Allah a voulu faire de son Livre Saint, un miracle pour tous les temps. Et comme nous vivons une époque de scientisme rigoureux, où les hommes ne croient qu'au réel et au concret, le Coran est venu avec des merveilles dans ce domaine précisément. Sans que ce soit une encyclopédie ou un traité scientifique au sens moderne du terme, les quelques allusions que le Coran fait à des phénomènes naturels n'ont pu être explicitées et démystifiées que 15 siècles après sa révélation. Il a tenu ainsi à nous prouver qu'il est parole de l'Intelligence Suprême qui a conçu et confectionné cet univers, qu'il est vérité et qu'il est impossible qu'il soit l'œuvre d'un humain, et encore moins celle du Messager analphabète Mohammed.
Nous allons leur montrer nos merveilles dans les horizons et dans leur être, jusqu'à ce qu'il leur apparaisse clairement que c'est la vérité, (S41-V53)
Pour convaincre les incrédules et les sceptiques, nous allons aborder un sujet aussi passionnant que délicat. Nous allons tenter de voir comment est-ce que le Livre de l'Islam a fait mention des différentes couleurs qui embellissent notre environnement naturel et artificiel et quel est l'impact de la science moderne dans l'explication de certaines finesses enfouies dans ses Versets. Pour commencer, nous allons élargir notre champ de vision en nous intéressant d'abord à la lumière génératrice des ombres, et des couleurs.
1- La lumière et l'œil humain
2- Les couleurs entre tradition et science exacte
3- Couleurs additives et soustractives
4- L'arc-en-ciel
5- L'ombre
6- La lumière dans le Coran
Il serait fastidieux de vouloir appréhender ce vaste sujet dans un article ; nous allons nous contenter de nous intéresser aux grandes définitions physiques et coraniques de la lumière.
Définition physique : La lumière est une énergie émise par certains corps actifs, sous forme de particules élémentaires appelées photons. Ces particules évoluent dans le vide à la vitesse de 299 792 458 m/sec, sous forme d'ondes électromagnétiques. Les longueurs d'ondes détectées à nos jours varient d'une façon continue entre 0,01 10-9 m pour l'énergie nucléaire et 1Km pour les ondes radio. Voir schéma ci-dessous.
Le spectre visible occupe dans cette gamme une plage étroite de longueurs d'ondes variant entre 400 et 700 10-9 m.
Le spectre électromagnétique (le spectre visible correspond aux couleurs en bas du schéma)
Il n'y a aucune limite exacte au spectre visible : l'œil adapté à la lumière possède généralement une sensibilité maximale à la lumière de longueur d'onde d'environ 550 nm, ce qui correspond à une couleur jaune-verte. Généralement, on considère que la réponse de l'œil couvre les longueurs d'ondes de 380 nm à 780 nm bien qu'une gamme de 400 nm à 700 nm soit plus commune. Cette gamme de longueur d'onde est importante pour le monde vivant car des longueurs d'ondes plus courtes que 380 nm endommageraient la structure des molécules organiques tandis que celles plus longues que 720 nm seraient absorbées par l'eau, constituant abondant du vivant1.
Ces extrêmes correspondent respectivement aux couleurs violet et rouge. Cependant, l'œil peut avoir une certaine réponse visuelle dans des gammes de longueurs d'onde encore plus larges.
Je ne jurerais point par ce qu'ils voient ni par ce qu'ils ne voient pas. (S69-V38)
Bien que de même nature que la lumière visible, l'ultraviolet (UV) et l'infrarouge (IR) sont souvent considérés comme « lumière » mais ne sont pas visibles par les humains. Ils sont par contre visibles par certains animaux, certains oiseaux, poissons ou insectes.
Newton divisa le spectre en sept couleurs nommées : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet ou « ROJVBIV ». Il choisit sept couleurs à cause d'une croyance venant des anciens philosophes grecs, qui faisait un lien entre les couleurs, les notes de musique, les objets connus du système solaire et les jours de la semaine. L'œil humain est relativement insensible aux fréquences de l'indigo, et certaines personnes ayant une bonne vue ne peuvent distinguer l'indigo du bleu ou du violet. Pour cette raison, certains critiques dont Isaac Asimov ont suggéré que l'indigo ne devait pas être regardé comme une couleur mais simplement comme une ombre du bleu ou du violet, d'autres émettent l'hypothèse que Newton avait une vision heptachromique2.
3- Couleurs additives et soustractives
Une couleur primaire ou élémentaire est une couleur dont le mélange avec ses homologues permet de reproduire une grande palette de couleurs (théoriquement l'ensemble des couleurs visibles). Pour la synthèse additive (lumière), les couleurs primaires sont le rouge, le vert et le bleu ; pour la synthèse soustractive (peinture & imprimerie), il s'agit du magenta, du cyan et du jaune.
Synthèse additive : des rayons de lumières se superposent. Leur mélange donne le blanc.
La synthèse soustractive : des pigments sont mélangés, la lumière absorbée.
On est dans noir
Dans les yeux humains, il existe deux capteurs : les bâtonnets sensibles à l'intensité lumineuse et trois types de cônes sensibles aux couleurs. Ils absorbent les photons dans des bandes de longueur d'onde correspondant approximativement au bleu, au rouge et au vert et couvrant ensemble tout le spectre de ~400 à ~800 nm. Si de la lumière verte arrive dans l'œil, seuls les capteurs du vert sont activés et le cerveau voit du vert. Si de la lumière jaune arrive, les capteurs du vert et du rouge sont activés et le cerveau décode du jaune ; le cerveau percevrait la même couleur jaune si de la lumière verte et de la lumière rouge entraient dans l'œil en quantité adéquate pour produire la même stimulation des capteurs de rouge et de vert. Ces trois types de cônes expliquent donc la tridimensionnalité de la décomposition chromatique que les humains utilisent.
3- L'arc-en-ciel
Un arc-en-ciel est un phénomène optique et météorologique qui rend visible le spectre continu de la lumière du ciel quand le soleil brille pendant la pluie. C'est un arc coloré avec le rouge à l'extérieur et le violet à l'intérieur.
Bien qu'un arc-en-ciel couvre un spectre de couleurs continu, il est courant de distinguer plusieurs couleurs significatives afin de pouvoir mémoriser l'ordre de celles-ci. Isaac Newton découpa arbitrairement l'arc-en-ciel en sept couleurs : rouge, orange, jaune, vert, bleu, indigo et violet (voir ci-dessus)
Arc-en-ciel, vu de dessus
L'arc-en-ciel contient un dégradé de couleurs recouvrant toutes les teintes, sauf le magenta (ligne des pourpres voir ci-dessous).
On peut observer l'effet d'un arc-en-ciel toutes les fois où il y a de l'eau en suspension dans l'air et qu'une source lumineuse (en général le Soleil) brille derrière l'observateur. Les arcs-en-ciel les plus spectaculaires ont lieu lorsque la moitié du ciel opposée au Soleil est obscurcie par les nuages mais que l'observateur est à un endroit où le ciel est clair. Un autre endroit commun où l'on peut voir cet effet est à proximité de chutes d'eau.
Bien qu'on puisse voir que l'arc-en-ciel est en fait un dégradé, de nombreux dessinateurs choisissent de représenter l'arc-en-ciel par des bandes de couleur monochromes — généralement les sept du découpage de Newton.
Dans un diagramme de chromaticité les couleurs de l'arc en ciel sont celles situées sur la ligne supérieure, la base formant la ligne des pourpres
L'arc-en-ciel contient une infinité de couleurs. Le spectre lumineux, y et dissocié par le phénomène de la réfraction ; ce qui signifie qu'il n'y a pas de frontière réelle entre les couleurs.
Il ne possède par contre qu'une partie de toutes les couleurs existantes : les couleurs saturées monochromatiques. C'est ainsi que le magenta n'est pas une couleur de l'arc-en-ciel. Le spectre s'étend du violet au rouge, et le magenta serait plutôt directement entre le rouge et le violet, sur la ligne des pourpres. Si le magenta est absent de l'arc-en-ciel, c'est parce qu'il ne correspond à aucune radiation pure. Cette couleur ne peut être obtenue que par combinaison de radiations, alors que l'arc-en-ciel résulte précisément de l'émission de chaque radiation du spectre lumineux dans une direction différente, comme la décomposition de la lumière obtenue à travers un prisme. Souvent, pour représenter toutes les couleurs, on ajoute le magenta au spectre, et on obtient une roue chromatique. Mais il ne faut pas oublier que cet ajout est arbitraire.
Après ce très bref tour d'horizon dans l'optique, revenons au Coran et voyons d'abord comment il traite de la lumière, puis des couleurs.
Jeu éducatif : Voulez-vous vous amuser avec vos enfants à un jeu éducatif et reconstituer votre lumière « noire et blanche »? Faite l'expérience suivante : prenez un ventilateur trois pales et collez sur chacune d'elle une des trois couleurs fondamentales mentionnées ci-dessus. Faites tourner le ventilateur à différentes vitesses ; trompé par l'effet de la vitesse, votre œil verra les images suivantes :
![]() 3 couleurs additives + 3 soustractives |
![]() 3 couleurs additives + 3 soustractives |
![]() Ventilateur à grande vitesse |
![]() Ventilateur à petite vitesse |
Au lieu des trois couleurs additives, vous verrez une couronne blanche et au droit des couleurs soustractives vous verrez une couronne noire. La référence wikipedia ci-dessous dit l'inverse ! Mais vous aurez réalisé votre propre expérience. A faible vitesse, et au fur et à mesure que le ventilateur ralentit, vous verrez les couleurs réapparaitre
4- L'ombre
Une ombre est une zone sombre créée par l'interposition d'un objet opaque (ou partiellement opaque) entre une source de lumière et la surface sur laquelle se réfléchit cette lumière. Elle se matérialise par une silhouette sans épaisseur. Une ombre portée contient la couleur complémentaire de la source de lumière qui la crée.
La taille de l'ombre portée dépend de la taille de l'objet intercalé et de sa distance relative de la source de lumière. Plus l'objet est près de la source de lumière, plus la zone d'ombre sera grande. Son intensité dépend de la proportion de la lumière apportée par la source masquée. Si la source masquée est la seule source présente, alors la zone à l'ombre est dans l'obscurité totale.
En dessin technique, et de façon conventionnelle, on accepte que l'ombre projetée par le soleil soit le résultat de rayons incidents parallèles qui vont générer une ombre portée par l'objet sur le plan sur lequel il est posé, et une ombre propre créée sur les faces de l'objet qui sont soustraites aux rayons incidents.
Le soleil comme source lumineuse
Eclairage ponctuel comme source lumineuse
Des sources d'éclairage ponctuelles (spots, appareils d'éclairage, luminaires, etc.) vont générer un cône de rayons incidents dont la projection de l'ombre va dépendre de la position relative de la source par rapport à l'objet soumis aux rayons lumineux Pour des sources non ponctuelles, on distingue des zones d'ombre, de pénombre et d'anté-ombre. Plus la source est large et plus le support de l'ombre est éloigné de l'objet qui masque la lumière, plus la zone de pénombre est étendue et plus le contour de l'ombre est estompé.
Différents stades d'ombre
Ombre portée d'une planète
Exemple d'ombre, pénombre et ante-ombre en dehors de l'astronomie.
Ombre portée d'une planète Exemple d'ombre, pénombre et ante-ombre en dehors de l'astronomie.
L'astronome nomme éclipse la situation dans laquelle un astre porte son ombre sur un autre. Il s'agit d'un cas typique de source étendue (non-ponctuelle).
La figure ci-dessus illustre les cônes d'ombre et d'ante-ombre ainsi que les zones de pénombre.
On y voit les zones suivantes :
• Ombre : le soleil est complètement occulté par la planète
• Pénombre : le soleil est partiellement occulté par la planète
• Anté-ombre : la planète étant plus petite que le soleil, si l'on se place à une distance suffisante, sa taille ne suffit plus à occulter l'astre.
On parle respectivement de pénombre propre et pénombre portée comme d'ombre propre et d'ombre portée. Comme pour l'ombre, en l'absence de précision c'est « portée ».
Utilisation de l'ombre
Confort
La haie ou recherchée par l'homme l'arbre isolé offrent une ombre et l'animal lorsqu'il fait chaud
Détermination de l'heure Cadran solaire à Saint-Rémy de Provence
La haie ou recherchée par l'homme
l'arbre isolé offrent une ombre Détermination de l'heure Cadran solaire
et l'animal lorsqu'il fait chaud
à Saint-Rémy de Provence
Selon les régions et les pays, les architectes, depuis l'antiquité, cherchent à diminuer ou augmenter les parties de la maison ou de la cité qui seront à l'ombre. De même l'agriculture traditionnelle et le nomadisme ont-ils conservé des haies et des arbres pour que leurs troupeaux puissent se protéger de l'ardeur du soleil à leur ombre.
Le cadran solaire utilise depuis l'antiquité l'ombre naturelle d'une barre exposée au soleil pour mesurer le passage du temps selon la position du soleil.
Détermination de la taille d'objet
Sur une photographie verticale aérienne ou satellitaire géo référencée et horodatée, la taille des bâtiments ou d'objets divers (pylônes, ponts, arbres..) peut être déterminée à partir de celle de leur ombre. L'analyse comparée de photos prises à des heures différentes donne également une indication de leur forme générale.
Une utilisation célèbre de l'ombre a été faite par Thalès pour mesurer la taille des pyramides (voir l'article sur le Théorème de Thalès).
5- La lumière dans le Coran
Il est important de souligner d'emblée, que le Coran fait bien la distinction entre la lumière et le corps lumineux, d'une façon générale, et l'élément radiant, (cierge lampe ou soleil) d'une façon particulière. Il oppose souvent le blanc au noir, et oppose surtout la lumière aux ténèbres comme deux éléments contradictoires d'une même paire. Il oppose également le jour à la nuit et l'ombre à la lumière.
Voici ses termes exacts selon leur usage :
Il a fait du soleil une source de lumière (Dhya'an) et de la lune une lumière (nouran). (S10-V5)
Il y plaça un cierge et une lune éclairante (S25-V61)
Il fit de la lune une lumière et du soleil un cierge (S71-V16)
Et nous avons créé un cierge radiant. (S78-V13)
La science et les dernières découvertes ont bien confirmé la pertinence de la terminologie coranique : toutes ces notions de lumière et d'obscurité sont vues dans une perspective universelle du système soleil-terre-lune-étoiles. Nous allons le voir dans un instant. Tout les éléments de notre galaxie tournent ; (Youkaouirou) la terre tourne autour du soleil, le soleil tourne autour du centre de sa galaxie, le soleil est un astre en combustion, il se consume et éclaire comme un cierge ; la lune réfléchit sa lumière. Les ombres et les couleurs, sont mises en évidence par le soleil, comme source élèmentaire de notre système cosmique.
Nous verrons avec plus de détail dans le tableau en Annexe, les multiples usages des expressions optiques par le Coran : Dhaw, Dhia, Nour ou Lumière, clarté – Dhalam, moudhlimoun, Dhouloumat, ou ténèbres- Laïl ou nuit – Dhilloun, Dhaliloun ou ombre, ombrageux. Toutes ces expressions sont assimilée soit à des couleurs, soit à leur synthèse dans la lumière du jour, ou ou encore à l'obscurité de la nuit et du néant.
6- Les couleurs dans le Coran
Comme nous pouvons le voir dans le tableau récapitulatif ci-dessous, chaque couleur, symbolise un état de fait dans notre monde d'Ici-bas ou dans l'Au-delà. Manifestement Allah a décidé des préférences pour certaines couleurs. Essayons de dévoiler cette symbolique et ces préférence, en ayant présent à l'esprit leur signification pour nous et pour les êtres vivants :
a- Le Blanc :
Couleur de synthèse qui reflète toutes les longueurs d'onde, le blanc est la couleur de la lumière visible, du jour, du linceul et de la tenue au pèlerinage qui en dérive. C'est la couleur des cheveux à la vieillesse. C'est la couleur des visages heureux le jour du Jugement Dernier et au Paradis. Les végétaux blancs sont rares
b- Le noir
C'est également une couleur de synthèse absorbant toutes les longueurs d'ondes visibles. A la création, l'univers était noir, sans lumière. C'est la couleur du carbone élément de base de la matière vivante. C'est la couleur des cheveux à la naissance. Les végétaux noirs sont quasiment inexistants. En Enfer, tout est noir, le feu, la flamme, la fumée et les visages des damnés. Ceux-ci bleuissent puis noircissent dès le début du Jugement ; c'est le signe annonciateur du supplice.
A l'opposé du blanc, le noir semble symboliser la colère d'Allah ; il la lève par sa miséricorde et sa lumière. La nuit noire, symbolise le temps d'une mort passagère, une période de repos !
L'ombre qui matérialise une interception de la lumière, notamment celle du soleil, représente une protection relaxante en période de chaleur. Elle fait partie des jouissances au Paradis. Il semble donc que dans l'au-delà, lorsque les cieux seront changés en d'autres cieux et la terre en une autre terre, (S-V), le soleil et ses ombres feront la joie des heureux au Paradis, et le supplices des condamnés à l'Enfer.
c- Le Vert
Couleur de la végétation, il symbolise la vie par la présence de l'eau élément de base de tout être vivant. C'est la couleur du Paradis, jardins d'Eden, arbres fruitiers, habits en soie, divans brocarts et tapis. C'est une couleur psychiquement reposante surtout par ses nuances. Elle est éternelle dans l'au-delà, mais éphémère sur terre.
d- Le Jaune (ou le pâle)
Voisin du Vert dans le spectre visible, il matérialise le manque ou l'absence de l'élément de vie. La verdure sèche comme tout être vivant quand elle manque d'eau ; elle pâlit et jaunit. C'est toutefois la couleur de l'or et de l'étincelle, symbole de l'énergie et de la richesse.
e- Le bleu
Proche du noir, matérialise le manque d'oxygène et l'asphyxie. Nuancé, il donne la couleur du ciel, un autre élément de notre univers qui comporte le soleil, source de vie et la lune repère du temps.
f- Le Rouge
A la base du spectre visible, matérialise l'énergie, la couleur du sang, de la rose éphémère et des roches perpétuelles.
Et, en revenant à ce fameux Verset géologique (S35-V27/28) qui présente les couleurs des roches montagneuses comme une merveille d'Allah, on se rend compte que le Coran cite ces couleurs dans l'ordre chronologique que les scientifiques de nos jours ont donné au classement des périodes géologiques :
Les roches calcique blanches ont été les premières à émerger des océans, suivies des colorations rouges, données par les oxydes dissous dans les eaux de ruissellement. Les dernières citées sont les roches noires de l'ère carbonifère. (Cf périodes géologiques « http://fr.wikipedia.org/wiki/P%C3%A9riode_g%C3%A9ologique »)
Les couleurs de base du spectre visible autant synthétique qu'additif sont au nombre de trois. Leur total est au nombre de six. C'est également le nombre des Versets qui citent le terme "couleurs" au pluriel, dans son sens le plus large et qui signifie : couleur, espèce, genre, type, nuance ...
Et comme rien n'est fortuit dans le Coran, on ne peut que souligner cette merveille scientifique vielle de 15 siècles !
Annexe
Tableau des couleurs dans le Coran
Expression |
Chapitre (Verset) |
Mot clé |
signification |
Ils ressemblent à quelqu’un qui tente d’allumer du feu ; à peine lui éclaire-t-il (Adha’a) les alentours, qu’Allah leur confisque leur lumière (nourihim) et les laisse dans les ténèbres (Dhouloumat) , incapables de voir. |
S2-V18 |
Eclaire Lumière ténèbres
|
Le feu est source de lumière |
L’éclair risquant de leur emporter la vue. Chaque fois qu’il les éclaire (Adha’a), ils y marchent, et lorsqu’il les plonge dans l’obscurité, ils s’arrêtent |
S2-V20 |
Eclaire |
Les actes des mécréants ressemblent à des éclairs ; ce sont des sources de lumière fugitives, sans intérêt pour une bonne marche (vers le Paradis). |
Allah, lumière (Nour) des cieux et de la terre. Sa lumière ressemble à une niche dans laquelle il y aurait une lampe. La lampe serait dans un récipient de cristal, le cristal serait tel un astre ayant l’éclat d’une perle, (La lampe) s’allumerait à partir d’un arbre d’olivier béni, orienté ni vers l’Est ni vers l’Ouest. Son huile serait presque capable d’éclairer (youdhiou) même sans qu’une flamme ne la touche |
S24-V35 |
Lumière Lampe Cristal Astre Perle Huile Eclairer Flamme |
Verset équivoque, dans lequel la parabole divine est citée à titre d’exemple : l’huile d’olive pure est un bon combustible, le feu est une source de lumière, le cristal y ajoute l’éclat d’un astre. La lumière divine guide verts le Paradis. Le terme lumière est mentionné 24 fois dans le Coran ; le chapitre An-nour (lumière) qui porte son nom est classée 24ème |
C’est lui qui fit du soleil un éclairage et de la lune une lumière |
S10-V5 |
éclairage lumière
|
Le soleil est source de lumière et permet d’éclairer les parties de ses satellites qui lui font face. La lune est un miroir lumineux, visible |
Dis(leurs), que penseriez-vous si Allah vous plongeait dans la nuit continue jusqu’au jour de la résurrection, quelle divinité autre qu’Allah vous donnerait-t-elle une lumière ? n’entendez-vous donc point ? |
S28-V71 |
nuit lumière entendre
|
Ici la nuit (ou la ténèbre) s’oppose à la lumière. La science a prouvé ce que le Coran a annoncé depuis 15 siècles : sans ses étoiles et ses soleils, l’univers est ténèbres. |
Dis, que penseriez-vous si Allah vous plongeait dans le jour continu jusqu’au jour de la résurrection ; quelle divinité autre qu’Allah vous offrirait-elle une nuit pour vous reposer ? Ne voyez-vous donc point ? |
S28-S72) |
Jour - entendre Nuit - voir |
Le jour est temps de lumière et d’activité ; la nuit est temps d’invisibilité et de repos. Les deux questions en opposition sont : N’entendez-vous pas, s’il faisait nuit éternelle? La nuit on ne peut qu’entendre Ne voyez-vous pas s’il faisait jour éternel? Le jour on peut voir et entendre |
Allah est l’appui des croyants, il les sort des ténèbres vers la lumière ; alors que les mécréants ont pour appui leurs idoles ; elles les sort de la lumière vers les ténèbres |
S2-V257 |
Ténèbres lumière |
Les ténèbres sont toujours en oppositions à la lumière, comme la croyance à l’incrédulité |
Louanges à Allah qui a créé les cieux et la terre ; il a fait les ténèbres et la lumière. |
S6-V1 |
Ténèbres-lumière |
Les ténèbres ont précédé la lumière dans dans la création de l’univers ; elles sont toujours au pluriel ; alors que la lumière est toujours au singulier. Il n’y a qu’une lumière celle d’Allah |
Dis (leur) est-ce que l’aveugle serait égal au voyant ou les ténèbres seraient-elles égales à la lumière ? |
S13-V16 |
Aveugle – voyant Ténèbres - Lumière |
Les ténèbres sont synonyme de cécité et la lumière synonyme de visibilité |
Allah est lumière des cieux et de la terre |
S24-V35 |
Lumière Cieux - Terre |
Allah source de la lumière et de la guidance |
L’aveugle ne peut être égal à celui qui voit ; et les ténèbres ne peuvent être égales à la lumière |
S35-V20 |
Aveugle-Voyant ; ténèbres-lumière |
Id que ci-dessus |
(A ce moment) la terre s’illumina de la clarté de l’aurore de son Seigneur |
S39-V69 |
Terre -Lumière |
Lumière de l’aurore |
C’est Lui qui a fait du soleil une clarté et de la lune une lumière. Il la détermina en quartiers, afin que vous sachiez le nombre des années et que vous sachiez compter |
S10-V5 |
Soleil-lune Eclairage-lumière Calendrier-calcul |
Le soleil est source de lumière. La lune un miroir. Le calendrier luni-solaire est la base des temps et des calculs |
Ce jour-là, les hypocrites, hommes et femmes, diront aux croyants :"regardez-nous pour que nous puissions extraire un peu de votre lumière". |
S57-13 |
Lumière obscurité |
Au jugement dernier les croyants évolueront dans la lumière alors que les mécréants seront plongés dans l’obscurité |
N’as-tu pas vu comment Allah acréé sept cieux superposés et comment Il y a placé la lune en lumière et le soleil en cierge? |
71-15/16 |
Lune-lumière Soleil-cierge |
La lune transmet une lumière ; le soleil brûle éclaire et rayonne |
Dhyaâ |
|
|
|
Leur image ressemble à quelqu’un qui s’est allumé un feu, Lorsque celui-ci lui éclaira ses alentours, Allah lui confisqua sa lumière et l’abandonna dans des ténèbres, incapables de voir. |
S2-V17 |
Feu-lumière Obscurité cécité |
Les mécréants tentent de s’éclairer par le savoir, mais Allah les replonge dans l’obscurité de leur incrédulité |
On dirait que leur visage est recouvert de voiles nocturnes obscures, ceux-là sont les voués au feu éternel |
S10-V27 |
Voile- -nuit - obscurité |
Les damnés en enfer auront un visage sombre comme recouvert de ténèbres nocturnes |
Une preuve pour eux : Nous écorchons la nuit pour en extraire le jour ; ils se retrouvent alors dans l’obscurité. |
S36-V37 |
Jour-lumière Nuit-obscurité |
Le jour ressemble à une peau fine qui s’écorche pour laisser apparaître la nuit, état originel du ciel |
C’est Lui qui a créé pour vous les étoiles, afin que vous puissiez vous orienter dans les ténèbres de la terre et de la mer |
S6-V97 |
Etoiles- orientation Terre-mer |
L’obscurité de la nuit fait apparaître la lumière des étoiles, moyen d’orientation pour les voyageurs sur terre et en mer |
Ou alors, comme des ténèbres dans une mer étendue, recouverte de vagues, par-dessus lesquelles s’accumulent d’autres vagues, par-dessus lesquelles s’accumulent des nuages. Ténèbres sur ténèbres ; lorsqu’il tend sa main, il ne peut presque pas la voir ! Celui à qui Allah n’a pas donné de lumière, il ne peut en avoir. |
S34-V40 |
Mer houleuse - ténèbres |
Parabole décrivant les actes des mécréants comme des ténèbres sur une mer houleuse |
Ou alors, qui d’autre encore pourrait vous guider dans les ténèbres du continent et de la mer |
S27-V63 |
Continent- mer Ténèbres-guidance |
La guidance revêt toute sa valeur en cas de perte en mer ou dans un désert |
Ni l’aveugle est égal à celui qui voit, ni les ténèbres sont comme la lumière, ni l’ombrage à la canicule ; et les vivants ne sont pas égaux aux morts |
S35-V19/21 |
Aveugle-celui qui voit Ténèbres-lumière Ombrage-canicule Vivant-mort |
Paires opposées de notre monde Les premiers membres des paires équivalent à la mort, les seconds à la vie |
Ombres |
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N’as-tu pas vu comment ton Seigneur a allongé l’ombre, et s’Il l’avait voulu, Il l’aurait faite immobile. Puis, nous fîmes du soleil son révélateur. Puis, nous l’avons ramenée vers nous d’un mouvement doux. |
S25-V45 |
Ombre-soleil |
L’ombre nait d’abord infiniment longue, puis elle se réduit d’une manière imperceptible. Le soleil en est un révélateur. C’est la source des éclairages de notre monde, qui fait apparaître les ombres |
Et sous une ombre étendue |
S56-V30 |
ombre |
L’ombre fait partie des multiples plaisirs du Paradis |
Sous un vent brûlant et (baignant) dans une eau bouillante, ainsi qu’une ombre de fumée noir et torride |
S56-V42/23 |
Vent brûlant – Eau bouillante – ombre noire et torride |
En opposition aux plaisirs du Paradis, le supplice de l’Enfer est fait de chaleur et d’ombrage sous fumée noire |
Une idée du Paradis promis aux pieux : les rivières coulent aux parties basses, sa nourriture est permanente ainsi que son ombrage |
S13-V35 |
Rivières – nourriture – ombrage |
L’ombre fait partie des plaisirs du Paradis |
Ils s’allongent avec leurs épouses, sur des divans à l’ombre. |
S36-56 |
Epouses – divans – ombre |
Au Paradis, les croyants retrouvent leurs épouses croyantes et s’allongent avec elles sur des divans à l’ombre. |
N’ont-ils pas observé toutes les choses qu’Allah a créé, (et) comment leurs ombres s’étendent tantôt à droite, tantôt à gauche, prosternées à Allah en toute humilité |
S16-48 |
Ombres – droite – gauche -prosternées |
Les ombres s’allongent toujours d’un côté et d’un autre des objet ; leur mouvement symbolise une prosternation à Dieu |
Leurs ombrages leur sont rapprochés juste au dessus d’eux, et leurs fruits faciles à cueillir |
76-14 |
Ombrages Fruits |
Le Paradis est pourvu de verdure et d’ombrage ; les fruits sont à portée de la main |
Et c’est à Allah que se prosternent tous ceux qui sont dans les cieux et sur terre ; (certains) de gré (d’autres) de force ; et leurs ombres s’étalent le matin et en fin de journée. |
S13-V15 |
Se prosternent - ombres |
Les êtres et leurs ombres se prosternent de gré s’ils sont fidèles et de force s’ils sont mécréants |
Ils ont par-dessus des ombrages de feu, et ils ont par-dessous des ombrages de feu |
S39-V16 |
Ombrages - feu |
En Enfer le supplice se fera par des opacités brûlantes par-dessus et par-dessous les damnés |
Partez vers une ombre à trois allées, ni ombrageant, ni protégeant des flammes |
77-30/31 |
Ombrage - flamme |
Verset équivoque signifiant que les ombres de l’Enfer sont brûlantes |
Ceux qui auront cru et fait du bien, nous les entrerons dans des jardins, au bas desquels coulent des rivières ; ils y vivront pour une éternité sans fin ; ils y auront des épouses purifiées et nous les abriterons sous des ombrages protecteurs |
S4-V57 |
Jardins – rivières – femmes purifiées – ombres protectrices |
Le Paradis sera pourvu de cours d’eau, de femmes saintes, et d’ombrages doux |
Et ceux qui ont commis de mauvais actes, leur rétribution en sera équivalente. Un avilissement les couvrira ; rien ne les protègera contre (le châtiment) d’Allah, leurs visages apparaîtront couverts de franges de ténèbres nocturnes. Ceux-là sont les gens du Feu où ils demeureront éternellement. |
S10-V27 |
Visage – ténèbres nocturnes - Feu |
Les visages des gens de l’Enfer seront couverts de traces sombres et noires |
La nuit et le jour |
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Nous avons fait de la nuit et du jour deux merveilles, Nous avons effacé la merveille de la nuit, tandis que Nous avons rendu celle du jour visible ; ceci afin que vous alliez à la recherche des grâces de votre Seigneur, et que vous sachiez le nombre des années et le calcul du temps |
S17-V12 |
Nuit – jour Visibilité – invisibilité - Notion de temps et de calcul |
L’éclairage de la nuit a été effacé alors que le jour a été rendu visible, grâce à la lumière du soleil |
Et c’est Lui qui a créé la nuit et le jour, le soleil et la lune; chacun nageant dans un espace. |
S21-V33 |
Nuit – jour Soleil – lune Espace |
La nuit cache le jour, le soleil cache la lune ; chacun nageant dans son cosmos |
Voir ci dessus |
S28-V71 |
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Il a créé les cieux et la terre pour une bonne fin. Il enroule la nuit sur le jour et enroule le jour sur la nuit, et Il a assujetti le soleil et la lune à poursuivre chacun sa course pour un terme fixé. |
S39-V5 |
Cieux – terre Enroule la nuit sur le jour – soleil - lune |
Cieux créés avant la terre – la nuit avant le jour – notion de sphéricité de l’univers – le soleil et la lune asservis pour les hommes ; ils courent à une fin déterminée |
Il a assombri sa nuit et fait briller son jour. Après quoi, il aplatit la terre (à ses deux pôles) |
S79-V29 |
Nuit sombre – jour clair – terre aplatie |
La nuit créée en premier – le jour a été éclairé – la terre aplatie aux deux pôles comme une pâte de boulanger |
Tu fais pénétrer la nuit dans le jour, et Tu fais pénétrer le jour dans la nuit, et Tu fais sortir le vivant du mort, et Tu fais sortir le mort du vivant. |
S3-V27 |
Pénétrer – Nuit – jour Sortir – le vivant du mort – le mort du vivant |
La nuit pénètre dans le jour au crépuscule, le jour pénètre dans la nuit à l’aube ; le vivant sort du mort (grain ou être vivant) et à la résurrection ou à la fécondation, le vivant sort du mort |
Voir ci-dessus |
S17-V12 |
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Voir ci-dessus |
S21-V33 |
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Voir ci-dessus |
S21-V62 |
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Et la nuit est une preuve pour eux. Nous en écorchons le jour et ils sont alors dans les ténèbres. Et le soleil court vers un lieu d’arrêt qui lui est assigné; telle est la détermination du Tout Puissant, de l’Omniscient. Et la lune, Nous lui avons déterminé des positions jusqu’à ce qu’elle devienne comme un vieux régime de dattes. Le soleil ne peut rattraper la lune, ni la nuit devancer le jour; chacun nage dans un espace |
S36-V37/40 |
Nuit – jour Ténèbres – Soleil – lune - positions |
La fine pellicule de lumière s’étale puis s’écorche par-dessus les objets obscurs. Le soleil court à sa fin ; la lune est déterminée sur des positions. Elle est progressive puis dégressive. La nuit et le jour, la lune et le soleil s’alternent sans se rejoindre, chacun sur son orbite |
Couleurs |
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Blanc |
11 Versets |
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Et quant à ceux dont les visages blanchiront, ils seront dans la grâce d’Allah ; ils y demeureront éternellement |
S3-V107 |
Visages blanchis – Grâce d’Allah |
Les croyants au jugement dernier se distingueront par des visages blancs |
Et il se mit à l’écart d’eux et dit: «Que mon chagrin est grand pour Joseph!» ; ses yeux blanchirent d’affliction |
S12-V84 |
Chagrin – blanc d’œil |
Cataracte ou blanc de cornée traumatique |
Ce jour-là, certains visages se coloreront en blanc (s’éclaireront), et autres vireront au noir (s’assombriront). A ceux dont les visages seront assombris (il sera dit): "avez-vous renié après avoir eu la foi? Eh bien, goûtez au châtiment, pour votre renégat". Et quant à ceux dont les visages s’éclaireront, ils seront dans la miséricorde d’Allah, où ils demeureront éternellement. |
S3-V106 |
Blanc (illuminé) – Noir (assombri) |
Certains exégètes parlent de visages rayonnants de lumière blanche pour les graciés et de noir de fumée sur les visages des damnés |
mangez et buvez jusqu’à ce que se distingue, pour vous, le fil blanc de l’aube du fil noir de la nuit |
S2-V187 |
Blanc – noir |
(Métaphore) Le jeune commence à l’apparition de la première lueur du jour |
Et il sortit brusquement sa main et voilà qu’elle devint blanche (éclatante), pour ceux qui le regardaient |
S7-V108 S28-V32 |
Blanc rayonnant |
Il s’agit de la main blanche de Moïse devant Pharaon et son entourage |
Et ramène ta main sous ton aisselle: elle en sortira blanche sans aucun mal ; et ce sera là un autre prodige |
S20-V22 |
Main blanche |
Main de Moïse en prodige ; signe de paix et de guidance |
On fera circuler entre eux une coupe de vin remplie à la source ; elle sera blanche, savoureuse à boire. Elle n’offusquera point leur raison et ne les enivrera pas |
S37-V46 |
Vin Blanc |
Il peut s’agir de la coupe blanche (en argent reluisant) ou de vin blanc brillant d’éclat |
N’as-tu pas vu que du ciel, Allah fait descendre l’eau? Puis Nous en faisons sortir des fruits de couleurs (et espèces) différentes. Et des montagnes nous faisons émerger des franges blanches et rouges, de nuances différentes, et des roches excessivement noires. Il y a également des hommes de couleurs différentes, des animaux, et des bestiaux. Parmi Ses serviteurs, ce sont les savants qui le craignent sûrement le plus. Allah est puissant et miséricordieux. |
S35-V27/28 |
Fruits - couleurs différentes – montagnes – franges – blanches – rouges – roches – noires - Savants |
Par le pouvoir d’Allah, la pluie fait pousser les arbres qui donnent des fruits de différentes espèces et différentes couleurs – En montagne on voit des roches blanches et rouges de différentes nuances ainsi que des roches noires. Les savants qui comprennent et admirent ces merveilles craignent Allah le créateur, plus que les ignorants. |
Et Ils auront auprès d’eux de belles femmes avec de grands yeux, au regard chaste ; elles auront une peau blanche, telle un œuf d’autruche préservé. |
S37-V48/49 |
Grands yeux – peau blanche |
Les compagnes du Paradis auront de beaux grands yeux chastes et une peau blanche d’un blanc cassé semblable à celui d’un œuf d’autruche couvert de ses plumes |
Voir ci-dessus |
S2-V187 |
Fil blanc – fil noir – nuit |
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Noir |
5 Versets |
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Voir ci-dessus |
S3-V106 |
Visages qui blanchissent – visages qui noircissent |
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Voir ci-dessus |
S35-V27 |
Fruits - montagnes |
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Et lorsqu’on annonce à l’un d’eux (la naissance) d’une fille, son visage devient sombre et une tristesse profonde [l’envahit]. |
S16-V58 |
Fille – visage sombre (noirci) - tristesse |
Les mécréants de la Mecque avaient honte à la naissance d’une fille. leur visage s’assombrit (noircit) à l’annonce d’une telle nouvelle et ils plongent dans une tristesse profonde |
Même que ci-dessus |
S43-V17 |
Visage assombri (noirci) - tristesse |
Même que ci-dessus |
Et le jour de la résurrection tu verras le visage de ceux qui avaient menti à l’encontre d’Allah noirci ; ne penses-tu pas qu’il y aura en Enfer une demeure pour les orgueilleux ? |
S39-V60 |
Menti –Allah–visage noirci - Enfer |
Ceux qui fabriquent des mensonges sur le compte d’Allah se retrouveront en Enfer, le visage noirci |
Jaune |
5 Versets |
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Il dit :"il s’agit donc d’une vache d’un jaune éclatant ; elle plait à ceux qui la regardent |
S2-V69 |
Vache – jaune |
Il s’agit de la vache miraculeuse, que Dieu avait exigé aux fils d’Israël d’immoler |
Elle fait jaillir des étincelles grosses comme un palais. On dirait des chameaux de couleur jaune |
S77-V33 |
Etincelles – palais – chameaux - jaunes |
La géhenne rejette des étincelles jaunes, grosses comme une bâtisse |
Et si nous envoyons un vent (desséchant) et qu’ils le voient jaunir ; ils ne cesseront alors de blasphémer |
S30-V51 |
Vent - jaune |
Une végétation luxuriante, fanée par un vent desséchant devient jaune |
N’as-tu pas vu qu’Allah a fait descendre du ciel de l’eau ? Il la fait couler en fontaines jaillissant du sol ; puis Il en fait pousser des cultures de différentes espèces et couleurs. Ces cultures s’épanouissent et tu les vois tout de suite jaunir ; puis il les réduit en débris. Il y a sûrement là une moralité à ceux qui jouissent d’une raison. |
S39-V21 |
Eau – fontaines – cultures – différentes espèces – (couleurs) – s’épanouir – jaunir – débris - moralité |
La vie sur terre ressemble à une belle végétation arrosée par une bonne pluie. Après épanouissement elle se fane et jaunit. Les gens intelligents doivent y penser |
Sachez que la vie d’ici-bas n’est que jeu, amusement, vaine parure, une course à l’orgueil entre vous, ainsi qu’une compétition pour le gain des richesses et de nombreux enfants. Elle est en cela pareille à une pluie. La végétation qui en pousse, émerveille les cultivateurs ; puis elle se fane, et tu la vois jaunir et devenir débris. Et dans l’au-delà, il y a un dur châtiment, ainsi qu’un pardon et une satisfaction d’Allah. Mais la vie d’ici-bas n’est que bien trompeur |
S57-V20 |
Vie d’ici-bas – jeu – parure course – orgueil – richesse – enfants - pluie – végétation – débris jaunes – au-delà – châtiment – pardon – bien trompeur |
La vie est souvent comparée à une verdure luxuriante qui ne dure pas ; elle sèche, et devient débris. La vie dans l’au-delà est& |
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Beaucoup de personnes ayant survécues à la mort ou l’ayant frôlé ont rapporté des expériences étrangement similaires que la science a longtemps reléguée au domaine du hasard et de l’inexplicable. Pourtant, des scientifiques de renom comme Dr. Raymond Moody, Kenneth Ring, Melvin Morse, Maurice Rawling, Georges Jr. Gallup, Elisabeth Kubler-Ross, Dr. Pim Van Lommel, Osis et Haraldson se sont penchés sur les resemblances frappantes existantes entre les divers récits de NDE (terme Anglais pour Near Death Experience). Les résultats, appuyés sur des recherches méthodiques et très précises arrivent tous à un constant troublants et fascinant. Une partie de la consience semble pouvoir quitter le corps et aller chercher des informations et vivre certaines expériences inusité mais corroborées par certains faits très précis.
Grâce à ces études sur les phénomènes de vie après la mort, cette ultime étape peut enfin prendre son envol dans le domaine de la connaissance et laissé de côté celui de la croyance.
Cette section du site www.science-du-mystere.com se penche sur la vie après la mort et tentera de répondre à deux questions en lien avec le phénomène de mort imminente et de la survie possible d’une forme de conscience:
1) Au-delà des interprétations religieuses peut-on avoir une connaissance concrète et réelle des étapes suivant la mort du corps physique? 2) Est-il possible, de comprendre le mécanisme par lequel chaque être humain passera à l’heure de rendre son dernier soupir ?
La vie après la mort, les apparitions et les voyages astraux sont des thèmes fascinant l’humanité depuis la nuit des temps. C’est tantôt le besoin profond de donner un sens à sa vie qui a poussé l’homme à se pencher sur sa destinée et son caractère final. Mais si les interprétations abondent quant à l’existence d’un au-delà ou d’une continuité de la vie après la vie, il n’en reste pas moins qu’une connaissance bien réelle du phénomène peut être établie.
Si l’on en croit les nombreuses études scientifiques sur le sujet ainsi que les nombreux récits nous parvenant des quatre coins du monde, il s’agit d’une réalité bien concrète.
Le phénomène d’expérience imminente, une expérience universelle
C’est avant tout le caractère universel des expériences aux frontières de la mort qui donne le plus de poids aux récits de plus en plus nombreux qui nous parviennent de culture très éloignée les unes des autres.
À ce propos soulignons l’étude comparative de Oris et Haraldson qui ont comparé les NDE (terme anglais pour Near Death Experience) des Etats-Unis avec celles vécues en Inde. Ils ont été étonné de réaliser à quel point les étapes par lesquelles passaient les individus étaient exactement similaires. Seule le personnage centrale changeaient d’aspect pour s’adapter aux croyances religieuses et culturelles des personnes. Sinon, la sensation de flottement, la vision d’un parent décédé, l’esprit les accueillant à la sortie du tunnel, étaient rigoureusement décrit de la même façon par les personnes.
Depuis près de 40 ans que des études sont menées à travers le monde et nous savons maintenant qu’un japonais bouddhiste de 90 ans vit exactement la même expérience qu’un enfant français de 5 ans. L’expérience aux frontières de la mort est racontée de la même façon et inclut exactement les même éléments. Ces études comparative ont donc discrédité la théorie que ces expériences de vie après la mort étaient en fait dû aux conditionnement culturelle.
Des études ont également été mené sur les expériences de vie après la mort auprès des enfants rescapés de différentes tragédie. Leur récits troublants de la réalité qu’ils vécut donne grand espoir à ceux et à celle qui souhaite croire que la vie a bel et bien un sens.
Pour en savoir plus sur les études concernant les expériences aux frontières de la mort
Les lecteurs qui sont peu habitués à ces thèmes seront à la fois surpris et pourront être déroutés par le caractère extraordinaire de l’expérience qui sera décrite. Alors une fois de plus, nous rappelons que ses connaissances ont été tirées des très nombreuses observations faites et ne sont pas le fruit d’interprétation religieuse.
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Pendant que des scientifiques débattent, d’autres cherchent à comprendre ce qui se passe dans notre cerveau lorsqu’on profite d’un moment paisible ou qu’on monte au septième ciel. Professeur de psychologie et de psychiatrie à l’Université du Wisconsin, Richard Davidson a travaillé avec huit moines bouddhistes que le dalaï-lama a lui-même dépêchés sur les lieux. Ces maîtres spirituels se sont prêtés à un exercice peu ordinaire. Ils ont accepté que des électrodes soient collées sur leur crâne au cours d’une séance de méditation.
Au cours de l’expérience, les chercheurs ont enregistré une activité électrique intense qui semblait venir du lobe préfrontal gauche des moines, une région située juste derrière le front. Une nouvelle théorie était née : le bien-être serait concocté dans l’hémisphère gauche du cerveau, traditionnellement associé à la logique et au raisonnement. La tristesse et la dépression naîtraient quant à elles dans l’hémisphère droit, siège de la créativité et de l’intuition.
Professeur à l’Université de Montréal, Mario Beauregard ne croit pas que les choses soient aussi simples. Ses propres expériences vont dans une autre direction. Dans le cadre d’un programme financé par la fondation américaine John Templeton, un organisme religieux qui s’intéresse aux phénomènes chevauchant science et spiritualité, le neuropsychologue a recruté 15 sœurs carmélites contemplatives qui ont accepté de se rendre à son laboratoire. Les chercheurs ont scruté leur cerveau alors qu’elles ranimaient dans leur mémoire l’une de leurs expériences mystiques les plus intenses, où elles disaient entrer en communication avec Dieu.
Comme dans l’expérience menée par Richard Davidson avec les moines bouddhistes, l’équipe de l’Université de Montréal a analysé les ondes électriques qui se dégageaient à la surface du cerveau des religieuses. Mais le professeur Beauregard est allé plus loin. Il a convaincu les carmélites de répéter l’expérience alors qu’elles étaient placées à l’intérieur d’un appareil d’imagerie par résonance magnétique. Les chercheurs pouvaient ainsi voir en trois dimensions les zones du cerveau sollicitées au cours de l’expérience mystique.
Les scientifiques québécois ont noté, comme leurs collègues américains, une contribution importante des lobes préfrontaux. Ils ont toutefois constaté l’implication de plusieurs autres structures situées à la base et au centre du cerveau. Qui plus est, l’équipe de Mario Beauregard n’a pas enregistré de différence notable entre les deux hémisphères. Ainsi, des régions situées de part et d’autre du cerveau auraient leur mot à dire dans notre bonheur. « Je pense que la perception de Richard Davidson est un peu simpliste », fait valoir le neuropsychologue.
À l’Institut de neurologie de Montréal, affilié à l’Université McGill, le neurologue Alain Dagher réalise des expériences similaires, non pas avec des religieuses, mais avec des individus à qui il demande de manger du chocolat, de fumer une cigarette ou de consommer de l’alcool. Le tout dans un appareil de résonance magnétique. Lui aussi a noté la contribution de plusieurs régions cérébrales dans la manifestation d’émotions positives.
Selon Mario Beauregard, l’identification des structures associées aux sensations de bien-être pourrait éventuellement servir à mettre au point un casque électromagnétique capable de stimuler des régions bien précises dans le cerveau des usagers et d’induire un état similaire à celui dans lequel se trouvent les religieuses en contemplation.
« Le bien-être ressenti par les carmélites se prolonge bien au-delà de la période de prière, note le neuropsychologue. Les contemplatives ont réussi à entraîner leurs circuits neuronaux d’une façon telle qu’elles peuvent se remettre dans un état de félicité plus facilement que la moyenne des individus. » Grâce au casque imaginé par le professeur Beauregard, monsieur et madame Tout-le-monde pourraient entraîner leurs propres neurones au bonheur. Adieu StairMaster, bienvenue BrainMaster !
La science et la Religion sont souvent perçues comme étant des aspects distincts de nos croyances. Cependant, la Religion tente de comprendre l’objectif de notre Univers et la science, la Nature et ses caractéristiques. Ainsi, ces deux domaines sont nécessairement reliés. De plus, nous tentons de comprendre ces deux disciplines par l’intermède de toutes les ressources humaines que nous avons à notre disposition : aussi bien l’intuition que l’observation, la logique, l’esthétique, la science ou bien encore la religion. La science a connu des révolutions qui ont entièrement changé notre compréhension de l’Univers, cependant, la science du passé est restée, en grande partie, valide. Elle fait toujours face à de nombreuses inconsistances, et nous devons rester ouverts à de nouveaux changements lorsque nous parvenons à une compréhension plus profonde. Des changements et approfondissements similaires doivent également avoir lieu dans notre compréhension de la religion. Je vais tenter d’évoquer le parallélisme et interaction croissants entre science et religion ainsi que la possibilité de leur convergence en une compréhension plus unifiée, à la fois du but et de la nature de l’Univers.
Le succès toujours grandissant de la science est source, pour la religion, de nombreux défis et conflits, conflits qui se sont résolus et se résolvent de manières différentes dans la vie de chacun. Certains, en considérant la science et la religion comme deux domaines fondamentalement différents par les techniques qu’elles impliquent et utilisent, rendent impossible toute confrontation directe entre les deux. D’autres trouvent refuge dans l’un des deux domaines et considèrent l’autre comme contingent, voire nuisible. Pour moi, la science et la religion sont universelles, et somme toute, très semblables. En fait, pour mettre les choses au clair, j’adopterai la position relativement extrême qui affirme que les différences existant entre elles sont largement superficielles et que, si l’on observe leur véritable nature, on se rend compte que les deux domaines sont presque indiscernables. C’est peut-être la véritable nature de la science qui, à cause de ses aveuglants succès superficiels, est la moins évidente. Afin d’expliquer ceci et d’éclairer les non ¬scientifiques, il convient de faire un historique de la science et de son développement.
La progression de la science durant les 18e et 19e siècles a généré une grande confiance en ses succès et en son caractère général. Les différents domaines ont tous succombé, les uns après les autres, à l’investigation objective, à l’approche expérimentale et à la logique de la science. Les lois scientifiques ont pris une dimension absolue et il est devenu facile de croire qu’à terme, la science serait en mesure de tout expliquer. C’était l’époque à laquelle Laplace pouvait dire que s’il connaissait la position et la vitesse de toutes les particules de l’Univers, et s’il disposait d’une puissance de calcul suffisante, il serait alors capable de prédire entièrement le futur. Laplace ne faisait qu’exprimer ce que les lois de la physique de l’époque avaient imposé de façon inéluctable : un déterminisme complet. C’était l’époque où le fervent Pasteur, à qui l’on demandait comment il pouvait, en tant que scientifique, être également religieux, répondait simplement que son laboratoire était un domaine et que sa maison et sa religion en étaient un autre, totalement différent du premier. De cette période d’absolutisme scientifique persistent aujourd’hui, dans notre pensée et nos attitudes, de nombreux vestiges. Elle a fourni au communisme – issu du 19e siècle – dominé par la pensée marxiste une partie de sa croyance dans l’inexorable déroulement de l’histoire et dans l’organisation scientifique de la société.
Vers la fin du 19e siècle, de nombreux physiciens considéraient leur œuvre comme presque achevée et ne nécessitant plus que de modestes ajouts et perfectionnements. Mais, peu après, de sérieux problèmes surgirent. La société actuelle semble peu consciente de l’importance de ces problèmes et de la façon dont ils ont bouleversé certaines des idées scientifiques les plus fondamentales. Cette ignorance vient peut-être du fait que la science a su rester solide, qu’elle a continué sur sa lancée, malgré les changements de parcours, et a su détourner l’attention du grand public de ces questions de fond en résolvant avec succès les problèmes de la vie courante.
Nombre de bases philosophiques et conceptuelles de la science ont en réalité été bouleversées et révolutionnées. Il n’y a qu’à donner un exemple de ces changements pour en comprendre le caractère poignant : la question de savoir si la lumière est constituée de petites particules émises par une source de lumière ou bien si elle est une perturbation ondulatoire créée par cette dernière fut, par exemple, longuement discutée par les autorités scientifiques. La question fut tranchée au début du 19e siècle par une brillante expérimentation pouvant être entièrement interprétée par la théorie. Les expériences apprirent aux scientifiques de l’époque que la lumière était sans équivoque une onde et non des particules. Cependant, vers 1900, d’autres expériences prouvèrent également sans équivoque que la lumière était un flot de particules et non pas une onde.
Les physiciens étaient confrontés à un paradoxe fort perturbant. La solution n’en advint finalement que plusieurs décennies plus tard, au milieu des années vingt, grâce au développement d’un nouvel ensemble d’idées, connu sous le nom de mécanique quantique. Le problème était que, par le passé, les scientifiques raisonnaient en termes d’expériences, se cantonnant au comportement d’objets de grande taille, excluant de ce fait les phénomènes atomiques. Examiner la lumière ou les atomes nous fait pénétrer dans un nouveau domaine : celui des très petites quantités, auquel nous ne sommes pas accoutumé et pour lequel notre intuition peut s’avérer trompeuse. Avec du recul, il n’est pas surprenant que l’étude de la matière au niveau atomique nous ait appris tant de nouvelles choses et que certaines d’entre elles soient incompatibles avec plusieurs idées qui nous paraissaient claires jusqu’ici. Aujourd’hui, les physiciens pensent que la lumière n’est ni exactement corpusculaire ni précisément ondulatoire : elle est les deux à la fois. Le fait même de nous poser la question : « La lumière est-elle une onde ou une particule ? », était une erreur. Elle peut, en effet, avoir des propriétés correspondant à ces deux aspects. C’est le cas pour tout type de corps matériel, que ce soit des balles de base-ball ou des locomotives. Nous n’observons pas ce type de dualité chez ces objets macroscopiques car ils n’affichent pas de propriétés ondulatoires de manière évidente mais pensons qu’en principe, ces propriétés sont présentes.
Nous en sommes arrivés à croire en d’autres phénomènes étranges. Supposons qu’un électron soit mis dans une longue boîte dans laquelle il peut se déplacer d’avant en arrière. La théorie veut désormais que, dans certaines conditions, l’électron pourra être trouvé à l’avant ou à l’arrière de la boite mais jamais au centre. Cette affirmation tranche donc avec l’idée selon laquelle un électron se déplace d’avant en arrière, pourtant la majorité des physiciens sont aujourd’hui convaincus de sa validité et peuvent en démontrer la véracité en laboratoire.
Un autre aspect étrange de la nouvelle mécanique quantique s’appelle « le principe d’incertitude ». Ce principe établit le fait que si l’on essaie de déterminer l’endroit précis où se trouve une particule, on ne peut déterminer tout à la fois à quelle vitesse elle se déplace et dans quelle direction elle se dirige ; ou, si l’on détermine sa vitesse, on ne peut jamais définir sa position exacte.
D’après cette théorie, on peut en conclure que Laplace se méprenait depuis le début. S’il était encore vivant aujourd’hui, il comprendrait, comme d’autres physiciens contemporains, qu’il est fondamentalement impossible d’obtenir l’information nécessaire à ses prédictions précises, quand bien même il ne s’occuperait que d’une seule particule plutôt que de tout l’Univers. Les lois de la science moderne semblent avoir détourné notre pensée du déterminisme complet pour nous orienter vers un monde dans lequel le hasard joue un rôle majeur. Il s’agit de hasard à l’échelle atomique, mais il est des situations où le changement aléatoire de position d’un atome ou d’un électron peut avoir des conséquences sur la Vie dans le sens large du terme, et, du même fait, sur la société tout entière. Nous pouvons citer pour exemple le cas de la Reine Victoria qui transmit son hémophilie – devenue mutante – à certains mâles descendants de familles royales européennes du fait d’un tel événement de type atomique. Ainsi un événement microscopique imprévisible eut-il des répercussions sur la famille royale d’Espagne et, par l’intermédiaire d’un tsar affligé d’une telle maladie, sur la stabilité du trône de Russie elle-même.
Cette nouvelle vision du monde, qui n’est pas prévisible via les seules lois de la physique, fut difficile à accepter pour les physiciens des générations précédentes. Même Einstein, l’un des architectes de la mécanique quantique, n’accepta jamais complètement l’indéterminisme du hasard impliqué par cette théorie. Voici la réponse intuitive qu’il lui admonesta : « Herr Gott würfelt nicht » (Dieu ne joue pas aux dés !). Il est intéressant de noter que le communisme Russe, dont on trouve les racines dans le déterminisme du 19e siècle, adopta longtemps une position doctrinaire forte à l’égard de la nouvelle physique de la mécanique quantique.
Les scientifiques étendirent leurs recherches à d’autres domaines encore, hors de notre expérience commune. D’autres surprises les y attendaient. Pour les objets se déplaçant à une vitesse bien supérieure que celle à laquelle nous étions habituée au cours de nos expériences passées, la relativité démontre que d’étranges phénomènes se produisent. Premièrement, les objets ne peuvent dépasser une certaine vitesse, quelle que soit la force qu’on leur imprime. Leur vitesse maximale absolue est celle de la lumière, soit 300 000 km/s. De plus, lorsque les objets se déplacent à grande vitesse, ils deviennent plus petits et plus massifs – ils changent de forme et pèsent plus lourd. Même la vitesse d’écoulement du temps change ; si une montre est projetée à très grande vitesse, le temps qu’elle affiche, lui, passe moins vite. Ce comportement singulier est à l’origine de la fameuse expérience conceptuelle des chatons. Prenez une portée de six chatons et divisez-la en deux groupes. Gardez trois chatons sur Terre et envoyez les trois autres dans une fusée dont la vitesse se rapproche de celle de la lumière, puis faites-les revenir après une année. Les chatons restés sur Terre seront évidemment devenus des chats alors que ceux qui étaient dans l’espace seront toujours des chatons. Cette théorie n’a pas été testée avec de vrais chatons, mais elle a été vérifiée expérimentalement quant au vieillissement d’objets non animés et semble être valide. Ah !, à quel point certaines idées tenues pour évidentes et établies par les scientifiques du début du siècle pouvaient être fausses !
Les scientifiques sont désormais beaucoup plus prudents et modestes lorsqu’il s’agit d’appliquer des idées dans des domaines où elles n’ont pas été testées. Bien entendu, une grande partie de l’objet de la science réside dans le développement de lois générales qui peuvent être appliquées à de nouveaux domaines. Ces lois sont souvent remarquablement efficaces en ce qu’elles nous apportent de nouvelles informations et nous permettent de prédire des choses que l’on n’a pas encore observées directement. Et cependant nous devons rester conscients du fait que de telles extensions peuvent être fausses, et même fausses de façons fondamentales. Malgré ces bouleversements de notre vision, il est rassurant de remarquer que les lois de la science du 19e siècle ne sont pas si fausses que cela dans le domaine dans lequel elles étaient initialement appliquées – le monde des vitesses ordinaires et des objets plus grands que la pointe d’une aiguille. Dans ce domaine, elles restent essentiellement vraies, et force est de constater que ce que nous apprenons toujours à l’école, ce sont les lois de Newton et de Maxwell, car dans leur propre domaines, elles restent valides et utiles.
Nous savons aujourd’hui que les théories scientifiques les plus sophistiquées et les plus récentes – dont la mécanique quantique – sont toujours incomplètes. Nous les utilisons car nous savons que dans certains domaines, elles sont étonnement vraies. Pourtant elles nous amènent parfois à des inconsistances que nous ne comprenons pas, et nous devons alors admettre que nous sommes passés à côté d’un point crucial. Nous nous contentons d’admettre et d’accepter les paradoxes en espérant qu’un jour prochain une compréhension plus complète nous permettra de les résoudre. En fait, reconnaître ces paradoxes et les étudier nous aide sans doute à mieux comprendre les limitations de notre pensée et à y apporter des corrections.
Avec ce rappel du véritable état de la connaissance scientifique, nous arrivons maintenant aux similitudes identitaires existant entre science et religion. Le rôle de la science est de découvrir l’ordre dans l’Univers et de comprendre par là-même les choses dont nous (et tous les hommes) faisons l’expérience sensible. Nous exprimons cet ordre sous forme de lois et de principes scientifiques, en nous efforçant de les énoncer simplement mais inclusivement. Le but de la religion peut être formulé, je pense, en tant que la compréhension (et donc l’acceptation) de l’intention et du sens de notre Univers ainsi que notre rapport à ce dernier. La plupart des religions voient une origine unificatrice et englobante du sens, et c’est cette force suprême et intentionnelle que nous appelons Dieu.
Comprendre l’ordre de l’Univers et comprendre son intention sont deux choses différentes mais finalement pas si éloignées l’une de l’autre. La traduction de « physique » en Japonais est butsuri, qui signifie littéralement les raisons des choses. Ainsi, associons-nous facilement et inévitablement la nature et l’intention de notre Univers.
Quels sont les aspects de la religion et de la science qui les font sembler si diamétralement opposées ? Je pense que beaucoup d’entre eux résultent de la différence de vocabulaire qui leur est attribué, et ce pour des raisons historiques ; beaucoup d’autres viennent de différences quantitatives suffisamment conséquentes pour que nous les prenions inconsciemment pour des différences qualitatives. Considérons maintenant certains de ces aspects à cause desquels science et religion semblent – superficiellement – très différentes.
Job et Einstein, des hommes de foi
Le rôle essentiel de la foi en religion est si connu qu’il est souvent considéré comme la caractéristique qui distingue la religion de la science. Or la foi est également essentielle à la science, même si nous ne reconnaissons pas, dans le cadre de la science, sa nature et son utilité premières. Le scientifique a besoin de la foi lorsqu’il se met au travail, et d’une foi encore plus grande pour mener à bien ses travaux les plus difficiles. Pourquoi ? Parce qu’il doit personnellement s’engager à croire qu’il existe un ordre prévalant dans l’Univers et que l’esprit humain – et de fait son propre esprit –, est capable de comprendre cet ordre. Sans cette croyance, il n’y aurait aucun intérêt à essayer de comprendre un monde présumé désordonné et incompréhensible. Un tel monde nous ramènerait à l’époque de la superstition, lorsque l’homme pensait que des forces capricieuses manipulaient son univers. En fait, c’est grâce à cette croyance d’un monde compréhensible par l’homme qu’a pu s’effectuer le changement basique de l’âge de la superstition à l’âge de la science et qu’ont pu avoir lieu toutes les avancées scientifiques.
Un autre aspect de la foi scientifique est le postulat qu’il existe une réalité unique et objective partagée par tous. Cette réalité passe, bien entendu, par nos sens, ce qui peut occasionner des différences d’interprétation selon ce que chaque individu observe. Cependant, la pensée scientifique reste fermée à l’idée de Berkeley selon laquelle le monde naîtrait de l’esprit, ou à l’existence possible de deux ou plusieurs visions du monde à la fois valides et opposées. Plus simplement, le scientifique postule, et l’expérience affirme, que la vérité existe. La nécessité de la foi en science rappelle la description de la foi religieuse attribuée à Constantin : « Je crois afin de pouvoir connaître. » Mais cette foi est tellement ancrée dans le scientifique que l’on en oublie son existence.
Einstein offre un exemple assez probant de cette foi en un ordre, et nombre de ses contributions proviennent d’une dévotion intuitive à un type d’ordre particulièrement séduisant. L’une de ses fameuses remarques est inscrite en Allemand dans le hall de l’Université de Princeton : « Dieu est subtil, mais il n’est pas malicieux. » C’est-à-dire que le monde que Dieu a créé est peut-être complexe et difficile à comprendre pour nous, mais il n’est pas arbitraire et illogique. Einstein a passé la deuxième moitié de sa vie à chercher une unité existant entre la gravitation et les champs électro magnétiques. De nombreux physiciens pensent qu’il était sur une mauvaise piste, et personne ne sait encore s’il a réalisé des avancées appréciables. Mais il avait foi en une grande vision d’unité et d’ordre, et a travaillé durement dans ce sens durant plus de trente ans. Sans doute avait il cette conviction inébranlable qui lui aurait permis de dire avec Job, « Though he slay me, yet will I trust him » (Bien qu’il me pourfende, je continuerai à avoir confiance en lui).
Des scientifiques moins connus, travaillant sur des projets moins importants, se trouvent fréquemment dans une situation où les choses ne semblent pas avoir de sens ; donc ordonner et comprendre leurs travaux semble désespéré. Pourtant le scientifique garde la foi dans cet ordre, qui est à trouver, et que lui ou l’un de ses collègues finira par découvrir.
Le Rôle de la Révélation
Une autre idée répandue concernant la différence entre science et religion concerne leurs méthodes respectives de découverte. Les découvertes religieuses proviennent souvent de grandes révélations. Il est communément admis que la connaissance scientifique découle de la déduction logique ou de l’accumulation de données, analysées par des méthodes établies afin d’en tirer des généralisations que l’on appellera lois. Or une telle description de la découverte scientifique ne retranscrit pas la vérité. La plupart des grandes découvertes scientifiques se produisent fort différemment et sont plus proches de la révélation. En général, le terme n’est pas utilisé dans le domaine scientifique puisque nous avons l’habitude de l’utiliser dans le contexte religieux. Dans les cercles scientifiques, on parle d’intuition, de découvertes accidentelles ou encore d’une brillante idée que l’on a eue. Si l’on observe la façon dont les grandes idées scientifiques émergent, on s’aperçoit qu’elle ressemble remarquablement à des révélations religieuses vues sous un angle non mystique. Pensez à Moïse dans le désert, perturbé et cherchant comment sauver les enfants d’Israël, lorsque soudain une révélation lui fut faite par un buisson en feu. On retrouve des schémas de ce type pour nombre de révélations aussi bien dans l’ancien que dans le nouveau testament.
Pensez au Bouddha Gautama qui a voyagé et cherché pendant des années ce qui était bon et qui, un jour, s’assit sous un arbre, lieu où ses idées lui furent révélées. De même le scientifique, après un travail acharné et un engagement intellectuel et émotionnel importants, trouve subitement la solution. De telles idées surgissent plus souvent dans des moments de pause ou de contemplation qu’en travaillant. Un exemple connu ? La découverte du noyau benzénique par Kekulé qui, rêvassant devant le feu, eut l’idée d’une molécule en forme de serpent se mordant la queue. Nous ne savons pas décrire les processus humains qui entraînent la création de telles lueurs scientifiques, substantiellement nouvelles et importantes. Mais il est clair que les grandes découvertes, les grands sauts, viennent rarement de la prétendue méthode scientifique, mais plus souvent, comme pour Kekulé, par l’intermède de révélations – pas forcément aussi imagées, mais toutes aussi réelles.
Les Preuves
La notion selon laquelle les idées religieuses ne reposent que sur la foi et la révélation alors que la science réussit à avancer des preuves factuelles, constitue une idée reçue de plus à propos de la différence existant entre science et religion. Dans cette perspective, les preuves confèrent aux idées scientifiques un caractère absolu et universel que les idées religieuses ne possèdent que dans les revendications des fidèles. La nature de la preuve scientifique est en fait relativement différente de ce que cette approche laisse supposer. Toute preuve mathématique ou logique inclut que l’on choisisse un ensemble de postulats, qui sont consistants entre eux et qui sont applicables dans une situation donnée.
Dans le cas de la science de la Nature, ils sont sensés s’appliquer au monde qui nous entoure. Ensuite, sur la base de lois logiques sur lesquelles on se met d’accord et que l’on doit également admettre, on peut alors prouver les conséquences de ces postulats. Peut on être sûr que ces postulats sont satisfaisants ? Le mathématicien Gödel a montré qu’il est fondamentalement impossible, dans les mathématiques les plus répandues, de déterminer si l’ensemble des postulats est auto consistant. La seule façon de tester la consistance du premier ensemble de postulats est d’élaborer un nouvel ensemble de postulats maîtres qui pourra, à notre insu, s’avérer logiquement inconsistant. Nous n’avons donc pas de base réelle sur laquelle nous pourrions construire un raisonnement fiable. Gödel nous surpris encore plus en nous montrant que dans ce même domaine mathématique, il existait toujours des vérités mathématiques qui étaient fondamentalement indémontrables par la logique normale. Ses démonstrations n’ont eut lieu qu’il y a quelques décennies, néanmoins, elles ont profondément changé notre vision de la logique humaine. Un autre moyen de se convaincre de la validité d’un concept scientifique ou d’un postulat est de le mettre à l’épreuve de l’expérience, comme on le fait pour les sciences de la Nature. Nous imaginons des expériences visant à tester les hypothèses de travail et considérons comme correctes les lois et hypothèses qui semblent en accord avec nos résultats. De tels tests peuvent infirmer une hypothèse ou bien nous donner la confiance nécessaire en son exactitude et son applicabilité, mais jamais la prouver de manière absolue.
Les croyances religieuses peuvent-elles aussi être considérées comme des hypothèses de travail, testées et validées par l’expérience ? Certains trouveront cette vision séculière et répugnante. Quoi qu’il en soit, elle met à l’écart l’absolutisme en matière de religion. Mais je ne vois pas en quoi notre acceptation de la religion sur cette base peut être répréhensible. La validité des concepts religieux a été, au cours des âges, mise à l’épreuve par les sociétés et les expériences personnelles. Leur faut-il impérativement être plus absolus que la loi de la pesanteur ? Cette dernière est une hypothèse de travail, et nous ne sommes pas certains de son fondement ni de sa permanence. Cependant, par notre foi en cette loi ainsi qu’en de nombreuses autres hypothèses scientifiques complexes, nous risquons notre vie quotidiennement.
La science traite souvent de problèmes tellement simples et de situations tellement contrôlables en comparaison de ceux ayant cours en religion, que la différence quantitative en terme de franchise avec laquelle on teste les hypothèses tend à cacher les similitudes logiques existantes. Faire des expériences réglementées dans le domaine de la religion n’est sans doute pas possible et nous prenons pour preuves l’histoire humaine et les expériences personnelles. Or, dans certains aspects de la science – notamment dans l’extension de la science aux sciences sociales – on a davantage recours à l’expérience (humaine ou personnelle) et à l’observation qu’aux expériences facilement reproductibles.
Supposons maintenant que l’on accepte complètement la proposition selon laquelle la science et la religion sont essentiellement similaires. Quelle situation obtient-¬on et vers quelle situation se dirige-t-on ? Je pense que la religion peut profiter de l’expérience scientifique, grâce à laquelle la dure réalité de la nature et la tangibilité des preuves ont réussi à faire entrer dans notre pensée des idées auxquelles l’humanité a souvent résisté.
Et Alors ?
Nous devons, dans un premier temps, reconnaître la nature hésitante et provisoire de la connaissance. Si notre compréhension actuelle de la science ou de la religion reste en accord avec l’expérience, elle conservera sans doute un important degré de validité comme c’est le cas pour la mécanique de Newton. Mais il est peut-être des choses plus profondes que nous ne connaissons pas encore et qui vont radicalement modifier notre manière de penser. Nous devons également nous attendre à rencontrer des paradoxes et ne pas être trop surpris ou trop excessivement dérangés par ces derniers. Nous savons qu’il existe de nombreux paradoxes en physique – notamment concernant la nature de la lumière – et qu’une compréhension plus large des choses permet de les résoudre. Il y a des paradoxes que nous n’avons toujours pas résolus. Dans le domaine de la religion, nous sommes dérangés par la souffrance qui nous entoure et son inconsistance apparente avec un Dieu d’amour. De tels paradoxes en science, s’ils ne détruisent pas notre foi en elle, nous rappellent que notre compréhension des choses est limitée et qu’ils peuvent parfois nous aider à faire de nouvelles avancées. Peut-être trouverons-nous un jour en religion des manifestations du principe d’incertitude – dont nous savons aujourd’hui qu’il est un phénomène particulièrement caractéristique de la physique ? S’il est fondamentalement impossible de déterminer de manière précise à la fois la position et la vitesse d’une particule, nous ne devrions pas être surpris de rencontrer des limitations de ce type dans d’autres aspects de notre expérience. Cette opposition dans la détermination précise de deux quantités est également appelée complémentarité ; position et vitesse représentent deux aspects complémentaires d’une particule, et seul un des deux peut être mesuré de manière précise à un moment donné. Niels Bohr a déjà suggéré que la perception de l’homme ou de n’importe quel autre organisme vivant et celle de sa constitution physique illustraient bien ce type de complémentarité. C’est-à-dire que l’examen poussé et précis de la constitution atomique de l’homme peut, par nécessité, brouiller la vision que l’on peut en avoir, par ailleurs, en tant qu’être vivant spirituel.
Il ne semble, de toute manière, pas y avoir de justification à la position dogmatique adoptée par certains, stipulant que le remarquable phénomène qu’est la personnalité humaine individuelle puisse être exprimé selon les termes des lois actuelles du comportement des atomes et des molécules. La justice et l’amour représentent un autre exemple de cette complémentarité. Une approche entièrement basée sur l’amour du prochain et une application scrupuleuse de la justice semblent difficilement compatibles. Ces exemples pourraient n’être que des analogies relativement floues de ce qu’est la complémentarité en science. Ils pourraient aussi s’avérer être valides dans le cadre de manifestations encore mal définies du principe d’incertitude. Quoi qu’il en soit, nous devons nous attendre à ce type d’occurrence et être prévenus par la science qu’il y aura toujours des limitations fondamentales à notre connaissance précise et consistante de toute chose à la fois.
Enfin, si la science et la religion sont largement similaires et non pas arbitrairement confinées dans leurs domaines, elles devront à un moment ou à un autre converger clairement. Je pense que cette confluence est inévitable. Science et religion représentent toutes deux les efforts de l’homme qui cherche à comprendre son univers et doivent en fin de compte traiter de la même substance. Alors que nous progressons dans les deux domaines, ces derniers doivent évoluer ensemble. D’ici à ce que cette confluence se réalise, la science sera passée par de nombreuses révolutions aussi extraordinaires que celles qui se sont produites durant ce siècle, et aura sans doute revêtu un habit que les scientifiques d’aujourd’hui auraient du mal à identifier. Notre compréhension de la religion aura peut être connu des progrès et des changements. Mais elles doivent converger, et de cette convergence naîtra une nouvelle force pour elles¬ deux. En attendant, chaque jour, face à l’incertitude et au changement, armés d’une connaissance à jamais limitée et hésitante, comment pouvons-nous vivre et agir de façon glorieuse ? C’est ce problème qui, je pense, a de si nombreuses fois incité l’homme à affirmer qu’il possédait la vérité ultime enfermée dans quelque phraséologie ou symbolisme, même lorsque cette phraséologie incarne différentes interprétations citées par différentes personnes. Notre engagement, nos efforts, notre dévotion pour des idées que nous reconnaissons comme provisoires et non arrêtées représentent, pour notre esprit et nos émotions, un véritable test.
Galilée a épousé la cause de la théorie copernicienne du système solaire, et cela lui a coûté très cher du fait de l’opposition que l’Église a formulée à son encontre. Nous savons aujourd’hui que la position que défendait Galilée, la véracité de l’idée selon laquelle la Terre tourne autour du Soleil et non l’inverse, était une problématique inutile. Les deux descriptions sont équivalentes dans le cadre de la relativité générale, même si la première est plus simple. Et pourtant nous honorons le courage et la détermination de Galilée qui revendiqua ce qu’il tenait pour vrai. C’était important pour son intégrité ainsi que pour le développement des visions scientifiques et religieuses de l’époque, desquelles a découlé notre meilleure compréhension actuelle de ces problèmes.
De même que l’autorité de la religion était plus importante dans l’Italie de Galilée qu’elle ne l’est aujourd’hui, la science paraissait plus récente et plus simple. Nous avons tendance à croire qu’aujourd’hui nous sommes plus évolués et que la science et la religion sont plus complexes, si bien qu’il nous est difficile d’adopter une position aussi tranchée. Cependant, si nous acceptons l’idée qu’il existe une vérité, nous nous devons alors de nous engager pour elle comme l’a fait Galilée ou Gautama bien avant lui. Pour nous mêmes et pour l’humanité nous avons le devoir d’utiliser au mieux notre sagesse et nos instincts, les leçons de l’histoire et la sagesse ancestrale, les expériences et révélations de nos proches, des saints et des héros, afin de nous rapprocher le plus possible de la vérité et du sens. De plus, nous devons être prêts à vivre et à agir en accord avec nos conclusions.
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité