"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".
Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.
"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".
Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.
Les musulmans croient que les anges jouent un rôle important dans la vie des êtres humains. Cela commence peu de temps après la conception et se poursuit jusqu'à la mort. Les anges et les êtres humains interagissent même dans l'au-delà. Des anges font entrer des gens au Paradis et d'autres gardent les portes de l'Enfer. La croyance aux anges est l'une des croyances fondamentales de l'islam.
Selon certains hadiths du prophète Mohammed, quelques mois après la conception, l'âme est insufflée dans le fœtus, par la permission de Dieu. Un ange écrit alors les réponses à quatre questions dans le livre des actions de cette personne. Est-ce que ce sera un homme ou une femme? Cette personne sera-t-elle heureuse ou malheureuse? Combien de temps vivra-t-elle? Et fera-t-elle surtout de bonnes ou de mauvaises actions?[1]
D'autres anges ont la responsabilité de protéger des gens tout au long de leur vie.
« Devant et derrière chaque personne se trouvent des anges qui se relaient et qui veillent sur elle, par ordre de Dieu. » (Coran 13:10)
À chaque personne sont attribués deux anges qui mettent par écrit leurs actions, bonnes et mauvaises.
« Il vous envoie des gardiens, et lorsque la mort atteint l'un de vous, Nos messagers prennent son âme sans aucune négligence. » (Coran 6:61)
« Ou s'imaginent-ils que Nous ne pouvons entendre leurs pensées secrètes ni leurs conseils privés? Mais si! Nos envoyés, postés près d'eux, transcrivent tout. » (Coran 43:80)
« ...quand les deux (anges), assis à sa droite et à sa gauche, recueillent [ses moindres paroles et actions]. Il ne prononce pas une parole qu'un observateur installé près de lui ne soit prêt à inscrire. » (Coran 50:17-18)
« Certes, des gardiens veillent sur vous, de nobles scribes qui savent (tout) ce que vous faites. » (Coran 82:10-11)
Les anges transcrivent tout, de manière honorable, sans jamais faillir à leur tâche. Chaque parole, sans exception, est retranscrite. Mais comme toujours, Dieu demeure miséricordieux. Le prophète Mohammed a expliqué que Dieu a établit des règles sur la retranscription des bonnes et des mauvaises actions : « Quiconque avait l'intention de faire une bonne action, mais n'a pas pu la faire, une bonne action est tout de même inscrite à son compte. S'il accomplit la bonne action, elle est inscrite comme dix bonnes actions et, selon la volonté de Dieu, elle peut être multipliée jusqu'à sept cent fois ou plus. Quiconque avait l'intention de faire une mauvaise action, puis a décidé de ne pas la faire, elle lui est inscrite comme une bonne action. Mais s'il avait l'intention de la faire et qu'il la réalise, elle lui est inscrite comme une seule mauvaise action. »[2]
L'érudit musulman Ibn Kathir a ainsi commenté les versets 10 et 11 de la sourate 13 du Coran : « Il y a, aux côtés de chaque personne, des anges qui se relaient pour veiller sur elle jour et nuit, qui la protègent du mal et des accidents. Et il y a d'autres anges qui se relaient jour et nuit pour retranscrire ses actions, les bonnes comme les mauvaises. »
« Deux anges, l'un à sa gauche et l'autre à sa droite, mettent ses actions par écrit. Celui à droite écrit ses bonnes actions, tandis que celui à gauche écrit ses mauvaises actions. Deux autres anges veillent sur lui et le protègent, l'un derrière et l'autre, devant. Il y a donc quatre anges, à ses côtés, jour et nuit. »
À part ces quatre anges, d'autres anges visitent régulièrement les êtres humains, ce que rappelle Mohammed, à ses fidèles, dans un hadith : « Les anges vous rendent visite les uns après les autres, de jour comme de nuit, et ils se croisent tous au moment des prières du fajr (à l'aube) et de l'asr (l'après-midi). Ceux qui ont passé la nuit avec vous remontent au ciel et Dieu leur demande (bien qu'Il sache déjà la réponse) : « Dans quel état étaient Mes serviteurs lorsque vous les avez quittés? » Et les anges répondent : « Lorsque nous les avons quittés, ils priaient et quand nous sommes arrivés près d'eux, ils priaient également. »[3] Ils se rassemblent pour assister aux prières et écouter la récitation des versets du Coran.
Il est donc clair que les anges sont très impliqués dans la vie quotidienne des êtres humains et cette implication ne prend pas fin au moment où l'ange de la mort vient chercher l'âme d'une personne et après que d'autres anges l'aient interrogée dans sa tombe. Car des anges gardent le Paradis :
« Et ceux qui auront craint leur Seigneur et observé leurs devoirs envers leur Lui seront conduits par groupes au Paradis. Et quand ils y arriveront, ses portes s'ouvriront et ses gardiens leur diront : « Paix sur vous! Vous avez été bons : entrez donc (dans le Jardin des Délices), pour y demeurer éternellement. » (Coran 39:73)
« De chaque porte, les anges afflueront vers eux (en leur disant) : « Paix sur vous, car vous avez persévéré. Comme est excellente votre demeure finale! » (Coran13:23)
Et des anges gardent également l'Enfer :
« Et qui te dira ce qu'est Saqar ? Il ne laisse rien et n'épargne rien ; il brûle la peau et la noircit. Ils sont dix-neuf [anges] (à veiller dessus). Nous n'avons assigné que des anges pour être gardiens du Feu et Nous n'en avons précisé le nombre que pour éprouver les mécréants, pour que les gens du Livre soient convaincus, et pour renforcer la foi des croyants. » (Coran74:27-31)
Dieu a créé les anges à partir de lumière. Ils sont incapables de désobéir à Dieu et ils obéissent à Ses ordres sans jamais hésiter ni broncher. Les anges adorent Dieu. Ces nobles créatures jouent un rôle important dans la vie des êtres humains. Ils veillent sur eux et les protègent, mettent par écrit leurs actions et les rapportent à Dieu, et tiennent compagnie aux êtres humains qui invoquent Dieu.
Footnotes:[1] Sahih Al-Boukhari
[2] Sahih Al-Boukhari, Sahih Mouslim
[3] Ibid.
http://www.islamreligion.com/fr/articles/2807/
Les versets du sage Coran et les hadith du noble Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) indiquent la nécessité de respecter les engagements et chartes et expliquent le caractère odieux de leur violation et de leur rupture. Leur violation peut même entraîner la mécréance. C'est ce qui arriva aux Fils d'Israël et à d'autres qui avaient rompu l'engagement et la charte qui les liaient avec leur Maître et abandonnèrent l'engagement qu'ils avaient pris auprès d'Allah en croyant en Allah et en suivant son Messager. Allah très haut dit: « Et n'approchez les biens de l'orphelin que de la façon la meilleur, jusqu'à ce qu'il atteigne sa majorité. Et remplissez l'engagement, car on sera interrogé au sujet des engagements »(Coran,17:34) et dit: « Et ne vous approchez des biens de l'orphelin que de la plus belle manière, jusqu'à ce qu'il ait atteint sa majorité . Et donnez la juste mesure et le bon poids, en toute justice. Nous n'imposons à une âme que selon sa capacité. Et quand vous parlez, soyez équitables même s'il s'agit d'un proche parent. Et remplissez votre engagement envers Allah. Voilà ce qu'Il vous enjoint. Peut-être vous rappellerez-vous. » (Coran,6:152). Il dit dans un hommage rendu à ses serviteurs croyants: «C'est lui qui vous fait voir l'éclair (qui vous inspire) crainte et espoir ; et Il crée les nuages lourds » (Coran,13:2).
Les textes du Lire et de la Sunna sont nombreux et clairs. Ils confirment la nécessité de la fidélité et l'interdiction de la trahison et de la traîtrise. Tous les versets dans les quels les termes engagement et pacte apparaissent abondent dans le sens sus indiqué explicitement ou implicitement. La Sunna pratique du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) en fournit la meilleure illustration et application.
Deuxièmement, Allah adjoint au respect de l'engagement de grands fruits que l'individu obtiendra dans sa vie d'ici bas et dans l'au-delà et ce, en plus de ses fruits évidents qui se concrétisent dans la bonne marche de la société et dans sa stabilité. Parmi les dits fruits figurent:
-Le respect de l'engagement fait partie des qualités des pieuses gens selon le livre d'Allah et des causes de l'acquisition de la piété. A ce propos le Très haut dit: « Au contraire, quiconque remplit sa promesse et craint Allah... Allah aime les pieux.» (Coran,3: 76).Le respect de l'engagement entraîne la sécurité ici bas et la préservation du sang (des vies) et la sauvegarde des droits des humains, musulmans et non musulmans. C'est à ce propos qu'Allah Très haut dit: «Ceux qui ont cru, émigré et lutté de leurs biens et de leurs personnes dans le sentier d'Allah, ainsi que ceux qui leur ont donné refuge et secours, ceux-là sont alliés les uns des autres. Quant à ceux qui ont cru et n'ont pas émigré, vous ne serez pas liés à eux, jusqu'à ce qu'ils émigrent. Et s'ils vous demandent secours au nom de la religion, à vous alors de leur porter secours, mais pas contre un peuple auquel vous êtes liés par un pacte. Et Allah observe bien ce que vous œuvrez.» (Coran,8:72).Le respect de l'engagement entraîne aussi l'expiation des mauvais actes et l'entrée au paradis. C'est ce que nous trouvons dans la parole du Très haut dans la sourate de la vache: «Ô enfants d'Israël, rappelez-vous Mon bienfait dont Je vous ai comblés. Si vous tenez vos engagements vis-à-vis de Moi, Je tiendrai les miens. Et c'est Moi que vous devez redouter.» (Coran,2:40). Ibn Djarir dit: «ceci signifie: leur engagement auprès de Lui selon lequel s'ils font cela , Il les accueillera au paradis.»
Dans la sourate du plateau bien garni, Allah le Transcendant mentionne qu'Il a conclu un pacte avec les Fils d'Israël. Ensuite Il explique ledit pacte et mentionne la récompense que génère son respect en disant: «Et Allah certes prit l'engagement des enfants d'Israël. Nous nommâmes douze chefs d'entre eux. Et Allah dit : Je suis avec vous, pourvu que vous accomplissiez la Salat, acquittiez la Zakat, croyiez en Mes messagers, les aidiez et fassiez à Allah un bon prêt. Alors, certes, J'effacerai vos méfaits, et vous ferai entrer aux Jardins sous lesquels coulent les ruisseaux. Et quiconque parmi vous, après cela, mécroît, s'égare certes du droit chemin !» (Coran,5:12). S'y ajoutent d'autres traditions assez claires pour permettre d'édifier celui qui médite le livre d'Allah et réfléchit sur la Sunna verbale et pratique de Son messager. Ce chapitre fait l'objet de nombreux versets et hadiths. Il est recommandé de se référer à l'ouvrage Riadh as-Salihine de l'imam an-Nawawi (Puise Allah lui accorder Sa miséricorde) et l'ouvrage de l'imam al-Moundhiri (Puise Allah lui accorder Sa miséricorde) intitulé at.-Targhib wa at.-Tarhib.
Troisièmement, la traîtrise est le contraire de la crédibilité et de la fidélité. Si les premières font partie des éléments constitutifs de la foi et de la piété, la traitrise et la trahison sont des composantes de l'hypocrisie et de la perversion. Qu'Allah nous en préserve.
D'après Abdoullah ibn Amr (P.A.a) le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Quatre qualités font de celui qui les possède un pur hypocrite : mentir dans le discours, manquer aux rendez vous; violer les engagements, radicaliser l'adversité. Celui qui en possède une est partiellement hypocrite aussi long temps qu'il la conservera.» (Rapporté par al-Boukhari ,3178) et par Mouslim (58).
D'après Ali ibn Abi Talib (P.A.a) le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Quiconque trahit un musulman sera maudit par Allah, par ses anges et par les hommes, tous. Rien ne sera accepté de sa part qui puisse modifier son sort.» (Rapporté par al-Boukhari, 1870 et par Mouslim,1370).
D'après Abdoullah ibn Omar (P.A.a) le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Certes le traitre sera doté d'un drapeau au jour de la Résurrection et on dira: voilà la traîtrise d'un Tel.» (Rapporté par al-Boukhara,6178 et par Mouslim,1735).
Nous demandons à Allah de nous insérer parmi ceux qui respectent les engagements et les pactes et nous préserver contre la traîtrise et la violation des accords, et de nous assister à bien parler et agir. Louanges à Allah, Maître des univers.
Voir l'ouvrage intitulé: accords et pactes dans le saint Coran par le Professeur Nasser Soulayman al-Omar.
Islam Q&A
La participation à la prière spéciale faite pour les morts est permise aux hommes et aux femmes en vertu de la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « quiconque accompagne le mort jusqu’à ce que la prière mortuaire lui soit faite aura un quirat et quiconque l’accompagne jusqu’à son enterrement aura deux quirat » - Qu’est-ce que deux quirat ? Lui dit-on – c’est comme deux immenses montagnes (d’or) » c’est-à-dire données en guise de récompense. Ce hadith est cité dans les Deux Sahih (Boukhari et Mouslim).
Mais les femmes n’ont pas à suivre le convoi funéraire jusqu’au cimetière puisque cela leur est interdit en vertu de ce hadith rapporté dans les Deux Sahih d’après Um Atiya (P.A.a) : « Il nous a été interdit de suivre les convois funéraires, mais pas de manière tranchée » (rapporté par Mouslim).
Quant à la participation à la prière faite pour les morts, elle n’est pas interdite à la femme ; que la prière soit faite à la mosquée, dans une maison ou au lieu de prière. Du vivant du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) les femmes participaient à cette prière dans sa mosquée et elles continuèrent de le faire après le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui).
Quant à la visite des tombes, elle est réservée aux hommes comme l’accompagnement des morts au cimetière. Car le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a maudit celles qui visitent les tombes. La raison en est – Allah le sait mieux – la crainte que leur accompagnement des morts au cimetière et leur visite de celui-ci soit source de tentation pour elles ou à cause d’elles. Ceci est corroboré par la parole du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) : « Je n’ai laissé derrière moi une source de tentation plus nuisible aux hommes que les femmes » (rapporté dans les Deux Sahih). Allah est le garant de l’assistance.
http://islamqa.info/fr/14522
La mort fait partie des accidents qui arrivent à l'homme. Elle consiste dans le retrait de son âme et dans son déplacement de l'enveloppe physique présente et terrestre vers le vaste monde de l'au-delà. C'est l'instant où l'âme se sépare du corps et cesse de l'animer.
On lit dans at-Tabaqaat d'Ibn Saad (4/260) et dans al-Moustadrak d'al-Hakim (5915): Awaana ibn al-Hakam dit: Amer ibn al-As disait: il est étonnant que le mourant qui reste lucide ne puisse décrire la mort. A sa propre mort, son fils, Abdoullah ibn Amer lui dit: père, tu disait qu'il était étonnant que le mourant qui reste lucide ne puisse pas décrire la mort. Alors, puisque tu es lucide, décris nous la mort. Il dit: fiston, la mort est trop grave pour être décrite correctement mais je vais en esquisser une description: je me sens comme si la montagne Radwaa m'écrasait le coup. Je me sens comme si les épines de silaa me déchiraient le ventre et je me sens comme si mon âme passait à travers le trou d'une aiguille!!»
A cette grande étape de l'existence humaine, les différentes sortes de traitement et de calmants deviennent peu utiles. La mort est un processus mystérieux au cours duquel l'âme prend congé du corps. L'anesthésiant ou calment ne fait qu'atténuer la souffrance physique du mourant. Ces moyens matériels relèvent du monde sensible tandis que la mort relève du monde mystérieux qui n'est pas régi par les moyens matériels et ne peut faire l'objet d'expérimentation ni de traitement.
Cela étant, il nous semble qu'il faut éviter l'usage de l'anesthésie sur un agonisant pour les raisons que voici:
La première est qu'en principe l'usage de l'anesthésie est interdit sauf en cas de besoin ou de nécessité. Or, il n'y a pas de besoin dans le cas en question. Il a déjà été confirmé que l'anesthésie ne supprime pas les douleurs qui accompagnent l'extraction de l'âme du corps. Bien plus, il n'y a aucun rapport entre cette instance mystérieuse et les conditions de vie des gens, les causes et les expériences qui les accompagnent. Dès lors, l'usage de l'anesthésie revient à commettre l'appréhensible en l'absence d'une raison et une justification religieuses qui nous permettent de savoir ou de croire fortement que cela est utile et qu'on en a besoin dans une telle circonstance. Voir la réponse donnée à la question n° 46050.
La deuxième est que personne ne peut affirmer résolument le moment précis de l'arrivée de la mort. Or, l'anesthésie a des effets nocifs multiples sur le corps. Pire, les médecins disent que c'est un poison spécial. Il n'est donc pas acceptable de provoquer une nuisance certaine dans le but d'éviter une autre potentielle pour traiter une affaire dont nous ne connaissons pas la réalité et à propos de laquelle nous n'avons aucune expérience et ne savons pas si l'usage de l'anesthésiant est efficace.
Quand l'intéressé est un fidèle serviteur pieux qui termine sa vie dans l'obéissance envers Allah marquée par l'observance du culte et quand nous constatons qu'il s'est résolument oriente vers Allah Très-haut et que sa langue ne cesse de Le mentionner, nous pouvons nous attendre qu'un tel fidèle serviteur prononce ( à l'ultime instance de sa vie) l'attestation qui lui sert de viatique auprès de son Maître. Or, l'anesthésie le prive de cette vertu.
D'après Mouadh ibn Djabal (P.A.a) le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Celui dont l'ultime parole avant la mort est : il n'a pas de dieu en dehors d'Allah entrera au paradis.» (Rapporté par Abou Dawoud (3116). Ibn Hadjar al-Haytami (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: cela signifie qu'il y entrera sans avoir subi aucun châtiment de quelque manière que ce soit. Nous avons choisi cette interprétation car tout musulman entrera nécessairement au paradis, fût-ce après avoir subi un châtiment. L'information selon laquelle celui dont l'ultime parole est : il n' y a pas de dieu en dehors d'Allah entrera au paradis serait inutile si elle ne comportait pas un facteur spécifiant. Ce facteur réside en ceci: ou bien l'auteur de cette ultime parole entre au paradis avec les premiers rescapés qui y seront admis sans avoir subi un châtiment ou bien alors Allah le Transcendant lui atténuera sa part du châtiment en le faisant entrer au paradis avant le moment qu'il y serait admis s'il n'avait pas prononcé la dite parole.» Extrait de az-zawaadjir (2/333).
Allah le sait mieux.
http://islamqa.info/fr/208491
Le repentir d’un homme qui a perdu tout espoir de survivre à cause d’une maladie que l’on n’espère pas pouvoir guérir comme le cancer ou à cause de sa condamnation à mort et l’imminence de son exécution, puisque le bourreau a déjà dégainé son épée ou parce que l’on a commis l’adultère et mérite la capitation, même si les pierres à utiliser sont rassemblées, le repentir de l’intéressé est correct, car Allah accepte le repentir d’une personne aussi long temps que son âme ne commence pas à quitter son corps, compte tenu de propos du Très Haut : « Allah accueille seulement le repentir de ceux qui font le mal par ignorance et qui aussitôt se repentent. Voilà ceux de qui Allah accueille le repentir. Et Allah est Omniscient et Sage. » (Coran, 4 :17 ) La signification de l’expression « qui aussitôt se repentent» est qu’ils se repentent avant de mourir compte tenu des propos du Très Haut après le verset précédent : « Mais l' absolution n' est point destinée à ceux qui font de mauvaises actions jusqu'au moment où la mort se présente à l' un d' eux, et qui s' écrie: "Certes, je me repens maintenant" - non plus pour ceux qui meurent mécréants. Et c' est pour eux que Nous avons préparé un châtiment douloureux. » (Coran, 4 : 18).
Mais le repentir requiert cinq conditions :
- la sincérité ;
- le regret des actes commis ;
- l’abandon immédiat de ces actes ;
- se résoudre à ne pas récidiver dans le future ;
- situer le repentir dans son temps d’acceptabilité c’est-à-dire avant l’agonie ou avant que le soleil e se lève au couchant.
http://islamqa.info/fr/1807
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité