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Articles de islamiates

Allaitement : Islam et sciences sont formels

Il y a quelques années, des campagnes étaient lancées pour dénigrer et se moquer de l’allaitement. Aujourd’hui, des campagnes sont lancées pour inciter à cette pratique.
L’Islam et la science moderne sont formels quant à l’importance de l’allaitement.
Mais le développement d’aliments dits « rapides », la préparation et la consommation incitent les femmes à délaisser l’allaitement. Entre additifs alimentaires, OGM ou gain de temps, sommes-nous vraiment certains que ce que l’on donne à nos enfants est correct ? Que dit la religion musulmane au sujet de l’allaitement et de son délaissement ?
 


Allah, exalté soit-Il, dit: « Et les mères, qui veulent donner un allaitement complet, allaiteront leurs bébés deux ans complets.»
L’Islam considère ainsi l’allaitement comme un rôle naturel de la femme. Et il est d’avis que l’être humain ne peut certes pas reproduire les bienfaits et nutriments dont Dieu nous a pourvus. Les bienfaits de l’allaitement sont nombreux.
Il permet une meilleure santé à la mère ainsi qu’au nourrisson. Pour les jeunes mères, il favorise la perte de poids entraînée par une plus grande quantité de calories perdues suite à la production de lait.
 

Un moyen de prévention efficace contre le diabète et le cancer

 
L’allaitement aurait un effet favorable sur le taux de sucre. En effet, il éloignerait les risques de diabète pour les femmes ayant contracté ce risque pendant leur grossesse. Selon une étude américaine réalisée sur 522 participantes et publiée dans la revue « Diabetes Care », de six à neuf semaines après l’accouchement, les femmes allaitant présentaient un taux de glycémie à jeun inférieur à celles donnant le biberon.

Plus incroyable encore, une étude scientifique montre qu’un composant du lait maternel nommé HAMLET (Human Alpha-lactalbumin Made LEthal to Tumour cells) tue les cellules cancéreuses chez des patients atteints de cancer. Cela fait plusieurs années que ce composant fut découvert mais aujourd’hui les chercheurs ont pu faire des tests sur des patients souffrants du cancer de la vessie auxquels ce composant leur a été prescrit. Ils ont alors perdu des cellules cancéreuses à travers leur urine.

Le lait maternel, un productif naturel d’anticorps

Les découvertes sur ce fait sont troublantes : il y a quelques années, fut découverte une protéine soluble appelée C14 qui favorise le développement des cellules B, cellules immunitaires produites dans la moelle osseuse qui jouent un rôle phare dans la production d’anticorps.

Le docteur Michael Julius, de l’Université de Toronto et du Toronto Hospital, dit : « Au cours des dernières décennies, la base scientifique de cette sagesse commune s’est raffermie du fait que nous ayons identifié de nombreux éléments du lait maternel qui véhicule toutes ces bonnes choses. En plus d’être plein de nutriments, en plus d’être rempli d’éléments facilitateurs de croissance, il regorge de composants qui protègent le nouveau-né. »

L’allaitement, un contraceptif ?

L’allaitement serait aussi un moyen de contraception très efficace. Selon Karima Burns, professeur en herboristerie, et naturopathe « L’allaitement maternel exclusif aide en effet à réduire la surpopulation en retardant le retour de couches suite à la naissance d’un enfant. Il obtient de meilleurs résultats pour prévenir la conception que toutes les autres formes de contraception réunies. »

Le lait maternel reste, et de loin, le plus bénéfique et nécessaire au bon développement d’un enfant.
Le lait de vache est le meilleur qui soit pour le veau, mais celui-ci n’est pas adapté aux besoins d’un humain. On ajoute à cela le fait est qu’après manipulation le lait de vache ou « lait maternisé » perd bon nombre de ses composants.
 
