L'Islam et les musulmans
La première chose qu'il convient de définir est le terme Islam. Nous pouvons affirmer que ce mot Islam n'est pas apparu après l'arrivée d'un homme ou l'accomplissement d'un phénomène. L'Islam est la véritable religion d'Allah (traduction en arabe du mot Dieu). En effet, c'est Dieu qui a choisit l'Islam, comme le montre le verset suivant :
Sourate 5, Verset 3 | |
... Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. J'ai agréé l'Islam comme religion pour vous... | ![]() |
1 — Le dualisme des libres et des esclaves, fondamental dans toutes les sociétés antiques, a persisté jusqu'à une époque récente dans tous les pays arabo-musulmans, notamment au Maroc où il ne fut jamais expressément abrogé ; il a cependant disparu et l'on n'en rencontre plus que les vestiges dans quelques rares procès de filiation portés devant la cour suprême.
Ces procès de filiation tournent tous autour d'une institution musulmane, le concubinage légal, et du statut spécifique qui pouvait en découler, celui de la concubine-mère (oumm-el-walad, littéralement « mère de l'enfant »).
2 — Avant de définir ce statut, il importe de préciser les normes musulmanes qui, dans le domaine des relations sexuelles, expriment clairement le licite et le prohibé.
Dans la sourate XXIII, intitulée « les croyants », le prophète pose avec rigueur les principes « révélés » de la polygamie, du concubinage et du péché et crime de zina (fornication) :
1 — Heureux sont les croyants
5 — Qui gardent les lois de la chasteté
6 — Et qui bornent leur jouissance à leurs femmes et aux esclaves que leur a
procurée leur main droite ; dans ce cas ils n'encourront aucun blâme
7 — Mais celui qui porte ses désirs au-delà est transgresseur .
3 — Le mariage en langue arabe se dit nikâh, c'est-à-dire littéralement « coït » ; ce qui, a priori, caractérise essentiellement la conception islamique de cette institution . Pour les fouqahâ, en effet, le nikâh est avant tout un des deux procédés par lequel une femme devient licite à un homme ; la procréation des enfants n'est que l'incidence complémentaire de cette licéité (6).
Si les épouses sont limitées à quatre , le nombre des concubines est, en revanche, illimité.
Le concubinage du martre avec son esclave n'est certainement pas considéré par les docteurs de la loi d'un œil aussi favorable que le mariage, mais l'un ne saurait exclure l'autre ; il n'y a, pour un musulman marié, aucun inconvénient « moral » à prendre en plus de son (ou de ses) épouse (s), une ou plusieurs concubines .
Tels sont les deux procédés licites destinés, en terre d Islam, à satisfaire l'instinct sexuel. Il importe maintenant de définir plus précisément les limites du concubinage légal et le statut particulier de la concubine-mère qui peut en découler.
4 — On ne saurait parler de concubinage en-dehors des relations maitre-esclave. Il importe donc — et c'est la première condition — que le maître soit juridiquement propriétaire de l'esclave. Il doit « borner sa jouissance, dit le Coran, aux esclaves que lui a procurées sa main droite », c'est-à-dire celles qu'il a légalement achetées (10), celles qu'il a capturées (11), celles qui sont le produit de ses propres esclaves . La cohabitation sans mariage d'un homme libre avec l'esclave d'un tiers est, en effet, prohibée.
5—11 importe ensuite — et c'est la seconde condition — que l'esclave lui soit cano- niquement disponible. Il en irait différemment en cas de parenté par le sang , le lait ou l'alliance , en cas de mariage de l'esclave , en cas d'appartenance de cette dernière à une religion non dérivée du « Livre » .
6 — La transgression d'une de ces deux conditions rend les coupables passibles du h'add sanctionnant le crime et péché de zina que les docteurs de la loi considèrent comme la plus grave des infractions . Tout coi't pourra donc être pénalement qualifié zina lorsqu'il sera pratiqué avec un partenaire auquel on n'est pas uni par les liens, soit d'un mariage valable ou putatif, soit d'une propriété à titre d'esclave concubine .
Chez les Malékites, la sanction est la mort par lapidation pour l'homme libre marié, cent coups de verge et le bannissement pour l'homme libre célibataire, et cinquante coups de verge seulement pour la partenaire esclave, qu'elle soit mariée ou célibataire (22).
7 — Le concubinage légal ainsi défini à travers ses limites juridiques et la sanction de leur transgression ne confère à l'esclave qui partage la couche du martre aucune sorte d'avantages. Partie intégrante de ses biens, il en dispose à l'instar du bétail qu'il possède : il peut utiliser ses services — cela va de soi —, mais aussi la vendre , la donner en gage , la prêter , la louer, voire même la tuer .
