سبحانك اللهم و بحمدك أشهد أن لا إله إلا أنت أستغفرك و أتوب إليك
Bien qu'elle soit une des manifestations les moins connues, l'âme occupe cependant une place très importante dans toutes les religions et tous les mythes. Il est d'usage de dire qu'elle est l'essence spirituelle de l'homme, qui se sépare du corps au moment de la mort. Ses propriétés diffèrent selon les croyances . Elle peut mener une vie individuelle propre ou alors, se réincarner sous une forme humaine ou animale et recommencer une nouvelle existence . Elle possède la faculté de communiquer avec les personnes douées de pouvoirs extra-sensoriels, tels que les médiums. Parfois, elle se pare d'un aspect surnaturel pour venir hanter quelque lieu de prédilection, et tourmenter à l'occasion les gens. Plus paisible est l'âme que la mort libère vers les grands espaces, afin de mener une vie calme et sereine, ou tourmentée et démoniaque, selon les destins.
L’âme peut aussi être ignorée purement et simplement pour la bonne raison que son existence n'a jamais été prouvée scientifiquement. Lorsqu'elle n’est pas reniée, l’âme se prête à toutes les exigences des spécialistes et à toutes les sauces, puisqu’elle reste sans réaction, aphone et amorphe. Elle était disséquée, réduite en équation... L'instinct, l'affect, le ça, le moi et la psyché s'efforçaient de recoudre les morceaux de sa dépouille. De toutes les religions monothéistes, c'est l'Islam qui accorde le plus d’importance à l'existence de l'âme. Elle constitue le fondement, sans lequel la vie future n'est pas concevable.
Pourtant, d'autres croyances la regardent aussi comme une nécessité absolue, alors que leurs doctrines cultivent la confusion spirituelle en niant l'existence d'un Dieu Unique, Créateur et Tout-Puissant. Voici succinctement les principales conceptions existant dans le monde :
Les Brahmanes ou Hindouistes vénèrent le dogme de la réincarnation. Après la mort, l’âme doit transmigrer dans un autre corps, afin d’accomplir les volontés accumulées inconsciemment (Samârrâ). L'âme universelle (ou Brahman) régit l'âme individuelle de tout être vivant. Le Yoga (ou « jonction » en sanscrit) consiste à acquérir le contrôle de soi-même et à accéder à la connaissance parfaite, par la pratique de l'ascétisme et une préparation psychique.
Le Bouddhisme (ou Dharma), vise à atteindre l'état de béatitude ou Nirvâna (« extinction » en sanscrit). Comme son nom l'indique, c'est un état de bien-être supérieur, où l'âme individuelle se fond avec l'âme collective. Pour arriver à un tel degré de félicité, les disciples ont recours au Mahayâna (Grand véhicule).
Dans le Taoïsme, fondée au 6ème siècle avant l'ère chrétienne, par le Chinois Lao Tseu, contemporain de Confucius, les dieux sont constitués de bons esprits (shen), alors que les hommes résultent d'un mélange de shen et de kwei (spectres). A leur mort, la partie shen de l'homme monte au ciel, alors que le kwei demeure sur terre.
Pour le Jaïnisme, fondé par Vardhamana, la partie animée de l'univers (Jîva) est peuplée d'âmes éternelles qui se réincarnent en s'élevant par leurs mérites respectifs, du végétal à l'éternel, en passant par l'animal et l'homme. Mais les péchés leur font parcourir le chemin inverse. Le Jaïnisme a recours à la non-violence envers tout ce qui vit.
Le Shintoïsme pratiqué au japon est basé sur le polythéisme. Les âmes doivent leur existence au souffle des dieux, qui sont au nombre de plusieurs centaines de millions (kami). A sa mort, l'homme subit une période de purification, puis devient à son tour un nouveau kami, sous l’influence des prières de ses descendants. Avec cette pratique, le nombre de dieux ne cesse d'augmenter au fil des ans. Le terme shintô, signifiant d'ailleurs en japonais, « la voie des dieux ».
Le Chamanisme pratiqué en Sibérie, en Mongolie et dans d’autres pays, s'inspire du culte de la nature. Les chamanes établissent des contacts avec les esprits et les utilisent pour combattre leurs ennemis. Ils peuvent aussi guider les âmes vers le repos éternel ou les laisser errer dans l'éternité. La pratique des rites magiques et des épreuves mystagogiques font d'eux des morts ressuscités.
Les animistes adoptent des croyances multiples. Généralement, ils vouent un culte aux ancêtres et attribuent une âme à tous les phénomènes naturels, (montagnes, arbres, orages, etc.) qu'ils essaient de gagner à leur cause par des pratiques magiques. Le vaudou est un culte animiste africain, importé en Amérique (Brésil, Antilles et notamment à Haïti) et mélangé aux pratiques chrétiennes.
Les Indiens d'Amérique du Nord, accordent eux aussi une grande importance à la vie future ; à leur mort, leur âme s'en va rejoindre leurs ancêtres, dans les grandes prairies éternelles.
Il n’est pas possible, de passer en revue toutes les croyances dans le cadre de cet article. L’essentiel aura été de rappeler les différentes croyances qui accordent une importance particulière à l'existence de l'âme. Les religions bibliques prêtent à l'âme, une vie éternelle après la mort de l'homme. Dans la religion chrétienne, la vie éternelle est assurée aussi bien aux âmes, qu'aux corps qui seront ressuscités. Les méchants sont destinés aux « ténèbres extérieurs », entendre par là, l’enfer, tandis que les bons connaîtront les joies du Paradis.
Ce petit tour d'horizon prendra fin, en Grèce par une anecdote significative, relative à la doctrine pythagoricienne de la transmigration des âmes, selon laquelle, quand un homme ou un animal meurt, son âme renaît dans un autre être. Il s'agit du poème sept, dans lequel le philosophe Henophane raconte comment Pythagore empêcha un homme de continuer à battre son chien en lui disant : « Arrête de le battre. C'est l'âme d'un ami, je le reconnais à sa voix ! »
A l'avènement de la psychanalyse avec Freud, l’âme connut une nouvelle épopée. Si certains spécialistes nièrent opportunément son existence, pour éviter d’avoir à se confronter aux grands mystères, d'autres par contre, entreprirent des études et des analyses pour essayer de comprendre ce qui leur paraissait être une énigme, dont ils croyaient détenir la clé. Voici comment le psychologue suisse C.G. Jung expose sa position :
« Le conflit entre la nature et l'esprit n'est que la traduction de l’essence paradoxale de l’âme : elle possède un aspect physique et un aspect spirituel qui ne paraissent se contredire que parce qu'en dernier ressort, nous ne saisissons pas son essence. Chaque fois que l’entendement humain veut appréhender quelque chose qu'en dernière analyse, il ne comprend pas et ne peut pas comprendre, il doit (s'il est sincère) pour en saisir quelques aspects se soumettre à une contradiction et scinder son objet en des apparences opposées. Le conflit entre l'aspect physique et l'aspect spirituel ne fait que démontrer que le psychique est au fond quelque chose d’inimitable. »
Jung poursuit que « l’âme est quelque chose d’étrange Elle n'est pas localisable dans l'espace alors que tout ce qui existe occupe une certaine étendue. Nous supposons avec certitude, que nos pensées se situent dans la tête, mais pour les sentiments, nous devenons incertains, car ils parassent davantage jaillir de la région du cœur. Quant aux sensations, elles sont réparties sur l’ensemble du corps… L’âme pourrait être à la fois, un point mathématique et avoir l’immensité du monde planétaire. » Mais, un sujet le préoccupe particulièrement, « car si l’âme est en marge de l’espace, elle est incorporelle, or les corps meurent, comment donc l’invisible et l’inextensif s’anéantiraient-ils ? »
Jung qui se posait tant de questions sur l'âme et sa localisation, semblait moins embarrassé lorsqu'il s'agissait de juger les êtres humains qui, il est vrai ont l’avantage de mieux se prêter aux observations. Ainsi, pour lui :
« Les Noirs, sont des êtres incultes et incapables d’assimiler les éléments de la civilisation. Car la volonté, est un antique bien culturel dont la naissance coïncide au fond avec l'origine de laculture. Tant Que la volonté est inexistante, il ne saurait êtrequestion de quelque culture que ce soit. C'est pourquoi il est manifestement insensé de vouloir inculquer de la culture auxnègres. » (C.G. Jung : « L’homme à la découverte de son âme »). Ce sont à quelque chose près, mais enrobées d’un emballage diplomatique, les paroles qu’un chef d’état européen, est allé développer à Dakar, en 2008 http://www.afrik.com/article12199.html
L'avènement du matérialisme athée devait porter un coup décisif à l'idée même de l'existence de l'âme. Dieu étant renié, tout le domaine spirituel devenait contraire aux idées professées par les nouvelles doctrines. La mort n'était plus considérée comme un passage obligé menant à la vie future, mais comme un anéantissement absolu de soi, sans espoir de retour ou de résurrection. Dès lors, l’âme perdait de son mystère, puisque c’est sa propre existence qui était remise en cause. Pour les fidèles qui ne partageaient pas cette philosophie, par contre, l'âme est une réalité incontestable. Elle découle d'un enseignement biblique millénaire ainsi que de la nécessité pour l'esprit de croire à des principes supérieurs qui ne sont pas seulement régis par le matérialisme.
Mais si cette existence est réelle, il devrait être possible, le progrès aidant, de localiser son emplacement et de répondre aux questions posées par Jung qui restaient sans réponse. Des tests furent menés aux chevets des mourants. Des animaux, furent mis à contribution, afin de détecter la libération de l'âme au dernier souffle de la vie. Les résultats obtenus sont édifiants. Voici quelques exemples de ces expériences décrites par le biologiste et philosophe Lyall Watson, dans son ouvrage intitulé : « Histoire naturelle de lavie éternelle »
« Un grand nombre d'observations anecdotique, ont été faites au chevet de défunts, qui toutes font état de nuages et de formesspectrales planant alentour du lit du mort. Il y a une surprenante uniformité dans les détails. On dit toujours qu'une sorte de brouillard quitte le corps à la hauteur de la tête, très souvent en spirale, pour prendre ensuite une forme corporelle, bien précise et reconnaissable qui se tient à environ une cinquantaine de centimètres, horizontalement au-dessus du système somatiqueavant de se dissiper. » Watson poursuit : « L'unique preuve empirique que nous en ayons jusqu'à présent provient d'une série de tests faits il y a bien des années en Angleterre et aux Pays Bas, partrois médecins tout à fait indépendants les uns des autres. »
« Le docteur R.A. Watters tenta de photographier la sortie ducorps astral chez des souris, des poulets et des grenouilles à l'instant de la mort. Il construisit des chambres sous vide, certainesremplies de vapeur d'eau et d'huile, et réussit à obtenir des photos de masses nuageuses planant au-dessus du cadavre de l'animal. Mais ces formes auraient pu être facilement produites par des voiesphysiques normales. »
« A la Haye, le docteur Zaalberg Van Zelst pesa desmoribonds et affirma qu'au moment de la mort clinique, il y avait une soudaine perte de poids, exactement 69,5 grammes. Des testsidentiques effectués en Angleterre par le docteur Duncan McDougall donnèrent le même résultat en onces. Il y avait une correspondance remarquable entre les découvertes. Les expériences devraient être répétées, dans des conditions de contrôle plus strictes, car si l'on constatait une corrélation entre une perte de poids bien définie et un fait nettement vérifiable, tel que l'interruption des ondes cérébrales, on se trouverait réellement enface d'une découverte passionnante. »
Il est difficile de dire si un tel jugement relève de la naïveté ou de la mystification, mais il contient une dose appréciable de ridicule. Même en se passant des âmes des souris, des poulets et des grenouilles, du docteur Watters, pour ne retenir que les tests portant sur l'homme, la pilule reste difficile à avaler. Selon les docteurs Zaalberg Van Zeist et Duncan Mc Dougall, la perte de poids de 69,5 grammes, correspond au poids de l'âme qui quitte le corps. Le fait que les expériences portèrent, vraisemblablement sur des sujets de corpulence différente, laisse entendre que le « poids » de l'âme est indépendant de celui du corps. Il s’agit d’une constante, dont désormais les médecins doivent tenir compte. Les légistes n’auront plus à se munir de matériel électronique cher et fragile, pour détecter l’interruption des ondes cérébrales pour se prononcer sur la mort de quelqu’un, ils devront dorénavant faire usage d’une balance, qui penchera d’un côté, dès que l’âme quittera le corps. La méthode est plus sûre et plus simple. Mais attention, pour les lapins, les souris et les grenouilles, il convient d’abord de définir le poids de leurs âmes respectives avant d’établir un protocole pour éviter toute confusion entre les espèces. Par la suite il pourra être étendu au règne végétal et animal, car il n’y a aucune raison de penser que seuls les arbres sont démunis d’âme.
Néanmoins, la matérialité de l'âme ouvre un nouveau débat inédit, puisqu’une telle donnée contredit dans les faits, tout ce qui avait été admis jusque là à ce sujet. Une âme matérialisée doit nécessairement se loger à l’intérieur du corps, or jusqu’à présent rien de pareil n’a été signalé nulle part au monde. Ce qui démontre que les prétendues découvertes des honorables hommes de science, ne sont que des supercheries, dont nombre d’auteurs ont recours, plus souvent que de raison, pour pimenter leurs romans ; faute de quoi leur « littérature » ne seraient bonnes qu’à jaunir sur les étagères.
Le Coran qui s’édifie sur le socle de la vérité, ne souscrit évidemment pas à ce genre d’élucubrations, dussent-elles émaner d’hommes qualifiés « d’éminents savants. » L'âme est par définition spirituelle et immatérielle face au corps organique. Le langage psychanalytique reflète bien le dualisme et en même temps la complémentarité d'une telle notion. Les spécialistes utilisent le terme de « soma » pour désigner le corps et celui de « psyché » pour évoquer l’esprit. Le Livre Sacré met en relief la complémentarité existant entre le corps et l’esprit. L'âme peut être quelque chose de plus profond qu'une conscience, comparée par Freud à un organe sensoriel capable de percevoir des événements mentaux internes et de les distinguer des perceptions externes.
La conscience est animée de sentiments différents, parfois contradictoires. Jung estime « qu’il n’y a pas de conscience pure etsimple mais une gamme d’intensités de conscience, comme il n y a pas de contenu conscient qui ne soit inconscient à un autre point de vue. »
Freud à son tour considère que le « moi » représente ce qu'on appelle la raison et la sagesse, alors que le « ça » au contraire est dominé par les passions. De sorte, que le « moi » peut-être comparé au cavalier chargé de maîtriser la force supérieure du cheval, le « ça ». Ce dualisme comportemental est illustré par un verset du Coran qui fait référence aux deux tendances opposées de l'âme :
« Par l'âme, comme Il (Dieu) l'a bien modelée, en lui inspirant son immoralité et sa piété. » (Coran 91.7-8).
L'âme est effectivement éprouvée par des tentations et des sentiments contradictoires et doit lutter en permanence pour ne pas tomber dans les excès et le reniement. Son aptitude innée la prédispose à la reconnaissance de l’existence de Dieu, Unique et Tout-puissant. Mais les tendances opposées, issues de la vie mondaine, exercent un attrait puissant, auquel succombent en définitive, ceux qui se laissent obnubiler par les jouissances éphémères. Le Livre Sacré précise encore :
« Nous l'avons (l’homme) dirigé sur le droit chemin. Qu'il soit reconnaissant ou qu'il soit ingrat. » (Coran 76.3).
L'être humain est ainsi en possession de la raison première qui lui permet de percevoir intuitivement son allégeance absolue au Créateur et au Seigneur de l’univers. Il délaisse cependant parfois, sa part d’intimité et de reconnaissance, dont est constituée sa nature foncière, pour s'engager dans une voie inverse, factice et trompeuse. Serait-ce la conséquence d'une tare originelle, ou d'une propension qui le prédisposerait à la transgression ? Non, bien au contraire, Dieu accorde Son attention constante à l’homme :
« Dieu veut vous faire connaître les actions de ceux qui ont vécu avant vous, pour vous diriger et vous pardonner. Dieu est Celui qui sait, Ilest Juste. Dieu veut revenir vers vous, alors que ceux qui suivent leurs passions veulent vous entraîner vers une pente dangereuse. Dieu veut vous alléger (les obligations trop lourdes pour vous), car l'homme a été créé faible. » (Coran 4.26 à 28).
L'homme a été créé faible ; il s’agit d’une vérité indiscutable. Malgré son arrogance et son orgueil, il reste un fragile équilibre de ses myriades de composantes organiques et spirituelles, et peut être détruit physiquement ou psychiquement par le moindre écart de la nature. Dieu a tenu compte de ses aptitudes et ne lui a rien fait supporter de plus qu'il ne pouvait assumer pleinement :
« Nous n'imposons rien à une âme qui soit au-dessus de ses moyens (ou de ses capacités). » (Coran 23.62).
L'Islam est une religion qui peut être assumée raisonnablement et en pleine connaissance de cause, alors que rien n'aurait pu empêcher le Seigneur de l’univers d'en décider autrement, et d’imposer à l’homme une charge écrasante. Cette disposition s’applique aussi à l’existence qui est jalonnée des problèmes nombreux et redoutables, mais nullement insurmontables. Sans quoi, la vie serait devenue rapidement impossible. Comme toutes les créatures, l'homme est appelé à mourir. C'est le moment de la séparation du corps et de l'âme. Une citation coranique qui évoque cet instant fatal a subi les railleries des commentateurs occidentaux. Il s'agit du passage suivant :
« Allah accueille les âmes au moment de leur mort, ainsi que celles qui ne meurent pas encore, au moment de leur sommeil ; Il retient les âmes des hommes dont il a décrété la mort et renvoie les autres jusqu'auterme fixé irrévocablement. » (Coran 39.42).
Les orientalistes interprètent ainsi ce verset : « Selon les Musulmans, l’âme des hommes qui sommeillent ou qui meurent va d'office rejoindre Dieu. L'âme des morts reste en Sa possession, alors que celle des gens endormis leur est renvoyée à leur réveil. » Si durant une nuit agitée, la personne concernée se réveille dix fois, son âme fait autant d'allers et retours entre Dieu et le dormeur ! Un jugement est sommaire et déplacé. Dieu accueille sur place les âmes de ceux qui meurent et de ceux qui dorment, car Il est en tout lieu de l'univers, ainsi que le précise le Coran :
« De quelque côté que vous vous tourniez, là est La Face de Dieu. Dieu est présent partout (dans l’univers) ».
Il est aussi présent aux entretiens entre les hommes :
« Ne vois-tu pas que Dieu sait tout ce qui est dans les cieux et sur terre ? Il ne saurait y avoir une conversation entre trois hommes, sans qu’Il ne soit le quatrième, ni entre cinq d’entre eux, sans qu’Il ne soit le sixième ; ni plus ni moins que cela sans qu’Il soit (présent) avec eux en quelque lieu qu'ils se trouvent. Ensuite, au Jour de la Résurrection, car Dieu est Omniscient. » (Coran 58.7).
Dieu est non seulement proche des hommes, mais Il est également présent en eux-mêmes dans leur propre conscience.
« Nous avons créé l'homme et Nous savons ce que son âme luisuggère. Nous sommes plus près de lui que sa veine jugulaire. » (Coran 50-16).
Il est même plus proche que leur propre conscience, ce que les psychanalystes n’arriveront jamais à comprendre :
« Sachez que Dieu s'interpose entre l’homme et sa conscience, Et que vous serez tous rassemblés devant Lui. » (Coran 8.24).
Enfin arrive le moment de la mort. Dieu est toujours présent, infiniment et à jamais présent :
« Lorsque l’âme du moribond remonte à sa gorge et que cela se passe sous vos yeux, Nous sommes alors plus proche de lui, que vous qui l’entourez, sans que vous ne puissiez rien voir. Pourquoi donc, si vous ne devez jamais âtre jugés et rétribués, ne feriez-vous pas revenir cette âme si vous êtes véridiques ? » (Coran 56.83)
Dieu est présent en tous lieux de l’univers, comme au fin fond de la conscience, du « moi » ainsi que le désigne Freud. L’âme des moribonds est reçue par Dieu au moment de la mort et de sa migration définitive. Dieu étant présent partout, l'âme n'a pas besoin d'errer pour Le rencontrer. Elle est recueillie sur les lieux-même de la séparation, sans que ce phénomène soit quelque chose d’évident et de perceptible pour les humains. Puisque le Coran considère que l’âme est un des grands secrets de la création, auxquels l’homme ne pourra jamais accéder. En ce qui concerne le sommeil qui est spécifiquement une perte de conscience temporaire, il n'y a pas de difficultés pour accepter la notion que cette conscience au repos trouve un refuge intérieur auprès de la Miséricorde divine qui emplit l'univers de Sa Présence.
Dans son état d'inconscience, l’homme n'est plus en mesure de transgresser les Commandements divins, ni d’enfreindre les interdictions, par son comportement rebelle. Il repose dans la sérénité du Créateur de l’univers. Mais dés son réveil, qui implique la récupération de ses facultés mentales, le voilà qui agit selon son inspiration. Le cheminement s'imbrique parfaitement au texte coranique. L'âme n'a pas à vagabonder continuellement, ni à faire des va-et-vient incessants dans l'espace cosmique. Le voyage est interne et métaphysique. Le trajet s'évalue entre le conscient et l'inconscient et pour reprendre les termes de la psychanalyse, entre le « moi » et le « ça » ou quelque chose d'autre, de plus intime et de plus secret, que l’homme n'imagine même pas.
Pour les incrédules, l’âme est une invention destinée à subjuguer les masses crédules. L'homme, pas plus que les animaux ou les végétaux n'abrite le moindre esprit. A sa mort, il est réduit en poussière et s'anéantit dans la nature sans ressusciter d'aucune manière. C’est là une opinion et comme toute opinion, elle prête à controverse et peut être remise en cause, pour les mêmes motifs qui ont servis à combattre les tendances adverses, à savoir l'absence de preuves dans la réfutation de l'existence de l'âme. Par ailleurs, la prétention humaine à l'omniscience semble déplacée, alors que l’homme ne sera jamais en mesure de décrire un grain de sable, dans sa composante, sa nature et les interactions internes qui s’y déroulent. Un peu plus de modestie, ne saurait nuire ceux qui sont inconscients de leur déficience.
Les facultés humaines sont restreintes en raison de la conformation propre de la dernière créature apparue sur terre, et notamment de ses limites intellectuelles et le mystère de l’âme démurera pour toujours…un mystère. Le Coran dit :
« Ils (les incrédules) t'interrogeront au sujet de 1'Esprit. Réponds : l’Esprit procède du Commandement de mon Seigneur. Mais, il ne vous a été donné que peu de Science. » (Coran 17.85).
Ce verset confirme que l’homme, en raison de ses limites organiques et intellectuelles, ne sera jamais en mesure de percer le secret de l'âme et cette impuissance a incité les athées à nier son existence.
Les savants du 17ème siècle étaient animés des mêmes intentions. Ils déclaraient avec une assurance surfaite, qu’il ne saurait exister d'animaux plus petits que le ciron, qui est une variété d'arachnide, pour la simple raison que la vue ne pouvait déceler d'organismes d'une taille inférieure. Cependant, lorsque la loupe (ou le microscope) fut mis au point par le Hollandais Leeuwenhoek et que « des animaux plus petits mille fois qu'un ciron, et qui semblaient dans une goutte d'eau, comme autant de monstres dans une vaste mer. », apparurent sous l’objectif, ce fut la stupeur chez les scientifiques. Un choc émotionnel à faire douter les certitudes les plus établies. Ils ne cessaient de répéter gravement, dépassés par les événements : « Comment cela pourrait-il être ? » Oui, cela pourrait être, parfaitement et même plus que l’impensable. Dans l’œuvre de Dieu, tout pourrait être, seuls les insensés restent aveugles.
Les recherches sur les mystères de l’âme, ne sont qu'une réédition des fameux animalcules qui étaient censés « inexister » avant l'utilisation d'instruments adaptés. Il est évident que les adeptes des honorables savants qui ont été surpris et aigris par les découvertes des animalcules, dont ils croyaient l’existence impossible, auront toujours la latitude de dire en guise d'échappatoire, que les moyens d'investigation actuels qui sont un million de fois plus puissants que ceux d’alors, n'ont pas permis non plus, de découvrir le moindre signe de la présence d'une âme dans le corps humain. Ce qui démontre que l’esprit n’existe pas. Cependant, une telle conclusion ne plaide nullement pour une inexistence quelconque ; elle signifie simplement que l'âme est autrement plus subtile que les animalcules, et qu'en multipliant encore des milliards de fois, le pouvoir de résolution des appareils de détection modernes, les scientifiques seront toujours loin de visualiser ou de détecter l’âme ou l’esprit. De la même façon que nul ne saurait prendre un cliché d'un concept ou mesurer la longueur d'onde d'un jugement.
Un autre problème intrinsèquement difficile s’est posé, récemment aux chercheurs. Il s’agit de la détection des neutrinos, qui est pourtant autrement plus aisée que celle des esprits ! Des expériences ont été réalisées durant des décennies à l'échelle mondiale pour détecter cette particule fantôme, jusqu’à douter de son existence. Le neutrino serait une particule électroniquement neutre et l’hypothèse de son existence fut formulée par les physiciens Enrico Fermi et Wolfgang Pauli en 1931, à la suite d'une perte d'énergie constatée au cours de la désintégration d'un neutron dans un noyau d'atome.
Au début, les physiciens pensaient que le neutrino ne possédait pas de masse, puis ils ont fini par lui attribuer une masse infime. Une de ses particularités réside dans sa faculté de franchir la matière sans rencontrer d'obstacle. Les neutrinos peuvent traverser la terre de part en part, sans être arrêtés par quoi que ce soit. Le globe terrestre représente pour eux un vide presque aussi complet que l'espace. Un neutrino peut traverser une épaisseur de plusieurs milliards de kilomètres d’eau ou de plomb, à la vitesse de la lumière sans interagir avec la matière. Comme s’il filait dans le vide complet.
Chaque seconde, le corps humain est traversé par des milliards de neutrinos, qui continuent leur chemin comme s’ils n’avaient rencontré aucun obstacle. Dans de nombreux pays, des installations complexes et coûteuses ont été mises en place afin de piéger le neutrino, car de sa connaissance découlerait une meilleure approche des lois qui gouvernent l’univers. C’est ainsi qu’a été conçu aux USA, leTevatron un gigantesque accélérateur de particules et qu’à la frontière franco-suisse, a été installé en 2008, le Grand Collisionneur de Hadrons ou LHC, « Large Hadron Collider », dont la circonférence est de 27 kilomètres, pour désintégrer les particules et étudier leurs composantes et leurs réactions. Le Seigneur qui a créé ces neutrinos et d’autres particules plus infimes, n'est-ll pas capable de concevoir une âme, qui soit un peu à leur image, indétectable, sans masse et sans charge ? Bien plus, II pourrait lui donner des propriétés qui la rendraient à jamais indécelable aux appareils les plus perfectionnés. Et toutes les hypothèses que les hommes s'ingénieraient à élaborer resteront des suppositions vagues et sans consistance.
A la suite de cela, certains hommes convaincus de l'Omnipotence divine diront : « Nous croyons en Dieu, à Sa Toute-puissance et à ce qu'Il a révélé. » D’autres, au contraire persisteront dans leur refus et contesteront l’existence de l’âme, tant qu’ils ne disposeront pas de preuves « palpables ». Bien que ce domaine se prête bien mal aux démonstrations matérielles, ce qui renforce leurs convictions, déjà forgées par la réfutation de l’existence de Dieu.
« (Les incroyants) ne possèdent nulle science, ils ne suivent que des conjectures, qui ne sauraient tenir lieu de vérité. » (Coran 50.28).
Le Coran réfute la conception d’une âme pesante et massive qui pourrait être trahie à l'aide d'une balance d'épicier. Il est encore plus loin de ceux qui prennent l'homme pour un engin sans âme, passant sa vie à satisfaire des besoins matériels et disparaissant sans laisser de trace comme s'il n'avait jamais vécu. Croire en Dieu, nécessite d’admettre impérativement l'existence de l'âme La complémentarité du corps organique et de l'âme spirituelle est une exigence de la nature, mais aussi de la raison. Sans faire appel aux sources médiumniques afin d’éviter de recourir aux manifestations inexpliquées, tout le monde sait que les personnes dotées de pouvoirs extrasensoriels peuvent entrer en communication avec des esprits qui n'ont absolument rien de corporel, et ceci, dans tous les pays du monde. Comme l’objectif de cet ouvrage, est de s’inscrire dans un cadre scientifique, ce pas ne sera pas franchi.
Les gens qui nient l'existence de l’âme se fondent sur l’absence d'indices qui permettent de la détecter. Cependant, parce qu’elle est synonyme de résurrection et de vie éternelle, la raison implique de lui accorder l'importance fondamentale qui est la sienne C'est une nécessité, car l’être humain est assoiffé de la Miséricorde divine et avide de ressusciter et de vivre enfin, une vie éternelle faite de justice et de bonheur, dans la Clémence du Seigneur de l'univers. Cet objectif primordial, ne pourra être atteint, que par la soumission à l’Autorité divine et la reconnaissance de l’existence de l’âme.
Mohammed Yacine KASSAB
(Extrait du livre de l’auteur : Gloire a Dieu ou les Mille Vérités Scientifiques du Coran)
Graines de chanvre, de sésame, de lin et de chia...Bien que différentes, ces graines ont toutes un point commun : elles possèdent des vertus thérapeutiques et diététiques. Découvrez quels sont les bénéfices de ces graines…
Utiles pour décorer les plats et les pâtisseries, les graines de sésame sont très appréciées pour leurs vertus et leurs bienfaits. Cultivées en Asie, c’est au Moyen-Orient qu’elles ont le plus de succès.
Pourtant si petites, on ne pourrait soupçonner qu’à elles seules, elles sont une source sûre de vitamines de vitamines, de fer, d’antioxydants et de protéines. Le sésame est une plante oléagineuse, cela veut dire que ses graines sont riches en lipides et en acide gras essentiels qui ne se synthétisent pas naturellement par le corps humain.
Les graines de sésame participent alors à la protection membranes cellulaires de l’attaque des radicaux libres liés au stress oxydatif. Elles préviennent l’organisme des maladies cardiovasculaires, de certains cancer et du diabète de type 2. Leur pouvoir antioxydant est rendu possible grâce à leur composition en gamma-tocophérol. Aussi, leur teneur en vitamine E pourrait réduire les risques de certains cancers.
Leur richesse en lignanes (= elles appartiennent à la famille des phytoestrogènes) assimile ces petites graines à la fonction d’œstrogène, l’hormone sexuelle féminine. Elles pourraient alors diminuer le risque de certains cancers en réduisant le taux d’œstrogène durant la période post-ménopause des femmes.1
Riches en fibres alimentaires, les graines de sésame optimisent le transit intestinal et jouent un rôle dans l’absorption des glucides et des lipides, ce qui pourraient influencer la baisse du cholestérol.
On peut profiter des bienfaits des graines de sésame en agrémentant ses salades, poissons ou viandes. On peut également les ajouter à de nombreuses pâtisseries. Des recettes à base de graines de sésame, il y a en autant que des idées.
Il faut cependant être vigilant, le sésame est recensé comme étant un des dix principaux allergènes alimentaires.2 Si vous observez une réaction allergique, n’hésitez pas à vous rendre auprès de votre professionnel de santé.
Les graines de chanvre sont issues de la plante que l’on nomme « la plante de la marijuana ». Cela dit, les graines destinées à la consommation ne sont pas concentrées en THC (Tétrahydrocannabinol), il ne s’agit pas de substances comestibles psycho actives.
Par ailleurs, leurs vertus sont nombreuses. Leur teneur en fibres alimentaires insolubles fait qu’elles se digèrent facilement.
Les acides gras essentiels insaturés ne sont pas synthétisés naturellement par l’organisme et pourtant ils sont vitaux. Il est donc primordial de les trouver dans l’alimentation. Les graines de chanvre sont une bonne option car elles contiennent des acides gras essentiels polyinsaturés qui sont les Oméga-3 et Oméga-6. Elles contribueraient alors à baisser le taux de cholestérol, à prévenir les maladies cardiovasculaires, à renforcer le système immunitaire et à préserver les membranes cellulaires du système nerveux. Aussi, leur composition en acides aminés essentiels favoriserait la production de protéines qui assistent les fonctions de l’organisme et le renouvellement cellulaire.
L’apport en lipides de ces graines de chanvre optimiseront le bon fonctionnement de l’énergie et veilleront à son stockage et à sa régulation.
Au menu, la texture croquante et leur goût noisette se marieront très bien avec des salades de saison. En cuisine, les graines de chanvre ne manquent pas d’imagination, n’hésitez donc pas à concocter vos propres recettes.
Le lin est déjà reconnu pour ses fibres textiles, mais saviez-vous que les graines de lin possèdent encore bien d’autres avantage ?
Elles possèdent de nombreux bienfaits. Leur richesse en fibres optimisent le transit intestinal, leur capacité d’absorption d’eau augmente la taille des selles ce qui favorise l’évacuation fécale.
Laxatif naturel, la graine de lin peut soulager les douleurs abdominales et les troubles intestinaux.
L’huile de graine de lin est largement concentrée en acide gras essentiels insaturés oméga 3. Cette source est vitale et elle sera bénéfique pour réduire le taux de cholestérol, préserver les cellules du système nerveux et prévenir les troubles cardiovasculaires.
Sa composition en acide gras essentiels non synthétisés par l’organisme, les omégas 6 dont la plupart appartiennent à la famille de l’acide linoléique améliorent l’élasticité de la peau et son hydratation.
Les lignanes, qui sont des phytoestrogènes, composent les graines de lin, elles réduiraient l’augmentation du taux œstrogène des femmes après la ménopause. Ainsi, elles préviendraient les risques de développer un cancer du sein. Les lignanes sont également bénéfiques au maintien du cœur.
Après toutes ces informations, il n’y a que des bonnes raisons d'ajouter les graines de lin à l’alimentation du quotidien !
Les graines de chia proviennent de la plante Salvia Hispanica. Il existe des graines claires et foncées et leur goût varie en fonction de l’intensité de la couleur. Elles sont notamment connues en Amérique Latine.
Mais, quelles sont leurs valeurs nutritives ?
Les oméga 3 ne sont pas synthétisés naturellement par l’organisme, on doit alors les trouver dans l’alimentation. En général, les aliments consommés quotidiennement apportent plus d’oméga 6 que d’oméga 3. Pour équilibrer leur apport, il faut savoir identifier quels aliments sont riches en oméga 3.
Les graines de chia sont source d’acides gras essentiels insaturés oméga 3. Pour 15 ml de graines de chia, on obtient 2,45 grammes d’acides gras alpha-linolénique (AAL).1
Seules, les graines de chia n’apportent pas l’ensemble des types d’oméga 3 essentiels à l’organisme. C’est pourquoi, il est important de varier sa consommation en aliments riche en oméga 3 et d’opter pour les poissons gras comme le saumon, le thon ou encore le maquereau sans trop en abuser, au risque d’augmenter l’apport en matières grasses.
Leur teneur en fibres alimentaires solubles et insolubles aide le transit intestinal et la prévention des maladies cardiovasculaires, du diabète de type 2 et de certains cancers. Pour 15 ml de graines de chia, on obtient 4 grammes de fibres alimentaires. 1
En matière de cuisine, les graines de chia peuvent être utilisées pour des mets multiples et variés…
Sources
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http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=quels-benefices-graines
«Les 3 émotions qui guérissent » Dans ce livre qui est un véritable cadeau pour les personnes stressées et anxieuses, Emmanuel Pascal nous apprend à cultiver trois émotions, soit la gratitude, l'amour et la foi, comme on cultiverait son jardin. À l’aide d’exemples et d’expériences vécues, il nous fait découvrir la nature et l’importance de ces émotions guérisseuses du corps et de l’âme. D’après des études récentes, les personnes qui expriment leur gratitude sont plus heureuses et vivent plus longtemps que les autres. En témoignant sa reconnaissance, on améliorerait non seulement son bien-être physique et émotionnel mais aussi sa santé ! Même chose lorsque l’on aime son prochain ou bien que l’on a la foi en une puissance universelle qui veut notre bien. Ensuite, deux techniques éprouvées sont proposées, afin de nous apprendre à les induire et les développer : la cohérence cardiaque, technique respiratoire qui modifie pratiquement instantanément la réponse physique et mentale aux situations génératrices de stress, et la pratique du mantra, répétition d’une phrase personnalisée et récitée à une certaine fréquence, qui conduit à la cohérence cardiaque. La proposition de l’auteur, inédite, consiste donc, au travers d’exercices quotidiens très simples, à induire en nous des états émotionnels positifs, mais aussi à contrer les sentiments négatifs qui parasitent ces émotions positives.
Voici un extrait d’une entrevue avec l’auteur réalisée par LaNutrition.fr. À noter le lien entre les émotions et les hormones:
Selon vous, certaines émotions ou sentiments positifs ont des effets «guérisseurs» sur le plan physique et psychologique. Par quels mécanismes?
«A chaque fois que vous ressentez une émotion ou un sentiment, votre cerveau envoie un cocktail chimico-hormonal au cœur et au reste du corps afin qu’ils se comportent en conséquence. Dans le positif, cela donne ceci : Vous êtes touché par un film sur Mère Teresa. Un sentiment de compassion vous gagne. Votre physiologie tout entière témoigne d’un état de relaxation et votre système immunitaire se renforce, ce que l’on peut vérifier par votre taux de lymphocytes T. Vous rencontrez une personne que vous appréciez. Vous vous sentez soudain joyeux. Tous vos paramètres physiologiques s’améliorent : Votre taux d’hormone du stress diminue, votre DHEA augmente, votre tension artérielle baisse, etc. Tout ceci passe par le système nerveux autonome qui envoie en permanence au cœur des messages d’alerte ou de repos par le biais de la branche sympathique (l’accélérateur) et de la branche para-sympathique (le frein). Plus souvent vous ressentez des émotions et des sentiments comme la joie, la gratitude, la confiance, le courage, la tendresse, l’émerveillement, le respect, la gaieté, l’amour, etc., plus souvent vous envoyez des messages de bien-être et de santé à votre corps. Une bonne santé mentale et physique à long terme est en grande partie le fruit d’un cumul d’émotions heureuses.»
Quelle est votre méthode?
« Ma méthode rassemble et synthétise des pratiques connues par différentes traditions spirituelles et par les sciences cognitives. J’y ai ajouté quelques éléments tirés de ma pratique de coach en cohérence cardiaque qui ont été utiles à des personnes face à certaines difficultés comme par exemple un tempérament anxieux, mélancolique ou irritable. Cette méthode utilise deux entrées.
La première consiste à susciter les émotions reconnues comme favorables à la santé en les évoquant à travers un court texte : une explication, un témoignage, une histoire... J’ai représenté chacune d’entre elles par une marguerite dont le cœur est la gratitude, la foi ou l’amour. Les pétales sont les différentes formes que peut prendre cette émotion dans la vie. L’autre entrée est physiologique : c’est la résonance cardiaque, un état particulier du fonctionnement du cœur que l’on suscite par un exercice respiratoire. Il a pour effet de réguler le système nerveux autonome et les centres émotionnels pendant plusieurs heures.
Le lecteur peut, soit s’imprégner de l’émotion guérisseuse par la lecture, soit réguler ses émotions par la respiration, soit faire les deux à la fois ! S’il cumule les deux, il apporte à son corps un double confort émotionnel ! Le cerveau adore ça et a envie d’y revenir. J’ai écrit ce livre pour aider les gens à reconnaître les belles émotions, à se les rappeler avec bonheur afin de les cultiver et les côtoyer au quotidien.»
Voici d’autres questions auxquelles Emmanuel Pascal-Duquoc répond dans cette entrevue:
Comment expliquez-vous que ce pouvoir des émotions ait, pendant si longtemps, été autant sous-estimé par la médecine?
Et une fois qu’on sait qu’il y a un lien entre stress et maladie, qu’est-ce qu’on fait?
Dans votre ouvrage, vous dîtes que les émotions négatives (peur, colère, dégoût) sont «d’excellentes urgentistes» mais «de vraies empoisonneuses si on ne parvient pas à les réguler dans le temps». Pouvez-vous nous en dire plus?
Comment peut-on «contrôler» nos émotions ou décider d’être «habité» par telle ou telle émotion particulière? Sur quoi se base votre méthode?
Vous-même, utilisez-vous cette approche? Quelle émotion vous fait le plus de bien, a le plus d’effet bénéfique sur vous?
http://www.santedesfemmes.com/sante-mentale/les-3-emotions-qui-guerissent
Dans les moments de peur ou de danger, il y a une molécule qui aide chaque être humain: l'adrénaline. Par exemple, cette hormone met en état d'alarme le cerveau d'un pilote dont l'avion a un problème avec le moteur. Il envoie plus de sang et de sucre aux cellules du cerveau, permettant ainsi au pilote de se montrer plus soigneux et plus attentif. En même temps, il augmente son pouls et sa pression artérielle, ce qui lui permet d'être plus vigilant et de réagir plus rapidement. Il donne aux muscles une force supplémentaire, augmente le niveau de sucre dans le sang et permet ainsi au pilote de générer l'énergie supplémentaire dont il a besoin.
Cette hormone miraculeuse produite – et stockée – par les glandes surrénales possède de nombreuses propriétés et est une preuve de la création impeccable et de la connaissance sublime d'Allah.
Comment l'adrénaline provoque-t-elle ces effets? Quand le danger survient, l'équivalent d'un bouton d'alarme est actionné dans le corps. Le cerveau émet un ordre ultra rapide aux glandes surrénales. Les cellules à l'intérieur de la glande entrent dans un état d'activation et sécrètent les molécules d'adrénaline. En entrant dans le sang, ces molécules sont distribuées aux différentes régions du corps (Figures 29 à 32).
Les molécules d'adrénaline, ainsi libérées, élargissent les vaisseaux sanguins menant aux organes vitaux comme le cerveau, le cœur et les muscles. De cette façon, ces organes obtiennent l'oxygène et les nutriments supplémentaires dont ils ont besoin pour faire face à une situation d'urgence5 (Figure 32).
Alors que les ajustements effectués par l'adrénaline élargissent les vaisseaux sanguins menant au cœur, au cerveau et aux muscles, ils réduisent ceux qui vont vers le foie et la peau (Figure 33).
Le corps reçoit ainsi le soutien dont il a besoin de la meilleure manière possible.
Il y a une autre raison pour laquelle la peau reçoit moins de sang: de cette façon, tout risque de perte de sang en cas de blessure est réduit au minimum. L’apparence pâle de quelqu'un qui est terrifié ou extrêmement excité résulte du fait que moins de sang est pompé vers la peau à ce moment-là.6
Les vaisseaux menant au cœur ou au cerveau ne sont jamais rétrécis par erreur et ceux qui mènent au foie ou à la peau ne sont jamais étendus. La molécule d'adrénaline fait très bien son travail. Les diamètres des centaines de vaisseaux sanguins dans le corps et la quantité de sang transmise par ceux-ci, et le lieu de cette transmission, sont tous réglés par une hormone dans des quantités trop petites pour être détectées avec nos sens ordinaires.
L'adrénaline a une signification différente pour chaque organe qu'elle rencontre. En allant aux vaisseaux sanguins, elle les étend, et quand elle va au cœur, elle y accélère la contraction des cellules musculaires. De cette façon, le cœur bat plus vite et les muscles obtiennent la circulation sanguine supplémentaire dont ils ont besoin pour produire une force supplémentaire (Figure 34).
Lorsque la molécule d'adrénaline atteint les cellules musculaires, elle leur permet de se contracter plus fortement (Figure 35). En arrivant au foie, les molécules d'adrénaline ordonnent aux cellules qui s'y trouvent de libérer plus de sucre dans le sang. Le niveau de sucre dans le sang augmente alors et les muscles obtiennent le carburant supplémentaire dont ils ont besoin (Figure 36).
Cette très petite molécule d'adrénaline sait très bien ce qu'elle a à faire et quand elle doit le faire, et ne laisse ainsi jamais le corps humain dans un état d'alarme au cas où il nécessiterait un besoin. En outre, elle n'oublie jamais quel genre d'ordre elle doit donner aux différentes cellules qu'elle rencontre. En outre, tout cela permet de montrer que cette hormone est très familière avec les cellules, les organes et leurs fonctions. Aussi, ça permet de voir que cette hormone ne fait jamais d'erreur lorsqu’il est nécessaire de mettre fin à l'état d'alarme, sinon le corps pourrait subir des dégâts irréparables à cause de la surstimulation.
Cependant, cette petite molécule fonctionne comme si elle avait la connaissance apparente de cette responsabilité. Comment est-ce qu'une molécule constituée de quelques atomes combinés dans une séquence spécifique – qui est inanimée, inconsciente et qui ne possède pas de cerveau ou d'yeux – peut montrer une telle intelligence, un comportement organisé et rapide? Est-il possible que toutes ces actions aient lieu grâce à l'intelligence et à la volonté d'une quantité de liquide trop petite pour être visible à l'œil nu? Bien sûr que non!
Tout ce que nous avons décrit ici est simplement une preuve qui prouve qu'Allah a créé chaque molécule de nos corps, lesquelles molécules agissent selon la puissance, la volonté, le contrôle et le commandement d'Allah Tout-Puissant à chaque instant, tout au long de notre vie. Allah Tout-Puissant manifeste Sa puissance, Son pouvoir, Son intelligence et Sa connaissance sublimes dans Sa création à tout moment et partout.
Comme le révèle Allah dans le Coran:
« C'est à Allah qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et Allah embrasse toute chose (de Sa science et de Sa puissance). » (Sourate an-Nisa', 126)
http://harunyahya.fr/fr/works/150763/LE-SECOURS-DURGENCE--LADRENALINE-
Aspects quantitatifs de la respiration
Par le nez ou par la bouche, on respire d'abord parce que notre corps a besoin de l'oxygène contenu dans l'air. Quand on respire par le nez, l'air extérieur est conduit plus rapidement aux alvéoles pulmonaires. En effet, l'air qui passe par le nez doit franchir des rétrécissements, zones où le calibre du conduit aérien est réduit, dont un se situe au niveau du nez (la valve nasale). Ces rétrécissements opposent des résistances à l'écoulement de l'air inspiré. À cause de ces résistances, respirer par le nez demande davantage d'efforts. Pour autant, il ne faut pas en conclure trop vite que respirer par la bouche est meilleur pour le corps et la santé que respirer par le nez.
Aspects qualitatifs de la respiration
La qualité de l'air inspiré n'est pas la même, selon qu'on respire par le nez ou par la bouche. L'air qui arrive du dehors est à une température plus basse que celle du corps. Quand on respire par la bouche, c'est donc un air froid, chargé de bactéries et de particules (poussières, allergènes…) qui pénètre directement dans les voies aériennes jusqu'aux poumons. Au contraire, quand on respire par le nez, l'air inspiré est préparé avant de parvenir aux poumons. L'air inspiré est humidifié. Il est également réchauffé car les capillaires (vaisseaux du calibre d'un cheveux) de la muqueuse tapissant l'intérieur du nez lui communiquent la chaleur du corps. Les fosses nasales se comportent comme une sorte de calorifère (radiateur) qui élève la température de l'air inhalé. Quand on respire par le nez, l'air qui arrive aux poumons est plus chaud de 4 à 5° par rapport à l'air inspiré par la bouche. En plus d'être réchauffé, l'air qui passe par le nez est filtré. Ainsi, c'est un air propre car nettoyé de ses impuretés qui arrive dans les poumons.
Respirer par le nez refroidit le cerveau
Au niveau du nez, les échanges se produisent dans les deux sens. Le nez réchauffe l'air extérieur et en retour celui-ci lui communique sa fraîcheur. La fraîcheur de l'air extérieur se communique au sang qui du nez gagne le cerveau qui est à son tour rafraîchi. Dès que la température du cerveau augmente, le corps envoie davantage de sang au niveau du nez et des fosses nasales. Respirer par le nez permet donc au cerveau d'évacuer sa chaleur en trop et d'éviter la surchauffe ou coup de chaleur. Le nez est en quelque sorte le circuit de refroidissement spécial du cerveau. Quand on respire par la bouche, ce circuit ne fonctionne pas, ce qui pose un certain nombre de problèmes.
Qualité du sommeil et respiration par le nez
Un peu comme un ordinateur qui chauffe lui aussi beaucoup, a besoin d'être refroidi par un système de ventilation, le cerveau est très sensible à l'excès de chaleur, en particulier la nuit, durant une phase de sommeil appelée sommeil paradoxal. Chez la personne qui respire par la bouche, le nez ne refroidit pas le cerveau, ce qui perturbe le sommeil et aussi le comportement durant la journée. Quand on respire par la bouche, on risque ainsi d'avoir des difficultés à s'endormir, de souffrir d'un sommeil perturbé, d'un réveil précoce, lent et difficile. Dans la journée, la personne qui respire par la bouche a tendance à somnoler, à souffrir de troubles de la mémorisation, de l'attention et du comportement (irritation, nervosité…) parce qu'elle n'a pas bien dormi.
Dis-moi comment tu dors, je te dirai comment tu respire
Quand on est allongé sur le dos, il est plus difficile de respirer par le nez, surtout si on est enrhumé. On se met alors à respirer par la bouche. Cela permet de ne pas étouffer mais le cerveau n'est pas rafraîchi. D'autres mécanismes prennent alors le relais pour évacuer la chaleur du cerveau, mais ils sont moins efficaces que la respiration par le nez.
La transpiration par la tête permet d'évacuer l'excès de chaleur et ainsi de refroidir le cerveau, en particulier pendant la phase de sommeil paradoxal. Ainsi, quand on transpire par la tête au point de mouiller son oreiller, c'est probablement qu'on respire par la bouche et que le nez ne peut jouer son rôle de circuit de refroidissement du cerveau.
Se découvrir au cours de la nuit est un autre moyen de refroidir le cerveau en faisant baisser la température du corps. Un enfant se découvre durant la phase du sommeil paradoxal quand son cerveau est en surchauffe, puis il se recouvre ensuite. Au matin, son lit est en désordre, ses draps froissés témoignent de son agitation. Transpiration, agitation nocturnes, lit défait… sont des signes révélateurs d'une mauvaise respiration ou respiration par la bouche.
La meilleure manière de respirer
Respirer par le nez est la seule manière normale et physiologique de respirer car c'est celle qui procure au corps et au cerveau le plus d'avantages. En revanche, respirer par la bouche prive le cerveau de son circuit de refroidissement préférentiel et fait courir de nombreux risques à la santé, en particulier celui de mal dormir.
Rééduquer la respiration, priorité absolue
Rééduquer la respiration est une priorité absolue. Avant d'entreprendre un traitement d'orthodontie quel qu'il soit, le préalable est de rééduquer l'enfant pour lui permettre de respirer par le nez, seul mode respiratoire physiologique, garant de la stabilité des résultats obtenus à l'issue du traitement. Chez un enfant qui respire par la bouche, l'alignement dentaire obtenu n'est pas stable et le traitement d'orthodontie voué à une récidive inéluctable.
Vous pouvez faire cet exercice partout. Les deux points à respecter sont de garder le dos bien droit, et de respirer par le nez.
Ces exercices ont 3 objectifs:
- Vous faire prendre conscience des 3 différentes respirations
– Vous apprendre à contrôler votre respiration
– Diminuer l’angoisse et vous détendre intensément :)
Si en faisant l’exercice, vous avez des vertiges et la tête qui tourne un peu, c’est normal. Passer d’une respiration haute à une respiration basse entraine une modification du taux de dioxyde de carbone dans le sang. Persévérez et la détente viendra remplacer ces symptômes.
Tenez vous bien droit, et imaginez que vos poumons sont divisés en 3 sections, comme sur le schéma ci-dessus
1 – Respirez une première fois pour remplir la partie haute, celle des épaules
Puis prenez conscience de ce qui se passe en vous (détente? stress?…)
2 – Respirez une deuxième fois pour remplir la partie du milieu, celle du thorax
Puis à nouveau prenez conscience de se qui se passe en vous (détente? stress?…)
3 – Respirez une dernière fois pour remplir la partie basse, celle du ventre.
Vous aurez sans doutes remarqué que la respiration ventrale est la meilleure, celle qui permet le plus de se détendre.
C’est celui-ci que vous devez pratiquer le plus souvent possible! Allongé, assis ou debout, le dos droit:
Etape 1 – Abaissez le diaphragme en gonflant le ventre.
Etape 2 – Diriger l’air vers le milieu des poumons en ouvrant les côtes et en soulevant légèrement la poitrine.
Etape 3 – Terminez l’inspiration en dirigeant l’air vers les épaules et en les soulevant légèrement.
Plus vous deviendrez à l’aise, et plus vous pourrez le garder longtemps. C’est à ce moment que vous pouvez être un peu étourdi et même avoir le coeur qui accélère un peu : pas de panique, c’est normal :) Ca veut dire que vous n’aviez vraiment plus l’habitude de bien respirer !
Etape 1 – Commencez l’expiration en laissant tomber les épaules
Etape 2 – Puis continuez en laissant les côtes revenir en place
Etape 3 – Enfin finissez l’expiration en rentrant le ventre, puis en le faisant remonter légèrement afin de bien expulser tout l’air.
Ici, il est important de forcer un peu lors de l’expiration afin d’expulser un maximum d’air possible. L’expiration doit durer plus longtemps que l’inspiration.
Puis revenez à l’étape 1 et reprenez. Normalement, si vous avez expiré correctement, en forçant un petit peu, vous pouvez laisser votre ventre se gonfler tout seul, sans forcer, et diriger l’air vers le bas, le milieu, puis le haut.
Comment savoir si vous faites bien l’exercice? Si l’exercice vous calme, vous détend, que vous avez des petits gargouillements, que vous sentez vos muscles se relâcher…c’est que vous faites l’exercice correctement :)
Pour être sûr de comprendre, voici une vidéo sur la respiration complète.
Je ne vais pas vous dire « faites le 5, 10, 15, 20 fois… », mais faites le aussi souvent que vous le pouvez (et vous pouvez le faire souvent car vous pouvez le faire partout…donc aucune excuse possible). Comme pour un sport, plus vous en faites, et plus vous ressentirez vite les bienfaits et plus ces bienfaits seront présents sur le long terme. Et plus vous le faites, et plus cela redeviendra automatique. En tout cas, il vaut mieux faire cet exercice 3 fois par jour pendant 30 secondes, que 1 seule fois 1 minute 30.
http://www.holodent.fr/
http://guerir-l-angoisse-et-la-depression.fr/respiration-complete-contre-angoisse-lanxiete/
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité