referencer site web - referenceur gratuit - $(document).ready(function(){ chargementmenu(); });

islam

Le travail de la femme en Islam et ses conditions

Le travail pour la femme en Islam et ses conditions

La femme en Islam a des droits équivalent à ses devoirs, parmi ses devoirs il y a le fait que la femme musulmane est responsable de son foyer, de l’éducation de ses enfants, en passant par l’entretien ménager, la cuisine et bien sûr sa science religieuse. Si les occidentaux pensent que c’est réducteur vis-à-vis de la femme, le fait de l’avoir obligé à sortir pour travailler tout en gardant les mêmes responsabilités à la maison n’est pas plus valorisant.

Malheureusement l’influence de la femme libérée et indépendante à l’image de l’occident a eu un impact négatif sur la musulmane moderne.

Il va de soi que la femme décrite dans les magazines est surtout sujette à de grosses dépressions nerveuses liées à la pression qu’elle subit au quotidien. Et ceci ne rentre pas dans la nature de la femme ni le but de sa vie. Ceci n’est qu’un leurre pour mieux exploiter la femme. Aveuglée par ses passions, elle a abandonné son foyer, mis ses enfants en crèche dès le plus jeune âge, pour travailler, et elle vous répondra qu’il faut travailler car c’est la crise, qu’elle n’a pas le choix. Le féminisme mal placé fait aussi office d’argument pour sortir et travailler.

Alors faisons un tour sur les droits de la femme en islam concernant son travail. Et aussi la responsabilité de l’époux si celle-ci est mariée.

L'Islam, le libérateur de la femme croyante

L'Islam permet à la femme de posséder son argent et de travailler et notre noble religion n’a pas attendu le 20èmes siècle pour donner ce droit aux femmes. La mère des croyants Khadija qu’Allah l’agréer était elle-même commerçante et le Messager (paix et bénédictions sur lui) travaillait pour elle. On a aussi vu Aïcha qu’Allah l’agréer soigner les blessés au temps de la bataille de Badr. Donc elle participait activement à la vie sociale.

Mais aujourd’hui beaucoup de musulmanes connaissent ce droit et le revendiquent mais en oublient les conditions. Il est vrai que si elles peuvent sortir de chez elle pour des raisons valables, elle doit savoir que sa priorité reste son foyer.

Allah nous dit : « Restez dans vos foyers, et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'islam » [Sourate Les Coalisées - Verset 33]

Mais si elle travaille à l’extérieur elle ne devra pas délaisser ses devoirs de la maison pour autant, cela ajoutera une tache de plus dans sa journée, concilier les tâches ménagères, l’éducation des enfants et la sienne, ça peut être possible mais très difficile.

Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Chacun d’entre vous est un berger et chacun de vous est responsable de son troupeau. Le Chef de la Communauté musulmane est un berger et il lui sera demandé compte de son troupeau ; l’homme est le berger des siens et il est responsable de son troupeau, la femme est une bergère dans la demeure de son mari et elle sera responsable de son troupeau ; le serviteur est un berger quant au bien de son maître et il est responsable de son troupeau. »Sahih Al Bokhari 11-11

Allah dit « Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. »[Sourate Les femmes verset 34].

Si la femme sort elle devra respecter la tenue légiférée, et l’enlever pour le travail n’est pas une excuse au contraire elle sera jugée pour avoir abandonné son obligation et son travail lui sera rendu illicite pour l’abandon de son jalabib (voile).

« Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, O croyants, afin que vous récoltiez le succès. » [Sourate la lumière– 31]

Ensuite son travail ne doit pas l’associer directement avec des hommes, car elle est une tentation pour l’homme et ne sera pas à l’abri si elle s’expose à un tel danger. Voyons en Occident le nombre de divorce lié à l'adultère au travail, ce n'est pas une légende!

Allah dit: « Et n'approchez pas la fornication. En vérité, c'est une turpitude et quel mauvais chemin ! » [Sourate Le Voyage Nocturne - Verset 32].

Le prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Un homme ne s'isole certes pas avec une femme sans que le diable ne soit, avec eux, une tierce personne. » [Rapporté par At-Tirmidhi]

Le prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Je n’ai laissé après moi une tentation pire pour les hommes que les femmes » [Rapporté par Boukhari et Mouslim]

Mais si s’isoler avec un homme est interdit, la mixité dans sa globalité n’en est pas moins permise.

Abou Hourayra dit : Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Le premier des rangs occupés par les hommes en est le meilleur  et le dernier des rangs occupés par les femmes en est le meilleur » (rapporté par Mouslim, n° 664).

La femme ne doit pas essayer de ressembler aux hommes, elle ne doit pas détester son foyer bien au contraire surtout qu’elle a été créé plus fragile elle doit respecter la fitra (la sainte nature) qu’Allah lui a attribué. Apprécier la vie de la maison s’apprend par une bonne organisation, la femme s’apercevra au final que la maison ne veut pas dire ennui bien au contraire, la gestion de toutes ses responsabilités rendra ses journées bien remplies. Sheytan maudit soit-il a réussi à faire croire que la femme fera la « popote » à la maison et se sentira inutile.

Néanmoins, il y a une chose très surprenante. L’époux, ou le père qui encourage sa femme ou sa fille à son « épanouissement » professionnel  qui l’incite à sortir et ramener son pain à la maison. Ceci est blâmable. Mais où est passée leur jalousie ? L'homme doit préserver et protéger la femme de son foyer, il doit l'inviter à (re)gagner sa place qui est chez elle en sécurité.

Al-Mughîrah rapporte que Sa'd ibn 'Ubâdah a dit : « Si je voyais un homme avec mon épouse, je le trancherais d’un coup d’épée. » On rapporta cela au Prophète (paix et bénédictions sur lui) qui dit : « La jalousie de Sa'd vous étonne-t-elle ? Je suis plus jaloux que lui et Allah est plus jaloux que moi. Et si vous saviez ce que je sais, vous ririez peu et pleureriez beaucoup. » (Al-Bukhârî)

L'importance de la mère dans l'éducation des enfants

Concernant l’éducation des enfants il va de soi que si la mère est dehors pour travailler les enfants sont à l’école la plupart du temps laïque. Il faut savoir que l’unanimité des savants du consensus ont interdit la fréquentation des écoles laïque pour les enfants.

En effet leur développement intellectuel et émotionnel évolue en fonction de l’univers qui les entoure. Les enfants doivent fréquenter des écoles musulmane ou bien l’école à la maison de plus en plus tendance wa al hamduliLlah. L’enfant est scolarisé, il possède des bulletins scolaires et est suivi par un professeur par correspondance. Cela demande beaucoup d’investissement de la part des parents, mais au moins les bambins sont épargnés des chansons, des contes de fées, des fêtes d’anniversaire ainsi que des autres fêtes païennes dont Noël, et Pâques. Ils éviteront aussi les éventuelles insultes et discriminations face à la tension qui règne dans notre pays. Avec l’école musulmane ou à la maison ils ont au moins des journées bercées au rythme de la prière, et du jumu'a ma sha Allah.

Nos enfants sont une amana (un dépôt) et nous serons jugé sur l’éducation qu’ils auront eu. Ils ont besoin de l’amour et la compassion de leur mère, ainsi que du père qui est aussi à l’image de l’autorité.

Cependant il y a des métiers qui servent à la oummah tel que la médecine, nous avons très peu d’infirmière musulmane, femme médecin et la communauté en souffre énormément, et si la femme sort de son foyer afin de soigner des musulmanes elle en aura la récompense.

Le métier d’enseignante est aussi très demandée, et très profitable cela contribue à l’éducation des enfants et des femmes dans le besoin de s’instruire.

Il y a aussi beaucoup de sœurs qui travaillent depuis leur foyers et wa al hamduliLLah elles sont nombreuse à avoir créé des e-boutiques, ou confectionnent des vêtements islamique, accessoire décoratif, certaines sont coiffeuses à domicile aussi. On ne peut pas dire que la musulmane soit passive ma sha Allah.

Enfin la musulmane malgré ses diplômes requis durant des années elle doit savoir qu’Allah ne l’a questionnera pas sur cela mais sur ses œuvres elle ne doit pas oublier que placer sa confiance entre les Mains d’Allah fait partie de la base même de Sa ‘aquida (croyance) c’est Lui qui accorde la subsistance à Ses serviteurs.

Celui qui délaisse une chose pour la recherche unique de la Face d’Allah, Allah ‘Azawejel l’a lui remplacera par une chose meilleure.

http://www.mooslym.com/famille-musulmane/le-travail-pour-la-femme-en-islam-et-ses-conditions.html

e6un7



Se droguer et fumer en Islam

 

Le Qyas est une loi de la jurisprudence islamique qui n’a pu être trouvée directement dans le Qur'an, la Sunnah et l’Ijma, mais qui a été établie par analogie avec une loi trouvée dans l’une de ces trois sources :
Si un problème de jurisprudence ne peut être résolu en se référant directement aux trois sources fondamentales de l’islam, les savants essayent de trouver dans ces sources une loi possédant des raisons analogues pour traiter ce problème de la même manière.

Comme cette explication reste assez vague, voyons ensemble deux exemples concrets de Qyas avec la drogue et le fait de fumer.

a) La drogue

Les drogues comme la marijuana et la cocaïne n’existaient ni au temps du prophète, ni pendant celui des compagnons, donc rien n’a été précisé les concernant directement dans les trois sources fondamentales de la loi islamique. Cependant, le prophète a dit :

« Tout ce qui énivre est ‘khamr’ et tout ‘khamr’ est ‘Haram’ »

Le terme ‘Khamr’ signifie ' boisson alcoolisée' faite de grappes de raisin fermentées.

Quand nous observons ceux qui se droguent en fumant, ou par injections intra-veineuses, avec de la marijuana, de la cocaïne et autres produits stupéfiants, nous remarquons qu’ils perdent certaines, sinon toutes leurs facultés et deviennent fortement énivrés.
C’est pourquoi nous pouvons conclure que la marijuana et la coke sont des formes de ‘khamr’ et qu’ils sont donc ‘haram’. Quant à ceux qui disent que l’on peut en prendre un peu, car la petite quantité n'intoxique pas, le prophète a dit :

«  Tout ce qui enivre en grande quantité est haram en petite quantité. » Abu Dawud

b) Fumer

Quand les cigarettes et le tabac apparurent dans l’empire ottoman, au 17 siècle, la plus part des savants établirent par Qiyas que cela était makrouh, parce qu’en ce temps là, le seul effet négatif reconnu était que l'action de fumer donnait une haleine repoussante. Ce qui a été fondé sur un hadith :

« Celui qui mange de cette plante repoussante (l’ail) ne doit pas venir à la mosquée. Les gens ont dit : « Cela a été interdit ! Cela a été interdit ! » Lorsque c’est arrivé aux oreilles du prophète, il a dit :
« O gens je ne peux interdire ce que Dieu a permis, mais c’est une plante dont l’odeur est détesté. »
Muslim

Dans une autre occasion, il a inclu les oignons et les poireaux comme étant également des aliments donnant une haleine repoussante. D'après un Hadith recueilli par Muslim.
Cependant, de nos jours, la médecine a clairement établi que fumer provoque des cancers ainsi qu’un grand nombre d’autres maladies. Comme le cancer cause souvent la mort, on peut conclure que fumer tu. C’est pour cela qu’un nombre de savants a établi par Qiyas que fumer est Haram, car cela est semblable au suicide, hors Allah a dit :

« Et ne vous tuez pas vous-mêmes. »
Sourate An Nisaa, 4, verset 29

« Et ne jetez pas par vos propres mains dans la destruction. »
Sourate Al Baqarah, 2, verset 195

Le prophète a également dit : 

« Celui qui se suicide avec un couteau se retrouvera en enfer pour l’éternité entrain de se planter un couteau. Celui qui boit du poison et meurt se retrouvera en enfer pour l’éternité entrain de le boire. Et celui qui se suicide en se jetant du haut d’une montagne tombera pour toujours dans le feu de l’enfer. »

Selon la loi islamique, il n’y a pas de différence entre celui qui se tu en prenant un peu de poison ou beaucoup, ni sur le fait que le poison soit prit sur une courte ou une longue durée. Il est Haram de prendre une substance dont la dangerosité est notoire.

Entre parenthèse, si vendre de l'alcool est interdit, il est également interdit de vendre des cigarettes, surtout quand on pense à tous les gens à qui l'on peut en vendre et qui peuvent tomber malade ce dont on porte une part de responsabilité. Les propriétaires de magasins doivent donc réfléchir à cela et pas seulement au profit commercial.

Selon Ibn Abbas, le Messager de Dieu a dit:

"Celui qui demande assidument à Dieu de l'absoudre, Dieu lui ménage une issue pour chaque situation étroite, lui apporte la solution de tout ce qui le préoccupe et lui donne sa subsistance d'où il ne s'attendait pas"

Rapporté par Abou Dawud

Le statut de la plantation du tabac

Question : Quel statut l’Islam réserve t-il à la culture du tabac et aux fonds que les paysans tirent de sa vente ?

Réponse

Louange à Allah

Il n’est pas permis de planter le tabac ni de le vendre ni de l’utiliser, car il est interdit pour plusieurs considérations notamment ses graves effets négatifs sur la santé, sa mauvaise constitution et son inutilité. Le musulman doit l’abandonner, s’en éloigner et s’abstenir de le cultiver et d’en faire le commerce, car, quand Allah interdit une chose, il en interdit le prix. Allah le sait mieux.

Extrait des avis de la commission permanente, tome 13/62.

islamqa.com

[Il y a un autre avis sur le sujet qui dit que fumer est un acte Makrouh tahrimi pour vous donner une idée de la différence entre les deux, si on établissait la gravité sur une échelle de 1 à 5, le Haram serait de niveau 5, le Makrouh tahrimi de niveau 3.]

Importance du Qiyas

En utilisant le principe du Qiyas, les lois fondamentales de l’islam peuvent être appliquées à n’importe quelle époque et dans n’importe quel lieu. De nouvelles lois peuvent être établies pour n’importe quel nouvel événement, en se basant sur ses similitudes avec les lois primaires du Qur'an et de la Sunnah. De cette manière, les lois divines contenues dans le Qur'an et la Sunnah demeurent inchangées sans devenir dépassées.

Les lois islamiques peuvent être appliquées au 21 siècle bien qu’ayant 1400 ans. Les lois fondamentales de l’islam ont été faites par Dieu qui a créé l’homme et Qui sait parfaitement ce qui lui convient en n’importe quelles circonstances. Certaines caractéristiques de l’homme ne changent ni avec le temps, ni avec le lieu. C’est à ces domaines que les lois fondamentales s’adressent. Quant aux aspects évolutifs de l’homme, le Qur'an et la Sunnah fournissent également des principes fondamentaux qui peuvent être appliqués par Qiyas - raisonnement analogique, quand le besoin s’en fait sentir. C’est ainsi que l’islam peut s’adapter à tous les êtres humains et en tous lieux, qu’ils vivent sur terre, sur une autre planète ou sur une étoile éloignée.

Que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur le prophète Mohammad, celui qui a tenu sa promesse, le confident. Ô Allah nous ne savons que ce que Tu nous as appris, c’est Toi qui détiens la science. Ô Allah apprend nous ce qui nous apportera du bien et fais nous profiter du bien de ce que Tu nous as appris et augmente nos connaissances. Et embelli le bien à nos yeux et aide nous à le suivre. Et enlaidi le mal à nos yeux et aide nous à nous en détourner. Et mets nous parmi ceux qui écoutent la parole et suivent les meilleures d’entre elles. Et fais de nous tes bons adorateurs par Ta miséricorde.

Gloire à Toi Seigneur, que Tes louanges soient célébrées, j'atteste qu'il n'y a de divinité que Toi, j'implore Ton pardon et je reviens vers Toi repentante.

http://www.aslamna.info/leqyas.html

e6un7

La science est un remède


Beaucoup de personnes vivent leur vie souffrant de maladies. Ils errent, distraits et négligents, cherchant le remède à leurs maladies, mais ils ne le trouvent pas. Et ils cherchent une des voies qui les mènerait à cela pour qu'ils puissent s'y engager, mais ils ne sont pas capables de la distinguer ! Cependant, le remède est devant eux. Le remède est devant leurs yeux - en effet c'est la science.

L’imam Ad-Dhahabi (d. 748) a dit :

« Le cœur de tout homme est atteint par la maladie des doutes et des fausses notions, et cet état ne prendra pas fin à moins qu'il ne demande aux gens de science, pour qu'il apprenne la vérité qui repoussera sa maladie. Et ainsi elle (la maladie) ne l'affectera pas sérieusement. »

Le plus grand de ces remèdes est : avoir un besoin (constant) d'Allah (Al-Iftiqar) et implorer son aide (Al-Istighatha). Il faut donc répéter constamment cette invocation et augmenter sa prononciation :

' O Allah. Seigneur de Jibril, Mika'il et Israfil. Celui qui a révélé la Torah et l'Injil. Guide-moi dans ce sur quoi on a divergé en matière de vérité avec Ta permission Tu guides certainement qui Tu veux vers le droit chemin. ' [2]

Et il faut qu’il renouvelle constamment son repentir et sa demande de pardon. Et qu’il demande à Allah de lui accorder la certitude et le bien-être. Ainsi - si Allah le veut - ses jours ne prendront pas fin sans qu'il ne soit délivré - si Allah le veut - de sa maladie. Et on purifiera pour lui son Tawhid (accomplir des actions seulement pour Allah). Et il sera sauvé d'entrer dans la science de la rhétorique ('Ilm-ul-Kalam) [3], qui - par Allah, le plus Grand – si elle est apprise pour prévenir une maladie, engendrera beaucoup plus de maladies, qui peuvent probablement même le tuer! En fait, personne n'a beaucoup de doutes et d’idées fausses, que lorsqu’il se préoccupe des sciences de la rhétorique (Kalam) et de la logique (Hikma) [4]!

Donc le remède pour ces maladies est de jeter au loin ces questions destructrices et de les éviter complètement. Et d’accomplir beaucoup de récitations (du Qur'an), de prières, d’invocations et de craindre Allah.

Donc je lui garantis (par cela) que son Tawhid deviendra pur et que son Seigneur lui accordera le bien-être.

Et s'il ne se sert pas de ce remède. Et que la maladie est au lieu de cela traitée par une autre maladie. Et qu’il se noie avec les remèdes des avis et des choix intellectuels, alors il se peut qu’il soit délivré et il se peut qu’il soit détruit! Et il se peut même qu’il reste malade jusqu’à ce qu'il meurt! "[5]

Abu Ad-Darda a rapporté que le messager d'Allah (salallahu a‘layhi wa salam) a dit :

« Les savants sont les héritiers des prophètes. Or, les prophètes n’ont laissé en héritage ni dinars, ni dirhams, mais ils ont laissé la science. Ainsi quiconque s'en empare (c'est-à-dire la science), alors il s'est emparé d'une part énorme (de l’héritage). » [6]

L’imam Ibn Hiban (d. 354ème) a dit :

« Dans ce hadith il y a une preuve claire que les savants qui portent le mérite que nous avons mentionné (précédemment), sont ceux qui enseignent la science du prophète (salallahu a‘layhi wa salam) en dehors des autres types de science.

Ne l’avez-vous pas entendu (Prières et bénédictions d’Allah sur lui) dire : ' les savants sont les héritiers des prophètes ? Les savants ne laissent rien comme héritage, sauf la science. Et la science de notre prophète est sa Sunna. Donc quiconque se prive d'en acquérir une science, alors il n'est pas des héritiers des prophètes. » [7]

Et parmi les belles expressions qui ont été exposées, est celle-ci :

"La science est l’héritage du prophète, comme il a été rapporté dans les textes et les savants, sont ses héritiers, l’élu (salallahu a‘layhi wa salam) n'a rien laissé derrière lui que ses hadith, Parmi nous, voilà ses biens et son capital."

Notes de bas de page :

[1] Cet article est traduit du magazine Al-Asalah (Rabi Ath-Thani n° 1 (1413), page. 50)

[2] Quelque chose de semblable a été rapporté par Muslim (n°770) dans une version marfu' (remontant jusqu’au prophète (salallahu a‘layhi wa salam). La formulation en arabe est comme suit :

"Allahumma, rabba jibril wa mika'il wa israfil. Munzil at-Tawrati wal-Injil. Ihdini limakhtulifa fihi min bi-idhnik Al-haqq. Innaka tahdi man tasha ila siratin mustaqim."

[3] Ce sont des types de philosophie!

[4] Le mot Hikma se réfère ici à un domaine de philosophie. Il ne signifie pas la Hikma (sagesse) que l'on loue dans le Livre et la Sunna.

[5] Masa'il fi Talab-il-'Ilm (pg. 202-203). Ce livre consiste en six traités sur le sujet.

[6] Rapporté par Abu Dawud (No 3641-3642) de deux chaînes de narration dont l’une renforce l'autre.

[7] Al-Ihsan Fi Taqrib Sahih Ibn Hiban (1/291)

Article tiré du site al-manhaj.com

Source : le Magazine Al-Asalah (n°1 (1413), page. 50)

Traduit par isma'l alarcon

Traduit en français par les salafis de l’Est

http://www.salafs.com/modules/news/article.php?storyid=34

e6un7

Quelques principes d’économie en Islam

L’argent est le nerf de la vie, aussi la législation islamique cherche-t-elle à travers la réglementation de son usage à édifier une société équilibrée dans laquelle la justice sociale devient une réalité qui procure une vie honorable à tous ses membres. La richesse est une parure du monde d’ici-bas comme l’a dit Allah : « Les biens et les enfants sont l’ornement de la vie de ce monde. » (Al Kahf, 46). L’Islam a créé des systèmes dont la mise en application garantit  une vie décente à chaque individu de la société. Voici quelques mesures qu’il met en œuvre dans ce domaine :

1- Interdiction de l’usure (riba). Il interdit l’intérêt usuraire qui revient à l’exploitation du besoin et des efforts de son prochain et l’usurpation de ses biens sans contrepartie, or les biens sont une chose sacrée. En outre, la propagation de l’intérêt usuraire suscite la disparition de la bonté entre les gens et la concentration de la richesse entre les mains d’un groupe restreint. Allah dit : « Ô les Croyants ! Craignez Allah ; et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes Croyants. Et si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son Messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne, et vous ne serez point lésés.  » (Al Baqara, 278-279). 

2- Solidarité. L’Islam exhorte à accorder des prêts à ceux qui en ont besoin afin de mettre fin à l’intérêt usuraire et ses voies. Le Prophète (psl) a dit : « Celui qui prête de l’argent deux fois, c’est comme s’il l’avait donné en aumône une fois. » (At-Tirmidzi). 

Et l’Islam a prescrit – sans toutefois rendre cela obligatoire d’accorder un sursis et un délai à l’endetté qui est dans la gêne, et de ne pas le presser, s’il est sérieux et veut vraiment rembourser sa dette. Mais s’il retarde volontairement le remboursement, il n’est pas concerné par cette mesure. Allah dit : « A celui qui est dans la gêne, accordez un sursis jusqu’à ce qu’il soit dans l’aisance. » (Al Baqara, 280). Le Prophète (psl) a dit : « Que celui qui aimerait qu’Allah le sauve des angoisses du Jour de la Résurrection accorde un sursis à l’endetté insolvable ou annule sa dette. » (Mouslim 3/1196 hadith n° 1563). 

3- Interdiction du monopole. Il a interdit la cupidité et la monopolisation sous toutes les formes, en interdisant de s’acapparer les denrées dont les gens ont besoin pour entraîner des pénuries sur le marché et imposer un prix injuste qui a des répercussions néfastes sur les membres de la société, aussi bien le riche que le pauvre. Le Prophète (psl) a dit : « Celui qui monopolise est fautif » (Mouslim, 3/1227, hadith n° 1605), c’est-à-dire qu’il commet un péché.  

Le dirigeant a le droit de contraindre celui qui monopolise une marchandise quelconque de la vendre avec un bénéfice raisonnable qui ne soit préjudiciable ni au vendeur ni à l’acheteur. Si le monopolisateur refuse d’obtempérer, le dirigeant a le droit d’intervenir et de vendre ces marchandises à un prix raisonnable, afin de barrer par cet acte, la voie à toute personne qui serait tentée de monopoliser et d’exploiter les besoins des gens. 

4- Interdiction de certaines formes de taxes. Il a interdit les taxes et impôts qu’on perçoit du commerçant en contrepartie d’une autorisation de vendre sa marchandise, ou d’une autorisation d’introduire sa marchandise dans le pays. Le Prophète (psl) a dit : « Celui qui perçoit les taxes n’entrera pas au Paradis ». (Ibn Khouzaimah, 4/51, hadith n° 2333). 

5- Interdiction de la thésaurisation. Il a interdit de thésauriser les richesses sans y prélever les droits d’Allah et sans les dépenser dans ce qui est rentable pour l’individu et la société ; l’argent doit normalement circuler entre les gens pour stimuler l’économie, ce qui apporte un profit à tous les membres de la société. Allah dit :  »A ceux qui thésaurisent l’or et l’argent et ne les dépensent pas dans le sentier d’Allah, annonce un châtiment douloureux. » (At-Tawbah, 34). 

6- La Zakat. L’Islam prescrit un taux précis de la richesse dont la valeur est de 2,5% et qui est appelé « zakat » que l’on prélève sur les capitaux des riches qui ont atteint le seuil imposable (nissâb) et ont été thésaurisés pendant un an pour les redistribuer aux pauvres. C’est un droit pour les pauvres et il est interdit de les en priver. 

Ainsi, bien que l’Islam respecte la propriété privée, il y a introduit des droits et des obligations. Parmi ces obligations, il y en a qui sont pour le propriétaire lui même, comme subvenir à ses besoins et aux besoins de ceux qu’il a à sa charge parmi ses proches dont il doit assurer les dépenses d’entretien. Il y en a qui sont en faveur des individus de sa société comme la zakat, l’aumône et la bienfaisance ; et il y en a qui sont une obligation au profit de sa société, comme la contribution financière à la construction des écoles, des hôpitaux, des orphelinats, des mosquées et de tout ce qui est profitable à la société. 

7- Interdiction de la fraude sur la mesure et le poids. L’Islam interdit la fraude sur la mesure et le poids, parce c’est une sorte de vol, de détournement, de trahison et de tricherie. Allah dit : Malheur aux fraudeurs qui, lorsqu’ils font mesurer pour eux-mêmes exigent la pleine mesure, et qui lorsqu’eux-mêmes mesurent ou pèsent pour les autres, leur causent perte. (Al Mutaffifune, 1-3). 

8- Interdiction de l’acapparemment. Il a interdit le fait qu’une personne ait la mainmise sur ce qui comporte un intérêt public comme l’eau, les pâturages publics qui n’appartiennent à personne et d’empêcher les gens d’en tirer profit, car le Prophète (psl) a dit : « Il y a trois hommes à qui Allah n’adressera pas de parole au Jour de la Résurrection et qu’Il ne regardera même pas : l’homme qui jure sur sa marchandise qu’on lui en a offert plus qu’on ne le lui en a offert et qui ment ainsi ; l’homme qui fait un faux serment après l’asr pour s’approprier une partie du bien d’un musulman ; et l’homme qui refuse le superflu de son eau. A ce dernier, Allah dira : « Aujourd’hui, Je te refuse ma faveur comme tu as refusé le superflu d’une chose que tu n’avais pas faite toi-même. » (Al Boukhari, 2/834 ; hadith n° 2240). Le Prophète (psl) a dit : « Les musulmans sont des associés sur trois choses : sur le pâturage, sur l’eau et sur le feu. » (Ahmad, 5/364 ; hadith n° 23132). 

9- Le système de succession. L’Islam distribue l’héritage aux successeurs selon leur lien de proximité parentale. Personne n’a le droit de partager l’héritage suivant sa passion et son désir. Parmi les bienfaits de ce système, il y a le fait qu’il disperse les richesses, quelle que soit leur importance en de petites propriétés, et rend ainsi la concentration des capitaux entre les mains d’un petit groupe presque impossible. Le Prophète (psl) a dit : « En vérité, Allah a donné à chaque ayant droit son dû. On ne doit donc pas léguer les biens par testament à un héritier. » (Abû Dâwud, 3/114, hadith n° 2870). 

10- Les legs pieux. Il y en a deux catégories :

a. Le legs particulier à la famille et la progéniture du testateur afin de les préserver de la misère, de la pauvreté et de la mendicité. Parmi les conditions de validité de ce genre de legs, il doit être stipulé qu’après la disparition de la progéniture du testateur, le legs reviendra aux œuvres caritatives.

b. Le legs caritatif public dont le but est d’utiliser ce qui est légué ou son bénéfice dans des œuvres caritatives et de bienfaisance comme la construction des hôpitaux, des écoles, des routes, des bibliothèques publiques, les maisons sociales pour orphelins, enfants retrouvés, personnes âgées et tout ce qui comporte une utilité profitable à la société. Le Prophète (psl) a dit : « Lorsqu’une personne meurt, ses œuvres cessent sauf trois : sauf une aumône continue, une science utile ou un enfant vertueux qui prie pour lui. » (Mouslim, 3/1255 ; hadith n° 1631). 

11- Le système de testament en Islam. L’Islam a prescrit au musulman de destiner une partie de ses biens par testament après sa mort aux œuvres de bienfaisance et de charité. Toutefois, il a stipulé que les biens donnés par testament ne doivent pas dépasser le tiers de sa propriété, afin de ne pas causer de tort à ses héritiers. 

12- L’Islam interdit tout ce qui entre dans cette parole d’Allah : « Ô les Croyants ! Que les uns d’entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. » (An-Nissa, 29).  

- La spoliation quelle qu’elle soit, parce que c’est une injustice pour ceux qui en sont victimes et une menace pour la société ; en effet, le Prophète (psl) a dit : « Celui qui s’approprie une partie du dû d’un homme musulman en faisant un faux serment, Allah lui impose le Feu et lui interdit le Paradis. Aussi, un homme s’écria : Ô Messager d’Allah, et s’il s’agit de quelque chose de négligeable ? « Même si c’est un bâtonnet d’arak » répondit-il. » (Mouslim, 1/122 ; hadith n° 137). 

- Le vol ; le Prophète (psl) a dit : « Le fornicateur n’est pas croyant au moment où il fornique; le voleur n’est pas croyant au moment où il vole ; le buveur de vin n’est pas croyant au moment où il boit ; et le repentir est offert après cela. » (Mouslim, 1/77 ; hadith n° 57). Allah dit :  Le voleur et la voleuse, à tous deux coupez la main, en punition de ce qu’ils se sont acquis, et comme châtiment de la part d’Allah. Allah est Puissant et Sage. (Al Maïda, 38). 

- L’escroquerie et la trahison, car le Prophète (psl) a dit : « Celui qui prend une arme contre nous n’est pas des nôtres et celui qui se joue de nous n’est pas des nôtres. » (Mouslim, 1/99 ; hadith n° 101). 

- La corruption, conformément à cette parole d’Allah : « Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens, et ne vous en servez pas pour corrompre des juges pour vous permettre de dévorer une partie des biens des gens, injustement et sciemment. » (Al Baqara, 188), et cette parole du Prophète (psl) : « Allah maudit le corrupteur et le corrompu dans le jugement » (Ibn Hibban, 11/467 ; hadith n° 5076). Dans une autre version, on cite aussi l’intermédiaire entre les deux. Le corrupteur est maudit parce qu’il contribue à la propagation de ce phénomène néfaste dans la société. S’il n’offrait pas de pot-de-vin, il n’y aurait pas de corrompu. Et le corrompu est maudit parce qu’il a causé un préjudice au corrupteur en prenant son argent injustement et parce qu’il a trahi la confiance placée en lui en prenant une contrepartie pour un travail qui est normalement une obligation pour lui, outre les préjudices que peuvent subir les adversaires du corrupteur. Quant à l’intermédiaire entre les deux, il a reçu du corrupteur et du corrompu ce à quoi il n’a pas droit et a encouragé la propagation de ce phénomène. 

- Le surenchérissement. Il a interdit d’enchérir sur l’objet convoité par son frère pour le supplanter tant que ce dernier ne l’a pas autorisé à le faire, parce que la rivalité est l’une des causes de l’inimitié et de la haine entre les membres de la société. Le Prophète (psl) a dit : « Que l’homme ne vende pas pour supplanter son frère ; qu’il ne demande pas en mariage celle que son frère a déjà demandée, sauf s’il lui donne la permission. » (Mouslim, 2/1032 ; hadith n° 1412). 

Les règles de la vente et de l’achat 

Le commerce est normalement licite, parce qu’il s’agit d’un échange utile entre le vendeur et l’acheteur. Toutefois, quand l’une de ces deux parties subit un préjudice ou toutes les deux, le commerce passe de la licéité à l’interdiction, car Allah dit : Ô les Croyants ! Que nul d’entre vous ne mange les biens d’autrui illégalement. (An-Nissa, 29). 

L’Islam classe le gain résultant du commerce parmi les meilleurs gains. On demanda au Messager d’Allah (psl) quel gain était meilleur ? Il dit : « Ce que l’homme acquiert par le travail de ses mains et tout commerce licite. » (Al Moustadrak, 2/12 ; hadith n° 2158). 

L’Islam a exhorté les musulmans à faire preuve d’honnêteté dans le commerce ; le Prophète (psl) a dit : « Le commerçant sincère et honnête sera avec les Prophètes, les véridiques et les martyrs » (Voir Al Albany, Sahih At-Targhîb, 1782). 

- On doit préciser les défauts qui se cachent dans la marchandise s’il y en a ; le Prophète (psl) a dit : « Il n’est permis à personne de vendre quelque chose sans en préciser les vices cachés. » (Ahmad, 3/491 ; hadith n° 16056). 

- On ne doit pas frauder sur la marchandise, mais présenter ses défauts à l’acheteur ; d’après Abû Houreira, le Messager d’Allah (psl) passant auprès d’un tas de nourriture y introduisit sa main et ses doigts touchèrent une humidité, alors, il dit : « Qu’est-ce que c’est, propriétaire de la nourriture ? » Il répondit : Il a plu dessus, Messager d’Allah. Il dit : « Ne pouvais-tu pas le mettre au dessus de la nourriture pour que les gens le voient ? Celui qui fraude n’est pas des miens. » (Mouslim, 1/99 ; hadith n° 102). 

- Il faut être franc et ne pas mentir ; le Prophète (psl) a dit : « Les deux contractants d’une vente ont le droit d’option tant qu’ils ne se sont pas séparés – ou jusqu’à ce qu’ils se séparent. S’ils sont loyaux et francs, leur contrat sera béni. S’ils dissimulent et qu’ils mentent, la bénédiction de leur contrat sera détruite. » (Al Boukhari, 2/732 ; hadith n° 1973). 

- On doit se montrer généreux dans la vente et l’achat, parce que c’est un moyen de renforcer les liens entre le vendeur et l’acheteur, et d’arrêter la course à l’intérêt matériel qui détruit les relations humaines. Le Prophète (psl) a dit : « Allah fasse miséricorde à celui qui se montre généreux quand il vend, quand il achète et quand il réclame le paiement d’une dette. » (Al Boukhari, 2/732 ; hadith n° 1973). 

- Eviter de jurer lors de la vente, conformément à cette parole du Prophète (psl) : « Défiez-vous de beaucoup jurer lorsque vous vendez, car cela rend hypocrite et efface les bonnes actions. » (Mouslim, 3/1228 ; hadith n° 1607). 

Voila donc quelques règles islamiques, mais il en existe bien d’autres ; s’il fallait les évoquer toutes, il nous faudrait beaucoup plus de temps et de pages. Il suffit de savoir qu’à chaque détail de la vie privée ou publique des hommes, correspond une indication Coranique ou prophétique qui la précise et l’organise. Ces prescriptions n’ont d’autre but que de faire en sorte que toute la vie du musulman soit une adoration d’Allah dans laquelle il fait provision de bonnes actions. 

Source : IslamLand.com http://www.islamland.com – Syndication : RIBH

e6un7



Pourquoi l'Islam peut résister au Nouvel Ordre Mondial

Pourquoi l'Islam est le système globalisant le mieux armé pour résister au Nouvel Ordre Mondial ? Avant de répondre à cette question rappelons brièvement ce qu'est le Nouvel Ordre Mondial. Ce concept géopolitique, également appelé gouvernance globale ou mondialisme, est un projet politique et économique visant à mettre au pas les peuples souverains afin qu'ils se soumettent totalement à une oligarchie mondialiste qui loge aux Etats-Unis et qui base sa puissance sur le complexe militaro-industriel et sur le pouvoir de la Banque. Ce dernier est, rappelons-le, totalement dans les mains de quelques dynasties bancaires judéo-protestantes qui, via un système usurier, s'enrichissent grâce à des opérations spéculatives complexes. La finalité de cette mainmise sur l'économie mondiale est en dernière instance la domination politique de nations prises dans une logique de dette structurellement impossible à rembourser. Le "père de la finance international", Meyer Amschel Rothschild (1744-1812), fondateur de la dynastie éponyme, avait parfaitement résumé cette équation fondamentale de la domination moderne : "Donnez-moi le contrôle de la masse monétaire d'une nation, et je ne me soucie pas de savoir qui fait ses lois". Ainsi, ce Nouvel Ordre Mondial, dont les artisans et tenants sont clairement identifiés, a patiemment mais sûrement tissé sa toile afin de prendre le contrôle des peuples. Outre la prise en main des économies et donc des systèmes politiques de ces derniers, les oligarchies mondialistes procèdent, afin d'affaiblir un peu plus les nations visées, à des campagnes de destructions des valeurs traditionnelles des peuples, et notamment la religion. En effet, ce système totalitaire a parfaitement compris que les traditions et la transcendance sont des freins à la mise en place d'une société dans laquelle les individus n'ont plus pour seul but que de produire et consommer, et s'ils ne peuvent plus produire pour cause de chômage, ils emprunteront de l'argent à des taux prohibitifs, source d'encore plus de pouvoir pour le système bancaire.
 

Alors, en quoi l'Islam est consubstantiellement un rempart à ce système qui a clairement pour objectif, de plus en plus avoué, de jeter l'humanité en esclavage, d'abolir les frontières et les nations et de dissoudre les cultures et les religions ou de les rendre compatibles au mondialisme par des changements profonds ?
D'abord, de par son système familial et social fondé sur l'entraide, la générosité et la solidarité, l'Islam s'oppose à l'individualisme et l'égoïsme inhérents au néo-libéralisme froid, et donc à l'éclatement des familles et par conséquent de la société. Une société atomisée constituée d'individus isolés se trouve donc affaiblie face aux coups de boutoir de cette gouvernance mondial dont l'un des credo est le diviser pour régner.


Ensuite, dans sa logique d'affaiblissement des peuples, l'idéologie mondialisme ambitionne de réduire à néant la morale de ces derniers via la diffusion du libertinage et des pratiques sexuelles déviantes. En effet, tout est mis en œuvre pour faire du mariage dit classique (entre un homme et une femme) une chose surannée et sans avenir, alors que précisément c'est ce modèle traditionnel qui seul peut garantir la stabilité et la cohésion d'une société et donc sa force. Pour ce qu'il s'agit du mariage, l'Islam propose un système simple, équilibré et en accord avec la nature profonde de l'Homme. Loin des mensonges de la passion et du plaisir immédiat vendus par les mass-médias occidentaux, en Islam, la relation entre l'homme et sa femme est fondée sur le respect, l'amour sain et la conscience d'accomplir avant tout un projet divin : celui de faire des enfants et de les éduquer pour en faire des individus dignes et responsables.


Par ailleurs, l'atomisation de la société et la décadence des mœurs accompagnent et accélèrent un autre processus qui tend à asservir un peu plus les individus, il s'agit de l'extinction de toute transcendance. Cette dernière est, pour les apprentis-sorciers mondialistes, un obstacle au consumérisme effréné. En effet, la foi, qui donne à l'Homme un sens à sa vie et une perspective qui dépasse cette vie terrestre, est le meilleur antidote au matérialisme glacial et désespéré imposé aux consciences dans les sociétés occidentales. Ainsi, par un phénomène psychologique qui serait trop long de développer ici, les individus sans foi tentent de combler leur vide spirituel en se jetant à corps perdu dans une consommation quasi hystérique de nourriture trop riche, d'objets le plus souvent inutiles ou encore de vêtements trop chers qui seront démodés le mois suivant. Encore une fois, l'Islam est la voie spirituelle la plus à même de résoudre ce problème. Le musulman qui suit simplement les principes de sa religion se détournera aisément de cette frénésie consumériste. D'abord, le Prophète Muhammad (), qui est l'exemple ultime des musulmans, incarne parfaitement cette modération, ensuite, étant donné que le croyant a bien intégré que la vie d'ici-bas est éphémère et qu'elle est une épreuve, il concentre plutôt son énergie à se parfaire spirituellement, il est plus attentif à sa vie intérieure qu'aux apparences illusoires et éphémères.
 

Enfin, rappelons ce qui pourrait être la pierre d'angle de cette résistance islamique au Nouvel Ordre Mondial : un système bancaire vertueux et moral rejetant de manière absolue l'usure (riba). Lequel peut seul s'opposer au système usurier et spéculatif qui est le cœur battant du mondialisme et duquel celui-ci tire toute sa puissance.
 

En somme, l'Islam s'oppose en tout au système impérial et totalitaire qui tente de mettre toutes les nations au pas en les soumettant économiquement et en détruisant le ferment de leur force et unité, soit la religion et la famille. Il est essentiel que les musulmans d'où qu'ils soient prennent conscience qu'ils disposent d'un formidable outil pour contrer et peut-être demain détruire ce Nouvel Ordre Mondial qui, au vu des aspirations et origines ethnico-religieuses de ses instigateurs, peut être considéré comme proprement satanique. C'est donc bel et bien une guerre entre le Bien et le Mal qui se joue aujourd'hui. Par conséquent, j'en appelle aux musulmans afin qu'ils résistent aux sirènes séduisantes, mais dangereuses, du système mondialiste. Qu'ils ne croient pas que ce dernier veut leur bien, de même qu'ils ne s'illusionnent pas en pensant qu'ils n'ont d'autre choix que de réformer en profondeur leur religion afin de la rendre compatible à ce système que l'on peut qualifier de maléfique.

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=176573

e6un7

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site