1 — Le dualisme des libres et des esclaves, fondamental dans toutes les sociétés antiques, a persisté jusqu'à une époque récente dans tous les pays arabo-musulmans, notamment au Maroc où il ne fut jamais expressément abrogé ; il a cependant disparu et l'on n'en rencontre plus que les vestiges dans quelques rares procès de filiation portés devant la cour suprême.
Ces procès de filiation tournent tous autour d'une institution musulmane, le concubinage légal, et du statut spécifique qui pouvait en découler, celui de la concubine-mère (oumm-el-walad, littéralement « mère de l'enfant »).
2 — Avant de définir ce statut, il importe de préciser les normes musulmanes qui, dans le domaine des relations sexuelles, expriment clairement le licite et le prohibé.
Dans la sourate XXIII, intitulée « les croyants », le prophète pose avec rigueur les principes « révélés » de la polygamie, du concubinage et du péché et crime de zina (fornication) :
1 — Heureux sont les croyants
5 — Qui gardent les lois de la chasteté
6 — Et qui bornent leur jouissance à leurs femmes et aux esclaves que leur a
procurée leur main droite ; dans ce cas ils n'encourront aucun blâme
7 — Mais celui qui porte ses désirs au-delà est transgresseur .
3 — Le mariage en langue arabe se dit nikâh, c'est-à-dire littéralement « coït » ; ce qui, a priori, caractérise essentiellement la conception islamique de cette institution . Pour les fouqahâ, en effet, le nikâh est avant tout un des deux procédés par lequel une femme devient licite à un homme ; la procréation des enfants n'est que l'incidence complémentaire de cette licéité (6).
Si les épouses sont limitées à quatre , le nombre des concubines est, en revanche, illimité.
Le concubinage du martre avec son esclave n'est certainement pas considéré par les docteurs de la loi d'un œil aussi favorable que le mariage, mais l'un ne saurait exclure l'autre ; il n'y a, pour un musulman marié, aucun inconvénient « moral » à prendre en plus de son (ou de ses) épouse (s), une ou plusieurs concubines .
Tels sont les deux procédés licites destinés, en terre d Islam, à satisfaire l'instinct sexuel. Il importe maintenant de définir plus précisément les limites du concubinage légal et le statut particulier de la concubine-mère qui peut en découler.
4 — On ne saurait parler de concubinage en-dehors des relations maitre-esclave. Il importe donc — et c'est la première condition — que le maître soit juridiquement propriétaire de l'esclave. Il doit « borner sa jouissance, dit le Coran, aux esclaves que lui a procurées sa main droite », c'est-à-dire celles qu'il a légalement achetées (10), celles qu'il a capturées (11), celles qui sont le produit de ses propres esclaves . La cohabitation sans mariage d'un homme libre avec l'esclave d'un tiers est, en effet, prohibée.
5—11 importe ensuite — et c'est la seconde condition — que l'esclave lui soit cano- niquement disponible. Il en irait différemment en cas de parenté par le sang , le lait ou l'alliance , en cas de mariage de l'esclave , en cas d'appartenance de cette dernière à une religion non dérivée du « Livre » .
6 — La transgression d'une de ces deux conditions rend les coupables passibles du h'add sanctionnant le crime et péché de zina que les docteurs de la loi considèrent comme la plus grave des infractions . Tout coi't pourra donc être pénalement qualifié zina lorsqu'il sera pratiqué avec un partenaire auquel on n'est pas uni par les liens, soit d'un mariage valable ou putatif, soit d'une propriété à titre d'esclave concubine .
Chez les Malékites, la sanction est la mort par lapidation pour l'homme libre marié, cent coups de verge et le bannissement pour l'homme libre célibataire, et cinquante coups de verge seulement pour la partenaire esclave, qu'elle soit mariée ou célibataire (22).
7 — Le concubinage légal ainsi défini à travers ses limites juridiques et la sanction de leur transgression ne confère à l'esclave qui partage la couche du martre aucune sorte d'avantages. Partie intégrante de ses biens, il en dispose à l'instar du bétail qu'il possède : il peut utiliser ses services — cela va de soi —, mais aussi la vendre , la donner en gage , la prêter , la louer, voire même la tuer .
8—11 peut en aller différemment si l'esclave se trouve enceinte des œuvres du maître. Les rapports sexuels avec la concubine légale ont pour but, estiment les docteurs de la loi, la seule satisfaction des désirs charnels, mais non la procréation, contrairement à ce qui se passe dans le mariage.
Le maître cependant peut et « normalement doit » reconnaître l'enfant qu'il a de sa concubine.
Dans cette hypothèse favorable à l'esclave, celle-ci accède à un statut particulier, celui de oumm-el-walad, concubine-mère, qui lui confère une situation privilégiée au sein de la famille servile :
— dès l'accouchement ou la fausse-couche, elle ne peut plus être vendue ni donnée en nantissement . Elle peut seulement être donnée en mariage, auquel cas le maître s'en interdit définitivement l'usage, du moins jusqu'au veuvage de la concubine- mère ;
— le maître ne peut plus utiliser ses services ou les louer à un tiers . Il peut seulement en « jouir » ;
— elle se trouve affranchie de jure à la mort du maître ;
— l'enfant dont la naissance lui confère ce privilège est légitime et bénéficie exactement des mêmes droits que ceux issus du nikâh .
9 — Un tel statut est évidemment subordonné à la reconnaissance par le maître de sa paternité. Cette reconnaissance est la clé du statut privilégié ; il importe de l'analyser.
La question qui se pose est donc la suivante : comment peut intervenir cette reconnaissance de paternité de l'enfant issu du concubinage légal ? Cette reconnaissance est fondée sur Yikrar, aveu par le martre que l'enfant mis au monde par sa concubine légale est issu de ses œuvres. Cet ikrar peut être indirect : le maître avoue avoir eu des relations sexuelles avec son esclave ; il peut également être direct si le maître revendique expressément ou tacitement la paternité de l'enfant.
LES CONDITIONS JURIDIQUES
DE L'ACCES AU STATUT DE CONCUBINE-MERE
EN DROIT MUSULMAN MALEKITE*
par François-Paul BLANC et Albert LOURDE
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0035-1474_1983_num_36_1_2004#
Les anges sont les nobles serviteurs de Dieu qui les a créé de lumière, ce sont les soldats de Dieu سبحان
Ils sont timides, car le prophète a dit :
"Ne dois-je pas m'intimiderd'un homme dont les anges s'intimident de lui?"
L'homme ici est Osman bin Affan. Ils se dérangent des choses odieuses comme de ceux qui ont mangé de l'ail et de l'oignon, ils ne rentrent pas dans les maisons où se trouve un chien ou une image. Ils obéisssent à Allah, comme inscrit dans le Qur'ân
"Mais ce sont plutôt des serviteurs honorés . Ils nedevancent pas Son Commandement et agissent selon Ses ordres."
Sourate Al anbiya, versets 26 et 27.
Allah les a créés partout dans son univers pour s’occuper des gens et exécuter Ses ordres.
1. Il y a Jibril, ,
Celui qui transmet « الوحي », le message, aux envoyés, c’est un peu l’ambassadeur entre Allah et les prophètes عليهم السلم .
Sourate les poètes, verset 192-195 :
« Ce (Coran) ci, c'est le Seigneur de l'univers qui l'a fait descendre,et l'Esprit fidèle est descendu avec cela sur ton cœur, pour que tu sois du nombre des avertisseurs, en une langue arabe très claire. »
2. Israfil
C’est l’ange qui souffle dans la trompe « الصور », il le fera deux fois, la première fois tout le monde mourra et la deuxième fois tout le monde sera ressuscité.
« On soufflera dans la Trompe, et voilà que ceux qui seront dans les cieux et ceux qui seront sur la terre seront foudroyés, sauf ceux qu'Allah voudra [épargner]. Puis on y soufflera, et voilà debout à regarder. » Sourate
Azzumar, verset 68
3. L’ange de la mort :
Celui qui prend les âmes.
« Dis : “L'Ange de la mort qui est chargé de vous, vous fera mourir. Ensuite, vous serez ramenés vers Votre Seigneur”. »
Sourate Sajda, verset 11
« Il est le Dominateur Suprême sur Ses serviteurs. Et Il envoie sur vous des gardiens. Et lorsque la mort atteint l'un de vous, Nos messagers (les Anges) enlèvent son âme sans aucune négligence. »
Sourate Al anam, verset 61
4. Les anges qui descendent près des croyants au moment de la mort
Pour nous calmer, nous rendre endurant et nous annoncer le paradis
« Ceux qui disent : “Notre Seigneur est Allah”, et qui se tiennent dans le droit chemin, les Anges descendent sur eux. “N'ayez pas peur et ne soyez pas affligés; mais ayez la bonne nouvelle du Paradis qui vous était promis. »
Sourate al fussilat, verset 30
5. Ceux qui arrachent violemment l’âme des non croyants
« Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : “Révélation m'a été faite”, quand rien ne lui a été révélé. De même celui qui dit : “Je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce qu'Allah a fait descendre.” Si tu voyais les injustes lorsqu'ils seront dans les affres de la mort, et que les Anges leur tendront les mains (disant) : “Laissez sortir vos âmes. Aujourd'hui vous allez être récompensés par le châtiment de l'humiliation pour ce que vous disiez sur Allah d'autre que la vérité et parce que vous vous détourniez orgueilleusement des Ses enseignements”. »
Sourate Al Anam, verset 93
6. Ceux qui accompagnent l’âme des croyants jusqu’aux cieux, au 7 em ciel.
Ceux qui font monter les âmes des non croyants et les balancent sur terre quand les portes des cieux restent fermées.
Ceux qui questionnent les morts dans les cercueils, puis ils les torturent ou les traitent bien après leur avoir restitué l’âme.
7. Les gardiens du paradis et des gens du paradis
« Et ceux qui avaient craint leur Seigneur seront conduits par groupes au Paradis. Puis, quand ils y parviendront et que ses portes s'ouvriront, ses gardiens leur diront : “Salut à vous ! Vous avez été bons : entrez donc, pour y demeurer éternellement”. »
Sourate Az zumar, verset 73
8. Les gardiens de l’enfer et des gens de l’enfer
« ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne. »
Sourate Tahrim, verset 6
Dont le chef est Malik, :
« et ils crieront : “ô Malik ! que ton Seigneur nous achève ! ” Il dira : “En vérité, vous êtes pour y demeurer [éternellement]” ! »
Sourate Az Zuhruf, verset 77
9. Les scribes
Qui accompagnent et enregistrent les actes et les paroles des gens, ils réalisent pour chaque personne, un livre personnel de tout ses faits et gestes, ils le lui donnent au Jour de la résurrection.
« alors que veillent sur vous des gardiens, de nobles scribes, »
Sourate Al infitar, verset 10 et 11
10. Ceux qui veillent sur nous
Ils nous gardent pendant la journée ou la nuit…
« Il [l'homme] a par devant lui et derrière lui des Anges qui se relaient et qui veillent sur lui par ordre d'Allah.»
Sourate Araad, verset 11
« Il n'est pas d'âme qui n'ait sur elle un gardien. »
Sourate tariq, verset 4
11. Ceux qui font des invocations et demandent pardon pour les croyants
« . Ceux (les Anges) qui portent le Trône et ceux qui l'entourent célèbrent les louanges de leur Seigneur, croient en Lui et implorent le pardon pour ceux qui croient : “Seigneur ! tu étends sur toute chose Ta miséricorde et Ta science. Pardonne donc à ceux qui se repentent et suivent Ton chemin et protège-les du châtiment de l'Enfer. Seigneur ! Fais-les entrer aux jardins d'Eden que Tu leur as promis, ainsi qu'aux vertueux parmi leurs ancêtres, leurs épouses et leurs descendants, car c'est Toi le Puissant, le Sage. »
Sourate Ghafir, verset 7-8
12. Ceux qui suivent les rassemblements de rappel et d’adoration des croyants
Ils se collent à ceux qui lisent le Qur'ân et l’étudient comme il a été dit dans ce Hadith :
« Il n’y a pas des personnes qui s’assoient dans une des maisons de Dieu pour y lire le Qur'ân et l’étudier, sans que ne descende sur eux la tranquillité et la miséricorde ainsi que des anges qui se collent a eux et sans que Dieu ne les cite parmi les siens »
Le prophète a parlé des anges dans ses Hadiths en voici quelques uns:
"Le ciel fait entendre des craquements tellement les anges y sont nombreux , sérrés au point où il ne reste plus un pouce d'espace libre, tousentrain de se prosterner"
Ahmad
"Le jour de la prière du vendredi, des anges viennent se poster devant les portes des mosquées inscrire les arrivants selon leur arrivée, par ordre de mérite, du premier au dernier. Ensuite, dès que l'imam s'installe sur la chaire, ils ferment leurs registres et viennent écouter le prêche"
Al-Bukhâri
"Les anges du jour et ceux de la nuit s'alternent près de vous"
Al-Bukhâri
Les fruits de la croyance aux anges
La croyance aux anges apporte de nombreux bénéfices dans la vie du croyant nous vous rappelons ci-dessous les plus important :
1. Quand le croyant pense à la création des anges de lumière, dotés d’ailes, et à leur pouvoir, il se rend compte au combien Allah est grand, car même avec leurs pouvoirs les anges restent humbles devant Dieu et exécutent tous Ses ordres, ils ne parlent pas devant Lui. Cela augmente notre foi en la Majesté de Dieu.
2. Un sentiment de paix nous envahi quand nous nous rappelons que Dieu a mis des anges pour nous garder.
3. Nous sommes encouragés à adorer, à exécuter les ordres de Dieu et à bien agir quand nous nous apercevons que les anges, qui sont plus forts que nous, passent leur temps à adorer Dieu. Ce qui nous pousse à suivre leur exemple et à fortifier notre foi.
4. La croyance aux anges éloigne le croyant de la désobéissance visible ou invisible, car nous savons que les anges sont toujours avec nous et notent tous nos faits et gestes pour nous les donner sous forme de livre au jour de la résurrection
5. La foi aux anges nous rappelle et nous prépare au jour dernier : cette vie n’est pas éternelle, l’ange de la mort est là pour nous cueillir. On persévère donc sur le droit chemin en gardant notre foi et nos bons actes, on travaille pour le paradis, pour être saluer par les anges et nous éviter de tomber en enfer pour ne pas y être châtiés par les anges.
Que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur le prophète Mohammad, celui qui a tenu sa promesse, le confident. Ô Allah nous ne savons que ce que Tu nous as appris, c’est Toi qui détiens la science. Ô Allah apprend nous ce qui nous apportera du bien et fais nous profiter du bien de ce que Tu nous as appris et augmente nos connaissances. Et embelli le bien à nos yeux et aide nous à le suivre. Et enlaidi le mal à nos yeux et aide nous à nous en détourner. Et mets nous parmi ceux qui écoutent la parole et suivent les meilleures d’entre elles. Et fais de nous tes bons adorateurs par Ta miséricorde.
Gloire à Toi Seigneur, que Tes louanges soient célébrées, j'atteste qu'il n'y a de divinité que Toi, j'implore Ton pardon et je reviens vers Toi repentante.
Le jour du vendredi fait partie des moments sacrés pour le musulman. En effet, ce jour est un cadeau offert par Allah au Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) de telle manière que le vendredi est supérieur aux autres jours de fête dans l'Islam.
En effet, le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :
" Le vendredi est le plus excellent et distingué jour parmi les autres jours de la semaine aux yeux d'Allah, si bien qu'il excelle l'Eidoul Fitr et l'Eidoul Ad-ha." (Cité par Ibn Maajah dans son Sounan)
La raison de cette excellence semble être l’accomplissement des événements de grande importance. En effet, c'est en ce jour que fut créé Adam (‘alayhi salam) Il fut admis au Paradis un vendredi et c'est aussi en ce jour qu'il en fut retiré. De même, le jour du jugement aura lieu un vendredi. ". (Cité par Tirmidhî dans son Sounan)
Les créatures d'Allah ont connaissance de l’importance de ce jour. C'est la raison pour laquelle le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :"Il n'y a pas un ange proche d'Allah, ni le ciel et la terre, ni le vent, ni les montagnes, ni les océans qui n'ont peur le jour du vendredi." (Cité par Ahmad dans son Mousnad)
Une autre version est rapportée ainsi : "Il n'y a pas un vendredi sur lequel le soleil s'est levé sans que la terre, les océans, les pierres et toutes les créatures d'Allah n'aient eu peur de son lever (du soleil) sauf les hommes et les Djins." (Cité par Abdoul Razzâq dans son Mousannaf)
Mais en dépit de l'attitude craintive des créatures d'Allah en ce jour, il est regrettable de constater que l'homme passe cette journée sans se soucier de quoi que ce soit, ne prenant pas en considération ces moments précieux. Il est donc nécessaire de connaître les vertus de ce jour, les droits qui y sont liés et l'attitude à adopter en ce jour sacré.
L'importance du vendredi
L'importance de ce jour telle qu'elle a été citée dans les sources islamiques nous prouve toute l'attention accordée par Allah et son Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) au vendredi.
· Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit : " Le meilleur jour sur lequel le soleil s'est levé est le jour du vendredi. C'est en jour que fut créé Adam (‘alayhi salam). Il fut admis au Paradis un vendredi et c'est aussi en ce jour qu'il fut en retiré." (cité par Mouslim dans son Sahih)
· Aous ibn Aous (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit : " Le meilleur de vos jours et le vendredi. (Ne manquez donc pas d') envoyer la salutation sur moi en grand nombre, car votre salutation m'est présentée." (cité par Abou Daoud dans son Sounan)
Les vertus du vendredi et le fait d'y aller tôt (à la mosquée)
Celui qui connaît les vertus de ce jour prendra soin d'être régulier dans son accomplissement, et de se hâter à ne pas perdre une seule seconde de ce précieux temps pour accomplir les bonnes œuvres et s'éloigner des mauvaises.
· Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit : "Les cinq Salahs ainsi que le vendredi jusqu'au prochain vendredi sont des moyens de rachats (kaffarah) entre ce qui s'y trouve." (cité par Mouslim dans son Sahih)
· Salman (al Farsî) (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit : " Il n'y a pas un homme qui prend un bain le jour du vendredi et qui se purifie autant qu'il peut, qui se parfume ensuite, et part à la mosquée, et (en arrivant là bas) ne saute pas (les rangs) entre deux personnes, fait ensuite ce qu'il doit faire comme salah (sounnah), et écoute attentivement lorsque l'Imam parle (pendant le Khoutbah), sans qu'Allah ne lui pardonne ces péchés entre ce vendredi et le suivant." (cité par Boukhari dans son sahih)
· Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit : " Celui qui prend le bain purificateur (Ghousloul Djanaabah) le vendredi et part de très bonne heure (à la mosquée) recevra la récompense d'avoir égorgé un chameau pour Allah. Celui qui part à la deuxième heure recevra la récompense d'avoir égorgé un bœuf; celui qui part à la troisième heure recevra la récompense d'un cabri avec cornes, celui qui part à la quatrième heure recevra la récompense d'un poule; celui qui part à la cinquième heure recevra la récompense d'avoir donné un œuf pour Allah. Et lorsque l'Imam arrive (pour faire le Khoutbah), les anges se présentent et écoutent attentivement le Zikr."(cité par Boukhari et Mouslim dans leur sahih)
La gravité de négliger le Djoum'ah (salah du vendredi)
· Abdoullah ibn Oumar et Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) disent qu'ils ont entendu le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) dire : "Que cessent ceux qui abandonnent la Salah en congrégation le vendredi, ou alors Allah scellera leur coeur et ils deviendront des gens négligents (cad que leurs coeurs seront privés de bonté et de désir à la pratique du bien." (cité par Mouslim dans son Sahih)
· Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit : "Celui qui délaisse trois Salahs du Vendredi sans raison, Allah lui scelle le coeur et il est alors du nombre des hypocrites". (Cité par Sa'îd Ibn Mansoûr dans sonSounan)
Quelques étiquettes à suivre le vendredi
Lire la Sourate Al Kahf
Abou Sa'id (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit : "Celui qui lit la Sourate Al Kahf la nuit de Djoum'ah, Allah lui accordera une lumière entre lui et la Ka'ba." (Cité par Darmy dans son Sounan)[2]
Ne pas manquer la Salah de Fajdr à la mosquée le vendredi
Ibn 'Oumar (radhia Allâhou anhou) dit qu'un vendredi matin, il ne vit pas Humrân à la mosquée. Quand il le retrouva, il lui dit : "Qu'est ce qui t'a occupé au point de ne pas faire la Salah du matin à la mosquée ? Ne sais-tu pas que la Salah la plus considérée auprès d'Allah est la Salah en congrégation du vendredi matin ?" (Cité par Sa'îd Ibn Mansoûr dans son Sounan) [3]
De partir tôt à la mosquée et de prendre le déjeuner après la Salah de Djoum'ah.
Anas (radhia Allâhou anhou) cite cela comme l'habitude des compagnons du Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) (Cité par Boukhari dans son Sahih)
Partir à la mosquée un peu avant la Salah de Magrib pour invoquer Allah et profiter de l'heure d'acceptation (ساعة الاستجابة).
En effet, le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit concernant le vendredi : "Il y a une heure en ce jour que si le croyant la trouve et qu'il demande à Allah quelque chose, Allah la lui accordera certainement." (Cité par Boukari et Mouslim dans leur Sahih)
Et Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) qui est le rapporteur du hadith dit que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a fait un signe avec sa main pour montrer que cette heure est très limitée.
Les savants ont différentes opinions concernant cette heure d'acceptation ; mais la majorité des 'Oulama est d'avis que c'est juste avant la Salah de Magrib car dans un hadith, le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit de " chercher cette heure dans les derniers moments après 'Assr " (cité par Abou Daoud dans son Sounan)
http://algeria.easyforumpro.com/t2276-l-importance-du-vendredi-en-islam
v
La recherche de la baraka dans le reste de l'eau utilisée dans les ablutions, dans les cheveux, dans la sueur ou dans un élément tiré du corps n'est permise qu'à l'égard du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Cela lui est exclusivement réservé en raison de la bénédiction et du bien qu'Allah a bien voulu placer dans son corps. C'est pourquoi les Compagnons (P.A.a) n'avaient cherché de la baraka auprès d'aucun d'entre eux ni du vivant du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), ni après sa mort ; ni avec les califes bien guidés ni avec d'autres. Ce qui signifie que les Compagnons savaient qu'il y avait là un privilège réservé au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). [Ils savaient aussi que] la recherche de la baraka pouvait conduire à entacher l'adoration d'Allah, le Transcendant de shirk (polythéisme). C'est pourquoi il n'est pas permis de chercher accès auprès d'Allah par considération (bidjahi) pour le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) ou par sa personne ou par ses qualités ou par sa baraka parce qu'aucun argument ne soutient cela et parce qu'agir ainsi peut conduire au shirk et à l'exagération de l'importance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), parce qu'aucun des Compagnons (P.A.a) ne l'avait fait – si c'était un bien ils l'auraient fait – et parce que cela est contraire aux arguments légaux. En effet, Allah, le Puissant et Majestueux a dit : «C' est à Allah qu' appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez- Le par ces noms et laissez ceux qui profanent Ses noms: ils seront rétribués pour ce qu' ils ont fait. » (Coran, 7 :180). Ici, Il n'a pas donné l'ordre de L'invoquer par considération pour personne (par l'intermédiaire) ni pour le droit de personne ni pour la baraka de quiconque...
۩ La bénédiction dans l’ouïe & dans la vue ۩ par asscred
En plus de Ses noms, on peut aussi chercher accès auprès d'Allah à l'aide de Ses attributs comme Sa puissance, Sa miséricorde, Sa parole et d'autres. A ce propos, des hadith authentiques (nous) enseignent de chercher la protection à l'aide des mots parfaits d'Allah et à l'aide de Sa puissance et de Son pouvoir.
En plus de ce qui précède, on peut chercher accès auprès d'Allah grâce à l'amour qu'on Lui voue et grâce à l'amour que l'on nourrit à l'égard de Son messager (bénédiction et salut soient sur lui), et grâce à la croyance en Allah et en Son messager.
Il est aussi permis de chercher accès auprès d'Allah grâce à de bonnes actions. Ceci est indiqué dans l'histoire des Compagnons de la Caverne. Ces gens avaient été contraints par une pluie nocturne à se réfugier dans une caverne. Mais dès qu'ils y avaient pénétré, un rocher glissa du haut de la montagne pour venir en obstruer l'accès de sorte qu'ils ne purent pas le dégager. C'est alors qu'ils réfléchirent ensemble sur un moyen de se tirer d'affaire. Ils furent unanimes à penser que leur seul moyen de salut consistait à évoquer Allah tout en rappelant les meilleures actions qu'ils avaient accomplies. L'un d'eux supplia Allah, le Transcendant de tenir compte du bon traitement qu'il avait réservé à ses parents. Dès lors le rocher bougea légèrement mais ne dégagea pas un espace suffisant pour permettre au groupe d'échapper... Un deuxième supplia Allah de tenir compte de sa chasteté qui l'avait détourné de la fornication alors qu'il en avait la possibilité. Ceci fit bouger le rocher un peu mais pas assez pour permettre au groupe de se sauver. Un troisième pria Allah de tenir compte de la manière dont il rendait les dépôts qui lui étaient confiés. C'est alors que le rocher s'écarta et le groupe sortit. Ce hadith est cité dans les Deux Sahih et rapporté du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) comme une partie de l'histoire pré-islamique en raison des leçons qu'il comporte.
Ce que j'ai dit dans la présente réponse a été confirmé clairement par des ulémas comme Cheikh al-islam Ibn Taymiyya, son disciple Ibn al-Qayyim, l'érudit Cheikh Abd Rahman ibn Hassan dans Fateh al-Madjid Sharh Kitab at-Tawhid et d'autres.
Quant au hadith de l'aveugle selon lequel l'infirme s'adressa à Allah par l'entremise du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), et que ce dernier intercéda en sa faveur et pria pour lui de sorte qu'Allah lui rendit la vue... Cette utilisation de l'intercession du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), revient à solliciter sa prière et son intervention (spirituelle). Il ne s'agissait pas d'utiliser «la considération » ou «le droit » (dont il jouit auprès d'Allah). Ceci est clair dans le hadith. C'est comme l'intercession que les gens solliciteront auprès de lui au jour de la Résurrection afin qu'on les juge, et l'intercession que d'autres lui demanderont afin d'obtenir leur installation au paradis .Ces interventions du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), étaient valables quand il était vivant et le seront encore quand il le redeviendra dans l'au-delà. Tout cela revient à solliciter sa prière et son intercession. Il ne s'agit pas de s'adresser à sa personne ni d'utiliser un droit qu'il a acquis, d'après les déclarations claires des détenteurs du savoir parmi lesquels ceux que nous venons de citer.
Les causes de disparition de la bénédiction divine
R : Nul doute que le fait de commettre des péchés est une des causes de la colère d'Allah, le Tout-Puissant, ainsi qu'une des causes de la disparition de la bénédiction divine, de la sécheresse et de la domination des ennemis, comme Allah l'Exalté dit :
« Nous avons éprouvé les gens de Pharaon par des années de disette et par une diminution des fruits afin qu'ils se rappellent. »[1]
Il dit par ailleurs :
« Nous saisîmes donc chacun pour son péché : il y en eut sur qui Nous envoyâmes un ouragan ; il y en eut que le cri saisit ; il y en eut que Nous fîmes engloutir par la terre ; et il y en eut que Nous noyâmes. Cependant, Allah n'est pas Tel à leur faire du tort ; mais ils ont fait du tort à eux-mêmes. »[2],
et les versets allant dans ce sens sont nombreux. Le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, a dit dans un hadith authentique :
« Certes, le serviteur peut être privé de subsistance à cause d'un péché qu'il a commis. »
Il est donc du devoir de tout musulman et de toute musulmane d'éviter les péchés, et de se repentir des péchés passés. Ils doivent aussi placer leur confiance en Allah, espérer Son pardon et craindre Sa colère et Sa punition. Allah, le Glorifié et l'Exalté dit dans son Livre concernant Ses serviteurs vertueux :
« Ils concouraient au bien et nous invoquaient par amour et par crainte. Et ils étaient humbles devant nous. »[3]
Il dit aussi :
« Ceux qu'ils invoquent, cherchent [eux-mêmes], à qui mieux mieux, le moyen de se rapprocher le plus de leur Seigneur. Ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son châtiment. Le châtiment de ton Seigneur est vraiment redouté. »[4]
Le Tout-Puissant dit :
« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la prière, acquittent la Zakât et obéissent à Allah et à Son Messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage. »[5]
Il est également permis au croyant et à la croyante de mettre en œuvre les moyens permis par Allah le Tout-Puissant. Ainsi, ils éprouvent à la fois crainte et espoir, et mettent en œuvre les moyens [qui leur permettent d'arriver à leur but] tout en plaçant leur confiance en Allah le Glorifié, en comptant sur Lui pour obtenir ce qu'ils souhaitent et éviter ce qu'ils craignent. Allah le Généreux, le Bienfaisant dit :
« Et quiconque craint Allah, Il [Allah] lui donnera une issue favorable. Et lui accordera ses dons par [des moyens] sur lesquels il ne comptait pas. »[6]
Allah le Glorifié dit aussi :
« Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses. »[7]
Allah l'Exalté dit encore :
« Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. »[8]
Il est donc de ton devoir, ma sœur en religion, de te repentir de tes péchés passés, et de revenir à l'obéissance d'Allah, tout en ayant confiance en Lui et en évitant ce qui suscite Sa colère. Attends-toi alors à la meilleure issue et à une bonne fin de Sa part... Il est Celui Qui accorde la réussite.
Voir l'ouvrage intitulé : Madjmou' fatawa wa maqalat mutanawwia par son éminence Cheikh Abd al-Aziz ibn Baz (puisseAllah lui accorder Sa miséricorde) Vol. 7. P. 65.
Presque tout le monde a ses définitions du bien et du mal. Les critères qui permettent de déterminer ces concepts diffèrent considérablement d'une personne à une autre. Un livre, un personnage, un politicien ou parfois un philosophe peut être le guide dans la vie d'une personne. Cependant, le droit chemin qui guide vers le salut, est la religion choisie que Dieu a choisie pour nous. Sur la voie de la rectitude, le seul but est d'obtenir la satisfaction, la grâce et le paradis de Dieu. D'autres voies, aussi attractives puissent-elles être, sont trompeuses et mènent à la ruine, au désespoir, au malheur et au dur châtiment dans cette vie et dans l'au-delà.
Le Coran nous informe des caractéristiques de ceux qui sont guidés sur le droit chemin. Ce sont les serviteurs que Dieu a guidés sur Sa voie et qui obtiendront le paradis.
Croire avec certitude
L'homme doit avoir avant tout la foi afin d'être guidé sur le droit chemin. S'il croit que le seul Possesseur et le Créateur des cieux, de la terre et de tout ce qui se trouve entre eux est Dieu, s'il affirme que la raison de son existence dans le monde est d'être Son serviteur, et s'il recherche l'agrément de son Seigneur pendant toute sa vie, Dieu le guide sur le droit chemin. La foi en Dieu, en l'au-delà et au Coran doit être déterminée et incontestable. Bien que certains disent être croyants, ils peuvent avoir des doutes. Quand ils se trouvent en compagnie de ceux qui ne croient pas et sont soumis à leur influence, de telles personnes sont susceptibles de montrer des faiblesses et d'adopter une attitude hostile contre Dieu et Sa religion. Cependant, ceux qui sont biens guidés ont une foi ferme et constante:
Et afin que ceux à qui le savoir a été donné sachent que (le Coran) est en effet, la vérité venant de ton Seigneur, qu'ils y croient alors, et que leurs cœurs s'y soumettent en toute humilité. Allah guide certes vers le droit chemin ceux qui croient. (Sourate El Hadj - 22, verset 54)
Se tourner vers Dieu dans une soumission totale
Un autre secret qui guide les hommes vers la bonne voie est de se soumettre entièrement à leur Créateur. Pour celui qui croit en Dieu et craint l'au-delà, la vie de ce monde n'a aucun charme. Leur seul désir étant d'obtenir l'agrément de Dieu, les croyants véridiques se tournent vers Lui dans tous leurs actes, se soumettent au destin qu'Il a prédéterminé, sachant qu'ils sont mis à l'épreuve. Il est noté dans le Coran que ceux qui se soumettent à Dieu seront guidés vers le droit chemin:
Et comment pouvez-vous ne pas croire, alors que les versets d'Allah vous sont récités, et qu'au milieu de vous se tient Son messager? Quiconque s'attache fortement à Allah, il est certes guidé vers un droit chemin. (Sourate Al 'Imran - 3, verset 101)
Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu'Il avait enjoint à Noé, ce que Nous t'avons révélé, ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Jésus: "Etablissez la religion; et n'en faites pas un sujet de divisions". Ce à quoi tu appelles les associateurs leur paraît énorme Allah élit et rapproche de Lui qui Il veut et guide vers Lui celui qui se repent. (Sourate Echoura - 42, verset 13)
Suivre les conseils donnés
Un autre commandement de Dieu à Ses serviteurs qui désirent être guidés est le suivant:
... S'ils avaient fait ce à quoi on les exhortait, cela aurait été certainement meilleur pour eux, et (leur foi) aurait été plus affermie. Alors Nous leur aurions donné certainement, de Notre part, une grande récompense, et Nous les aurions guidés certes, vers un droit chemin. (Sourate Ennissa - 4, versets 66-68)
Les croyants qui craignent Dieu font des efforts pour se purifier de leurs méfaits et atteindre la perfection morale dont Dieu sera satisfait. L'homme, cependant, a besoin d'être humble pour corriger ses erreurs et recevoir les conseils qui conduisent au droit chemin. Une personne modeste qui cherche à se purifier doit, tout d'abord, suivre méticuleusement les commandements divins. En outre, les croyants sincères sont amis et protecteurs les uns des autres. Ils ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Par conséquent, sachant que l'avertissement d'un croyant est de grande importance dans l'optique du Jugement de l'au-delà, les croyants doivent être réceptifs aux conseils. Quiconque suit les bons conseils sera guidé vers la voie droite. Dieu annonce de bonnes nouvelles à Ses serviteurs qui évitent de suivre Satan et obéissent à ceux qui appellent au Coran et à Ses ordres:
Et à ceux qui s'écartent des Tagût pour ne pas les adorer, tandis qu'ils reviennent à Allah, à eux la bonne nouvelle! Annonce la bonne nouvelle à Mes serviteurs. qui prêtent l'oreille à la Parole, puis suivent ce qu'elle contient de meilleur. Ce sont ceux-là qu'Allah a guidés et ce sont eux les doués d'intelligence! (Sourate Ezzoumar - 39, versets 17-18)
Le "nafs" de l'homme pousse au mal
Le nafs de l'homme est la puissance dominante en son for intérieur, qui connaît la perversion et comment l'éviter. En d'autres termes, c'est cela qui inspire le mal et l'immoralité. Dieu précise les deux aspects du nafs dans le Coran:
Et par l'âme et Celui qui l'a harmonieusement façonnée; et lui a alors inspiré son immoralité, de même que sa piété! A réussi, certes, celui qui la purifie. (Sourate Echems - 91, versets 7-9)
Le nafs est mentionné dans les versets comme la source de toutes les dépravations et les mauvaises actions des hommes. Il est donc l'ennemi le plus avéré de l'humanité. Il est arrogant et égoïste; il veut toujours satisfaire ses propres désirs et vanités. Il s'inquiète seulement de ses propres besoins, intérêts et ne cherche que le plaisir. Il recourt à tous les moyens pour tenter l'humanité, car il n'est pas toujours possible de réaliser ses souhaits par des voies légitimes. Les propos du Prophète Joseph l'expliquent dans le Coran:
Je ne m'innocente cependant pas, car l'âme est très incitatrice au mal, à moins que mon Seigneur, par miséricorde, [ne la préserve du péché]. Mon Seigneur est certes pardonneur et très miséricordieux. (Sourate Youssouf - 12, verset 53)
Ce fait concernant le nafs est un secret très important révélé aux croyants qui craignent Dieu. De cette façon, ils savent que les jeux du nafs ne cesseront jamais, pas même un seul moment. Par diverses tentations, le nafs essaie sans cesse de détourner l'homme du droit chemin. Selon ce secret, le nafs ne se taira jamais; il justifiera ses actes dans toutes les circonstances, s'aimera plus que tous les autres, deviendra de plus en plus arrogant, désirera posséder tout le bien et mener une vie de plaisir. Bref, il aura recours à tous les moyens pour inciter l'homme à se comporter à l'opposé des valeurs qui satisferaient Dieu.
En effet, les comportements des incroyants qui ne sont pas conformes à la morale coranique, sont dirigés par leur nafs. Ne craignant guère Dieu, les incroyants ne peuvent pas démontrer la volonté d'obéir à leur conscience mais suivent plutôt leur nafs. Les querelles, les conflits d'intérêts et les malheurs dans les sociétés éloignées des valeurs morales de la religion, prennent leurs racines dans le fait que les individus se conforment aux suggestions de leur nafs et de leurs propres intérêts, perdant, par conséquent, tous leurs attributs humains tels que le vrai amour, le respect et le don de soi.
Ce secret révélé par Dieu est donc d'une grande importance. Tant qu'une personne le garde à l'esprit, elle peut prendre des précautions contre son propre nafs et choisir la meilleure conduite. Le nafs peut être discipliné uniquement en agissant à l'opposé de ce vers quoi il entraîne. Par exemple, quand il ordonne la paresse, l'homme doit travailler davantage. Quand il veut l'égoïsme, l'homme doit faire encore plus de sacrifice de soi. Quand il commande l'avarice, il faut être encore plus généreux.
Nous lisons dans la sourate Echems que Dieu a également inspiré le nafs d'une conscience qui encourage l'homme à se préserver de ses bas instincts. L'homme est donc exposé aux suggestions du nafs qui lui inspire le mal et en même temps la droiture. Tout homme est capable de reconnaître ces chuchotements et de faire la distinction entre le bien et le mal. Cependant, seuls ceux qui craignent Dieu suivent leur conscience.
http://www.harunyahya.fr/livres/foi/secrets/secrets6.php
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité