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L'éducation sexuelle en Islam

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E CONCEPT ISLAMIQUE DE LA SEXUALITE

L’Islam reconnaît le pouvoir du besoin sexuel, mais le sujet est traité dans le Coran et au travers des paroles du Prophète Muhammed de manière sérieuse, en référence à la vie maritale et familiale. Les parents devraient se familiariser avec cet ensemble de connaissances.

LES PAROLES DU PROPHETE MUHAMMED

a. « Quand vous avez une relation avec votre épouse, c’est un acte de charité récompensé. » Les Compagnons étaient surpris et ils répondirent : « Mais nous le faisons par pur plaisir. Comment cela peut-il être compté comme de la charité ? » Le Prophète répondit : « Si vous l’aviez fait avec une femme qui vous était interdite, cela vous aurait été compté comme un péché, mais si vous le faites en légitimité, c’est compté comme un acte de charité. »

b. « Ne prenez pas vos femmes comme le font les bêtes. Il est plus approprié d’envoyer un message avant l’acte. »

c. « Ne divulguez pas les secrets de votre vie sexuelle ni ne décrivez ses caractéristiques physiques à qui que ce soit. »

LE CONCEPT DE L’ADULTERE EN ISLAM

Dieu dit dans le Coran :

« Ne vous approchez pas de l’adultère. Certainement c’est un acte honteux et mal, ouvrant la porte à d’autres péchés »,

sourate 17, verset 32.

« Dis : vraiment mon Seigneur a interdit les actes honteux, qu’ils soient ouverts ou secrets, les péchés et les offenses envers la vérité et la raison »,

sourate 7, verset 33.

« Les femmes impures sont pour les hommes impurs, et les hommes impurs sont pour les femmes impures et les femmes pures sont pour les hommes purs et les hommes purs sont pour les femmes pures »,

sourate 24, verset 26.

Le Prophète Muhammed dit à de nombreuses reprises que l’adultère est l’un des trois péchés majeurs. Cependant, l’histoire la plus intéressante est celle d’un jeune homme qui vint trouver le Prophète et lui demanda l’autorisation de forniquer car il ne pouvait se contrôler. Le Prophète pour le raisonner lui demanda s’il approuverait que quelqu’un d’autre ait des relations illégitimes avec sa mère, sa sœur, sa fille ou son épouse. A chaque fois, l’homme répondait non. Alors, le Prophète lui répondit que la femme avait laquelle il avait l’intention de coucher était aussi la mère, la sœur, la fille ou la femme de quelqu’un d’autre. L’homme comprit et se repentit. Le Prophète pria pour son pardon.

L’adultère est un crime non pas contre une personne mais contre toute la société. Il s’agit de la violation d’un contrat marital. 50% de tous les premiers mariages de ce pays aboutissent en un divorce au bout de deux ans et la principale raison invoquée du divorce est l’adultère d’un des deux partenaires. L’adultère, qui inclut les relations sexuelles pré-maritales et extra-conjugales, est une épidémie de la société. Personne ne semble écouter la Bible qui dit fréquemment « Tu ne commettras point l’adultère ».

L’approche coranique est « N’approchez pas de l’adultère ». Est-ce que cela signifie que non seulement le sexe illégal est interdit mais aussi que tout ce qui conduit à ce sexe illégal est aussi illégal ? Ces choses incluent le « copinage »/le fait d’avoir des petits copains ou des petites copines, le mélange libre des sexes, les tenues provocantes, la nudité, l’obscénité et la pornographie. Le code vestimentaire pour les femmes et les hommes les protégent de la tentation et des désirs de ceux qui les voient et qui pourraient perdre leur self-control et tomber dans le péché.

« Dis aux hommes croyants de baisser leur regard et de garder leur modestie ; et cela augmentera la pureté et Dieu sait bien ce qu’ils font tous. Et dis aux femmes croyantes de baisser leur regard et de garder leur modestie. »,

sourate 24, versets 30-31.

LE CONCEPT DU MARIAGE EN ISLAM

L’Islam reconnaît la forte pression sexuelle et le désir de reproduction. Ainsi l’Islam encourage le mariage comme un moyen légal de satisfaire sa sexualité et comme une protection contre l’immoralité (le sexe sans engagement). En Islam, le mariage d’un homme et d’une femme n’est pas seulement un arrangement de vie financier et légal, ni même seulement un moyen de se reproduire, mais c’est un engagement total l’un pour l’autre, un contrat dont Dieu est témoin. L’amour et la joie du couple est une partie de l’engagement. Le Coran dit :

« Parmi Ses signes est qu’Il a crée des épouses pour vous à partir de vous-même, afin que vous puissiez trouver la tranquillité avec elles et Il mit l’amour et la compassion entre vous. Vraiment, en cela il y a des signes pour les gens qui réfléchissent. »,

sourate 30, verset 21.

LES PAROLES DU PROPHETE MUHAMMED

« Le mariage est ma tradition. Celui qui rejette ma tradition n’est pas des miens. » (Boukhari, Mouslim)

« Le mariage est la moitié de la religion. L’autre moitié est la crainte de Dieu » (Tabarani, Hakim)

Dans l’Islam, il n’y a pas de règle fixe concernant l’âge du mariage. Il semblerait que la mode pour les jeunes hommes musulmans est de ne pas se marier avant d’avoir terminé leur éducation, d’avoir un emploi ou d’avoir atteint l’âge de 26-30 ans voire plus. De même, les jeunes filles musulmanes disent qu’elles ne veulent se marier qu’après 24 ans. Pourquoi ? Quand on le leur demande, elles répondent qu’elles ne sont pas prêtes. Pas prêtes pour quoi ? N’ont-elles pas de désirs sexuels normaux ? Si la réponse est oui, alors il n’y a que deux solutions a) se marier b) repousser le sexe (s’abstenir jusqu’au mariage). Le Coran dit :

« Que ceux qui ne trouvent pas à se marier restent chastes jusqu’à ce que Dieu leur en donne les moyens par Sa Grâce. »,

sourate 24, verset 33.

Le Prophète disait : « Ceux d’entre vous qui en ont les moyens doivent se marier, sinon ils doivent jeûner car cela freine les désirs. » (Ibn Massoud)

La raison occidentale de repousser le mariage est différente des nôtres. Quand j’ai suggéré cela à une de mes patientes sexuellement active, elle m’a clairement répondu : « Je ne veux pas coucher avec le même homme tous les soirs.

LE ROLE DES PARENTS MUSULMANS ET DES ORGANISATIONS MUSULMANES

Je ne suis pas en train de suggérer que tous les jeunes musulmans devraient se marier à 16 ans. Mais, je dois dire que les jeunes devraient accepter les instincts biologiques et prendre des décisions qui les aideront à développer une vie plus satisfaite consacrée à une carrière plutôt que de passer du temps à chasser (ou à rêver) le sexe opposé. Les parents devraient aider leurs fils et leurs filles dans la sélection de leur compagnon/compagne en se basant sur le degré de pratiques islamiques comme critère et non pas la race, la couleur ou la richesse. Ils devraient les encourager à se connaître dans un cadre supervisé. L’organisation communautaire a plusieurs rôles à jouer.

a. Fournir une plate-forme pour permettre aux filles et aux garçons de se rencontrer sans aucune intimité.

b. Offrir des cours d’éducation pré-maritale aux filles et aux garçons de plus de 18 ans séparément pour les préparer à leurs futurs rôles de père et d’époux et de mère et d’épouse. Le père a un rôle spécial, mentionné par le Prophète Muhammed : « Celui a qui Dieu donne un enfant, il doit lui donner un beau nom, il doit bien l’éduquer, le former et quand il ou elle atteint la puberté, il doit chercher à le ou la marier. Si le père n’arrange pas leur mariage après la puberté, et que la fille ou le garçon commet un péché, la responsabilité du péché reviendra au père. »

LE MARIAGE DES MUSULMANES AUX ETATS UNIS

Le mariage des filles musulmanes dans ce pays devient un problème. Je n’étais pas surpris de lire la lettre d’un père musulman dans un magazine national. Il se plaignait que malgré ses efforts pour enseigner à ses enfants l’Islam, sa fille, étudiante, lui annonça qu’elle voulait épouser un non-musulman qu’elle avait rencontré à la fac.

En tant que scientifique social, je m’intéresse davantage à l’analyse des événements. Pour être plus spécifique, pourquoi une jeune fille musulmane préférerait épouser un non-musulman plutôt qu’un musulman ? Voici les explications qui peuvent venir à l’esprit :

a. Elle s’oppose et a peur des mariages arrangés. On devrait lui dire que tous les mariages arrangés ne sont pas mauvais et que 50% des mariages d’amour finissent en divorce dans ce pays. Les mariages arrangés peuvent réussir s’ils sont approuvés par les deux parties, la fille et le garçon. C’est-à-dire qu’ils doivent participer à l’arrangement et donner leurs avals. Je suis d’ailleurs moi-même opposé au mariage arrangé à l’aveugle.

b. Elle ne connaît pas de garçons musulmans pour pouvoir choisir. Si ces parents ne s’opposent pas ou ne peuvent rien faire contre les garçons non-musulmans avec lesquels elle parle et socialise à l’école, à la fac pendant 40 heures de la semaine, elle n’a pas le droit de parler avec un garçon musulman dans la mosquée et à des rassemblements de la communauté. Si elle le fait, ses parents la regardent de travers ou l’accusent même d’être perdue. Comme un garçon musulman le faisait remarquer : « Si je grandis ne côtoyant que des filles non-musulmanes, comment mes parents peuvent-ils croire que je vais en épouser une musulmane ? »

c. Certains garçons musulmans ne s’intéressent pas aux musulmanes. Sous prétexte d’être en quête d’une partenaire pour le mariage, ils s’engagent avec des non-musulmanes car elle sont facilement disponibles. Les parents musulmans qui vivent avec un complexe d’infériorité ne sont pas gênés que leur fils épouse une américaine d’un milieu socio-culturel européen mais ils s’opposeraient à ce qu’il épouse une femme musulmane d’une école de pensées islamiques (Chiite/Sunnite) différente ou d’une tribu différente (Punjabi, Sunni, Pathan, arabe et non-arabe, afro-Américain et immigrant), ou d’une classe différente (Syed et non-Syed). On doit rappeler aux parents ainsi qu’à son propre corps que les critères pour choisir une épouse qui ont été donnés par le Prophète Muhammad (paix et bénédictions d’Allah sur lui) ne sont pas la richesse ni la couleur, mais la piété islamique.

d. On a pu lui dire que le mariage précoce c’est-à-dire à 18 ans ou en dessous est tabou et quelle doit attendre d’avoir 23 ou 25 ans. Selon les statistiques, 80% des américaines, en attendant de s’établir dans la vie et de se marier s’engagent librement dans des relations sexuelles avec plusieurs petits amis. Cependant, cette option n’est pas disponible pour les musulmans. Chaque année, aux Etats Unis, environ un million d’adolescentes qui pensent qu’elles ne sont pas prêtes pour le mariage tombent enceinte. Quand à l’âge de 24 ans la musulmane décide qu’elle est enfin prête pour le mariage, il est peut être trop tard. Si elle examine la section matrimoniale des magazines islamiques, elle remarquera vite que les garçons de 25 - 30 ans cherchent des filles de 18-20 ans. Ils peuvent à tort supposer qu’une fille plus vieille n’est plus vierge.

e. Elle peut croire que le fait d’épouser des cousins sains peut causer des difformités congénitales dans chez la progéniture, croyance qui n’est pas prouvée scientifiquement.

Ainsi, à moins que ces interrogations ne soient traitées, de nombreuses musulmanes aux Etats-Unis peuvent finir par épouser un non-musulman ou rester célibataires.

LE PROGRAMME POUR L’EDUCATION SEXUELLE ISLAMIQUE

L’éducation sexuelle islamique devrait être enseignée à la maison à partir d’un jeune age. Avant d’instruire sur l’anatomie et la physiologie, il faut s’assurer que la croyance en notre Créateur est bien établie. Comme le disait Dostoïevski : « Sans Dieu, tout est possible. », signifiant que le manque de croyance ou de conscience de Dieu ouvre la porte aux méfaits.

Un père devrait enseigner à son fils et une mère devrait enseigner à sa fille. Dans l’absence d’un parent volontaire, le meilleure second choix est de s’en remettre à un enseignant musulman (de préférence un médecin) pour les garçons et une enseignante (de préférence un médecin) pour les filles à l’école islamique du dimanche.

Le programme devrait être taillé selon l’âge de l’enfant et les classes devraient être tenues séparément. Seules des réponses pertinentes à une question devraient être fournies. Par là, j’entends que si un enfant de 5 ans demande comment il ou elle s’est retrouvé dans le ventre de sa maman, il est inutile de décrire tout l’acte sexuel. Pareillement, il est inutile d’expliquer à un adolescent de 14 ans comment on met un préservatif. Cela peut être enseigné pendant les cours pré-maritaux juste avant son mariage. Un programme d’éducation sexuelle devrait inclure :

a. Le croissance et le développement sexuels :

le calendrier de la puberté,

les changements physiques pendant la puberté,

le besoin d’une vie de famille.

b. La physiologie du système de reproduction :

Pour les filles : l’organe, les règles , le syndrome prémenstruel.

Pour les garçons : l’organe, la pulsion sexuelle.

c. La conception, le développement du fœtus et la naissance.

d. Les maladies sexuellement transmissibles (maladies vénériennes, le SIDA) appuyer sur l’aspect islamique.

e. Les aspects mentaux, émotionnels et sociaux de la puberté.

f. Les éthiques sociale, morale et religieuse.

g. Comment éviter la pression de l’entourage.

L’EDUCATION SEXUELLE APRES LE MARIAGE

Ce texte n’a pas pour objectif d’être un manuel sur le sexe pour les couples mariés, bien qu’il se puisse que j’en écrive un prochainement. Je voulais simplement rappeler au lecteur un court verset du Coran et ensuite conclure.

« Elles sont vos vêtements et vous êtes leurs vêtements. »,

sourate 2, verset 187.

Les maris et femmes sont décrits comme des vêtements les uns pour les autres. Un vêtement est très proche de votre corps, donc le mari et la femme doivent être proches l’un de l’autre. On porte nos vêtements comme on veut, alors le mari et la femme doivent être disponibles l’un pour l’autre. Un vêtement augmente notre beauté, alors le mari et la femme doivent se louer et s’embellir l’un l’autre.

Pour les maris, je dirai que le sexe est une expression de l’amour et l’un ne va pas sans l’autre. Une de vos taches est d’éduquer votre épouse en matière de sexe et plus particulièrement de vos goûts, ce que vous aimez et ce que n’aimez pas et ne la comparez pas à d’autres femmes.

Pour les femmes, je veux dire que les besoins sexuels d’un homme sont différents de ceux des femmes. Au lieu d’être une receveuse passive de sexe, essayez d’être une partenaire sexuelle active. Il est exposé à tant de tentations en dehors de son foyer. Soyez disponibles pour le satisfaire et ne lui donnez pas une raison de choisir entre vous et l’enfer.

Dr. Shahid Athar

 

 

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