Au départ, l'hypnose est une méthode mise au point en psychiatrie. En court-circuitant les processus mentaux, elle permet théoriquement d'atteindre plus facilement l'inconscient. Cela peut permettre de faire ressurgir certains problèmes ou traumatismes liés à l'enfance. Mais comment cela fonctionne-t-il ?
Quelles sont les différentes techniques d'hypnose ?
Il existe deux écoles complémentaires. La première, traditionnelle est basée sur la suggestion. La personne face à l'hypnotiseur subit des injonctions verbales, visuelles et corporelles. Pratiquée jusqu'à Freud, cette technique part du postulat suivant : si l'on suggère à un patient de guérir, il peut guérir. Aujourd'hui encore, les hypnotiseurs de spectacle qui s'amusent à endormir une salle entière, relèvent de cette école.
La deuxième, l'hypnose Ericksonienne, sollicite la participation active du patient. Il s'agit plus d'un état de profonde relaxation, pendant lequel le patient va pouvoir s'exprimer librement. Le thérapeute utilise des métaphores, c'est-à-dire un langage symbolique, pour guider l'inconscient du sujet et l'amener à trouver lui-même les solutions à ses problèmes.
L'hypnose en science
Vers la fin des années 1980 est apparue la tomographie par émission de positrons (TEP), une technique d'imagerie qui permet d'observer le cerveau en activité par le biais des variations locales du débit sanguin. On pouvait donner une tâche précise au sujet (effectuer un calcul, chanter une chanson) et voir quelles zones du cerveau s'activaient. On pouvait aussi comparer le fonctionnement du cerveau normal à celui du cerveau sous hypnose. En 1995, l'équipe du CHU de Liège lance une étude sur la perception de la douleur et obtient des résultats intéressants : la réponse au même stimulus douloureux n'est pas la même lorsque le cerveau est sous hypnose ou non (4). Et cette fois, les évaluations commencent à prendre une allure objective, car ce n'est plus le sujet qui parle, mais son cerveau, directement. Une équipe de Montréal menée par Pierre Rainville (5) montre que l'hypnose peut agir sur deux aspects distincts de la douleur : la sensation ou l'émotion. Ces deux composantes coexistent dans tout stimulus douloureux : un caillou dans la chaussure fait mal mais n'inquiète guère, tandis qu'une douleur au ventre ou dans la poitrine, même modérée, peut être très anxiogène. Sous hypnose, tout en maintenant une stimulation constante (au moyen d'une sonde thermique à 47 °C par exemple), on peut suggérer que l'intensité de la douleur s'accroît, mais pas son ressenti émotionnel, ou bien l'inverse. Dans les deux cas, la douleur augmente, mais ce ne sont pas les mêmes zones du cerveau qui s'activent. Autrement dit, les composantes sensorielle et affective de la douleur sont dissociables, tant sur le plan subjectif que sur le plan neurologique.
Ces premiers résultats ont permis d'asseoir une crédibilité scientifique pour l'hypnose. Depuis lors, des centaines d'études ont été menées, tant dans le domaine clinique que dans le domaine des sciences cognitives.
L'hypnose en Islam
1- Certaines fatwas qui ont été émises au sujet du jugement de l'hypnotisme, ont été émises selon des pratiques qui ne sont pas correctes et qui n'entrent pas dans l'appellation de l'hypnotisme ; parce que parler des choses de l'invisible et utiliser les djinns, sont des choses désapprouvées par ceux qui pratiquent l'hypnotisme parmi les docteurs et les spécialistes.
2- L'hypnotisme fait partie d'un domaine scientifique bien connu, et son rôle dans le traitement est connu, et il a des règles et des bases.
3- L'hypnotisme est utilisé pour convaincre le malade du traitement qu'il refusait dans ses conditions normales. Et il est utilisé aussi pour former une nouvelle conviction positive chez le malade afin qu'il surmonte ses convictions négatives.
4- Certaines pratiques se sont mélangées à l'hypnotisme lors de l'exécution, et ces pratiques renferment des choses interdites, c'est la raison pour laquelle les gens ont pensé que l'hypnotisme est interdit ; mais l'interdiction est venue de ces pratiques et non pas de l'hypnotisme, comme cela se produit au cirque avec l'utilisation de la sorcellerie et du charlatanisme.
6- Etant donné que l'hypnotisme est un genre de traitement, il peut être alors utilisé dans le bien, tout comme il peut être utilisé dans le mal ; donc, convaincre une personne d'une certaine idée [pensée], dépend de la légalité de cette idée ou de l'illégalité de cette idée ; alors si l'idée est bonne, il est permis de faire le traitement, et si elle ne l'est pas, le traitement n'est pas permis.
Dr Abderrahmaane ibn Ahmed Al-Djour'î
http://www.scienceshumaines.com/l-hypnose-le-therapeute-et-la-science_fr_14723.html
La visite des tombes est recommandée pour les hommes.
En effet, Ahmad, Muslim et les auteurs des Sunans ont rapporté d'après 'Abdallâh Ibn Burayda :
Le Messager de Dieu a dit :
"Je vous avais déconseillé de visiter les tombes, visitez-les désormais, car elles vous rappelleront l'Au-delà."
L'interdiction était due au fait que la période antéislamqie était encore proche et les habitudes de cette époque toujours présentes chez les gens. A ce moment-là les gens ne s'abstenaient pas du langage inconvenant et grossier; cependant quand il se sont convertis à l'Islam et ils ont connu ses principes, le Législateur leur a permis de les visiter.
On rapporte d'après Abu Hurayra :
"Le Prophète visita la tombe de sa mère et pleura tant que les présents se mirent à pleurer avec lui. Puis il dit : « J'ai demandé à mon Seigneur qu'Il m'autorise à invoquer pour elle le Pardon, mais Il me l'a refusé; je Lui ai demandé de m'autoriser à visiter sa tombe et Il me l'a accordé; visitez donc les tombes, car elles vous rappelleront la mort.»" [ Rapporté par Ahmad, Muslim, Abû Dâwûd, An-Nasa'i et ibn Mâja.]
Quel est l'avis religieux sur le fait de visiter les cimetières le vendredi en particulier?
Il n'y a pas d'origine à cela. Ce qui est légiféré, c'est la visite des tombes à n'importe quel moment accommodant le visiteur, que ce soit la nuit ou la journée. Quand au fait de définir un jour particulier ou une nuit particulière est une innovation dans la religion qui n'a pas d'origine, selon cette parole du Prophète (Salla Allah 'Alaihi Wa Sallam): " Celui qui innovera dans notre religion des choses qui n'en font pas partie, qu'on le lui rejette", rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim; selon cette parole du Prophète (Salla Allah 'Alaihi Wa Sallam): "Tout acte non conforme a nos enseignements est à rejeter" rapporté par Mouslim dans son Sahîh d'après 'A'icha(Qu'Allah soit satisfait d'elle). Fatwa de cheikh Ben Baz tirée de son recueil de fatwa: Tome 13, page 336
http://sajidine.com/fiq/funeraille/visite_tombe.htm
http://www.salat-janaza.com/
On croyait dur comme fer jusqu'à récemment que le cerveau était immuable. Même aujourd'hui, selon la croyance populaire, des modifications du cerveau ne sont possibles que par des interventions médicales ou pharmaceutiques. Or, ce n'est pas comme cela que le cerveau fonctionne. Plutôt, le vécu de chaque personne engendre des changements continuels dans l'anatomie de son cerveau tout au long de sa vie, formant ainsi ses habiletés particulières ainsi que son caractère. Le réseau des neurones est en perpétuel réarrangement, autant relativement aux microchangements des neurotransmetteurs qu'aux grandes bases intégratives reliées à l'intelligence.
On découvre de plus en plus de liens entre la souffrance morale et le fonctionnement du cerveau. On sait maintenant que des manifestations purement biologiques au cerveau peuvent être modifiées par des expériences exclusivement humaines comme la psychothérapie, par exemple, sans aucune intervention chimique. Ainsi, la psychothérapie à elle seule peut modifier le fonctionnement du cerveau de façon permanente.
Le psychiatre Kandel (Prix Nobel 1998) a démontré la plasticité du cerveau. Par exemple, des images scannées du cerveau de musiciens témoignent de différences faisant suite à leur pratique d'instruments de musique. Leur cerveau «musical» s'est développé à la suite de leurs répétitions avec leurs instruments de musique et non à cause de gènes précis. Autres exemples : les neurones de rats élevés dans des environnements plus stimulants sont beaucoup plus branchés. Ces environnements rehaussés stimulent les rats au point que leur cerveau s'en trouve amélioré. Chez les humains, le nombre de dendrites neurales du centre du langage dans le cerveau est proportionnel au degré de scolarité d'un individu.
Pour bien comprendre, il faut savoir que le cerveau est constitué de neurones, environ cent milliards, qui établissent entre eux des connexions tout au long de la vie. Chaque neurone a une moyenne de 10 000 connexions qui le relient à d'autres neurones. Ce qui porte à environ un million de milliards de connexions dans le cerveau, faisant ainsi du cerveau la structure la plus complexe de la Terre. La connexion de chaque neurone se fait par l'émission de petites impulsions électriques qui déclenchent une substance chimique appelée neurotransmetteur, laquelle rejoint un autre neurone de cette façon, et il s'enclenche ainsi une série de répercussions sur une multitude d'autres neurones tous interconnectés. Ainsi, un seul neurone peut influencer une moyenne de 10 000 neurones à l'autre bout du processus lors de l'envoi d'un seul message. Le cerveau se forge de cette manière.
Or, savez-vous que les contacts interpersonnels sont parmi les principales causes de connexions des neurones? Dans son livre The Developing Mind, le psychiatre Daniel Siegel explique comment l'esprit d'une personne émerge de l'activité de son cerveau, dont la structure biologique est formée par ses relations interpersonnelles dès le début de sa vie et tout au cours de sa vie. Ce qui fait dire à Siegel que «les connexions humaines forment les connexions des neurones». En effet, le vécu interpersonnel altère à la fois l'activité et la structure des connexions entre les neurones, formant ainsi les divers circuits responsables des divers processus du cerveau comme la mémoire, les émotions, la conscience de soi, etc.
Je fais le lien avec la dépression. Malheureusement, celle-ci est encore très mal comprise. On est porté à blâmer le cerveau ou les gènes, alors que les réelles explications relèvent de notre vécu et du sens que nous donnons à ce vécu. Il y a des échanges bidirectionnels constants entre notre cerveau, notre organisme et notre vécu. Ainsi, le calme ressenti à la vue d'un beau point de vue du fleuve Saint-Laurent s'accompagne d'un accroissement de l'amplitude des ondes alpha dans le cerveau. Autrement dit, le cerveau réagit en fonction de notre vécu. Nous ne sommes pas à la merci de la «mécanique biologique» de notre cerveau, puisqu'au contraire, nous agissons et notre cerveau se modifie en conséquence.
Les personnes en dépression ne sont pas les esclaves de leur cerveau détraqué qu'il faudrait remettre sur les rails nécessairement de façon chimique. Notre cerveau est en constante adaptation, et ceci en fonction de notre vécu, sans apport chimique externe. Le corps et l'esprit sont intimement liés. Des répercussions physiques se manifestent automatiquement à la suite de nos émotions, mais de façon temporaire, et vice versa. Dans le cas d'une dépression typique, il s'agit de changements normaux, mineurs et temporaires et non de pathologies graves du cerveau.
En résumé, ce que nous vivons au jour le jour change l'anatomie de notre cerveau. Notre personnalité est donc le fruit de l'interaction active entre notre bagage héréditaire et notre expérience concrète de la vie.
http://www.lapresse.ca/le-soleil/vivre-ici/coin-du-psy/201306/01/01-4656803-notre-vecu-change-lanatomie-du-cerveau.php
I
l n'y a pas d'origine à cela. Ce qui est légiféré, c'est la visite des tombes à n'importe quel moment accommodant le visiteur, que ce soit la nuit ou la journée. Quand au fait de définir un jour particulier ou une nuit particulière est une innovation dans la religion qui n'a pas d'origine, selon cette parole du Prophète (Salla Allah 'Alaihi Wa Sallam): " Celui qui innovera dans notre religion des choses qui n'en font pas partie, qu'on le lui rejette", rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim; selon cette parole du Prophète (Salla Allah 'Alaihi Wa Sallam): "Tout acte non conforme a nos enseignements est à rejeter" rapporté par Mouslim dans son Sahîh d'après 'A'icha(Qu'Allah soit satisfait d'elle). Fatwa de cheikh Ben Baz tirée de son recueil de fatwa: Tome 13, page 336
Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit :
« Et accorde un comportement aux gens, qui soit d’un bon caractère ».
Cela est un droit pour les gens.
Faire preuve d’un bon caractère avec les gens consiste à renouer par le salut et la générosité, les invocations pour la personne, et la demande de pardon pour lui, à lui rendre hommage, à le visiter.
Cela consiste encore à dépenser biens et autres avantages à celui qui a commis à votre égard une injustice touchant votre sang, vos biens ou votre honneur.
Certaines de ces choses constituent des obligations et d’autres des choses recommandées.
Quant à la noblesse de caractère qu’Allâh a attribuée à Muhammad (sallallahu ’alayhi wa sallam), elle résume la religion qui représente l’ensemble des ordres divins.
C’est ce que Moudjâhid et d’autres ont dit. C’est aussi l’interprétation du Coran comme ’Aïcha l’a dit : « Son comportement était comme le Qor’ân. » [1]
Ce bon comportement revient en réalité à ce qu’Allâh -Ta’âla- aime dans le bien-être pour soi et l’ouverture du cœur.
Pour expliquer que tout ce qui précède s’assimile dans la recommandation d’Allâh qui est le terme « la crainte d’Allâh » [Taqwa] qui réunit tout ce qui est ordonné ou recommandé par Allâh, et l’abandon de tout ce qui est interdit ou réprouvé par Lui.
Ceci englobe les droits d’Allâh et les droits des humains.
Cependant, s’il est explicité précisément le sens de la « Taqwa », c’est parce que ce terme est parfois utilisé pour désigner la crainte du châtiment qui pousse le croyant à s’éloigner des interdits, comme le développe le hadîth de Mou’adh.
Le hadîth suivant de Abû Hurayra (radhiallâhu ’anhu) cité et déclaré authentique par at-Tirmidhî :
« On a dit : O messager d’Allâh ! Qu’est -ce qui fera entrer le plus grand nombre de gens au paradis ? - La crainte d’Allâh et le bon caractère, et qu’est-ce qui fera entrer le plus grand nombre de gens en enfer ? - La bouche et le sexe. » [2]
Selon le Sahîh, ’Abdullâh Ibn ’Oumar (radhiallâhu ’anhumâ) a rapporté que le Messager d’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam) a dit :
« Les croyants dotés d’une foi la plus parfaite sont ceux qui possèdent le meilleur caractère. » [3]
Cela rassemble la perfection de la foi et la bonne morale.
Il est bien connu que toute la croyance se réunit dans la crainte d’Allâh.
Mais donner ici l’explication exhaustive des fondements de la crainte n’est pas possible, car elle réunit toute la religion.
Cependant la principale source du bien réside dans la sincérité de l’adorateur à l’égard de son Seigneur aussi bien dans l’adoration qu’il Lui voue que dans la demande de Son secours [4].
Jamais le cœur ne se résignera de l’ensemble des créatures, sauf si Allâh est son Maître dont il n’adore que Lui, qu’il ne cherche assistance qu’auprès de Lui, qu’il ne place sa confiance qu’en Lui, qu’il ne se réjouit que par ce qu’Il aime et agréé Lui, qu’il ne déteste que ce que le Seigneur haït et déteste, qu’il ne s’allie qu’avec celui dont Allâh s’est allié et ne se fasse l’ennemie que de celui dont Allâh s’est fait l’ennemie, qu’il n’aime qu’Allah, qu’il ne haïsse une chose que pour Allâh, qu’il ne donne que pour Allâh et ne retienne [une chose] que pour Allâh.
À chaque fois donc que la consécration totale de sa religion à Allâh se fortifiera, son asservissement et sa résignation des créatures se parfera, et de la perfection de son asservissement, Il le déliera de l’orgueil et de l’association [5].
Le serviteur doit empêcher son cœur de s’attacher aux créatures pour les avantages qu’elles lui procurent ; il doit cesser d’œuvrer pour elles et se préoccuper de son Seigneur - Ta’âla.
Il y parviendra à l’aide de l’invocation chaque fois qu’il éprouve un besoin ou une crainte ou autre chose, et grâce encore à une action conforme à ce qu’Il [Allâh] aime.
Il n’est pas possible de décrire ce que peut obtenir celui qui règle sa vie sur ce qui a été dit ci-dessus [6].
[1] Rapporté par Muslim
[2] Rapporté par at-Tirmidhî
[3] Rapporté par Ahmad, Abû Dâwoud et at-Tirmidhî
[4] Madjmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 10/658-659
[5] Madjmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 10/199
[6] Madjmu’ Fatâwa de Ibn Taymiyyah, 10/658-659
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Cheikh Ul-Islam Taqiyud-din Ibn Taymiyyah - الشيخ الإسلام بن تيمية
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité