"Dieu a créé la terre le samedi, y a créé les montagnes le dimanche, les arbres le lundi, le détestable le mardi, la lumière le mercredi, y a éparpillé les animaux le jeudi" :
Il est vrai que ce propos a été rapporté par Muslim qui l'a fait remonter (raf') jusqu'au Prophète Muhammad (sur lui la paix) (Sahîh Muslim, n° 2789). Mais la question de savoir s'il s'agit bien là d'une parole du Prophète a depuis longtemps été débattue par des spécialistes du Hadîth tels que al-Bukhârî, 'Alî ibn ul-Madînî, Yahyâ ibn Ma'ïn et d'autres. Le fait est que cette parole contredit de nombreux versets coraniques, car ces derniers disent que la création des cieux et de la terre a duré six jours (ou périodes), tandis que la parole dont il est ici question montre un total de sept jours (voir Tafsîr Ibn Kathîr, commentaire de Coran 2/29). Al-Bayhaqî pense donc qu'il s'agirait plutôt d'une parole de Ka'b al-Ahbâr (savant des textes juifs, qui s'était ensuite converti à l'islam sous le califat de Omar ibn ul-Khattâb) ; un maillon postérieur de la chaîne de transmission aurait, lorsque relatant la parole, fait remonter celle-ci par erreur jusqu'au Prophète. Ibn Taymiyya a lui aussi émis des doutes quant à l'attribution de cette parole au Prophète (Qâ'ïda jalîla fi-t-tawassul wa-l-wassîla, p. 117). On peut voir aussi les notes de Rabâh et de ad-Daqqâq sur Riyâd-us-Sâlihîn (Hadîth n° 1852). Tout ceci montre la rigueur des savants musulmans dans leur étude (naqd) des Hadîths, leur souci étant d'en dégager l'authentique. Alors qu'on ne tire pas des conclusions hâtives après avoir simplement lu une parole, sans se demander si elle est authentique ou pas.
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"L'idée qu'un premier humain ait été créé directement par Dieu, de surcroît à partir de terre dure comme de la poterie, n'est pas prouvée par des faits scientifiques. Alors, quand on prétend qu'on n'est pas anti-scientifique, on doit abandonner ce que disent des textes religieux élaborés il y a de cela plusieurs siècles ; sinon c'est l'obscurantisme" :
Vous avez dit : "de terre devenue dure comme de la poterie" : sur ce point nous reviendrons plus bas, quand nous verrons en détail qu'il existe d'autres explications du verset que celle que vous avez citée.
Votre première assertion est exacte : l'idée qu'un premier humain ait été créé directement par Dieu, de surcroît à partir d'éléments extraits de terre ou plus exactement de boue, n'est pas prouvé par des faits scientifiques.
Mais votre seconde assertion n'est pas exacte : il ne s'agit pas non plus de quelque chose qui contredirait les découvertes scientifiques. En effet, il ne faudrait pas oublier que le fait que la lignée humaine soit issue, par l'évolution, d'une ancienne lignée animale – de laquelle la lignée des singes serait elle aussi issue – n'est pas non plus prouvé scientifiquement ; il s'agit également d'une idée : une théorie, destinée à relier entre eux différentes découvertes scientifiques et proposant une explication globale de ces découvertes.
"(…) La science, écrit Maurice Bucaille, démontre qu'à partir d'un moment donné, une espèce humaine est née qui s'est progressivement modifiée pour donner l'homme actuel. Tout le problème, du point de vue scientifique, est de savoir à partir de quoi : une lignée autonome, ou une lignée que l'on raccorde à une autre lignée animale ?" (L'homme, d'où vient-il ?, Seghers, p. 212).
Deux réponses se présentent à nous :
– le rattachement de l'espèce humaine à la lignée d'un ancêtre commun aux humains et aux singes, l'évolution étant considérée alors comme le facteur ayant donné naissance aux uns et aux autres, par l'effet du hasard des mutations-sélections ;
– la création, par Dieu, d'une lignée humaine autonome et non raccordée à une lignée animale.
La science, n'a, d'un côté, "en aucune façon apporté la démonstration [c'est-à-dire la preuve par des faits scientifiques dûment établis] de la provenance de l'homme à partir des formes évoluées actuelles des singes" (L'homme, d'où vient-il ?, p. 199) ou à partir d'un ancêtre commun à l'homme et aux singes. C'est bien pourquoi un scientifique tel que Denton est toujours attaché à la théorie du fixisme.
La science, d'un autre côté, "ne fournit [non plus] aucun argument appuyant [la] thèse [de l'autonomie de la lignée humaine]." Mais "elle ne fournit pas, non plus, d'argument allant à son encontre (…). Rien ne serait changé de la notion d'évolution dans le règne animal (…) si Dieu avait, à un moment donné, (…) décidé qu'apparaisse sur cette terre un couple d'êtres nouveaux. Une fois ces deux êtres nouveaux ainsi créés, ils auraient été à l'origine d'une lignée humaine subissant, au cours [de] millions d'années, des transformations physiques" (Ibid., p. 199). Le Coran ne précise ni l'âge de l'univers, ni celui de la terre, ni celui de la lignée humaine : ni 6 000 ans, ni 12 000 ans, ni autres. Faire remonter la présence humaine sur terre à beaucoup plus que six milliers d'années ne pose donc aucun problème par rapport au Coran. Il est cependant difficile aujourd'hui de se prononcer de manière formelle à propos d'un nombre précis, attendu que les estimations actuelles connaîtront encore très probablement des changements.
Ce qu'on nous dit c'est qu'après tout, aucune des deux idées n'étant prouvée par des faits indiscutables sur le plan scientifique, et aucune des deux ne contredisant non plus la science, pourquoi ne pas adopter celle que la majorité des scientifiques d'aujourd'hui a adoptée ?
C'est oublier que, de deux choses possibles du point de vue de la raison pure, nous musulmans choisissons toujours celle qui est conforme à ce que nous souffle en amont notre cœur, lui-même s'abreuvant aux textes de la révélation. Les deux idées se valant sur un plan purement scientifique, nous musulmans, étant croyants, ne voyons pas pourquoi nous aurions le devoir d'adopter une idée non prouvée scientifiquement simplement parce qu'elle a été émise en tant que théorie scientifique et qu'elle n'est pas d'origine religieuse. Et ce n'est pas être obscurantiste ou anti-scientifique que de dire cela, puisque rien n'a été prouvé qui dirait le contraire. Si un jour vous avez sur le sujet des preuves scientifiques irréfutables et non plus seulement une théorie et un faisceau d'arguments, nous en reparlerons… Et n'oubliez pas que les théories scientifiques sont changeantes : alors qu'on disait – et qu'ici et là on le dit toujours et qu'on y croit toujours dur comme fer comme si c'était une vérité absolue – des australopithèques et notamment de Lucy qu'ils sont les ancêtres de la lignée humaine, de plus récentes découvertes sont venues relativiser cette théorie : dans Science et Vie n° 980 (mai 1999), on peut, sous le titre évocateur Adieu Lucy, lire ces phrases : "Une nouvelle théorie semble indiquer que le genre australopithèque auquel elle [Lucy] appartient n'est pas la source de la lignée humaine." "Selon de toutes nouvelles recherches conduites en Afrique du Sud, les australopithèques siègeraient sur une branche différente de la nôtre. Et l'humain ne serait pas descendu de l'arbre pour devenir bipède ; il n'y serait en fait jamais monté."
Reste le fait que l'homme présente des similitudes morphologiques et génétiques avec les animaux en général et les singes en particulier.
Cela est vrai. Mais ce n'est pas non plus une preuve scientifique de la nécessaire parenté de l'homme et du singe. D'un point de vue de la raison pure, l'existence de ces similitudes peut s'expliquer par l'idée que l'homme et le singe ont une ascendance commune. Mais cela peut aussi s'expliquer avec l'idée de la création de la lignée humaine de façon autonome : pour nous, la composante corporelle de l'homme n'est pas le résultat d'un péché originel – notion inexistante dans les références musulmanes – mais fait au contraire partie intégrante de la nature humaine telle que Dieu l'a créée. Dès lors, Dieu, ayant voulu créer la lignée humaine pour qu'elle vive sur terre l'épreuve de la vie terrestre, l'a dotée d'une part des spécificités que sont ses sens spirituel et moral, sa conscience, son âme, sa raison et son intelligence, mais aussi, d'autre part, des perfectionnements corporels présents chez d'autres êtres terrestres, et dont, dans le règne animal, la lignée des primates présente les spécimens les plus accomplis. Car "il fallait à l'homme, écrit Bucaille, un système respiratoire analogue à celui des autres animaux consommant l'oxygène de l'air, un système digestif assurant la nutrition (…). Et on pourrait ainsi passer en revue d'autres parties de l'organisation humaine pour aboutir à la même conclusion : il fallait qu'existent ces similitudes morphologiques et fonctionnelles pour que l'homme [puisse] vivre sur terre" (op. cit., p. 200).
Laissons à présent de côté l'aspect de la compatibilité de ces deux idées avec ce qui est démontré scientifiquement – nous l'avons vu, aucune des deux idées ne contredit en soi les preuves scientifiques. Concentrons-nous maintenant sur la conception de la vie de l'homme sur terre que chacune de ces deux conceptions engendre :
– quelle conception de sa vie et de son rôle sur terre aura l'homme qui ne se perçoit comme rien d'autre que le descendant d'un ancien animal et le cousin des grands singes ?
– et quelle conception de sa vie aura l'homme qui se perçoit comme transcendant les animaux : devant vivre sur la terre, il a des caractéristiques physiques communes avec l'animal – ce que Shâh Waliyyullâh évoque sous le nom de "al-bahîmiyyah" –, mais sa lignée a été créé de façon autonome par Dieu, qui lui a donné des caractéristiques que ne possède aucun animal – "al-malakiyya" selon Shâh Waliyyullâh – : un sens spirituel et éthique inné, le sens du choix, le questionnement sur le sens de son existence, et la nécessité de rendre des comptes pour tout ce qu'il aura fait sur terre ?
La détermination du rôle qu'en tant qu'humain on a à remplir sur cette terre, de ses valeurs et du cadre de ses actions est fonction de plusieurs éléments ; l'un d'eux est l'idée qu'on se fait de l'origine même de l'homme. Quelles seront les conséquences respectives de la première et de la seconde de ces conceptions de l'origine de l'homme sur la perception que celui-ci aura de lui-même et de son rôle sur terre ?
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"Il a créé (le premier homme) à partir de terre ("turâb"), puis Il lui a dit "sois" et il a été" (Coran 3/59) ; "Nous vous avons créés à partir d'une boue collante ("Tîn lâzib")" (Coran 37/11) ; "Il a créé l'homme à partir d'une "SalSâl kal-fakhkhâr" (Coran 55/14) :
Le terme "Tîn" signifie : "boue" ("AT-Tîn : at-turâbu wal-mâ' ul-mukhtaliT" : Muf'radât ur-Râghib). Il semble, écrivent des commentateurs (cf. Anwâr ud-dirâyât, p. 102), qu'à la terre de l'eau ait été ajoutée : ceci explique aussi bien l'affirmation coranique : "à partir de terre" ("turâb") que les termes : "à partir de boue" ("Tîn").
Certains commentateurs ont effectivement déduit de l'ensemble des versets coraniques parlant de la création du premier humain que, dans un premier temps, la terre plus l'eau ont donné la boue, et qu'ensuite d'autres étapes ont suivi : cette boue a séché et a durci grâce à l'action de l'air et de la chaleur ; ce qu'on appelait les quatre éléments – terre, eau, air et feu – sont donc entrés dans la composition de l'être humain (voir Tafsîr us-Sâwî, cité dans Hâshiyatu Tafsîr il-Jalâlayn, p. 444). En fait ces commentateurs sont partis du verset que vous avez cité : "Il a créé l'homme à partir d'une "SalSâl ka-l-fakhkhâr" (Coran 55/14) : ils ont compris "SalSâl" comme signifiant : "boue durcie" (ce qui en est effectivement un des sens : Muf'radât ur-Râghib : "As-SalSâl" : "at-Tîn al-jâff", "yataraddad us-sawtu minhu"), la comparaison avec la poterie voulant alors dire : "une boue devenue dure comme l'est la poterie". Si la boue a durci, déduisent-ils, cela a été à cause de l'action de l'air et de la chaleur ; les quatre éléments constitutifs de l'univers (comme le pensait Empédocle) ont donc participé à la constitution du corps humain, en ont déduit ces ulémas.
Mais tout cela n'est qu'un effort d'interprétation, et tous les commentateurs ne sont pas de cet avis. Le fait est que "SalSâl" a aussi un autre sens : il désigne alors non pas la "boue durcie" ou "sonnante" mais la "boue ayant dégagé une odeur" (Muf'radât ur-Râghib : "wa qîl : "al-muntin min at-tîn" ; voir aussi Tafsîr Ibn Kathîr, commentaire de Coran 15/26). Si on appréhende ce terme avec ce second sens, la comparaison avec la poterie ne concerne pas la texture (la dureté) de cette boue, mais sa nature : le verset voudrait alors dire : "avec de la boue comparable à celle qu'on utilise en poterie" (d'après Le Coran, traduction et commentaire, Si Hamza Boubakeur, p. 1748).
Si on retient cette seconde interprétation du terme "SalSâl", les autres versets coraniques ne désignent alors que deux constituants : l'eau et la terre, le tout donnant la boue. Et attention : l'être humain a été créé non pas à partir de la boue telle quelle, mais à partir d'une quintessence, de quelque chose extrait de la boue : ce verset-ci le dit clairement : "Nous avons créé l'homme à partir d'une quintessence de boue" ("sulâlatin min Tîn") (Coran 23/12). Le terme "sulâlat" désigne : "quelque chose extrait d'une autre", "la meilleure partie extraite d'une chose" (cf. Muf'radât ar-Râghib) (Abu-s-Sa'ûd a commenté ainsi ce terme : "min Safwatin sullat min Tîn" : cf. Tafsîr Abi-s-Sa'ûd). C'est à la lumière de l'explicitation que ce verset-ci fournit qu'on comprendra le sens réel des autres versets disant brièvement : "à partir de terre" et : "à partir de boue" : il s'agit en fait d'éléments extraits de la boue et donc également du constituant de celle-ci, la terre.
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"Sans compter qu'un autre verset dit que tous les humains ont été créés à partir de la terre avant d'être formés à partir d'une goutte de sperme (sourate 22, verset 5) ["Nous vous avons créés à partir de terre, puis à partir d'une goutte…"]. Ca fait pourtant longtemps qu'on ne croit plus que les bébés naissent dans les choux ; alors vous parlez que le bébé ait été créé à partir de terre !"
En réalité seul le premier humain a été créé directement à partir de terre (en fait d'une quintessence de boue, comme nous venons de le voir). Quant aux autres humains, ils naissent suite à la rencontre entre l'ovule et "la goutte" dont il est question dans ce verset, c'est à dire le sperme (et en fait il s'agit de quelque chose qui était présent à l'intérieur de cette "goutte" et qui en est sorti, comme l'indiquent les termes du verset 32/8 : "sulâlatin min mâ'in mahîn", avec, à nouveau, le terme "sulâlat", que nous avons déjà vu).
Et quand, dans ce verset 22/5, il est dit à tous les humains qu'ils ont été créés à partir de terre avant d'avoir été créés à partir d'une goutte ("Nous vous avons créés à partir de terre, puis à partir d'une goutte…"), c'est seulement par métonymie (majâz), eu égard à leur origine indirecte : les êtres humains sont en fait indirectement créés à partir de terre, parce que le premier d'entre eux a été créé directement à partir de terre (cf. Tafsîr ul-Jalâlayn). Le verset suivant montre bien la différence entre le premier humain et ses descendants quant à leur origine immédiate : "Celui qui (…) a commencé la création de l'homme à partir de boue, puis a fait que sa descendance (se fasse) par (quelque chose) extrait d'un vil liquide" (Coran 32/7-8). Ce "commencement de la création de l'homme" désigne le premier humain, que Dieu a désigné également par ces termes : "ce que J'ai créé de Mes Mains" (Coran 38/75).
Quant à la première femme, il y a divergence quant à savoir de quoi elle a été créée : cliquez ici.
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Pour finir, un autre verset du Coran :
"C'est à partir d'elle [la terre] que Nous vous avons créés.
C'est en elle que Nous vous ferons retourner.
Et c'est d'elle que Nous vous ferons sortir une autre fois" [pour être jugés pour ce que vous aurez fait] (Coran 20/55).
http://www.maison-islam.com/articles/?p=358
Nouriture et modération en Islam
La plus importante restriction calendaire de l'Islam est le ramadan. Le ramadan commence à la 9e nouvelle lune du calendrier lunaire islamique. Pendant la durée d’une lunaison les personnes pubères et matures doivent s'abstenir de manger et de boire du lever au coucher du soleil. L'obligation s'interrompt en cas de maladie ou long voyage, sous réserve que les jours soient rattrapés dans l'année qui suit.
Le gène de la longévité
Il y a quelques années, des chercheurs ont découvert que la restriction calorique sévère –en d'autres termes, une diète radicale– peut prolonger l’espérance de vie d’une grande variété d’espèces animales. On savait qu'un gène était impliqué, restait à détailler le processus.
C'est une équipe dirigée par Léonard P. Guarente, professeur de biologie au MIT (Massachusetts Institute of Technology), qui avait identifié en 2000 ce gène de longévité, appelé SIR2. En cas de restriction calorique, le gène est activé. Il active à son tour une protéine nommée Sir2, qui aurait pour conséquence de ralentir le vieillissement .A présent, la même équipe affirme avoir trouvé la dernière pièce du puzzle : le processus par lequel cette protéine est activée.
En temps normal, une enzyme nommée NADH (nicotinamide adenine dinucleotide), bloque la production de la protéine Sir2 dans les cellules. Sauf qu'en cas de restriction calorique, le niveau de NADH diminue dans les cellules. C'est cette diminution du NADH qui entraîne l'activation du gène SIR2, qui active à son tour la protéine Sir2.
En réalité, le NADH joue un rôle plus complexe: il contribue à produire l’énergie dans les cellules, à travers une série de réactions chimiques. Plus le taux de NADH est élevé, plus la cellule a de l’énergie en réserve, sous forme chimique. En conséquence, si un animal suit une diète sévère, il reçoit moins de calories, donc moins d'énergie, et les réserves de NADH sont donc moins élevées. Et le gène SIR2 s'en trouve activé.
Au passage, Léonard Guarente a également découvert que, contrairement à la croyance, lorsque le métabolisme ralentit, cela ne se traduit pas par un ralentissement de la respiration. On croyait en effet jusque-là que c’était ce ralentissement de la respiration –ce qui signifie moins d'oxygène, en d'autres termes moins d'oxydants qui viennent perturber les cellules– qui aurait été à l’origine de l’augmentation de la longévité cellulaire... Au contraire, le chercheur s’est rendu compte que, lors de la restriction calorique, le rythme de la respiration dans les cellules augmente. Cette augmentation du rythme de la respiration a pour conséquence de "brûler" plus rapidement l'enzyme NADH; les réserves de cette enzyme diminuent, et voilà pourquoi le gène SIR2 est activé.
Avec cette importante découverte, les scientifiques peuvent à présent tracer un modèle scientifique complet de l'impact de la restriction calorique sur la longévité. »
Les scientifiques modernes viennent donc de DONNER RAISON aux taoïstes et à tous ceux qui, comme eux, ont affirmer que vivre TRES longtemps en pleine forme EST possible.
Il y a désormais de grandes preuves fournies par de nombreuses études réalisées sur d'innombrables espèces animales que la restriction calorique ralentit le vieillissement, stimule la mémoire, peut rallonger la durée de vie et prolonger la jeunesse, en plus d'aider à maigrir.
> Avantages / bienfaits d'une alimentation basée sur la restriction calorique
Ces études n'ont pas durée suffisamment longtemps pour démontrer l'extension de la durée de vie chez les humains, mais des études menées sur des humains pratiquant la restriction calorique ont montré la même réduction des marqueurs (changements liés à l'augmentation de l'âge) de maladies et de vieillissement (chez les humains) que celle constatée dans d'autres populations animales.
Il y a un certain nombre d'études réalisées sur des populations humaines qui illustre le potentiel d'une restriction calorique sur les humains. Par exemple, les japonais qui habitent sur l'archipel Okinawa au Japon possède 40 fois plus de centenaires que les japonais habitant au nord-est de l'archipel.
De plus, ceux qui habitent sur Okinawa ont très peu de maladies graves avant l'âge de 60 ans. Les habitants d'Okinawa restent physiquement actifs beaucoup plus longtemps que leurs pairs habitant dans d'autres régions du Japon. La principale différence dans l'alimentation des habitants d'Okinawa est une restriction calorique. Ils ont la tradition de consommer moins de calories que d'autres japonais.
Les bienfaits d'une restriction calorique s'étendent aussi à votre espérance de vie restante. Si vous avez 40 ans et avez ainsi une espérance de vie restante d'environ 40 années, vous allez étendre seulement cette période restante. Alors plus vous commencez la restriction de calories tôt dans votre vie, plus les bienfaits pour la santé seraient grands. Toutefois, peu importe du moment où vous avez commencé à restreindre vos apports caloriques, vous allez vous rendre compte rapidement des avantages du maintien d'un poids corporel plus faible.
Source:http://www.regimesmaigrir.com/actualites/article.php?id=649
végétarisme et vieillissement , restriction... par nature-boy-79
1. Ce que le dormeur voit en fait de choses qui l’inquiètent et interrompt son sommeil, provient de Satan. D’une façon générale, le dormeur voit soit un bon rêve qui provient d’Allah ou une incarnation du discours de l’âme, c’est-à-dire des idées qui occupaient son intellect (avant le sommeil), ou des images confuses venant de Satan.
D’après Abou Hourayra (P.A.a) le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :
« Au fur et à mesure que le temps progresse, le rêve du musulman devient de plus en plus vrai. Ceux d’entre vous dont les rêves sont les plus vrais sont ceux dont le discours est le plus vrai. Le rêve du musulman est l’une des 45 parties de la prophétie. Il existe trois sortes de rêve : le bon rêve qui est une bonne nouvelle venue d’Allah ; le rêve à travers lequel Satan apporte la tristesse, et le rêve qui n’est que le reflet des propres pensées de l’intéressé ». (rapporté par Mouslim, 2263)
2. Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) nous a indiqué la manière dont nous pouvons échapper à l’influence de satan pendant le sommeil. C’est grâce à la lecture de versets du Coran et des invocations rapportées, et ce, avant de se livrer au sommeil.
a°) Abou Hourayra (P.A.a) a dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) m’a confié la garde de la zakat de Ramadan. Puis quelqu’un est venu puiser dans les denrées et je me suis saisi de lui et dit : « Je porterai ton cas devant le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) » et il a dit : « Quand tu vas te coucher, récite le verset du Trône. Allah chargera quelqu’un de te garder et Satan ne se rapprochera pas de toi jusqu’au matin ». Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dit :
« Il vous a dit la vérité, bien que menteur ; c’était Satan ». (rapporté par Boukhari, 3101)
b°) D’après Abou Massoud al-Badri (P.A.a) le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :
« Quiconque récite les deux derniers versets de la sourate 2 au cours d’une nuit, ils lui suffiront ». (rapporté par Boukhari, 3768 et Mouslim, 708)
Al-Nawawi a dit : « Ses propos : « Quiconque récite les deux derniers versets de la sourate 2 au cours d’une nuit, ils lui suffiront » signifient, dit-on : « Ils tiennent lieu de prières nocturnes ». On dit encore qu’ils signifient : « Ils le protègent contre Satan » ou encore : « Ils le protègent contre les défauts ». Il se peut qu’il s’agisse de tout cela à la fois. (Commentaire de Mouslim, 62/92-93)
c°) Aïcha (P.A.a) a dit : « Quand le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) allait se coucher, il récitait les sourates 112,113 et 114, soufflait sur ses paumes et massait avec ses mains son visage et les parties de son corps qu’elles pouvaient atteindre ». Aïcha ajoute : « Quand il tomba malade, il me demanda de faire cela à sa place ». (Rapporté par Boukhari 5416 et Mouslim, 2192)
d°) Abou Hourayra a dit : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) nous ordonnait quand nous voulions nous coucher de le faire sur le côté droit et de dire :
« Allahouma rabb al-arsh al-azim, rabbouna wa rabbou koulli shayin, faliq al-habbi wa an-nawa, wa munzilou at-tawrati wal-injil wa al-fourqan. Aoudhou bika min sharri kouli shayin anta akhidhoun bi nasiyyatihi. Allahoumma anta al awwalou fa layssa qablaka shayoun wa anta al-akhirou falayssa ba’adaka shay’oun wa anta al-batinou falayssa donnaka shayoun, iqdhi anna ad-dayna wa aghnina min al-faqr ». (rapporté par Mouslim, 2713)
« Mon Seigneur, le Maître des cieux, de la terre et du Trône immense, notre Maître, le Maître de toute chose, Celui qui fend la graine et le noyau, Le Révélateur de la Thora, des Évangiles et du Coran, je demande Ta protection contre le mal provenant de toute chose dont Tu tiens au toupet. Mon Seigneur, Tu es le premier car rien ne T’a précédé. Tu es le dernier car rien ne sera après Toi. Tu es l’Apparent car rien n’est au-dessus de Toi. Tu es le caché car rien n’est au-dessous de Toi. Règles nos dettes et débarrasse-nous de la pauvreté ».
e°) Abou Hourayra (P.A.a) a dit : Abou Bakr a dit : « Ô Messager d’Allah, apprends-moi une prière que je récite matin et soir ». Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) lui dit :
« Dis, mon Seigneur, Le Connaisseur de l’invisible et du visible, Le Créateur des cieux et de la terre, Le Maître et Le Roi de toute chose, j’atteste qu’il n’y a de Dieu que Toi. Je demande Ta protection contre le mal de mon âme et le mal provenant de Satan et de ses complices ». Puis il lui dit :
« Dis cela au matin et au soir quand tu t’apprêtes à dormir ». (rapporté par At-Tarmidhi, 3392 et Abou Dawoud, 5067 )
3. De même, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) nous a indiqués ce que nous devons faire quand nous nous réveillons à la suite de la vision de ce que nous n’aimons pas. Il s’agit de cracher à sa gauche et d’implorer la protection d’Allah contre Satan, de changer de côté et de prier si l’on veut.
A °) Abou Qatada a dit : « Le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :
« Le bon rêve vient d’Allah et le mauvais de Satan. Quand l’un de vous fait un rêve qui lui fait peur, qu’il crache à sa gauche et demande la protection divine contre le mal que cela lui inspire. Dans ce cas, il n’en subira aucun préjudice ». (Rapporté par Boukhari, 3118 et Mouslim, 2261)
B °) D’après Djabir, le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :
« Quand l’un de vous voit en rêve ce qu’il déteste, qu’il crache à sa gauche et demande la protection divine contre Satan trois fois et qu’il change de côté ». (Rapporté par Mouslim, 2262)
C °) D’après Abou Hourayra (P.A.a) le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit :
« Si l’un de vous voit quelque chose qu’il déteste, qu’il se lève, prie et s’abstienne d’en parler aux gens ». (Rapporté par Mouslim, 2263)
Nous espérons que la pratique des enseignements du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) avant de se coucher éloignera Satan de l’intéressé. S’il applique ce que le Prophète a recommandé en cas de réveil provoqué par un cauchemar, il sera débarrassé des troubles et soucis.
Allah est Le plus savant.
http://www.islam-medecine.com/article87.html
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Dans l'antiquité, les arcs-en-ciel intriguaient les savants : Aristote pensait par exemple qu'ils étaient dus à la réflexion du soleil sur les nuages. Mais c'est Isaac Newton, qui en 1666 expliqua l'origine de ses couleurs.
Mais la lumière émise par le Soleil est "blanche", c'est à dire qu'elle se compose d'une sorte de mélange d'ondes lumineuses de longueurs d'onde (donc de couleurs) différentes. Si l'on décompose cette lumière blanche en ses constituants, on obtient le spectre de la lumière visible. Une décomposition qui intervient lors du phénomène de diffraction. Or, lorsqu'il pleut, chaque goutte d'eau réalise une diffraction : celle-ci réfléchit la lumière blanche du Soleil en déviant ses différentes composantes suivant des angles différents. Apparaissent ainsi sept couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet. Morceau de cercle visible L'angle de déviation dépend en effet de la longueur d'onde : on peut donc voir un arc avec les différentes couleurs successives. Par exemple, la lumière bleue est réfléchie suivant un angle de 40,5° par rapport aux rayons du Soleil, et la lumière rouge suivant un angle de 42,4° (ces angles correspondent aux angles Soleil-goutte-oeil). Voici pourquoi le rouge est vu au bord supérieur de l'arc en ciel par l'observateur. Et voilà aussi pourquoi il faut donc, pour observer l'arc-en-ciel, que le soleil soit situé au-dessous de 42° de hauteur. Peu de chance d'en observer un à midi ! Inversement, plus le soleil est bas sur l'horizon, et plus l'arc-en-ciel est haut. Mais vous ne pourrez jamais voir un demi-cercle complet, à moins d'être en montagne ou dans un avion. Dans ce dernier cas, on peut même voir le cercle en entier.
Par ailleurs, selon la grosseur des gouttes, l'arc-en-ciel sera plus ou moins coloré. En effet, les gouttes très fines (dans le cas de la bruine par exemple), dispersent mal la lumière : l'arc-en-ciel sera très pâle.
Arc-en ciel double Parfois, un second arc-en-ciel, plus large, peut être aperçu au-dessus de l'arc primaire. Il est du à une deuxième réflexion des rayons du soleil à l'intérieur des gouttes de pluie. Son angle est de 52° environ. Comme la lumière est réfléchie deux fois, les couleurs sont inversées par rapport à un arc-en-ciel primaire, et il est aussi plus pâle et donc moins visible. En théorie, on pourrait d'ailleurs voir un nombre infini d'arcs-en-ciel, issus des multiples réflexions dans la goutte d'eau. En laboratoire, on a pu ainsi en compter 19 ! Malheureusement, dans la réalité le ciel n'est pas assez sombre pour que ces arcs-en-ciel soient visibles. Il arrive aussi qu'on voie des arcs surnuméraires à l'intérieur du premier arc. Souvent dans les teintes vertes et roses, ils ne sont pas dus aux réflexions du soleil dans les gouttes d'eau, mais à des interférences lumineuses entre les gouttes. En général, un arc-en-ciel ne dure guère plus d'une demi-heure (le plus long a duré six heures, observé en Grande-Bretagne). On peut aussi en apercevoir à proximité des grandes chutes d'eau et des cascades, ou dans son jardin… en arrosant ses bégonias. 1) La longueur d'onde est la longueur séparant deux crêtes d'une onde périodique, ce qui est le cas des ondes électromagnétiques. Pour le visualiser, imaginez une courbe sinusoïdale. La longueur d'onde l est liée à la fréquence f par la relation l = c / f, où c est la vitesse de la lumière. |
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La définition du cœur ;ur est complexe. Pendant longtemps, les scientifiques l’ont défini uniquement comme un muscle ; le cerveau contrôlant tout le corps et que le cœur n’était qu’une pompe faisant circuler le sang. Puis, tout en gardant les propriétés d’un muscle, le cœur a été considéré comme une glande secrétant des hormones. Récemment, de nouvelles fonctions lui ont été attribuées par la découverte de neurones à l’intérieur de celui-ci. Cette découverte pourrait permettre de mieux comprendre certains versets du Coran, sans pour autant chercher à en donner une nouvelle interprétation. Elle illustre également certains hadiths du Prophètes .
Côté Coran
Nombreux sont les versets coraniques qui mentionnent le cœur, ils sont parfois associés à la raison par l’emploi d’expressions telles que « qui comprennent » ou « qui raisonnent ». En voici quelques-uns.
« Il y a bien là un rappel pour quiconque a un cœur, prête l’oreille tout en étant témoin »
Sourate 50, Qaf, verset 37
« C’est parce qu’en vérité ils ont cru, puis rejeté la foi. Leurs cœurs donc, ont été scellés, de sorte qu’ils ne comprennent rien. »
Sourate 63, Al Munafiqun (Les hypocrites), verset 3
« Nous avons mis des voiles sur leurs cœurs, de sorte qu’ils ne le comprennent pas : et dans leurs oreilles, une lourdeur. Et quand, dans le Coran , tu évoques Ton Seigneur l’Unique, ils tournent le dos par répulsion. »
Sourate 17, Al Isra’ (Le voyage nocturne), verset 46
« Il est en parmi eux qui viennent t’écouter, cependant que Nous avons entouré de voiles leurs cœurs, qui les empêchent de comprendre (le Coran) [...] »
Sourate 6, Al An’am (Les bestiaux), verset 25
« Il leur plaît, (après le départ des combattants) de demeurer avec celles qui sont restées à l’arrière. Leurs cœurs ont été scellés et ils ne comprennent rien. »
Sourate 9, At-Tawbah (Le repentir), verset 87
A travers de ces quelques versets, on comprend qu’il existe bien un lien entre le cœur et la raison. Habituellement la raison est associée au cerveau, il est donc question d’une relation entre le cœur et le cerveau inconnue de la science jusqu’à récemment.
Côté science
En effet, d’un point de vue scientifique, nous savons maintenant qu’il existe une communication entre le cœur et le cerveau. Elle est en fait un dialogue dynamique, continu et bidirectionnel, chaque organe influençant continuellement la fonction de l’autre.
Le cœur communique avec le cerveau et le corps de quatre façons :
Communication neurologique (système nerveux)
Communication biophysique (pression des ondes)
Communication biochimique (hormones)
Communication énergétique (champs électromagnétiques)
Cette nouvelle évidence scientifique montre que le cœur utilise ces méthodes pour envoyer à notre cerveau d’importants signaux émotionnels et intuitifs. En accord avec cette compréhension du cœur en perpétuelle communication avec le cerveau, les scientifiques découvrent que nos cœurs pourraient être en fait la « force intelligente » derrière les pensées intuitives et les sentiments que nous éprouvons.
Brièvement, voici la description des différents modes de communication.
1- Communication neurologique
Les neurologistes ont maintenant découvert qu’il y a plus de 40.000 cellules nerveuses (neurones) dans le cœur seul, ceci signifie que le cœur a son propre système nerveux indépendant, parfois appelé le cerveau dans le cœur.
Pour mieux comprendre la suite, voici le schéma d’un neurone :
Les dendrites conduisent l’influx nerveux, induit à son extrémité jusqu’au noyau : c’est un prolongement afférent. Alors que l’axone conduit l’influx nerveux du noyau vers son extrémité, c’est un prolongement efférent.
Actuellement on considère que le nombre de connexions entre les neurones détermine l’efficacité du cerveau ; plus il y a de connexions, plus le cerveau est performant.
Les ganglions cardiaques intrinsèques sont distribués en particulier autour des orifices des principaux vaisseaux. Lorsqu’on observe la section transversale d’un ganglion cardiaque intrinsèque, on trouve au centre une masse de dendrites qui interconnecte les neurones individuels. C’est la structure idéale pour une unité de calcul neural indépendante.
Il existe donc une de sorte un cerveau dans le cœur. Quel est son rôle exactement ? Tout reste à découvrir, des recherches sont réalisées dans ce sens.
Deux études centrées au départ sur les interactions neurologiques démontrent que les signaux afférents que le cœur envoie au cerveau durant les émotions positives peuvent modifier activement le cerveau de plusieurs façons [1] que nous ne détaillerons pas ici. Nous savons donc maintenant que le cœur a une influence sur le cerveau.
2- Communication biophysique
Nous apprenons qu’un rythme cardiaque cohérent conduit à augmenter la synchronisation cœur-cerveau. Les implications de ces découvertes sont explorées dans une troisième étude qui montre que, dans les états de grande cohérence du rythme cardiaque, les individus montrent une amélioration significative de performance cognitive [2]. En d’autres termes, plus le cœur bat régulièrement, plus le cerveau est performant au niveau des fonctions de l’esprit (perception, langage, mémoire, raisonnement, décision, mouvement...).
3- Communication biochimique
Les spécialistes de biologie moléculaire ont découvert que le cœur est la glande endocrine la plus importante du corps. En réponse à notre expérience du monde, il produit et libère une hormone majeure FAN - Facteur Atrial Natriurétique - qui affecte profondément chaque opération du système limbique, ou ce qu’on réfère comme étant le « cerveau émotionnel ». Le lien entre nos émotions et le cœur est ainsi dévoilé. On ressent les émotions au niveau du cœur, pourtant c’est au niveau du cerveau qu’elles sont gérées.
4- Communication énergétique
La communication énergétique du cœur est référée sous l’expression communication cardio-électromagnétique. Le cœur est le plus puissant générateur d’énergie électromagnétique dans le corps humain, produisant la plus grande partie du champ électromagnétique rythmique des organes du corps.
Cela signifie que le cœur a une grande influence sur les autres organes du corps. On ne peut s’empêcher de penser à la parole du Prophète à ce propos : « N’y a t il pas dans le corps un morceau qui s’il est sain, tout le corps le sera aussi et s’il est corrompu le corps le sera également ? Ne s’agit-il pas du cœur ? » (Boukhari, Mouslim)
Le champ électrique du cœur est environ 60 fois plus important en amplitude que l’activité électrique générée par le cerveau. Pourtant le nombre de neurones dans le cœur est nettement inférieur à celui dans le cerveau (40.000 neurones dans le cœur contre environ 100 milliards de neurones dans le cerveau).
Le cœur a un champ d’énergie électromagnétique 5.000 fois supérieur à celui du cerveau et ce champ peut être mesuré avec un magnétomètre jusqu’à 10 pieds au-delà du corps.
La recherche menée à l‘IHM suggère que le champ du cœur est un porteur important d’informations. Les signaux électromagnétiques générés par le cœur transmettent une information qui peut être reçue par les autres et ont la capacité d’affecter les autres autour de nous. Lorsque les gens sont touchés ou sont à proximité, le signal des battements du cœur est enregistré dans les ondes du cerveau de l’autre personne [3].
L’influence d’une personne sur une autre serait donc expliquée par un phénomène physique. Le cœur exerce sur son environnement une influence que l’on ne peut négliger. La science nous dira peut-être plus précisément de quelle façon dans l’avenir incha Allah. Ceci confirme l’importance de choisir son entourage, ses amis, comme cela est recommandé dans le Coran et la sunnah. En effet, Allah l’Exalté a dit :
« Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. »
Sourate 18, Al Kahf (La caverne), verset 28
Selon Abou Sa’id Al Khoudri (Allah soit satisfait de lui), le Prophète a dit : « Ne tiens compagnie qu’à un homme croyant et que ne partage ton repas qu’avec un homme pieux ! » (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)
Selon Abou Hourayra (Allah soit satisfait de lui), le Prophète a dit : « L’homme a la même religion que son ami. Que l’un de vous fasse donc bien attention à celui qu’il prend pour ami ! » (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)
Ces récentes découvertes ne peuvent que nous rendre humble face à la grandeur de la création d’Allah, gloire à Lui. Les scientifiques découvrent uniquement ce qu’Il veut que nous connaissions. Et toutes ces découvertes sont en adéquation avec le Coran et la sunnah ! Gloire à Allah, seigneur des mondes.
Références :
http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_20.html
http://husol.hahnemann.edu/chaosjk1.htm
http://www.healthandage.com/html/res/aging_of_you/content/8.htm
http://www.heartmath.org/research/our-heart-brain.html
http://www.heartmath.com/pr/headheartconnect.html
[1] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_22.html
http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_23.html
[2] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_24.html
[3] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_21.html
Leila. R
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1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité