L’Arabie saoudite s’implique de plus en plus dans le conflit syrien. Le rôle de cet allié des Etats-Unis est plus qu’ambivalent. Mais ce rapprochement historique entre Riad et Washington ne plaît pas forcément dans le Proche et le Moyen-Orient. Analyse de l’influence saoudienne dans la région.
Le Proche et Moyen-Orient sont une poudrière. Les anciens régimes s’effondrent, les frontières se fissurent, les rapports de force changent. Autant de bouleversements qui contraignent l’Arabie saoudite à agir. Depuis la chute de Saddam Hussein, ce royaume strictement sunnite a perdu de son influence hors de ses frontières. En Iran, en Irak, en Syrie et dans les territoires libanais dominés par le Hezbollah, l’autorité des Chiites grandit. Dans le conflit syrien, l’Arabie saoudite, alliée des Etats-Unis, s’emploie à présent à faire tomber le régime de Damas et, par la même occasion, à fragiliser l’Iran. Dans cette région du monde, Riyad et Téhéran se livrent en effet une concurrence acharnée pour la suprématie. L’alliance étroite entre les Etats-Unis et l’Arabie saoudite répond aux intérêts des deux pays. Mais elle est plus problématique que jamais.
Une collaboration efficace
L’Arabie saoudite reconnaît le droit à l’existence d’Israël. Ses services secrets collaborent même étroitement avec ceux de Jérusalem, notamment dans l’échange d’informations sur le programme nucléaire iranien. Selon certaines rumeurs, dans le cas d’attaques contre les installations nucléaires iraniennes, l’Arabie saoudite serait disposée à laisser les avions israéliens survoler son territoire. Le royaume collabore économiquement avec les Etats-Unis depuis plusieurs décennies et il s’est souvent avéré être un allié fiable.
Comment les Etats-Unis sont arrivés en Arabie saoudite ?
Les Américains sont attirés dans le désert par le pétrole. Dans les années 30, le roi Ibn Saoud concède à la compagnie Standard Oil of California une première autorisation de forage. L’Arabie saoudite, qui n’a jamais été colonisée, est ce territoire vierge d’influence dont les Etats-Unis ont grand besoin. Depuis la fin de l’empire ottoman, d’autres territoires arabes sont en effet sous domination britannique et française. Le premier grand champ de pétrole sera découvert en 1938. La Aramco – Arabian American Oil Company- est fondée en 1944.
De Roosevelt à la doctrine Carter
Le pétrole est le carburant de la Seconde Guerre mondiale. En 1945, le président américain Théodore Roosevelt et le roi Ibn Saoud instaurent une relation étroite entre leurs deux pays. 35 ans plus tard, le président Jimmy Carter définit le Golfe Persique comme une région « vitale » pour les Etats-Unis. Dès lors, toute tentative d’une autre puissance d’en gagner le contrôle sera contrecarrée, au besoin par des moyens militaires. Cette stratégie, appelée doctrine Carter dans les années 80, est toujours d’actualité. Après 1945, les deux alliés, bien que de force inégale, livreront de nombreux combats communs : contre le socialisme arabe de Nasser en Egypte, contre le communisme et l’Union soviétique, contre Khomeiny et les régimes baasistes, et aujourd’hui contre la Syrie. Depuis la première guerre du Golfe, des troupes américaines sont stationnées en Arabie saoudite. L’armée du royaume ne compte que 115.000 hommes.
Au-delà du pétrole
En contrepartie, l’Arabie saoudite bénéficie des retombées économiques du pétrole. Ces revenus assurent le train de vie de la famille dirigeante qui compte entre 6.000 et 20.000 personnes. Ils permettent aussi à la dynastie Saoud de financer ses vassaux et d’asseoir ainsi son pouvoir. Les descendants des bédouins, peu enclins au travail physique, confient de nombreuses tâches à des travailleurs étrangers et à des Chiites du nord-est.
Le budget de l’Etat est directement déterminé par le cours du pétrole et la quantité d’or noir extraite. Cette situation de dépendance n’évolue que lentement. De nouveaux secteurs d’activité apparaissent. A deux pas des lieux de culte de La Mecque, des centres commerciaux accueillent les fidèles du monde entiers. Selon le magazine « The Middleeast », les hommes d’affaires saoudiens auraient investi aux Etats-Unis leurs réserves de revenus générées au plus fort du boom pétrolier, soit un total de 700 milliards de dollars.
Vers un wahhabisme éternel ?
En dehors de leurs intérêts, les Etats-Unis et l’Arabie saoudite n’ont rien en commun. Les antagonismes ne pourraient pas être plus grands. L’Arabie saoudite est un Etat autocratique, dirigé par une seule famille. La vie quotidienne est réglementée par des lois rigides, dont l’application est contrôlée par les services de sécurité et la police religieuse.
Une telle prévalence de la religion est unique au monde. Elle remonte à la fondation de la dynastie Saoud en 1744 qui a instauré en religion d’Etat le wahhabisme, une forme radicale de l’Islam basée sur l’application stricte du Coran et de la sunna. La protection et la promotion de la religion sont garanties par l’Etat saoudien. Cette symbiose entre Etat et spiritualité confère un large pouvoir au souverain. Un pouvoir qui suppose pourtant que les sujets saoudiens acceptent le principe de cette symbiose et que la raison d’Etat ne contrevienne pas aux principes du wahhabisme.
L’histoire, matière inflammable
Le wahhabisme a vocation à s’étendre. Son enthousiasme missionnaire est intact, et permet depuis 1744 à Ibn Saoud et ses descendants d’asseoir leur domination sur la péninsule arabique. C’est de ces descendants qui a fondé l’Ikhwan, une milice religieuse extrêmement utile avant de s’avérer encombrante et d’être écrasée par l’armée en 1929. Mais en Arabie saoudite, l’esprit de ces miliciens religieux perdure. Il est le levier du djihadisme. L’expansion de la charia se fait en partie par la violence, notamment par le biais d’Al-Qaida, ce qui constitue une menace pour la maison royale. Mais la charia est également promue par l’Etat et par de riches mécènes qui investissent dans des œuvres de charité et la construction de gigantesques mosquées en Bosnie, en Allemagne, en France et dans le monde entier. Selon le magazine « Internationale Politik », l’Arabie saoudite aurait dépensé 70 milliards de dollars en 2002 pour des actions de ce genre.
Tensions actuelles
Si la maison royale ne respecte pas les principes du wahhabisme, elle court le risque d’un soulèvement, comme en 1979, lorsque des Islamistes héritiers de la tradition de l’Ikhwan, prirent en otages des milliers de pèlerins à La Mecque. L’épisode donna lieu à de graves violences. A la pression des fondamentalistes religieux s’ajoute, dans une moindre mesure, celle des modernistes. De nombreux entrepreneurs et des intellectuels, souvent formés en occident, réclament davantage de libertés civiques. Pour apaiser les tensions, le roi Abdallah a instauré un « dialogue national » incluant tous les groupes en présence.
Les Chiites et le conflit syrien
Un dialogue auquel a également été conviée l’opposition chiite. Celle-ci est actuellement dans une situation difficile : pour les Sunnites et pour le wahhabisme des descendants de Mohammed, les Chiites sont en effet perçus comme une secte extérieure à l’Islam. Le lien avec le conflit syrien se trouve ici. Le régime de Bachar el-Assad est tenu par les Alaouites, c’est-à-dire des Chiites. En Syrie, l’Arabie saoudite soutient l’opposition conservatrice sunnite et les Frères musulmans. Comme le Qatar et la Turquie, elle livre des armes. La CIA la conseille pour savoir à quels groupes ces armes sont destinées. Al-Qaida aimerait en récupérer une partie. Comme en Syrie, les Islamistes utilisent la moindre instabilité pour semer le trouble par des actions violentes. Les Salafistes d’Arabie saoudite s’emploient eux aussi à soutenir les rebelles syriens. A Riyad, le pouvoir craint de plus en plus que les moyens réunis dans ce but ne servent à armer les Djihadistes.
Le rapprochement de l'Arabie saoudite avec Israël
Solder l’ère Bandar
Sous couvert de guerre contre le terrorisme, l’Arabie saoudite a opéré un rapprochement tangible avec Israël, criminalisant la confrérie des Frères musulmans, renouant avec Mahmoud Abbas, dans une tentative de renflouement de la question palestinienne, la grande oubliée du «printemps arabe», en vue d’accompagner le règlement du conflit israélo-arabe selon un schéma américain conférant un statut minoré au futur Etat palestinien.
Mais la chute de la place forte islamiste de Yabroud en Syrie, le verrou de Damas, aux mains des forces gouvernementales syriennes, le 15 mars 2014, le jour même du référendum du rattachement de la Crimée à la Russie traduit une exacerbation de la rivalité des puissances entre le bloc atlantiste et ses adversaires, à l’effet de fausser les plans des Américains et de leurs alliés saoudiens tant en Syrie que dans l’hinterland stratégique de la Russie et propulser l’ancien Empire des tsars au rang d’interlocuteur fiable au niveau du monde arabe, longtemps diabolisé du fait de l’athéisme marxiste soviétique.
La chute de Yabroud, 10 mois après le perte de Qoussayr, devrait sécuriser les voies de ravitaillement du Hezbollah libanais et tarir quelque peu le flux djihadiste de Syrie vers le Liban.Un tel développement stratégique, tant sur le plan militaire en Syrie que diplomatique en Ukraine, devrait donner plus d’écho à la retentissante mise en garde de Mahmoud Abbas, dépité par le comportement américain : «Ne faites jamais confiance aux Américains. Si vous voulez récupérer vos droits, adressez-vous aux Russes», a lancé le dirigeant palestinien exacerbé par les nouvelles requêtes américaines concernant de nouvelles concessions palestiniennes en faveur d’Israël.
Ni l’offre du Qatar de louer à des prix faramineux les deux bases russes en Syrie, sur la Méditerranée, ni la proposition mirobolante de Bandar Ben Sultan d’un partenariat énergétique entre l’Arabie saoudite et la Russie, -un pacte de non concurrence dans le domaine du pétrole et du gaz, doublé d’un contrat militaire de 14 milliards de dollars-, n’auront eu raison du soutien Russe à la Syrie en ce que Moscou a voulu apporter, dans la bataille de Syrie, au-delà des considérations stratégiques, la preuve de sa loyauté à l’égard d’un pays qui aura été, avec l’Algérie, le seul allié arabe fiable en dépit de l’effondrement de l’empire soviétique.
Soldant sans état d’âme l’ère Bandar, l’ancien patron de la nébuleuse islamiste, la dynastie wahhabite pense avoir déblayé la voie à la grande réconciliation saoudo-américaine, concrétisée par la visite à Ryad de Barack Obama, fin mars, une période correspondant à la reprise des négociations irano- américaines sur le nucléaire iranien. Cette programmation n’est nullement le fait du hasard. Elle paraît destinée dans l’esprit de Washington à signifier tant aux Saoudiens qu’à leurs alliés arabes et musulmans, dans l’ordre subliminal, la permanence et la solidité du Pacte de Quincy (1) en dépit des fritures dans les relations entre le meilleur allié des Etats-Unis dans le monde arabe et le protecteur d’Israël; en dépit des tentatives de rapprochement des Etats-Unis avec l’Iran, l’ancien super gendarme du Golfe du temps de Chah et désormais la bête noire de la dynastie wahhabite.
Dans un mouvement de balancier, le royaume saoudien a accordé le grand pardon royal à ses enfants prodiges djihadistes, diabolisant les Frères musulmans, son ancien pupille, et, dans un ultime cadeau d’un roi octogénaire en phase crépusculaire de son règne, le Roi Abdallah (88 ans) a couplé cette démarche en impulsant une refonte de l’archaïque système éducatif saoudien, si préjudiciable à l’image du Royaume, à l’image de l’Islam et à la stratégie de ses alliés du bloc atlantiste.
Fait sans précédent dans les annales du Royaume, une dame, Haya Al Sahmary, a été nommée à une fonction d’autorité au sein de la haute administration saoudienne, à la direction de la formation, en tandem avec le Prince Khaled Ben Faysal, le fils du défunt Roi Faysal, au poste de ministre de l’Education, avec à la clé un budget de plusieurs milliards de dollars pour mener à bien cette opération.
Au-delà des rivalités de voisinage et des conflits de préséance, la diabolisation des Frères musulmans, la matrice originelle d’Al Qaida et de ses organisations dérivées, apparait ainsi comme une grande opération de blanchissement des turpitudes saoudiennes et de dédouanement de la dynastie à son soutien à la nébuleuse du djihadisme erratique depuis son apparition dans la décennie 1980 lors de la guerre anti-soviétique d’Afghanistan. Un parrainage qui a valu à l’Irak d’assumer, par substitution, la fonction de victime sacrificielle d’un jeu de billard à trois bandes, en 2003, en compensation au châtiment de l’Arabe saoudite pour sa responsabilité dans les attentats du 11 septembre 2001 contre les symboles de l’hyperpuissance américaine.
Cette décision à l’encontre d’une confrérie, qu’elle a longtemps couvée, qui fut de surcroît son instrument docile dans sa guerre contre les régimes républicains du versant méditerranéen du monde arabe, témoigne du brutal retournement de situation à l’égard d’une organisation, jadis portée au pinacle désormais vouée aux gémonies. A l’apogée de sa puissance au début du «printemps arabe», en 2011, l’unique formation transnationale arabe se retrouve à son périgée trois ans plus tard, en butte désormais aux coups de butoir conjugués de son pays d’origine, l’Egypte, et de son pays incubateur, l’Arabie saoudite, les deux plus grands pays arabes, le premier par sa puissance militaire, le second par sa puissance économique.
La criminalisation des Frères musulmans a signé d’une manière spectaculaire l’entrée en fonction du nouveau patron du renseignement saoudien, le prince Mohamad Ben Nayef, ministre de l’Intérieur. Elle s’est doublée, dans la foulée, de l’inscription sur la liste des organisations terroristes, deux autres de ses excroissances, le Front As Nosra de Syrie et l’Etat islamique en Irak et au Levant (EIIL), et pour faire bonne mesure, deux organisations chiites, les rebelles zaïdites dits Houthis du Yémen, et, naturellement, le Hezbollah Libanais, le diable habillé en Prada iranien.
Elle a coïncidé avec le grand chamboulement du personnel diplomatique opérant sur le front de Syrie avec la mise à l’écart d’une personnalité majeure du conflit, Robert Ford, le cerbère américain auprès de l’opposition off–shore et l’évacuation sanitaire du prince Bandar Ben Sultan, conséquence des revers du camp atlantiste en Syrie et du déferlement djihadiste qui s’en est ensuivi. Il devrait être complété, selon toute vraisemblance, par la mise à l’écart du représentant français Eric Chevallier, ancien chargé de mission auprès de Bernard Kouchner.
Un tel ravalement cosmétique devrait doter les alliés arabes du bloc atlantiste d’une image bonifiée et offrir, dans l’esprit de ses ordonnateurs, une meilleure exposition médiatique à l’opinion internationale en cas de reprise des hostilités à grande échelle en Syrie dans l’hypothèse d’un échec durable de la conférence de Genève 2; ou en riposte compensatoire au coup de force de la Russie en Crimée.
Le nouveau patron du renseignement saoudien a d’ores et déjà pris langue avec un vieux cheval de retour, le général Rifa’at Al Assad, oncle paternel du président syrien Bachar Al-Assad, dans une démarche destinée à relancer la rivalité au sein du clan familial entre le bourreau de Hama, en 1982, en exil en Europe, et son neveu. Cette crise, la plus violente depuis la création du Conseil de coopération du Golfe, il y a trente ans, parait devoir entraver le fonctionnement de l’ultime instance régionale de coopération arabe encore en activité.
En pointe dans le combat de la contre révolution arabe, ce syndicat des pétromonarchies du Golfe, sous haute protection militaire occidentale, parait devoir réduire sa voilure, non seulement en raison de la guerre entre les frères ennemis du wahhabisme, mais aussi du fait du souci du 6 ème membre, le Sultanat d’Oman, de se maintenir à l’écart de ce conflit fratricide, cherchant auprès de l’Iran un contrepoids à la prééminence du duo saoudo-qatariote au sein de cette organisation. Un pont reliant Oman à l’Iran devrait être édifié via le détroit d’Ormuz concrétisant l’alliance scellée à l’occasion de la visite du président iranien Hassan Rouhani à Mascate, le 12 mars 2014.
Formé des six pétromonarchies du Golfe, (Arabie saoudite, Bahreïn, Emirats Arabes Unis, Koweït, Qatar, Sultanat d’Oman), le Conseil de Coopération du Golfe a été mis sur pied dans la décennie 1970 au moment de l’accession à l’indépendance de l’ancienne côte des pirates, dans la foulée du retrait britannique à l’Est de Suez. Les six pétromonarchies abritent chacune une importante base occidentale, faisant de la zone la plus importante concentration militaire atlantiste, hors de l’Otan.
Que le Mufti de l’Otan (87 ans) soit parvenu, au soir de sa vie, à saborder les relations entre les meilleurs alliés de l’Otan, ses supplétifs dans la recolonisation du monde arabe donne la mesure de la fragilité de cet édifice et de ses adhérents.
Une guerre à outrance sur fond d’un contentieux territorial historique
La rivalité entre Qatar et l’Arabie est historique quoique feutrée. Elle remonte à la fondation du royaume wahhabite au début du XXe siècle, lorsque le Roi Abdel Aziz, fondateur de la dynastie wahhabite, avait ordonné le rattachement du Qatar à la province saoudienne d’Al Hassa, faisant de la principauté un département de son royaume. Un contentieux résolu en 1965 à la suite de fortes pressions de Haut-Commissaire britannique enjoignant aux deux pays de ratifier un accord de délimitation des frontières.
Le rebond de la crise résulte tant du refus viscéral de l’Arabie saoudite de cautionner des coups d’état comme mode de changement de régime au sein des pétromonarchies, -comme ce fut le cas à deux reprises au Qatar-, que de la volonté de Doha de se soustraire de la tutelle de l’Arabie saoudite, pesante sur le fonctionnement du Conseil de coopération du Golfe. En soutenant les Frères musulmans, honnis par la dynastie wahhabite et les Houthistes du Yémen, le Qatar a exacerbé les tensions entre les deux monarchies.
Les propos «incendiaires» du Mufti de l’Otan, Cheikh Youssef Al Qaradawi, en soufflant sur les braises, ont fait voler en éclat l’accord de réconciliation signé en décembre 2013 à Ryad, entre le Qatar, d’une part, l’Arabie saoudite et les Emirats arabes Unis, d’autre part, en présence de l’Emir du Koweït et donné une tournure virulente à leur rivalité.
La mise à l’index des Frères musulmans tant par l’Arabie saoudite qu’auparavant par l’Egypte devrait fragiliser considérablement la branche syrienne de la confrérie, un des principaux vecteurs du combat anti Assad, de même que les formations rigoristes sunnites de Tripoli (Nord Liban).
Le pardon royal
Indice supplémentaire du changement de cap de la dynastie wahhabite: L’Arabie saoudite a offert le pardon royal aux djihadistes qui se rendraient dans les ambassades saoudiennes de lieu de leur déploiement (Liban, Turquie, Jordanie), et autorisée leur retour en Arabie saoudite sous condition qu’ils fassent l’objet d’une réhabilitation dans des camps affectés à cet effet Une méthode efficace qui permet à l’Arabie de faire plaisir à ses alliés occidentaux, notamment l’Amérique et de ficher en même temps ces propres djihadistes. Le pardon royal ne concerne toutefois pas les volontaires qui continuent de s’y rendre. Ce système ingénieux pour les Saoudiens est vécu comme un supplice de tantale par les Occidentaux en ce qu’il éponge une partie des djihadistes tout en continuant à ravitailler en homme le champ de bataille de Syrie et d’Irak
Ryad a ainsi conditionné la reprise de son aide financière et matérielle (armes) à la tribu d’Al Ahmar du Yémen, sous réserve que cette importante confédération tribale, l’une des deux plus importantes du Yémen, mène un combat sans relâche, non contre «Al Qaida» et les rebelles houthistes qui gagnent du terrain, mais contre…. les Frères Musulmans yéménites (soutenus par le Qatar).
Fin de l’amnésie saoudienne à propos des Palestiniens.
Rompant avec son coma, l’Arabie saoudite s’est à nouveau manifestée, début mars, sur le plan palestinien, le grand oublié du printemps arabe, s’engageant dans une concurrence médiatique avec son rival qatariote, envoyant l’un de ses plus flamboyants émissaires médiatiques à Ramallah, le prince Walid Ben Talal, pour y rencontrer Mahmoud Abbas.
Un message à triple sens, à triple destinataire:
Aux Etats Unis et à l’Europe: En missionnant un prince de sang royal, -celui-là même qui a acté publiquement la connivence de fait entre l’Arabie Saoudite et Israël, «les Arabes et les sunnites», dans leur combat contre la branche rivale de l’Islam, l’Iran chiite et ses alliés régionaux, la Syrie et le Hezbollah libanais» (2)-, en visite publique en Cisjordanie occupée pour y rencontrer le président de l’autorité palestinienne, cela signifie pour un Royaume au langage hermétique qu’il formalise de facto ses rapports avec Israël, en ce que cette visite n’aurait pu avoir lieu sans le blanc-seing des autorités d’occupation du siège administratif de l’embryon du problématique futur état palestinien.
B -A l’opinion internationale: Cette visite publique, amorcée avec les rencontres saoudo-israéliens de Monaco, le 10 Décembre 2013, et de Davos, en Février 2014, tranche avec les visites secrètes de l’ancien chef du renseignement saoudien, le Prince Bandar Ben Sultan et constitue un jalon complémentaire de la convergence saoudo israélienne. Elle confirme, concrètement, une tendance lourde de la nouvelle orientation saoudienne, le jeu à découvert sans faux fuyant, qui était auparavant la marque de fabrique traditionnelle de la diplomatie saoudienne.
C -Aux Palestiniens et au monde arabe et islamique: Une visite à Mahmoud Abbas, c’est-à-dire au rival direct du chef du Hamas, répond indirectement au souci de Ryad de rendre hommage à un dirigeant arabe qui a eu l’ingénieuse idée de se maintenir à distance des conflits interarabes et de déployer ses «bons offices» auprès des protagonistes du conflit syrien pour favoriser la tenue de Genève II, lui ouvrant ainsi la voie à une audience avec Barack Obama, le 15 mars prochain à Washington.
Au-delà de ses objectifs économiques, ce déplacement à forte portée symbolique, d’un prince de sang royal saoudien avec le consentement israélien, témoigne du bouleversement des rapports inter arabes et des rapports entre Israël et les pétromonarchies.
Au regard du précédent qatariote, la visite de l’Emir du Qatar à Gaza et le fiasco qui s’est ensuivi avec le discrédit qui a frappé le chef politique du Hamas, Khaled Mecha’al se pose la question de l’impact de ce déplacement et la durée de viabilité de son caractère «historique» dans un Moyen-Orient furtif et dérapant.
Les rencontres répétées avec les dirigeants israéliens de Turki Ben Faysal, le parrain originel d’Oussama Ben Laden durant la guerre d’Afghanistan, dans la décennie 1980, tant à Monaco, le 10 décembre 2013, avec son ancienne collègue du Mossad Tzipi Livni, chargée des négociations avec les Palestiniens, qu’à Davos, en février 2014 avec le président israélien Shimon Pérès, de même que le déplacement à Ramallah du prince Walid Ben Talal ont constitué les signes avant-coureurs de cette évolution. De même que l’attribution par l’Arabie saoudite à une société israélienne la responsabilité de la sécurité du pèlerinage à La Mecque et de l’aéroport de Doubaï, le lieu même du meurtre du dirigeant militaire du Hamas Al Mabhouh. La maison-mère G4S fournit non seulement des équipements de sécurité aux colons dans les territoires occupés palestiniens, mais participe aux interrogatoires musclés de détenus palestiniens dans plusieurs prisons israéliennes.
Dans le monde arabe, elle emploierait 44 000 personnes dans 16 pays, notamment aux aéroports de Bagdad et de Dubaï. Outre l’intérêt financier de ces contrats, la filiale saoudienne de la société israélienne Al Majal G4S peut disposer des relevés d’identité de millions de pèlerins musulmans, y compris leur photo et leurs empreintes digitales.
A l’instar de son rival du Qatar, la dynastie wahhabite, pour la survie de son trône, a fait donc le choix d’Israël contre l’Iran, pourtant en phase ascendante……sous couvert de lutte contre les Frères Musulmans, dont l’alliance contre nature avec le philo-sioniste Bernard Henry Lévy tant en Libye que dans la bataille de Syrie ne leur a été d’aucun secours, de même que leur rôle de facteur de nuisance des Etats Unis dans la zone depuis la fin de la 2eme guerre mondiale.
L’histoire retiendra que le poignard dans le dos des Frères Musulmans a été planté, non par de mécréants laïcs, ou d’affreux nationalistes arabes, voire même d’horribles communistes, mais par un régime théocratique se réclamant de la même religiosité intégriste qu’eux. La centralité de l’islam wahhabite dans la sphère spirituelle musulmane ne saurait souffrir la moindre compétition. Tel est le message de la dynastie wahhabite aux éventuels contestataires de son leadership. Autrement dit, «plus religieux que les wahhabites tu meurs»: Telle pourrait être la leçon de cette tragique séquence en ce que le commerce de la religion peut réserver, parfois, de mauvaises surprises.
Notes:
1 –Le «Pacte de Quincy» a été scellé, en février 1945, sur le croiseur Quincy entre le Roi Abdel Aziz Ibn Saoud, fondateur du royaume, et le président américain Franklin Roosevelt, en route pour Yalta pour le sommet soviéto-américain portant sur le partage du monde en zone d’influence.
Il s’articule sur cinq points
-La stabilité de l’Arabie Saoudite fait partie des “intérêts vitaux” des Etats-Unis qui assurent, en contrepartie, la protection inconditionnelle du Royaume contre toute menace extérieure éventuelle. Par extension la stabilité de la péninsule arabique et le leadership régional de l’Arabie Saoudite font aussi partie des «intérêts vitaux» des Etats-Unis.
-En contrepartie, le Royaume garantit l’essentiel de l’approvisionnement énergétique américain, la dynastie Ibn Saoud n’aliénant aucune parcelle de son territoire, les compagnies concessionnaires ne seraient que locataires des terrains. Les autres points portent sur le partenariat économique, commercial et financier saoudo américain ainsi que sur la non-ingérence américaine dans les questions de politique intérieure saoudienne. Le «Pacte du Quincy» s’est révélé être une alliance contre nature entre une puissance qui se veut la plus grande démocratie libérale du monde et une dynastie qui se revendique comme la plus rigoriste monarchie théocratique du monde.
2-Déclaration de Walid Ben Talal à propos de l’Iran et d’Israël http://www.lemondejuif.info/prince-ben-talal-les-musulmans-sunnites-sommes-israel-contre-liran/
http://monde-arabe.arte.tv/quel-est-le-jeu-de-larabie-saoudite/
http://oumma.com/201959/rapprochement-de-l-arabie-saoudite-israel
Noms communs : Encensier, herbe aux couronnes, rose des marins, rose de la mer, rose-marine.
Nom botanique : Rosmarinus officinalis, famille des labiées ou lamiacées.
Noms anglais : Rosemary.
Parties utilisées : Parties aériennes, idéalement à la floraison.
Habitat et origine : Plante vivace arbustive originaire des maquis, garrigues et rocailles du bassin méditerranéen, aujourd'hui répandue un peu partout sous les climats tempérés qui connaissent des hivers doux. La plante aime le plein soleil et tolère modérément la sécheresse. Sous les climats plus nordiques, on la traite comme une annuelle que l’on cultive par semis ou par bouturage, car elle ne résiste pas aux hivers rigoureux.
Par voie interne
Fatigue, faiblesse, troubles digestifs et hépatiques, infections respiratoires et de la sphère ORL (oreilles, nez et gorge), maux de tête
Stimulation hépatique
Pour une cure printanière ou d’automne destinée à stimuler et décongestionner le foie et la vésicule biliaire :
Certaines sources sont plus généreuses sur les dosages, par exemple, de 3 à 4 gouttes, 2 à 3 fois par jour. La Commission E recommande de 10 à 20 gouttes par jour, mais l'éditeur américain de la version anglaise de cet ouvrage estime ce dosage excessif et possiblement non sécuritaire : il recommande plutôt de s'en tenir à 2 gouttes par jour. Pour sa part, l’ESCOP recommande de réserver l’huile essentielle aux usages externes. Il existe 3 types d’huile essentielle de romarin qui varient selon le lieu de culture et le moment de la récolte. Elles sont nommées selon le principe actif qui prédomine.
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Par voie externe
Troubles rhumatismaux et de la circulation sanguine périphérique (mains, pieds, jambes).
Décoction de base. Faire mijoter, pendant 10 minutes, 50 g de romarin dans 1 litre d’eau. Refroidir et filtrer. |
Le romarin fait l’objet de très nombreuses mentions historiques et légendaires. Les anciens lui vouaient une grande vénération. On s'en servait généreusement dans toutes les fêtes, qu'il s'agisse de cérémonies nuptiales, funéraires ou de célébrations profanes. Les mariées portaient des couronnes de romarin, symboles d’amour et de fidélité, tandis que les invités recevaient des branches enjolivées de rubans de soie multicolores. On mettait aussi des brins de romarin sous les oreillers pour chasser les mauvais esprits et les cauchemars.
Les Égyptiens plaçaient des rameaux de romarin dans la tombe des pharaons afin de fortifier leur âme. Le romarin est un symbole du souvenir et de l’amitié. Les étudiants grecs s'en confectionnaient des couronnes, qu'ils portaient durant les examens pour stimuler leur mémoire.
Durant les épidémies de peste, le romarin était très populaire : on en faisait brûler des rameaux pour purifier l’air et on portait des sachets sur soi, que l’on respirait lorsqu’on passait dans les endroits touchés par cette terrible maladie. L'histoire veut aussi que la reine de Hongrie, qui souffrait de rhumatismes chroniques, ait été délivrée de ses problèmes grâce à un remède à base deromarin lorsqu’elle était âgée de 72 ans.
Dans certaines régions rurales, on fait tremper du romarin pour obtenir uneboisson fortifiante. On utilise aussi le romarin sous forme d'extrait à base d'alcool pour les plaies et sous forme d'onguent ou de baume pour soulager les rhumatismes et les névralgies, tant chez les humains que chez les animaux.
L'huile essentielle de romarin est largement utilisée comme composant aromatique dans l'industrie des cosmétiques (savons, parfums, crèmes, etc.), mais aussi dans l'industrie alimentaire (boissons alcoolisées, desserts, bonbons, conservation des lipides, etc.).
Stimulation de l’intellect. L’huile essentielle de romarin a eu un léger effet bénéfique sur la mémoire spatiale et la mémoire à court terme au cours d’un essai sur 144 sujets (48 exposés à l’huile essentielle de romarin, 47 exposés à l’huile essentielle de lavande et 48 dans le groupe témoin)1. Au cours d’un essai effectué auprès de 120 étudiants en soins infirmiers au moment de 4 de leurs examens, l’huile essentielle de romarin, en inhalation, a augmenté leur concentration2. Des études plus poussées sont nécessaires pour confirmer l’effet du romarin sur les facultés cognitives.
La Commission E et l’ESCOP reconnaissent l'usage interne du romarin pour soulager les troubles gastriques et son usage externe, comme adjuvant, pour soulager les troubles rhumatismaux et de la circulation sanguine périphérique (mains, pieds, jambes). L’ESCOP recommande aussi le romarin pour améliorer les fonctions biliaires et hépatiques (foie) et, en usage externe, comme antiseptique léger.
Des essais in vitro et menés sur des animaux ont effectivement permis de démontrer que le romarin avait des propriétés hépatoprotectrices3-5, antiulcéreuses6, antispasmodiques7,8 et antimicrobiennes9-14. Des chercheurs indiens ont notamment constaté, en laboratoire, que l’huile essentielle de romarin est active contre des souches d’Escherichia coli et Candida albicansrésistantes aux médicaments15.
Deux essais préliminaires sans placebo tendent à confirmer l’usage traditionnel du romarin pour soulager les douleurs arthritiques16,17. On a aussi observé, in vitro, que l’acide rosmarinique, dont le romarin est riche, pouvait agir sur le métabolisme des prostaglandines, ce qui expliquerait ses effets anti-inflammatoires7,17. Ces effets pourraient également être attribuables à plusieurs composants aux propriétés antioxydantes3,14,18,19 que la plante renferme.
Inflammation des voies respiratoires. Les résultats d’essais menés sur des animaux indiquent que les émanations aromatiques du romarin peuvent soulager l’inflammation des voies respiratoires causée par les poussières domestiques allergènes20 et les particules émises par le pot d’échappement d’un moteur au diésel21.
Pelade (alopécie en aires ou en plaques). Les résultats d'une étude à double insu avec placebo indiquent qu'un mélange d'huiles essentielles de romarin, de lavande, de thym et de noix de cèdre peut être utile pour les personnes souffrant de pelade22. Cette étude, qui a duré 7 mois, comporte néanmoins des faiblesses méthodologiques : par exemple, la lotion utilisée comme placebo ne dégageait pas la même odeur que la lotion « active » et 32 % des sujets du groupe placebo ont abandonné le traitement avant la fin de l'étude, ce qui peut fausser les résultats.
Divers. Des résultats d’études in vitro et sur des animaux indiquent que le romarin pourrait inhiber la prolifération des cellules cancéreuses4,23-25. Les chercheurs attribuent les effets antiproliférateur26et antimutagène27 du romarin aux composés polyphénoliques qu’il renferme, notamment le carnosol et l’acide carnosique. Les propriétés antioxydantes du romarin intéressent aussi lesdermatologues28.
Sous forme d’huile essentielle utilisée en massage ou en inhalation, le romarin, associé à la lavande et à d’autres plantes a eu des effets bénéfiques contre la douleur29 et l’anxiété30.31. On ne sait cependant pas quel a été l’effet spécifique du romarin.
Notes
1. Moss M, Cook J, et al. Aromas of rosemary and lavender essential oils differentially affect cognition and mood in healthy adults. Int J Neurosci. 2003 Jan;113(1):15-38.
2. The effects of lavender and rosemary essential oils on test-taking anxiety among graduate nursing students. McCaffrey R, Thomas DJ, Kinzelman AO. Holist Nurs Pract. 2009 Mar-Apr;23(2):88-93.
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5. Amin A, Hamza AA. Hepatoprotective effects of Hibiscus, Rosmarinus and Salvia on azathioprine-induced toxicity in rats. Life Sci. 2005 Jun 3;77(3):266-78. Epub 2005 Feb 17.
6. Dias PC, Foglio MA, et al. Antiulcerogenic activity of crude hydroalcoholic extract of Rosmarinus officinalis L.J Ethnopharmacol 2000 Jan;69(1):57-62.
7. al-Sereiti MR, Abu-Amer et al. Pharmacology of rosemary (Rosmarinus officinalis Linn.) and its therapeutic potentials.Indian J Exp Biol 1999 Feb;37(2):124-30
9. European Scientific Cooperative on Phytotherapy (Ed). Rosmarini folium cum flore, ESCOP Monographs on the Medicinal Uses of Plants Drugs, Centre for Complementary Health Studies, Université d'Exeter, Grande-Bretagne, 1997.
10. Mangena T, Muyima NY. Comparative evaluation of the antimicrobial activities of essential oils of Artemisia afra, Pteronia incana and Rosmarinus officinalis on selected bacteria and yeast strains.Lett Appl Microbiol 1999 Apr;28(4):291-6.
11. Lopez P, Sanchez C, et al. Solid- and vapor-phase antimicrobial activities of six essential oils: susceptibility of selected foodborne bacterial and fungal strains. J Agric Food Chem. 2005 Aug 24;53(17):6939-46.
12. Oluwatuyi M, Kaatz GW, Gibbons S. Antibacterial and resistance modifying activity of Rosmarinus officinalis. Phytochemistry. 2004 Dec;65(24):3249-54.
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14. In vitro antimicrobial and antioxidant activity of commercial rosemary extract formulations. Klancnik A, Guzej B, Kolar MH. J Food Prot. 2009 Aug;72(8):1744-52).
15. Potential of rosemary oil to be used in drug-resistant infections. Luqman S, Dwivedi GR, et al. Altern Ther Health Med. 2007 Sep-Oct;13(5):54-9. Review.
16. Lukaczer D, Darland G, et al. A pilot trial evaluating Meta050, a proprietary combination of reduced iso-alpha acids, rosemary extract and oleanolic acid in patients with arthritis and fibromyalgia. Phytother Res. 2005 Oct;19(10):864-9.
17. Clinical safety and efficacy of NG440: a novel combination of rho iso-alpha acids from hops, rosemary, and oleanolic acid for inflammatory conditions. Minich DM, Bland JS, Katke J et al. Can J Physiol Pharmacol. 2007 Sep;85(9):872-83.
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29. Effects of aromatherapy acupressure on hemiplegic shoulder pain and motor power in stroke patients: a pilot study. Shin BC, Lee MS. J Altern Complement Med. 2007 Mar;13(2):247-51.
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31. [The effect of aroma inhalation method on stress responses of nursing students] Park MK, Lee ES. Taehan Kanho Hakhoe Chi. 2004 Apr;34(2):344-51. Korean.
32. Burkhard PR, Burkhardt K, et al. Plant-induced seizures: reappearance of an old problem. J Neurol. 1999 Aug;246(8):667-70.
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40. Fuchs SM, Schliemann-Willers S, et al. Protective effects of different marigold (Calendula officinalis L.) and rosemary cream preparations against sodium-lauryl-sulfate-induced irritant contact dermatitis. Skin Pharmacol Physiol. 2005 Jul-Aug;18(4):195-200.
41. Green tea or rosemary extract added to foods reduces nonheme-iron absorption. Samman S, Sandstrom B, et al. Am J Clin Nutr 2001;73(3):607-612. Texte intégral : www.ajcn.org
41. Haloui M, Louedec L, et al. Experimental diuretic effects of Rosmarinus officinalis and Centaurium erythraea. J Ethnopharmacol. 2000 Aug;71(3):465-72.
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=romarin_ps
Qu’est ce que le système immunitaire ?
Le système immunitaire maintient l’intégrité de notre organisme. Pour cela il met en œuvre de nombreuses réactions qui ont pour but de protéger les cellules de l’organisme. Les tissus « attaqués » dégageraient des substances qui alerteraient les cellules immunitaires. Actuellement on pense que ce seraient les dommages causés par un virus ou une bactérie qui seraient à l’origine d’une réaction immunitaire plutôt que la bactérie ou la virus à proprement parler. (1)
Pour se défendre au mieux, le corps a deux types d’immunité à sa disposition : l'immunité innée ou naturelle et l'immunité acquise.
L'immunité non spécifique permet une action rapide et immédiate. Elle fait intervenir des cellules responsables de la phagocytose.
L'immunité spécifique, quant à elle, a besoin d’un délai de quelques jours pour se mettre en place. Pendant ces quelques jours, les cellules immunitaires prennent connaissance des caractéristiques de l’antigène et se préparent à le détruire.
Après l’élimination de la substance étrangère, notre organisme garde en mémoire les cellules nécessaires pour éliminer ce même antigène. L’immunité spécifique est séparée en deux sous parties : la réponse à médiation humorale et la réponse à médiation cellulaire.
L'immunité non spécifique et l'immunité spécifique fonctionnent de manières complémentaires : pour qu’un antigène soit pris en compte par le système immunitaire spécifique, il doit lui être présenté par une cellule du système immunitaire non spécifique. Cette cellule devient alors une cellule présentatrice d’antigène.
Pour être reconnues, les cellules du soi et du non soi sont toutes équipées de marqueurs très spécifiques. Ces marqueurs sont des protéines membranaires ancrées dans la membrane cellulaire. Elles sont reconnues par d’autres protéines portées par les cellules immunitaires.
Les protéines qui constituent le soi sont celles du complexe majeur d’histocompatibilité (CMH, anciennement appelées Human Leucocyt Antigen, HLA). Il existe les molécules CMH de classe I et celles de classe II. À elles deux, ces catégories comptent 12 molécules CMH différentes. Elles sont issues de 6 gènes paternels et de 6 gènes maternels. La probabilité de trouver la même combinaison chez deux individus est quasiment inexistante : les molécules sont propres à chacun. C’est pourquoi une personne greffée doit prendre un traitement immunosuppresseur. Ces médicaments limitent le risque d’attaque de l’organe par le système immunitaire : le risque de rejet du greffon est ainsi minimisé.
Les molécules de classe II assurent donc la présentation des protéines cellulaires qui transitent sur les voies d'endocytose. Les molécules de classe I récupèrent, transportent et présentent à la membranes des peptides issus de la dégradation de toutes les protéines cellulaires (qu'elles soient des protéines de ménage ou des protéines virales dans le cas d'une cellule infectée). Ces molécules d'histocompatibilité permettent au système immunitaire et aux lymphocytes T en particulier de détecter des anomalies cellulaires même si elles sont enfouies dans la cellule (bactéries intralysosomiales, virus cytoplasmique ou nucléaire).
Quels sont les acteurs du système immunitaire ?
Le système immunitaire est composé d'organes lymphoïdes centraux et périphériques ainsi que de tissus lymphoïdes secondaires. Le système immunitaire comporte également des cellules et substances spécifiques.
Les organes lymphoïdes centraux sont les organes de production et de maturation des cellules immunitaires. Ces cellules sont produites à partir de cellules sanguines issues de la moelle osseuse ; une fois arrivées à maturation, elles sont sélectionnées puis libérées dans la circulation sanguine.
Les organes lymphoïdes centraux sont la moelle osseuse qui produit les lymphocytes B et T et le thymus dans lequel mûrissent les lymphocytes T. (2)
Les organes lymphoïdes périphériques sont encapsulés. Ce sont les ganglions lymphatiques, la rate et des accumulations de tissus lymphoïdes distribuées au niveau des muqueuses.
Les organes lymphoïdes périphériques sont colonisés par les lymphocytes issus des organes centraux. Ils assurent une partie du renouvellement des lymphocytes et amplifient les réponses immunitaires préalablement initiées. C'est le lieu de l'amplification clonale, de la coopération cellulaire. Le point de rencontre des lymphocytes et des cellules dendritiques ou sont initiés toutes les réactions immunitaires.
Plusieurs types de cellules participent à l’initiation et au développement des réactions immunitaires spécifiques : les lymphocytes et les macrophage. Ce sont tous des leucocytes ou globules blancs.
Les lymphocytes B et T sont les cellules effectrices de l'immunité spécifique.
Chaque lymphocyte porte un récepteur lui permettant d'identifier un motif protéique spécifique.
Le motif de l'antigène reconnu par le récepteur est un déterminant antigénique ou épitope. Les lymphocytes T ne peuvent reconnaître que des épitopes protéiques mais les lymphocytes B et les anticorps interagissent avec toutes sortes de substances organiques ou non!
Grâce à leur récepteur, les BCR, les lymphocytes B reconnaissent directement les antigènes solubles et particulaires (parasite, bactérie, virus ou cellule).
Un antigène a à sa surface de multiples déterminants antigéniques, il peut donc être reconnu par différents lymphocytes B.
Les lymphocytes B expriment les molécules du CMH de classe I et celles de classe II. Cette dernière caractéristique fait d’eux des cellules présentatrices d’antigènes. Une fois activée par l’antigène, une partie de la population de lymphocytes B se transforme en plasmocytes sécréteurs d'anticorps, les autres deviennent des lymphocytes B mémoire.
Contrairement aux lymphocytes B, les lymphocytes T ne reconnaissent pas directement les antigènes. Ces derniers doivent être présentés aux lymphocytes T par une cellule présentatrice d’antigène, c’est-à-dire une cellule porteuse des molécules CMH de classe II. Il existe deux grandes populations de lymphocytes T : les lymphocytes T 4 et les lymphocytes T 8.
Les lymphocytes T8 sont des lymphocytes cytotoxiques (LTc). La reconnaissance d’un antigène par un lymphocyte T 8 permet l'expression du pouvoir cytotoxique du lymphocyte.
Les lymphocytes T4 sont qualifiés de helper ou auxiliaires (LTh). Ils activent les cellules nécessaires à la réaction immunitaire (macrophages, lymphocytes B, lymphocytes Tc…)
Les LTh sécrètent des molécules (cytokines, interleukines…) responsables de l’inhibition ou de la stimulation de la croissance d’autres lymphocytes. Le SIDA (syndrome d’immunodéficience acquise) est un virus qui s’attaque aux LT4 des malades qui deviennent incapables de se défendre face aux agressions extérieures, les malades sont alors immunodéficients.
Les cellules appelées Natural Killer sont qualifiées de cellules tueuses NATURELLES ou naturellement tueuses car elles exercent un effet cytotoxique direct sur les cellules anormales, comme les cellules infectées par des virus ou les cellules cancéreuses.
Comment se déroule une réponse immunitaire ?
Dans un premier temps, l'antigène est phagocyté, c’est-à-dire qu’il est « avalé » puis détruit par une cellule spécialisée que l’on appelle phagocyte. Les phagocytes sont souvent des macrophages. Ces cellules présentent les débris de l’antigène aux lymphocytes.
Il existe des cellules dendritiques qui phagocytent et, passant par la circulation lymphatique, quittent le tissu infecté et vont dans le ganglion lymphatique le plus proche déclencher la réaction des lymphocytes T et B.
Ces cellules deviennent alors des cellules présentatrices d’antigènes.
La liaison antigène/site récepteur des lymphocytes provoque des modifications chez le lymphocyte qui acquiert une morphologie de "cellule souche" : c'est la "transformation lymphoblastique" qui précède la multiplication par mitoses (ou prolifération clonale). Les cellules filles ont les mêmes sites récepteurs que la cellule mère du clone ; on distingue parmi elles les "cellules effectrices" et les "cellules mémoire", elles interviendront au cours d’une réponse secondaire qui aura lieu si le même antigène réitère son entrée dans l’organisme. Cette intrusion a lieu dans les ganglions, on sent bien cette réaction par l'apparition de ganglions dans le cou lors d'une infection respiratoire!
Il existe deux types de réaction immunitaire spécifique : la réaction à médiation cellulaire, et la réaction à médiation humorale.
La réaction à médiation cellulaire met en jeu des lymphocytes T. La stimulation antigénique provoque la transformation lymphoblastique des lymphocytes ainsi que leur multiplication et leur maturation en cellules effectrices (LT8 ou LT4 helper) ou cellules mémoire (LT4 mémoire).
Les cellules effectrices T sont les lymphocytes T8 cytotoxiques (LTc). Ils apparaissent dans la zone paracorticale des ganglions, mais aussi parmi les lymphocytes circulants.
Les cellules mémoires T sont les lymphocytes T4 auxiliaires (ou "helper"). Ils sont spécifiques de l'antigène et se multiplient lors de chaque stimulation antigénique. Leur nombre augmente, ce qui accroît les chances de rencontre avec l'antigène. Les interleukines sécrétées par les LT4 helper, amplifient la croissance et la différenciation des lymphocytes B et T.
La stimulation antigénique provoque la transformation lymphoblastique des lymphocytes B qui possèdent le site récepteur de l'antigène ayant généré la réaction immunitaire. Cette stimulation active également leur multiplication en "cellules effectrices B", appelées plasmocytes. Ces derniers produisent des anticorps similaires aux récepteurs des lymphocytes B.
Les anticorps produits sont spécifiques de l’antigène détecté, ils se lient alors à lui, c’est la formation du complexe immun. Le complexe immun active les molécules du complément. Il déclenche une cascade de réactions qui va aboutir à la formation d’une enzyme lytique qui va détruire le complexe immun. c'est la réaction à médiation humorale.
La réponse immunitaire en deux temps
Lors d'une première réponse, on observe une décroissance rapide du taux plasmatique de l'antigène. Dans un premier temps, les macrophages interviennent suite à la pénétration de l’antigène dans l’organisme. Puis la réponse immunitaire se met en place : des complexes immuns se forment et les antigènes sont détruits.
Lors de la réponse secondaire, un premier contact avec l'antigène a permis à l’organisme de synthétiser des LT4 et des LB mémoire. La réponse immunitaire sera quasiment immédiate (quelques jours au lieu d'une à deux semaines), au lieu d’être initiée en quelques jours. Ce phénomène est nommé immunisation. C’est ce principe qui est mis en jeu lors de la vaccination : on injecte un antigène mort ou inoffensif à un individu pour qu’il puisse être en mesure de le combattre, grâce à ses lymphocytes mémoire, lors d ‘une prochaine mise en contact.
http://www.cnrs.fr/cw/dossiers/doscel/decouv/xtxt/zvie/immuNiv2_1.htm
La prière aux morts est une obligation communautaire à observer au profit toute personne qui meurt apparemment musulmane, fût il l'auteur de péchés majeurs.
An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) dit: «la prière faite aux morts est pour nous l'objet d'un consensus sans contestation.» Al-Madjmou',5/167.
Aucun musulman ne fait l'objet d'une exception selon les arguments religieux, sauf le martyrs tombé au cours d'une bataille.
Ibn al-Qayyim (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: « le martyr tombé au cours d'une bataille n'a besoin qu'on lui fasse la prière aux morts car le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) n'a pas fait cette prière pour les martyrs tombés à Ouhoud. On ne sache pas qu'il l'ait fait pour les autres martyrs tombés au cours de ses expéditions. Il en était de même pour ses califes bien guidés et leurs successeurs.» Extrait de zad al-Maad,3/217. Voir la réponse donnée à la question n° 140012.
Quant à l'enfant avorté avant l'âge de quatre mois, on ne lui fait pas cette prière puisqu'il n'est pas un être humain achevé et n'est pas doté d'une âme. Si l'avortement a lieu après quatre mois de grossesse, on lui fait la prière.
Les ulémas de la Commission Permanente disent: «si le fœtus est avorté avant quatre mois de grossesse, on ne lui fait pas la toilette mortuaire ni la prière aux morts. On ne lui donne pas un nom et ne lui fait pas un baptême car il n'a pas été doté d'une âme.«» Extrait des Fatwa de la Commission Permanente ,8/408.
Il y a des personnes dont la situation peut ne pas être claire pour certains; dès lors on les prend pour des musulmans et on leur fait la prière aux morts alors qu'en réalité ils ne le sont pas. C'est le cas de l'apostasié et de l'hypocrite.
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: « l'apostasié, quelle soit la forme que revêt son apostat, ne sera pas traité comme le mécréant de naissance. On doit l'inviter à retourner à l'islam. S'il l'accepte, tant mieux. S'il le refuse, on l'exécute en tant que mécréant et on ne l'enterre pas avec les musulmans et on ne lui fait pas la prière aux morts.«» Extrait de Fatwa nouroune ala ad-darb,14/6.
Quant à l'hypocrite, c'est celui qui dissimule la mécréance et affiche l'islam. Quand on constate que quelqu'un est hypocrite, on ne lui fait pas la prière aux morts. A ce propos le Très haut dit: «*** » (Coran,9:84).
Cheikh al-islam (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «Quand on sait quelqu'un hypocrite, il n'est pas permis de lui faire la prière aux morts ni de solliciter le pardon pour lui. Quand on ne sait pas une personne hypocrite, on lui fiat cette prière. Si une personne déterminée sait qu'une telle personne est un hypocrite, il ne lui fait pas la prière en question. Seul celui qui ne la sait pas hypocrite peut lui faire ladite prière.
Omar ne faisait pas la prière aux morts pour tout défunt qui n'en bénéficiait pas de la part de Houdhayfah car ce dernier a connu au cours de l'expédition de Tabouk les hypocrites qui avaient décidé d'assassiner le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui). Extrait de Mihadj as-Sunna, 5/160.
Allah le sait mieux.
http://islamqa.info/fr/153492
Nombreux sont les hadiths où le Prophète () exhorte le musulman à manger du produit du travail de ses mains et à éviter par fierté de tendre sa main et de solliciter l’assistance des autres.
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité