referencer site web - referenceur gratuit - $(document).ready(function(){ chargementmenu(); });

prophète

La modestie, la vertu du prophète

 

la-sira-menu7.jpg

La modestie, c’est une vertu qui peut avoir deux sens : Le premier est le fait d’accepter la vérité quelle que soit sa provenance, car beaucoup de gens ont ce défaut de ne pas se soumettre au droit que lorsqu’il vient de plus puissant qu’eux. Seulement la vérité appartient à tout le monde, elle peut venir de l’ami comme elle peut venir de l’ennemi, du puissant comme du faible. Etre modeste signifie être capable de reconnaître ce droit et de s’y soumettre en toutes circonstances.

Le second sens concerne les relations avec autrui. C’est le fait de se conduire avec bonté et indulgence aussi bien avec le riche qu’avec le pauvre, le grand ou le petit.

Ces deux définitions de la modestie sont tirées à partir des définitions que le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) donne de l’orgueil. Le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) définit l’orgueil comme étant l’opposé de la modestie. C'est-à-dire que l’orgueilleux, est justement celui qui ne reconnaît pas la vérité et le droit, et celui qui se conduit avec les gens avec hauteur et fierté.

N’est-il pas vrai que nous aimons plus la personne qui malgré sa richesse et son statut, reste modeste et indulgente, alors que nous détestons tous ceux qui, en accumulant plus d’argent, détournent leurs visages des gens et les regardent avec arrogance ?!

Le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit : « Celui qui s’abaisse pour Allah d’un degré, Allah le relève d’un degré jusqu’ à ce qu’il arrive au niveau le plus haut, et celui qui s’enorgueillie d’un degré, Allah l’abaisse d’un degré jusqu’à ce qu’il arrive au niveau le plus bas. »

"Celui qui fait preuve de modestie par recherche de l'agrément d’Allah, Allah l'élève en degré"

Le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit aussi «Dieu m'a inspiré ce commandement: «Soyez modestes jusqu'à ce que nul ne se vante de sa supériorité sur son prochain et que nul n'agresse son prochain».

Dans un autre « hadith » le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit : « Allah que son nom soit exalté dit : « qui s’abaisse pour moi comme cela- tout en parlant le prophète baissait la main jusqu’au ras du sol- je l’élèverai comme cela, cette fois le prophète tourna sa main et la souleva vers le ciel. ». Il a dit aussi : « Jamais n'entrera au Paradis celui qui a dans son cœur ne fût-ce que le poids d’un atome d’orgueil ».

Cela signifie que même si tu effectues ta prière, ton jeûne et autres, tu risques de te retrouver perdant le jour de la Résurrection, si tu portes en ton cœur la plus petite quantité d’orgueil.

Le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit : « Dieu a dit: «L'orgueil est mon manteau et la grandeur mon habit, et celui qui Me concurrence dans l'un de ces domaines, Je le jetterai en Enfer. »

 

Voyez comme le châtiment est dur et sans appel. Allah loué soit-Il dit: « Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance: car Allah n’aime pas le présomptueux plein de gloriole ».

En prenant l’habitude de détourner le visage par vanité et hauteur, l’orgueilleux court le risque de le rester toute sa vie. Du reste, Allah présente une image de l’orgueilleux tout à fait éloquente. Dans le verset, «Ne détourne pas ton visage » prend la signification de « ne te conduit pas comme la bête qui, atteinte d’une sorte de torticolis, ne peut plus redresser la tête et reste donc la tête coincée ». Cela signifie que l’homme qui détourne son visage par mépris se conduit d’une façon contraire à sa nature, exactement comme une bête malade !

Si l’homme prend le temps de réfléchir, il se rendra vite à l’évidence suivante : il ne possède absolument rien qui lui permette ce sentiment, ni sa force ni son poids ne lui donnent le pouvoir de mépriser les autres. Allah dit : « Et ne foule pas la terre avec orgueil : tu ne sauras jamais fendre la terre et tu ne pourras jamais atteindre la hauteur des montagnes ».

 
La modestie du prophète

Les compagnons rapportent la manière qu’avait le prophète de saluer les gens, ils disent que lorsque le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam), donnait une poignée de main à quelqu’un, il ne retirait jamais la main le premier. Et ce même s’il était très occupé, et qu’il regardait son interlocuteur en face, ne lui tournant jamais le dos. Ils disent aussi que le prophète était tout le temps avenant, affable et souriant.

Un jour, un homme vint rencontrer le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) mais dès qu’il le vit, il se mit à trembler de tous ses membres, le prophète lui dit alors d’un ton humble et rassurant : « Calme-toi, je ne suis point un roi, Je ne suis que l’enfant d’une femme qui mangeait de la viande sèche à la Mecque ». Le pouvoir de dominer conduit beaucoup de personnes à l’injustice. La seule façon d’éviter ce travers, c’est d’être modeste.

Le prophète montait quelques fois l’âne ou la mule alors qu’il pouvait monter à cheval, simplement par modestie pour Allah. Après la bataille de Khaibar le messager d'Allah était revenu vainqueur et toute Médine était sortie pour l’accueillir. A ce moment de triomphe il dit « où est la mule? » Il descendit de son cheval pour monter la mule par modestie pour Allah.

Le jour de la conquête Al-Khandaq (la Tranchée), le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) transportait les déblais avec les compagnons, au point que la poussière couvrait son ventre. Ce genre de tâche est considéré de nos jours commun et quelconque, mais voyez comme le prophète enseignait à ses compagnons l’humilité en effectuant lui-même les besognes les plus ordinaires !

Vous vous doutez bien sûr des nombreuses responsabilités que le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) avait, malgré cela, il raccommodait ses vêtements, réparait ses souliers, aidait dans les différentes tâches ménagères.

Les compagnons racontent aussi qu’il arrivait souvent qu’une petite fille vienne prendre la main du prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) et l’emmène avec elle au marché. Le prophète l’aidait à faire ses achats, restait avec elle jusqu’à ce qu’elle finisse toutes ses courses et qu’elle se décide à le laisser partir.

Traitez-vous simplement et humblement ceux qui sont de condition inférieure à la vôtre? Si vous ne le faites pas, sachez que vous êtes très éloignés de la Sunna de notre prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam).

Est-ce que vous pouvez l’imiter dans l’attitude qu’il adopta lors de la conquête de la Mecque ? Après qu’Allah le Tout-Puissant accorda aux musulmans la victoire lors de la conquête de La Mecque, le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) entra la tête baissée en signe de reconnaissance et d’humilité.

Il faut rappeler que le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) était sorti de la Mecque contre son gré, et il fut pourchassé longtemps par ses ennemis, mais après 13 ans, il choisit d’y entrer la tête baissée, mais quelle serait votre attitude dans un moment pareil ? Comment réagiriez-vous si vous obteniez un pouvoir considérable dans votre travail ? Il y a des gens qui rêvent d'une occasion semblable pour pouvoir régler tous leurs différends avec leurs collègues !

La modestie des compagnons du prophète

Un homme vint voir le Calife Abû Bakr pour lui demander de lui assigner un terrain. Abû Bakr accepta et lui rédigea un papier, le signa, le lui donna et lui demanda d’aller prendre l’accord de Omar Ibn Al-Khattâb. Mais lorsque l’homme présenta le papier signé à Omar, ce dernier s’écria en déchirant le papier: «Nous avions l’habitude de donner à ceux dont les cœurs sont à rallier à l'Islam quand l’Islam était encore faible, mais à présent que l’Islam est puissant nous n’avons plus besoin de le faire ». L’homme stupéfait par cette attitude retourna voir le Calife Abû Bakr, lui raconta l’affaire et lui dit d’un ton provocateur : « Je ne sais plus lequel de vous deux est le Calife lui ou vous ? ». Abû Bakr répondit le plus tranquillement du monde : « Lui s’il le désire ».

Maintenant imaginez que vous êtes directeur dans une grande firme et qu’un subordonné ose ainsi s’opposer à l’une de vos décisions, comment allez-vous réagir ?

Mais n’allez pas penser que Omar s’est opposé par défit pour Abû Bakr, loin de là, Omar était simplement soucieux de l’intérêt de l’Islam, et était d’ailleurs certain de la compréhension du Calife. Du reste, Omar avait une estime sans égale pour Abû Bakr, n’est-ce pas lui qui a dit: « Si seulement j’étais un poil sur la poitrine de Abû Bakr »

Un jour, les membres d’une délégation d’Irak étaient venus voir le Calife Omar Ibn Al-Khattâb, ils le trouvèrent dans les écuries entrain de nettoyer les chameaux. Omar s’adressa à l’un d’entre eux, Al Ahnaf Ibn Kais qui était une personne de haut statut en Irak : « ô Ahnaf, Venez donc aider le calife des musulmans à nettoyer les chameaux de l’aumône», mais l’un des hommes de la délégation dit : « qu’Allah vous accorde sa miséricorde, ô Calife des musulmans, pourquoi n’ordonnez pas à l’un de vos serviteurs de faire cela ?! » Omar répliqua : « Et quel serviteur serait plus serviable que moi et Al Alhnaf ? Ne savez-vous pas que tout homme à qui Allah confie de l’autorité sur les musulmans, doit se considérer comme leur serviteur ! »

Mohamed Ibn Al Hanafia l’un des fils du compagnon Ali Ibn 'Abî Tâlib (radia Allah ‘anh) demanda un jour à son père : « ô père, qui est le meilleur des musulmans après l’envoyé d’Allah ? Ali répondit : « Abû Bakr », Mohamed demanda encore : « et ensuite ? » Ali dit : « Omar », Mohamed se hâta et dit : « Et ensuite vous, père ? », mais Ali répondit avec humilité : « ô fils, je ne suis qu’un homme parmi les musulmans. »

Il y eut un malentendu entre Hossein Ibn Ali et son frère Mohamed Ibn Al Hanafia qui dura quelque temps, Mohamed envoya une lettre à son frère lui disant : « Notre malentendu a duré trop longtemps, et tu es meilleur que moi et ta mère est meilleure que la mienne, et le prophète dit : « le meilleur est celui qui salue l'autre le premier ». Je crains de te saluer le premier et être meilleur que toi, je te conjure donc de me saluer le premier ! » Ceci est un exemple magnifique de modestie.

Zayd Ibn Thâbit l’homme qui réunit le Saint Coran et AbdAllah Ibn `Abbâs, le cousin du prophète et l’homme le plus expert en sciences religieuses. Ces deux hommes donnent un exemple encore plus édifiant de la vertu. Un jour AbdAllah rencontre Zayd Ibn Thâbit qui montait un chameau, AbdAllah Ibn Abbâs alla vers lui et prit les rênes du chameau en disant : « C’est ce qu’on est censé faire avec nos savants, Zayd descendit de sa monture, s’abaissa et baisa les mains de AbdAllah Ibn Abbâs en disant : « Et voilà ce qu’on est censé faire avec la famille du prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam)».

L’imam Achafii disait : « On a bu de l’eau de Zamzam pour le savoir (dans l’intention d’acquérir le savoir), et si on l’avait bue avec l’intention de craindre Allah, cela aurait été mieux pour nous». Il disait aussi : « J’aime les hommes vertueux et je n’en fais pas partie, et je déteste ceux qui ont les péchés pour commerce même si j’ai la même marchandise qu’eux. »

Quelques domaines où  appliquer cette vertu

 

1- La modestie dans la manière de s’habiller.

2- La modestie envers les domestiques ou les employés.

3- La modestie  dans le foyer conjugal.

4- La modestie envers les proches.

5- La modestie envers les gens de condition inférieure.

6- La modestie dans l’appel à l’islam.

7- La modestie envers les parents.

 

Quelques cas pratiques pour tester votre modestie

1. De temps en temps essayez de prendre un repas avec vos employés.

2. Enseignez le Coran à votre domestique.

3. Mettez-vous à genoux et baisez la main de votre mère ou de votre père.

4. Participez aux tâches ménagères.

5. Passez quelque temps en compagnie des gens pauvres et démunis.

6. Si vous répugnez à faire quelque chose par orgueil, exercez-vous à la faire quand même.

Bien sûr, vous n’allez pas y arriver dès le premier essai, il faut faire preuve de patience et de persévérance. Je conclus cette conférence par le ce hadith : « Jamais n'entrera au Paradis celui qui a dans son cœur ne fût-ce que le poids d’un atome d’orgueil »

 

http://imaniatte.over-blog.com/page/10

 

e6un7

La bataille de Ohod: la défaite est une épreuve

 

Drapeau de larabie saoudite

 

Les Mecquois étaient déterminés à se venger de leur défaite à Badr. Leurs femmes ne pouvaient pas accepter que leurs braves champions aient été si facilement vaincus par les Musulmans, et elles se moquaient de la faiblesse de leurs hommes. Abou Soufiyane voulait garder la colère des gens vive et il interdit tout deuil tant qu’ils n’auraient pas entièrement vengé leurs camarades tués. Les sentiments des gens étaient nourris encore plus par certains Juifs qui composaient des poèmes les incitant à la guerre.

Lorsque le Saint Prophète (s) bloqua les routes aux caravanes Koraïchites vers l’Irak, ce fut la goutte de trop! Les chefs Mecquois décidèrent qu’ils avaient à présent assez de raisons pour s’attaquer aux Musulmans. Les commerçants Koraïchites auraient à nouveau accès aux routes si les Musulmans étaient vaincus ; ils acceptèrent donc de payer toutes les dépenses pour la guerre.

Abou Soufiyane était conscient de la bravoure des Musulmans et il savait qu’il lui faudrait plus d’hommes qu’eux s’il voulait emporter la guerre. Il lista donc les tribus de Kanànah et de Sakif, leur promettant des armes et toutes les provisions pour le séjour.

Un grand nombre d’esclaves se jouinrent également aux Koraïchites en espérant acquérir ainsi leur liberté. Parmi eux, se trouvait Wahchi, un esclave Ethiopien. Il possédait une grande adresse dans l’utilisation des lances et on lui avait promis sa liberté s’il tuait le Saint Prophète (s), Imam Ali (a) ou Hamza.

Abou Soufiyane parvînt ainsi à préparer une importante armée de 700 hommes en armures, 3 000 soldats sur chameaux, une cavalerie de 200 hommes et un groupe de fantassins. Cette armée se mit en marche vers Médine et campa au pied des collines d’Ohod, le 5 Chawwal 3 A.H.

Le Saint Prophète (s) était mis au courant des intentions des Koraïchites par son oncle Abbass qui résidait à la Mecque. Après consultation des Musulmans, il décida de faire face à l’ennemi en dehors des limites de la ville de Médine pour 3 raisons :

1. Un face à face dans les rues étroites de Médine ne serait pas organisé et les soldats ne pourront pas faire bloc face à l’ennemi. De plus, une fois que l’ennemi aura franchi la ville, la vie des femmes et des enfants serait en danger.

2. L’ennemi pourrait encercler la ville et contrôler toutes les routes menant hors de la cité. Un tel siège porterait atteinte au moral des Musulmans.

3. Le Saint Prophète (s) ne faisait pas confiance à certains hypocrites comme Abdoullah Oubay, et craignait que ceux-là ne fassent du mal aux Musulmans à l’intérieur même de la ville.

Le Saint Prophète (s) accompagné de 1 000 hommes se mit donc en route vers Ohod à 5 Km de Médine. Abdoullah Oubay, qui voulait se battre à Médine, déserta l’armée Musulmane avec 300 de ses hommes.

Il prétexta que le Saint Prophète (s) avait écouté les plus jeunes plutôt que de l’écouter, lui. Il ne restait au Saint Prophète que 700 hommes. Seuls 100 d’entre eux portaient une armure et ils n’avaient que 2 chevaux en tout.

Le Saint Prophète (s) se mit à préparer son armée à l’attaque. 50 archers étaient flanqués entre deux collines d’Ohod afin de veiller à l’armée contre toute attaque par l’arrière. Ils avaient reçu l’ordre strict de ne quitter leurs postes sous aucun prétexte, quel que fût le dénouement de la bataille.

Le Saint Prophète (s) avait conscience que les Musulmans seraient inquiets d’être surpassés en nombre par le camp ennemi; c’est pourquoi il renforçait leur moral en leur disant: "C’est une tâche difficile que de combattre l’ennemi, et seuls ceux qui seront guidés et soutenus par Allah resteront inébranlable .

Souvenez-vous qu’Allah est avec ceux qui L’obéissent , tandis que Chaytane est le compagnon de ceux qui Le désobéissent. Restez fermes au Djihad et profitez-en pour bénéficier des bénédictions promises par Allah. Nul ne mourra dans ce monde tant qu’Allah ne l’aura pas décidé." Il leur dit ensuite de ne pas commencer la bataille tant qu’ils n’auront pas reçu l’ordre de se battre.

Du côté des Mecquois, Abou Soufiyane avait divisé son armée en 3, les hommes armés étant placés au milieu. Les hommes étaient à présent prêts et la petite troupe des Musulmans prête à laisser leurs vies pour défendre l’Islam faisait face à la grosse armée de mécréants.

L’homme qui commença la bataille d’Ouhoud s’appelait Talha bin Abi Talha, un grand guerrier de l’armée d’Abou Soufiyane. Il s’engagea dans le champ de bataille et défia les Musulmans à se battre un contre un. Le défi fut accepté par Imam Ali (a) et en moins de deux le corps inerte de Talha gisait sur le sol. L’étendard fut pris par deux de ses frères, mais les deux furent abattus par les flèches des Musulmans.

Neuf Mecquois prirent l’étendard, l’un après l’autre, mais chacun d’eux fut envoyé en enfer par Imam Ali (a). Ensuite, une soldat Ethiopien du nom de Sawaab s’avança sur le champ. Il avait un visage effrayant et en le voyant aucun Musulman n’osa avancer. Cet homme fut tué par Imam Ali (a) d’un seul coup.

Voyant ses hommes si facilement tués, Abou Soufiyane ordonna une attaque générale. Les deux armées firent face et le bruit des armes retentissait dans l’air. Du côté des Musulmans, Hamza, Abou Doujana et Imam Ali (a) firent preuve d’héroïsme et de vaillance et le chaos se mit à régner dans l’armée d’ Abou Soufiyane.

A ce moment-là, l’esclave Ethiopien Wahchi se mit discrètement derrière Hamza et d’un lancer précis et instantané, le maudit transperça Hamza à l’abdomen et l’assassina.

Les Musulmans continuèrent à attaquer l’ennemi avec succès et les Mecquois commencèrent à perdre confiance. Après avoir perdu beaucoup d’hommes, ils décidèrent de se retirer et se prirent la fuite.

Ce fut à ce moment-là que les Musulmans commirent une grossière erreur qui leur coûta beaucoup: au lieu d’obéir le Saint Prophète (s) et de poursuivre l’ennemi en dehors du champ de bataille, ils déposèrent les armes et se mirent à ramasser le butin.

Pensant que la bataille était finie, la majorité des archers bloquant le passage vers les collines quittèrent leurs postes pour ramasser le butin, malgré les ordres de leur chef.

Un des commandants Mecquois, Khalid bin Walid, fuyait lorsqu’il saisit l’opportunité d’attaquer les Musulmans par l’arrière. Il rassembla ses hommes et lança une furieuse attaque par l’arrière.

Les Musulmans furent tellement surpris qu’ils ne savaient plus que faire. Dans la confusion, leurs rangs furent désordonnés. Les Mecquois qui s’étaient retirés se rassemblèrent à nouveau pour une attaque frontale.

Le porte-étendard Musulman, Muss'ab bin Oumair fut tué. Il avait une grande ressemblance avec le Saint Prophète (s) et les Mecquois se mirent à clamer que le Saint Prophète (a) était mort. Cela jeta encore plus les Musulmans dans le chaos et la consternation.

Beaucoup de leurs célèbres personnalités perdirent courage. Certains, moins tenaces, comme Abou Bakr et Oumar bin Khattab jetèrent leurs épées ne voyant plus l’intérêt de se battre si le Saint Prophète (s) n’était plus. Oussman aussi s’enfuit, s’éloignant tellement qu’il ne revînt à Médine qu’au bout de 3 jours.

D’un autre côté, bien des soldats vaillants restèrent fidèles et s’engouffrèrent parmi les Mecquois, déterminés à se battre jusqu’à leur dernier souffle. Cela continua ainsi jusqu’à ce qu’un Musulman voie le Saint Prophète (s) et se mit à hurler le plus fort possible que le Prophète était encore en vie.

Les Musulmans reprirent leurs esprits mais le Saint Prophète (s) était maintenant devenu la cible des Mecquois. Les Mecquois se mirent à l’attaquer et une épée brisa ses deux dents supérieures. Il était tombé dans une fosse lorsqu’Imam Ali (a) le trouva et le protégea contre les attaques constantes des Mecquois. D’autres fidèles, incluant la valeureuse dame Oumme Ammarah, empêchaient également l’ennemi d’approcher le Saint Prophète (s) et l’abritaient contre la pluie de flèches.

Ce fut dans cette bataille que la réputation d’Imam Ali s’affirma et il fut reconnu comme un maître en attaque à l’épée. Il se battait avec une telle force que son épée se brisa. Le Saint Prophète (s) lui remit alors sa propre épée "Zoulfikar". Appréciant la bravoure d’Imam Ali (a), la voix de l’ange Djibraîl retentit des cieux: "Point de guerrier qu’ Ali; point d’épée que Zoulfikar." (Là ftàh illà ‘Ali, là sayfa illà Zoulfikar)

Les forces Mecquoises avaient retourné la situation mais ils étaient trop épuisés pour pouvoir profiter de leur avantage en attaquant Médine ou en faisant descendre les Musulmans des hauteurs des collines d’Ohod. Ils satisfirent leur désir de vengeance en commettant des atrocités à l’égard des blessés, leur coupant les oreilles, le nez et mutilant ainsi leurs corps. Le brave Hamza faisait partie de ces martyrs. Hind, la femme d’Abou Soufiyane lui arracha le foie qu’elle mâcha.

Dans cette bataille, 70 Musulmans furent martyrisés et 70, blessés. Imam Ali (a) fut aussi gravement blessé. Les Mecquois perdirent 22 guerriers parmi lesquels 12 furent tués par Imam Ali (a).

La défaite des Musulmans était une épreuve pour eux, et des cendres de la bataille, ils ressortirent plus déterminés et désireux de défendre leur foi et leur cause : l’Islam.

 

http://www.albouraq.org/histoire/bat_ohod.htm

 

e6un7

 

Splendeur et déclin de la civilisation arabo-musulmane

Averroes

Au cours de mon séjour en Andalousie, j’ai été admiratif devant Grenade, Tolède et Cordoue. J’ai pris conscience que la société Arabo -Musulmane avait été tolérante, progressive, humaniste.

Mais comment cette splendeur s’est estompée ? Peut-on parler de déclin de la civilisation Arabo -Musulmane ?

En 622, Mohamed quitte la Mecque ; il entreprend l’hégire, le voyage de le révélation de la parole de Dieu dans la langue, l’arabe, devenue langue sacrée. La voix du tout puissant s’exprime sous forme de récitation (c’est le sens du mot Quran = Coran). Cette pérégrination l’invite à prêcher au retour au monothéisme des temps d’Abraham. Mohamed meurt à Médine 10 ans plus tard. C’est là que commence une vaste conquête qui donne naissance à un immense Empire.

Au VII° siècle, la Syrie, la Palestine, l’Egypte et l’Afrique du Nord sont conquises. Au VIII° siècle, la soumission de la péninsule Ibérique est acquise. Des incursions ont lieu jusqu’aux confins des terres mérovingiennes. Toulouse, Bordeaux et Poitiers sont attaqués de 721 à 732, sans succès.

La dynastie des Omeyyades se trouve à la tête de l’Empire Musulman. Dar al islam, le territoire où s’applique la loi du prophète par opposition à Dar al harb, le territoire des infidèles.

Au IX° siècle, la Sicile passe sous domination arabe pour deux cents ans. En 846, Rome est menacée.

Pendant une longue période, l’Europe va être l’axe des conquêtes musulmanes. D’une certaine façon, la chute de Constantinople en 1453 marque l’apogée de l’Empire Musulman. Elle ouvre une menace sérieuse pour l’Europe centrale.

Ainsi, Vienne est sur le point de tomber en 1529 et 1683.

Plus à l’est, dés le XIII° siècle, les mongols dominent la Russie ; ils seront repoussés au terme d’une campagne de 1552 à 1556 dirigée par Yvan le terrible.

Cette extension géographique va être source de divisions à travers les siècles. La première division sera une dispute de succession d’où la séparation du Califat de Cordoue et du Califat de Bagdad. Puis, il y aura la rivalité entre les Ottomans et les Perses qui entrainera le second facteur de division. Elle oppose la profondeur du schisme entre Sunnites et Chiites ;

ANDALOUSIE Arabe et les Penseurs Libres

En dépit des divisions qui traversent le monde musulman, leurs conquêtes entraînent la domination dans la splendeur. Ces hommes, animés par le syndrome du voyage sont des passeurs. Il suffit de se souvenir de la philosophie grecque, source de modernité, tant du point de vue des valeurs universelles que dans les connaissances scientifiques. Ce sont par l’intermédiaire des Arabes que nous aurons les connaissances scientifiques et philosophiques des grecs. Il en est de même au niveau de la numérotation hindoue et de l’algèbre.

L’architecture en Espagne, dans le pays arabes, en conserve la mémoire ; la mosquée de Cordoue ou les palais de Grenade sont les principaux exemples.

Un climat de tolérance imprègne l’Espagne.

La libre pensée n’est pas interdite ; des voix s’élèvent pour critiquer l’islam. Il y a des professionnels de la polémique ; sans être athée, ils font preuve de grande indépendance dans la conduite de leur réflexion théologique.

Al Maari, le semeur de doute est à l’origine d’une littérature anticléricale arabe, interrogeant les fondements même de la croyance.

Dés le début de l’ère Abbasside et ceci pendant 3 siècles, un courant sceptique traverse le monde musulman d’est en ouest. Certains pensent que la politique est la source de l’ordre social, mettant en cause le principe de fusion des pouvoirs civil, militaire et religieux.

Même sous le règne des sévères Almoravides, le médecin Avicenne arrive à travailler et progresser la médecine.

Averroès assure d’importantes fonctions administratives ; il réussit à transmettre les écrits grecs (la philosophie d’Aristote) à l’occident chrétien : sa renommé devient immense.

L’intransigeante religieuse ne parvient pas à faire taire les penseurs libres ni à interrompre leur réflexion sur le monde grec.

Le TRAIN MANQUE de la MODERNITE

Dans sa jeunesse, le monde Musulman brille et étend son influence dans le bassin méditerranéen mais aussi en Asie.

Les divisions qui traversent cette civilisation ne nuisent pas au développement de ses richesses tant artistiques qu’intellectuelles.

A l’opposé, la Chrétienté baigne dans les ténèbres depuis la chute de l’Empire Romain.

Or, un retournement va se produire. La modernité émerge peu à peu de cet occident perdu dans l’obscurité.

Le monde Musulman éduque le monde chrétien par Averroès et Robert de Ketton, l’envoyé du puissant abbé de Cluny chargé de percer le sens des écritures et de l’algèbre.

Il paraît utile de s’interroger sur les raisons de ce basculement qui n’est pas le produit d’une simple fatalité.

Les données géostratégiques montrent l’importance du changement qui s’opère : au moment où

Isabelle la Catholique et Ferdinand d’Aragon chassent les derniers musulmans d’Espagne et les juifs ayant refusés la conversion forcée.

L’Europe part à la conquête de monde. La découverte de l ’Amérique, le contournement de l’Afrique par Vasco de Gama et celui de l’Amérique du sud par Magellan ont des conséquences que n’évaluent pas correctement le Monde Musulman.

Ces évènements entraînent un brusque accroissement de la richesse de l’Europe, notamment sous la forme de monnaie métallique et une modification radicale des courants d’échanges du Monde.

Les routes terrestres entre l’Asie et L’Europe qui étaient sous le contrôle de l’Islam, sont brutalement dévaluées alors que les Européens prennent pied en Extrême-Orient.

Pendant ce temps, la réflexion géopolitique musulmane demeure enserrée dans des schémas anciens. Cette réflexion donne un sentiment de supériorité historique après la prise de Constantinople.

D’une manière générale, le monde musulman estime être fondé sur la religion ayant révélé le rapport le plus pur entre l’Homme et Dieu. Il ignore l’occident, ce territoire qu’il juge arriéré jusqu’au XVIII° Siècle.

Les aspects militaires sont des révélations d’une forme de cécité à l’égard de la modernité. Les deux marches infructueuses sur Vienne de 1529 et 1683 en sont le meilleur exemple ; sans oublier la déroute de la bataille navale de Lépante en 1571 dans le golfe de Patras en Grèce.

« Une chronique turque rapporte que les spécialistes de la construction navale examinent un vaisseau de guerre Vénitien échoué » Ils découvrent des techniques qu’ils jugent dignes d’intérêts. Cependant, la question se pose de savoir s’il est possible de les utiliser dés lors qu’elles sont l’œuvre des infidèles.

En réalité, d’autres batailles perdues ont été décisives au regard du déclin de l’Empire Musulman. La conquête de la Crimée par les Russes en 1783, la victoire des Pyramides en 1800 par Napoléon puis la prise de possessions de plusieurs territoires par les Anglais. Même dans les

Balkans, on peut voir les indépendances de la Grèce, la Serbie, la Roumanie, la Bulgarie en 1824.

La grande mutinerie en Inde en 1877, veille de l’effondrement de l’Empire Mongols.

Les raisons économiques et culturelles ont leur part dans le lent déclin de l’Empire Musulman. Ainsi, la manière de concevoir la diplomatie est caractéristique de civilisation qui n’a pas su entrer dans le monde moderne. Alors que les occidentaux entretiennent des légations en territoires musulmans ; les musulmans ouvrent leur première ambassade à Londres en 1793.

Il en est de même pour le commerce où les Européens voyagent en tout sens alors que les musulmans pérégrinent seulement en terre d’Islam.

Il paraît difficile pour un fils du prophète de vivre en terre non musulmane.

De même, il est inconcevable de conclure un traité dans une autre langue que l’Arabe.

Des faits emblématiques montrent une civilisation atteinte de cécité : la découverte de l’Amérique est évoquée vers les années 1730 ; les instruments scientifiques restent inconnus avant le XIX° siècle. Ce n’est qu’au cours de ce siècle que la chambre de traduction entreprend, grâce à un dhimmi juif, de transcrire en arabe les ouvrages scientifiques.

Dans ces conditions, les musulmans ont refusé de reconnaître les conséquences technologiques du progrès préférant un immobilisme étonnant.

Dans les pays de l’Islam, la distinction entre le spirituel et le temporel demeure informulable : le Coran et la Charia sont les règles de la société musulmane. C’est pourquoi l’équivalent de la réforme n’a pas pu avoir lieu même avec les œuvres des esprits libres trop peu connues.

La civilisation arabo-musulman, si étincelante aux premiers siècles de son histoire, s’enferme dans un immobilisme. Dominée, par une religion révélée totale, cette civilisation oublie de monter dans le train de la modernité

Modernité ou tradition religieuse ?

Lorsque l’Empire ottoman disparaît, le monde arabe se trouve en prise avec les puissances impérialistes victorieuses : la France et la Grande-Bretagne. Les colonisateurs s’appuient sur les élites traditionnelles pour tenir les territoires malgré les retards de développement.

Après la seconde guerre mondiale, le monde musulman devient indépendant. Les nations hésitent entre modernité et tradition religieuse ; lorsqu’elles donnent le sentiment de faire une incursion dans la modernité, c’est souvent au prix d’installations de régimes autoritaires. Les réformes sont limitées et la religion s’en trouve confortée.

Le monde musulman parait ambiguë à savoir la burka et le téléphone portable ; la charia et la bombe atomique ; le jeans et le tchador ; le communautarisme et internet.

Mais l’essentiel est de faire main basse sur le pétrole qui est l’objet de toutes les réflexions géostratégiques d’où les rivalités entre les pays producteurs influencés par les grandes puissances. Des guerres sont menées au nom de la morale et de la démocratie contre les intégrismes religieux qui avaient été soutenus dans le passé.

Pour ma part, je trouve des liens importants entre islam, islamisme et terrorisme.

« A la vérité, les gouvernants de ces pays contrôlent les conséquences non les causes ; ils arrêtent les terroristes mais laissent les fonctionnaires de l’Islam propager leurs théories. Ces théories sont incompatibles avec les fondements d’un état moderne ; Elles sont dérivées de Mein Kamf. Ces théories forment les intégristes qui inévitablement s’adonneront à la violence».

Les bonnes solutions sont celles, qui au fond, permettent à tous d’accéder à l’Universel.

Le pétrole de ces pays doit être le principal atout sur les plans du développement, du social, de l’éducation et du commerce. Il faut garantir la liberté de conscience et séparer les pouvoirs politique et religieux comme en Turquie.

Encourager la démocratie et le déploiement de la parole en Orient. S’ouvrir au monde.

Se rappeler des penseurs libres de l’Islam d’Andalousie et de l’histoire des brillants traducteurs arabes des philosophes Grecs.

http://www.visalune.com/reflexions-de-societe-libre-pensee/splendeur-et-declin-de-la-civilisation-arabo-musulmane-par-d-jj.html

e6un7

Lorsqu'un plat ne nous plaît pas

La société actuelle et ce qu’elle offre comme confort a relégué loin, très loin derrière les notions de famine en occident. La malnutrition étant généralement constatée sur des populations qui souffrent de carences alimentaires, on appliquerait plutôt le terme de malbouffe à nos sociétés qui tournent à plein régime aux graisses et autres sucreries. Quant à notre exemple à tous, le Prophète (prière et salut sur lui), il vivait dans une époque où la faim était fréquente, à tel point même que Nu’man Ibn Bashir (qu’Allah l’agréé) disait :
« J’ai bien vu le Prophète (prière et salut sur lui) ne disposant pas même de dattes de mauvaises qualité pour remplir son ventre ». Authentique par Mouslim

Malgré tout, le messager de Dieu (prière et salut sur lui) avait cette attitude de reconnaissance qui fait tant défaut à certains d’entre nous. Humain comme il l’était, il lui arrivait comme nous d’avoir ses préférences culinaires. En revanche, il ne grimaçait pas lorsqu’on lui proposait une nourriture qui l’incommodait. C’est entre autres, ce qui ressort de ce hadith authentique rapporté par Al Bokhari et Mouslim, dans lequel Abu Horaira (qu’Allah l’agréé) disait que :

« Le messager de Dieu (prière et salut sur lui) n'a jamais dit du mal d'un repas. S'il lui plaisait, il le mangeait, sinon, il le laissait »

Parfois, il lui arrivait de se justifier devant ses hôtes en leur disant :

« Je n'en ai pas envie » ou « il ne suscite pas mon appétit ». (Authentique par Al Bokhari et Mouslim)

Aujourd’hui, en membres de jurys travaillant au sein de concours gastronomiques, il ne se fait pas un endroit sur terre où après un repas, on lance quelques critiques sur ce qu’on a mangé. Voilà que la Sunna du Prophète (prière et salut sur lui) est bien loin derrière, voire même incomprise par ceux qui considèreraient que l’époque de confort actuel et de luxe, légitime quelques avis démocratiques sur nos repas qu’on a payé avec notre argent !

Seulement, l’attitude de notre bien-aimé (prière et salut sur lui), tel que l’ont rappelé certains savants à l’image d’Ibn Hajar Al ‘Asqalani par exemple, s’inscrivait dans le cadre de la bienséance et des bonnes moeurs. En effet, les critiques de plats peuvent contrarier ceux qui se sont donnés du mal dans leur préparation. Il est en effet bien plus facile de se croiser les bras à attendre qu’une personne nous fassent littéralement notre assiette et de critiquer acerbement les réalisations de certain(e)s, plutôt que de retrousser ses manches et de préparer soi-même ses propres repas, à propos desquels nous n’aurions pas aimé qu’on les vilipende. Le messager de Dieu (prière et salut sur lui) faisait en effet preuve d’une rare excellence dans son comportement. Il anticipait la polémique et les effets de la stigmatisation.

Ainsi, la Sunna éduque l’individu à faire preuve de suffisance et de reconnaissance envers Dieu et ce qu’Il nous octroie, là où à quelques milliers de kilomètres de nous, des milliers de personnes ne trouvent rien à avaler, là où certains adultes ne pèsent pas plus de 30 kilos. Il serait temps de faire preuve de gratitude dans notre comportement, et cela se traduirait inéluctablement par une abstention et une action. La première prend forme dans le fait de s’interdire la critique de nourriture, tel que le faisait jadis notre exemple (prière et salut sur lui) ; quant à la seconde, elle voit le serviteur louer Allah pour ce repas qu’Il lui a gracieusement offert.

Cela est une exhortation pour qui veut suivre la Sunna du Prophète (prière et salut sur lui), avec tout ce que cela apporte comme mérites, récompense et Puisse Allah nous rendre davantage reconnaissants !

http://www.sous-missions.com/articles/sunane-delaissees/lorsqu-un-plat-ne-nous-plait-pas/

e6un7

Donner: mais pourquoi?

099.jpg

Pourquoi l’Islam a-t-il invité au don avec un grand « D » ? Si l’altruisme et la solidarité humaine font partie des principales dimensions recherchées par les donateurs athées, il faut savoir que lorsqu’on est musulman et que l’on est conscient du danger de nos péchés et du bénéfice qui peut naître de certaines formes d’adorations, il est quasi impossible de ne pas adjoindre à celles-ci, une intention religieuse.

Le jour du Jugement, l’humanité se rendra compte de l’importance de certaines « valeurs » et « occasions gâchées ». Ce n’est qu’à ce moment, que la grande majorité (croyants et mécréants) ressentira des regrets et aura espéré revenir sur terre, afin de dépenser (sa fortune et son énergie) sur le sentier de Dieu. Mais plutôt que d’employer ce futur antérieur , qui malgré tout est utile sur le plan du rappel, il est nécessaire de comprendre que les occasions dont nous faisons mention, relèvent du présent. Et l’intelligence requise en termes de piété réconcilie les croyants avec cette notion de Sadaqa qui assainit le coeur des péchés qu’il a pu accumuler. Le Coran et la Sunna sont formels : l’aumône est au péché, ce que l’eau est au feu.

Le messager de Dieu (prière et salut sur lui) disait : « l'aumône efface les fautes comme l'eau éteint le feu » [Authentique par At-thirmidi]

Mieux encore et cela est un conseil que l’on peut donner à nos frères et soeurs qui ont commis des excès envers eux-mêmes et qui craignent d’avoir suscité la colère d’Allah, le don secret est une voie qui peut rétablir un climat de paix avec son Créateur. A cet effet, rappelons la sagesse prophétique : « l'aumône réalisée secrètement apaise la colère du Seigneur » [Authentique par At-tabarani]

Aussi, l’aumône permet de se protéger de certaines formes de tentations et difficultés. C’est en ce sens que le prophète (prière et salut sur lui) dit : « La tentation de l’homme envers sa famille, ses enfants et son voisin, est expiée par la prière, l’aumône, la recommandation du bien et l’interdiction du mal » [Authentique par Al Bokhari]

En outre, Allah (exalté soit-il) a mentionné dans la sourate L’Homme, les caractéristiques des croyants qui font preuve de charité, et ce qui anime leurs coeurs. Il y est dit :

[Et offrent la nourriture, malgré son amour, au pauvre, à l'orphelin et au prisonnier, (disant) : "C'est pour le visage de Dieu que nous vous nourrissons : nous ne voulons de vous ni récompense ni gratitude. Nous redoutons, de notre Seigneur, un jour terrible et catastrophique". Dieu les protégera donc du mal de ce jour-là, et leur fera rencontrer la splendeur et la joie]

Aucune contrepartie ne devrait être attendue de la part des donateurs musulmans. Si tel était le cas, on appellerait cela un commerce et non plus une aumône. Et si « commerce » il y a, c’est entre Dieu et le donneur sincère que les choses se passent. A travers cet élan de générosité et de sacrifice, il espère gagner la miséricorde d’un Seigneur prompt à rendre les comptes et dur en châtiment. Puisse Allah nous recenser parmi eux.

Le jour du jugement, jour durant lequel des tentations indescriptibles se succèderont, notre Seigneur couvrira l’humanité d’une chaleur atroce, qui mettra certaines personnes au même niveau que leur propre sueur. Aussi, les aumônes pourront jouer un rôle protecteur d’après le prophète (prière et salut sur lui) : « chacun sera protégée par l'ombre de son aumône au jour de la Résurrection » [Authentique par Ahmad et At-tabarani]. A noté également que dans les deux Sahihayn (Al Bokhari et Mouslim), se trouve un autre hadith dans lequel il est fait mention des personnes qui seront sous l’ombre d’Allah. Et parmi elles, figure « un homme qui donne l'aumône avec une discrétion telle, que sa main gauche ne sait pas ce que sa droite donne ». Ce qui différencie alors le don conforme aux préceptes de l’Islam et celui engagé par un non-musulman par exemple, c’est le lien fort de sacrifice, d’espoir et de crainte qui existe entre Dieu et Son serviteur. Au final, l’aumône dénuée d’arrière-pensées calculatrices et ostentatoires, devient bénéfique sur tous les plans (ici-bas et dans l’au-delà)…

http://www.sous-missions.com/articles/zooms/ta-relation-avec-l-argent/

e6un7

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site