Il est du rôle de chaque mère de s’informer et de prendre conscience des bienfaits de l’allaitement envers elle-même et envers son enfant. L’époque où des publicités pointaient du doigt l’allaitement est terminée, car elles sont aujourd’hui contrées par des faits scientifiques qu’on ne peut réfuter.
En plus de cela, qui d’autre qu’Allah connaît ce qui est mieux pour l’homme ?
Notre Prophète, prière et salut sur lui, nous a informés que la femme qui n’allaite pas son enfant, alors que rien ne l’en empêche (seulement pour des raisons esthétiques ou pratiques) connaîtra le châtiment de la tombe. Et ceci nous montre l’importance capitale qu’a accordé l’Islam à l’allaitement. Il ne faut donc pas oublier d’honorer ce qu’a prescrit Allah en matière d’éducation, et l’allaitement en fait intégralement partie.

http://muzulmans.fr/articles/decrypter-la-science/allaitement-islam-et-sciences-sont-formels

e6un7

Transférer un mort pour l'enterrer

Cheikh Mouwaftaq Dine ibn Qudama a dit : « On ne transfert un mort d’un pays à un autre que pour un objectif valable. C’est l’avis d’Ibn al-Moundhir et al-AwzaaÏ. C’est parce que cela diminue les charges et évite la détérioration du corps.. Le transfert est permis quand il répond à un objectif valable…" Voir al-Moughni, 2/193-194.

La commission Permanente a dit à ce sujet : « La pratique en vigueur à l’époque du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) et à l’époque de ses Compagnons consistait à enterrer les morts les morts dans le cimetière de l’endroit où ils sont décédé et à enterrer les martyrs sur place. Aucun hadith ou tradition sûre n’a indiqué qu’un des Compagnons fut transféré à un cimetière autre que celui de l’endroit où il est mort ou sa banlieue ou un lieu proche. .. C’est pourquoi la majorité des jurisconsultes a dit : « Il n’est permis de transférer un mort de l’endroit où il est décédé pour l’enterrer ailleurs que pour un objectif valable. C’est comme si l’on craint que son enterrement sur place n’entraîne la profanation de sa tombe ou sa violation par adversité ou sa banalisation"… Dans ce cas, il faut le transférer à un endroit sûr. Ceci est permis.
En plus de ces considérations et d’autres pareilles, on a ajouté la condition que le corps ne risque pas de se détériorer à cause du retard de l’enterrement et qu’on ne viole pas son caractère sacré. En l’absence de ces considérations et à défaut de réunir ces conditions, le transfert n’est pas permis.
La Commission pense qu’on doit enterrer chaque mort là où le décès a eu lieu et qu’il ne faut transférer un corps que pour un objectif valable conformément à la Sunna et selon la pratique instaurée par les ancêtres pieux et pour écarter tout prétexte. Le non transfert permet de réaliser la prescription concernant le rapide enterrement des morts afin de les préserver contre la détérioration qui peut résulter de l’application des mesures prises pour le conditionnement du corps et afin d’éviter des dépenses énormes effectuées sans aucune nécessité ni besoin légal les justifiant. Le non transfert reste plus à même de permettre la sauvegarde des droits des héritiers et l’exécution de dépenses légales et des œuvres de bienfaisance auxquelles il convient de destiner ces biens et tout autre bien de même nature.
C’est sur quoi nous signons.
Puisse Allah bénir et saluer notre prophète Muhammad sa famille et ses compagnons.
Fatawa islamiyya, 2/31-32.

S’agissant du comportement des proches du défunt, si leur non exécution du testament en dépit de l’information donnée par la veuve est fondée sur le doute à propos de sa véracité, ils n’encourent rien puisqu’ils ne se ont pas opposés délibérément à elle (sans raison). En plus Allah le Très Haut a dit : «Nul blâme sur vous pour ce que vous faites par erreur, mais (vous serez blâmés pour) ce que vos cœurs font délibérément. » (Coran, 33 : 5).

http://islam-dine-rappel-pdf.over-blog.


Rituel mortuaire en islam par librif

  • e6un7

Je m’offre une cure d’algues !

les algues, considérées comme les premiers organismes vivants produisant plus de la moitié de l’oxygène de la planète, sont non seulement essentielles pour la santé mais elles possèdent également des vertus antistress, ainsi que des propriétés spécifiques. Les centres de thalassothérapie et de remise en forme le savent bien, eux qui proposent – entre autres – des enveloppements d’algues dans le cadre de leurs programmes minceur…

Si un séjour dans un établissement spécialisé reste un magnifique cadeau à se faire, le docteur Yves Donadieu, spécialiste des médecines douces et auteur de nombreux ouvrages sur la santé ; au naturel, affirme que l’algothérapie peut aussi se pratiquer chez soi, à condition de respecter certaines règles.

Le bain d’algues
Du mal de dos au surmenage psychologique, en passant par les troubles de la circulation, la cure d’algues sous forme de bain est rendue efficace grâce à l’absorption par la peau d’éléments bioactifs thérapeutiques. Cependant, les spécialistes préconisent de se plonger dans une eau certes chaude, mais ne dépassant toutefois pas 38° C. Cette température idéale induit d’emblée une relaxation de qualité facilitant, par vasodilatation, l’élimination des impuretés, tout en laissant le champ libre aux propriétés bénéfiques de ces plantes aquatiques. Il est par ailleurs conseillé de ne pas se sécher immédiatement après la sortie du bain pour permettre une bonne pénétration transcutanée. En outre, il existe bon nombre d’algues sous forme de poudre, de pâte ou en sachet, que l’on peut facilement se procurer via des sites Internet spécialisés. Parmi elles, la spiruline, la chlorella, sont des micro-algues d’eau douce. Le terme « macro-algue » reste réservé aux végétaux marins comme la laitue de mer, riche en magnésium et surtout utilisée en cosmétique pour ses propriétés hydratantes. Les algues brunes, quant à elles, sont très efficaces pour apaiser un organisme surmené.

L’enveloppement d’algues
Plus difficile à pratiquer chez soi, l’enveloppement d’algues consiste à se recouvrir entièrement le corps d’algues chaudes, puis de s’envelopper dans une couverture chaude également. Mieux vaut bénéficier ici de l’apport d’un spécialiste qui utilisera des algues adaptées à votre objectif. Cette forme d’algothérapie agit en profondeur sur la circulation du sang. On peut aussi cibler localement un membre douloureux ou une zone ayant subi un traumatisme (opération chirurgicale, accident, etc.).

La spiruline, l’algue magique
Si certaines algues peuvent être consommées tels de véritables légumes de mer revitalisants, il en est une qui mérite à elle seule une cure : la spiruline. Les Incas la consommaient régulièrement et on croit savoir aujourd’hui que la spiruline est le micro-organisme le plus ancien de la planète. Poussant naturellement dans les lacs de l’Inde, on la trouve aujourd’hui en Occident sous forme de poudre ou de comprimés. Elle possède des vertus énergétiques étonnantes (entre 55 % et 70 % de protéines). Sa quantité importante d’acide gras insaturé lui confère une influence non négligeable sur la fabrication des globules rouges du sang. Détoxifiante, elle stimule le système immunitaire et semble avoir eu un résultat positif, selon des expériences faites en Russie, pour réduire les cas d’irradiations nucléaires. Une cure de spiruline est adaptée, en cas de fatigue, à chaque changement de saison. Les spécialistes préconisent en général une durée de 15 à 20 jours selon l’effet souhaité.

Kevin Berthier

http://www.psychanalysemagazine.com/sante-forme-je-moffre-une-cure-dalgues.html

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Pourquoi le chocolat est bénéfique pour notre santé

Le chocolat est produit à partir de la fève de cacao. Ce sont les graines d'un petit arbre d'Amérique centrale : le Theobroma cacao, ce cacaotier porte les cabosses qui renferment les fèves.

Pour obtenir du chocolat, ces fèves doivent subir une fermentation, puis elles doivent être torréfiées et séchées comme le café. Ces graines sont par la suite transformées en pâte liquide dont on extrait la partie grasse, autrement dit, le beurre de cacao. Les différents types de chocolat sont obtenus en fonction de l'ajout du sucre, du beurre de cacao, ou encore des épices ou du lait.

Le chocolat contient des vitamines comme la vitamine B et E, des polyphénols et autres antioxydants, très intéressants pour lutter contre les radicaux libres qui accélèrent le vieillissement. Il est riche en magnésium, en potassium et en fer. 100 grammes de chocolat au lait fournissent un tiers des apports journaliers recommandés en potassium.

Le chocolat contient aussi de la théobromine : un alcaloïde amer de la même famille que la caféine. Il agit sur les reins, c'est un diurétique, et il a un effet antitussif. C'est un cardio-stimulant et un vasodilatateur. Mais c'est aussi un facteur aggravant des reflux acides gastro-œsophagiens, car cette molécule relâche les muscles du sphincter gastro-œsophagien qui bloquent le passage vers l'œsophage.

Le chocolat a des effets sur le cerveau. Il renferme du tryptophane : précurseur de la sérotonine un messager chimique qui améliore l'humeur, une sorte d'antidépresseur naturel. Mais dans le chocolat il y a aussi de l'anandamide, une molécule qui se fixe sur les mêmes récepteurs que le cannabis. Ce qui crée une sensation de plaisir, qui peut aussi entraîner une légère addiction.


Le secret des vertus du chocolat enfin découvert ? par Gentside Découverte

Vous n’aviez probablement pas besoin de cette étude pour trouver une raison d’en manger, mais au moins elle vous donnera bonne conscience.

Les effets bénéfiques du chocolat noir sont connus depuis longtemps et régulièrement re-démontrés : anti-stress, antioxydant, réduction du risque cardiovasculaire, du risque d'hypertension, etc. Malgré son potentiel calorique, consommé à doses raisonnables, il peut être un véritable allié. Toutefois, l'origine de tous ces bienfaits n’était pas bien comprise, du moins jusqu'ici.

Une équipe de l’université d’Etat de Louisiane qui s'est penchée sur la question affirme avoir découvert le secret du chocolat. Selon eux, celui-ci résiderait dans des bactéries ! En effet, certaines bactéries présentes dans notre système digestif provoqueraient une fermentation du chocolat qui libèrerait des anti-inflammatoires bons pour le cœur. L’étude, qui sera présentée le mardi 18 mars lors du congrès annuel de la société américaine de chimie, s’est basée sur de la poudre de cacao. Celle-ci a été enfermée dans des tubes à essai qui mimaient divers étapes de la digestion. La partie non digérée était ensuite soumise à une fermentation en absence d’oxygène, sous l’effet de bactéries fécales humaines. Peu digeste, sauf pour les bactéries "Les bonnes bactéries, comme les bifidobactériums et les bactéries lactiques, se repaissent du chocolat, explique l’étudiante Maria Moore qui a participé aux travaux. Quand on mange du chocolat noir, elles se multiplient et le font fermenter. Cela produit des composés anti-inflammatoires". "Quand ces composés sont absorbés par le corps, ils réduisent l’inflammation des tissus cardio-vasculaires, complète John Finley qui a mené l’étude. Cela réduit à long terme les risques d’attaques". Le chocolat contient des polyphénols au pouvoir antioxydant comme la catéchine et l’épicatéchine. Ces produits sont mal digérés mais intéressent les bactéries du colon. C’est là que sous l’effet de la fermentation, les grosses molécules de polyphénols sont métabolisées en des molécules plus facilement absorbables.

Du chocolat et des prébiotiques Mais les effets bénéfiques du chocolat pourraient être accentués en combinant l'ingrédient avec d'autres. John Finley recommande ainsi de consommer du chocolat en même temps que des sucres prébiotiques. "Quand on ingère des prébiotiques, les bons microbes du système digestif se développent et surpassent les mauvais microbes comme ceux qui causent des problèmes d’estomac". On retrouve des prébiotiques notamment dans l’ail cru et la farine cuite de blé complet.

http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-le-chocolat-ami-ou-ennemi-de-notre-sante--6758.asp?1=1

http://www.maxisciences.com/chocolat/le-secret-des-vertus-du-chocolat-enfin-decouvert_art32206.html

e6un7

Le piratage en Islam

Suite à des atteintes répétées aux droits de reproduction reproduction des Editions Anas[1], ainsi qu'aux droits de certains de nos (con-)frères, il m'a semblé utile, si ce n'est de mon devoir d'informer le public musulman des principes qui régissent l'édition, pour qu'ensuite, ils puissent juger qui sont ceux qui les enfreignent .
Il aurait pourtant suffi au musulman censé de scruter sa propre conscience pour savoir qu'il n'a pas le droit de s'approprier ce qui ne lui appartient pas, et à celui qui n'aurait pas un gramme de scrupule, je lui conseille alors de méditer sur le verset 188 de la sourate La Vache : « Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens... » et plus clair encore, les versets 29-30 de la sourate Les Femmes : « Ô les croyants ! Que les uns d'entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. Sauf si vous faites du négoce (légal), entre vous, par consentement mutuel. Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous. Et quiconque commet cela, par excès et par iniquité, Nous le jetterons dans le Feu, voilà qui est facile pour Allah. »

