La piété"O hommes! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand Connaisseur." (Coran, 49: 13)
- Aussi quelles sont donc les personnes les plus pieuses?
Il est impossible de déterminer quel est l'homme le plus pieux au regard de Dieu. La véritable piété, la sincérité et la foi sont dissimulées dans le cœur et seul Dieu connaît le cœur des hommes.
Les seuls moyens pour les hommes d'apprécier le comportement d'une personne pieuse sont: sa sincérité envers Dieu, sa loyauté vis-à-vis de la religion, l'effort sincère qu'elle va mettre en oeuvre pour plaire à Dieu, sa ferveur et sa détermination à servir la religion, sa loyauté et son amour pour les croyants. Tous ces critères permettent d'estimer le degré de piété de cette personne, même si le jugement final appartient à Dieu seul.
L'être humain gagne en piété en évitant les péchés et les actes illicites ou les comportements non conformes avec la morale du Coran. Toute personne qui applique avec fermeté des principes moraux sains, qui s'efforce de soutenir sa religion en étant plus assidue dans son accomplissement, verra sa foi augmenter comparée à celle des autres.
Un croyant pieux se reconnaît également à sa sagesse. Les décisions qu'il prend sont les bonnes. Il trouve plus facilement et plus rapidement des solutions aux problèmes auxquels il doit faire face. Son discours est beaucoup plus sage et plus éloquent. Il peut percevoir dans les événements, certains aspects qui échapperont à d'autres grâce à une conscience clairvoyante. Ne parlant jamais des services qu'il rend aux autres, l'intention de cette personne n'est pas de se valoriser, mais plutôt d'agir en toute sincérité. Il ne recherche pas la satisfaction et les louanges des autres à travers ses actions, son unique objectif est de plaire à Dieu. Sans se soucier de sa situation, il observe toujours les limites fixées par Dieu. Un homme qui possède tous ces traits de caractère est supposé être vertueux. Mais malgré tout, il n'est pas possible de se faire une opinion définitive et de savoir si cette personne est réellement pieuse, ou encore de déterminer entre deux personnes celle dont la foi est la plus élevée. Cela explique pourquoi l'homme ne peut faire qu'une évaluation superficielle basée sur l'apparence. La foi réelle de l'homme, sa dévotion, sa sincérité et son rapprochement à Dieu, tout cela n'est connu que de Dieu.
L'hypochrisie
Les personnes, pour lesquelles la morale du Coran n'est pas importante, prient Dieu uniquement lors d'une maladie, d'un problème ou d'une "catastrophe" dans leur vie. Celles qui cherchent refuge auprès de Dieu dans ces moments-là, L'invoquent nuit et jour pour qu'Il les libère de leurs soucis et qu'Il leur accorde Sa bénédiction, changent aussitôt que leur situation est réglée.
Mais si par la suite elles oublient de prier Dieu et de Le remercier pour toutes les bénédictions qu'Il leur a accordées, c'est avant tout dû au fait que ces personnes n'étaient pas à l'origine de vraies croyantes. L'attitude qu'elles adoptent quand elles sont confrontées à des tracas et des difficultés résulte de leur prise de conscience de leur incapacité de s'en sortir sans l'aide de Dieu. Dès qu'elles seront secourues et libérées de leurs soucis, leur ingratitude envers Dieu et leur conception pervertie de la moralité reprendront immédiatement le dessus.
Cette manière hypocrite de se comporter est citée en exemple dans le Coran et décrite ainsi:
Quand une vague les recouvre comme des ombres, ils invoquent Allah, vouant leur culte exclusivement à Lui; et lorsqu'Il les sauve, en les ramenant vers la terre ferme, certains d'entre eux deviennent réticents; mais, seul le grand traître et le grand ingrat renient Nos signes. (Coran, 31: 32)
L'Hypocrisie consiste à montrer en apparence l'islam par la langue et à cacher en son for intérieur la mécréance.
Le Terme hypocrisie (An-Nifâq) est dérivé du terme (An-Nafaq) qui désigne la pierre à la surface du sol. On l'a nommée ainsi car l'hypocrite montre en apparence le contraire de ce qu'il cache, et c'est ce qu'on nomme l'hypocrisie dans la croyance (An-Nifâq Al-I`tiqâdî).
L'hypocrisie dans les actes (An-Nifâq Al-`Amalî) ne fait pas sortir de l'islam. Celui qui y tombe reste musulman, mais on a nommé cela "hypocrisie dans les actes" car celui qui y tombe montre en apparence le contraire de ce qu'il cache.[1]
L'hypocrisie dans la croyance (An-Nifâq Al-I`tiqâdî) désigne, elle, l'hypocrisie des hypocrites de l'époque du Prophète -sallaLlahu `alayhi wa salam- et qui consiste à montrer en apparence l'islam et cacher la mécréance, en étant attentif à ne pas exposer sa croyance. C'est pourquoi Allah nous a informés que les hypocrites étaient aux plus bas degrés de l'Enfer. Et c'est Allah qui accorde le succès.
[1] Cela concerne les musulmans qui adoptent des caractéristiques des hypocrites, comme cela apparaît dans la parole du Prophète -sallaLlahu `alayhi wa salam- : "Quiconque possède quatre caractéristiques est un pur hypocrite, et celui qui en possède une a en lui une part d'hypocrisie jusqu'à ce qu'il la délaisse : lorsqu'on lui confie une chose, il trahit, lorsqu'il parle, il ment, lorsqu'il s'engage, il ne respect pas son engagement, et lorsqu'il se querelle il s'écarte de la vérité." (Al-Bukhârî : 34)
Titr
http://www.miraclesducoran.com/articles_32.html
La purification de l'âme qu'enseigne l'islam n'est pas, nous l'avons dit, une tentative de changer la nature humaine et de supprimer tout désir et tout sentiment. Purifier son âme, en islam, veut dire simplement la débarrasser de tout attachement excessif au matériel, attachement qui, parce qu'excessif, nuit à la spiritualité. Et puis, purifierson âme, en islam, ne signifie pas faire seulement l'équilibre entre le corporel et le spirituel, mais établir un lien d'attachement véritable avec Dieu.
Ce travail de purification et de construction intérieures reviennent donc en clair à développer en soi des qualités. Celles-ci ont été nommées "khuluq" (pluriel : "akhlâq") par le Prophète (sur lui la paix).
Il est courant de voir ce terme "khuluq" traduit par "manières", dans le sens de "relations humaines". Cette traduction est vraie, mais néanmoins incomplète. Selon al-Ghazâlî en effet, le "khuluq" revêt le sens beaucoup plus large de "trait profond de l'âme, trait en fonction duquel l'homme produit ses actes facilement" (Al-Ihyâ, 3/86). C'est bien dans ce sens que Aïcha disait de son époux le Prophète Muhammad (sur lui la paix) que "son caractère (khuluq) était le Coran" (Muslim) : cela signifie qu'il avait intériorisé les dires et les normes coraniques.
Et al-Ghazâlî de souligner qu'avoir acquis un trait de caractère, ce n'est pas le simple fait de savoir quelque chose : combien de ceux qui savent les vertus attachées à la générosité restent pourtant avares.
Il ne s'agit pas non plus de la capacité à faire quelque chose.
Il ne s'agit pas non plus du fait de faire parfois quelque chose : car il arrive que celui qui a l'avarice comme trait profond de son âme fasse parfois - une fois n'est pas coutume - un acte de générosité ; si cet acte est louable et s'il sera récompensé pour, cet homme n'en garde pas moins l'avarice comme trait de caractère.
Les traits de caractère, explique al-Ghazâlî, sont en fait les qualités, ou au contraire les défauts, ces dispositions intérieures qui commandent les actions que l'homme fait : "khuluq hassan", qualité ; "khuluq sayyi'", défaut (voir Al-Ihyâ, 3/86-87). Purifier son âme, c'est justement la débarrasser au maximum de ses défauts et l'embellir de ces qualités. Il faut ici préciser que déterminer si un trait de caractère est bon ou mauvais, cela se fait en se référant aux sources du Coran et de la Sunna.
Les qualités : des acquis permanents :
Dans le même sens que ce qu'a écrit al-Ghazâlî et que nous venons de citer ci-dessus, Shâh Waliyyullâh écrit en substance : "Lorsque l'homme a la foi (al-îmân) (une foi complète au point d'influer sur ses facultés morales et psychiques) et s'efforce d'adorer Dieu et de se soumettre à lui (al-'ubûdiyya), et qu'il agit ainsi longuement, chaque partie de son âme absorbe sa part d'adoration de Dieu, et des dispositions naissent alors en elle. Si ces dispositions sont profondes et permanentes (malakah, ce sont des qualités" (Hujjatullâh il-bâligha, 2/242). "Sache que le cœur, animé par la lumière de la foi, doit agir face aux pulsions naturellement présentes chez l'homme (afin de créer un équilibre). Ce genre d'action du cœur porte un nom spécifique, selon le type de pulsion auquel elle est liée, et le Prophète (sur lui la paix) a cité le nom de chacune de ces actions du cœur. C'est lorsque le cœur arrive à une maîtrise (malaka) dans son action face à la pulsion naturelle, que naît la qualité. Ainsi :
- la maîtrise de la colère s'appelle la magnanimité (al-hilm) ;
- la maîtrise de l'élan sexuel s'appelle la chasteté (al-'iffa) ;
- la maîtrise de l'envie de se plaindre de ses malheurs s'appelle patience (as-sabr 'ala-l-mussîba) ;
- la maîtrise de sa paresse dans la pratique s'appelle persévérance (as-sabr 'ala-t-tâ'a).
- etc. (Cf. Hujjatullâh il bâligha, 2/273-274).
Certaines qualités dont parlent les sources de l'islam, Coran et Sunna, paraissent liées uniquement aux hommes, et donc à la société. D'autres sont en rapport avec Dieu et avec la place qu'on lui donne dans son cœur. Cette double dimension, horizontale et verticale, est en fait complémentaire : le lien avec Dieu permet d'équilibrer l'attachement que l'on a pour toute autre chose, et c'est cet équilibre qui est au fondement de toute qualité, fût-elle liée à la vie en société.
Nous citons ci-après quelques-unes des qualités que le Coran et la Sunnah demandent à chaque musulmane et à chaque musulman d'acquérir : l'amour de Dieu (hubbullâh), la crainte révérentielle de Dieu (khashyat ullâh), être satisfait de ce que l'on possède (al-qanâ'a), s'en remettre à Dieu (at-tawakkul), la patience et la persévérance (as-sabr), la générosité (al-jûd), l'humilité (at-tawâdhu'), la pudeur (al-hayâ'), etc.
Comment acquérir des qualités ?
Si quelqu'un peut difficilement changer les fondements mêmes de sa personnalité, il peut en revanche agir sur ses "dispositions intérieures". An-Nawawî relate ainsi, au sujet de savoir si les qualités humaines sont des dispositions qui sont innées ou qui peuvent être acquises, ce que al-Qâdhî 'Iyâdh a écrit : "La vérité est que si certaines d'entre elles sont effectivement naturellement présentes chez certains, d'autres peuvent être acquises en s'efforçant de pratiquer ce qu'elles demandent" (Sharh Muslim, 15/79). Pratiquer ce qu'une qualité demande, c'est s'efforcer de faire ce que la personne possédant cette qualité fait : l'homme peut, par exemple, changer son mauvais caractère à l'égard des gens en s'efforçant quotidiennement de sourire, de s'intéresser aux autres, etc. Il peut également chercher à développer en lui l'amour pour Dieu en s'efforçant quotidiennement de penser à Lui, à tout ce qu'Il lui a donné, à Son infinie Bonté et Miséricorde, etc.
Nous citions plus haut l'écrit de al-Ghazâlî disant que faire parfois - une fois n'est pas coutume - un acte de générosité était louable mais que cet acte pouvait cohabiter avec l'avarice comme trait de caractère. Certes, mais al-Ghazâlî rejoint tout à fait 'Iyâdh et an-Nawawî puisqu'il a aussi écrit que, pour se débarrasser de l'avarice et acquérir la générosité, c'est souvent que l'avare doit pratiquer les actes ('amal) que demande la générosité, c'est-à-dire dépenser de ses biens dans le bien. Car c'est en s'efforçant de pratiquer souvent ce qu'elles demandent qu'on peut acquérir des qualités (voir Al-Ihyâ, 3/94-98). Shâh Waliyyullâh a écrit la même chose (voir Hujjat ullâh il-bâligha, 1/281-282).
Invocation (du'â) enseignée par le Prophète Muhammad (sur lui la paix) :
Le Prophète Muhammad (sur lui la paix) a enseigné aux musulmans cette prière (du'â) à faire à Dieu : "Ô Dieu, tu as embelli mon apparence (khalq). Embellis aussi mon intérieur (khuluq)" (rapporté par Ahmad ; je n'ai pas pu vérifier si ce hadîth est authentique ou pas).
Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).
Caïn et Abel à travers le Coran
Le Coran fait mention comme la bible de l’histoire de Caïn et Abel, fils de Adam et de Eve ">alopecie. Les versets coraniques 27 à 32 de la sourate 5 Al-Ma-Idah (La Table Servie) donnent ainsi le récit du meurtre d’Abel par son frère Caïn.
Le Coran enseigne que Caïn K’abil et Abel H’abil firent une offrande à Dieu, mais que seul celle d'Abel fut acceptée, et non celle de son frère Caïn. Ce dernier, fou de jalousie et aveuglé par sa colère, entrepris alors de tuer son frère.
Abel ne se défendit pas, expliquant que son statut de soumis à Dieu l’empêchait de porter la main sur son frère. Après que Caïn eut porté le coup fatal qui fit succomber Abel, il fut l’auteur, sans le savoir sur le moment, du premier meurtre d’un être humain commis sur terre.
Dieu envoya alors un corbeau qui s’employa à gratter le sol avec ses pattes pour montrer entre autre à Caïn comment ensevelir le corps de son défunt frère sous terre. Voyant l’oiseau, Caïn comprit alors l’horrible acte dont il venait d’être l’auteur, et entrepris aussitôt d’enterrer le cadavre de son frère Abel.
Dieu donne à travers ce récit du premier meurtre de l'histoire de l'humanité, une morale à destination des croyants, leur prescrivant l’importance du respect de la vie d’un être humain, la proscription du meurtre des innocents et l’obligation qu’il incombe à chacun de faire en sorte de cohabiter avec ses frères dans la paix et le respect mutuel.
Il est important également de noter que Caïn et Abel ne sont pas appelés dans le Coran par leur prénom respectif mais par l’appellation de « Fils d’Adam », ce qui amplifie l’importance de cette histoire, dont la symbolique s'étend à l'ensemble des « Fils d'Adam », soit l'humanité toute entière.
32. C'est pourquoi Nous avons prescrit pour les Enfants d'Israël que quiconque tuerait une personne non coupable d'un meurtre ou d'une corruption sur la terre, c'est comme s'il avait tué tous les hommes. Et quiconque lui fait don de la vie, c'est comme s'il faisait don de la vie à tous les hommes. En effet Nos messagers sont venus à eux avec les preuves. Et puis voilà, qu'en dépit de cela, beaucoup d'entre eux se mettent à commettre des excès sur la terre .
L’histoire de Caïn et Abel présente également une vision plus subtile que ce qu’il pourrait ressortir d’une interprétation littérale classique des versets coraniques précédemment cités.
En effet, selon la Bible, Caïn serait un cultivateur et Abel un pasteur. Caïn serait donc un sédentaire, également responsable de la construction de la première ville, et Abel un nomade.
Certains auteurs de l'ésotérisme voit dans le meurtre d’Abel par son frère Caïn une victoire de la sédentarité au profit du nomadisme. Les sédentaires, de part leur nature, sont également vus comme les seuls personnes capables de pratiquer certains arts visuels ou décoratifs (peinture, sculpture), à l’opposé des nomades qui sont eux plus portés vers les arts sonores tels que la musique ou la poésie.
Les sédentaires, matérialistes, fixés dans l’espace et dans le temps, et adeptes de la représentation imagée ont donc, à l’image du monde moderne, tués peu à peu les nomades, en les obligeant à se conformer de plus en plus à une vie sédentaire, où toute tentative de se libérer du conformisme régnant est impossible.
Quand au symbolisme soulevé par l’offrande d’Abel et de Caïn, on retiendra que le meurtre d’Abel constitue en quelque sorte sa récompense, son martyr lui permettant d’acquérir la meilleure part dans l’au-delà, là ou son frère vivant, est condamné à errer sur Terre, dévoré par la douleur et le regret.
Mystères de la Bible, Caïn et Abel - 1 de 3 par Introcrate
Mystères de la Bible, Caïn et Abel - 2 de 3 par Introcrate
Mystères de la Bible, Caïn et Abel - 3 de 3 par Introcrate
Nudité originelle et chute d’Adam
La première allusion biblique faite à la nudité est fondatrice. Adam et Eve dans le jardin d’Eden avant la faute étaient nus mais n’en avaient pas conscience et n’étaient pas gênés l’un à l’égard de l’autre ; c’est du moins ce que dit le texte hébreu en Genèse 2, 25.
Il importe de lire la suite (Genèse 3, 7) : lorsque Adam et Eve mangent le fruit de l’arbre défendu, « alors leurs yeux s’ouvrirent et ils surent qu’ils étaient nus ; ayant cousu des feuilles de figuier ils s’en firent des pagnes » (traduction de la TOB d’après le texte hébraïque de la tradition juive). Ils couvrent donc les parties du corps qu’ils perçoivent désormais comme honteuses. Lorsqu’ils entendent la voix de Dieu, ils se cachent et Adam explique « j’ai pris peur car j’étais nu et je me suis caché » et Dieu répond « qui t’a révélé que tu étais nu ? Tu as donc mangé de l’arbre dont je t’avais prescrit de ne pas manger » (Genèse 3, 10-11).
Les codes de la nudité occidentale reposent sur des passages bibliques (interdit visuel des organes génitaux : Adam et Eve, Noé et Canaan). Mais les chrétiens condamnent le péché et non le corps, créé par Dieu à sa ressemblance. Les degrés de nudité publique marquent le statut modeste du pauvre et du travailleur, l’» état de nature » du « sauvage », la désocialisation du réprouvé ou du condamné. Aux Temps modernes, les progrès de la « civilisation des mœurs » (N. Elias) exhaussent les seuils de la pudeur publique et privée. L’Occident est peuplé de représentations du corps nu, religieuses (Christ, martyrs, ascètes) et aussi profanes (le nu pictural), à partir de la Renaissance qui a réévalué les canons artistiques antiques.
L’interdit visuel des organes génitaux : Canaan et David
Un terrible récit, un peu plus loin dans la Genèse (9, 18-28) montre à quel point la vision des organes génitaux en cas de nudité intégrale peut constituer un interdit majeur considéré comme un crime s’il est enfreint : c’est le récit de l’ivresse de Noé et de la malédiction de Canaan. Après le déluge, Noé plante la vigne, fait du vin et s’enivre. Dans son ivresse, « il se dénuda à l’intérieur de sa tente ». Or un de ses trois fils, Cham, père de Canaan, entre dans la tente et voit la nudité de son père. Il avertit les deux autres, Sem et Japhet, qui trouvent une solution : mettant un manteau sur leurs épaules, ils en couvrent leur père et se retirent en marchant à reculons sans se retourner.
La nudité en Islam
Pour l'islam, la sexualité; et tout ce qui y a trait font partie de la nature humaine, et il n'y a pas de tabou qui y serait lié. L'instinct sexuel ne doit donc pas être considéré comme une mauvaise chose en soi. Mais cet instinct ne doit pas non plus être flatté sans cesse. En fait il doit être canalisé. Et c'est avec l'objectif de fournir à l'être humain cette orientation que l'islam lui offre, au sujet de la façon de vivre la sexualité comme au sujet de toute chose, des limites à respecter.
L'islam enseigne de plus que parler de choses intimes doit se faire avec dignité et en utilisant un langage plein de pudeur, comme l'a fait Dieu quand il dit dans le Coran : "… ne les approchez pas" (Coran 2/222) et "… avant que tous deux ne se touchent l'un et l'autre" (58/3).
La nudité; est généralement considérée comme une honte et la femme chaste entre furtivement sous le couvre-lit. Le Coran dit aux musulmans: « 0h vous Enfants d'Adam! Nous vous avons donné de quoi vous vêtir pour couvrir votre honte… » (7:26) « Ne laissez pas Satan vous séduire de la même manière qu'il a eu raison de vos parents au Jardin, les déshabillant pour exposer leur honte ». (7:27)
Dans le hadith 134 (Sahih Muslim), le Messager a dit: « Un homme ne devrait pas voir les parties intimes d'un autre homme, et une femme ne devrait pas voir les parties intimes d'une autre femme ». Il est également défendu aux hommes et aux femmes de voir les parties intimes du sexe opposé. Le mari peut se montrer devant sa femme et vice versa au moment du rapport sexuel, mais ce n'est pas souhaitable. C'est, cependant, admissible dans les cas de stricte nécessité, par exemple, lors d'un examen médical et d'un traitement. Pourtant, dans de nombreux cas, un mari n'a pas permis à sa femme sur son lit de mort de recevoir les soins d'un docteur homme.
Le hadith 135 (Sahih Muslim) raconte que les Enfants d'Israël ont perdu leur pudeur et se sont adonnés à la dépravation morale en se baignant nus l'un devant l'autre. Seul Moïse a pris son bain isolé. Cependant, un jour, il a laissé ses vêtements sur un roc et, le roc s'étant déplacé, Moïse a dû courir après lui. Pendant que Moïse rattrapait ses vêtements et châtiait le roc en le frappant, tout le monde avait eu le temps de le voir nu. Cela a clarifié une pomme de discorde: certains pensaient que Moïse était prude parce qu'il avait une hernie du scrotum.
http://rives.revues.org/2283
http://hraicjk.org/french/femmes_et_l'islam.html
http://www.maison-islam.com
N’ignorez jamais une douleur soudaine au ventre . Voici comment savoir ce qui pourrait être plus grave qu'une simple crampe
Douleur autour et en dessous du nombril accompagné de gaz
Causes possibles: Constipation ou flatulences.
Ce qu’il faut faire: prendre un laxatif en vente libre ou des médicaments anti-gaz. Si la douleur persiste plus de deux semaines, consultez votre médecin.
Sensation de brûlure juste au-dessous du sternum, en particulier après un gros repas.
Causes possibles: brûlures d'estomac (reflux).
Ce qu’il faut faire: prendre un comprimé d’antiacide en vente libre et éviter les copieux repas gras. Si la douleur persiste pendant plusieurs semaines, consultez votre médecin.
Douleur soudaine autour du nombril, peut-être accompagnée de nausées...
... de fièvre, de vomissements, d’une perte d'appétit, de difficultés pour aller à la selle ou du durcissement des muscles abdominaux.
Causes possibles: appendicite
Ce qu’il faut faire: se rendre à l'hôpital. L'appendicite doit être traitée rapidement sinon l’appendice peut se rompre et laisser échapper un liquide infectieux dans d'autres parties de l'abdomen. Le raidissement des muscles abdominaux est un signe que l'infection commence à se répandre.
Douleur soudaine au côté droit de l'abdomen qui peut irradier vers d'autres parties de l'abdomen ou du dos
Causes possibles: calculs biliaires ou une inflammation de la vésicule biliaire.
Ce qu’il faut faire: si la douleur persiste ou s'aggrave après avoir mangé des aliments gras, consultez votre médecin.
Douleur soudaine en dessous du nombril qui rayonne de chaque côté
Causes possibles: un trouble du côlon, une infection urinaire ou une maladie inflammatoire pelvienne.
Ce qu’il faut faire: si la douleur ne cesse d’augmenter, appelez votre médecin qui pourra prescrire des examens diagnostiques ou vous conseiller d'aller à l'urgence.
Douleur soudaine et aiguë à proximité de vos côtes inférieures qui irradie vers le bas de l'aine
Causes possibles: calculs rénaux ou, si la douleur s’accompagne de fièvre, une infection des reins ou de la vessie.
Ce qu’il faut faire: augmentez votre consommation d'eau et appelez votre médecin. La plupart des pierres au rein finissent par passer d’elles-mêmes, bien que dans de rares cas, la chirurgie soit nécessaire. Si vous avez de la fièvre, consultez votre médecin.
Douleur soudaine et sensibilité à l'abdomen inférieur gauche, peut-être accompagnée de fièvre, de nausées ou de vomissements.
Causes possibles: maladie de Crohn, colite ulcéreuse ou diverticulite.
Ce qu’il faut faire: consultez votre médecin qui pourra recommander une coloscopie. Un traitement à long terme peut être nécessaire.
Douleur soudaine accompagnée de diarrhée, de diarrhée sanglante, de sang dans les selles ou de vomissements.
Causes possibles: un blocage dans l'intestin, un appendice perforé ou un saignement de l'intestin.
Ce qu’il faut faire: ce sont les symptômes d'une hémorragie interne. Rendez-vous immédiatement à l'hôpital.
Douleur ou malaise léger qui vient lentement et se prolonge ou se reproduit pendant des semaines ou des mois...
... parfois accompagnée de diarrhée, constipation, ballonnements ou flatulences.
Causes possibles: une maladie chronique comme l'intolérance au lactose, le syndrome du côlon irritable, des ulcères, une intolérance alimentaire, la maladie de Crohn, une colite ulcéreuse ou la maladie cœliaque.
Ce qu’il faut faire: consultez votre médecin qui pourra vous diriger vers un gastro-entérologue pour un suivi.
Soudaine douleur abdominale, pouvant être accompagnée d'étourdissements...
... particulièrement chez une personne âgée qui est fumeur ou qui fait de la haute pression.
Causes possibles: anévrisme de l'aorte abdominale.
Ce qu’il faut faire: l'élargissement de l'aorte peut causer des hémorragies mortelles. Allez à l'urgence immédiatement.
http://www.plaisirssante.ca/ma-sante/sante/11-maux-de-ventre-a-ne-jamais-ignorer?slide=11
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité