Le jour du vendredi fait partie des moments sacrés pour le musulman. En effet, ce jour est un cadeau offert par Allah au Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) de telle manière que le vendredi est supérieur aux autres jours de fête dans l'Islam.
En effet, le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :
" Le vendredi est le plus excellent et distingué jour parmi les autres jours de la semaine aux yeux d'Allah, si bien qu'il excelle l'Eidoul Fitr et l'Eidoul Ad-ha." (Cité par Ibn Maajah dans son Sounan)
La raison de cette excellence semble être l’accomplissement des événements de grande importance. En effet, c'est en ce jour que fut créé Adam (‘alayhi salam) Il fut admis au Paradis un vendredi et c'est aussi en ce jour qu'il en fut retiré. De même, le jour du jugement aura lieu un vendredi. ". (Cité par Tirmidhî dans son Sounan)
Les créatures d'Allah ont connaissance de l’importance de ce jour. C'est la raison pour laquelle le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :"Il n'y a pas un ange proche d'Allah, ni le ciel et la terre, ni le vent, ni les montagnes, ni les océans qui n'ont peur le jour du vendredi." (Cité par Ahmad dans son Mousnad)
Une autre version est rapportée ainsi : "Il n'y a pas un vendredi sur lequel le soleil s'est levé sans que la terre, les océans, les pierres et toutes les créatures d'Allah n'aient eu peur de son lever (du soleil) sauf les hommes et les Djins." (Cité par Abdoul Razzâq dans son Mousannaf)
Mais en dépit de l'attitude craintive des créatures d'Allah en ce jour, il est regrettable de constater que l'homme passe cette journée sans se soucier de quoi que ce soit, ne prenant pas en considération ces moments précieux. Il est donc nécessaire de connaître les vertus de ce jour, les droits qui y sont liés et l'attitude à adopter en ce jour sacré.
L'importance du vendredi
L'importance de ce jour telle qu'elle a été citée dans les sources islamiques nous prouve toute l'attention accordée par Allah et son Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) au vendredi.
· Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit : " Le meilleur jour sur lequel le soleil s'est levé est le jour du vendredi. C'est en jour que fut créé Adam (‘alayhi salam). Il fut admis au Paradis un vendredi et c'est aussi en ce jour qu'il fut en retiré." (cité par Mouslim dans son Sahih)
· Aous ibn Aous (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit : " Le meilleur de vos jours et le vendredi. (Ne manquez donc pas d') envoyer la salutation sur moi en grand nombre, car votre salutation m'est présentée." (cité par Abou Daoud dans son Sounan)
Les vertus du vendredi et le fait d'y aller tôt (à la mosquée)
Celui qui connaît les vertus de ce jour prendra soin d'être régulier dans son accomplissement, et de se hâter à ne pas perdre une seule seconde de ce précieux temps pour accomplir les bonnes œuvres et s'éloigner des mauvaises.
· Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit : "Les cinq Salahs ainsi que le vendredi jusqu'au prochain vendredi sont des moyens de rachats (kaffarah) entre ce qui s'y trouve." (cité par Mouslim dans son Sahih)
· Salman (al Farsî) (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit : " Il n'y a pas un homme qui prend un bain le jour du vendredi et qui se purifie autant qu'il peut, qui se parfume ensuite, et part à la mosquée, et (en arrivant là bas) ne saute pas (les rangs) entre deux personnes, fait ensuite ce qu'il doit faire comme salah (sounnah), et écoute attentivement lorsque l'Imam parle (pendant le Khoutbah), sans qu'Allah ne lui pardonne ces péchés entre ce vendredi et le suivant." (cité par Boukhari dans son sahih)
· Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit : " Celui qui prend le bain purificateur (Ghousloul Djanaabah) le vendredi et part de très bonne heure (à la mosquée) recevra la récompense d'avoir égorgé un chameau pour Allah. Celui qui part à la deuxième heure recevra la récompense d'avoir égorgé un bœuf; celui qui part à la troisième heure recevra la récompense d'un cabri avec cornes, celui qui part à la quatrième heure recevra la récompense d'un poule; celui qui part à la cinquième heure recevra la récompense d'avoir donné un œuf pour Allah. Et lorsque l'Imam arrive (pour faire le Khoutbah), les anges se présentent et écoutent attentivement le Zikr."(cité par Boukhari et Mouslim dans leur sahih)
La gravité de négliger le Djoum'ah (salah du vendredi)
· Abdoullah ibn Oumar et Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) disent qu'ils ont entendu le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) dire : "Que cessent ceux qui abandonnent la Salah en congrégation le vendredi, ou alors Allah scellera leur coeur et ils deviendront des gens négligents (cad que leurs coeurs seront privés de bonté et de désir à la pratique du bien." (cité par Mouslim dans son Sahih)
· Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit : "Celui qui délaisse trois Salahs du Vendredi sans raison, Allah lui scelle le coeur et il est alors du nombre des hypocrites". (Cité par Sa'îd Ibn Mansoûr dans sonSounan)
Quelques étiquettes à suivre le vendredi
Lire la Sourate Al Kahf
Abou Sa'id (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit : "Celui qui lit la Sourate Al Kahf la nuit de Djoum'ah, Allah lui accordera une lumière entre lui et la Ka'ba." (Cité par Darmy dans son Sounan)[2]
Ne pas manquer la Salah de Fajdr à la mosquée le vendredi
Ibn 'Oumar (radhia Allâhou anhou) dit qu'un vendredi matin, il ne vit pas Humrân à la mosquée. Quand il le retrouva, il lui dit : "Qu'est ce qui t'a occupé au point de ne pas faire la Salah du matin à la mosquée ? Ne sais-tu pas que la Salah la plus considérée auprès d'Allah est la Salah en congrégation du vendredi matin ?" (Cité par Sa'îd Ibn Mansoûr dans son Sounan) [3]
De partir tôt à la mosquée et de prendre le déjeuner après la Salah de Djoum'ah.
Anas (radhia Allâhou anhou) cite cela comme l'habitude des compagnons du Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) (Cité par Boukhari dans son Sahih)
Partir à la mosquée un peu avant la Salah de Magrib pour invoquer Allah et profiter de l'heure d'acceptation (ساعة الاستجابة).
En effet, le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit concernant le vendredi : "Il y a une heure en ce jour que si le croyant la trouve et qu'il demande à Allah quelque chose, Allah la lui accordera certainement." (Cité par Boukari et Mouslim dans leur Sahih)
Et Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) qui est le rapporteur du hadith dit que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a fait un signe avec sa main pour montrer que cette heure est très limitée.
Les savants ont différentes opinions concernant cette heure d'acceptation ; mais la majorité des 'Oulama est d'avis que c'est juste avant la Salah de Magrib car dans un hadith, le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit de " chercher cette heure dans les derniers moments après 'Assr " (cité par Abou Daoud dans son Sounan)
http://algeria.easyforumpro.com/t2276-l-importance-du-vendredi-en-islam
v
La recherche de la baraka dans le reste de l'eau utilisée dans les ablutions, dans les cheveux, dans la sueur ou dans un élément tiré du corps n'est permise qu'à l'égard du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). Cela lui est exclusivement réservé en raison de la bénédiction et du bien qu'Allah a bien voulu placer dans son corps. C'est pourquoi les Compagnons (P.A.a) n'avaient cherché de la baraka auprès d'aucun d'entre eux ni du vivant du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), ni après sa mort ; ni avec les califes bien guidés ni avec d'autres. Ce qui signifie que les Compagnons savaient qu'il y avait là un privilège réservé au Prophète (bénédiction et salut soient sur lui). [Ils savaient aussi que] la recherche de la baraka pouvait conduire à entacher l'adoration d'Allah, le Transcendant de shirk (polythéisme). C'est pourquoi il n'est pas permis de chercher accès auprès d'Allah par considération (bidjahi) pour le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) ou par sa personne ou par ses qualités ou par sa baraka parce qu'aucun argument ne soutient cela et parce qu'agir ainsi peut conduire au shirk et à l'exagération de l'importance du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), parce qu'aucun des Compagnons (P.A.a) ne l'avait fait – si c'était un bien ils l'auraient fait – et parce que cela est contraire aux arguments légaux. En effet, Allah, le Puissant et Majestueux a dit : «C' est à Allah qu' appartiennent les noms les plus beaux. Invoquez- Le par ces noms et laissez ceux qui profanent Ses noms: ils seront rétribués pour ce qu' ils ont fait. » (Coran, 7 :180). Ici, Il n'a pas donné l'ordre de L'invoquer par considération pour personne (par l'intermédiaire) ni pour le droit de personne ni pour la baraka de quiconque...
۩ La bénédiction dans l’ouïe & dans la vue ۩ par asscred
En plus de Ses noms, on peut aussi chercher accès auprès d'Allah à l'aide de Ses attributs comme Sa puissance, Sa miséricorde, Sa parole et d'autres. A ce propos, des hadith authentiques (nous) enseignent de chercher la protection à l'aide des mots parfaits d'Allah et à l'aide de Sa puissance et de Son pouvoir.
En plus de ce qui précède, on peut chercher accès auprès d'Allah grâce à l'amour qu'on Lui voue et grâce à l'amour que l'on nourrit à l'égard de Son messager (bénédiction et salut soient sur lui), et grâce à la croyance en Allah et en Son messager.
Il est aussi permis de chercher accès auprès d'Allah grâce à de bonnes actions. Ceci est indiqué dans l'histoire des Compagnons de la Caverne. Ces gens avaient été contraints par une pluie nocturne à se réfugier dans une caverne. Mais dès qu'ils y avaient pénétré, un rocher glissa du haut de la montagne pour venir en obstruer l'accès de sorte qu'ils ne purent pas le dégager. C'est alors qu'ils réfléchirent ensemble sur un moyen de se tirer d'affaire. Ils furent unanimes à penser que leur seul moyen de salut consistait à évoquer Allah tout en rappelant les meilleures actions qu'ils avaient accomplies. L'un d'eux supplia Allah, le Transcendant de tenir compte du bon traitement qu'il avait réservé à ses parents. Dès lors le rocher bougea légèrement mais ne dégagea pas un espace suffisant pour permettre au groupe d'échapper... Un deuxième supplia Allah de tenir compte de sa chasteté qui l'avait détourné de la fornication alors qu'il en avait la possibilité. Ceci fit bouger le rocher un peu mais pas assez pour permettre au groupe de se sauver. Un troisième pria Allah de tenir compte de la manière dont il rendait les dépôts qui lui étaient confiés. C'est alors que le rocher s'écarta et le groupe sortit. Ce hadith est cité dans les Deux Sahih et rapporté du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) comme une partie de l'histoire pré-islamique en raison des leçons qu'il comporte.
Ce que j'ai dit dans la présente réponse a été confirmé clairement par des ulémas comme Cheikh al-islam Ibn Taymiyya, son disciple Ibn al-Qayyim, l'érudit Cheikh Abd Rahman ibn Hassan dans Fateh al-Madjid Sharh Kitab at-Tawhid et d'autres.
Quant au hadith de l'aveugle selon lequel l'infirme s'adressa à Allah par l'entremise du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), et que ce dernier intercéda en sa faveur et pria pour lui de sorte qu'Allah lui rendit la vue... Cette utilisation de l'intercession du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), revient à solliciter sa prière et son intervention (spirituelle). Il ne s'agissait pas d'utiliser «la considération » ou «le droit » (dont il jouit auprès d'Allah). Ceci est clair dans le hadith. C'est comme l'intercession que les gens solliciteront auprès de lui au jour de la Résurrection afin qu'on les juge, et l'intercession que d'autres lui demanderont afin d'obtenir leur installation au paradis .Ces interventions du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui), étaient valables quand il était vivant et le seront encore quand il le redeviendra dans l'au-delà. Tout cela revient à solliciter sa prière et son intercession. Il ne s'agit pas de s'adresser à sa personne ni d'utiliser un droit qu'il a acquis, d'après les déclarations claires des détenteurs du savoir parmi lesquels ceux que nous venons de citer.
Les causes de disparition de la bénédiction divine
R : Nul doute que le fait de commettre des péchés est une des causes de la colère d'Allah, le Tout-Puissant, ainsi qu'une des causes de la disparition de la bénédiction divine, de la sécheresse et de la domination des ennemis, comme Allah l'Exalté dit :
« Nous avons éprouvé les gens de Pharaon par des années de disette et par une diminution des fruits afin qu'ils se rappellent. »[1]
Il dit par ailleurs :
« Nous saisîmes donc chacun pour son péché : il y en eut sur qui Nous envoyâmes un ouragan ; il y en eut que le cri saisit ; il y en eut que Nous fîmes engloutir par la terre ; et il y en eut que Nous noyâmes. Cependant, Allah n'est pas Tel à leur faire du tort ; mais ils ont fait du tort à eux-mêmes. »[2],
et les versets allant dans ce sens sont nombreux. Le Prophète, prière et salut d'Allah sur lui, a dit dans un hadith authentique :
« Certes, le serviteur peut être privé de subsistance à cause d'un péché qu'il a commis. »
Il est donc du devoir de tout musulman et de toute musulmane d'éviter les péchés, et de se repentir des péchés passés. Ils doivent aussi placer leur confiance en Allah, espérer Son pardon et craindre Sa colère et Sa punition. Allah, le Glorifié et l'Exalté dit dans son Livre concernant Ses serviteurs vertueux :
« Ils concouraient au bien et nous invoquaient par amour et par crainte. Et ils étaient humbles devant nous. »[3]
Il dit aussi :
« Ceux qu'ils invoquent, cherchent [eux-mêmes], à qui mieux mieux, le moyen de se rapprocher le plus de leur Seigneur. Ils espèrent Sa miséricorde et craignent Son châtiment. Le châtiment de ton Seigneur est vraiment redouté. »[4]
Le Tout-Puissant dit :
« Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable, accomplissent la prière, acquittent la Zakât et obéissent à Allah et à Son Messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage. »[5]
Il est également permis au croyant et à la croyante de mettre en œuvre les moyens permis par Allah le Tout-Puissant. Ainsi, ils éprouvent à la fois crainte et espoir, et mettent en œuvre les moyens [qui leur permettent d'arriver à leur but] tout en plaçant leur confiance en Allah le Glorifié, en comptant sur Lui pour obtenir ce qu'ils souhaitent et éviter ce qu'ils craignent. Allah le Généreux, le Bienfaisant dit :
« Et quiconque craint Allah, Il [Allah] lui donnera une issue favorable. Et lui accordera ses dons par [des moyens] sur lesquels il ne comptait pas. »[6]
Allah le Glorifié dit aussi :
« Quiconque craint Allah cependant, Il lui facilite les choses. »[7]
Allah l'Exalté dit encore :
« Et repentez-vous tous devant Allah, ô croyants, afin que vous récoltiez le succès. »[8]
Il est donc de ton devoir, ma sœur en religion, de te repentir de tes péchés passés, et de revenir à l'obéissance d'Allah, tout en ayant confiance en Lui et en évitant ce qui suscite Sa colère. Attends-toi alors à la meilleure issue et à une bonne fin de Sa part... Il est Celui Qui accorde la réussite.
Voir l'ouvrage intitulé : Madjmou' fatawa wa maqalat mutanawwia par son éminence Cheikh Abd al-Aziz ibn Baz (puisseAllah lui accorder Sa miséricorde) Vol. 7. P. 65.
Presque tout le monde a ses définitions du bien et du mal. Les critères qui permettent de déterminer ces concepts diffèrent considérablement d'une personne à une autre. Un livre, un personnage, un politicien ou parfois un philosophe peut être le guide dans la vie d'une personne. Cependant, le droit chemin qui guide vers le salut, est la religion choisie que Dieu a choisie pour nous. Sur la voie de la rectitude, le seul but est d'obtenir la satisfaction, la grâce et le paradis de Dieu. D'autres voies, aussi attractives puissent-elles être, sont trompeuses et mènent à la ruine, au désespoir, au malheur et au dur châtiment dans cette vie et dans l'au-delà.
Le Coran nous informe des caractéristiques de ceux qui sont guidés sur le droit chemin. Ce sont les serviteurs que Dieu a guidés sur Sa voie et qui obtiendront le paradis.
Croire avec certitude
L'homme doit avoir avant tout la foi afin d'être guidé sur le droit chemin. S'il croit que le seul Possesseur et le Créateur des cieux, de la terre et de tout ce qui se trouve entre eux est Dieu, s'il affirme que la raison de son existence dans le monde est d'être Son serviteur, et s'il recherche l'agrément de son Seigneur pendant toute sa vie, Dieu le guide sur le droit chemin. La foi en Dieu, en l'au-delà et au Coran doit être déterminée et incontestable. Bien que certains disent être croyants, ils peuvent avoir des doutes. Quand ils se trouvent en compagnie de ceux qui ne croient pas et sont soumis à leur influence, de telles personnes sont susceptibles de montrer des faiblesses et d'adopter une attitude hostile contre Dieu et Sa religion. Cependant, ceux qui sont biens guidés ont une foi ferme et constante:
Et afin que ceux à qui le savoir a été donné sachent que (le Coran) est en effet, la vérité venant de ton Seigneur, qu'ils y croient alors, et que leurs cœurs s'y soumettent en toute humilité. Allah guide certes vers le droit chemin ceux qui croient. (Sourate El Hadj - 22, verset 54)
Se tourner vers Dieu dans une soumission totale
Un autre secret qui guide les hommes vers la bonne voie est de se soumettre entièrement à leur Créateur. Pour celui qui croit en Dieu et craint l'au-delà, la vie de ce monde n'a aucun charme. Leur seul désir étant d'obtenir l'agrément de Dieu, les croyants véridiques se tournent vers Lui dans tous leurs actes, se soumettent au destin qu'Il a prédéterminé, sachant qu'ils sont mis à l'épreuve. Il est noté dans le Coran que ceux qui se soumettent à Dieu seront guidés vers le droit chemin:
Et comment pouvez-vous ne pas croire, alors que les versets d'Allah vous sont récités, et qu'au milieu de vous se tient Son messager? Quiconque s'attache fortement à Allah, il est certes guidé vers un droit chemin. (Sourate Al 'Imran - 3, verset 101)
Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu'Il avait enjoint à Noé, ce que Nous t'avons révélé, ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Jésus: "Etablissez la religion; et n'en faites pas un sujet de divisions". Ce à quoi tu appelles les associateurs leur paraît énorme Allah élit et rapproche de Lui qui Il veut et guide vers Lui celui qui se repent. (Sourate Echoura - 42, verset 13)
Suivre les conseils donnés
Un autre commandement de Dieu à Ses serviteurs qui désirent être guidés est le suivant:
... S'ils avaient fait ce à quoi on les exhortait, cela aurait été certainement meilleur pour eux, et (leur foi) aurait été plus affermie. Alors Nous leur aurions donné certainement, de Notre part, une grande récompense, et Nous les aurions guidés certes, vers un droit chemin. (Sourate Ennissa - 4, versets 66-68)
Les croyants qui craignent Dieu font des efforts pour se purifier de leurs méfaits et atteindre la perfection morale dont Dieu sera satisfait. L'homme, cependant, a besoin d'être humble pour corriger ses erreurs et recevoir les conseils qui conduisent au droit chemin. Une personne modeste qui cherche à se purifier doit, tout d'abord, suivre méticuleusement les commandements divins. En outre, les croyants sincères sont amis et protecteurs les uns des autres. Ils ordonnent le convenable et interdisent le blâmable. Par conséquent, sachant que l'avertissement d'un croyant est de grande importance dans l'optique du Jugement de l'au-delà, les croyants doivent être réceptifs aux conseils. Quiconque suit les bons conseils sera guidé vers la voie droite. Dieu annonce de bonnes nouvelles à Ses serviteurs qui évitent de suivre Satan et obéissent à ceux qui appellent au Coran et à Ses ordres:
Et à ceux qui s'écartent des Tagût pour ne pas les adorer, tandis qu'ils reviennent à Allah, à eux la bonne nouvelle! Annonce la bonne nouvelle à Mes serviteurs. qui prêtent l'oreille à la Parole, puis suivent ce qu'elle contient de meilleur. Ce sont ceux-là qu'Allah a guidés et ce sont eux les doués d'intelligence! (Sourate Ezzoumar - 39, versets 17-18)
Le "nafs" de l'homme pousse au mal
Le nafs de l'homme est la puissance dominante en son for intérieur, qui connaît la perversion et comment l'éviter. En d'autres termes, c'est cela qui inspire le mal et l'immoralité. Dieu précise les deux aspects du nafs dans le Coran:
Et par l'âme et Celui qui l'a harmonieusement façonnée; et lui a alors inspiré son immoralité, de même que sa piété! A réussi, certes, celui qui la purifie. (Sourate Echems - 91, versets 7-9)
Le nafs est mentionné dans les versets comme la source de toutes les dépravations et les mauvaises actions des hommes. Il est donc l'ennemi le plus avéré de l'humanité. Il est arrogant et égoïste; il veut toujours satisfaire ses propres désirs et vanités. Il s'inquiète seulement de ses propres besoins, intérêts et ne cherche que le plaisir. Il recourt à tous les moyens pour tenter l'humanité, car il n'est pas toujours possible de réaliser ses souhaits par des voies légitimes. Les propos du Prophète Joseph l'expliquent dans le Coran:
Je ne m'innocente cependant pas, car l'âme est très incitatrice au mal, à moins que mon Seigneur, par miséricorde, [ne la préserve du péché]. Mon Seigneur est certes pardonneur et très miséricordieux. (Sourate Youssouf - 12, verset 53)
Ce fait concernant le nafs est un secret très important révélé aux croyants qui craignent Dieu. De cette façon, ils savent que les jeux du nafs ne cesseront jamais, pas même un seul moment. Par diverses tentations, le nafs essaie sans cesse de détourner l'homme du droit chemin. Selon ce secret, le nafs ne se taira jamais; il justifiera ses actes dans toutes les circonstances, s'aimera plus que tous les autres, deviendra de plus en plus arrogant, désirera posséder tout le bien et mener une vie de plaisir. Bref, il aura recours à tous les moyens pour inciter l'homme à se comporter à l'opposé des valeurs qui satisferaient Dieu.
En effet, les comportements des incroyants qui ne sont pas conformes à la morale coranique, sont dirigés par leur nafs. Ne craignant guère Dieu, les incroyants ne peuvent pas démontrer la volonté d'obéir à leur conscience mais suivent plutôt leur nafs. Les querelles, les conflits d'intérêts et les malheurs dans les sociétés éloignées des valeurs morales de la religion, prennent leurs racines dans le fait que les individus se conforment aux suggestions de leur nafs et de leurs propres intérêts, perdant, par conséquent, tous leurs attributs humains tels que le vrai amour, le respect et le don de soi.
Ce secret révélé par Dieu est donc d'une grande importance. Tant qu'une personne le garde à l'esprit, elle peut prendre des précautions contre son propre nafs et choisir la meilleure conduite. Le nafs peut être discipliné uniquement en agissant à l'opposé de ce vers quoi il entraîne. Par exemple, quand il ordonne la paresse, l'homme doit travailler davantage. Quand il veut l'égoïsme, l'homme doit faire encore plus de sacrifice de soi. Quand il commande l'avarice, il faut être encore plus généreux.
Nous lisons dans la sourate Echems que Dieu a également inspiré le nafs d'une conscience qui encourage l'homme à se préserver de ses bas instincts. L'homme est donc exposé aux suggestions du nafs qui lui inspire le mal et en même temps la droiture. Tout homme est capable de reconnaître ces chuchotements et de faire la distinction entre le bien et le mal. Cependant, seuls ceux qui craignent Dieu suivent leur conscience.
http://www.harunyahya.fr/livres/foi/secrets/secrets6.php
Le manque de confiance nous pousse à une action du cœur, qui est le mauvais préjugé, et à une action du corps, qui est l'espionnage. L'Islam construit sa société sur la propreté apparente en même temps que sur la propreté intérieure de la conscience. C'est pourquoi il a relié l'interdiction d'espionner à celle de soupçonner. Souvent l'une est la cause de l'autre.
Les gens ont une sphère sacrée qu'il n'est pas permis de violer en espionnant et en cherchant leurs défauts, même quand ces gens commettent un péché concernant exclusivement leur propre personne, alors qu'ils agissent en cachette et qu'ils n'étalent pas leurs mauvaises actions au grand jour.
D'après Ibn al-Haïtham, le secrétaire de 'Oqba Ibn 'Amir : "J'ai dit à 'Oqba Ibn 'Amir :
"Nous avons des voisins qui boivent du vin et je vais appeler la police pour qu'elle les arrête". Il me dit : " N'en fais rien. Fais-leur plutôt des remontrances et des menaces". Ibn 'Amir lui dit : "Je leur ai dit de cesser et ils n'ont pas écouté, c'est pourquoi je vais appeler la police afin qu'elle les arrête". 'Oqba dit : "Malheur à toi ! Ne le fais pas. J'ai en effet entendu le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - dire :
" Celui qui cache le défaut d'un autre, c'est comme s'il avait fait revivre de sa tombe une fille enterrée vivante à sa naissance "
Abou Dawoud, an-Nassa'i et Ibn Hiban.
Le Prophète - que la paix et le salut soient sur lui - a assimilé la manie de chercher les défauts des autres aux caractéristiques des hypocrites qui ont dit : "Nous croyons", sans que leurs coeurs n'aient cru. Il les a violemment dénoncés à l'opinion publique. 'Omar a rapporté : " Le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - monta sur la chaire et cria de toute ses forces :
"O vous qui avez embrassé l'Islam avec votre langue, sans que la foi n'ait pénétré dans votre coeur ! Ne faites pas de tort aux musulmans. Ne cherchez pas leurs défauts, car celui qui cherche les défauts de son frère musulman, Dieu lui cherchera ses propres défauts. Et quand Allah cherche les défauts de quelqu'un, il dévoile ces défauts et le soumet au scandale, même s'il se cachait dans le ventre de sa monture"
At-Tirmidhi et Ibn Hiban.
C'est pour sauvegarder les valeurs sacrées des gens que le Messager d'Allah - que la paix et le salut soient sur lui - a interdit, avec une sévérité extrême, d'épier les gens dans leurs propres demeures sans leur permission. Il a permis de se venger de celui qui a fait du tort aux occupants de la maison épiée en disant :
"Celui qui regarde ce qui se passe dans une maison sans l'autorisation de ses habitants, il est permis à ces derniers de lui crever l'oeil"
Unanime.
De même, il a interdit d'écouter leurs conversations à leur insu et sans leur consentement. Il a dit :
"A celui qui écoute la conversation des autres contre leur gré, on lui versera du plomb fondu dans ses deux oreilles le jour de la Résurrection"
Al-Boukhari et d'autres.
Le Coran oblige celui qui veut rendre visite à quelqu'un dans sa maison, de n'entrer qu'après en avoir demandé la permission et salué ses occupants :
"O vous qui croyez ! N'entrez dans les maisons autres que les vôtres qu'en sollicitant la permission et en saluant ses habitants. Cela est meilleur pour vous, peut-être vous rappellerez-vous."
Sourate 24 : La lumière (An-Nur) verset 27.
"Si vous n'y trouvez personne, n'y entrez point avant qu'on ne vous y autorise. Si l'on vous dit de repartir, retirez-vous ! Cela est plus pur pour vous et Dieu connaît parfaitement ce que vous faites".
Sourate 24 : La lumière (An-Nur) verset 28.
Un hadith dit :
"Quiconque a soulevé un voile pour jeter un regard avant d'y être autorisé, a transgressé l'une des limites établies par Allah qu'il ne lui est pas permis de transgresser"
Ahmad et at-Tirmidhi.
Tous les textes interdisant l'espionnage et la recherche des défauts d'autrui s'appliquent à tout le monde, qu'ils soient gouvernants ou gouvernés. Mou'awiya a rapporté ce hadith du Prophète - que la paix et le salut soient sur lui - :
"Quand tu cherches les défauts des gens, tu les a déjà corrompus ou presque"
Abou Dawoud et Ibn Hiban.
Abou Oumama a rapporté cet autre hadith :
"Quand le prince suspecte ses sujets, alors il les corrompt"
Abou Dawoud.
Source : Le licite et l'illicite en islam, cheikh Youssouf al-Qaradawi
http://aslama.com/rappels/espionnage.php
'lm al-Miqat est une science de la mesure du temps au moyen du soleil et des étoiles et la détermination des heures (mawaqit) des cinq prières. Comme les limites du temps pendant lequel chacune d'elles est permise sont définies d'après la position apparente du soleil dans le ciel par rapport à l'horizon du lieu, leurs heures varient au cours de l'année et dépendent de la latitude terrestre. Quand elles sont calculées par rapport à un méridien différent du méridien local, elles dépendent aussi de la longitude terrestre.
Selon certaines traditions anciennes qui s’attachent à reproduire des souvenirs des pratiques des prières au temps du Prophète à Médine, al-Boukhari nous donne les définitions suivantes :
- Salat ad-dohr s’accomplissait à midi, quand le soleil commençait à décliner.
- Salat al-’asr , quand le soleil brillait dans la chambre de Aïcha, dans laquelle aucune ombre ne se projetait. Après cette salat, on avait le temps de visiter les parties les plus éloignées, pendant que le soleil était encore “vivant” ou “pur”.
- Salat al-maghrib se terminait quand on peut encore distinguer les endroits où retombaient les flèches.
- Salat al-’icha était quelquefois remise à une heure plus tardive, quelquefois juste après le premier tiers de la nuit.
- Salat al-fajr, était accomplie par le Prophète au moment où un homme pouvait distinguer son voisin, mais où les femmes rentrant chez elles ne pouvaient encore être reconnues.
La définition des heures des prières esquissée dans le Coran et le Hadith a été standardisée au IIè/VIIIè siècle (1) et est restée depuis lors en usage. D'après cette définition, le jour islamique et le laps de temps accordé pour l'accomplissement de la prière du maghrib commencent lorsque le disque du soleil a disparu sous l'horizon. Les intervalles accordés aux prières du 'isha et du fajr commencent à la tombée de la nuit et au lever du jour. Pour le Dohr, la durée permise commence soit quand le soleil a traversé le méridien, soit quand l'ombre d'un objet a commencé à augmenter ou, dans Al-Andalus au moyen âge et dans la pratique maghrébine, quand l'ombre d'un objet vertical ou d'un gnomon s'est accrue, par rapport à son minimum de midi, d'un quart de la longueur de l'objet. Pour le 'asr, l'intervalle commence lorsque l'augmentation de l'ombre est égale à la longueur du gnomon et se termine quand l'ombre en a atteint le double, soit au coucher du soleil .La définition du doha , du dohr et de l’’asr correspondant à la 3è, la 6ème et à la 9ème des heures inégales (angles horaires ou heures vraie marqués sur les cadrans solaires). On sait que le calife oumayyad ‘Omar Ibn Abdelaziz employait un cadran solaire (gréco-romain) qui marquait les heures inégales.
Une vingtaine de procédés fondés sur l’ombre ont été localisés dans les sources arabes. Dans la plupart des cas, ils ne résultent pas d’observations soigneuses. D’ordinaire, une valeur d’un doigt pour l’ombre à midi d’un homme de 7 qadam (“pied”)est donnée pour chaque mois de l’année. Un procédé de ce genre, attesté dans plusieurs sources, est le suivant (en partant de janvier ):
Janvier 9 Avril 3 Juillet 1 Octobre 5
Février 7 Mai 2 Août 2 Novembre 8
Mars 5 Juin 1 Sept. 4 Décembre 10
Les valeurs correspondantes de la longueur de l’ombre au début de la prière du ‘asr sont de 7 unités de plus pour chaque mois.
Notons que les astronomes musulmans avaient excellé dans l’art d’établir les tables, dont certaines étaient spécifiquement destinées à la mesure du temps. Al-Khawarismi a dressé les premières tables connues pour la fixation de l’heure des prières de la journée.
Crépuscule et aurore ( ‘icha et fajr )
Le crépuscule, suivant les imams Malek et Chafii, est cette rougeur qui reste à l'occident après le coucher du soleil, et l'aurore est la blancheur qui paraît à l'orient de l'horizon, avant le lever du soleil : ces deux couleurs sont occasionnées par la réflexion des rayons du soleil sur la sphère terrestre. Il y a des lieux pour lesquels la rougeur qui suit le coucher du soleil est apparente depuis le commencement jusqu'à la fin de la nuit; seulement elle ne reste pas à la même place, mais elle se transporte de l'occident à l' orient.
Dans d'autres lieux, la rougeur reste, après le coucher du soleil, une partie de la nuit, mais sa durée varie selon le passage du soleil dans les cercles parallèles à l'équateur et selon les latitudes des lieux.
1°) - Selon les parallèles à l'équateur, car toutes les fois que le soleil se rapproche de l'équateur, la durée du crépuscule diminue, et quand il s'éloigne de l'équateur, elle devient plus longue; et pour les lieux dont la latitude est boréale, la durée est plus longue lorsque le soleil est dans les parallèles septentrionaux que lorsqu’ il est dans leurs opposés méridionaux, et réciproquement pour les latitudes australes.
2°) - Selon les latitudes, le crépuscule est décroissant du Nord vers l’équateur dans l’hémisphère Nord puis du Sud vers l’équateur dans l’hémisphère Sud.
Ajoutant pour terminer quelques notions concernant le crépuscule:
- On distingue le crépuscule civil qui s’achève lorsque le soleil est à 6° au-dessous de l’horizon. Les étoiles de 1ère grandeur commencent à être visibles. C’est le moment où les voitures doivent allumer leurs phares.
- Le crépuscule nautique prend fin lorsque le soleil est au-dessous de l’horizon de 12°. Les navires et les cotes doivent être éclairés.
- Enfin le crépuscule astronomique, s’achève lorsque le soleil est au- dessous de l’horizon de 18°. Toutes les lumières diffuses du soleil disparaissent. Ce moment constitue un repère important dans la détermination de la salat al-’icha et du fajr :
- Salat al-’icha est le moment où le soleil se trouve à 17° sous l’horizon, la rougeur des rayons solaires apparaissant encore dans le ciel.
- Salat al-fajr, est déterminée avant l’apparition de la blancheur de l’aube c’est à dire lorsque le soleil se trouve à 19° sous l’horizon du coté oriental.
La figure ci-dessous, nous schématise les moments des différentes prières de la journée.
(1) - Sources : Encyclopédie de l'Islam
- Extrait de l'ouvrage : ' Concept du calendrier chez les Arabes et les Musulmans à travers les siècles'
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité