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Articles de islamiates

Nous et les défauts des autres

ioumoua moubaeaka

Si jamais l'homme s'aperçoit de ses propres vices et défauts il s'en occupera au point de ne pas voir ceux des autres, tant il lui est recommandé, d'abord et avant tout, de s'amender lui-même et de se rectifier car il aura à en rendre compte avant toute chose comme le précise le Coran (sens des versets) :

"Toute âme est l'otage de ce qu'elle a acquis " (Coran : 74/38)
"Quiconque prend le droit chemin ne le prend que pour lui-même ; et quiconque s'égare, ne s'égare qu'à son propre détriment. Et nul ne portera le fardeau d'autrui. " (coran : 17/15)
"Dis : "Chercherais-je un autre Seigneur qu'Allah, alors qu'Il est le Seigneur de toute chose ? Chacun n'acquiert [le mal] qu'à son détriment : personne ne portera le fardeau (responsabilité) d'autrui. Puis vers votre Seigneur sera votre retour et Il vous informera de ce en quoi vous divergez." (Coran : 6/164).
Un poète arabe a dit :
" Sage et humble devant Allah l'homme se verra trop occupé par la crainte d'Allah pour voir les défauts des autres ;
Tel un malade souffrant dont la souffrance l'accapare tellement pour ne pas voir celle des autres."

Hissé à ce niveau (occupé par ses propres défauts) le bon musulman devient affable et aimable et aura, de la part d'Allah, exalté soit-Il, une récompense conforme à ses qualités et à ses actes. Ainsi verra t-il ses propres défauts dissimulés aux autres et, par conséquent, il sera hors de la portée de leurs langues déliées. Par contre celui qui reste à l'affût du moindre défaut qui transparait chez les autres pour en parler à tout bout de champs en vue de noircir leur réputation, se verra haï, banni et pris à partie par ceux-ci car il aura, de la part d'Allah, une récompense de la même nature que ses qualités et ses agissements. En effet quiconque se met à l'affût des défauts des autres n’ira pas loin car Allah se chargera de faire de même pour lui et alors il sera, immanquablement et inévitablement, démasqué et exposé même s’il se cache au fond de sa propre maison.

Un poète a dit :
"Ne démasque pas les défauts que les autres cachent de crainte qu'Allah ne démasque les tiens ;
Evoque plutôt leurs qualités quand on parle d’eux et évite de reprocher à quiconque un défaut dont tu n'es pas exempt ".

Le fait de s'occuper des défauts des autres et d'en parler ressemble à l'utilisation des feuilles du murier pour cacher ses propres vices et défauts. Ainsi, ayant entendu quelqu'un dire du mal des autres, un bédouin arabe venant du désert lui dit :"en parlant constamment des défauts des autres tu n'as fait que révéler tes propres défauts car celui qui cherche les défauts les trouvera selon ce qu'il en possède ".

Cheikh Mohamed Ibn Ismaël Al-Moqaddam, qu’Allah le préserve, a dit :"La personne qui s'estime minable est toujours portée à amplifier les défauts des autres et c’est là un signe qui ne trompe jamais et qui permet de sonder la personnalité des autres. Ainsi, si l'individu est trop préoccupé par l'exagération des défauts des autres, s'il ne cesse de les clouer au pilori, cela veut dire qu'il se sent minable et méprisable et qu'il est convaincu qu'il ne peut se revaloriser qu'en dévalorisant et détruisant les autres. C'est pourquoi il n'a de cesse de les dénigrer et de les déprécier pour les anéantir. Cela montre aussi que, n’ayant pas grande confiance en lui-même et se sentant, au fond, indigne et insignifiant, il croit qu'il ne lui reste, pour se relever, que la réputation des autres pour la détruire".
‘Awn Ibn Abdallah, qu’Allah lui accorde Sa miséricorde, a dit :"A mon avis l'homme qui se met à relever les défauts des autres ne le fait que lorsqu'il ferme les yeux sur son propre cas."
Quant à Mohamed Ibn Sirin, qu'Allah lui accorde Sa miséricorde, il avait l’habitude de dire : "Nos pieux prédécesseurs pensaient que ceux qui ont le plus de péchés sont ceux qui consacrent le plus de temps à parler des péchés des autres".
Pour Malek Ibn Dinar, qu'Allah lui accorde Sa miséricorde: "Il suffit à l'homme d'avoir pour crime de ne pas être pieux et, en plus, de se mettre, au milieu des autres, à dévaloriser les hommes pieux".
Quant à Abou Assem An-Nabil il a dit: "Seules la racaille et la canaille qui n'ont ni foi ni loi se permettent de dire du mal des autres ".

Bekr Ibn Abdallah a dit :"Si vous voyez un homme trop occupé à parler des défauts des autres, sans se soucier des siens, sachez qu'il est sous le coup d'une malédiction ".

Un poète a dit :
"Malgré ses défauts, l'homme réussit toujours à voir les défauts de son frère, quoique bien cachés, mais n'arrive jamais à voir les siens quoique bien apparents et impossibles à dissimuler. "

Selon Abou Houreira, qu'Allah en soit satisfait, le Prophète, , a dit :" Pourquoi l'un de vous arrive à voir la paille qui est dans l'œil de son frère et ne s'aperçoit pas la poutre qui est dans son propre œil ! "

Un poète a dit :
"Oublier ses propres défauts et se rappeler de ceux – pourtant cachés - de son frère est un acte abominable
Que l'homme sensé et raisonnable ne ferait pas, se limitant plutôt et se suffisant des siens ".

Se préoccuper des défauts des autres est de nature à entrainer le serviteur à commettre la calomnie dont les méfaits et les effets néfastes sont si bien connus que tout musulman qui se respecte évite et s'en écarte.
Pire encore, cela peut susciter l'animosité et la haine au sein de la société car dès qu'on se met à dire du mal des autres, ceux-ci n'hésiteront pas à rendre la pareille et même davantage encore.

Un poète a dit :
"Si tu déprécies les autres, ils riposteront du tic au tac et même abuseront
Pour dévoiler tes défauts les mieux cachés."

Si on examine le comportement de nos précurseurs pieux, qu'Allah soit satisfait d’eux, on se rend compte qu'ils donnent, à cet égard, un exemple qui force l'admiration. Ils sont si soucieux et si inquiets à cause de leurs propres défauts qu'ils ne prêtent aucune attention à ceux des autres. En dépit de leur grandeur et de l'élévation de leurs sentiments, ils se considèrent tout à fait modestes. Aussi évitent-ils de dire du mal de quelqu'un de crainte de subir un sort semblable au sien comme le dit Al-‘Amach en ces termes :"Il m'arrive de voir quelque chose que je déteste bien, mais j'évite d'en parler de crainte de subir le même sort".
En plus ils faisaient leurs le Hadith du Prophète :"Eviter ce qui ne le concerne pas est une des caractéristiques essentielles du bon musulman ".

Deux ascètes se sont rencontrés. L'un deux dit à l’autre :"Ô frère ! J’avoue que je t'aime pour la cause d'Allah ".L’autre lui répondit : "Si tu connaissais de moi ce que je connais de moi-même tu me haïrais justement pour la même cause.
"Si", repris le premier,” je connaissais de toi ce que tu connais de toi-même, assurément ce que je connais de moi-même m'occuperait assez pour avoir le temps de te haïr. "
Cher frère ! Sache que tes propres défauts te suffisent, ne t'occupes donc pas de ceux des autres. Ne donne pas aux autres l'occasion de te médire, de penser du mal de toi. Ne viole pas leur intimité en t'occupant de leurs défauts. Ne te laisse pas exposer à leur mal en disant du mal d'eux :
‘’Dès que quelqu’un se met à chercher les défauts des autres il en trouvera certainement mais qu’il sache que les siens sont encore plus nombreux.
Autant donc faire la paix avec les autres en évitant d'en dire du mal car ils connaissent tes défauts comme ils connaissent leurs poches.’’

https://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&lang=F&id=156478

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Le clonage entre la science et la religion

Clonage 

Le clonage des êtres humains

 Une équipe de recherche Sud Coréenne vient de démontrer la possibilité de cloner des embryons humains à des fins thérapeutiques. Cette nouvelle est une véritable révolution puisque jusqu'à présent, les spécialistes s'accordaient pour dire que leclonage de primates était extrêmement difficile à réaliser. Cette nouvelle avancée, qui ouvre des voies thérapeutiques encore difficilement évaluables, repose aussi avec d'autant plus de force la question du clonage reproductif humain.L'une des difficultés principales rencontrée lors du clonage de primates est la perte de facteurs essentiels aux divisions cellulaires, lorsque le noyau est retiré de l'oeuf.

Ces facteurs sont principalement des protéines constitutives d'une structure appelée le centrosome. L'absence de ces protéines entraîne un dysfonctionnement des centrosomes aboutissant à une mauvaise répartition des chromosomes lors de la division cellulaire, et donc à un chaos génétique (pour plus de précision lire notre article "Le clonage humain est actuellement presque impossible !") L'équipe de chercheurs a démontré que, bien que le processus de clonage demeure inefficace, celui-ci est néanmoins possible. Ils ont utilisé 242 oeufs provenant de dons de 16 femmes qui, simultanément, ont donné les cellules à partir desquels les noyaux ont été prélevés pour le clonage. Il est important de noter que les cellules "donneuses" du noyau utilisées dans cette expérience sont des cellules de soutien de l'ovule, présentes uniquement chez les femmes jeunes.Environ un quart des oeufs s'est développé jusqu'au stade du blastocyste(environ 100 cellules), stade à partir duquel des cellules souchesembryonnaires (CSE) peuvent être obtenues. L'efficacité est similaire à celle obtenue lors du clonage de la vache ou du cochon.

Cependant, les raisons de ce succès sur des cellules humaines demeurent encore inconnues. Il est possible que les techniques employées pour extraire le noyau de l'ovocyte, afin de l'énucléer, aient été plus douces que celles utilisées jusque-là. Parmi les 30 blastocystes cultivés, un seul a permis d'obtenir une lignée de CSE. Là encore, la raison de cette faible efficacité est encore inconnue, même si les chercheurs soupçonnent des anomalies génétiques non détectées qui pourraient en être la cause. Les cellules obtenues ont de nombreuses caractéristiques des cellules CSE, notamment celle de se diviser indéfiniment. Les CSE ont été capables de se différencier en différents types cellulaires, permettant ainsi d'obtenir différents tissus (cartilage, muscle, os), après injection chez la souris. Cette procédure fait naître l'espoir de pouvoir obtenir des cellules souches parfaitement adaptées aux besoins de la transplantation de tissus pour le traitement de maladies comme le diabète, la maladie de Parkinson, d'Alzheimer et même certains cancers. En effet, grâce au clonage, le problème du rejet, rencontré dans toutes les greffes, serait contourné.Cependant, nous sommes encore loin de cet objectif. En effet, il reste de nombreux obstacles à franchir, notamment celui de s'assurer que ces cellules sont bien différenciées et ne deviendront donc pas cancéreuses une fois injectées dans l'organisme. Une autre difficulté pour imaginer un jour utiliser cette technique thérapeutique à grande échelle, réside dans le fait qu'elle utilise des ovocytes humains qui sont des cellules rares et difficiles à obtenir.

Certains scientifiques craignent que l'annonce de cette réussite, et la publication du protocole de clonage, n'incite des scientifiques peu scrupuleux à se lancer dans des tentatives de clonage reproductif. Actuellement, le clonage humain a été banni dans un grand nombre de pays. Cependant, si les avis sont unanimes contre le clonage reproductif, ils sont plus mitigés en ce qui concerne le clonage thérapeutique en raison de l'exceptionnel potentiel thérapeutique de cette technique

 

La position des religions
Face aux différents types de clonage, chaque religion a une opinion qui diffère. Certaines étant plus favorables que d’autres (Bouddhisme, Judaïsme, Protestantisme), mais d’autres complètement contre (Catholicisme, Islam, Orthodoxes).

  -Le Catholicisme : la religion catholique est une des seules religions à respecter un embryon « comme une personne humaine dès le moment de sa conception ». Partant du principe que l’homme est créé à l’image et à la ressemblance de Dieu, les catholiques voient d’un œil méfiant le clonage thérapeutique et sont radicalement contre le clonage reproductif. Cette religion interdit donc les recherches et des thérapies sur l’embryon vu que ceci viole ce principe.

De plus, en 1995, le pape Jean-Paul II, a annonce que « l'utilisation des embryons et fœtus comme objets d'expérimentation représente un crime contre la dignité des êtres humains ». A travers ce discourt, le pape a interdit tout type de clonage, thérapeutique ou reproductif.

-Le Protestantisme : La religion protestante est plus tolérante, sur ce sujet, que la religion catholique, sans pour autant être totalement en accord avec ce sujet. Elle analyse au cas par cas le clonage thérapeutique et accepte seulement s’il y a un apport pour les progrès génétiques. En contrepartie pour clonage reproductif elle est contre, mais elle autorise toutes recherches sur l’embryon, à condition que celles-ci soient bien encadrées, qu’il y ai une visée thérapeutique, une destruction rapide, et qu’il n’y ai pas de commercialisation des produits de l’embryons.

-Le Judaïsme : De même, le judaïsme accepte le clonage thérapeutique mais a la condition qu’il y a un apport thérapeutique. Contrairement a la plupart des autres religions, le judaïsme est en accord avec le clonage reproductif, pourtant il y a encore une condition cet avis, il faut que l’individu concerné soit stérile. Concernant les recherches sur l’embryon, elles sont autorisées sauf pour les embryons in utéro, et il faut qu’elles soient encadrées d’un point de vue ra rabbinique. Le judaïsme considère, contrairement au catholique, qu’un embryon est vivant, donc un humain, quarante jours après la conception.

 

-L’Islam : La religion islamique n’est en aucun cas pour le clonage, qu’il soit reproductif ou thérapeutique. A propos des recherches sur l’embryon; elles sont interdites car ceci déshumanise la vie, mais peuvent êtres autorisées si elles sont le seul moyen pour sauver une vie et même traiter un cas de malformation. Dans la religion islamique, un embryon n’est pas considéré un être humain jusqu'à sa nidification dans la muqueuse utérine.

 

-Le Bouddhisme : Le bouddhisme, comme le catholicisme, s’oppose catégoriquement au clonage thérapeutique, pourtant en ce qui concerne le clonage reproductif, cette religion l’autorise à la condition qu’il n’y a pas de modification de patrimoine génétique. De plus, le bouddhisme autorise les recherches sur l’embryon qu’en cas de bienfaits éventuels. La religion bouddhiste dit aussi que la seule limite éthique est la souffrance.

 

-Orthodoxe : Elles sont contre les recherches sur l’embryon, n’autorisent pas le clonage thérapeutique ou reproductif. Elle pense que un embryon est un être humain des la conception, mais proclame aussi que l’embryon n’est «ni un objet ni un produit commercialisable.»

 

En conclusion, chaque religion a une opinion différente. Pourtant c’est un débat constant. De plus la religion c’est étendu au fur et a mesure du temps et on peu trouver toutes ces religions dans chaque pays. Les pays ont du donc avoir des lois a eu même qui autorisent ou bannissent le clonage, thérapeutique ou reproductif, et les recherches sur l’embryon.


Pour les musulmans

Réponse du Docteur Yûsuf Al-QaradâwîUn des mérites de l'Islam est qu'il embrasse aisément le progrès scientifique et ne met aucune limite à la créativité dans les domaines de la science et de la technologie. Tout au long de l'histoire, on ne trouvera aucune preuve de conflit entre l'Islam et la science, contrairement aux autres religions où les conflits furent nombreux, à tel point d'ailleurs que des scientifiques furent persécutés et jugés pour leurs découvertes.
L'acquisition de la connaissance - essentielle pour le bien-être de l'humanité - est profondément enracinée en Islam. Elle est considérée comme une obligation de suffisance communautaire . La Communauté musulmane devrait avoir un nombre suffisant de scientifiques musulmans maîtrisant au plus haut degré les connaissances scientifiques, et ce, dans tous les domaines.Dans le Coran, Dieu dit qu'Il a accordé au genre humain un énorme potentiel et des talents lui permettant de découvrir les secrets de la nature et d'apprendre les lois de l'univers. L'être humain est en effet le vicaire de Dieu sur Terre et tout l'univers est à son service.Dieu, le Tout-Puissant, dit : "Ne voyez-vous pas que Dieu vous a assujetti ce qui est dans les cieux et sur la terre ? Et Il vous a comblés de Ses bienfaits apparents et cachés. Et parmi les gens, il y en a qui disputent à propos de Dieu, sans science, ni guidée, ni Livre éclairant." (Sourate 31, Luqmân, verset 20)."C'est Lui qui a créé pour vous tout ce qui est sur la terre, puis Il a orienté Sa volonté vers le ciel et en fit sept cieux. Et Il est Omniscient." (Sourate 2, La Vache, Al-Baqarah, verset 29).Par conséquent, puisque l'univers entier est au service de l'homme, il lui est permis de l'explorer et d'en sonder les secrets. Dieu le Tout-Puissant dit : "Il y a sur terre des preuves pour ceux qui croient avec certitude, ainsi qu'en vous-mêmes. N'observez-vous donc pas ?" (Sourate 51, Adh-Dhâriyât, versets 20 et 21).

On ne doit pas penser que les découvertes et le progrès de la science sont des transgressions envers Dieu : elles n'ont été accessibles que par l'aide et la guidance de Dieu. Le Tout-Puissant dit dans les premiers versets révélés du Coran : "Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume. Il a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas." (Sourate 96, L'Adhérence, Al-'Alaq, versets 1 à 5).Les découvertes peuvent être considérées parmi les signes que Dieu a promis de montrer à l'humanité : "Nous leur montrerons Nos signes dans l'univers et en eux-mêmes, jusqu'à ce qu'il leur devienne évident que ceci (le Coran) est la Vérité. Ne suffit-il pas que ton Seigneur soit témoin de toute-chose ?" (Sourate 41, Fussilat, verset 53).Notre religion nous enseigne que la science est sans limite. Dieu dit : "Et vous n'avez reçu qu'une faible part de connaissance." (Sourate 17, Le Voyage nocturne, Al-Isrâ', verset 85)."Et dis : "Ô mon Seigneur, accrois mon savoir !" (Sourate 20, Tâhâ, verset 114).

Ceci inclut toute sorte de connaissances utiles, qu'elles soient religieuses ou scientifiques, à condition qu'elles soient conformes à la foi et aux valeurs morales, et qu'elles ne soient pas livrées à elles-mêmes sans les restrictions de la religion, de l'éthique et de l'intérêt général.Dans le Coran, Dieu le Tout-Puissant nous donne deux exemples d'utilisation de la connaissance d'une façon inséparable de la religion.

 

 

Le satanisme les sectes et la religion

1- Présentation

Satanisme (ou « satanisme théiste », ou encore « satanisme spirituel ») : courant religieux qui vénère les anciens anges déchus et leur chef incontesté, Satan.

Description générale du Satanisme :

Le satanisme est une « religion » qui prône les plaisirs de la vie et non des rêves spirituels sans but.

Les satanistes reconnaissent Satan dans son origine païenne (c'est à dire une force de la nature), comme un principe, ou comme un Dieu, suivant les obédiences.Les Satanistes vivent leurs vies comme il leur plaît. Ils sont libres d'explorer avec enthousiasme les sept péchés capitaux du christianisme.

L'origine :

Le Satanisme a toujours existé, car il s'agit d'une « religion » qui base sa philosophie sur les lois de la nature. Le Zoroastrisme (religion fondé par le prophète Zarathoustra, sage persan du 17 ème siècle avant JC) est une des bases du satanisme. C’est aussi aux textes de cette religion, que les chrétiens doivent nombre de leurs histoires.

Quelques règles sataniques :

Profitez de la vie, ne vous abstenez pas. Faites ce dont vous avez envies, suivez vos instincts.Agissez envers les autres comme ils agissent envers vous.Soyez libre d'engager des activités sexuelles selon vos besoins, quelque soit votre orientation sexuelle

Hétéro, Homo, Bisexuel. Toutefois, les relations sexuelles doivent êtres pratiquées entre adultes consentants et dans le respect des désirs de sa/son/ses partenaires.

Principes fondamentaux :

Le paradis et l'enfer n'existent pas. Il s'agit tout simplement d'une invention des religions soi-disant révélées pour maintenir leurs disciples prêt de leurs temples, et avoir une emprise sur eux grâce à un chantage moral induit par l'enfer.Les rituels qui consistent à tuer des humains ou des animaux, sont interdits. Les vrais satanistes respectent la nature et la vie.

Facteurs à respecter pendant un rituel satanique :

Les sources d'énergie utilisée par les Satanistes lors d'un rituel sont les émotions et les sentiments. La canalisation de ces émotions est nécessaire pour effectuer un rituel. Ainsi pour qu'un rituel soit efficace, 5 facteurs sont importants les voici :

Le désir

Si tu ne désires pas vraiment ce que tu veux obtenir comme résultat, cela ne vaut même pas la peine d'essayer.

Le temps

La période de la journée est aussi importante, surtout pour les rituels de compassion et de destruction. La nuit et souvent le moment le plus propice, Car lors du sommeil de la personne que l'on veut atteindre, celle-ci est plus réceptive au message extérieur.

La direction

Concentrer toutes ces énergies dans la même direction est essentielle, surtout dans les rituels de groupe. Ceci dit, un rituel comptant 20 personnes n'est pas plus efficace qu'un rituel en contenant 10. Tout est question de volonté, et il est parfois gênant d'avoir trop de participant à un rituel, à cause du manque de concentration de certains. C'est pour cette raison, que l'O.G. fonctionnent en cénacle comptabilisant au plus 8 personnes, sauf exception. On réduit ainsi le manque d'attention potentiel lié à des rassemblements de grandes assemblées.

L'image

L'imagination renforce le désir et les émotions. Plusieurs méthodes peuvent être employées : dessins, photo, dagydes...

La balance

Le facteur balance c'est celui qui permet de rester réaliste. ( N'espérez pas gagner de grosses sommes au loto ni enchanter Claudia Shiefferd ou Bruce Willis si vous n'avez aucun contact avec eux et si vous êtes pauvre et laid(e)).

2  Contexte historique

1. L'Anglais Brite Aleister Crowley (1875 - 1947) est considéré comme le « père du Satanisme moderne ». Il était né dans une famille qui faisait partie d'un milieu évangélique piétiste (NDLR: "Plymouth brethren" dits "darbystes") en Angleterre. Très tôt déjà il refusa de partager la foi de ses parents (NDLR: son père se prénommait Edward Crowley), et se comporta clairement d'une manière anti-chrétienne. Très vite aussi il se joignit à un groupe occulte, où il fut accepté sous le nom de « Frère Perdurabo ».

Note : Le changement de nom est une tactique des satanistes pour rendre encore plus difficile aux parents, la recherche d'un enfant qui a sombré dans le Satanisme.

La philosophie de Crowley est caractéristique de ce culte moderne rendu à Satan :

  • Un refus radical du Christianisme
  • La priorité absolue accordée au Moi.
  • L'usage de la Magie pour la satisfaction de ses propres besoins (y compris sur le plan sexuel).

Crowley vénérait son Moi comme un dieu, plus encore que Satan. La vieille ruse de Satan « Vous serez comme Dieu ! » [parole adressée à Ève en Genèse 3:5, au jardin d'Eden] se retrouve clairement dans son cas. Crowley se considérait comme l'incarnation de Satan et se surnommait lui-même : « La grande Bête — 666 ».

2. La première formation d'un mouvement concret, l'Église de Satan, est due à un américain, Anton S. LaVey (né en 1930).

LaVey connut, dans sa jeunesse, de profondes déceptions dans les églises chrétiennes. Alors qu'il travaillait comme ouvrier dans le Comité qui organisait le Carnaval, il découvrit le comportement coupable des mêmes personnes qu'il retrouvait le dimanche au service religieux. Il en vint ainsi à la conclusion que le Christianisme poussait les gens à devenir des hypocrites. Il quitta alors son église et se tourna vers les adorateurs de Satan.

Plus tard il écrivit la Déclaration de Foi du Satanisme (que nous évitons volontairement de transcrire). C'est sur de telles bases que les différents groupes du Satanisme moderne se sont développés.

3  Les différents groupes du Satanisme

Les experts distinguent différents groupes de Satanistes. Pour des raisons de clarté, je souhaite me borner ici à distinguer deux grands groupes :

3.1  Le Neo-Satanisme occulte

Note : Occultisme = Doctrine de l'extrasensoriel, de ce qui est caché par nature.

Sous ce nom on regroupe toutes les églises de Satan organisées et les adorateurs du Diable qui se sont développés à partir des origines déjà mentionnées. Ils adorent Satan et pratiquent des rituels sataniques.

Bien souvent les adeptes de ces groupes ne sont pas identifiables en tant que « satanistes » dans leur vie privée normale (sociétés secrêtes et pas de signe distinctif). Les régions principales où ils se développent essentiellement sont les USA, l'Afrique du sud, et de plus en plus, l'Europe.

3.2  Le satanisme syncrétique des jeunes

Note : Syncrétisme = Combinaison de doctrines et de religions non cohérentes entre elles.

Cette appellation recouvre pour ainsi dire un satanisme « fait maison », un vaste mélange de pratiques magiques et occultes les plus variées. Il trouve essentiellement sa place comme une alternative au milieu de la jeunesse.

L'entrée dans ces cercles s'effectue soit au moyen « d'épreuves-tests » avec des méthodes classiques : l'évocation des esprits (déplacement de verres, pendule) ; ou par un mouvement de protestation contre la société « bien-pensante », ou encore en se gavant de certains types de musique, telles que du Black ou Heavy Metal.

4  Comment tombe-t-on dans le piège de Satan ? 

Qu'est-ce qui pousse un jeune à s'engager dans le Satanisme ? Il y a plusieurs explications:

4.1  Une volonté de vivre selon ses propres désirs

Le Satanisme apparaît à beaucoup comme la possibilité qui leur est offerte de réaliser, à brève échéance, la satisfaction totale de ses propres désirs. Tous les tabous tombent : c'est avant tout le cas dans le domaine de la sexualité.

Une phrase revient dans la bouche des satanistes : « Satan me donne tout ». Dans ma jeunesse, certains chantaient : « J'ai vendu mon âme au Diable, mon pouvoir est formidable » (NdT).

Quelle illusion mortelle ! Le Seigneur Jésus désigne Satan comme un « meurtrier dès le commencement » et comme «le menteur » (Jean 8: 44). Finalement, Satan ne donne rien, il ne fait que prendre.

4.2  Une curiosité (malsaine)

Les jeunes qui sont prédisposés à une croyance satanique ont bien souvent commencé par « se gaver » de littérature, de musique, de films ou de jeux occultes. Ils ont essayé de pratiquer des rituels magiques par curiosité, mais non pas sans séquelles.

Il n'est pas nécessaire de se procurer les productions concernées « au marché noir » : Elles sont mis en vente publique. Même pour les plus jeunes, on trouve des bandes dessinées avec des titres comme : « Witch » (sorcière), qui incite ouvertement à la pratique des rites magiques.

4.3  La recherche d'une « sécurité »

Les enfants et les jeunes provenant soit de familles complètement disloquées ou au contraire de familles aisées, mais où ils se sentent complètement abandonnés, sont des cibles particulièrement visées par le Satanisme. Ils entrent par ce moyen en contact avec un cercle d'amis obscurs. Ils se sentent sécurisés et surtout connus, même si, au début ils ne comprennent pas tous les rites pratiqués. Au fond, ils font, ou plutôt croient faire, l'expérience que ce culte leur confère à la fois puissance et sécurité.

4.4  La recherche d'une identité

Ce point se lie étroitement au précédent. Celui qui ne se sent pas en sécurité, doute finalement de ses capacités et de sa valeur personnelle. Beaucoup de satanistes débutants font une crise d'identité. Du fait de leur incapacité à construire leur vie, ils se confient dans des «forces supérieures».

Ce lien entre l'occultisme et la recherche d'identité est particulièrement frappant dans les pays autrefois communistes de l'Europe de l'Est. Après l'effondrement du monde soviétique, les cultes sataniques ont connu un essor rapide.

Nous ne voulons pas oublier un point important : la crise d'identité de l'homme moderne résulte aussi d'une crise de la foi chrétienne. L'essor explosif de l'occultisme est aussi une sorte de protestation contre un christianisme figé, qui n'est plus qu'une forme, sans relation vivante avec Christ.

4.5  Le goût de l'aventure

Sensations et excitations sont des éléments qui ont envahi notre société de consommation. Pas de films sans meurtre ou sans horreur, sans parler des sports extrêmes qui procurent des palpitations pendant les loisirs. Que reste-il à faire lorsque plus rien n'excite ? Il y encore le frisson de l'horreur et le côté imprévisible de l'occultisme.

5  Les tentateurs ont plusieurs masques

Quelles sont les stratégies employées par Satan dans cette Europe « post-chrétienne ? » Les vrais responsables pour la diffusion rapide de l'idéologie satanique sont beaucoup moins ces groupes qui se réclament ouvertement de Satan que l'omniprésence de l'occultisme dans beaucoup de domaines culturels, tels que les films, la littérature ou la musique.

Toujours plus de films ont un contenu occulte. Des périodiques pour les jeunes, tels que « Bravo », « Bravo Girl », etc. jouent aussi un rôle non négligeable dans la diffusion des idées sataniques. Un périodique présentait, déjà en 1986, pas moins de 13 pratiques occultes.

Un court extrait d'un article de « Bravo » sera suffisant pour montrer comment les jeunes entrent en contact avec l'occultisme : « Comment recevoir votre message de l'Au-delà — en faisant tourner les tables », ou « Le pendule dit la vérité » ou encore : « Cours accéléré pour apprendre la signification des cartes ».

Depuis les années 60, la culture occulte et satanique fait partie intégrante de la musique connue comme le « Rock moderne ». Elle est particulièrement développée dans les genres « Hardrock » et « Heavy Metal ». Les noms de certains groupes de ce type sont parlants : « Black Sabbath » (Sabbat noir) — « Living Death » (Mort vivante) — « Slayer » (meurtrier) — « Demon Eyes » (les yeux du Démon).

Parmi les méthodes de séduction les plus efficaces parmi les jeunes, on trouve des jeux de rôle où l'on est amené à se mettre dans la peau de personnages ayant des pouvoirs magiques, comme « Fantasy ». Le fait que l'on cherche à présenter ces jeux de rôles comme une occupation innocente pour les moments de loisir, est d'autant plus dangereux.

L'américain Gary Gygax, un des pères de ces jeux de rôles (Fantasy) écrit dans un manuel de jeux : « Les formules de sortilèges et de magie sont des éléments incontournables constitutifs d'un jeu.

Ces formules doivent être prononcées à haute voix. Les contacts avec des puissances sataniques commencent souvent par ces jeux de rôles comme « Fantasy », qui ne sont pas aussi innocents qu'on le prétend.

On ne peut que recommander : « Abandonnez ce jeu » plutôt que de continuer à jouer avec le feu !

Parmi les points culminants du rituel sataniste, LaVey évoque 5 jours de fête principaux comme dates du calendrier satanique:

  • Le propre jour d'anniversaire de chaque sataniste
  • Le commencement du printemps ou la nuit des Walpurgis (30 avril - 1er mai)
  • Le commencement de l'automne ou Halloween (ou Samhain) (29-31 octobre)
  • Le solstice d'été (21 juin)
  • Le solstice d'hiver (21 décembre)

Il est remarquable que deux de ces jours fériés basés sur des légendes (Walpurgis et Halloween) soient acceptés depuis longtemps par la société. La tendance est à banaliser la culture satanique.

NDLR: Autres jours de fête pour la sorcellerie et le satanisme: L'équinoxe de printemps (21 mars), l'équinoxe d'automne (21 septembre), Candlemas/imbolg (1 et 2 février), Lughnasadh/Lammas (1er Aout)

6  Quand le plaisir entraîne d'amères conséquences

Les conséquences de ces contacts avec le Satanisme sont différentes et dépendent de l'intensité des liens avec le domaine occulte. Les plus fréquentes, suite à ces contacts avec le Satanisme, sont :

6.1  L'isolement social

Qui part à la recherche de sécurité et tombe dans les griffes de Satan, se trouve relégué dans un isolement toujours plus grand de ses concitoyens. Dans le Satanisme il n'y a pas de communion. Aucune faiblesse, aucun amour, aucunes relations ne sont autorisées : l'être humain devient isolé, incapable de communiquer, perturbé dans son comportement.

6.2  Perturbations psychiques et corporelles

Toutes les victimes parlent de sentiments de peur, de cauchemars, de visions effrayantes etc. Ceux qui ont été victimes d'abus lors des cérémonies rituelles sont ceux qui ont les séquelles psychologiques et même souvent même corporelles les plus graves. Un des phénomènes modernes les plus graves du Satanisme, ce sont les abus psychiques, physiques et sexuels qui sont exercés lors des rituels sataniques.

6.3  Liaisons occultes et possession

Dans ce dernier stade, il s'agit d'êtres humains qui sont liés sans espoir, incapables de se libérer du pouvoir des forces qui les contrôlent.

Le seul espoir est en Jésus-Christ. Lui seul peut briser la puissance des démons. Une telle personne a impérativement besoin du Seigneur, car, aux yeux d'un sataniste il n'existe pas de possibilité de quitter la sphère satanique. Il faut donc qu'une puissance plus grande agisse.

Mais seule une attitude conséquente est impérative : Celui qui a eu des contacts avec des milieux sataniques et qui se convertit, doit détruire immédiatement tous les objets en rapports avec le Satanisme, coûte que coûte. Dans les Actes (19:19) nous lisons : « Plusieurs aussi de ceux qui s'étaient adonnés à des pratiques occultes, apportèrent leurs livres et les brûlèrent devant tous ; et ils en supputèrent le prix, et ils trouvèrent qu'il se montait à cinquante mille pièces d'argent ».

Un changement complet du cadre de vie est également conseillé, pour rendre tout contact avec les autres satanistes impossible. Cela peut paraître exagéré ou un excès de prudence, mais un conflit direct avec Satan est tout, sauf un jeu d'enfant.

Beaucoup d'exemples sont là pour le prouver. Les satanistes n'acceptent pas une démission sans commentaires. Cela peut aller jusqu'à des menaces de mort, voire jusqu'à une tentative de meurtre. Seul celui qui refuse le moindre compromis avec ces choses peut être en sécurité.

7  Réalisme biblique

Pour l'homme moderne cartésien (et même l'homme « christianisé ») Satan est tout au plus une notion historique. Seuls les « ignorants » du Moyen-âge y croyaient ! Cependant cette réalité effrayante a depuis longtemps rattrapée l'homme moderne.

Un croyant sait qu'il doit compter d'une manière très réaliste avec les ruses et la puissance de l'Ennemi de Dieu.

Cependant Satan n'est pas une « contre-puissance » qui peut mettre en péril la souveraineté et la puissance de Dieu. C'est une créature qui s'est rebellée contre son Créateur.

En rapport avec cette question, on lit cette parole, en relation avec la venue du Seigneur : « Celui qui pratique le péché est du diable, car dès le commencement le diable pèche ». C'est pour ceci que le Fils de Dieu a été manifesté, afin qu'il détruisît les œuvres du diable. » (1 Jean 3:8-10). C'est précisément lorsque l'on reconnaît la réalité et le danger du satanisme, que la vérité de la victoire du Seigneur Jésus sur Satan prend toute son importance.

C'est un danger qui guette également les croyants : Ils peuvent être presque paralysés de peur, tant les effets du Satanisme et de l'occultisme les impressionnent. Mais nous voulons retenir fermement que les croyants sont du côté du plus fort, du vainqueur de Golgotha. Une communion étroite et personnelle avec notre Seigneur nous garde des puissances obscures.

Pour celui qui a dépassé les limites fixées par l'Écriture, il reste une grande ressource : Jésus-Christ délivre les hommes de l'esclavage du mal. Le chemin pour être libéré de l'esclavage de Satan passe :

  • par un aveu complet de sa faute (sans oublier la faute d'être entré en contact avec des sphères occultes).
  • par le refus de se soumettre à Satan.

Ensuite TU feras l'expérience que « si donc le Fils vous affranchit, vous serez réellement libres. » (Jean 8:36). Le récit d'une telle délivrance peut se lire dans l'Évangile de Marc (5:1-20).

Le vieux cantique de la Réformation n'est peut-être ni nouveau ni moderne, mais Martin Luther a raison :


C'est un rempart que notre Dieu,
Une invincible armure,
Notre délivrance en tout lieu,
Notre défense sûre.
L'ennemi contre nous
Redouble de courroux ;
Vaine colère !
Que pourrait l'adversaire ?
L'Éternel détourne ses coups.
 
Que les démons forgent des fers
Pour accabler l'Église ;
Ta Sion brave les enfers,
Sur Ton rocher assise.
Constant dans son effort,
En vain, avec la mort,
Satan conspire :
Pour ruiner son empire,
Il suffit d'un mot du Dieu fort.

On peut avoir d'autres détails dans « Satanismus, Antireligiöser Protest oder Dämonische Verstrickung », par Johannes Reimer,  Édition Logos.

8  Signes précurseurs chez des jeunes susceptibles d'être en contact avec des cercles sataniques ou occultes

Les signes suivants peuvent attirer  l'attention :

  • Un mépris du Christianisme.
  • Un intérêt marqué pour les films occultes, des livres de magie, certains jeux de rôles mettant en œuvre des pouvoirs magiques, des objets particuliers (bougies, couteaux, jeu de tarots, horoscope), des signes occultes (étoile en forme de pentagone, le nombre 666).
  • Ils se gavent de musique de « Heavy Metal » ou équivalent.
  • Ils parlent en vers ou sont capables de prononcer des phrases à l'envers.
  • Leurs ongles sont anormalement longs, laqués en noir.
  • Ils portent des vêtements « inhabituels » de couleur noire.
  • Ils ont un « autel » dans leur chambre.
  • Ils se distancient de leur famille.
  • Leur comportement se modifie (complexe de persécution, des peurs, des cauchemars).
  • Ils ont en leur possession la bible satanique de A.S. LaVey.

(d'après : Joe Allbright : Exposing Satanism, Foot-notes).

9  Quelques citations Bibliques :

Deut. 18:10 ; Matt. 4:10 ; Matt. 25:41 ; Apoc. 21:8 ; Héb. 2:14 ; Éph. 6:10 ; Jacq. 4:6-7.

Sources:http://www.info-sectes.org/occulte/satanisme.htm

http://f.s.f.free.fr/satanisme.htme6un7

Est-il permis de vendre une dette ?


Est-il permis de vendre une dette ? (Une compagnie de ciment nous doit de l’argent. Peut-on transformer la dette en ciment et vendre le ciment avant de le recevoir ?)

Votre question comprend deux parties à discuter : la première concerne le fait de vendre une dette au débiteur c’est ce qu’on appelle la dhimma (une chose déterminée).

La deuxième concerne le fait de vendre un objet avant de l'avoir en sa possession.

Pour la première partie, les jurisconsultes considèrent, de manière unanime, qu’il est requis pour le créancier de renoncer à sa créance sur le débiteur sans contre partie ou en échange d’autre chose que de l’argent. Mais les Malikites, les Hanafites, les Hanbalites et les Chafiites ont stipulé que si le créancier vend la dette au débiteur – qui ici est la compagnie de ciment - par ce qu’on appelle la dhimma - qui est ici le ciment - il faut, pour que la vente soit valide, que le créancier mette la main sur le ciment avant de partir, ceci pour qu’il ne s’ensuive pas qu’une dette soit vendue contre une dette. Ibn al-Mundhir et Ibn Ruchd et d’autres ont rapporté que la vente d’une dette par une autre est interdite à l’unanimité.

Quant à la deuxième partie de la question, elle concerne le fait de vendre des biens mobiliers avant de les avoir en sa possession, selon l’avis prépondérant des oulémas, ce procédé est interdit. Cela est prouvé par un hadith rapporté par Hakim ibn Hizâm: « J’ai dit : ‘Ô Messager d’Allah ! J’ai acheté des biens mobiliers. Qu’est-ce qui m’est licite et qu’est-ce qui m’est illicite ?’

-‘Si tu achètes un bien, ne le vends pas avant de l’avoir en main’, lui répondit-il. » (Ahmad)

Et cela est prouvé aussi par ce qu’a rapporté Zayd ibn Thâbit selon lequel le Prophète () « a interdit de vendre des marchandises avant que les commerçants ne les aient eues en leur possession». (Abû Dâwud)

Vous pouvez donc vendre la dette à la compagnie à condition de recevoir le ciment au même endroit où la vente est conclue. Dès que vous le recevrez, vous pourrez le vendre, mais il vous est interdit de le vendre avant cela.

Et Allah sait mieux

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=showfatwa&FatwaId=8093

  • e6un7

Le travail sur soi-même: les priorités et la progressivité

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Le travail sur soi-même, de même que le rappel fait à sa famille et à ses frères et sœurs musulmans, ne sauraient consister en le simple fait d'édicter un grand nombre d'obligations et d'interdits. La révélation a choisi la voie de la formation formation des cœurs, de l'éducation, du pragmatisme et de la patience, et c'est cette voie qu'il nous faut suivre, aujourd'hui encore, pour vivre l'islam et faire le rappel de ses enseignements.

Aïcha, épouse du Prophète (sur lui la paix), raconte ainsi : "Parmi les premiers passages coraniques à avoir été révélés se trouve une sourate parmi les sourates mufassal, dans laquelle il est question du Paradis et de l'Enfer. C'est ensuite, lorsque les hommes furent retournés à l'islam, que le licite et l'illicite furent révélés. Si dès le début Dieu avait révélé : "Ne buvez plus d'alcool", les hommes auraient dit : "Nous ne le délaisserons jamais !". Si dès le début Dieu avait révélé : "Ne commettez plus l'adultère !", les hommes auraient dit : "Nous ne la délaisserons jamais !"…" (al-Bukhârî, 4707). Jundub ibn Abdillâh raconte lui aussi la même expérience, vécue en la compagnie du Prophète : "Nous étions, jeunes hommes, auprès du Prophète. Nous apprîmes alors la foi avant d'apprendre le Coran [= les lois coraniques]. Puis nous apprîmes le Coran, ce qui fit augmenter notre foi" (Ibn Mâja, 61) (cliquez ici pour découvrir ce que JUndub a désigné ici par le mot "foi").

En sus de la foi en l'existence, l'unicité et les noms et attributs de Dieu, en le jour dernier, etc., les Compagnons du Prophète apprirent aussi la morale : les devoirs et les interdits fondamentaux (Al-Muwâfaqât 2/93-94).

Ce n'est qu'après ce profond travail sur les cœurs que la révélation s'est mise à édicter obligations et interdits détaillés.

Et même ici, elle a choisi la voie du pragmatisme. Le texte coranique témoigne ainsi, aujourd'hui encore, de la patiente progression et de la pédagogie qui furent les siennes dans la mise en place de l'interdiction : l'exemple bien connu de la législation relative à l'alcool l'illustre parfaitement, puisqu'il montre une progression s'étendant sur une période de nombreuses années et comportant plusieurs étapes intermédiaires avant l'interdiction complète, survenue seulement, d'après un avis, en l'an 8 de l'hégire (Fat'h ul-bârî, 8/353), soit quelques... 18 années après le début de la prédication publique du Prophète. Et lorsque cette interdiction complète fut révélée, les musulmans étaient prêts à accueillir celle-ci au point que Anas ibn Mâlik raconte : "J'étais en train de verser à boire chez Abû Tal'ha, et à l'époque l'alcool que les gens buvaient était un alcool de datte. Le Prophète dépêcha une personne pour annoncer : "L'alcool a été interdit". (En entendant cela,) Abû Tal'ha me dit : "Va verser l'alcool dehors". Je sortis le faire. Il coula dans les ruelles de Médine…" (al-Bukhârî, 2332, Muslim, 1980). Les cœurs ayant été formés, une législation de ce genre ne pouvait en effet qu'être bien accueillie.

Aujourd'hui encore, il faut donc, d'une part, ne pas oublier le travail primordial sur la profondeur et l'intensité de la foi, et, d'autre part, comprendre les priorités (awlawiyya) par rapport à la situation d'un lieu donné, à un moment donné, pour rappeler graduellement obligations (wâjibât) et interdits (manhiyyât).

-
A) Une objection formulée par certains frères et sœurs :

On entend parfois objecter à cela que cette progressivité était possible à l'époque où la révélation, elle-même graduelle, se faisait au Prophète (sur lui la paix), mais qu'aujourd'hui, l'ensemble des préceptes (et donc les obligations et les interdictions) ayant été donné et la révélation ne se faisant plus, nul ne peut plus déclarer permis ce que Dieu a déjà interdit.

En fait la réalité est plus nuancée :
– déjà il est certaines obligations (et certaines interdictions) dont le caractère même dépend du contexte dans lequel les musulmans vivent, en correspondance étroite avec les différentes situations (dawr makkî / dawr habashî / dawr madanî) que le Prophète et/ou ses Compagnons ont connues (lire à ce sujet notre article Comprendre les différences de situation) : pour les musulmans qui se trouvent dans une situation comparable à celle du Prophète quand il était à la Mecque, de nouveau l'action n'est pas instituée (mashrû') ;
– ensuite, s'il est certain qu'il est d'autres obligations et interdits qui sont aujourd'hui applicables même s'ils ont été révélés vers la fin de la mission du Prophète, ce qu'il faut comprendre c'est que personne ne remet en cause leur caractère (obligatoire ou interdit), celui-ci étant désormais définitivement établi : nous parlons seulement de la nécessité de respecter la progressivité dans le rappel (da'wa) de ces règles et dans le fait de les faire appliquer concrètement à l'échelle de la société (tanfîdh)...

A.a) La progressivité dans le rappel des règles :

C'est bien là ce que le Prophète (sur lui la paix) avait enseigné à Mu'âdh quand il l'avait envoyé au Yémen : il l'avait fait vers la fin de sa mission, quand la plupart des obligations et des interdictions de l'islam étaient déjà révélées ; et pourtant il lui avait bien recommandé d'être progressif lorsqu'il informerait ceux qui se convertiraient à l'islam des obligations leur incombant ; il lui avait dit : "Tu vas te rendre auprès de Gens du Livre. Que la première chose à laquelle tu les invites soit l'adoration de Dieu. Lorsqu'ils connaîtront Dieu, informe-les que Dieu a rendu obligatoires cinq prières dans la journée et la nuit. Lorsqu'ils feront cela, informe-les que Dieu a rendu obligatoire sur eux une aumône qui sera prise de leurs riches et donnée à leurs pauvres…" (al-Bukhârî, 1425, Muslim, 19, etc.). An-Nawawî écrit en commentaire : "...Le Prophète (sur lui la paix) a enseigné une progression dans l'invitation, commençant par le plus important, et ainsi de suite. Ne vois-tu pas qu'il a parlé d'abord de la prière puis de l'aumône, alors que personne n'a jamais dit qu'(après l'acceptation de l'islam) la prière devenait obligatoire mais non pas l'aumône ?" (Shar'hu Muslim, 1/198).

Au mois de ramadan de l'an 9 de l'hégire, une délégation de la tribu Thaqîf, qui avait auparavant combattu les musulmans, se rendit à Médine rencontrer le Prophète et embrasser l'islam. Parmi les choses qu'ils demandèrent au Prophète, il y avait que pendant trois années encore on ne fasse rien à leur temple dédié à leur idole al-Lât. Le Prophète refusa. Ils demandèrent qu'on le leur laisse deux années encore. Le Prophète refusa. Ils demandèrent une année. Le Prophète refusa. Ils finirent par demander qu'on le leur laisse un mois. Le Prophète refusa de s'engager à le laisser subsister pendant un laps de temps défini ("abâ 'alayhim an yada'ahâ shay'an mussamman"). Ils demandèrent que ce ne soit pas eux qui soient chargés de briser leurs idoles et qu'ils n'accomplissent pas les cinq prières quotidiennes. Le Prophète répondit : "Pour ce qui est du fait de briser vos idoles par vos mains mêmes, nous vous en déchargerons. (Mais) pour ce qui est de la prière : il n'y a pas de bien dans une religion dans laquelle il n'y a pas de prière" (Zâd ul-ma'âd 3/498-500). Ils demandèrent aussi qu'ils ne remettent pas d'aumône [= zakât] et ne mènent pas de lutte armée contre l'ennemi. Jâbir rapporte que "le Prophète dit après cela : "Bientôt ils donneront l'aumône et participeront à la lutte lorsqu'ils seront devenus musulmans"" (Abû Dâoûd, n° 3025). Voyez : le Prophète refusa de s'engager à ce que le temple idolâtre ne soit pas démoli immédiatement (c'était une nécessité pour l'Arabie ou pour le Hedjaz : cliquez ici pour lire notre article sur le sujet) ; de même, le Prophète refusa qu'ils ne se mettent pas à prier immédiatement après leur conversion à l'islam : "Il n'y a pas de bien dans une religion dans laquelle il n'y a pas de prière", leur dit-il. Mais pour ce qui est de démolir le temple et de briser leurs idoles, le Prophète accepta que ce ne soit pas eux qui le fassent, et il dépêcha deux Compagnons chez eux pour le faire à leur place ; de plus, le Prophète ne dit rien quand ils dirent qu'ils ne donneraient pas l'aumône obligatoire (la zakât) et ne participeraient pas à la lutte armée : ce n'est pas que le Prophète releva d'eux le caractère obligatoire de ces deux actes (puisqu'un acte obligatoire doit nécessairement être considéré obligatoire, cela relève de la croyance même) ; c'est qu'il savait qu'il s'agissait pour eux de progresser dans leur pratique de l'islam, selon le degré de priorité des actes, et qu'au bout d'un certain temps de pratique des actes prioritaires (notamment la prière), ils progresseraient et viendraient à la pratique des autres actes obligatoires : "Bientôt ils donneront l'aumône et participeront à la lutte lorsqu'ils seront devenus musulmans."

Lorsqu'il avait envoyé Mu'âdh ainsi que Abû Mûssâ au Yémen, le Prophète leur avait également recommandé ceci : "Rendez facile et non difficile. Donnez la bonne nouvelle et ne faites pas fuir". An-Nawawî écrit en commentaire : "Ce hadîth ordonne de donner la bonne nouvelle de la grâce de Dieu et de Sa grande Miséricorde, et interdit de faire fuir en ne mentionnant que les menaces de châtiment sans mentionner avec celles-ci les bonnes nouvelles. Ce hadîth enseigne d'être doux avec ceux qui se sont récemment convertis, de même qu'avec ceux qui sont enfants et adolescents, de même qu'avec ceux qui se sont repentis : il faut être doux avec eux et leur communiquer progressivement les actes de dévotion. Les enseignements de l'islam ont été révélés progressivement. Si on rend les choses faciles pour celui qui entre dans la dévotion ou qui veut y entrer, elles seront faciles pour lui, et le plus souvent il progressera et augmentera. Mais si on rend ces choses difficiles pour lui, il ne se mettra pas à les pratiquer ; et s'il les pratique, il ne le fera pas longtemps ou ne les appréciera pas" (Shar'h Muslim, 12/41). Car il faut comprendre qu'un homme ou un groupe d'hommes qui étaient jusqu'à présent éloignés de la religion ont besoin d'une certaine progressivité pour se mettre à pratiquer tout ce qui est obligatoire sur eux. Il faut être patient avec eux, tout en rappelant la nécessaire constance dans la pratique.

Aujourd'hui encore, il faut donc respecter la progressivité dans le rappel des règles. Et il faut savoir à ce sujet qu'en islam les croyances et la spiritualité sont fondatrices par rapport aux actes ; parmi les actes, ce qui est obligatoire est prioritaire par rapport à ce qui est facultatif ; se préserver de ce qui constitue une grande faute morale (kabîra) est prioritaire par rapport à arrêter ce qui constitue une petite faute morale (saghîra) ; obligation ou interdiction, un acte qui fait l'objet d'un consensus (mujma' 'alayh) doit être considéré prioritairement par rapport à un acte qui fait depuis les premiers temps de l'Islam l'objet d'une divergence d'avis entre les savants (mukhtalaf fîh).

A.b) La progressivité dans l'application concrète de celles des règles qui sont applicables dans le milieu où l'on vit :

Par rapport aux pays musulmans, il faut également respecter la progressivité dans l'application concrète des règles. C'est ce que met en exergue le récit suivant, avec Omar ibn Abd il-Azîz, le calife omeyyade célèbre pour sa justice et sa droiture : "وفيما يحكى عن عمر بن عبد العزيز أن ابنه عبد الملك قال له: "ما لك لا تنفذ الأمور؟ فوالله ما أبالي لو أن القدور غلت بي وبك في الحق." قال له عمر: "لا تعجل يا بني؛ فإن الله ذم الخمر في القرآن مرتين وحرمها في الثالثة؛ وإنى أخاف أن أحمل الحق على الناس جملة فيدفعوه جملة، ويكون من ذا فتنة"" : Un jour, Omar ibn ul-'Azîz fut ainsi questionné par son fils Abd ul-Malik : "Père, pourquoi n'appliques-tu pas [toutes] les choses ? Je ne me soucie pas que moi et toi ayons à supporter des difficultés à cause de la vérité". Le calife répondit : "Ne te presse pas, mon fils. Car Dieu a, dans le Coran, critiqué deux fois l'alcool, (puis,) la troisième fois, l'a interdit. Je crains que si j'applique d'un coup aux gens (tout) ce qui est vrai, ils rejettent d'un coup (tout ce qui est vrai) ; et que naisse à cause de cela une fitna" (Al-Muwâfaqât, ash-Shâtibî, 1/402). Voyez : l'alcool a été interdit en l'an 8 de l'hégire, et cette interdiction est complète et définitive, applicable pour tout musulman et musulmane quel que soit le lieu qu'il ou elle se trouve ; Omar ibn Abd il-Azîz parle bien, pourtant, de progressivité dans le fait de faire respecter sur la scène publique cette interdiction, par la société musulmane du début du 2ème siècle. Du début du 2ème siècle de l'hégire ! Aujourd'hui, en ce 15ème siècle de l'hégire, comment ne pas être pragmatique et ne pas tenir compte, avec les normes, de l'état des lieux ? Ibn ul-Qayyim écrit : "L'idéal (al-wâjib) est une chose et le réel (al-wâqi') est une chose. Le (bon) juriste est celui qui fait le lien entre idéal et réel et applique l'idéal en fonction des possibilités. Ce n'est pas celui qui provoque l'inimitié entre idéal et réel" (A'lâm ul-muwaqqi'în, 4/169).

Il ne s'agit pas de devenir paresseux et, au nom de la progressivité, se donner bonne conscience en remettant tout à des lendemains toujours plus lointains ; il s'agit concrètement de déterminer ce qui est applicable dans le contexte où l'on vit, puis de faire de la situation une fine analyse qui nous permette de :
– fixer les objectifs qui sont nôtres dans ce contexte (tahdîd ul-maqâssid),
– penser les moyens devant en permettre la réalisation (tahdîd ul-wassâ'ïl),
– enfin, déterminer les étapes devant rendre possible bi idhnillâh la concrétisation de ces moyens (tahdîd ul-marâhil) en fonction des priorités (fahm ul-awlawiyya) (lire à ce sujet As-Siyâssa ash-shar'iyya fî dhaw'i nussûs ish-sharî'ah wa maqâssidihâ, al-Qardhâwî, pp. 298-307).

-
B) Récapitulatif :

Il faut comprendre les priorités dans le travail sur soi-même, sur le terrain, sur ses frères et sœurs. Sinon le risque est grand de faire des "islamisations de surface, creuses à l'intérieur".

Malheureusement, combien d'entre nous commencent aujourd'hui par ce qui devrait normalement être rappelé ou appliqué à la fin ! Pourtant le seul rappel ou la seule promulgation d'une règle ne change pas les hommes tant qu'elle n'est pas précédée et accompagnée d'une réforme des mentalités et des cœurs. L'échec de la tentative de prohibition de l'alcool aux Etats-Unis au début du XXème siècle grégorien le prouve. A comparer avec l'interdiction de l'alcool faite en Arabie au VIIème siècle grégorien sous la direction du Dernier des Messagers de Dieu, Muhammad (sur lui la paix) : ici l'interdiction fut non seulement réalisée de façon graduelle mais fut aussi et surtout précédée et accompagnée d'une profonde éducation spirituelle et morale.

Il faut donc, d'une part, graduellement rappeler les normes et les règles. Et il faut aussi et surtout, d'autre part, ne pas oublier le travail sur l'intensité de la foi : renforcer son lien avec Dieu, intensifier pour Lui l'amour et la crainte révérentielle dont tout croyant porte une parcelle dans les profondeurs de son cœur. Il faut commencer par le commencement, par là où a commencé le Coran, parler des rétributions de l'au-delà, évoquées dans le Coran et la Sunna… Alors nous pourrons inshâ Allâh vivre nous aussi ce que Jundub a raconté : apprendre la foi et apprendre les normes, la foi préparant le terrain pour l'acceptation des normes, et la connaissance et le respect concret ('amalan) des normes faisant augmenter la foi.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

http://www.maison-islam.com/articles/?p=53

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