8—11 peut en aller différemment si l'esclave se trouve enceinte des œuvres du maître. Les rapports sexuels avec la concubine légale ont pour but, estiment les docteurs de la loi, la seule satisfaction des désirs charnels, mais non la procréation, contrairement à ce qui se passe dans le mariage.
Le maître cependant peut et « normalement doit » reconnaître l'enfant qu'il a de sa concubine.
Dans cette hypothèse favorable à l'esclave, celle-ci accède à un statut particulier, celui de oumm-el-walad, concubine-mère, qui lui confère une situation privilégiée au sein de la famille servile :
— dès l'accouchement ou la fausse-couche, elle ne peut plus être vendue ni donnée en nantissement . Elle peut seulement être donnée en mariage, auquel cas le maître s'en interdit définitivement l'usage, du moins jusqu'au veuvage de la concubine- mère ;
— le maître ne peut plus utiliser ses services ou les louer à un tiers . Il peut seulement en « jouir » ;
— elle se trouve affranchie de jure à la mort du maître ;
— l'enfant dont la naissance lui confère ce privilège est légitime et bénéficie exactement des mêmes droits que ceux issus du nikâh .
9 — Un tel statut est évidemment subordonné à la reconnaissance par le maître de sa paternité. Cette reconnaissance est la clé du statut privilégié ; il importe de l'analyser.
La question qui se pose est donc la suivante : comment peut intervenir cette reconnaissance de paternité de l'enfant issu du concubinage légal ? Cette reconnaissance est fondée sur Yikrar, aveu par le martre que l'enfant mis au monde par sa concubine légale est issu de ses œuvres. Cet ikrar peut être indirect : le maître avoue avoir eu des relations sexuelles avec son esclave ; il peut également être direct si le maître revendique expressément ou tacitement la paternité de l'enfant.
LES CONDITIONS JURIDIQUES
DE L'ACCES AU STATUT DE CONCUBINE-MERE
EN DROIT MUSULMAN MALEKITE*
par François-Paul BLANC et Albert LOURDE
http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/remmm_0035-1474_1983_num_36_1_2004#
Les anges sont les nobles serviteurs de Dieu qui les a créé de lumière, ce sont les soldats de Dieu سبحان
Ils sont timides, car le prophète a dit :
"Ne dois-je pas m'intimiderd'un homme dont les anges s'intimident de lui?"
L'homme ici est Osman bin Affan. Ils se dérangent des choses odieuses comme de ceux qui ont mangé de l'ail et de l'oignon, ils ne rentrent pas dans les maisons où se trouve un chien ou une image. Ils obéisssent à Allah, comme inscrit dans le Qur'ân
"Mais ce sont plutôt des serviteurs honorés . Ils nedevancent pas Son Commandement et agissent selon Ses ordres."
Sourate Al anbiya, versets 26 et 27.
Allah les a créés partout dans son univers pour s’occuper des gens et exécuter Ses ordres.
1. Il y a Jibril, ,
Celui qui transmet « الوحي », le message, aux envoyés, c’est un peu l’ambassadeur entre Allah et les prophètes عليهم السلم .
Sourate les poètes, verset 192-195 :
« Ce (Coran) ci, c'est le Seigneur de l'univers qui l'a fait descendre,et l'Esprit fidèle est descendu avec cela sur ton cœur, pour que tu sois du nombre des avertisseurs, en une langue arabe très claire. »
2. Israfil
C’est l’ange qui souffle dans la trompe « الصور », il le fera deux fois, la première fois tout le monde mourra et la deuxième fois tout le monde sera ressuscité.
« On soufflera dans la Trompe, et voilà que ceux qui seront dans les cieux et ceux qui seront sur la terre seront foudroyés, sauf ceux qu'Allah voudra [épargner]. Puis on y soufflera, et voilà debout à regarder. » Sourate
Azzumar, verset 68
3. L’ange de la mort :
Celui qui prend les âmes.
« Dis : “L'Ange de la mort qui est chargé de vous, vous fera mourir. Ensuite, vous serez ramenés vers Votre Seigneur”. »
Sourate Sajda, verset 11
« Il est le Dominateur Suprême sur Ses serviteurs. Et Il envoie sur vous des gardiens. Et lorsque la mort atteint l'un de vous, Nos messagers (les Anges) enlèvent son âme sans aucune négligence. »
Sourate Al anam, verset 61
4. Les anges qui descendent près des croyants au moment de la mort
Pour nous calmer, nous rendre endurant et nous annoncer le paradis
« Ceux qui disent : “Notre Seigneur est Allah”, et qui se tiennent dans le droit chemin, les Anges descendent sur eux. “N'ayez pas peur et ne soyez pas affligés; mais ayez la bonne nouvelle du Paradis qui vous était promis. »
Sourate al fussilat, verset 30
5. Ceux qui arrachent violemment l’âme des non croyants
« Et quel pire injuste que celui qui fabrique un mensonge contre Allah ou qui dit : “Révélation m'a été faite”, quand rien ne lui a été révélé. De même celui qui dit : “Je vais faire descendre quelque chose de semblable à ce qu'Allah a fait descendre.” Si tu voyais les injustes lorsqu'ils seront dans les affres de la mort, et que les Anges leur tendront les mains (disant) : “Laissez sortir vos âmes. Aujourd'hui vous allez être récompensés par le châtiment de l'humiliation pour ce que vous disiez sur Allah d'autre que la vérité et parce que vous vous détourniez orgueilleusement des Ses enseignements”. »
Sourate Al Anam, verset 93
6. Ceux qui accompagnent l’âme des croyants jusqu’aux cieux, au 7 em ciel.
Ceux qui font monter les âmes des non croyants et les balancent sur terre quand les portes des cieux restent fermées.
Ceux qui questionnent les morts dans les cercueils, puis ils les torturent ou les traitent bien après leur avoir restitué l’âme.
7. Les gardiens du paradis et des gens du paradis
« Et ceux qui avaient craint leur Seigneur seront conduits par groupes au Paradis. Puis, quand ils y parviendront et que ses portes s'ouvriront, ses gardiens leur diront : “Salut à vous ! Vous avez été bons : entrez donc, pour y demeurer éternellement”. »
Sourate Az zumar, verset 73
8. Les gardiens de l’enfer et des gens de l’enfer
« ô vous qui avez cru ! Préservez vos personnes et vos familles, d'un Feu dont le combustible sera les gens et les pierres, surveillé par des Anges rudes, durs, ne désobéissant jamais à Allah en ce qu'Il leur commande, et faisant strictement ce qu'on leur ordonne. »
Sourate Tahrim, verset 6
Dont le chef est Malik, :
« et ils crieront : “ô Malik ! que ton Seigneur nous achève ! ” Il dira : “En vérité, vous êtes pour y demeurer [éternellement]” ! »
Sourate Az Zuhruf, verset 77
9. Les scribes
Qui accompagnent et enregistrent les actes et les paroles des gens, ils réalisent pour chaque personne, un livre personnel de tout ses faits et gestes, ils le lui donnent au Jour de la résurrection.
« alors que veillent sur vous des gardiens, de nobles scribes, »
Sourate Al infitar, verset 10 et 11
10. Ceux qui veillent sur nous
Ils nous gardent pendant la journée ou la nuit…
« Il [l'homme] a par devant lui et derrière lui des Anges qui se relaient et qui veillent sur lui par ordre d'Allah.»
Sourate Araad, verset 11
« Il n'est pas d'âme qui n'ait sur elle un gardien. »
Sourate tariq, verset 4
11. Ceux qui font des invocations et demandent pardon pour les croyants
« . Ceux (les Anges) qui portent le Trône et ceux qui l'entourent célèbrent les louanges de leur Seigneur, croient en Lui et implorent le pardon pour ceux qui croient : “Seigneur ! tu étends sur toute chose Ta miséricorde et Ta science. Pardonne donc à ceux qui se repentent et suivent Ton chemin et protège-les du châtiment de l'Enfer. Seigneur ! Fais-les entrer aux jardins d'Eden que Tu leur as promis, ainsi qu'aux vertueux parmi leurs ancêtres, leurs épouses et leurs descendants, car c'est Toi le Puissant, le Sage. »
Sourate Ghafir, verset 7-8
12. Ceux qui suivent les rassemblements de rappel et d’adoration des croyants
Ils se collent à ceux qui lisent le Qur'ân et l’étudient comme il a été dit dans ce Hadith :
« Il n’y a pas des personnes qui s’assoient dans une des maisons de Dieu pour y lire le Qur'ân et l’étudier, sans que ne descende sur eux la tranquillité et la miséricorde ainsi que des anges qui se collent a eux et sans que Dieu ne les cite parmi les siens »
Le prophète a parlé des anges dans ses Hadiths en voici quelques uns:
"Le ciel fait entendre des craquements tellement les anges y sont nombreux , sérrés au point où il ne reste plus un pouce d'espace libre, tousentrain de se prosterner"
Ahmad
"Le jour de la prière du vendredi, des anges viennent se poster devant les portes des mosquées inscrire les arrivants selon leur arrivée, par ordre de mérite, du premier au dernier. Ensuite, dès que l'imam s'installe sur la chaire, ils ferment leurs registres et viennent écouter le prêche"
Al-Bukhâri
"Les anges du jour et ceux de la nuit s'alternent près de vous"
Al-Bukhâri
Les fruits de la croyance aux anges
La croyance aux anges apporte de nombreux bénéfices dans la vie du croyant nous vous rappelons ci-dessous les plus important :
1. Quand le croyant pense à la création des anges de lumière, dotés d’ailes, et à leur pouvoir, il se rend compte au combien Allah est grand, car même avec leurs pouvoirs les anges restent humbles devant Dieu et exécutent tous Ses ordres, ils ne parlent pas devant Lui. Cela augmente notre foi en la Majesté de Dieu.
2. Un sentiment de paix nous envahi quand nous nous rappelons que Dieu a mis des anges pour nous garder.
3. Nous sommes encouragés à adorer, à exécuter les ordres de Dieu et à bien agir quand nous nous apercevons que les anges, qui sont plus forts que nous, passent leur temps à adorer Dieu. Ce qui nous pousse à suivre leur exemple et à fortifier notre foi.
4. La croyance aux anges éloigne le croyant de la désobéissance visible ou invisible, car nous savons que les anges sont toujours avec nous et notent tous nos faits et gestes pour nous les donner sous forme de livre au jour de la résurrection
5. La foi aux anges nous rappelle et nous prépare au jour dernier : cette vie n’est pas éternelle, l’ange de la mort est là pour nous cueillir. On persévère donc sur le droit chemin en gardant notre foi et nos bons actes, on travaille pour le paradis, pour être saluer par les anges et nous éviter de tomber en enfer pour ne pas y être châtiés par les anges.
Que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur le prophète Mohammad, celui qui a tenu sa promesse, le confident. Ô Allah nous ne savons que ce que Tu nous as appris, c’est Toi qui détiens la science. Ô Allah apprend nous ce qui nous apportera du bien et fais nous profiter du bien de ce que Tu nous as appris et augmente nos connaissances. Et embelli le bien à nos yeux et aide nous à le suivre. Et enlaidi le mal à nos yeux et aide nous à nous en détourner. Et mets nous parmi ceux qui écoutent la parole et suivent les meilleures d’entre elles. Et fais de nous tes bons adorateurs par Ta miséricorde.
Gloire à Toi Seigneur, que Tes louanges soient célébrées, j'atteste qu'il n'y a de divinité que Toi, j'implore Ton pardon et je reviens vers Toi repentante.
Parmi ces douze mois, quatre sont considérés dans la religion musulmane comme sacrés. A ce propos, Allah le-très-haut dit : « Les nombres de mois auprès d’Allah sont douze mois inscrits dans le livre d’Allah le jour de la création des cieux et de la terre, il y en a quatre qui sont sacrés. Ne vous faites pas du mal à vous-même dans ces mois » s9 v36. Le prophète, lors de son dernier pèlerinage, trois mois avant sa mort, s’adressa à ses fidèles en leurs disant : « Le temps est revenu à sa configuration initiale, le jour où notre Seigneur a crée les cieux et la terre, l'année est de douze mois, parmi ces mois, quatre sont sacrés, à savoir, trois mois successifs --Dhul qi'dah, Dhul hijjah et Muharram-- et un distinct, celui de Rajab » Muslim.
Qu’est ce qu’un mois sacré ?
Avant l’islam, les arabes, dans leur intérêt commun, avaient proclamé quatre mois comme étant sacrés reçus de l’héritage d’Abraham. Pendant ces mois, la guerre était bannie et la paix devait régner. Au point que celui qui croiserait la route du meurtrier de son père ne devait pas s’en prendre à lui. A l’avènement de l’islam, ces quatre mois ont été confortés dans leur caractère particulier. Désormais, les musulmans (même si durant toute l’année ils se devaient déjà de se préserver de tout mal) avaient l’obligation d’observer une conduite irréprochable lors des mois sacrés, car comme l’a dit le Prophète : « Durant ces mois sacrés, le paradis est plus proche de vous mais l’enfer aussi ». Il dit aussi : « La récompense des bonnes actions y est multipliée et la valeur des péchés aggravée » Abou Daoud En ce qui concerne le mois de Rajab, dont nous vivons les premiers jours, le Prophète rappela ceci : « Ô Seigneur béni nous dans le Mois de Rajab, de chabane et fait nous atteindre Ramadan » Boukhari
Ce hadith illustre la valeur préférentielle de ce mois aux yeux de notre Seigneur. Il est donc de notre devoir d’exceller dans notre comportement durant ce mois, en multipliant les bonnes œuvres et en nous préservant de toutes formes de péchés. Puisque, comme nous l’avons souligné précédemment, en période de mois sacré les bonnes actions autant que les mauvaises comptent double.
Le voyage nocturne.
Hormis le caractère sacré du mois de Rajab, ce mois se démarque également par les faits historiques qui s’y sont produits. Des faits qui ne peuvent être ignorés par le croyant, notamment le voyage nocturne du Prophète vers Jérusalem, effectué en l’an neuf de la prophétie. Endeuillé par la perte de son oncle et protecteur Abu Talib, ainsi que par celle de sa noble épouse Khadija, à une époque où l’oppression Mecquoise faisait rage, Allah le-très-haut le convia à ce voyage relaté dans le Coran : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur [Muhammad], de la Mosquée Al-Haram à la Mosquée Al-Aqsa (Jérusalem) dont Nous avons béni les alentours, afin de lui monter certaines de Nos merveilles. C'est Lui, vraiment, qui est l'Audient, le Clairvoyant. » S17 V1.
Jérusalem a toujours été la terre sacrée de tous les prophètes de la lignée de Noé et d’Abraham. Aujourd’hui encore, sa mosquée est la troisième mosquée la plus sainte de l’islam après La Mecque et Médine. A ce sujet, le Prophète (psl) nous a dit : « Une prière dans la Mosquée sacrée vaut 100.000 prières, une prière dans ma Mosquée vaut mille prières, et une prière à Jérusalem vaut cinq cents prières » At Tabarani. Ainsi Ibn Abbas qu’Allah l’agrée a dit : « Les prophètes ont construit Jérusalem, et y ont vécu. Il n'y a pas un seul pouce d’elle sans qu'un prophète n'y ait prié ou qu’un ange ne s'y soit tenu. »
Lors de son voyage nocturne du mois de Rajab, le Prophète Mohamed en compagnie de l’ange Gabriel a prié à Jérusalem, en présence également de tous les prophètes depuis Adam jusqu’à lui-même, qui fut l’imam. Cet événement nous prouve que la religion est unique et que Noé, Abraham ou encore Moïse et Jésus sont les maillons d’une chaine prophétique, qui débute par Adam et dont le sceau fut Mohamed. Leur message est unique, leurs voix ne fait qu’une : « Nous ne te disons ô Mohamed que ce qui a été dit aux messagers avant toi » s41 v43, « Et lorsque nous prîmes de la part des prophètes leurs engagements, de ta part, de la part de Noé, d’Abraham, de Moïse ainsi que de Jésus fils de Marie. Et nous prîmes de leur part un engagement solennel ».S33 v7
Si l’héritage est commun, comment alors comprendre la guerre qui ravage Jérusalem entre les adeptes d’un seul, unique et même Dieu ? Voyez comment le fanatisme aveugle se joue des humains !
L’ascension vers les cieux.
C’est au cours de la 27ème nuit de Rajab, que le Prophète débuta son ascension. A ce sujet, il a dit : « "Al-Burâq" -une monture blanche, plus grande qu'un âne et plus petite qu'une mule, qui se trouvait d'un bond où son regard s'arrêtait- me fut amenée. Je la montais et fus transporté à Jérusalem. Là-bas, je l'attachais à l'anneau destiné à l'usage des prophètes. Je pénétrais dans la mosquée où je priais deux rak'a. A ma sortie, Gabriel m'offrit deux récipients: l'un contenant du vin, l'autre du lait. Je choisis le lait; et Gabriel me déclara alors que j'avais élu la voie primordiale. Porté par lui, je m'élevais jusqu'aux régions célestes. Gabriel demanda la permission d'y accéder… » Bukhari. Cette visite dans le monde céleste est truffée de symboles. C’est à l’issue de ce voyage que les prières lui furent prescrites. Il visita l’enfer et le paradis. Il rencontra aussi personnellement les prophètes établis dans chaque ciel et prit connaissance des mystères jusque là méconnus car il fut le seul autorisé à dépasser le lotus de la limite (sidrat al muntaha). Puis ce fut la rencontre avec le divin.
La fin de l’oppression
Le mois de Rajab est marqué aussi par l’une des plus grandes victoires de l’islam, en effet la victoire remportée lors de la bataille de Tabuk, en l’an neuf de l’hégire, soit une année avant la mort du Prophète. Cette victoire a permis de mettre terme à l’oppression des tribus qui a duré tout de même vingt deux années. Elle concéda la reconnaissance de la souveraineté des musulmans, dans un état dont la capitale était Médine, ville sainte où repose par ailleurs le Prophète.
Chers lecteurs et lectrices, Notre Seigneur a élu certaines de ses créatures pour leurs procurer plus de sacralité, parmi les anges et les hommes, son choix se porta en faveur des messagers, de la terre il a préféré les lieux de cultes. Des mois, celui de ramadan et les quatre mois sacrés sont au-dessus de tous. Alors, sanctifiez ce que votre Seigneur a purement choisi et sachez que les hommes de compréhension ne donnent de valeur aux choses qu’à la même mesure que celle attribuée par leur Seigneur.
Puisse Allah nous donner la force d’être à la hauteur de sa satisfaction et de sanctifier ce qu’il nous a enjoint de sanctifier.
« Ainsi, sanctifier les rituels établis par Allah est signe de la piété des cœurs. » Coran
http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=169939&fromPart=51
Dieu est bien clair. Jamais les satans n'auraient pu citer un verset du coran :
210. «Et ce ne sont point les diables qui sont descendus avec ceci (le Coran) : 211. cela ne leur convient pas; et ils n'auraient pu le faire. 212. Car ils sont écartés de toute écoute (du message divin).»
Coran 26.210
Toutefois, bien des détracteurs de l'Islam se sont penchés sur une histoire mensongère, citée dans quelques livres pour essayer de faire croire aux gens que le prophète (sws) a été trompé par satan , et qu'il a prononcé un verset ou il dit du bien des dieux païens , on répète que cette histoire n'a aucune base .
Après la sortie du roman "Les versets sataniques" publié par Salman Rushdie en 1988, plusieurs occidentaux furent trompés sur la réalité de ces versets croyant que ces versets ont bien été prononcés par le prophète.
Voici l'histoire prétendue :
Une fois, alors que le Prophète Muhammad (saw) était entrain de prêcher l'Islam aux Quraychites à Makkah, il avait commencé à réciter la Sourate "Ennajm" (L'étoile - sourate 53). Arrivé au passage :
"afara 'aytoumoullâta wal 'ouzza wa manata ethalithata el 'oukhra" (…voyez-vous "ellâta" et "el uzza", et l'autre "manât", la troisième…) en citant les principales idoles que les Quraychites adoraient, satan l'aurait incité à dire :
"tilkoum el gharaniqu el 'oula, wa 'inna chafâ 'atahoum latourtaja" (Ces déesses d'un rang élevé et certes leur intercession est souhaitée) Puis il aurait continué la Sourate jusqu'à la fin, où Dieu dit :"fasjoudou lillahi wa'boudou" (Prosternez-vous pour Dieu et adorez-le)
Il se serait alors prosterné et tous les idolâtres se seraient également prosternés avec lui, vu que le Prophète Muhammad (saw) avait cité leurs idoles en bien…
Réponse et Preuve que cette histoire n'est pas vraie :
Par sa chaîne de transmission :
1) nous ne disposons d'aucune chaîne de transmission "sérieuse" de cette histoire qui remonte directement au prophète passant par un compagnon
2) les savants du hadith précisent que cette histoire est mensongère :
On a demandé à l'imam ibn khuzaima a propos de cette histoire, il répondit : "min wadhi ezzanaadiqa" (est l'œuvre des zindiq - mécréants, infidèles). Vous pourrez trouver une allusion à cette histoire chez Ibn Kathir dans son Taf sir, plus précisément dans le commentaire de la Sourate "Al Hadj". Il y fait référence en attestant que l'histoire n'est pas authentique.
Parmi ces chaînes de transmission on trouve "alkalbi" qui est connu par les gens du hadith comme étant un menteur, son nom est Mohammed ibn assaIb .
3) Des hadiths authentiques (chez boukhari, mouslim, qui sont reconnus comme les hadiths authentiques du prophète) ont étés rapportés sur la prosternation des mécréants de la Mecque mais aucune ne contenait cette histoire de versets sataniques.
4) ce qu'ont rapportés ceux qui aiment ajouter des histoires étranges parmi les exégètes du coran ne constituent en aucun cas une preuve de véracité de cette histoire, Tabari par exemple qui a relaté cette histoire dans son livre : Chronique de Tabari dit à l'introduction que "ce qui est dans son livre n'est pas automatiquement authentique et vrai, mais qu'il ne fait que transmettre ce qui lui a été rapporté"
On n'accepte une parole que si elle est transmise par une tradition authentique depuis le prophète sws.
5) Les divergences apparentes entre les différentes histoires :(il y a 6 histoires), dans chaque histoire, le verset est différent :
Ces déesses d'un rang élevé et certes leur intercession est souhaitée? ".dieux d'un rang élevé et certes leur intercession est souhaitée? "leur intercession est souhaitée (sans parler de déesses) ? "et ce sont elles les déesses de rang élevé ? "et que ce sont elles les déesses de rang élevé et que c'est leur intercession qui est souhaitée ? "Ces déesses de rang élevé, d'elles l'intercession est souhaitée ? " Par le coran :
Une lecture dans le coran prouve que le prophète (sws) n'a jamais prononcé ces phrases sataniques :
1) 44. Et s'il avait forgé quelques paroles qu'ils Nous avaient attribuées,
45. Nous l'aurions saisi de la main droite,
46. ensuite, Nous lui aurions tranché l'aorte.
47. Et nul d'entre vous n'aurait pu lui servir de rempart. Coran 69.44.
2) Dis : "Il ne m'appartient pas de le changer de mon propre chef. Je ne fais que suivre ce qui m'est révélé. Je crains, si je désobéis à mon Seigneur, le châtiment d'un jour terrible". Coran 10.15
3) 73. Ils ont failli te détourner de ce que Nous t'avions révélé, [dans l'espoir] qu'à la place de ceci, tu inventes quelque chose d'autre et (l'imputes) à Nous. Et alors, ils t'auraient pris pour ami intime.
74. Et si Nous ne t'avions pas raffermi, tu aurais bien failli t'incliner quelque peu vers eux
75. Alors, Nous t'aurions certes fait goûter le double [supplice] de la vie et le double [supplice] de la mort; et ensuite tu n'aurais pas trouvé de secoureur contre Nous. CORAN 17.73
Le verset coranique est clair que le prophète n'a jamais dit quelques choses qui plaisent aux mécréants.
4) et dans l'endroit ou ils prétendent qu'il y a eu ce verset, on trouve que dieu dit :
3. et il ne prononce rien sous l'effet de la passion;
4. ce n'est rien d'autre qu'une révélation inspirée. Coran 53.3
Par la logique et l'histoire:
1) il n'est jamais rapporté dans l'histoire des arabes qu'ils appelaient leurs dieux par le terme "gharanik" ? , c'est une preuve que cette histoire fut inventée plus tard.
2) on sait logiquement que le prophète (sws) avait pour mission principale de détruire les idoles et combattre l'idolâtrie, est il logique qu'il dise du bien de leurs dieux alors qu'il les combat.
La stabilité de La Mecque, les voyages commerciaux à destination du Yémen en hiver et de la Syrie en été, ainsi que la situation géographique de la ville, au carrefour des caravanes qui s’y arrêtaient pour se reposer, étaient tout autant de facteurs permettant aux Mecquois de profiter de la profusion de richesses et d’esclaves. Ils vivaient ainsi dans le luxe et l’aisance. Les voyageurs qui passaient par La Mecque pouvaient également jouir des vins, des divertissements et de la débauche qui était proposée dans des lieux spécifiques emplis de belles jeunes femmes. A ceci s’ajoutaient le prestige que procurait la Ka`bah, objet de vénération de la part de l’ensemble des Arabes, ainsi que l’adoration des idoles qui, selon leurs dires, les rapprochaient de Dieu et intercédaient auprès de Lui en leur faveur. C’était cette idolâtrie dont les tenants ne permettaient à aucune autre religion telle que le judaïsme ou le christianisme d’exister à ses côtés. Ces diverses raisons poussèrent les pays voisins à ériger des temples afin d’y attirer les Arabes et les caravanes commerciales. Parmi ceux qui eurent cette idée, il y avait le roi d’Abyssinie. Voulant lui plaire, Abrahah, son gouverneur au Yémen, construisit ainsi dans la province arabo-abyssine qu’il administrait une immense cathédrale qu’il orna et décora. Cependant, cela n’eut pas pour effet de détourner les Arabes de La Mecque et de son Sanctuaire. Abrahah n’eut dès lors d’autre choix que de démolir la Ka`bah. Il mobilisa à cet effet une grande armée, à la tête de laquelle il plaça un énorme et gigantesque éléphant, puis entreprit de marcher sur La Mecque. L’armée établit son camp aux frontières de la cité, et Abrahah envoya quelques cavaliers saisir des moutons et des dromadaires qui paissaient non loin, parmi lesquels cent dromadaires appartenant à `Abd Al-Muttalib. Les habitants de La Mecque se réunirent pour débattre de la position à adopter face à cette catastrophe qui s’abattit sur eux, de manière imprévisible et inattendue. Ils décidèrent alors de prendre les armes et de défendre leur cité, mais ils découvrirent rapidement qu’ils n’avaient nullement les moyens d’affronter l’armée ennemie. Un émissaire d’Abrahah arriva à ce moment pour inviter le chef des Mecquois à une entrevue avec le général de l’armée des envahisseurs. `Abd Al-Muttalib s’en fut alors rencontrer Abrahah qui, admiratif de la force de caractère et de la sagesse que dégageait son invité, l’accueillit avec égards et générosité. Il lui signifia qu’il ne souhaitait pas faire la guerre mais qu’il était venu uniquement pour démolir la Ka`bah. Si les Mecquois le laissaient agir à son gré, il ne leur ferait aucun mal et ne leur prendrait aucun bien. Or voilà que `Abd Al-Muttalib se mit à réclamer la restitution des dromadaires dont avaient pris possession les cavaliers d’Abrahah. Ce dernier lui répondit : « Je suis venu démolir votre Ka`bah que vous vénérez et tu n’as rien d’autre à me dire que de me réclamer tes dromadaires, sans même parler de la Ka`bah ?! – Les dromadaires, rétorqua `Abd Al-Muttalib, ont un maître et je suis ce maître ! Le Sanctuaire a quant à lui son propre Maître qui le protègera. » Abrahah lui rendit alors ses dromadaires et se prépara à entrer dans La Mecque. Lorsqu’il voulut se mettre en marche, l’éléphant se coucha et refusa de marcher. On essaya de le faire avancer en employant tantôt la douceur, tantôt la rudesse, mais rien n’y fit. Quand on l’orienta vers une autre direction, il accepta d’avancer, mais dès qu’on lui fit reprendre la direction de La Mecque, il s’arrêta net. Toutes les tentatives des cornacs échouèrent et l’éléphant dut endurer la violence et le châtiment qu’on lui infligea, cependant qu’il résista et refusa d’avancer. L’endroit où cette scène eut lieu porte depuis le nom de vallée de Muhassir, ou vallée de l’Ereintement, car l’éléphant y fut éreinté. `Abd Al-Muttalib rentra auprès de son clan, et leur demanda de quitter La Mecque pour se rendre sur les flancs des montagnes. Il se dirigea ensuite vers la Ka`bah, saisit les anneaux de la porte et implora Dieu de protéger l’antique Sanctuaire, lieu de pèlerinage des Mecquois qui fut jadis le lieu de pèlerinage d’Abraham et d’Ismaël.
Et le miracle eut lieu. Dieu envoya des volées d’oiseaux qui portaient dans leurs becs et dans leurs pattes des cailloux argileux, qu’ils jetaient sur l’armée d’Abrahah. Tous les soldats sans exception furent touchés. L’armée abyssine fut vaincue tandis que les soldats tentaient de fuir et rebroussaient chemin. Mais ils tombaient les uns après les autres. Le peu qui survécut et qui parvint à rentrer au Yémen put raconter ce qui s’était passé avant de passer à son tour de vie à trépas, comme le reste de l’armée.
L’histoire se répandit aux quatre coins de l’Arabie et des régions voisines, ce qui accrut le prestige de La Mecque auprès de tous. La ville sainte devint par-là même la ville en sécurité par excellence, comme l’avait demandé notre maître Abraham dans la prière qu’il adressa à Dieu alors que La Mecque n’était encore qu’une vallée désertique, dépourvue de cultures ou de bétail.
Les Mecquois eurent ainsi l’assurance de la protection divine à l’endroit de leur ville sainte, ce qui ne fit qu’accroître leur arrogance et leur vanité. Ils se vautrèrent davantage dans le confort et La Mecque s’enferma davantage dans le culte des idoles. Aucune autre religion ne fut tolérée. La Mecque devint indépendante, comme l’étaient toutes les autres tribus arabes. Les Arabes ne pensèrent en effet jamais à se constituer en un Etat ou en une nation unifiée, comme l’étaient les Perses, les Byzantins ou les Abyssins.
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité