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islam

conditions islamiques pour l’exercice du métier de l’avocat

L’exercice du métier d’avocat peut conduire une personne à défendre le mal parce que l’avocat cherche avant tout à prouver l’innocence de l’accusé qu’il défend… Est-ce que les gains de l’avocat sont illicites ? Existe-t-il des conditions islamiques pour l’exercice du métier de l’avocat ?

Le terme « muhama » dérive de « himaya » (défendre). S’il s’agit de protéger le mal et de le défendre, l’interdiction de l’action ne fait l’objet d’aucun doute. Car on tombe alors dans ce qu’Allah a interdit dans sa parole : «Entraidez- vous dans l' accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression.» (Coran, 5 : 2). Si l’intervention de l’avocat vise à protéger le bien et à plaider en sa faveur, elle est alors bonne et conforme à l’ordre du Très Haut ainsi exprimée : «Entraidez- vous dans l' accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression » (Coran, 5 : 2). Cela étant, celui qui se prépare à exercer ce métier doit bien réfléchir avant de plaider une cause. Si le droit est du côté de son client, il accepte de prendre son cas, soutient la vérité et celui qui la détient. En revanche, si la vérité est du côté de l’adversaire de son client, il peut aussi intervenir, pas nécessairement comme le souhaite son client, mais pour éviter à celui-ci d’entrer dans ce qu’Allah lui a interdit, à savoir une réclamation mal fondée. En effet, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « aide ton frère, agresseur ou agressé ! – Ils lui dirent : « ô Messager d’Allah ! S’il est agressé, nous comprenons qu’il soit soutenu, mais comment le soutenir s’il est l’agresseur ? » – « le soutenir dans ce cas, c’est l’empêcher de poursuivre l’agression ».

Si l’avocat sait que le client a tort, il doit lui donner des conseils, l’avertir et le mettre en garde contre l’enclenchement du procès, et lui montrer pourquoi son cas est indéfendable afin qu’il renonce au procès avec conviction.

La revue ad-Dawa n° 1789 p. 61

http://islamqa.info/fr/cat/83

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La dot en Islam

LA DOT N'EST PAS UN PRIX QU'ON PAYE EN ÉCHANGE DE LA FEMME:

L'idée reçue concernant la dot et qui est entretenue par beaucoup de gens a pour origine une considération erronée et arriérée pour laquelle la dot est le prix qu'on paye en échange de la femme. Avec cette manière de voir l'homme serait le propriétaire de la femme qu'il a payée à prix d'argent.

A partir d'une telle considération, certaines femmes parlent de leur dot à la manière populaire en disant: "C'est ma dot, le prix de ma personne!". La dot serait, selon cette manière de voir, une sorte de droit d'appropriation. De même, la considération selon laquelle la hausse de la valeur de la dot est une manière d'affirmer la valeur sociale de la femme serait semblable à la hausse de la valeur de la marchandise pour affirmer ainsi sa valeur marchande.

Le Coran parle de la dot en tant que cadeau. Il dit à ce propos:

"Versez à vos femmes leurs dots de mariage en tant que cadeau 'nihla'…."Coran, "an-Nisa"' (les Femmes), IV 4 ;…où la "nihla" est le don, ce que l'on donne en échange de rien. Cela veut dire que la dot est un symbole d'amour et non pas un prix. Pour cette raison, nous remarquons que certains jurisconsultes disent que la formule légale à prononcer pour valider le contrat de mariage peut être l'équivalent arabe de l'expression suivante: "Je te donne une telle en mariage sur la base de la dot de… et non pas contre la dot de…", car la particule arabe équivalente à "contre" signifie l'échange alors que la dot n'a rien à voir avec l'échange. Elle est simplement une condition parmi d'autres dans l'ensemble des conditions du contrat. Pour cette raison, les jurisconsultes sont unanimes sur le fait que si la dot du mariage est invalidée, pour une raison ou une autre, le contrat de mariage reste valide.

On adopte, dans une telle situation, une solution consistant à valider le mariage sur la base de la dot fixée dans un contrat de mariage équivalent. Cela prouve que la question de la dot n'est pas en rapport avec la matière du contrat conjugal, mais l'une des conditions, des attendus et des questions annexées au contrat. Nous pensons que la femme qui se respecte est celle qui ne permet pas à ce qu'on s'attarde à parler au sujet de la valeur et du montant de la dot. La Noble Tradition dit à ce propos: "La femme néfaste c'est celle dont la dot est élevée" …dans la mesure où la dot élevée peut compliquer sa relation avec son mari et menacer la mariage. N'est-ce pas que beaucoup de femmes restent sans mariage par la faute de leurs parents qui, vivant dans une société qui élève la valeur de la dot, exagèrent, de leur côté, le montant de la dot qu'ils exigent, ce qui décourage le candidat au mariage et l'oblige à arrêter sa démarche?

Nous avons lu que chez certains peuples, comme les Hindous, entre autres, dont les coutumes exigent que les parents de la fille versent une dot à l'homme qui se marie avec elle, on cherche à reculer l'âge du mariage de la fille sous la pression du coût élevé d'une telle opération. Pour cette raison, et qu'elle soit versée à l'homme ou à la femme, la dot ne doit être considérée que comme un symbole sans valeur marchande surtout qu'elle ne constitue, contrairement à ce que croient certains, aucun facteur de stabilité ou d'équilibre de la vie conjugale.

Nous pensons, d'autre part, que l'homme qui ne craint pas Dieu et qui ne possède pas un bon caractère moral peut facilement obliger sa femme, ou la pousser à demander le divorce et à abandonner la dot de son propre gré. Il peut le faire en créant les conditions, les circonstances et les atmosphères psychologiques nécessaires pour qu'elle renonce à ses droits. On peut même trouver des pratiquants qui, sans divorcer, ne font envers leurs femmes que le minimum de leurs obligations sur le plan des dépenses ou des échanges de la vie conjugale.

Ce qui sauvegarde la vie conjugale ce sont l'amour, la compassion, la responsabilité mutuelle des deux époux et leurs bons caractères de qualité islamique. La femme doit chercher dans l'homme de sa vie, sa piété, son bon caractère et son respect pour la femme et pour la vie conjugale. S'il est pauvre, elle doit l'aider financièrement et ses parents doivent le traiter comme ils le font avec leur fille ou leurs autres enfants…

Pour toutes ces raisons, nous pensons que les considérations qui lient la valeur de la femme à celle de sa dot et font de celle-ci un élément de pression vis-à-vis de l'homme sont des considérations non islamiques et non humaines…, des considérations qui ne vont pas de pair avec le respect qu'on doit à la femme.

http://francais.bayynat.org.lb/femme_en_Islam/echange_de_la_femme.htm

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Le travail de la femme en Islam et ses conditions

Le travail pour la femme en Islam et ses conditions

La femme en Islam a des droits équivalent à ses devoirs, parmi ses devoirs il y a le fait que la femme musulmane est responsable de son foyer, de l’éducation de ses enfants, en passant par l’entretien ménager, la cuisine et bien sûr sa science religieuse. Si les occidentaux pensent que c’est réducteur vis-à-vis de la femme, le fait de l’avoir obligé à sortir pour travailler tout en gardant les mêmes responsabilités à la maison n’est pas plus valorisant.

Malheureusement l’influence de la femme libérée et indépendante à l’image de l’occident a eu un impact négatif sur la musulmane moderne.

Il va de soi que la femme décrite dans les magazines est surtout sujette à de grosses dépressions nerveuses liées à la pression qu’elle subit au quotidien. Et ceci ne rentre pas dans la nature de la femme ni le but de sa vie. Ceci n’est qu’un leurre pour mieux exploiter la femme. Aveuglée par ses passions, elle a abandonné son foyer, mis ses enfants en crèche dès le plus jeune âge, pour travailler, et elle vous répondra qu’il faut travailler car c’est la crise, qu’elle n’a pas le choix. Le féminisme mal placé fait aussi office d’argument pour sortir et travailler.

Alors faisons un tour sur les droits de la femme en islam concernant son travail. Et aussi la responsabilité de l’époux si celle-ci est mariée.

L'Islam, le libérateur de la femme croyante

L'Islam permet à la femme de posséder son argent et de travailler et notre noble religion n’a pas attendu le 20èmes siècle pour donner ce droit aux femmes. La mère des croyants Khadija qu’Allah l’agréer était elle-même commerçante et le Messager (paix et bénédictions sur lui) travaillait pour elle. On a aussi vu Aïcha qu’Allah l’agréer soigner les blessés au temps de la bataille de Badr. Donc elle participait activement à la vie sociale.

Mais aujourd’hui beaucoup de musulmanes connaissent ce droit et le revendiquent mais en oublient les conditions. Il est vrai que si elles peuvent sortir de chez elle pour des raisons valables, elle doit savoir que sa priorité reste son foyer.

Allah nous dit : « Restez dans vos foyers, et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'islam » [Sourate Les Coalisées - Verset 33]

Mais si elle travaille à l’extérieur elle ne devra pas délaisser ses devoirs de la maison pour autant, cela ajoutera une tache de plus dans sa journée, concilier les tâches ménagères, l’éducation des enfants et la sienne, ça peut être possible mais très difficile.

Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Chacun d’entre vous est un berger et chacun de vous est responsable de son troupeau. Le Chef de la Communauté musulmane est un berger et il lui sera demandé compte de son troupeau ; l’homme est le berger des siens et il est responsable de son troupeau, la femme est une bergère dans la demeure de son mari et elle sera responsable de son troupeau ; le serviteur est un berger quant au bien de son maître et il est responsable de son troupeau. »Sahih Al Bokhari 11-11

Allah dit « Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. »[Sourate Les femmes verset 34].

Si la femme sort elle devra respecter la tenue légiférée, et l’enlever pour le travail n’est pas une excuse au contraire elle sera jugée pour avoir abandonné son obligation et son travail lui sera rendu illicite pour l’abandon de son jalabib (voile).

« Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, O croyants, afin que vous récoltiez le succès. » [Sourate la lumière– 31]

Ensuite son travail ne doit pas l’associer directement avec des hommes, car elle est une tentation pour l’homme et ne sera pas à l’abri si elle s’expose à un tel danger. Voyons en Occident le nombre de divorce lié à l'adultère au travail, ce n'est pas une légende!

Allah dit: « Et n'approchez pas la fornication. En vérité, c'est une turpitude et quel mauvais chemin ! » [Sourate Le Voyage Nocturne - Verset 32].

Le prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Un homme ne s'isole certes pas avec une femme sans que le diable ne soit, avec eux, une tierce personne. » [Rapporté par At-Tirmidhi]

Le prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Je n’ai laissé après moi une tentation pire pour les hommes que les femmes » [Rapporté par Boukhari et Mouslim]

Mais si s’isoler avec un homme est interdit, la mixité dans sa globalité n’en est pas moins permise.

Abou Hourayra dit : Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Le premier des rangs occupés par les hommes en est le meilleur  et le dernier des rangs occupés par les femmes en est le meilleur » (rapporté par Mouslim, n° 664).

La femme ne doit pas essayer de ressembler aux hommes, elle ne doit pas détester son foyer bien au contraire surtout qu’elle a été créé plus fragile elle doit respecter la fitra (la sainte nature) qu’Allah lui a attribué. Apprécier la vie de la maison s’apprend par une bonne organisation, la femme s’apercevra au final que la maison ne veut pas dire ennui bien au contraire, la gestion de toutes ses responsabilités rendra ses journées bien remplies. Sheytan maudit soit-il a réussi à faire croire que la femme fera la « popote » à la maison et se sentira inutile.

Néanmoins, il y a une chose très surprenante. L’époux, ou le père qui encourage sa femme ou sa fille à son « épanouissement » professionnel  qui l’incite à sortir et ramener son pain à la maison. Ceci est blâmable. Mais où est passée leur jalousie ? L'homme doit préserver et protéger la femme de son foyer, il doit l'inviter à (re)gagner sa place qui est chez elle en sécurité.

Al-Mughîrah rapporte que Sa'd ibn 'Ubâdah a dit : « Si je voyais un homme avec mon épouse, je le trancherais d’un coup d’épée. » On rapporta cela au Prophète (paix et bénédictions sur lui) qui dit : « La jalousie de Sa'd vous étonne-t-elle ? Je suis plus jaloux que lui et Allah est plus jaloux que moi. Et si vous saviez ce que je sais, vous ririez peu et pleureriez beaucoup. » (Al-Bukhârî)

L'importance de la mère dans l'éducation des enfants

Concernant l’éducation des enfants il va de soi que si la mère est dehors pour travailler les enfants sont à l’école la plupart du temps laïque. Il faut savoir que l’unanimité des savants du consensus ont interdit la fréquentation des écoles laïque pour les enfants.

En effet leur développement intellectuel et émotionnel évolue en fonction de l’univers qui les entoure. Les enfants doivent fréquenter des écoles musulmane ou bien l’école à la maison de plus en plus tendance wa al hamduliLlah. L’enfant est scolarisé, il possède des bulletins scolaires et est suivi par un professeur par correspondance. Cela demande beaucoup d’investissement de la part des parents, mais au moins les bambins sont épargnés des chansons, des contes de fées, des fêtes d’anniversaire ainsi que des autres fêtes païennes dont Noël, et Pâques. Ils éviteront aussi les éventuelles insultes et discriminations face à la tension qui règne dans notre pays. Avec l’école musulmane ou à la maison ils ont au moins des journées bercées au rythme de la prière, et du jumu'a ma sha Allah.

Nos enfants sont une amana (un dépôt) et nous serons jugé sur l’éducation qu’ils auront eu. Ils ont besoin de l’amour et la compassion de leur mère, ainsi que du père qui est aussi à l’image de l’autorité.

Cependant il y a des métiers qui servent à la oummah tel que la médecine, nous avons très peu d’infirmière musulmane, femme médecin et la communauté en souffre énormément, et si la femme sort de son foyer afin de soigner des musulmanes elle en aura la récompense.

Le métier d’enseignante est aussi très demandée, et très profitable cela contribue à l’éducation des enfants et des femmes dans le besoin de s’instruire.

Il y a aussi beaucoup de sœurs qui travaillent depuis leur foyers et wa al hamduliLLah elles sont nombreuse à avoir créé des e-boutiques, ou confectionnent des vêtements islamique, accessoire décoratif, certaines sont coiffeuses à domicile aussi. On ne peut pas dire que la musulmane soit passive ma sha Allah.

Enfin la musulmane malgré ses diplômes requis durant des années elle doit savoir qu’Allah ne l’a questionnera pas sur cela mais sur ses œuvres elle ne doit pas oublier que placer sa confiance entre les Mains d’Allah fait partie de la base même de Sa ‘aquida (croyance) c’est Lui qui accorde la subsistance à Ses serviteurs.

Celui qui délaisse une chose pour la recherche unique de la Face d’Allah, Allah ‘Azawejel l’a lui remplacera par une chose meilleure.

http://www.mooslym.com/famille-musulmane/le-travail-pour-la-femme-en-islam-et-ses-conditions.html

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Se droguer et fumer en Islam

 

Le Qyas est une loi de la jurisprudence islamique qui n’a pu être trouvée directement dans le Qur'an, la Sunnah et l’Ijma, mais qui a été établie par analogie avec une loi trouvée dans l’une de ces trois sources :
Si un problème de jurisprudence ne peut être résolu en se référant directement aux trois sources fondamentales de l’islam, les savants essayent de trouver dans ces sources une loi possédant des raisons analogues pour traiter ce problème de la même manière.

Comme cette explication reste assez vague, voyons ensemble deux exemples concrets de Qyas avec la drogue et le fait de fumer.

a) La drogue

Les drogues comme la marijuana et la cocaïne n’existaient ni au temps du prophète, ni pendant celui des compagnons, donc rien n’a été précisé les concernant directement dans les trois sources fondamentales de la loi islamique. Cependant, le prophète a dit :

« Tout ce qui énivre est ‘khamr’ et tout ‘khamr’ est ‘Haram’ »

Le terme ‘Khamr’ signifie ' boisson alcoolisée' faite de grappes de raisin fermentées.

Quand nous observons ceux qui se droguent en fumant, ou par injections intra-veineuses, avec de la marijuana, de la cocaïne et autres produits stupéfiants, nous remarquons qu’ils perdent certaines, sinon toutes leurs facultés et deviennent fortement énivrés.
C’est pourquoi nous pouvons conclure que la marijuana et la coke sont des formes de ‘khamr’ et qu’ils sont donc ‘haram’. Quant à ceux qui disent que l’on peut en prendre un peu, car la petite quantité n'intoxique pas, le prophète a dit :

«  Tout ce qui enivre en grande quantité est haram en petite quantité. » Abu Dawud

b) Fumer

Quand les cigarettes et le tabac apparurent dans l’empire ottoman, au 17 siècle, la plus part des savants établirent par Qiyas que cela était makrouh, parce qu’en ce temps là, le seul effet négatif reconnu était que l'action de fumer donnait une haleine repoussante. Ce qui a été fondé sur un hadith :

« Celui qui mange de cette plante repoussante (l’ail) ne doit pas venir à la mosquée. Les gens ont dit : « Cela a été interdit ! Cela a été interdit ! » Lorsque c’est arrivé aux oreilles du prophète, il a dit :
« O gens je ne peux interdire ce que Dieu a permis, mais c’est une plante dont l’odeur est détesté. »
Muslim

Dans une autre occasion, il a inclu les oignons et les poireaux comme étant également des aliments donnant une haleine repoussante. D'après un Hadith recueilli par Muslim.
Cependant, de nos jours, la médecine a clairement établi que fumer provoque des cancers ainsi qu’un grand nombre d’autres maladies. Comme le cancer cause souvent la mort, on peut conclure que fumer tu. C’est pour cela qu’un nombre de savants a établi par Qiyas que fumer est Haram, car cela est semblable au suicide, hors Allah a dit :

« Et ne vous tuez pas vous-mêmes. »
Sourate An Nisaa, 4, verset 29

« Et ne jetez pas par vos propres mains dans la destruction. »
Sourate Al Baqarah, 2, verset 195

Le prophète a également dit : 

« Celui qui se suicide avec un couteau se retrouvera en enfer pour l’éternité entrain de se planter un couteau. Celui qui boit du poison et meurt se retrouvera en enfer pour l’éternité entrain de le boire. Et celui qui se suicide en se jetant du haut d’une montagne tombera pour toujours dans le feu de l’enfer. »

Selon la loi islamique, il n’y a pas de différence entre celui qui se tu en prenant un peu de poison ou beaucoup, ni sur le fait que le poison soit prit sur une courte ou une longue durée. Il est Haram de prendre une substance dont la dangerosité est notoire.

Entre parenthèse, si vendre de l'alcool est interdit, il est également interdit de vendre des cigarettes, surtout quand on pense à tous les gens à qui l'on peut en vendre et qui peuvent tomber malade ce dont on porte une part de responsabilité. Les propriétaires de magasins doivent donc réfléchir à cela et pas seulement au profit commercial.

Selon Ibn Abbas, le Messager de Dieu a dit:

"Celui qui demande assidument à Dieu de l'absoudre, Dieu lui ménage une issue pour chaque situation étroite, lui apporte la solution de tout ce qui le préoccupe et lui donne sa subsistance d'où il ne s'attendait pas"

Rapporté par Abou Dawud

Le statut de la plantation du tabac

Question : Quel statut l’Islam réserve t-il à la culture du tabac et aux fonds que les paysans tirent de sa vente ?

Réponse

Louange à Allah

Il n’est pas permis de planter le tabac ni de le vendre ni de l’utiliser, car il est interdit pour plusieurs considérations notamment ses graves effets négatifs sur la santé, sa mauvaise constitution et son inutilité. Le musulman doit l’abandonner, s’en éloigner et s’abstenir de le cultiver et d’en faire le commerce, car, quand Allah interdit une chose, il en interdit le prix. Allah le sait mieux.

Extrait des avis de la commission permanente, tome 13/62.

islamqa.com

[Il y a un autre avis sur le sujet qui dit que fumer est un acte Makrouh tahrimi pour vous donner une idée de la différence entre les deux, si on établissait la gravité sur une échelle de 1 à 5, le Haram serait de niveau 5, le Makrouh tahrimi de niveau 3.]

Importance du Qiyas

En utilisant le principe du Qiyas, les lois fondamentales de l’islam peuvent être appliquées à n’importe quelle époque et dans n’importe quel lieu. De nouvelles lois peuvent être établies pour n’importe quel nouvel événement, en se basant sur ses similitudes avec les lois primaires du Qur'an et de la Sunnah. De cette manière, les lois divines contenues dans le Qur'an et la Sunnah demeurent inchangées sans devenir dépassées.

Les lois islamiques peuvent être appliquées au 21 siècle bien qu’ayant 1400 ans. Les lois fondamentales de l’islam ont été faites par Dieu qui a créé l’homme et Qui sait parfaitement ce qui lui convient en n’importe quelles circonstances. Certaines caractéristiques de l’homme ne changent ni avec le temps, ni avec le lieu. C’est à ces domaines que les lois fondamentales s’adressent. Quant aux aspects évolutifs de l’homme, le Qur'an et la Sunnah fournissent également des principes fondamentaux qui peuvent être appliqués par Qiyas - raisonnement analogique, quand le besoin s’en fait sentir. C’est ainsi que l’islam peut s’adapter à tous les êtres humains et en tous lieux, qu’ils vivent sur terre, sur une autre planète ou sur une étoile éloignée.

Que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur le prophète Mohammad, celui qui a tenu sa promesse, le confident. Ô Allah nous ne savons que ce que Tu nous as appris, c’est Toi qui détiens la science. Ô Allah apprend nous ce qui nous apportera du bien et fais nous profiter du bien de ce que Tu nous as appris et augmente nos connaissances. Et embelli le bien à nos yeux et aide nous à le suivre. Et enlaidi le mal à nos yeux et aide nous à nous en détourner. Et mets nous parmi ceux qui écoutent la parole et suivent les meilleures d’entre elles. Et fais de nous tes bons adorateurs par Ta miséricorde.

Gloire à Toi Seigneur, que Tes louanges soient célébrées, j'atteste qu'il n'y a de divinité que Toi, j'implore Ton pardon et je reviens vers Toi repentante.

http://www.aslamna.info/leqyas.html

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La science est un remède


Beaucoup de personnes vivent leur vie souffrant de maladies. Ils errent, distraits et négligents, cherchant le remède à leurs maladies, mais ils ne le trouvent pas. Et ils cherchent une des voies qui les mènerait à cela pour qu'ils puissent s'y engager, mais ils ne sont pas capables de la distinguer ! Cependant, le remède est devant eux. Le remède est devant leurs yeux - en effet c'est la science.

L’imam Ad-Dhahabi (d. 748) a dit :

« Le cœur de tout homme est atteint par la maladie des doutes et des fausses notions, et cet état ne prendra pas fin à moins qu'il ne demande aux gens de science, pour qu'il apprenne la vérité qui repoussera sa maladie. Et ainsi elle (la maladie) ne l'affectera pas sérieusement. »

Le plus grand de ces remèdes est : avoir un besoin (constant) d'Allah (Al-Iftiqar) et implorer son aide (Al-Istighatha). Il faut donc répéter constamment cette invocation et augmenter sa prononciation :

' O Allah. Seigneur de Jibril, Mika'il et Israfil. Celui qui a révélé la Torah et l'Injil. Guide-moi dans ce sur quoi on a divergé en matière de vérité avec Ta permission Tu guides certainement qui Tu veux vers le droit chemin. ' [2]

Et il faut qu’il renouvelle constamment son repentir et sa demande de pardon. Et qu’il demande à Allah de lui accorder la certitude et le bien-être. Ainsi - si Allah le veut - ses jours ne prendront pas fin sans qu'il ne soit délivré - si Allah le veut - de sa maladie. Et on purifiera pour lui son Tawhid (accomplir des actions seulement pour Allah). Et il sera sauvé d'entrer dans la science de la rhétorique ('Ilm-ul-Kalam) [3], qui - par Allah, le plus Grand – si elle est apprise pour prévenir une maladie, engendrera beaucoup plus de maladies, qui peuvent probablement même le tuer! En fait, personne n'a beaucoup de doutes et d’idées fausses, que lorsqu’il se préoccupe des sciences de la rhétorique (Kalam) et de la logique (Hikma) [4]!

Donc le remède pour ces maladies est de jeter au loin ces questions destructrices et de les éviter complètement. Et d’accomplir beaucoup de récitations (du Qur'an), de prières, d’invocations et de craindre Allah.

Donc je lui garantis (par cela) que son Tawhid deviendra pur et que son Seigneur lui accordera le bien-être.

Et s'il ne se sert pas de ce remède. Et que la maladie est au lieu de cela traitée par une autre maladie. Et qu’il se noie avec les remèdes des avis et des choix intellectuels, alors il se peut qu’il soit délivré et il se peut qu’il soit détruit! Et il se peut même qu’il reste malade jusqu’à ce qu'il meurt! "[5]

Abu Ad-Darda a rapporté que le messager d'Allah (salallahu a‘layhi wa salam) a dit :

« Les savants sont les héritiers des prophètes. Or, les prophètes n’ont laissé en héritage ni dinars, ni dirhams, mais ils ont laissé la science. Ainsi quiconque s'en empare (c'est-à-dire la science), alors il s'est emparé d'une part énorme (de l’héritage). » [6]

L’imam Ibn Hiban (d. 354ème) a dit :

« Dans ce hadith il y a une preuve claire que les savants qui portent le mérite que nous avons mentionné (précédemment), sont ceux qui enseignent la science du prophète (salallahu a‘layhi wa salam) en dehors des autres types de science.

Ne l’avez-vous pas entendu (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) dire : ' les savants sont les héritiers des prophètes ? Les savants ne laissent rien comme héritage, sauf la science. Et la science de notre prophète est sa Sunna. Donc quiconque se prive d'en acquérir une science, alors il n'est pas des héritiers des prophètes. » [7]

Et parmi les belles expressions qui ont été exposées, est celle-ci :

"La science est l’héritage du prophète, comme il a été rapporté dans les textes et les savants, sont ses héritiers, l’élu (salallahu a‘layhi wa salam) n'a rien laissé derrière lui que ses hadith, Parmi nous, voilà ses biens et son capital."

Notes de bas de page :

[1] Cet article est traduit du magazine Al-Asalah (Rabi Ath-Thani n° 1 (1413), page. 50)

[2] Quelque chose de semblable a été rapporté par Muslim (n°770) dans une version marfu' (remontant jusqu’au prophète (salallahu a‘layhi wa salam). La formulation en arabe est comme suit :

"Allahumma, rabba jibril wa mika'il wa israfil. Munzil at-Tawrati wal-Injil. Ihdini limakhtulifa fihi min bi-idhnik Al-haqq. Innaka tahdi man tasha ila siratin mustaqim."

[3] Ce sont des types de philosophie!

[4] Le mot Hikma se réfère ici à un domaine de philosophie. Il ne signifie pas la Hikma (sagesse) que l'on loue dans le Livre et la Sunna.

[5] Masa'il fi Talab-il-'Ilm (pg. 202-203). Ce livre consiste en six traités sur le sujet.

[6] Rapporté par Abu Dawud (No 3641-3642) de deux chaînes de narration dont l’une renforce l'autre.

[7] Al-Ihsan Fi Taqrib Sahih Ibn Hiban (1/291)

Article tiré du site al-manhaj.com

Source : le Magazine Al-Asalah (n°1 (1413), page. 50)

Traduit par isma'l alarcon

Traduit en français par les salafis de l’Est

http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=34

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