L'on rencontre toujours de multiples difficultés et complications lorsque l'on décide d'identifier et de déterminer les facteurs composant les civilisations. En effet, il y a une diversité vaste et très importante en ce qui concerne la détermination et la définition des causes et des effets dans ce domaine.
Cependant, un examen plus approfondi de l'ensemble des théories et des opinions des penseurs et des intellectuels musulmans concernant les civilisations et la culture islamiques, nous montre que le point commun de toutes ces théories consiste à considérer que les fondements de la glorieuse civilisation islamique se basent sur la prédominance de la révélation et la croyance en Dieu, et non pas sur l'humanisme. En d'autres termes, la religion englobe toutes les manifestations de la civilisation et de la culture. En réalité, les religions ont été, tout au long de l'histoire de l'humanité, la source de toutes les sciences et de toutes les techniques, notamment la philosophie et les sciences rationnelles qui constituent, à leur tour, la source de toutes les autres sciences. Les documents historiques confirment tous cette réalité irréfutable.
Certains penseurs qui travaillent sur l'histoire de la civilisation islamique, n'ont pas observé une distinction nette entre les deux notions de civilisation et de culture. En réalité, ils les utilisent souvent comme synonymes, ce qui les conduit à identifier et à déterminer les piliers de la culture et de la civilisation islamiques de la façon suivante :
La connaissance de Dieu : La connaissance de Dieu est le premier pilier important de la culture islamique. C'est la raison pour laquelle, la culture islamique considère qu'il existe des liens très forts entre l'individu et la société humaine d'une part et le Créateur de l'univers de l'autre. Autrement dit, la culture islamique se fonde sur la croyance en Dieu unique et elle considère que le monde et toutes ses composantes se soumettent à l'ordre de la loi de causalité et à la providence de Dieu. En réalité, par sa providence, Dieu accorde Sa clémence à toutes Ses créatures et n'empêche jamais l'établissement des liens entre la cause et l'effet.
A ce propos, Le verset 13 de la sainte sourate "Le Tonnerre" en dit : "Dieu ne change la vie d'un peuple, que lorsque ce peuple agit lui-même pour changer sa vie".
L'éternité de la culture islamique : Il n'y a nul doute que la culture islamique se développe dans l'ensemble de la création et dans sa relation avec le Créateur, ce qui assure, en réalité, l'éternité de cette culture. Ceci étant dit, la culture islamique est une culture stable et éternelle. Cette stabilité et cette éternité s'étendent dans tous les aspects de la religion, la doctrine, les principes et l'éthique afin de préparer le terrain à la réalisation des objectifs universels du vénéré Messager de Dieu (que la paix divine soit sur lui et ses descendants). Cette particularité exceptionnelle de la religion donne une grande confiance aux humains, renforce leur volonté et satisfait leurs besoins spirituels, afin de les encourager à poursuivre leur chemin vers la victoire, le progrès et la réussite.
La globalité : La culture islamique est immense et infinie, et elle dispose d'une cohérence toute particulière. Elle est tout à fait régulière dans tous ses moindres détails et elle provient d'une source unique et d'un mode de pensée particulier. Par conséquent, la culture islamique est naturellement harmonieuse et un ordre parfait règne dans toutes ses composantes. Autrement dit, elle ne peut qu'être englobante et puissante.
La productivité et le dynamisme : Selon la providence du Seigneur, l'homme est le représentant et le successeur de Dieu sur la terre. Pour mériter un tel statut, il est évident que l'être humain doit bénéficier d'une liberté totale. Une fois arrivé à un tel rang élevé, l'homme sera capable de dominer et maîtriser la nature, de connaître les lois et les forces de la nature. Cela lui permet de franchir des pas vers l'acquisition des connaissances qui l'amèneront vers un objectif sacré déjà destiné à l'être humain. Il s'agit de l'élévation de l'homme et de la réalisation de la perfection pour laquelle l'homme a été créé par Dieu. En fin de compte, l'homme doit accomplir le devoir que Dieu lui a fixé. Sur ce chemin, Dieu a équipé l'homme de trois instruments à savoir sa nature innée, le message apporté par les prophètes, et les épreuves difficiles qui préparent l'être humain pour avancer vers la perfection totale.
Par ailleurs, la culture islamique est une culture vivante, constructive et dynamique qui encourage sans cesse l'homme à poursuivre le chemin du progrès dans tous les domaines, en s'appuyant toujours sur la raison. Chaque découverte nouvelle donne à l'homme la clé d'un secret de la nature et lui permet de connaître mieux le but de sa création et la voie de sa perfection. Cela est une voie qui amène l'être humain à mieux connaître son Créateur. C'est un acte d'adoration de Dieu et un élément qui assure le rapprochement de l'homme à Dieu et à la perfection humaine.
L'unité et la cohésion : L'unité et la cohésion sont des avantages très importants de la culture islamique. Cela signifie que chaque effort culturel visant à réaliser l'un des aspects de cette culture doit être en harmonie avec les autres aspects de cette culture unique. Cette vision particulière assure, en quelque sorte, l'unité et la cohésion de l'homme avec l'univers tout entier, permettant à l'être humain de se mettre en harmonie avec toutes les créatures de ce monde. L'étude de l'évolution progressive des civilisations dans l'histoire de l'humanité nous prouve que les prophètes se trouvent toujours au centre et au noyau de la plupart des grandes civilisations humaines. En d'autres termes, les religions ont toujours réussi à jouer un rôle central pour assurer le dynamisme de trois facteurs essentiels de toute civilisation : le système des valeurs, les connaissances et le pouvoir politique. En réalité, ces trois facteurs empruntent leurs forces et leur vivacité à la religion qui est le garant du dynamisme d'une civilisation.
Par conséquent, nous devons chercher la vraie signification de la "civilisation des lumières" dans le changement de tous les éléments du système intellectuel de la société et les relations constructives qu'ils établissent. Autrement dit, nous sommes à la recherche d'une civilisation qui est concrètement une civilisation coranique. Il est à noter que le Saint Coran a une forme matérielle en tant que livre révélé par Dieu, mais il est également doté d'une forme objective qui se réalise lorsque le mot "Allah" se réalise au niveau social. En dépit de tous les progrès matériels, l'homme n'est pas en mesure d'unifier toutes les tendances sociales différentes. L'unification de la société humaine ne serait possible que grâce à la réalisation du califat divin, fondé sur l'apparition d'un axe réel fondé sur l'adoration de Dieu.
http://quran.al-shia.org/fr/ejtema/53.html
Dans les principes mentionnés précédemment, la loi islamique et les lois laïques coïncident souvent, bien que la loi islamique soit venue avant. Le système pénal islamique possède toutefois des vertus uniques et des caractéristiques distinctives, dont les plus importantes sont :
1. La force de dissuasion que l’homme possède naturellement au fond de sa conscience morale s’accompagne d’une « supervision » extérieure. Cela parce que la loi islamique, lorsqu’elle traite de problèmes sociaux comme le crime, ne s’appuie pas uniquement sur la législation et les moyens de dissuasion externes. Elle se concentre plutôt sur les moyens de dissuasion internes, insistant beaucoup plus sur la conscience morale de l’homme. Elle s’efforce de développer cette conscience chez les gens dès l’enfance, afin que chaque personne grandisse en cultivant un caractère moral noble.
La loi islamique promet succès et salut à ceux qui pratiquent la vertu et met en garde les malfaiteurs contre le mauvais sort qui les attend. Elle fait donc appel à la conscience et aux émotions des gens, amenant le criminel à laisser tomber ses mauvaises habitudes et à se tourner vers Dieu avec espoir en Sa miséricorde, crainte de Son châtiment, adhésion à ses vertus morales, amour d’autrui, et avec un désir d’être bons envers les autres et de s’abstenir de leur causer du tort.
2. Une conception équilibrée du rapport entre l’individu et la société. Alors que la loi divine protège la société en établissant des châtiments et des mesures dissuasives contre le crime, elle ne marginalise pas pour autant l’individu au profit de la société. Au contraire, elle protège en priorité l’individu, sa liberté et ses droits. Elle lui fournit toutes les mesures préventives pour qu’il n’ait pas à recourir au crime. Elle ne se concentre pas sur le châtiment, mais met plutôt l’accent sur la création d’une société saine dans laquelle l’individu peut arriver à mener une vie vertueuse et heureuse.
La loi islamique se base sur deux principes se complétant l’un l’autre. Ce sont, d’abord, la stabilité et la permanence de ses doctrines fondamentales et ensuite, le dynamisme de ses injonctions secondaires.
Pour les aspects immuables de la vie, la loi islamique contient des textes de loi fixes. Pour les aspects plus dynamiques influencés par le développement social et le progrès du savoir, la loi islamique propose des principes généraux et des règles universelles pouvant être appliqués de diverses façons et dans plusieurs circonstances.
Lorsque nous appliquons ces principes au système pénal, nous réalisons que la loi islamique contient des textes très clairs prescrivant des châtiments immuables pour ces crimes auxquelles n’échappe aucune société et qui ne varient pas dans leur forme parce que liés aux facteurs inchangeants de la nature humaine.
La loi islamique aborde d’autres crimes en émettant les principes généraux qui indiquent clairement leur interdiction, laissant aux autorités de chaque pays le soin de décider de la façon dont ils doivent être traités. Les autorités peuvent alors prendre en considération les circonstances particulières de chaque individu et déterminer la meilleure façon de protéger la société et les individus contre un tel crime. Conformément à ce principe, les châtiments, dans la loi islamique, sont de trois types :
1. Châtiments prescrits
2. Vengeance
3. Châtiments discrétionnaires
http://www.islamreligion.com/fr/articles/252/
la Loi islamique fut transmise à Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) dans sa forme complète et parfaite, faisant partie du dernier message de Dieu à l’humanité. La Loi islamique porte une attention toute particulière à la sécurité et fournit un système légal complet. Elle tient également compte des circonstances changeantes, au sein des sociétés, de même que de la constance de la nature humaine. Elle contient donc des principes globaux et des règles générales qui suffisent à traiter la majorité des problèmes pouvant survenir en tout temps et en tout lieu. De même, elle a établi, pour certains crimes, des châtiments immuables qui ne subissent aucune modification en fonction des conditions ou des circonstances. C’est ainsi que l’on retrouve, dans la Loi islamique, de la stabilité et de la fermeté, mais aussi une certaine flexibilité.Quelle approche l’islam adopte-t-il pour combattre le crime? Sur quels principes se base le code pénal islamique? Quels sont les caractéristiques distinctives de ce code? Quels sont les types de châtiments que l’on retrouve, en islam et quels en sont les objectifs? Telles sont les questions auxquelles nous répondrons dans les pages qui suivent.
L’approche islamique pour combattre le crime
L’objectif ultime de toute injonction légale islamique est d’assurer le bien-être de l’humanité en ce monde comme dans l’au-delà. Ce faisant, l’islam s’assure également de former une société plus vertueuse, qui adore Dieu, qui sait utiliser les forces de la nature pour bâtir une civilisation au sein de laquelle chaque être humain peut vivre dans un climat de paix, de justice et de sécurité. Une civilisation qui permet à chaque personne de répondre à ses propres besoins spirituels, intellectuels et matériels en plus de cultiver positivement tous les aspects de sa personnalité. Le Coran fait maintes fois allusion à cet objectif ultime. Dieu dit :
« Nous avons effectivement envoyé Nos messagers avec des preuves évidentes, et Nous avons révélé, par leur intermédiaire, l’Écriture et la Balance, afin que les gens établissent la justice. Et Nous avons fait descendre le fer, dans lequel il y a une force redoutable, mais aussi maintes utilités pour les gens... » (Coran 57:25)
Et Il dit :
« Dieu veut vous faciliter les choses et non vous les rendre difficiles. » (Coran 2:185)
Et Il dit :
« Dieu veut vous expliquer les choses et vous guider à travers les exemples de ceux qui vécurent avant vous; et Il souhaite accueillir votre repentir. Dieu est Omniscient et Sage. Il souhaite accueillir votre repentir, alors que ceux qui suivent leurs vaines passions cherchent à vous égarer totalement. Dieu veut alléger vos obligations, car l’homme a été créé faible. » (Coran 4:26-28)
Et Il dit :
« Certes, Dieu enjoint la justice, la bienfaisance et l’assistance aux proches. Et Il interdit l’indécence, l’injustice et la rébellion. » (Coran 16:90)
Les injonctions légales islamiques visent le bien-être des êtres humains et elles rejoignent en cela les principes universels de bien-être que l’on retrouve un peu partout, soit :
1. La préservation de la vie
2. La préservation de la religion
3. La préservation de la raison
4. La préservation des liens du sang
5. La préservation des biens
Le système pénal islamique vise à préserver ces cinq besoins universels. Pour préserver la vie, il prescrit la loi de la rétribution. Pour préserver la religion, il prescrit le châtiment contre l’apostasie. Pour préserver la raison, il prescrit le châtiment contre l’alcool. Pour préserver les liens du sang, il prescrit le châtiment contre la fornication. Pour préserver les biens, il prescrit le châtiment contre le vol et contre le banditisme de grands chemins.
Les crimes contre lesquels l’islam a prescrit des châtiments clairs sont les suivants :
1. Crime contre la personne (meurtre ou agression)
2. Crime contre la propriété (vol)
3. Crime contre les liens du sang (fornication et fausses accusations d’adultère)
4. Crime contre la raison (usage de substances illicites, incluant alcool et drogues)
5. Crime contre la religion (apostasie)
6. Crime contre les biens et la personne (banditisme de grands chemins)
http://www.islamreligion.com/fr/articles/253/
La méditation a été définie comme: "autorégulation de l'attention, au service de la self-enquête, dans l'ici et maintenant. »
La méditation peut être pratiquée tout en marchant ou en faisant de simples tâches répétitives. Marche de méditation contribue à briser les habituelles catégories mentales automatiques, « donc retrouver la nature primaire des perceptions et des événements, attirant l'attention sur le processus tout en négligeant son objet ou le résultat final. »
La pratique de la méditation modifie le cerveau
On savait déjà que, correctement et régulièrement pratiquée, la méditation pouvait avoir un impact sur la stabilité émotionnelle et l’anxiété. Mais les bénéfices de cette pratique ne s’arrêteraient pas là.
Une nouvelle recherche publiée dans la revue Social Cognitive and Affective Neuroscience Advance Access en mars et réalisée dans le laboratoire du professeur Mario Beauregard, de l’université de Montréal, fait état de différences notables entre le cerveau d’adeptes de la méditation et celui de débutants.
Pour arriver à ces conclusions étonnantes, les chercheurs ont étudié le cerveau de 13 adeptes de la méditation ayant plus de 1 000 heures d’entraînement et celui de 11 débutants en observant, à l’aide de l’imagerie, la synchronisation entre deux ou plusieurs régions cérébrales dans le temps. Pendant quelques minutes, les participants sont restés dans un scanner où il leur a été demandé de ne rien faire. Cette période d’inactivité a permis aux chercheurs de repérer le réseau cérébral par défaut des sujets : un ensemble de zones du cerveau s’activant au repos. Ils se sont alors aperçus que les effets de la méditation persistaient au-delà du moment de la pratique. Le cerveau des adeptes est en quelque sorte organisé différemment : on y constate une plus faible synchronisation entre la zone du cerveau liée aux processus cognitifs associés au soi et celle qui concerne plutôt l’évaluation émotive du soi.
Rien d’étonnant pour Véronique Taylor, l’auteure principale de ces recherches : « Ces individus sont habitués à être dans le moment présent et leurs pensées ne partent donc pas dans tous les sens lorsqu’ils sont au repos. » A contrario, on observe une forte synchronisation entre certaines zones convergeant vers le lobe pariétal droit, connu pour avoir un rôle déterminant dans l’attention. Autrement dit, savoir lâcher prise permettrait d’avoir ensuite des capacités de concentration accrues.
La méditation dans la religion
Le Christianisme
La Bible mentionne '' méditer '' ou '' méditation '' environ vingt fois, quinze fois dans le livre des Psaumes, les seuls. Lorsque la Bible mentionne la méditation, il mentionne souvent obéissance du souffle prochaine. Un exemple est le livre de Josué: « ne pas laisser ce livre de la Loi s'écarter de votre bouche ; méditer sur ce jour et nuit. »
Traditions chrétiennes ont diverses pratiques méditatives. Citons notamment des traditions monastiques comme la Lectio Divina, méditations du Rosaire et l'Adoration eucharistique dans le catholicisme ou la tradition hésychaste dans l'orthodoxie, ce qui peut impliquer la récitation de la « prière de Jésus ».
Méditation chrétienne est le niveau intermédiaire dans un large caractérisation de trois étapes de la prière : il implique une réflexion plus que la première prière vocale niveau, mais est plus structuré que les couches multiples de la contemplation dans le christianisme. Saints tels que Thomas d'Aquin et Thérèse d'Avila ont insisté sur l'importance de la méditation dans le christianisme.
Méditation chrétienne se distingue et contraste avec les styles cosmiques de méditation orientale. Un document de 1989, généralement appelé '' Aspects de méditation chrétienne '' énoncées à la position du Saint-siège à l'égard des différences entre les styles chrétiennes et de l'est de la méditation.
Le document, publié comme une lettre à tous les évêques catholiques, met l'accent sur les différences entre les approches propice à la méditation chrétiennes et de l'est. Il met en garde contre les dangers d'une tentative de mélanger méditation chrétienne avec des approches orientales depuis qui pourrait être source de confusion et trompeuses et peuvent entraîner la perte de la nature essentielle de christocentrique de méditation chrétienne.
L'Islam
Un musulman est obligé de prier au moins cinq fois par jour : une fois avant le lever du soleil, à midi, dans l'après-midi, après le coucher du soleil et une fois durant la nuit. Au cours de la prière musulman se concentre et médite sur Dieu par la récitation du Coran et de se livrer à dhikr à réaffirmer et à renforcer le lien entre le créateur et la création. Ce guide de l'âme à la vérité. Cette méditation est destinée à aider à maintenir un sentiment de paix spirituelle, face à la quelle défis de travailler, social ou la vie de famille peut-être se présenter.
Les cinq actes quotidiens de prière Pacifique sont à servir de modèle et source d'inspiration pour conduite pendant le reste de la journée, transformer, idéalement, dans une méditation unique et soutenue : sommeil même doit être considéré que comme une autre phase de cette méditation soutenue.
Méditative passivité est dit d'avoir une qualité de guérison, et — dans la terminologie contemporaine — améliorer '' créativité ''. Le prophète Mahomet a passé des périodes prolongées dans la contemplation et à la méditation. C'est pendant une telle période que Muhammad a commencé à recevoir les révélations du Coran.
Insister sur le fait de croire aux données coraniques sans condition, ne veut aucunement dire renoncer à toute réflexion sur le Coran. La foi, au regard de l'islam, n'est pas l'ennemi de la raison. Elle est son complément. Ce sont les deux yeux qui permettent à l'homme de voir, les deux mains qui lui permettent d'agir, ou les deux pieds qui lui permettent de marcher. Avec l'une des deux sans l'autre on est borgne ou handicapé.
C'est le Coran lui même qui nous invite à la réflexion d'une manière générale et à la méditation sur le Coran en particulier:
[Voici] un Livre béni que Nous avons fait descendre vers toi, afin qu'ils méditent sur ses versets et que les doués d'intelligence réfléchissent! (Coran 38 / 29)
« Nulle adoration n’est comparable à la méditation » (Hadith, Bayhaki, Shuab, IV, 157)
La méditation et la conscience spirituelle sont les deux conditions irréfutables pour atteindre la vérité et élever les cœurs au niveau désiré. À chaque opportunité qu’il présente, du premier verset jusqu’au dernier, le Saint Coran, la seule « carte routière » qui oriente vers la guidance et le bonheur, nous invite à méditer sur la sagesse qui se cache derrière la création de l’homme, l’ordre admirable de l’univers, les signes d’Allah ; à discerner la portée de la puissance divine, des manifestations de la divine Majesté et de la souveraineté absolue que le Tout-Puissant manifeste dans tout l’univers.
À chaque opportunité présentée dans le Saint Coran, le Tout-Puissant adresse un mot d’avertissement à l’attention des croyants avec des expressions telles que :
« Ne réfléchissez donc pas ? », Ne méditent-ils jamais ? » ou bien « Ne comprennent-ils pas ? »[2]
D’autres questions se révèlent être corrélatives :
• « N’observent-ils pas le chameau »[3] lorsque le Tout-Puissant veut attirer l’attention sur la création ;
• « N’observent-ils pas les nuages, la pluie, les montagnes et comment la verdure disparait en hiver pour resurgir au printemps ? »[4] qui met l’accent sur les phénomènes écologiques ;
• Ne réfléchissent-ils pas sur le sort malheureux des nations passées[5] mettant en exergue les événements historiques.
Le Tout-Puissant, de ce fait, nous invite à méditer sur les Lois divines effectives et efficaces dans l’univers et à saisir ce que l’on nomme « adatullah », ou les normes d’Allah, qui sont les conditions pour que ces Lois se manifestent.
Les croyants, d’autre part, qui mènent leur vie en conformité avec l’essentiel de la piété et qui sont capables de s’engager dans la méditation et la conscience spirituelle – et ils sont toujours une minorité – transcendent leur moi profond et acquièrent une maturité dans laquelle ils sont en mesure de reconnaître leur condition humaine et de saisir aussi bien leurs points faibles que leurs vertus, en tandem.
Véronique A. Taylor
Sources
http://www.terredepaix.com/meditation-sur-lunivers-lhomme-et-le-coran/
http://www.news-medical.net/health/Meditation-Spirituality-and-Religion-(French).aspx
L'image d'une Eve tentatrice dans la Bible a eu pour résultat un impact extrêmement négatif sur les femmes au cours de la tradition judéo-chrétienne. Toutes les femmes sont suspectées d'avoir hérité de leur mère, la biblique Eve, et sa culpabilité et sa malignité. En conséquence, elles étaient toutes moralement inférieures, indignes de confiance, et perverties. Règles, grossesse et accouchement étaient considérés comme les justes punitions de la culpabilité éternelle du sexe féminin maudit.
Pour apprécier combien était négatif l'impact de cette Eve biblique sur toutes ses descendantes féminines, nous devons nous pencher sur quelques écrits des plus célèbres juif et chrétiens de tous les temps. Commençons par l'Ancien Testament en lisant ce qu'on appelle la Sage Littérature:
"26 Et j'ai trouvé plus amère que la mort la femme dont le coeur est un piège et un filet, et dont les mains sont des liens; celui qui est agréable à Dieu lui échappe, mais le pécheur est pris par elle. 27 Voici ce que j'ai trouvé, dit l'Ecclésiaste, en examinant les choses une à une pour en saisir la raison; 28 voici ce que mon âme cherche encore, et que je n'ai point trouvé. J'ai trouvé un homme entre mille; mais je n'ai pas trouvé une femme entre elles toutes. " (Ecclésiaste 7:26-28).
Dans une autre partie de la littérature hébraïque disponible dans la Bible catholique, nous lisons:
" La femme a été le principe du péché, et c'est par elle que nous mourons tous. " (25:33, Fi)
" toute malice, plutôt que la malice de la femme ". (25:19, Fi)
" le péché commença avec une femme et à cause d'elle nous devons tous mourir " (Ecclésiastique 25:19,24).
Les rabbins juifs ont établi une liste de neuf malédictions infligées à la femme depuis la Chute d'Adam et Eve:
"A la femme Il donna neuf fléaux et la mort: la peine du sang des règles et de la virginité; le fardeau de la grossesse; la souffrance de l'accouchement; la charge d'élever les enfants; sa tête est couverte comme en deuil; elle se perce les oreilles telle l'esclave à vie, qui sert son maître; elle n'est pas assez crédible comme témoin; et après tout cela: la mort. Au jour d'aujourd'hui, les hommes juifs orthodoxes récitent dans leur prière quotidienne du matin "Béni le Dieu Roi de l'univers, qui ne m'a pas fait femme". La femme, de son côté, remet Dieu chaque matin "de l'avoir faite selon Sa volonté" Une autre prière qu'o trouve dans de nombreux livres de prières juifs: "Loué soit Dieu de ne pas m'avoir créé un Gentil. Loué soit Dieu de ne pas m'avoir créé femme. Loué soit Dieu de ne pas m'avoir créé ignare."
L'Eve biblique a joué un bien plus grand rôle dans le christianisme que dans le judaïsme. Son péché constitue un pivot de la foi chrétienne toute entière car la raison, selon les chrétiens, pour laquelle Jésus Christ serait venu sur Terre découle directement de la désobéissance d'Eve à Dieu. Elle a commis un péché, séduit Adam en le poussant à faire de même. En conséquence, Dieu les expulsa tous deux des Jardins d'Eden sur Terre, maudite par leur cause. Ils léguèrent leur péché, qui n'a pas été pardonné par Dieu, à tous leurs descendants, et partant, tous les êtres humains naissent dans le péché. Pour purifier l'humanité du 'péché originel', Dieu devait sacrifier Jésus, qu'ils estiment le Fils de Dieu, sur la croix. En conséquence, Eve est responsable de sa propre erreur, du péché de son mari, du péché originel de toute l'humanité, et de la mort du Fils de Dieu. Autrement dit, une femme, agissant de son propre chef, a causé la chute de l'humanité . Que dire des filles? Elles sont aussi pécheresses qu'elles et doivent être traitées comme telles. Ecoutez le ton sévère de Saint Paul dans le Nouveau Testament:
"Que la femme écoute l'instruction en silence, avec une entière soumission. Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle doit demeurer dans le silence. Car Adam a été formé le premier, Eve ensuite; et ce n'est pas Adam qui a été séduit, c'est la femme qui, séduite, s'est rendue coupable de transgression." (I Timothée 2:11-14).
St. Tertullien mâche encore moins ses mots que St Paul, alors qu'il parlait à ses 'bien aimées soeurs' dans la foi, en disait : "Savez vous que vous êtes chacune une Eve? La sentence de Dieu sur votre sexe subsiste aujourd'hui: la culpabilité doit donc exister nécessairement. Vous êtes la porte du Démon: vous avez décacheté l'arbre interdit. Vous avez déserté les premières la loi divine: vous avez persuadé celui que le démon n'a pas été assez courageux pour attaquer de face . Vous avez détruit si facilement l'image de Dieu, l'homme. Par la cause de votre désobéissance, même le Fils de Dieu a dû mourir."
St Augustin fut fidèle à l'héritage de ses prédécesseurs, en écrivant à un ami: "Quelle différence que ce soit une épouse ou une mère? Nous devons toujours prendre garde à l'Eve tentatrice qui subsiste dans chaque femme......je ne vois pas....quelle utilisation peut faire l'homme de la femme, si on exclut la fonction d'élever les enfants."
Des siècles plus tard, St Thomas d'Aquin considérait toujours les femmes comme défectueuse. "En ce qui concerne sa nature individuelle, la femme est défectueuse et mal élevée, car la force active contenue dans la semence male tend à produire une similarité parfaite du sexe masculin. Alors que la production d'une femme vient d'un défaut dans la force active ou d'un manque d'une certaine matière ou même d'une influence externe. Finalement, le renommé réformateur Martin Luther ne pouvait voir aucun profit d'une femme si ce n'est d'amener au monde autant d'enfants que possible, peu importe les effets secondaires: " Si elles se fatiguent ou meurent, cela n'a pas d'importance. Laissez les mourir en couche, c'est ce pourquoi elle sont là "
Encore et encore, toutes les femmes sont dénigrées à cause de l'image d'Eve la tentatrice, grâce au récit de la Genèse.
Pour résumer, la conception judéo-chrétienne de la femme a été empoisonnée par la croyance dans la nature pécheresse d'Eve et de sa progéniture. Si nous tournons notre attention à ce que le Coran dit au sujet de la femme, nous nous apercevons bientôt que la conception islamique de la femme est radicalement différente de la tradition judéo-chrétienne. Laissons le Coran parler de lui-même:
" Les Musulmans et Musulmanes, croyants et croyantes, obéissants et obéissantes, loyaux et loyales, endurants et endurantes, craignants et craignantes, donneurs et donneuses d'aumònes, jeûnants et jeûnantes, gardiens de leur chasteté et gardiennes, invocateurs souvent d'Allah et invocatrices: Allah a préparé pour eux un pardon et une énorme récompense. ", sourate Al 'Ahzâb (33), verset 35.
" Les croyants et les croyantes sont alliés les uns des autres. Ils commandent le convenable, interdisent le blâmable accomplissent la Salât, acquittent la Zakat et obéissent à Allah et à Son messager. Voilà ceux auxquels Allah fera miséricorde, car Allah est Puissant et Sage. ", sourate At-Tawba (9), verset 71.
" Leur Seigneur les a alors exaucés (disant): ‹En vérité, Je ne laisse pas perdre le bien que quiconque parmi vous a fait, homme ou femme, car vous êtes les uns des autres. ", sourate Al 'Imrân (3), verset 195.
" Quiconque fait une mauvaise action ne sera rétribué que par son pareil; et quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne action tout en étant croyant, alors ceux-là entreront au Paradis pour y recevoir leur subsistance sans compter. ", sourate Ghâfir (40), verset 40.
" Quiconque, mâle ou femelle, fait une bonne oeuvre tout en étant croyant, Nous lui ferons vivre une bonne vie. Et Nous les récompenserons, certes, en fonction des meilleures de leurs actions. ", sourate An-Nahl (16), verset 97.
Il est clair que le regard coranique porté sur la femme ne diffère en rien de l'homme. Ils sont tous deux, les créatures de Dieu, dont le but sublime est l'adoration de leur Seigneur, dans les bonnes actions, et dans l'éloignement du mal. Et ils seront, tous deux, estimés en conséquence. Le Coran ne mentionne jamais que la femme est la porte du mal ou qu'elle est une trompeuse par nature.
Le Coran ne mentionne jamais non plus que l'homme est à l'image de Dieu; tous les hommes et femmes sont Ses créatures, c'est tout. Selon le Coran, le rôle de la femme sur terre n'est pas limité à l'accouchement. Il lui est nécessaire de faire autant de bonnes actions que n'importe quel autre homme. Le Coran ne dit jamais qu'aucune femme honnête n'a jamais existé. Au contraire, le Coran a chargé tous les croyants, autant les femmes que les hommes, de suivre l'exemple de ces femmes idéales telles que la Vierge Marie et la femme de Pharaon :
" et Allah a cité en parabole pour ceux qui croient, la femme de Pharaon, quand elle dit "Seigneur, construis-moi auprès de Toi une maison dans le Paradis, et sauve-moi de Pharaon et de son œuvre; et sauve-moi des gens injustes".
De même, Marie, la fille d''Imrân qui avait préservé sa virginité; Nous y insufflâmes alors de Notre Esprit. Elle avait déclaré véridiques les paroles de son Seigneur ainsi que Ses Livres: elle fut parmi les dévoués. ", sourate at-Tahrîm (66), versets 11-12.
Source:
http://www.islamfrance.com/femmeislamvsjudeochretien.html#3
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité