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Histoire de L'Islam

L'Islam et les musulmans
La première chose qu'il convient de définir est le terme Islam. Nous pouvons affirmer que ce mot Islam n'est pas apparu après l'arrivée d'un homme ou l'accomplissement d'un phénomène. L'Islam est la véritable religion d'Allah (traduction en arabe du mot Dieu). En effet, c'est Dieu qui a choisit l'Islam, comme le montre le verset suivant :

Sourate 5, Verset 3
... Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. J'ai agréé l'Islam comme religion pour vous... Sourate 5, Verset 3

Derniers billets publiés

Le travail des anges selon le Coran

 

Les anges sont les nobles serviteurs de Dieu qui les a créé de lumière, ce sont les soldats de Dieu سبحان

Ils sont timides, car le prophète  a dit :

"Ne dois-je pas m'intimiderd'un homme dont les anges s'intimident de lui?"

L'homme ici est Osman bin Affan. Ils se dérangent des choses odieuses comme de ceux qui ont mangé de l'ail et de l'oignon, ils ne rentrent pas dans les maisons où se trouve un chien ou une image. Ils obéisssent à Allah, comme inscrit dans le Qur'ân

"Mais ce sont plutôt des serviteurs honorés . Ils nedevancent pas Son Commandement et agissent selon Ses ordres."

Sourate Al anbiya, versets 26 et 27.

Allah les a créés partout dans son univers pour s’occuper des gens et exécuter Ses ordres.

1. Il y a Jibril,  ,

Celui qui transmet « الوحي  », le message, aux envoyés, c’est un peu l’ambassadeur entre Allah  et les prophètes عليهم السلم .

Sourate les poètes, verset 192-195 :

« Ce (Coran) ci, c'est le Seigneur de l'univers qui l'a fait descendre,et l'Esprit fidèle est descendu avec cela sur ton cœur, pour que tu sois du nombre des avertisseurs, en une langue arabe très claire. »

2. Israfil 

C’est l’ange qui souffle dans la trompe « الصور   », il le fera deux fois, la première fois tout le monde mourra et la deuxième fois tout le monde sera ressuscité.

« On soufflera dans la Trompe, et voilà que ceux qui seront dans les cieux et ceux qui seront sur la terre seront foudroyés, sauf ceux qu'Allah voudra [épargner]. Puis on y soufflera, et voilà debout à regarder. » Sourate

Azzumar, verset 68

3. L’ange de la mort :

Celui qui prend les âmes.

« Dis : “L'Ange de la mort qui est chargé de vous, vous fera mourir. Ensuite, vous serez ramenés vers Votre Seigneur”. »

Sourate Sajda, verset 11

« Il est le Dominateur Suprême sur Ses serviteurs. Et Il envoie sur vous des gardiens. Et lorsque la mort atteint l'un de vous, Nos messagers (les Anges) enlèvent son âme sans aucune négligence. »

Sourate Al anam, verset 61

4. Les anges qui descendent près des croyants au moment de la mort

Pour nous calmer, nous rendre endurant et nous annoncer le paradis

« Ceux qui disent : “Notre Seigneur est Allah”, et qui se tiennent dans le droit chemin, les Anges descendent sur eux. “N'ayez pas peur et ne soyez pas affligés; mais ayez la bonne nouvelle du Paradis qui vous était promis. »

Sourate al fussilat, verset 30

5. Ceux qui arrachent violemment l’âme des non croyants

« Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : “Révélation m'a été faite”, quand rien ne lui a été révélé. De même celui qui dit : “Je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce qu'Allah a fait descendre.” Si tu voyais les injustes lorsqu'ils seront dans les affres de la mort, et que les Anges leur tendront les mains (disant) : “Laissez sortir vos âmes. Aujourd'hui vous allez être récompensés par le châtiment de l'humiliation pour ce que vous disiez sur Allah d'autre que la vérité et parce que vous vous détourniez orgueilleusement des Ses enseignements”. »

Sourate Al Anam, verset 93

6. Ceux qui accompagnent l’âme des croyants jusqu’aux cieux, au 7 em ciel.

    Ceux qui font monter les âmes des non croyants et les balancent sur terre quand les portes des cieux restent fermées.

Ceux qui questionnent les morts dans les cercueils, puis ils les torturent ou les traitent bien après leur avoir restitué l’âme.

7. Les gardiens du paradis et des gens du paradis

« Et ceux qui avaient craint leur Seigneur seront conduits par groupes au Paradis. Puis, quand ils y parviendront et que ses portes s'ouvriront, ses gardiens leur diront : “Salut à vous ! Vous avez été bons : entrez donc, pour y demeurer éternellement”. »

Sourate Az zumar, verset 73

8. Les gardiens de l’enfer et des gens de l’enfer

« ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne. »

Sourate Tahrim, verset 6

Dont le chef est Malik,  :

« et ils crieront : “ô Malik ! que ton Seigneur nous achève ! ” Il dira : “En vérité, vous êtes pour y demeurer [éternellement]” ! »

Sourate Az Zuhruf, verset  77

9. Les scribes

Qui accompagnent et enregistrent les actes et les paroles des gens, ils réalisent pour chaque personne, un livre personnel de tout ses faits et gestes, ils le lui donnent au Jour de la résurrection.

« alors que veillent sur vous des gardiens, de nobles scribes, »

Sourate Al infitar, verset 10 et 11

10. Ceux qui veillent sur nous

Ils nous gardent pendant la journée ou la nuit…

« Il [l'homme] a par devant lui et derrière lui des Anges qui se relaient et qui veillent sur lui par ordre d'Allah.»

Sourate Araad, verset 11

« Il n'est pas d'âme qui n'ait sur elle un gardien. »

Sourate tariq, verset 4

11. Ceux qui font des invocations et demandent pardon pour les croyants

« . Ceux (les Anges) qui portent le Trône et ceux qui l'entourent célèbrent les louanges de leur Seigneur, croient en Lui et implorent le pardon pour ceux qui croient : “Seigneur ! tu étends sur toute chose Ta miséricorde et Ta science. Pardonne donc à ceux qui se repentent et suivent Ton chemin et protège-les du châtiment de l'Enfer. Seigneur ! Fais-les entrer aux jardins d'Eden que Tu leur as promis, ainsi qu'aux vertueux parmi leurs ancêtres, leurs épouses et leurs descendants, car c'est Toi le Puissant, le Sage. »

Sourate Ghafir, verset 7-8

12. Ceux qui suivent les rassemblements de rappel et d’adoration des croyants

Ils se collent à ceux qui lisent le Qur'ân et l’étudient comme il a été dit dans ce Hadith : 

« Il n’y a pas des personnes qui s’assoient dans une des maisons de Dieu pour y lire le Qur'ân et l’étudier, sans que ne descende sur eux la tranquillité et la miséricorde ainsi que des anges qui se collent a eux et sans que Dieu ne les cite parmi les siens »

Le prophète a parlé des anges dans ses Hadiths en voici quelques uns:

"Le ciel fait entendre des craquements tellement les anges y sont nombreux , sérrés au point où il ne reste plus un pouce d'espace libre, tousentrain de se prosterner"

Ahmad

"Le jour de la prière du vendredi, des anges viennent se poster devant les portes des mosquées inscrire les arrivants selon leur arrivée, par ordre de mérite, du premier au dernier. Ensuite, dès que l'imam s'installe sur la chaire, ils ferment leurs registres et viennent écouter le prêche"

Al-Bukhâri

"Les anges du jour et ceux de la nuit s'alternent près de vous"

Al-Bukhâri

Les fruits de la croyance aux anges

La croyance aux anges apporte de nombreux bénéfices dans la vie du croyant nous vous rappelons ci-dessous les plus important :

1. Quand le croyant pense à la création des anges de lumière, dotés d’ailes, et à leur pouvoir, il se rend compte au combien Allah est grand, car même avec leurs pouvoirs les anges restent humbles devant Dieu et exécutent tous Ses ordres, ils ne parlent pas devant Lui. Cela augmente notre foi en la Majesté de Dieu.

2. Un sentiment de paix nous envahi quand nous nous rappelons que Dieu a mis des anges pour nous garder.

3. Nous sommes encouragés à adorer, à exécuter les ordres de Dieu et à bien agir quand nous nous apercevons que les anges, qui sont plus forts que nous, passent leur temps à adorer Dieu. Ce qui nous pousse à suivre leur exemple et à fortifier notre foi.

4. La croyance aux anges éloigne le croyant de la désobéissance visible ou invisible, car nous savons que les anges sont toujours avec nous et notent tous nos faits et gestes pour nous les donner sous forme de livre au jour de la résurrection

5. La foi aux anges nous rappelle et nous prépare au jour dernier : cette vie n’est pas éternelle, l’ange de la mort est là pour nous cueillir.  On persévère donc sur le droit chemin en gardant notre foi et nos bons actes, on travaille pour le paradis, pour être saluer par les anges et nous éviter de tomber en enfer pour ne pas y être châtiés par les anges.

Que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur le prophète Mohammad, celui qui a tenu sa promesse, le confident. Ô Allah nous ne savons que ce que Tu nous as appris, c’est Toi qui détiens la science. Ô Allah apprend nous ce qui nous apportera du bien et fais nous profiter du bien de ce que Tu nous as appris et augmente nos connaissances. Et embelli le bien à nos yeux et aide nous à le suivre. Et enlaidi le mal à nos yeux et aide nous à nous en détourner. Et mets nous parmi ceux qui écoutent la parole et suivent les meilleures d’entre elles. Et fais de nous tes bons adorateurs par Ta miséricorde.

Gloire à Toi Seigneur, que Tes louanges soient célébrées, j'atteste qu'il n'y a de divinité que Toi, j'implore Ton pardon et je reviens vers Toi repentante.

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Pourquoi Rajab est un mois sacré?

 

Parmi ces douze mois, quatre sont considérés dans la religion musulmane comme sacrés. A ce propos, Allah le-très-haut dit : « Les nombres de mois auprès d’Allah sont douze mois inscrits dans le livre d’Allah le jour de la création des cieux et de la terre, il y en a quatre qui sont sacrés. Ne vous faites pas du mal à vous-même dans ces mois » s9 v36. Le prophète, lors de son dernier pèlerinage, trois mois avant sa mort, s’adressa à ses fidèles en leurs disant : « Le temps est revenu à sa configuration initiale, le jour où notre Seigneur a crée les cieux et la terre, l'année est de douze mois, parmi ces mois, quatre sont sacrés, à savoir, trois mois successifs --Dhul qi'dah, Dhul hijjah et Muharram-- et un distinct, celui de Rajab » Muslim.

Qu’est ce qu’un mois sacré ?

Avant l’islam, les arabes, dans leur intérêt commun, avaient proclamé quatre mois comme étant sacrés reçus de l’héritage d’Abraham. Pendant ces mois, la guerre était bannie et la paix devait régner. Au point que celui qui croiserait la route du meurtrier de son père ne devait pas s’en prendre à lui. A l’avènement de l’islam, ces quatre mois ont été confortés dans leur caractère particulier. Désormais, les musulmans (même si durant toute l’année ils se devaient déjà de se préserver de tout mal) avaient l’obligation d’observer une conduite irréprochable lors des mois sacrés, car comme l’a dit le Prophète : « Durant ces mois sacrés, le paradis est plus proche de vous mais l’enfer aussi ». Il dit aussi : « La récompense des bonnes actions y est multipliée et la valeur des péchés aggravée » Abou Daoud En ce qui concerne le mois de Rajab, dont nous vivons les premiers jours, le Prophète rappela ceci : « Ô Seigneur béni nous dans le Mois de Rajab, de chabane et fait nous atteindre Ramadan » Boukhari
 Ce hadith illustre la valeur préférentielle de ce mois aux yeux de notre Seigneur. Il est donc de notre devoir d’exceller dans notre comportement durant ce mois, en multipliant les bonnes œuvres et en nous préservant de toutes formes de péchés. Puisque, comme nous l’avons souligné précédemment, en période de mois sacré les bonnes actions autant que les mauvaises comptent double.

Le voyage nocturne.

Hormis le caractère sacré du mois de Rajab, ce mois se démarque également par les faits historiques qui s’y sont produits. Des faits qui ne peuvent être ignorés par le croyant, notamment le voyage nocturne du Prophète vers Jérusalem, effectué en l’an neuf de la prophétie. Endeuillé par la perte de son oncle et protecteur Abu Talib, ainsi que par celle de sa noble épouse Khadija, à une époque où l’oppression Mecquoise faisait rage, Allah le-très-haut le convia à ce voyage relaté dans le Coran : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa (Jérusalem) dont Nous avons béni les alentours, afin de lui monter certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant. » S17 V1.

Jérusalem a toujours été la terre sacrée de tous les prophètes de la lignée de Noé et d’Abraham. Aujourd’hui encore, sa mosquée est la troisième mosquée la plus sainte de l’islam après La Mecque et Médine. A ce sujet, le Prophète (psl) nous a dit : « Une prière dans la Mosquée sacrée vaut 100.000 prières, une prière dans ma Mosquée vaut mille prières, et une prière à Jérusalem vaut cinq cents prières » At Tabarani. Ainsi Ibn Abbas qu’Allah l’agrée a dit : « Les prophètes ont construit Jérusalem, et y ont vécu. Il n'y a pas un seul pouce d’elle sans qu'un prophète n'y ait prié ou qu’un ange ne s'y soit tenu. »

 Lors de son voyage nocturne du mois de Rajab, le Prophète Mohamed en compagnie de l’ange Gabriel a prié à Jérusalem, en présence également de tous les prophètes depuis Adam jusqu’à lui-même, qui fut l’imam. Cet événement nous prouve que la religion est unique et que Noé, Abraham ou encore Moïse et Jésus sont les maillons d’une chaine prophétique, qui débute par Adam et dont le sceau fut Mohamed. Leur message est unique, leurs voix ne fait qu’une : « Nous ne te disons ô Mohamed que ce qui a été dit aux messagers avant toi » s41 v43, « Et lorsque nous prîmes de la part des prophètes leurs engagements, de ta part, de la part de Noé, d’Abraham, de Moïse ainsi que de Jésus fils de Marie. Et nous prîmes de leur part un engagement solennel ».S33 v7

Si l’héritage est commun, comment alors comprendre la guerre qui ravage Jérusalem entre les adeptes d’un seul, unique et même Dieu ? Voyez comment le fanatisme aveugle se joue des humains !

L’ascension vers les cieux.

C’est au cours de la 27ème nuit de Rajab, que le Prophète débuta son ascension. A ce sujet, il a dit : « "Al-Burâq" -une monture blanche, plus grande qu'un âne et plus petite qu'une mule, qui se trouvait d'un bond où son regard s'arrêtait- me fut amenée. Je la montais et fus transporté à Jérusalem. Là-bas, je l'attachais à l'anneau destiné à l'usage des prophètes. Je pénétrais dans la mosquée où je priais deux rak'a. A ma sortie, Gabriel m'offrit deux récipients: l'un contenant du vin, l'autre du lait. Je choisis le lait; et Gabriel me déclara alors que j'avais élu la voie primordiale. Porté par lui, je m'élevais jusqu'aux régions célestes. Gabriel demanda la permission d'y accéder… » Bukhari. Cette visite dans le monde céleste est truffée de symboles. C’est à l’issue de ce voyage que les prières lui furent prescrites. Il visita l’enfer et le paradis. Il rencontra aussi personnellement les prophètes établis dans chaque ciel et prit connaissance des mystères jusque là méconnus car il fut le seul autorisé à dépasser le lotus de la limite (sidrat al muntaha). Puis ce fut la rencontre avec le divin.


La fin de l’oppression

Le mois de Rajab est marqué aussi par l’une des plus grandes victoires de l’islam, en effet la victoire remportée lors de la bataille de Tabuk, en l’an neuf de l’hégire, soit une année avant la mort du Prophète. Cette victoire a permis de mettre terme à l’oppression des tribus qui a duré tout de même vingt deux années. Elle concéda la reconnaissance de la souveraineté des musulmans, dans un état dont la capitale était Médine, ville sainte où repose par ailleurs le Prophète.

Chers lecteurs et lectrices, Notre Seigneur a élu certaines de ses créatures pour leurs procurer plus de sacralité, parmi les anges et les hommes, son choix se porta en faveur des messagers, de la terre il a préféré les lieux de cultes. Des mois, celui de ramadan et les quatre mois sacrés sont au-dessus de tous. Alors, sanctifiez ce que votre Seigneur a purement choisi et sachez que les hommes de compréhension ne donnent de valeur aux choses qu’à la même mesure que celle attribuée par leur Seigneur.

Puisse Allah nous donner la force d’être à la hauteur de sa satisfaction et de sanctifier ce qu’il nous a enjoint de sanctifier.

« Ainsi, sanctifier les rituels établis par Allah est signe de la piété des cœurs. » Coran

 

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=169939&fromPart=51

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A propos des versets sataniques

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Dieu est bien clair. Jamais les satans n'auraient pu citer un verset du coran :

210. «Et ce ne sont point les diables qui sont descendus avec ceci (le Coran) : 211. cela ne leur convient pas; et ils n'auraient pu le faire. 212. Car ils sont écartés de toute écoute (du message divin).»

Coran 26.210

Toutefois, bien des détracteurs de l'Islam se sont penchés sur une histoire mensongère, citée dans quelques livres pour essayer de faire croire aux gens que le prophète (sws) a été trompé par satan , et qu'il a prononcé un verset ou il dit du bien des dieux païens , on répète que cette histoire n'a aucune base .

Après la sortie du roman "Les versets sataniques" publié par Salman Rushdie en 1988, plusieurs occidentaux furent trompés sur la réalité de ces versets croyant que ces versets ont bien été prononcés par le prophète.

Voici l'histoire prétendue :

Une fois, alors que le Prophète Muhammad (saw) était entrain de prêcher l'Islam aux Quraychites à Makkah, il avait commencé à réciter la Sourate "Ennajm" (L'étoile - sourate 53). Arrivé au passage :

"afara 'aytoumoullâta wal 'ouzza wa manata ethalithata el 'oukhra" (…voyez-vous "ellâta" et "el uzza", et l'autre "manât", la troisième…) en citant les principales idoles que les Quraychites adoraient, satan l'aurait incité à dire :

"tilkoum el gharaniqu el 'oula, wa 'inna chafâ 'atahoum latourtaja" (Ces déesses d'un rang élevé et certes leur intercession est souhaitée) Puis il aurait continué la Sourate jusqu'à la fin, où Dieu dit :"fasjoudou lillahi wa'boudou" (Prosternez-vous pour Dieu et adorez-le)

Il se serait alors prosterné et tous les idolâtres se seraient également prosternés avec lui, vu que le Prophète Muhammad (saw) avait cité leurs idoles en bien…

Réponse et Preuve que cette histoire n'est pas vraie :

Par sa chaîne de transmission :

1) nous ne disposons d'aucune chaîne de transmission "sérieuse" de cette histoire qui remonte directement au prophète passant par un compagnon

2) les savants du hadith précisent que cette histoire est mensongère :

On a demandé à l'imam ibn khuzaima a propos de cette histoire, il répondit : "min wadhi ezzanaadiqa" (est l'œuvre des zindiq - mécréants, infidèles). Vous pourrez trouver une allusion à cette histoire chez Ibn Kathir dans son Taf sir, plus précisément dans le commentaire de la Sourate "Al Hadj". Il y fait référence en attestant que l'histoire n'est pas authentique.

Parmi ces chaînes de transmission on trouve "alkalbi" qui est connu par les gens du hadith comme étant un menteur, son nom est Mohammed ibn assaIb .

3) Des hadiths authentiques (chez boukhari, mouslim, qui sont reconnus comme les hadiths authentiques du prophète) ont étés rapportés sur la prosternation des mécréants de la Mecque mais aucune ne contenait cette histoire de versets sataniques.

4) ce qu'ont rapportés ceux qui aiment ajouter des histoires étranges parmi les exégètes du coran ne constituent en aucun cas une preuve de véracité de cette histoire, Tabari par exemple qui a relaté cette histoire dans son livre : Chronique de Tabari dit à l'introduction que "ce qui est dans son livre n'est pas automatiquement authentique et vrai, mais qu'il ne fait que transmettre ce qui lui a été rapporté"

On n'accepte une parole que si elle est transmise par une tradition authentique depuis le prophète sws.

5) Les divergences apparentes entre les différentes histoires :(il y a 6 histoires), dans chaque histoire, le verset est différent :

Ces déesses d'un rang élevé et certes leur intercession est souhaitée? ".dieux d'un rang élevé et certes leur intercession est souhaitée? "leur intercession est souhaitée (sans parler de déesses) ? "et ce sont elles les déesses de rang élevé ? "et que ce sont elles les déesses de rang élevé et que c'est leur intercession qui est souhaitée ? "Ces déesses de rang élevé, d'elles l'intercession est souhaitée ? " Par le coran :

Une lecture dans le coran prouve que le prophète (sws) n'a jamais prononcé ces phrases sataniques :

1) 44. Et s'il avait forgé quelques paroles qu'ils Nous avaient attribuées,

45. Nous l'aurions saisi de la main droite,

46. ensuite, Nous lui aurions tranché l'aorte.

47. Et nul d'entre vous n'aurait pu lui servir de rempart. Coran 69.44.

2) Dis : "Il ne m'appartient pas de le changer de mon propre chef. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé. Je crains, si je désobéis à mon Seigneur, le châtiment d'un jour terrible". Coran 10.15

3) 73. Ils ont failli te détourner de ce que Nous t'avions révélé, [dans l'espoir] qu'à la place de ceci, tu inventes quelque chose d'autre et (l'imputes) à Nous. Et alors, ils t'auraient pris pour ami intime.

74. Et si Nous ne t'avions pas raffermi, tu aurais bien failli t'incliner quelque peu vers eux

75. Alors, Nous t'aurions certes fait goûter le double [supplice] de la vie et le double [supplice] de la mort; et ensuite tu n'aurais pas trouvé de secoureur contre Nous. CORAN 17.73

Le verset coranique est clair que le prophète n'a jamais dit quelques choses qui plaisent aux mécréants.

4) et dans l'endroit ou ils prétendent qu'il y a eu ce verset, on trouve que dieu dit :

3. et il ne prononce rien sous l'effet de la passion;

4. ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée. Coran 53.3

Par la logique et l'histoire:

1) il n'est jamais rapporté dans l'histoire des arabes qu'ils appelaient leurs dieux par le terme "gharanik" ? , c'est une preuve que cette histoire fut inventée plus tard.

2) on sait logiquement que le prophète (sws) avait pour mission principale de détruire les idoles et combattre l'idolâtrie, est il logique qu'il dise du bien de leurs dieux alors qu'il les combat.

Le miracle de l'éléphant

La stabilité de La Mecque, les voyages commerciaux à destination du Yémen en hiver et de la Syrie en été, ainsi que la situation géographique de la ville, au carrefour des caravanes qui s’y arrêtaient pour se reposer, étaient tout autant de facteurs permettant aux Mecquois de profiter de la profusion de richesses et d’esclaves. Ils vivaient ainsi dans le luxe et l’aisance. Les voyageurs qui passaient par La Mecque pouvaient également jouir des vins, des divertissements et de la débauche qui était proposée dans des lieux spécifiques emplis de belles jeunes femmes. A ceci s’ajoutaient le prestige que procurait la Ka`bah, objet de vénération de la part de l’ensemble des Arabes, ainsi que l’adoration des idoles qui, selon leurs dires, les rapprochaient de Dieu et intercédaient auprès de Lui en leur faveur. C’était cette idolâtrie dont les tenants ne permettaient à aucune autre religion telle que le judaïsme ou le christianisme d’exister à ses côtés. Ces diverses raisons poussèrent les pays voisins à ériger des temples afin d’y attirer les Arabes et les caravanes commerciales. Parmi ceux qui eurent cette idée, il y avait le roi d’Abyssinie. Voulant lui plaire, Abrahah, son gouverneur au Yémen, construisit ainsi dans la province arabo-abyssine qu’il administrait une immense cathédrale qu’il orna et décora. Cependant, cela n’eut pas pour effet de détourner les Arabes de La Mecque et de son Sanctuaire. Abrahah n’eut dès lors d’autre choix que de démolir la Ka`bah. Il mobilisa à cet effet une grande armée, à la tête de laquelle il plaça un énorme et gigantesque éléphant, puis entreprit de marcher sur La Mecque. L’armée établit son camp aux frontières de la cité, et Abrahah envoya quelques cavaliers saisir des moutons et des dromadaires qui paissaient non loin, parmi lesquels cent dromadaires appartenant à `Abd Al-Muttalib. Les habitants de La Mecque se réunirent pour débattre de la position à adopter face à cette catastrophe qui s’abattit sur eux, de manière imprévisible et inattendue. Ils décidèrent alors de prendre les armes et de défendre leur cité, mais ils découvrirent rapidement qu’ils n’avaient nullement les moyens d’affronter l’armée ennemie. Un émissaire d’Abrahah arriva à ce moment pour inviter le chef des Mecquois à une entrevue avec le général de l’armée des envahisseurs. `Abd Al-Muttalib s’en fut alors rencontrer Abrahah qui, admiratif de la force de caractère et de la sagesse que dégageait son invité, l’accueillit avec égards et générosité. Il lui signifia qu’il ne souhaitait pas faire la guerre mais qu’il était venu uniquement pour démolir la Ka`bah. Si les Mecquois le laissaient agir à son gré, il ne leur ferait aucun mal et ne leur prendrait aucun bien. Or voilà que `Abd Al-Muttalib se mit à réclamer la restitution des dromadaires dont avaient pris possession les cavaliers d’Abrahah. Ce dernier lui répondit : « Je suis venu démolir votre Ka`bah que vous vénérez et tu n’as rien d’autre à me dire que de me réclamer tes dromadaires, sans même parler de la Ka`bah ?! – Les dromadaires, rétorqua `Abd Al-Muttalib, ont un maître et je suis ce maître ! Le Sanctuaire a quant à lui son propre Maître qui le protègera. » Abrahah lui rendit alors ses dromadaires et se prépara à entrer dans La Mecque. Lorsqu’il voulut se mettre en marche, l’éléphant se coucha et refusa de marcher. On essaya de le faire avancer en employant tantôt la douceur, tantôt la rudesse, mais rien n’y fit. Quand on l’orienta vers une autre direction, il accepta d’avancer, mais dès qu’on lui fit reprendre la direction de La Mecque, il s’arrêta net. Toutes les tentatives des cornacs échouèrent et l’éléphant dut endurer la violence et le châtiment qu’on lui infligea, cependant qu’il résista et refusa d’avancer. L’endroit où cette scène eut lieu porte depuis le nom de vallée de Muhassir, ou vallée de l’Ereintement, car l’éléphant y fut éreinté. `Abd Al-Muttalib rentra auprès de son clan, et leur demanda de quitter La Mecque pour se rendre sur les flancs des montagnes. Il se dirigea ensuite vers la Ka`bah, saisit les anneaux de la porte et implora Dieu de protéger l’antique Sanctuaire, lieu de pèlerinage des Mecquois qui fut jadis le lieu de pèlerinage d’Abraham et d’Ismaël.

Et le miracle eut lieu. Dieu envoya des volées d’oiseaux qui portaient dans leurs becs et dans leurs pattes des cailloux argileux, qu’ils jetaient sur l’armée d’Abrahah. Tous les soldats sans exception furent touchés. L’armée abyssine fut vaincue tandis que les soldats tentaient de fuir et rebroussaient chemin. Mais ils tombaient les uns après les autres. Le peu qui survécut et qui parvint à rentrer au Yémen put raconter ce qui s’était passé avant de passer à son tour de vie à trépas, comme le reste de l’armée.

L’histoire se répandit aux quatre coins de l’Arabie et des régions voisines, ce qui accrut le prestige de La Mecque auprès de tous. La ville sainte devint par-là même la ville en sécurité par excellence, comme l’avait demandé notre maître Abraham dans la prière qu’il adressa à Dieu alors que La Mecque n’était encore qu’une vallée désertique, dépourvue de cultures ou de bétail.

Les Mecquois eurent ainsi l’assurance de la protection divine à l’endroit de leur ville sainte, ce qui ne fit qu’accroître leur arrogance et leur vanité. Ils se vautrèrent davantage dans le confort et La Mecque s’enferma davantage dans le culte des idoles. Aucune autre religion ne fut tolérée. La Mecque devint indépendante, comme l’étaient toutes les autres tribus arabes. Les Arabes ne pensèrent en effet jamais à se constituer en un Etat ou en une nation unifiée, comme l’étaient les Perses, les Byzantins ou les Abyssins.

P.-S.

Traduit de l’arabe du livre de Sheikh Yâsîn Rushdî, Fî Rihâb Al-Mustafâ Al-Mukhtâr, éditions Al-Muwâsâh, téléchargeable en ligne sur le site Mouassa.org.

La méthode expérimentale, un apport de la civilisation islamique

 

L’élaboration de la méthode expérimentale comme base de la recherche, s’appuyant sur le raisonnement, l’observation détaillée et la vérification des hypothèses par l’expérience, a été une contribution décisive de la civilisation musulmane à l’évolution de la science dans le monde.

Cette approche diffère totalement de celle que suivaient auparavant les savants grecs, hindous ou autres. Ces civilisations se contentaient souvent de formuler des théories sans s’efforcer de les confirmer en pratique. Les philosophies demeuraient principalement théoriques : ces théories n’avaient pas d’application pratique même si elles étaient vraies, ce qui conduisait à une grande confusion entre les théories justes et les théories erronées. Ce sont les musulmans qui ont mis au point l’approche expérimentale des données scientifiques et des phénomènes naturels, conduisant à l’élaboration de la méthode scientifique expérimentale sur laquelle la science moderne est encore basée de nos jours.

En appliquant la méthode expérimentale pour vérifier les théories antérieures, sans tenir compte de la célébrité de leurs auteurs, les savants musulmans ont pu déceler de nombreuses erreurs dans le patrimoine scientifique laissé par les savants des époques antérieures.

Les savants musulmans ne se sont toutefois pas contentés de critiquer et de vérifier les théories antérieures. Ils ont souvent émis de nouvelles hypothèses, puis les ont vérifiées pour formuler ensuite de nouvelles théories sur cette base, si elles étaient confirmées. Les théories étaient ensuite vérifiées par l’expérience, ce qui permettait de formuler des vérités scientifiques. Ils se livraient ainsi, infatigablement, à d’innombrables expériences.

On peut citer, parmi les grands savants musulmans les plus influents dans ce domaine de la recherche expérimentale, Jâbir ibn Hayyân[1] (Geber), al-Khawârizmî, ar-Râzî[2] (Rhazès), al-Hasan ibn al-Haytham[3], ou encore Ibn an-Nafîs[4], parmi tant d’autres.

Jâbir ibn Hayyân, le savant qui fit de la chimie une science, écrivait : « L’essentiel de cette science réside dans la pratique et l’expérience. Celui qui ne pratique pas et n’expérimente pas n’aboutira jamais à rien. »[5] Il écrit également dans le premier chapitre de son Kitâb al-khawâs al-kabîr (Grand livre des propriétés) : « Nous recenserons uniquement dans ces écrits nos propres observations et ce que nous avons vérifié par l’expérience, et non pas ce que nous avons entendu ou lu ou qu’on nous a relaté. Nous ferons état de ce que nous aurons pu confirmer, et rejetterons ce qui aura été prouvé faux. Nous comparerons alors nos conclusions à leurs affirmations. »[6]

C’est pour ces raisons que l’on considère que c’est Jâbir qui, le premier, a introduit l’expérience pratique en laboratoire dans la méthode de recherche scientifique dont il a défini les principes, – ce qu’on appelle parfois l’expérience empirique. Il disait : « Le véritable savant est celui dont le savoir se base sur l’expérience, tandis que celui qui n’a pas mis son savoir à l’épreuve de l’expérience n’est pas un savant. Dans toutes les branches, l’artisan expérimenté maîtrise parfaitement son art tandis que l’artisan inexpérimenté commet des erreurs. »[7]

Jâbir ibn Hayyân alla beaucoup plus loin que les savants grecs antiques dans la place accordée à l’expérience, qui se substituait à la spéculation en tant que base du travail du savant. Comme le résume Qadrî Tuqân : « Jâbir se distingue des autres savants en ce qu’il a été parmi les premiers à utiliser les expériences comme base de la recherche scientifique, une approche utilisée jusqu’à nos jours dans les différents laboratoires. Il a souligné l’importance de l’expérience et insisté sur la nécessité d’accompagner les expériences d’observations détaillées, sans aucune hâte. Pour lui, ‘celui qui étudie la chimie doit recourir à la pratique et à l’expérience, car on ne saurait autrement parvenir à la connaissance’. »[8]

Ar-Râzî (Rhazès) a sans doute été le premier médecin au monde à mettre en œuvre cette méthode expérimentale. Il menait des expériences sur les animaux, en particulier les singes, pour tester de nouvelles pratiques thérapeutiques avant de les utiliser sur des êtres humains. Cette excellente démarche scientifique n’a été adoptée que depuis une époque relativement récente dans le monde. Ar-Râzî écrit à propos de sa démarche : « Lorsque la réalité à laquelle nous sommes confrontés contredit la théorie dominante, il nous faut reconnaître la réalité, quand bien même tout le monde adopterait les théories dominantes par égard pour les savants célèbres. »[9] Il souligne donc que les gens sont généralement éblouis par l’opinion des grands savants de renom et ne remettent pas en question leurs théories ; cependant, l’expérience contredit parfois la théorie, et il faut alors rejeter cette dernière, aussi célèbre que puisse être son auteur : il s’agit alors de reconnaître la réalité montrée par l’expérience, de l’analyser et d’en tirer des conclusions utiles.

La méthode expérimentale a également permis à Ibn al-Haytham de formuler de nombreuses critiques au sujet des théories d’Euclide[10] et de Ptolémée[11], malgré le prestige attaché au nom de ces savants. La démarche scientifique d’Ibn al-Haytham est résumée dans l’introduction de son traité d’optique al-Manâzir. Il y explique brièvement la démarche qu’il a suivie parce qu’elle était la meilleure pour guider ses recherches : « Nous commençons notre recherche par un état des lieux des faits, en examinant les propriétés de la vision et en distinguant les caractéristiques des différents éléments. L’examen nous permet de déterminer ce qui est propre au regard au moment de la vision et ce qui est une sensation manifeste, non sujette au changement ni au doute. Il s’agit ensuite de procéder à une enquête méthodique et progressive, en critiquant les postulats de départ et en formulant les conclusions avec prudence. Notre objectif dans toute cette démarche et cet examen doit être de juger objectivement, loin des passions, et de rechercher la vérité en toute impartialité dans chacune de nos observations et de nos critiques. »[12]

Ibn al-Haytham a fondé ses recherches sur l’observation et le raisonnement analogique, et parfois sur l’assimilation, autant d’éléments de la démarche scientifique moderne. Ibn al-Haytham, l’un des savants musulmans qui ont fondé la méthode expérimentale, n’a pas seulement précédé Francis Bacon[13] dans l’élaboration de sa méthode d’observation : jouissant d’un immense prestige, il avait une pensée plus large et plus profonde que celle de Bacon, quoi qu’il ne se soit pas intéressé comme lui à la philosophie théorique.

Le professeur Mustafâ Nazîf[14] va plus loin encore en affirmant : « Ibn al-Haytham a approfondi la réflexion bien plus loin qu’il n’y paraît de prime abord, parvenant à ce qu’on dit bien plus tard, au vingtième siècle, des philosophes de la science comme Karl Pearson[15]. Il a défini la juste place de la théorie scientifique et sa fonction véritable au sens moderne. »[16]

Certains savants musulmans ont considéré que l’écriture ne saurait être précise si elle n’était pas précédée d’expériences. Al-Jaldakî[17], chimiste du huitième siècle de l’hégire (quatorzième siècle apr. J.-C.) a ainsi écrit au sujet du célèbre chimiste at-Taghrâ’î[18] (mort en 513H) : « At-Taghrâ’î était certes un homme d’une grande intelligence, mais il n’a que peu pratiqué d’expériences : de ce fait, ses écrits manquent de précision. »[19]

Les musulmans ont ainsi élaboré la méthode scientifique expérimentale grâce à laquelle l’humanité a appris comment parvenir à la vérité scientifique de manière fiable et impartiale, loin des conjectures et de l’imagination.

[1] Abû Mûsâ Jâbir ibn Hayyân ibn 'Abdallâh al-Kûfî (mort en 200H/815 apr. J.-C.), philosophe et chimiste, surnommé as-Sûfî. Originaire du Khorassan, il vécut à Kûfa et mourut à Tus. Voir Ibn Nadîm, al-Fihrist pp. 498-503 ; az-Zarkalî, al-A'lâm 2/103.

[2] Abû Bakr Muhammad ibn Zakariyya ar-Râzî (251-313H/865-925), médecin et philosophe, né à Ray en Iran et mort à Bagdad, auteur entre autres du traité de médecine al-Hâwî fî t-tibb. Voir Ibn an-Nadîm, al-Fihrist pp. 415-417 ; as-Sadfî, al-Wâfî bil-wafayât, 3/62.

[3] Abû 'Alî Muhammad ibn al-Hasan ibn al-Haytham (354-430H/965-1039), surnommé le second Ptolémée, mathématicien, ingénieur, médecin et sage, né à Bassorah et mort au Caire. Voir Ibn Abî Usaybi'a, 'Uyûn al-anbâ’ 2/372-376, et Kahhâla, Mu'jam al-mu’allifîn 9/225-226.

[4] Ibn an-Nafîs, 'Alâ ad-Dîn ibn Abî al-Hazm al-Qarshî (mort en 687/1288), fut le plus grand médecin de son époque ; d’une famille originaire de Qarsh en Transoxiane, il naquit à Damas et mourut au Caire. Voir Ibn al-'Imâd, Shadharât adh-dhahab 5/400-401.

[5] Jâbir ibn Hayyân, Kitâb at-tajrîd, dans Eric John Holmyard, The Arabic Works of Jabir ibn Hayyan, 2 volumes, Librairie Orientaliste Paul Geuthner, Paris, 1928.

[6] Jâbir ibn Hayyân, Kitâb al-khawâs al-kabîr, p. 232.

[7] Jâbir ibn Hayyân, Kitâb as-sab'în, p. 464.

[8] Qadrî Tuqân, Maqâm al-'aql 'ind al-'arab, pp. 217-218.

[9] Ibn Abî Usaybi'a, Tabaqât al-atibbâ’, 1/77-78.

[10] Euclide (325-265 av. J.-C.), mathématicien grec considéré comme le fondateur de la géométrie, auteur principalement des Eléments.

[11] Claude Ptolémée (83-161), le plus célèbre astronome grec, fut astronome, mathématicien et philosophe ; surnommé Ptolémée le sage, il était d’origine gréco-égyptienne ; son principal ouvrage est l’Almageste.

[12] Ibn al-Haytham, al-Manâzir, éd. Dr 'Abd al-Hamîd Sabrah, p. 62.

[13] Francis Bacon (1561-1626), philosophe, homme d’état et écrivain anglais, connu en Occident comme étant le fondateur de la démarche empirique basée sur l’observation et la déduction et comme ayant rejeté la logique d’Aristote en tant que base du jugement scientifique.

[14] Mustafâ Nazîf (1893-1971), l’un des plus grands savants égyptiens du XXème siècle, spécialisé dans la médecine et la physique. Il s’intéressait beaucoup au patrimoine scientifique de la civilisation musulmane et s’est penché tout particulièrement sur l’héritage d’al-Hasan Ibn al-Haytham. Il fut l’un des premiers à revendiquer l’arabisation des sciences.

[15] Karl Pearson (1857-1936), mathématicien anglais considéré comme le fondateur de la statistique. Il a créé en 1911, à l’université de Londres, le premier département de statistique au monde.

[16] Qadrî Tuqân, Maqâm al-'aql 'ind al-'arab, p. 223.

[17] 'Izz ad-Dîn 'Alî ibn Muhammad ibn Aydamir al-Jaldakî (mort après 742H/1341), chimiste et philosophe, l’un des plus grands noms de la chimie, originaire de Jaldak au Khorassan. Il a écrit entre autres Kanz al-ikhtisâs fî ma'rifati l-khawâs. Voir Hâjî Khalîfa, Kashf az-zunûn 2/1512, et az-Zarkalî, al-A'lâm 5/5.

[18] Abû Ismâ'îl al-Husayn ibn 'Alî ibn Muhammad al-Isbahânî dit at-Taghrâ’î (453-513H/1061-1119), écrivain et chimiste, né à Ispahan, nommé secrétaire officiel et ministre, mort assassiné. Voir Ibn Khallikân, Wafayât al-a'yân 5/185-190 et as-Sadfî, al-Wâfî bil-wafayât 12/268-269.

[19] Ibn Abî Usaybi'a, Tabaqât al-atibbâ’, p. 218.

L’élaboration de la méthode expérimentale comme base de la recherche, s’appuyant sur le raisonnement, l’observation détaillée et la vérification des hypothèses par l’expérience, a été une contribution décisive de la civilisation musulmane à l’évolution de la science dans le monde.

 

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