Chacun d'entre nous sait reconnaître une fatwa officielle. Elle émane d'un savant contesté par les uns, vénéré par d'autres. Mais qu'en est-il des fatawas officieuses qui circulent sans gêne au sein de la communauté ? Beaucoup croient en effet que le terme fatwa ne s'applique qu'au verdict rendu par un jurisconsulte, un mufti reconnu. Or, il importe de rappeler qu'à partir du moment où une personne se prononce sur une question de jurisprudence, plusieurs cas de figure se présentent à elle :
elle rejoint une fatwa déjà existante en la reformulant de manière fidèle et complète,
elle rejoint une fatwa déjà existante, mais oublie d'en préciser les subtilités énumérées en amont par un jurisconsulte, et ainsi, contribue à la diffusion d'une fatwa tronquée,
elle produit une fatwa à son insu, sans pour autant chercher à savoir si cela a déjà été validé par des gens de science et ajoute au patrimoine jurisprudentiel, une nouvelle posture,
elle en produit une parce qu'elle estime que dans les avis qui lui sont parvenus, la vérité n'a pas été dite et qu'elle est en train de la dévoiler,
elle préfère finalement se taire sur la question,
Pourquoi donc un non-savant peut-il techniquement produire une fatwa ? Le fait est que les discussions et débats animés entre musulmans touchent très souvent la question du halal et du haram, ce qu'on appelle communément "la jurisprudence" (al fiqh). Aussi, il arrive qu'effectivement, devant la soif de réponses, nous soyons tentés de contribuer à la discussion en reliant nos souvenirs ou nos réflexions, à nos interlocuteurs avides d'explications. Ainsi, à la question "telle chose est-elle permise ?", les "on-a-dit-que" et autre "apparamment" vont combler les tiroirs des interrogations, dans la mesure où le silence met mal à l'aise et qu'il vaut mieux se suffire d'une réponse vide de sens, que de subir la lourdeur d'une vacuité envahissante. Loin de vouloir condamner cette pratique en totalité, il faut dire que tant que ce fameux "on-a-dit-que" est suivi d'une riche argumentation, pleine de vérité(s), il n'y a pas de quoi s'inquiéter. Seulement, encore faut-il préciser qui se cache derrière le "on", car effectivement, les approximations relèvent très souvent de l'automatisme dans nos discussions sur l'Islam.
Les fatawas inconscientes restent en réalité, passionnelles, plus que scientifiques. Sans oublier que les sources contemporaines se résument souvent à des rumeurs et des références grossièrement traduites sur le net et les réseaux sociaux, en passant parfois par de graves mensonges, sans oublier que beaucoup s'attachent tels des sangsues aux premières fatawas qu'ils ont découverts et que dorénavant, rien au monde ne peut les faire changer d'avis, à l'exception de ceux à qui Allah a fait Miséricorde.
Comprenons chers frères et chères soeurs, qu'il ne suffit pas de jouir d'une réputation de savant, d'avoir en face de soi un auditoire et une série de questions, pour entamer une séances de fatawas. La fatwa est techniquement et de manière générale, ce qui sort de notre bouche ou est écrit par nos mains, et qui se prononce sur la valeur juridique d'une oeuvre apparente ou cachée, le tout mesuré en principe, sur la balance de notre religion. Combien de fois avons-nous, à notre insu, pratiqué ces fatawas inconscientes, sans même être sûrs de leur justesse ? Combien de personnes ensuite, ont diffusé ces introductions pour en faire de véritables postures scientiques ? Ce faisant, nous avons alors donné à nos frères, la graine qui a fait poussé une fleur, dont le parfum se distingue potentiellement, de celui de la vérité...
C'est la raison pour laquelle Abdu'llah ibn Omar (qu'Allah agrée le père et le fils) disait :
العلم ثلاثة كتاب ناطق وسنّة محكمة ولا أدري
La science se résume en trois choses : un livre parfait (le Coran), une Sunna dénuée d'ambiguïtés, et (dire) "je ne sais pas"
Le bouche à oreille est l'une des conséquences, et parfois même l'une des causes, de la propagation des fatawas inconscientes. Et là où certains jurisconsultes ont mis des semaines, voire des mois à rédiger une fatwa riche en détails et en preuves, d'autres préfèrent ponctuer en quelques secondes leurs argumentations d'un "il y a des savants qui disent que", "il y a un verset dont je ne me souviens plus qui dit que", "Ceci est halal, j'ai vu une vidéo sur Youtube", etc. Ce genre d'exemples porte la marque de la fatwa inconsciente, qui par nature est approximative et est sujette à l'erreur, puisque très souvent, les écarts de rigueur, de mémoire, de fidélité aux témoignages consultés, diffèrent d'un individu à un autre. Quoiqu'il en soit, ce procédé est scientiquement risqué pour nos interlocuteurs, et parmi eux, des personnes qui seraient prêtes à avaler n'importe quel posture, pourvu qu'elle soit à priori, tirée des sources de l'Islam.
Et ceci fait partie des prophéties annoncées par le Messager d'Allah (prière et salut sur lui) :
إن الله لا يقبض العلم انتزاعا ينتزعه من العباد ، ولكن يقبض العلم بقبض العلماء ، حتى إذا لم يبق عالما ، اتخذ الناس رؤوسا جهالا ، فسئلوا ، فأفتوا بغير علم ، فضلوا وأضلوا
"Allah ne retirera pas la science en l’arrachant aux serviteurs, mais Il la retirera en faisant disparaître les savants. Et lorsqu’il ne restera aucun savant, les gens prendront à leur tête des ignorants qui seront interrogés et donneront des fatawas sans science, et ainsi s’égareront et égareront les gens" Authentique par Al bukhari et Mouslim.
قُلْ إِنَّمَا حَرَّمَ رَبِّيَ الْفَوَاحِشَ مَا ظَهَرَ مِنْهَا وَمَا بَطَنَ وَالإِثْمَ وَالْبَغْيَ بِغَيْرِ الْحَقِّ وَأَن تُشْرِكُواْ بِاللَّهِ مَا لَمْ يُنَزِّلْ بِهِ سُلْطَانًا وَأَن تَقُولُواْ عَلَى اللَّهِ مَا لاَ تَعْلَمُونَ
"Dis : "Mon Seigneur n'a interdit que les turpitudes (les grands péchés), tant apparentes que secrètes, de même que le péché, l'agression sans droit et d'associer à Allah ce dont Il n'a fait descendre aucune preuve, et de dire sur Allah ce que vous ne savez pas" Sourate Al A'raf, verset 33
وَلاَ تَقْفُ مَا لَيْسَ لَكَ بِهِ عِلْمٌ إِنَّ السَّمْعَ وَالْبَصَرَ وَالْفُؤَادَ كُلُّ أُوْلَئِكَ كَانَ عَنْهُ مَسْؤُولاً
"Et ne te prononce pas sur ce dont tu n'as aucune science. Certes, l'ouïe, la vue et le coeur, sur tout ceci on sera interrogé" Sourate Al Isra, verset 36
فَمَنْ أَظْلَمُ مِمَّنِ افْتَرَى عَلَى اللَّهِ كَذِبًا لِيُضِلَّ النَّاسَ بِغَيْرِ عِلْمٍ إِنَّ اللَّهَ لاَ يَهْدِي الْقَوْمَ الظَّالِمِينَ
"Et qui est donc plus injuste que celui qui forge le mensonge sur Allah, en égarant les gens sans aucune science. Certes Allah ne guide point les gens injustes" Sourate Al An'am, verset 144
وَلاَ تَقُولُواْ لِمَا تَصِفُ أَلْسِنَتُكُمُ الْكَذِبَ هَذَا حَلالٌ وَهَذَا حَرَامٌ لِّتَفْتَرُواْ عَلَى اللَّهِ الْكَذِبَ إِنَّ الَّذِينَ يَفْتَرُونَ عَلَى اللَّهِ الْكَذِبَ لاَ يُفْلِحُونَ
"Et ne dites pas conformément aux mensonges que vos langues ont proférés "Ceci est halal (permis), ceci est haram (interdit), en forgeant le mensonge contre Allah. Certes, ceux qui forgent le mensonge contre Allah, ne réussiront point" Sourate An-nahl, verset 116
http://www.sous-missions.com/rappels/les-fatawas-inconscientes/
La majorité des maladies chroniques, de nos jours, découlent d’un mauvais régime alimentaire. Les maladies du cœur, l’hypertension, le diabète, l’obésité et la dépression sont tous reliés à un mauvais régime alimentaire. La sounnah du Prophète nous encourage à la modération comme moyen de maintenir une bonne santé et le Coran nous invite à trouver un équilibre et à éviter les extrêmes.
L’islam nous encourage à traiter notre corps avec respect et à le nourrir non seulement de foi, mais aussi d’aliments licites et sains. Vivre sa vie en suivant les instructions de notre Créateur inclut le fait de suivre un régime alimentaire équilibré. Choisir des aliments sains et éviter la nourriture malsaine est essentiel au maintien d’une bonne santé. Dieu dit, dans le Coran :
« Ô vous qui croyez! Mangez des bonnes choses dont Nous vous avons pourvus et remerciez Dieu si c’est Lui que vous adorez vraiment. » (Coran 2:172)
« Ô hommes! Mangez de ce qui est licite et sain sur la terre. » (Coran 2:168)
Si une personne devient obsédée par la nourriture et qu’elle s’empiffre d’aliments malsains, cela aura nécessairement des répercussions négatives sur sa santé, ce qui la distraira du but ultime de sa création, qui est d’adorer Dieu. À l’inverse, si une personne se concentre exclusivement sur sa vie spirituelle, tout en négligeant sa santé et sa nutrition, elle risque de tomber malade et d’être incapable, elle aussi, d’adorer Dieu comme il se doit. C’est pourquoi le Coran et la sounnah du prophète Mohammed fournissent divers conseils aux hommes pour les aider à maintenir un équilibre entre ces deux extrêmes.
Un régime sain comprend une grande variété de nourritures fournies par Dieu pour Sa création. Cette variété est à même de satisfaire les besoins du corps humain en glucides, en minéraux, en vitamines, en protéines, en matières grasses et en acides aminés. Certains versets du Coran font mention des aliments que Dieu a créés, pour nous. Il ne s’agit évidemment pas d’une liste exhaustive des aliments dont nous avons besoin, mais cela nous donne une idée générale des types d’aliments nécessaires au maintien d’un corps sain.
« Et Il a créé, pour vous, les bestiaux dont vous faites des vêtements chauds, dont vous retirez divers profits et dont vous mangez, aussi. » (Coran l6:5)
« Et c’est Lui qui a soumis la mer afin que vous puissiez en manger une chair fraîche… » (Coran 16:l4)
« C’est Lui qui, du ciel, fait descendre une eau que vous buvez et grâce à laquelle pousse une végétation servant de pâturage à votre bétail. [De cette eau], Il vous fait pousser des herbages, des oliviers, des palmiers, des vignes et toutes sortes d’arbres fruitiers. Voilà bien là un signe pour les gens qui réfléchissent. » (Coran 16:11)
« Et il y a certes un enseignement, pour vous, dans les bestiaux : Nous faisons sortir de leur ventre – d’entre la bouillie gastrique et le sang – un lait pur, délicieux pour ceux qui le boivent. » (Coran l6:66)
« Et ton Seigneur a révélé (ceci) aux abeilles : « Aménagez vos ruches dans les montagnes, dans les arbres et dans les habitations construites (par les hommes). Puis mangez de toutes espèces de fruits et suivez les sentiers de votre Seigneur, rendus faciles (à suivre) pour vous. » De leur ventre sort un liquide aux couleurs variées, dans lequel il y a une guérison pour les gens. Il y a vraiment là un signe pour les gens qui réfléchissent. » (Coran 16:69)
« C’est Lui qui crée les jardins, treillagés ou non, les palmiers et les récoltes de diverses saveurs, de même que l’olive et la grenade, d’espèces semblables et différentes. Mangez de leurs fruits, quand ils en produisent… » (Coran 6:141)
Les principes de la diététique dans le Coran
Dans le Coran et la Sunna, la qualité et la propreté des aliments sont mises en exergue, les excès alimentaires
sont déconseillés et la diète est recommandée. La consommation de certains produits alimentaires est conseillée
et d'autres sont prohibés.
Les excès alimentaires
L'enseignement coranique à cet égard est très clair : << Ô fils d'Adam !.. Mangez et buvez, mais sans excès, car Dieu n'aime point ceux qui commettent des excès D
(sourate S. VU, verset v. 31)
De même, le Prophète disait :<< Un plat pour deux suffit à trois et un plat pour trois suffit à quatre ?>
Il disait aussi : << Le croyant mange pouru n seul estomac, l'infidèle mangepour sept estomacs >>
A cet égard, il disait enfin :<< L'estomac est le siège de tous les maux et la diète est le meilleur des médicaments >>
La qualité des aliments
Le Coran recommande à plusieurs resprises de consommer les aliments propres et bons :<< Ô humains ! Nourrissez-vous de tout ce qui est licite et propre sur la terre >>.
<< 6 vous qui avez cru! Mangez des choses bonnes et propres de ce qune ous vous avons octroyé...>>( S. II, vs. 168 et 172).
Le Prophète Mohammad disait : << Si un chien mange ou boit dans un plat, le plat doit être lavé et nettoyé sept fois avant l'usage.
La nature des aliments
27. et y faisons pousser grains, 28. vignobles et légumes, 29. oliviers et palmiers, 30. jardins touffus, 31. fruits et herbages, 32. pour votre jouissance vous et vos bestiaux.
L’alimentation de l’homme était composée essentiellement de végétaux, et c’est la raison pour laquelle les versets parlent de verser de l’eau du ciel d’une manière abondante, de faire fendre la terre par fissures comme ils indiquent les plantes et fruits qui représentent ceux dont l’homme a besoin en matière de végétaux. Cette alimentation végétale sous-entend en même temps l’alimentation à base animale, puisque les viandes que l’homme consomme proviennent des animaux qui se nourrissent de plantes et de fruits.
Les aliments sont la source d’énergie nécessaire pour les différentes fonctions du corps humain, pour maintenir sa température et pour générer les cellules et tissus nécessaires pendant les différentes étapes de son développement et pour régénérer ce qui se perd.
Ils sont nombreux les produits alimentaires recommandés par le Coran.Nous trouvons tout d'abord:
Les aliments d’origine végétale :
En ce qui concernele s produits alimentaires d‘origine végétale, le nombre de versets coraniques et aussi le nombre de
végétaux cites dans le Coran ne nous permettent pas de les aborder tous ici. Toutefois, on peut résumer l ’essentiel en disant
que l’on y accorde une place particulière à leur valeur nutritive des produits d’origine végétale telle que e la datte, le raisin, la grenade, l’olive, la figue, la pomme, les lentilles, les légumes, l’oignon, la courge, le concombre. etc.
Quant aux légumes :
i(I nvoque pour nous ton Seigneur qpu'il nous sorte de ce que fait pousser la terre quelque chosed e ses légumes, de ses
concombres, de son ail, de ses lentilles et de son oignon ( S . II, v. 61).
Bref, tout aliment d’origine végétale est considéré comme une jouissance : Nous avons fait pousser des graines >> ; << de la vigne et des
plantes fourragères >> :< < des oliviers et des palmier>s) ; << des vergers à la végétation abondante >> ; << des fruits et des pilturages
>> ; << Pour que vous en jouissiez, vous et vos troupeaux >> ( S . 80, vs. 27 à 30).
« C’est Allah qui fait fendre la graine et le noyau : du mort il fait sortir le vivant et du vivant il fait sortir le mort. Tel est Allah. Comment donc vous laissez-vous détourner ? (95)
Le terme ‘grains’ désigne toutes les espèces de céréales telles que le blé, l’orge, le maïs et le riz. Elles font partie des plantes céréalières monocotylédones qui font partie de la famille des graminées, l’une des familles les plus importantes d’un point de vue économique pour l’homme et ses bêtes car elle comporte plusieurs herbes de pâturage et elle est considérée comme l’espèce la plus cultivée sur terre.
Le blé
Grâce à son grand stock chromosomique, le blé est extrêmement malléable sur le plan génétique, ce qui en fait une céréale polyvalente : on l'utilise pour la confection de produits de boulangerie, de pain, de semoule, de pâtes et d'amidons.
L'orge
L'orgeest appréciée comme céréale fourragère. La lécithine, abondante dans l'orge, fortifie le système nerveux et la mémoire.
La lentille
Elle présente une haute teneur en fibres, constitue une excellente source de glucides complexes, est riche en protéines, en vitamine B et en minéraux, et contient peu de sodium et de gras. La lentille sert souvent d'allongeur ou de substitut pour la viande en raison de sa forte teneur en protéines et de sa qualité.
Le maïs :
C' une petit plante dont l'épi mesurait 2,5 centimètres, et dont le grain avait la dimension d'un grain de riz. Sa teneur élevée en glucides et en corps gras le rend facilement périssable après la mouture.
Les ‘fruits et herbages :
Dans la sourate six, verset 99, il est dit ceci : «Nous faisons croître des jardins plantés de vignes, des oliviers et des grenadiers semblables ou différents les uns des autres. Considérez leurs fruits lorsqu’ils fructifient et qu’ils mûrissent. Voilà des signes pour un peuple qui croit».
les fruits sont tous les produits frais au goût sucré dont l’homme jouit. En arabe, le verbe ‘TaFakahâ’ est synonyme des verbes prendre plaisir et jouir de la chose.Et les fruits ou ‘fakihâ’ désignent tous les fruits sauf les raisins et les grenadines. Les ‘herbages’ regroupent tout ce qui est pâturin et herbes et tout ce que le bétail et les bêtes de somme consomment frais ou séché, tels que le foin et le fourrage. Le terme est plus général que ‘Quadb’ ou ‘légumes’. Ainsi, les versets se terminent par ces paroles divines –ce qui peut être traduit comme : ‘pour votre jouissance vous et vos bestiaux’ (TSC, ‘Abassa’ ‘Il S’est Renfrogné’ : 32).
Plusieurs études prospectives et épidémiologiques ont révélé qu’une consommation élevée de fruits et de légumes diminuait le risque de maladies cardiovasculaires, de certains cancers et d’autres maladies chroniques. Quelques mécanismes d’action ont été proposés pour expliquer cet effet protecteur; la présence d’antioxydants dans les fruits et les légumes pourrait jouer un rôle.
Les aliments d’origine animale
Outre les viandes de bétail (camelins, bovins, caprins) et de volaille qui sont licites, la chair de poisson est plus particulièrement appréciée et recommandke :<< On vous a rendu licite de pêcher en mer et de manger [ce qu’elle vous fournit]. C’est là une jouissance à vous et aux itinérants >) ( S . V, v. 96).
On lit dans le Hadith’s :
<< La premièe nourriture que mangeront les élus au Paradis, ce sera l’excroissance du foie de poisson ."
A côté des viandes, qui sont considérées comme un émerveillement, le Coran porte un intérêt particulier au miel en lui donnant àla fois une valeura limentaire et médicale, d’où son emploi dans de nombreuse recettes culinaires et thérapeutiques dans les pays de conviction musulmane.<< Ton Seigneur a inspiré aux abeill:e fsa ites-vous des maisons à partir des montagnes, des arbres et de ce qu’ils font comme treillage. Puis, mangez de toutes les fleurs et suivez en toute docilit6 les voies de votre Seigneur >><<. Il sort de leur ventre une boisson aux couleurs différenteso ù se trouve une sourcede guérison pour les humains >> (S. XVI, VS. 68 et 69).
Le lait est également tres apprécié :
<< Vous avez dans le bétail un sujet de méditation. Nous vous abreuvons dec e qui est dansle ur ventre, vous y avdeez s profits
nombreux et vous en mangez >> ( S . XXIII, v. 21).Le Prophète disait à cet égard:" Quelle excellente chose que le produit d’une chamelle laitire aux pis gonflés d‘luanit pur et d‘une brebisl aitiere qui remplit un vase de lait pour le matin et pour le soir >>.
Il disait aussi que :
"La telbina (mélange de son, de lait et de miel) soulage l’esprit des malades et dissipe partiellement la tristesse >>.
Conclusion
le Coran et la sounnah du prophète Mohammed fournissent divers conseils aux hommes pour les aider à maintenir un équilibre entre ces deux extrêmes.
Un régime sain comprend une grande variété de nourritures fournies par Dieu pour Sa création. Cette variété est à même de satisfaire les besoins du corps humain en glucides, en minéraux, en vitamines, en protéines, en matières grasses et en acides aminés. Certains versets du Coran font mention des aliments que Dieu a créés, pour nous. Il ne s’agit évidemment pas d’une liste exhaustive des aliments dont nous avons besoin, mais cela nous donne une idée générale des types d’aliments nécessaires au maintien d’un corps sain.
Ces vérités scientifiques ne sont devenues connues qu’au vingtième siècle, et leur existence dans le Saint Coran depuis plus de quatorze siècles prouve à quiconque, qui a du discernement, que le Coran est bien la parole d’Allah le Créateur, et confirme la véracité de la prophétie et du message du dernier des messagers.
les croyants ont besoin d’un esprit sain dans un corps sain pour adorer Dieu comme il se doit. Le cœur et l’esprit sont nourris par l’adoration de Dieu et le corps est nourri par les bonnes nourritures licites dont Dieu nous a pourvus. Chacun doit donc porter une attention particulière à son régime alimentaire.
Sources:
http://www.islamreligion.com/fr/articles/1892/
http://horizon.documentation.ird.fr/exl-doc/pleins_textes/pleins_textes_6/colloques2/010005519.pdf
http://islam-notre-vie.over-blog.com/article-21169716.html
Introduction
Le bien commun, en philosophie et sociologie, correspond à accéder à des ressources équitablement partagées et à des intérêts qui soudent les membres d'une communauté et participent à son existence.
Le droit musulman a plusieurs sources, dont les sources fondamentales que sont le Coran et la sunna d'une part, et d'autre part les sources secondaires dont la coutume ('’urf ou 'âda).
En arabe, 'urf ou 'orf (arabe : عُرْف) signifie « us et coutume » ou « le convenable ».
C'est ainsi que certaines coutumes pré ou post-islamiques ont pu être intégrées dans le droit musulman, ces dernières étant jugées compatibles avec l'islam. Toutefois, la jurisprudence édifiée à partir de la coutume a pu parfois aller à l'encontre de la lettre de la sharia. La coutume n'est toutefois pas, en général, considérée comme source de droit (de même pour la jurisprudence, ou 'amal): ce n'est « pas une source légale », mais « une source spontanée et de caractère secondaire », qui permet « d'adapter la loi » plutôt que de la « modifier »
La question à se poser est : qu'est-ce qu'il y a dans l'Islam qui sert le bien commun en tant que respect de la dignité de chaque personne. S'il y a la joie, l'inclusion, l'unité, la paix, le partage, la solidarité, le respect universels, on est en présence d'une foi ou d'une religion objective ou subjective qui sert le bien commun et la dignité de chaque personne. Si par contre il y a l'injustice, le mépris, la fausseté, la guerre, l'exclusion, on est en présence d'une foi ou d'une religion objective ou subjective qui sert un bien privé.
Ce concept de Al- Mâarouf est retrouvé plus de vingt fois dans le Coran. Il est souvent défini comme étant le Bien, le convenable, ce qui est moralement acceptable par tous et qui dans une société donnée correspondrait à un ensemble de valeurs autour desquelles les individus se seraient plus ou moins mis d’accord.
Cela correspond aussi à tout ce que l’on peut reconnaître comme étant source de bienfaits pour les êtres humains et ce terme désigne aussi tout ce que la raison reconnaît comme étant juste et dans l’intérêt de tous.
Ce concept de Mâarouf paraît être très proche, voire équivalent, de celui du « Bien commun » ou « bonum commune » concept traditionnel, aux racines antiques (Platon et Aristote) et médiévales (Thomas d’Aquin). Il a été en général compris comme étant l’expression d’un intérêt supérieur de caractère à la fois rationnel et divin.
L’Islam nous ordonne de faire le bien et d’éviter le mal
Les croyants apprennent les véritables significations du bien et du mal dans le Coran, livre révélé par Allah comme la Norme par laquelle discerner le vrai du faux. Des concepts tels que le bien et le mal, le vrai et le faux, sont expliqués dans le Coran à l’aide d’exemples que tout le monde peut comprendre. La crainte de Allah des croyants leur accordera la faculté de discerner le bien du mal. (Sourate al-Anfal, 29)
Les musulmans passent leur vie à appliquer ce que leur conscience leur dit du bien et du mal, comme il est écrit dans le Coran. Pourtant, ils prennent une autre responsabilité importante sur leurs épaules : inviter les autres à voir la vérité, à éviter le mal et à appliquer la morale du Coran. Les croyants passent leur vie à expliquer aux gens la différence entre le bien et le mal, parce que Allah a ordonné ceci aux croyants :
Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront. (Sourate Al-lmran, 104)
Dans le verset 110 de la Sourate Al-lmran, Allah souligne que ceux qui se conforment à ce commandement sont bien meilleurs que les autres :
Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du livre croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d’entre eux sont des pervers.
Les fidèles appliquent ce devoir coranique non seulement par respect pour ceux qui ignorent la différence entre le bien et le mal, et qui n’ont aucune connaissance de la religion, mais également par respect pour les fidèles eux-mêmes. Les gens ne tombent pas dans l’erreur uniquement par ignorance, mais parfois par négligence, par erreur ou lorsqu’ils sont animés par leurs désirs terrestres. Cela étant, le fidèle encourage à faire le bien et prévient le mal en rappelant à autrui les commandements du Coran. Ils s’avertissent les uns les autres dans ce monde, que ceux qui ne parviennent pas à éviter le mal subiront les tourments de l’enfer ; que seuls ceux qui font le bien et accomplissent leurs obligations religieuses avec dévotion seront récompensés par le Paradis. Cette formidable responsabilité signifie qu’ils ne ressentent jamais de lassitude ou de découragement tandis qu’ils continuent à avertir autrui avec compassion et affection, quelles que soient les erreurs qu’ils aient pu commettre. Dans bon nombre de versets, Allah révèle qu’Il aime ceux qui ont de la patience, et appelle les fidèles à être patients lorsqu'ils appliquent la morale du Coran :
O les croyants ! Cherchez secours dans l’endurance et la salat. Car Allah est avec ceux qui sont endurants. (Sourate al-Baqarah, 153)
… Sauf ceux qui sont endurants et font de bonnes oeuvres. Ceux-là obtiendront pardon et une grosse récompense. (Sourate Hud, 11)
Et les conventions sociales ?
Dans notre religion aussi il existe des « conventions sociales ». Elles nous ont été dictées par notre Prophète salla Allah aleyhi wa salam ou directement dans le Coran, et des hadiths Qudsi (venant d’Allah Ta’ala). On y apprend à :
-Ne pas entrer chez les gens, comme il est dit dans le verset 31 de la sourate An-Nour.
-Toujours proposer à manger et à boire à ses invités, comme nous l’explique un long hadith Qudsi rapporté par Abou Hourayra (qu’Allah l’agrée) et noté dans Ryad as Salihin sous le numéro 896.
-Sourire entre sœurs et entres frères lorsque l’on se croise, même si l’on ne se connait pas : Abou Dahrr (qu’Allah l’agrée) a dit : « Le Prophète salla Allah aleyhi wa salam m’a dit : « Ne méprise aucune bonne action si petite soit-elle, comme le fait d’accueillir ton frère avec un visage souriant ». [Muslim]
Et encore tant d’autres choses. Ce sont des choses qu’Allah ordonne ou recommande, en échange d’une grande récompense. Elles définissent le cadre d’un vivre ensemble, au sein d’une société musulmane, et ce pour le bien-être de tous.
Conclusion
Dès ses origines, le droit musulman a pris en compte le droit coutumier. Les imâms Malik, Abou Hanifa et Ibn Hanbal, Ach-Chafii, fondateurs des quatre écoles juridiques (madhhab) principales du sunnisme, se sont inspirés respectivement des coutumes de Médine, de l'Irak et de La Mecque pour établir la discipline de leurs écoles1. Les choses se sont compliquées à partir de l'an 40 de l'Hégire, au fur et à mesure de l'extension de l'empire musulman pour des raisons tenant évidemment aux traditions et habitudes des pays islamisés, par exemple pour les rites de célébration du mariage, les systèmes de poids et mesures, le règlement de l'usure (ribâ, ar. ربا), les règles de métayage, ou de tenure des terres, etc. Plus tard, les sultans ottomans se sont appuyés sur la coutume pour justifier certaines de leurs mesures en matière de fiscalité ou de recrutement des janissaires.
Quoi qu'il en soit, les juristes musulmans ont beaucoup débattu pour savoir si la coutume avait la valeur des sources de droit dérivées du Coran et de la sunna, (idjma' et qiyâs), autrement dit pouvait être considérée une source légale (asl). À l'exception de la plupart des auteurs malékites, notamment des malékites maghrébins2, ils ont estimé qu'il s'agissait d'une source secondaire, auxiliaire, dont le rôle était d'adapter la loi plutôt que de la modifier3.
Il n'empêche que dans tous les pays musulmans, la coutume interfère constamment avec la charia. Tel est le cas, par exemple, dans l'islam indien sunnite, ainsi qu'en Indonésie, où la vie quotidienne est plus commandée par la coutume (appelée 'âda) que par le fiqh4. Il en allait de même en Afghanistan sous le régime des talibans, où l'on appliquait la charia dans toute sa rigueur, mais en respectant le code coutumier des tribus pachtounes, le Pachtounwali.
http://www.asma-lamrabet.com/articles/l-ethique-coranique-de-l-union-conjugale-partie-i-le-concept-d-al-maarouf-ou-bien-commun/
http://m.harunyahya.fr/tr/works/21189/SEUL-LAMOUR-PEUT-VAINCRE-LE-TERRORISME/chapter/9298/Seul-l%E2%80%99amour-peut-vaincre-le-terrorisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/%27urf
Le Coran fut révélé la Nuit de la Valeur [ou du destin], une des nuits du mois de Ramadan mois de Ramadan. C'est une nuit de grandes merveilles et de bénédictions queAllah sobhanaho wa Taala a décrit comme étant «meilleure que mille mois». Cela veut dire que le mérite de ceux qui feront preuve de dévotion durant cette nuit surpassera le mérite de mille mois de dévotion. Ce grand mérite est cité dans la sourate Al-Qadr.
Allah a révélé le Coran dans cette nuit. Allah dit : « Nous avons fait descendre le Coran dans la nuit de la valeur. Et qui te fera comprendre ce qu'est la nuit de la valeur. La nuit de la valeur a plus de valeur que mille mois ». Sourate 97 : 1-3.
Quand survient La Nuit d'Al-Qadr ?
La Nuit d'Al-Qadr est dans les dix dernières nuits de Ramadan, selon la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم) : « Cherchez la Nuit d'Al-Qadr dans les dix dernières nuits de Ramadan.» (Rapporté par Al-Bukharî et Muslim)
Et elle survient dans une des nuits impaires plus probablement que sur les autres nuits, selon la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم) : « Cherchez la Nuit d'Al-Qadr dans les nuits impaires des dix dernières nuits de Ramadan. » (Rapporté par Al-Bukhari)
Et elle est plus proche des sept dernières nuits, selon le hadith d'Ibn 'Umar (رضي الله عنه) rapportant que quelques hommes des compagnons du Messager d'Allah ont vu la Nuit d'Al-Qadr en rêve pendant les sept dernières nuits (de Ramadan). Donc le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Je vois que tous vos rêves s’accordent qu'elle (la Nuit d'Al-Qadr) est dans les sept dernières nuits. Ainsi quiconque veut la chercher, qu’il la cherche dans les sept dernières nuits. » (Rapporté par Al-Bukhari et Muslim)
Et c'est aussi basé sur le hadith de Muslim d'Ibn 'Umar (رضي الله عنه) que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Cherchez-la dans les dix dernières nuits. Mais si l’un d'entre vous faiblit ou en est incapable, qu’il ne laisse pas les sept (dernières) nuits. »
Parmi les nuits impaires dans les sept dernières nuits, elle est plus proche de la vingt-septième nuit en raison du hadith de Ubay Ibn Ka'b (رضي الله عنه) qui a dit : « Par Allah, je sais quelle nuit c’est. C'est la nuit dans laquelle le Messager d'Allah (صلى الله عليه وسلم) nous a commandé d’accomplir la Prière nocturne. C'est la vingt-septième nuit.» (Rapporté par Muslim)
La Nuit d'Al-Qadr n'est pas fixée à une nuit précise toutes les années. Plutôt elle change constamment. Ainsi un an elle pourrait survenir la vingt-septième nuit par exemple et autre année elle pourrait arriver la vingt-cinquième nuit, selon la volonté d'Allah et Sa sagesse. Ce qui nous amène à cela est la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم) : « Cherchez-la (la Nuit d'Al-Qadr) quand lorsqu’il reste neuf nuits, lorsqu’il reste sept nuits, ou lorsqu’il reste cinq nuits (c'est-à-dire respectivement la 21e, 23ème et 25ème sans mentionner la 27ème). »
Al-Hafidh Ibn Hajar (رحمه الله) a dit dans « Fath ul-bari » : « L'avis le plus le plus fort est qu'elle est une nuit impaire dans les dix dernières nuits et qu'elle change constamment.»
Pourquoi Allah l'a caché
Allah a caché la connaissance de son occurrence à Ses serviteurs par pitié pour eux pour qu'ils puissent augmenter leurs actions dans sa recherche pendant ces nuits honorables, en priant, faisant du dhikr et en invoquant. Donc ils ajoutent et augmentent dans la proximité d’Allah et Sa récompense. Et Il l'a aussi caché d'eux pour distinguer, ceux qui parmi eux luttent et font des efforts, de ceux qui sont paresseux et négligents. Jusqu’à ce que celui qui lutte constamment pour quelque chose, se manifeste dans sa recherche et se donne de la peine dans sa recherche et sa réalisation.
Et peut-être qu’Allah révèle son occurrence à certains de Ses serviteurs par des signes et des signaux, qu’il peut voir, de même que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a vu le signe qu'il serait prosterné dans la boue le matin suivant. Donc il a plut cette nuit et il a prié le matin (suivant), la prière de Fajr dans la boue.
Que devons nous faire la nuit du Destin?
Premièrement :
Le Messager d ’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam)augmentait ses efforts dans l ’adoration
pendant les dix derniers jours de Ramadhân,plus qu ’il ne le faisait en tout autre temps,en
priant,en lisant le Qor ’ân et en faisant des invocations [du ’â ] .
Al-Bukhârî et Muslim ont rapporté de ’Âisha (radhiallâhu ’anhu)que :« Quand les dix derniers jours de Ramadhân arrivaient,le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam)veillait la nuit et éveillait sa famille, et il s ’abstenait de toutes relations [sexuelles ] ».
Ahmad et Muslim ont rapporté :« Qu ’il pratiquait en s ’efforçant assidûment dans adoration pendant les dix derniers jours de Ramadhân comme il ne l ’a jamais fait en tout autre temps.»
Deuxièmement :
Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam)a commandé de rester debout à prier « Laylat al-Qadr » avec foi [imân ]et espoir de la récompense divine [ihtisabân ]. Il a été rapporté de Abû Hurayrah (radhiallâhu ’anhu)que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam)a dit :
« Quiconque reste debout à prier « Laylat al-Qadr » avec foi et espoir de récompense divine,ses péchés antérieurs lui seront pardonnés.» Rapporté par tous en dehors de Ibn Mâdja.
Ce hadîth indique qu ’il est prescrit d ’observer « Laylat al-Qadr » en passant la nuit en
prière.
Troisièmement :
Une des meilleurs invocations [du ’â ] qui peut être dite durant la nuit du destin [Laylat al-Qadr ]est ce que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam)a appris à ’Âisha (radhiallâhu’anha)quand elle dit dans un hadîth rapporté par At-Tirmidhî et classé comme sahîh : « J ’ai dit :Ô Messager d ’Allâh,si je savais qu ’elle était la nuit de « Laylat al-Qadr »,que devrais-je dire en cette nuit ?-Et le Prophète de répondre Dis :
« Allâhumma Innaka ’afou-oun tuhibou al-’afwa fâ ’fou ’ana »
« Ô Allâh,Tu es celui qui pardonne,et Tu aimes le pardon,aussi pardonne-moi »
http://imaniatte.over-blog.com/article-22136829.html
C’est le troisième des fondements sur lesquels tous les Messagers et toutes les Législations [révélées] ont concordé, à savoir : le Tawhîd, la Prophétie, et la question de l’Heure [du Jugement dernier] et du rassemblement des créatures [lors de la résurrection].
Allah a mentionné ce [fondement] maintes fois dans Son Noble Livre et Il l’a affirmé de différentes façons dont :
L’annonce de cette Heure par Le plus Véridique et l’annonce de la rétribution complète qui y aura lieu. En plus des nombreuses mentions de cette Heure, Allah a juré à son propos trois fois dans son livre, comme dans le verset suivant : « Non ! Je Jure par le Jour de la Résurrection. » [1]
L’affirmation de la perfection de la Puissance d’Allah, de la réalisation certaine de Sa Volonté et du fait que rien ne Le réduit à l’impuissance. Par conséquent, ressusciter les créatures après leur mort est un des effets de Sa Puissance.
Le rappel aux serviteurs de leur première création et du fait que Celui qui les a créés, alors qu’ils n’étaient même pas une chose mentionnable, les retournera certainement à la vie comme Il l’a fait la première fois, et la répétition est encore plus facile pour Lui. Il a répété ce sens-là dans plusieurs passages avec divers procédés.
Sa revivification de la terre morte et inerte après sa mort et le fait que Celui qui l’a revivifiée ressuscitera les morts. Il a confirmé ceci par Sa Capacité à faire plus que cela, à savoir la création des cieux, de la terre, et des grandes créations. Si ceux qui réfléchissent reconnaissent ceci - et ils ne peuvent le renier - pourquoi alors excluent-ils la résurrection des morts ?
L’étendue de Sa Science et la perfection de Sa Sagesse [qui impliquent] qu’il ne Lui sied ni ne Lui convient de laisser Ses créatures abandonnées, sans obligations à observer, sans subir d’ordre ni d’interdit, sans être récompensées ni punies. C’est un moyen par lequel Allah a affirmé [à la fois] la Prophétie et la question de l’Heure [du Jugement Dernier].
Allah a affirmé la résurrection, la rétribution des bienfaisants et la punition des malfaisants aussi par le rapport de Ses lois - glorifié soit-Il - qui se sont appliquées aux peuples antérieurs et aux générations passées : comment Il a sauvé les prophètes et leurs compagnons et anéanti ceux qui les ont démenti en reniant la résurrection, comment Il leur a envoyé divers châtiments et leur a fait subir des punitions exemplaires. Ceci étant un châtiment précipité et un échantillon de ce qu’il y aura dans l’au-delà, Allah l’a exposé à Ses serviteurs « pour que périsse, sur preuve, celui qui périt et pour que vive, sur preuve, celui qui vit. » [2]
Parmi [les preuves exposées dans le Coran], il y a aussi les exemples de résurrection, qu’Allah a montré à Ses serviteurs dans la vie d’ici-bas, comme ce qu’Allah a rapporté de l’histoire de l’homme [qu’Allah a ressuscité après avoir demandé aux juifs d’égorger] une vache [3], les milliers de personnes du peuple de Bénî Isrâ`ïl [4], [l’histoire de] « celui qui passait par un village désert et dévasté » [5], l’histoire d’Ibrâhîm Al-Khalîl et des oiseaux [qu’Allah a ressuscité] [6], la résurrection des morts par ’Issâ fils de Mariam et autres choses encore qu’Allah a exposées à Ses serviteurs dans cette vie pour qu’ils sachent qu’Il est Puissant et Capable [de toute chose], et que les serviteurs devront inévitablement aller à la demeure finale, soit le Paradis soit l’Enfer.
Allah a affirmé et répété ces notions dans de nombreux passages. Et Allah est le plus savant.
Source :
|
Extrait du livre "Al-Qawâ’id ul-H’icên fî Tafsîr il-Qor`ân" |
Auteur :
|
Cheikh ’Abd Ar-Rah’mân As-Sa’diy |
Traduction :
|
Adel Abd Allah |
[1] Sourate Al-Qiyâmah ; verset 1.
[2] Sourate 8 ; verset 42.
[3] cf Sourate 2 ; verset 67-73.
[4] cf Sourate 2 : verset 243
[5] Sourate 2 ; verset 259.
[6] cf sourate 2 ; verset 260.
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité