise la sédentarité, la consommation d’aliments raffinés comme les boissons sucrées, le vin, les viandes rouges non transformées… D’autres facteurs interviennent également dans le gain pondéral : la consommation d’alcool, le temps passé devant la télévision ou encore l’utilisation de la voiture.
Ainsi, la prise de poids avec l'âge n'est pas inéluctable: adapter son alimentation aux besoins de l'organisme et pratiquer une activité physique suffisent à conserver un poids "santé".
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité