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Articles de islamiates

Quels sont les bénéfices des graines ?

Graines de chanvre, de sésame, de lin et de chia...Bien que différentes, ces graines ont toutes un point commun : elles possèdent des vertus thérapeutiques et diététiques. Découvrez quels sont les bénéfices de ces graines…

La graine de sésame : une petite graine aux grands bienfaits 

La graine de sésame : une petite graine aux grands bienfaits

Utiles pour décorer les plats et les pâtisseries, les graines de sésame sont très appréciées pour leurs vertus et leurs bienfaits. Cultivées en Asie, c’est au Moyen-Orient qu’elles ont le plus de succès.
Pourtant si petites, on ne pourrait soupçonner qu’à elles seules, elles sont une source sûre de vitamines de vitamines, de fer, d’antioxydants et de protéines. Le sésame est une plante oléagineuse, cela veut dire que ses graines sont riches en lipides et en acide gras essentiels qui ne se synthétisent pas naturellement par le corps humain.

Les graines de sésame participent alors à la protection membranes cellulaires de l’attaque des radicaux libres liés au stress oxydatif. Elles préviennent l’organisme des maladies cardiovasculaires, de certains cancer et du diabète de type 2. Leur pouvoir antioxydant est rendu possible grâce à leur composition en gamma-tocophérol. Aussi, leur teneur en  vitamine E pourrait réduire les risques de certains cancers.

Leur richesse en lignanes (= elles appartiennent à la famille des phytoestrogènes) assimile ces petites graines à la fonction d’œstrogène, l’hormone sexuelle féminine.  Elles pourraient alors diminuer le risque de certains cancers en réduisant le taux d’œstrogène durant la période post-ménopause des femmes.1

Riches en fibres alimentaires, les graines de sésame optimisent le transit intestinal et jouent un rôle dans l’absorption des glucides et des lipides, ce qui pourraient influencer la baisse du cholestérol.

On peut profiter des bienfaits des graines de sésame en agrémentant ses salades, poissons ou viandes. On peut également les ajouter à de nombreuses pâtisseries. Des recettes à base de graines de sésame, il y a en autant que des idées.

Il faut cependant être vigilant, le sésame est recensé comme étant un des dix principaux allergènes alimentaires.Si vous observez une réaction allergique, n’hésitez pas à vous rendre auprès de votre professionnel de santé.

Les bienfaits de la graine de chanvre

Les bienfaits de la graine de chanvre

Les graines de chanvre sont issues de la plante que l’on nomme « la plante de la marijuana ». Cela dit, les graines destinées à la consommation ne sont pas concentrées en THC (Tétrahydrocannabinol), il ne s’agit pas de substances comestibles psycho actives.

Par ailleurs, leurs vertus sont nombreuses. Leur teneur en fibres alimentaires insolubles fait qu’elles se digèrent facilement.

Les acides gras essentiels insaturés ne sont pas synthétisés naturellement par l’organisme et pourtant ils sont vitaux. Il est donc primordial de les trouver dans l’alimentation. Les graines de chanvre sont une bonne option car elles contiennent des acides gras essentiels polyinsaturés qui sont les Oméga-3 et Oméga-6. Elles contribueraient alors à baisser le taux de cholestérol, à prévenir les maladies cardiovasculaires, à renforcer le système immunitaire et à préserver les membranes cellulaires du système nerveux. Aussi, leur composition en acides aminés essentiels favoriserait la production de protéines qui assistent les fonctions de l’organisme et le renouvellement cellulaire.
L’apport en lipides de ces graines de chanvre optimiseront le bon fonctionnement de l’énergie et veilleront à son  stockage et à sa régulation.

Au menu, la texture croquante et leur goût noisette se marieront très bien avec des salades de saison. En cuisine, les graines de chanvre ne manquent pas d’imagination, n’hésitez donc pas à concocter vos propres recettes.

La graine de lin, la graine dédiée aux femmes

La graine de lin, la graine dédiée aux  femmes

Le lin est déjà reconnu pour ses fibres textiles, mais saviez-vous que les graines de lin possèdent encore bien d’autres avantage ?
Elles possèdent de nombreux bienfaits. Leur richesse en fibres optimisent  le transit intestinal, leur capacité d’absorption d’eau augmente la taille des selles ce qui favorise l’évacuation fécale.

Laxatif naturel, la graine de lin peut soulager les douleurs abdominales et les troubles intestinaux.
L’huile de graine de lin est largement concentrée en acide gras essentiels insaturés oméga 3. Cette source est vitale et elle sera bénéfique pour réduire le taux de cholestérol, préserver les cellules du système nerveux et prévenir les troubles cardiovasculaires.

Sa composition en acide gras essentiels non synthétisés par l’organisme, les omégas 6  dont la plupart appartiennent à la famille de l’acide linoléique améliorent l’élasticité de la peau et son hydratation.

Les lignanes, qui sont des phytoestrogènes, composent les graines de lin, elles réduiraient l’augmentation du taux œstrogène des femmes après la ménopause. Ainsi, elles préviendraient les risques de développer un cancer du sein.  Les lignanes sont également bénéfiques au maintien du cœur.

Après toutes ces informations, il n’y a que des bonnes raisons d'ajouter les graines de lin à l’alimentation du quotidien !

La graine de chia est riche en oméga 3

La graine de chia est riche en oméga 3

Les graines de chia proviennent de la plante Salvia Hispanica. Il existe des graines claires et foncées et leur goût varie en fonction de l’intensité de la couleur.  Elles sont notamment connues en Amérique Latine.
Mais, quelles sont leurs  valeurs nutritives ?

Les oméga 3 ne sont pas synthétisés naturellement par l’organisme, on doit alors les trouver dans l’alimentation. En général, les aliments consommés quotidiennement apportent plus d’oméga 6 que d’oméga 3. Pour équilibrer leur apport, il faut savoir identifier quels aliments sont riches en oméga 3.
Les graines de chia sont source d’acides gras essentiels insaturés oméga 3. Pour 15 ml de graines de chia, on obtient 2,45 grammes d’acides gras alpha-linolénique (AAL).1

Seules, les graines de chia n’apportent pas l’ensemble des types d’oméga 3 essentiels à l’organisme. C’est pourquoi, il est important de varier sa consommation en aliments riche en oméga 3 et d’opter pour les poissons gras comme le saumon, le thon ou encore le maquereau  sans trop en abuser, au risque d’augmenter l’apport en matières grasses.

Leur teneur en fibres alimentaires solubles et insolubles aide le transit intestinal et la prévention des maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2 et de certains cancers. Pour 15 ml de graines de chia, on obtient  4 grammes de fibres alimentaires. 1

En matière de cuisine, les graines de chia peuvent être utilisées pour des mets multiples et variés…

Sources
1. Cancer, extenso.org, consulté le 13/06/14
2. Sésame : un des dix allergènes alimentaires, santé canada.
3. Oléagineux. Encyclopaedia Universalis
4. Végétarisme, Santé et Service sociaux Québec, santé canada

1. Rue du chanvre, le portail de l’industrie du chanvre
2. Le chanvre industriel au Québec : un guide de production
3. Autres aliments, le chanvre, extenso.org, consulté le 13/06/14

1. La phytothérapie de A à Z, la santé par les plantes, éditions alpen. 
2. Cancer, les graines de lin protègent les femmes post-ménopausées du cancer du sein, extenso.org, consulté le 13/06/14

1. Le chia : la graine miracle, extenso. Org consulté le 13/06/2014

http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=quels-benefices-graines

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«Les 3 émotions qui guérissent»

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«Les 3 émotions qui guérissent » Dans ce livre qui est un véritable cadeau pour les personnes stressées et anxieuses, Emmanuel Pascal nous apprend à cultiver trois émotions, soit la gratitude, l'amour et la foi, comme on cultiverait son jardin. À l’aide d’exemples et d’expériences vécues, il nous fait découvrir la nature et l’importance de ces émotions  guérisseuses du corps et de l’âme. D’après des études récentes, les personnes qui expriment leur gratitude sont plus heureuses et vivent plus longtemps que les autres. En témoignant sa reconnaissance, on améliorerait non seulement son bien-être physique et émotionnel mais aussi sa santé ! Même chose lorsque l’on aime son prochain ou bien que l’on a la foi en une puissance universelle qui veut notre bien. Ensuite, deux techniques éprouvées sont proposées, afin de nous apprendre à les induire et les développer : la cohérence cardiaque, technique respiratoire qui modifie pratiquement instantanément la réponse physique et mentale aux situations génératrices de stress, et la pratique du mantra, répétition d’une phrase personnalisée et récitée à une certaine fréquence, qui conduit à la cohérence cardiaque. La proposition de l’auteur, inédite, consiste donc, au travers d’exercices quotidiens très simples, à induire en nous des états émotionnels positifs, mais aussi à contrer les sentiments négatifs qui parasitent ces émotions positives.

Voici un extrait d’une entrevue avec l’auteur réalisée par LaNutrition.fr. À noter le lien entre les émotions et les hormones:

Selon vous, certaines émotions ou sentiments positifs ont des effets «guérisseurs» sur le plan physique et psychologique. Par quels mécanismes?
«A chaque fois que vous ressentez une émotion ou un sentiment, votre cerveau envoie un cocktail chimico-hormonal au cœur et au reste du corps afin qu’ils se comportent en conséquence. Dans le positif, cela donne ceci : Vous êtes touché par un film sur Mère Teresa. Un sentiment de compassion vous gagne. Votre physiologie tout entière témoigne d’un état de relaxation et votre système immunitaire se renforce, ce que l’on peut vérifier par votre taux de lymphocytes T. Vous rencontrez une personne que vous appréciez. Vous vous sentez soudain joyeux. Tous vos paramètres physiologiques s’améliorent : Votre taux d’hormone du stress diminue, votre DHEA augmente, votre tension artérielle baisse, etc. Tout ceci passe par le système nerveux autonome qui envoie en permanence au cœur des messages d’alerte ou de repos par le biais de la branche sympathique (l’accélérateur) et de la branche para-sympathique (le frein). Plus souvent vous ressentez des émotions et des sentiments comme la joie, la gratitude, la confiance, le courage, la tendresse, l’émerveillement, le respect, la gaieté, l’amour, etc., plus souvent vous envoyez des messages de bien-être et de santé à votre corps. Une bonne santé mentale et physique à long terme est en grande partie le fruit d’un cumul d’émotions heureuses.»

Quelle est votre méthode?
« Ma méthode rassemble et synthétise des pratiques connues par différentes traditions spirituelles et par les sciences cognitives. J’y ai ajouté quelques éléments tirés de ma pratique de coach en cohérence cardiaque qui ont été utiles à des personnes face à certaines difficultés comme par exemple un tempérament anxieux, mélancolique ou irritable. Cette méthode utilise deux entrées.

La première consiste à susciter les émotions reconnues comme favorables à la santé en les évoquant à travers un court texte : une explication, un témoignage, une histoire... J’ai représenté chacune d’entre elles par une marguerite dont le cœur est la gratitude, la foi ou l’amour. Les pétales sont les différentes formes que peut prendre cette émotion dans la vie. L’autre entrée est physiologique : c’est la résonance cardiaque, un état particulier du fonctionnement du cœur que l’on suscite par un exercice respiratoire. Il a pour effet de réguler le système nerveux autonome et les centres émotionnels pendant plusieurs heures.

Le lecteur peut, soit s’imprégner de l’émotion guérisseuse par la lecture, soit réguler ses émotions par la respiration, soit faire les deux à la fois ! S’il cumule les deux, il apporte à son corps un double confort émotionnel ! Le cerveau adore ça et a envie d’y revenir. J’ai écrit ce livre pour aider les gens à reconnaître les belles émotions, à se les rappeler avec bonheur afin de les cultiver et les côtoyer au quotidien.»

Voici d’autres questions auxquelles Emmanuel Pascal-Duquoc répond dans cette entrevue:

Comment expliquez-vous que ce pouvoir des émotions ait, pendant si longtemps, été autant sous-estimé par la médecine?

Et une fois qu’on sait qu’il y a un lien entre stress et maladie, qu’est-ce qu’on fait?

Dans votre ouvrage, vous dîtes que les émotions négatives (peur, colère, dégoût) sont «d’excellentes urgentistes» mais «de vraies empoisonneuses si on ne parvient pas à les réguler dans le temps». Pouvez-vous nous en dire plus?

Comment peut-on «contrôler» nos émotions ou décider d’être «habité» par telle ou telle émotion particulière? Sur quoi se base votre méthode?

Vous-même, utilisez-vous cette approche? Quelle émotion vous fait le plus de bien, a le plus d’effet bénéfique sur vous?

http://www.santedesfemmes.com/sante-mentale/les-3-emotions-qui-guerissent

L'adrénaline: une hormone miraculeuse

Dans les moments de peur ou de danger, il y a une molécule qui aide chaque être humain: l'adrénaline. Par exemple, cette hormone met en état d'alarme le cerveau d'un pilote dont l'avion a un problème avec le moteur. Il envoie plus de sang et de sucre aux cellules du cerveau, permettant ainsi au pilote de se montrer plus soigneux et plus attentif. En même temps, il augmente son pouls et sa pression artérielle, ce qui lui permet d'être plus vigilant et de réagir plus rapidement. Il donne aux muscles une force supplémentaire, augmente le niveau de sucre dans le sang et permet ainsi au pilote de générer l'énergie supplémentaire dont il a besoin.

Cette hormone miraculeuse produite – et stockée – par les glandes surrénales possède de nombreuses propriétés et est une preuve de la création impeccable et de la connaissance sublime d'Allah.

Comment l'adrénaline provoque-t-elle ces effets? Quand le danger survient, l'équivalent d'un bouton d'alarme est actionné dans le corps. Le cerveau émet un ordre ultra rapide aux glandes surrénales. Les cellules à l'intérieur de la glande entrent dans un état d'activation et sécrètent les molécules d'adrénaline. En entrant dans le sang, ces molécules sont distribuées aux différentes régions du corps (Figures 29 à 32).

Les molécules d'adrénaline, ainsi libérées, élargissent les vaisseaux sanguins menant aux organes vitaux comme le cerveau, le cœur et les muscles. De cette façon, ces organes obtiennent l'oxygène et les nutriments supplémentaires dont ils ont besoin pour faire face à une situation d'urgence5 (Figure 32).

Alors que les ajustements effectués par l'adrénaline élargissent les vaisseaux sanguins menant au cœur, au cerveau et aux muscles, ils réduisent ceux qui vont vers le foie et la peau (Figure 33).

Le corps reçoit ainsi le soutien dont il a besoin de la meilleure manière possible.

Il y a une autre raison pour laquelle la peau reçoit moins de sang: de cette façon, tout risque de perte de sang en cas de blessure est réduit au minimum. L’apparence pâle de quelqu'un qui est terrifié ou extrêmement excité résulte du fait que moins de sang est pompé vers la peau à ce moment-là.6

Les vaisseaux menant au cœur ou au cerveau ne sont jamais rétrécis par erreur et ceux qui mènent au foie ou à la peau ne sont jamais étendus. La molécule d'adrénaline fait très bien son travail. Les diamètres des centaines de vaisseaux sanguins dans le corps et la quantité de sang transmise par ceux-ci, et le lieu de cette transmission, sont tous réglés par une hormone dans des quantités trop petites pour être détectées avec nos sens ordinaires.

L'adrénaline a une signification différente pour chaque organe qu'elle rencontre. En allant aux vaisseaux sanguins, elle les étend, et quand elle va au cœur, elle y accélère la contraction des cellules musculaires. De cette façon, le cœur bat plus vite et les muscles obtiennent la circulation sanguine supplémentaire dont ils ont besoin pour produire une force supplémentaire (Figure 34).

Lorsque la molécule d'adrénaline atteint les cellules musculaires, elle leur permet de se contracter plus fortement (Figure 35). En arrivant au foie, les molécules d'adrénaline ordonnent aux cellules qui s'y trouvent de libérer plus de sucre dans le sang. Le niveau de sucre dans le sang augmente alors et les muscles obtiennent le carburant supplémentaire dont ils ont besoin (Figure 36).

Cette très petite molécule d'adrénaline sait très bien ce qu'elle a à faire et quand elle doit le faire, et ne laisse ainsi jamais le corps humain dans un état d'alarme au cas où il nécessiterait un besoin. En outre, elle n'oublie jamais quel genre d'ordre elle doit donner aux différentes cellules qu'elle rencontre. En outre, tout cela permet de montrer que cette hormone est très familière avec les cellules, les organes et leurs fonctions. Aussi, ça permet de voir que cette hormone ne fait jamais d'erreur lorsqu’il est nécessaire de mettre fin à l'état d'alarme, sinon le corps pourrait subir des dégâts irréparables à cause de la surstimulation.

Cependant, cette petite molécule fonctionne comme si elle avait la connaissance apparente de cette responsabilité. Comment est-ce qu'une molécule constituée de quelques atomes combinés dans une séquence spécifique – qui est inanimée, inconsciente et qui ne possède pas de cerveau ou d'yeux – peut montrer une telle intelligence, un comportement organisé et rapide? Est-il possible que toutes ces actions aient lieu grâce à l'intelligence et à la volonté d'une quantité de liquide trop petite pour être visible à l'œil nu? Bien sûr que non!

Tout ce que nous avons décrit ici est simplement une preuve qui prouve qu'Allah a créé chaque molécule de nos corps, lesquelles molécules agissent selon la puissance, la volonté, le contrôle et le commandement d'Allah Tout-Puissant à chaque instant, tout au long de notre vie. Allah Tout-Puissant manifeste Sa puissance, Son pouvoir, Son intelligence et Sa connaissance sublimes dans Sa création à tout moment et partout.

Comme le révèle Allah dans le Coran:

« C'est à Allah qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et Allah embrasse toute chose (de Sa science et de Sa puissance). » (Sourate an-Nisa', 126)

http://harunyahya.fr/fr/works/150763/LE-SECOURS-DURGENCE--LADRENALINE-

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Quelle est a meilleure manière de respirer?

Aspects quantitatifs de la respiration 

Par le nez ou par la bouche, on respire d'abord parce que notre corps a besoin de l'oxygène contenu dans l'air. Quand on respire par le nez, l'air extérieur est conduit plus rapidement aux alvéoles pulmonaires. En effet, l'air qui passe par le nez doit franchir des rétrécissements, zones où le calibre du conduit aérien est réduit, dont un se situe au niveau du nez (la valve nasale). Ces rétrécissements opposent des résistances à l'écoulement de l'air inspiré. À cause de ces résistances, respirer par le nez demande davantage d'efforts. Pour autant, il ne faut pas en conclure trop vite que respirer par la bouche est meilleur pour le corps et la santé que respirer par le nez.

Aspects qualitatifs de la respiration

La qualité de l'air inspiré n'est pas la même, selon qu'on respire par le nez ou par la bouche. L'air qui arrive du dehors est à une température plus basse que celle du corps. Quand on respire par la bouche, c'est donc un air froid, chargé de bactéries et de particules (poussières, allergènes…) qui pénètre directement dans les voies aériennes jusqu'aux poumons. Au contraire, quand on respire par le nez, l'air inspiré est préparé avant de parvenir aux poumons. L'air inspiré est humidifié. Il est également réchauffé car les capillaires (vaisseaux du calibre d'un cheveux) de la muqueuse tapissant l'intérieur du nez lui communiquent la chaleur du corps. Les fosses nasales se comportent comme une sorte de calorifère (radiateur) qui élève la température de l'air inhalé. Quand on respire par le nez, l'air qui arrive aux poumons est plus chaud de 4 à 5° par rapport à l'air inspiré par la bouche. En plus d'être réchauffé, l'air qui passe par le nez est filtré. Ainsi, c'est un air propre car nettoyé de ses impuretés qui arrive dans les poumons.

Respirer par le nez refroidit le cerveau

Au niveau du nez, les échanges se produisent dans les deux sens. Le nez réchauffe l'air extérieur et en retour celui-ci lui communique sa fraîcheur. La fraîcheur de l'air extérieur se communique au sang qui du nez gagne le cerveau qui est à son tour rafraîchi. Dès que la température du cerveau augmente, le corps envoie davantage de sang au niveau du nez et des fosses nasales. Respirer par le nez permet donc au cerveau d'évacuer sa chaleur en trop et d'éviter la surchauffe ou coup de chaleur. Le nez est en quelque sorte le circuit de refroidissement spécial du cerveau. Quand on respire par la bouche, ce circuit ne fonctionne pas, ce qui pose un certain nombre de problèmes.

Qualité du sommeil et respiration par le nez

Un peu comme un ordinateur qui chauffe lui aussi beaucoup, a besoin d'être refroidi par un système de ventilation, le cerveau est très sensible à l'excès de chaleur, en particulier la nuit, durant une phase de sommeil appelée sommeil paradoxal. Chez la personne qui respire par la bouche, le nez ne refroidit pas le cerveau, ce qui perturbe le sommeil et aussi le comportement durant la journée. Quand on respire par la bouche, on risque ainsi d'avoir des difficultés à s'endormir, de souffrir d'un sommeil perturbé, d'un réveil précoce, lent et difficile. Dans la journée, la personne qui respire par la bouche a tendance à somnoler, à souffrir de troubles de la mémorisation, de l'attention et du comportement (irritation, nervosité…) parce qu'elle n'a pas bien dormi.

Dis-moi comment tu dors, je te dirai comment tu respire

Quand on est allongé sur le dos, il est plus difficile de respirer par le nez, surtout si on est enrhumé. On se met alors à respirer par la bouche. Cela permet de ne pas étouffer mais le cerveau n'est pas rafraîchi. D'autres mécanismes prennent alors le relais pour évacuer la chaleur du cerveau, mais ils sont moins efficaces que la respiration par le nez.

La transpiration par la tête permet d'évacuer l'excès de chaleur et ainsi de refroidir le cerveau, en particulier pendant la phase de sommeil paradoxal. Ainsi, quand on transpire par la tête au point de mouiller son oreiller, c'est probablement qu'on respire par la bouche et que le nez ne peut jouer son rôle de circuit de refroidissement du cerveau.

Se découvrir au cours de la nuit est un autre moyen de refroidir le cerveau en faisant baisser la température du corps. Un enfant se découvre durant la phase du sommeil paradoxal quand son cerveau est en surchauffe, puis il se recouvre ensuite. Au matin, son lit est en désordre, ses draps froissés témoignent de son agitation. Transpiration, agitation nocturnes, lit défait… sont des signes révélateurs d'une mauvaise respiration ou respiration par la bouche.

La meilleure manière de respirer

Respirer par le nez est la seule manière normale et physiologique de respirer car c'est celle qui procure au corps et au cerveau le plus d'avantages. En revanche, respirer par la bouche prive le cerveau de son circuit de refroidissement préférentiel et fait courir de nombreux risques à la santé, en particulier celui de mal dormir.

Rééduquer la respiration, priorité absolue

Rééduquer la respiration est une priorité absolue. Avant d'entreprendre un traitement d'orthodontie quel qu'il soit, le préalable est de rééduquer l'enfant pour lui permettre de respirer par le nez, seul mode respiratoire physiologique, garant de la stabilité des résultats obtenus à l'issue du traitement. Chez un enfant qui respire par la bouche, l'alignement dentaire obtenu n'est pas stable et le traitement d'orthodontie voué à une récidive inéluctable.

2 exercices simples de respiration profonde

Où pratiquer?

Vous pouvez faire cet exercice partout. Les deux points à respecter sont de garder le dos bien droit, et de respirer par le nez.

Objectifs de ces exercices de respiration?

Ces exercices ont 3 objectifs:
- Vous faire prendre conscience des 3 différentes respirations
– Vous apprendre à contrôler votre respiration
– Diminuer l’angoisse et vous détendre intensément :)

Symptômes?

Si en faisant l’exercice, vous avez des vertiges et la tête qui tourne un peu, c’est normal. Passer d’une respiration haute à une respiration basse entraine une modification du taux de dioxyde de carbone dans le sang. Persévérez et la détente viendra remplacer ces symptômes.

Exercice 1 : prendre conscience des trois sections de la respiration complète

Tenez vous bien droit, et imaginez que vos poumons sont divisés en 3 sections, comme sur le schéma ci-dessus

1 – Respirez une première fois pour remplir la partie haute, celle des épaules
Puis prenez conscience de ce qui se passe en vous (détente? stress?…)

2 – Respirez une deuxième fois pour remplir la partie du milieu, celle du thorax
Puis à nouveau prenez conscience de se qui se passe en vous (détente? stress?…)

3 – Respirez une dernière fois pour remplir la partie basse, celle du ventre.
Vous aurez sans doutes remarqué que la respiration ventrale est la meilleure, celle qui permet le plus de se détendre.

 

Exercice 2: Pratiquer la respiration complète

C’est celui-ci que vous devez pratiquer le plus souvent possible! Allongé, assis ou debout, le dos droit:

respiration complète

1 – A l’inspiration: faire une inspiration par le nez, en 3 étapes

Etape 1 – Abaissez le diaphragme en gonflant le ventre.
Etape 2 – Diriger l’air vers le milieu des poumons en ouvrant les côtes et en soulevant légèrement la poitrine.
Etape 3 – Terminez l’inspiration en dirigeant l’air vers les épaules et en les soulevant légèrement.

2 – Gardez l’air quelques secondes.

Plus vous deviendrez à l’aise, et plus vous pourrez le garder longtemps. C’est à ce moment que vous pouvez être un peu étourdi et même avoir le coeur qui accélère un peu : pas de panique, c’est normal :) Ca veut dire que vous n’aviez vraiment plus l’habitude de bien respirer !

3 – A l’expiration: Faites une expiration par le nez en 3 étapes

Etape 1 – Commencez l’expiration en laissant tomber les épaules
Etape 2 – Puis continuez en laissant les côtes revenir en place
Etape 3 – Enfin finissez l’expiration en rentrant le ventre, puis en le faisant remonter légèrement afin de bien expulser tout l’air.

Ici, il est important de forcer un peu lors de l’expiration afin d’expulser un maximum d’air possible. L’expiration doit durer plus longtemps que l’inspiration.

Puis revenez à l’étape 1 et reprenez. Normalement, si vous avez expiré correctement, en forçant un petit peu, vous pouvez laisser votre ventre se gonfler tout seul, sans forcer, et diriger l’air vers le bas, le milieu, puis le haut.

Comment savoir si vous faites bien l’exercice? Si l’exercice vous calme, vous détend, que vous avez des petits gargouillements, que vous sentez vos muscles se relâcher…c’est que vous faites l’exercice correctement :)

Pour être sûr de comprendre, voici une vidéo sur la respiration complète.

respiration complète

Combien de fois?

Je ne vais pas vous dire « faites le 5, 10, 15, 20 fois… », mais faites le aussi souvent que vous le pouvez (et vous pouvez le faire souvent car vous pouvez le faire partout…donc aucune excuse possible). Comme pour un sport, plus vous en faites, et plus vous ressentirez vite les bienfaits et plus ces bienfaits seront présents sur le long terme. Et plus vous le faites, et plus cela redeviendra automatique. En tout cas, il vaut mieux faire cet exercice 3 fois par jour pendant 30 secondes, que 1 seule fois 1 minute 30.

 

http://www.holodent.fr/

http://guerir-l-angoisse-et-la-depression.fr/respiration-complete-contre-angoisse-lanxiete/

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Les droits du défunt non-musulman

Un musulman a-t-il le droit de participer aux funérailles d’un proche si le défunt est non-musulman ? Peut-il se charger lui-même de le laver, de l’envelopper dans son linceul et de l'enterrer ? Peut-il lui rendre visite dans sa tombe ? Qu’est-ce qu’un musulman doit faire lors du passage du cortège funèbre d’un non-musulman ? Que doit-il dire au passage du cortège funèbre ?

Du point de vue de la sharî'ah, un musulman a parfaitement le droit le droit de suivre le cortège funèbre d’un proche non-musulman, décédé en étant resté non-musulman. Un hadîth relate en effet que le Messager de Dieu — paix et bénédictions sur lui — ordonna à 'Alî — que Dieu l’agrée — d’enterrer son père, Abû Tâlib, qui était resté mécréant et n’avait pas embrassé l’islam. Les juristes se fondèrent sur cette tradition prophétique pour prouver qu’il était permis au musulman de suivre le cortège funèbre d’un parent non-musulman.

Le musulman peut tout à fait se charger personnellement de laver le défunt non-musulman, de l’envelopper dans son linceul, et de l’inhumer. Certains juristes affirment même qu’il est du devoir des musulmans d’envelopper les morts dans leurs linceuls et de les inhumer, même s’ils ne sont liés par aucun lien de parenté, dans le cas où aucun proche du défunt ne peut s’en charger.

Le musulman peut aussi rendre visite à la tombe d’un proche non-musulman car la moralité de la mort est aussi valable dans ce cas. Lorsqu’un musulman voit un cortège funèbre, il doit se lever, même lorsque le défunt est non-musulman. Il doit se tenir debout jusqu’à ce que le cortège funèbre soit passé ou que le défunt soit déposé, fût-il transporté sur les épaules ou sur tout autre moyen de transport, et ce, en vertu de l’enseignement du Prophète — paix et bénédictions sur lui — : « Si vous voyez un cortège funèbre, levez-vous jusqu’à ce qu’il soit passé ou que l’on dépose (le défunt). »

Un jour, alors que le Messager — paix et bénédictions sur lui — était assis, voyant arriver un cortège funèbre, il se leva. On lui dit qu’il s’agissait du cortège d’un non-musulman. Il s’indigna : « N’est-ce pas une âme ?! » Alors qu’ils étaient assis dans la cité d’Al-Qâdisiyyah, Sahl Ibn Hunayf et Qays Ibn Sa'd virent arriver un cortège funèbre, pour lequel il se levèrent. On leur dit : « C’est le cortège d’un non-musulman. » Alors, ils répondirent par le hadîth susmentionné.

La raison qui justifie qu’on se lève au passage des cortèges funèbres apparaît dans le hadîth attribué par 'Abd Allâh Ibn 'Amr au Prophète — paix et bénédictions sur lui — : « En vérité, vous vous levez par respect à Celui Qui rappelle les êtres » et dans une variante : « En vérité, vous vous levez par respect à Dieu — Exalté soit-Il — Qui rappelle les âmes. »

Enfin, il est recommandé, lorsqu’on voit un cortège funèbre, de dire : « Subhâna Allâhi Alladhî lâ Yamût Subhâna Al-Malik Al-Quddûs » (Gloire à Dieu Qui ne meurt point, gloire au Roi Très Saint).

Et Dieu est le plus savant.

P.-S.
Traduit de l’arabe du site islamonline.net.

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