Pour répondre à ceux qui nient le bien-fondé des droits d'auteur dans l'islam, qu'ils sachent que « l'opinion correcte selon les savants des quatre écoles dans la Sharî'a est qu'il est autorisé de prendre de l'argent en contrepartie de la production intellectuelle, et que c'est l'auteur qui possède le droit sur ce qu'il a écrit, que ce droit est sa propriété selon la Sharî'a et qu'il est interdit à quiconque de s'en emparer sans son autorisation [...] »[2]
Depuis des siècles, les savants s'insurgent contre le vol des livres, le fait de s'approprier la parole d'un autre et se l'attribuer. L'imâm As-Suyûtî a écrit dans son livre Al-Fâriq baynal-Musannif was-Sâriq [3] : « T'est-elle parvenue, l'histoire de Târiq ? Sais-tu qui est Târiq ? Le traître, le voleur... le fils renégat (!)... Celui qui a fait main basse sur nombre de mes livres que j'ai mis des années à rassembler et pour lesquels j'ai consulté de nombreux ouvrages anciens, il s'est jeté sur mon livre Al-Mu'jizât wal-Khasâ'is at-Tawîl wal-Mukhtasar, et en a volé tout le contenu avec les mêmes expressions que les gens intelligents ont reconnues ; et il ne s'est pas contenté de le voler mais il se l'est aussi attribué injustement et par volonté de nuire [...] Et il n'a pas entendu le hadith du Prophète : « Soyez sincères entre vous dans la science car la trahison de l'un d'entre vous dans le domaine de la science est pire que la trahison dans les biens... »[4]
A l'inverse, un exemple de respect des droits d'auteur et de l'honnêteté de mise dans le domaine de la science est celui d'Ibn Hishâm, lorsqu'il a voulu écrire la biographie du Prophète en se basant sur la biographie écrite par Ibn Ishâq : son travail n'a pas été un vulgaire plagia, mais plutôt il a précisé lorsqu'il citait Ibn Hishâm, il a ajouté ce qu'il pensait être utile d'ajouter en précisant qu'ils étaient de lui, et il a mentionné ce qu'il avait enlevé, en se justifiant, dans l'introduction de son ouvrage.
En ce qui concerne les savants contemporains, leur avis est unanime quant à la reconnaissance de la légitimité des droits d'auteur dans l'islam, et quant au fait que se les approprier sans autorisation de leur propriétaire est une atteinte aux droits du musulman.
Examinons tout d'abord la question adressée au Comité Permanent de l'Ifta, et sa réponse : Fatwa no. 18453 datée du 2/1/1417 :
« Louange à Allah Seul et la prière et le salut sont sur celui après qui il n'y a plus de prophète.
Donc, le Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de l'Ifta a examiné ce qui a été rapporté à son éminence le Mufti Principal de la part de la personne qui a posé la question [...] suivante : « Je travaille dans le domaine de l'informatique depuis un certain temps, et depuis que j'ai commencé ce travail, je copie des programmes pour m'en servir, et ceci, sans que je n'achète la copie originale de ces programmes, sachant que l'on peut lire sur les produits des inscriptions qui interdisent de copier et qui signifient que les droits de reproduction sont protégés. Ces inscriptions ressemblent à ce que l'on peut lire sur certains livres : « Tous droits de reproduction réservés » ; il se peut d'autre part, que le propriétaire du programme soit musulman ou non. Ma question est donc : est-il autorisé de dupliquer de cette manière, ou non ? »
Après étude, le Comité de l'Ifta a répondu qu'il interdit de dupliquer les programmes dont les propriétaires refusent d'être copiés, sauf avec leur autorisation, selon la parole du Prophète : « Les musulmans sont tenus de respecter les conditions [de leurs engagements ou leurs contrats]. » et sa parole : « Il n'est pas autorisé de prendre les biens d'un musulman, qu'avec son approbation. », et la parole du Prophète : « Quiconque devance les autres dans une entreprise licite a la priorité dessus. », et [peu importe] que le propriétaire soit musulman ou non-musulman, tant qu'il n'est pas en guerre contre les musulmans, car les droits du non-musulman qui n'est pas en guerre sont respectés comme ceux du musulman, et Allah est le Plus Savant.
Et la prière et le salut sont sur notre Prophète, sa famille et ses Compagnons... »
Signé par les membres du Comité Permanent des Recherches Scientifiques et de l'Ifta : le Président, 'Abdul-'Azîz ibn 'Abdullah Ibn Bâz ; le vice-président, 'Abdul-'Azîz ibn 'Abdullah ibn Muhammad Âl Cheikh ; membre, Bakr ibn 'Abdullah Abû Zayd ; membre, Sâlih ibn Fawzân Al-Fawzân.
Quant au fait que cheikh Ibn Bâz - qu'Allah lui fasse miséricorde - n'ait jamais réclamé de droits pour ses ouvrages et n'exerçait pas de contrôle, cela ne constitue pas une preuve pour dire que les droits d'auteurs n'existent pas en islam dans l'absolue ou que l'on est libre de s'accaparer et de traduire tout ouvrage sans autorisation ; cela veut juste dire que le cheikh autorisait à ce que l'on publie et traduise ses ouvrages - et non pas ceux des autres !
Cheikh Al-Uthaymîn - qu'Allah lui fasse miséricorde a toujours défendu à quiconque de publier ou de traduire ses ouvrages sans son autorisation, et tout ouvrage qui devait être publié portant son nom était soumis à l'accord du comité que le cheikh avait constitué.
Lorsque nous l'avons contacté pour obtenir son accord pour notre traduction de sa Profession de Foi des Gens de la Sunna et du Consensus, le cheikh nous a dit : « Vous êtes comme l'auteur... Vous avez la même récompense que l'auteur ! »
Nous avons - grâce à Allah - obtenu son autorisation, après que le cheikh ait désigné une personne qui avait sa confiance et qui possédait la langue française, pour revoir la traduction. Alors que nous étions à Unayzah, dans la mosquée, le cheikh pensant que c'est nous qui avions traduit Initiation à la Foi Musulmane[5], nous a demandé, très mécontent, qui était à l'origine de ce travail ; nous lui avons dit que ce traducteur était en France. Il nous répondu avec fermeté : « Qu'il vienne s'expliquer ici ! »
De même, nous avons posé la question suivante au cheikh Sâlih Al-Fawzân : « Je suis directeur d'une maison d'édition en France, et nous sommes actifs dans le domaine de la prêche ; nous avons traduit certains livres de savants en français, après leur avoir demandé l'autorisation. Ma question est : quelle est la position de l'islam concernant le fait que des jeunes ont publié un de nos livres sur Internet sans notre autorisation, alors que nous sommes les détenteurs des droits ? »
Le cheikh a répondu en disant : « Ceci est un litige entre vous et eux, et cela relève de la compétence des responsables au Ministère de l'Information... Mais il ne fait aucun doute que les droits d'auteur et d'impression sont protégés et qu'il est interdit de les transgresser... mais ceci est un litige et voyez cela avec les responsables dans le Ministère de l'Information, de l'autorisation de publication des livres... »
Enfin, Cheikh Al-Albânî - qu'Allah lui fasse miséricorde - est sans doute celui qui a subi le plus de tort de la part des plagias et des voleurs de toutes sortes. Le cheikh écrit : « Nous nous plaignions par le passé - et nous n'en finissons pas de nous plaindre - du vol des livres et de leur impression par le procédé de reprographie offset. Certains ont même le culot d'aller jusqu'à publier les livres en les saisissant à nouveau et en leur donnant une nouvelle mise en page, et ils trompent les gens en leur faisant croire que l'ouvrage est publié par Al-Mekteb al-Islâmî, en mentionnant le nom sur la couverture ! Et on m'a rapporté que certains ont émis une fatwa dans laquelle ils rendent licite le fait de voler les livres, les imprimer et d'en faire le commerce, sans autorisation de l'auteur, ni de la maison d'édition ! Et ceci est une injustice scandaleuse et une exploitation éhontée des efforts des autres, c'est-à-dire les écrivains et les éditeurs, ceux qui ont adopté l'écriture et l'édition comme moyen - parmi les moyens les plus nobles - de gagner leur vie de manière licite. Donc comment pourrait-il convenir à un musulman - et même à un mécréant - de leur enlever leur gagne-pain, et de manger le profit de leurs efforts et de leur fatigue, et encore en plus, d'émettre une fatwa pour autoriser cela ? Par Allah, c'est vraiment une chose énorme !
Et ce qui est surprenant, c'est que les mécréants en Occident accordent une grande importance à ce genre d'injustice ; ils édictent des lois justes pour protéger les droits des auteurs et des éditeurs, et pour empêcher les voleurs de commettre leur injustice... et certains musulmans n'y prêtent aucune attention, alors qu'ils savent que l'interdiction absolue de commettre l'injustice fait partie de leur religion, comme la parole du Très-Haut dans le hadith Qudsî : « Ô mes serviteurs, Je me suis interdit l'injustice à moi-même, et Je vous l'ai interdit entre vous, alors ne commettez d'injustice les uns envers les autres... » Rapporté par Muslim dans son Sahîh... et dans la parole du Prophète : « Craignez l'injustice, car les injustices seront pour vous des ténèbres le jour du Jugement. » Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim.
J'ai entendu de la part de certains ignorants qui n'ont rien compris, que l'on autorise ces vols sous prétexte de propager la science ! Et Allah sait que ce n'est pas la propagation de la science qui intéresse les voleurs, mais ils sont plutôt intéressés de ramasser l'argent grâce aux efforts des autres. La preuve est qu'ils impriment même ce qu'il ne leur convient pas du point de vue de la science ou du rite, mais seulement ils savent que cela va s'écouler vendre et que les gens vont acheter ; malgré cela, ils n'hésitent pas à publier et à voler les livres en appliquant la règle de ceux qui n'ont aucun scrupule : « La fin justifie les moyens ! »
Allah est leur Juge, « le jour où celui qui a commis l'injustice se mordra les mains en disant : « Si seulement j'avais suivi le Prophète ». »[6]

J'espère que cet article aura rempli son rôle d'information envers ceux qui ignoraient la position de l'islam concernant les droits d'auteur ; quant à ceux qui les transgressaient en connaissance de cause, nous espérons qu'Allah leur a montré la vérité et qu'ils s'abstiendront à l'avenir de voler les droits d'autrui, et « celui qui se repent, Allah accepte son repentir ».
Quant à ceux qui persistent alors que la vérité leur a été présentée, et qu'ils ne prétextent que de fausses excuses, je les renvoie à la parole d'Allah : « Ô les croyants ! [Après avoir prodigué vos conseils] Vous n'êtes responsables que de vous-mêmes ! Celui qui s'égare ne vous nuira point si vous avez pris la bonne voie. C'est vers Allah que vous retournerez tous ; alors Il vous informera de ce que vous faisiez. »[7]

Et Allah est Celui Qui accorde la réussite,
et la prière et le salut sont sur notre Prophète, sa famille et ses Compagnons...

Ya'qûb Abou Younes

[1] A titre d'exemple, notre livre « la Citadelle du Musulman » a été recopié intégralement et publié par les éditions Dar Al-Sunna de Bruxelles, à notre insu. Mais la liste de leurs transgressions est trop longue pour être rapportée ici.
[2] Voir les recommandations du Groupement de Jurisprudence Islamique dans son 9ème colloque, à la Mecque, le 12 Rajab 1406 h., sur le sujet des droits d'auteur ; voir aussi Cheikh Bakr Abû Zayd, Al-Haqq ul-Mâlî lil-Mu'allif fi-Mîzân ish-Sharî'a (Le droit pécunier de l'auteur selon la Sharî'a).
[3] La différence entre l'auteur et le voleur.
[4] Voir Dr Qâssim Samrâ'î, Al-Fâriq baynal-Musannif was-Sâriq, article sur Jalâluddîn 'Abdur-Rahmân As-Suyûtî (849-911 h), paru dans le magazine 'Âlam al-Kutub, no. 3, année 1982.
[5] Traduction du Sharh Ussûl il-Îmân de cheikh Al-'Uthaymîn, parue aux éditions Tawhîd, 1999.
[6] Voir cheikh Al-Albânî, Talkhîs Ahkâm il-Janâ'iz, p. 5, 6 (Introduction). Voir également Sahîh ul-Kalim at-Tayb, p. 4-9, et Sifâtu Salât in-Nabiy, p. 27, introduction de la 10ème édition.
Il est clair que ceux qui, à l'heure actuelle, traduisent et publient les livres de cheikh Al-Albânî, sans l'autorisation des ayants-droits, et qui prétendent de surcroît défendre les idées du cheikh, se moquent de ses propos dans les introductions citées ci-dessus. Ils trahissent ainsi la parole du cheikh - qu'Allah nous préserve de commettre tels actes !
[7] Sourate la Table Servie, v. 105.

http://www.islam-audio.fr/content/7-halte-au-piratage-des-livres-islamiques

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