referencer site web - referenceur gratuit - $(document).ready(function(){ chargementmenu(); });
Créer un site internet

L'Islam et la vie sociale

"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".

Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.



"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".

Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.



Stérilisation et castration en Islam

Bebe

Dieu — Exalté soit-Il — a créé l’homme et la femme et a donné à chacun d’eux la capacité, par le biais de la relation sexuelle, de procréer, afin de peupler la Terre. La stérilisation consiste à rendre l’homme ou la femme incapable d’engendrer et donc de remplir cette fonction.

Dans le passé, les hommes subissaient la castration. De nos jours, on recourt à la vasectomie (ligature du cordon spermatique) et à certains traitements qui arrêtent la production de sperme.

Les femmes peuvent subir des interventions chirurgicales pour empêcher l’utérus d’assumer sa fonction naturelle, par exemple, l’arrêt du processus de production ovulaire, la ligature des trompes ou l’hystérectomie, etc.

Il est permis, pour des raisons médicales, de reporter la grossesse pendant un certain temps. Mais il est interdit d’arrêter le processus naturel de fertilisation d’un homme ou d’une femme, à moins qu’il n’y ait un besoin urgent qui le justifie. Empêcher les organes reproductifs de remplir leur fonction naturelle contredit la Sagesse Divine contenue dans la création des deux sexes.

De plus, de tels actes peuvent entraîner des changements au niveau des attributs naturels des deux sexes. Ceci peut altérer la voix, ou l’affect entre autres, et n’est pas sans conséquence sur le comportement même de l’individu.

Ceci est soutenu par l’interdiction de la castration par le Prophète — paix et bénédiction sur lui. Al-Bukhârî rapporte, selon Abû Hurayrah — que Dieu l’agrée — que ce dernier demanda la permission au Prophète — paix et bénédiction sur lui — de subir une castration car il n’avait pas les moyens de se marier. Ainsi souhaitait-il se préserver de la fornication.

De même, dans un hadith rapporté par l’Imâm Ahmad, le Prophète — paix et bénédiction sur lui — interdit aux combattants qui laissaient leur épouse chez eux de se faire castrer.

Le Prophète — paix et bénédiction sur lui — dit à un homme qui lui demandait la permission de se faire émasculer : « À la place de la castration, tu peux observer le jeûne et la prière (comme protection contre les actes illicites). » (Rapporté par At-Tabarânî et Ahmad). La même règle s’applique pour la stérilisation des femmes : c’est interdit.

Les obstétriciens et les gynécologues affirment que la grossesse contribue à l’équilibre de processus vitaux dans le corps de la femme. De ce fait, l’empêcher est une façon de défier la nature. Selon le consensus des juristes, arrêter le processus de production ovulaire est interdit.

D’autre part, les femmes qui se font stériliser parce qu’elles ont eu assez d’enfants ne peuvent pas déterminer les vicissitudes du temps. Elles ne connaissent pas le destin réservé à leurs enfants. Etant donné que les méthodes de contraception existent, les couples n’ont pas à avoir recours à la stérilisation, car ils pourraient le regretter par la suite.

L’Imâm Ahmad a permis aux femmes de prendre un traitement empêchant les menstruations mais pas d’avoir recours à la stérilisation. Il ne l’a pas permis dans l’absolu, mais uniquement lorsqu’une urgence médicale le nécessite. Après tout, la nécessité est jugée en fonction de l’urgence.

http://www.islamophile.org/spip/La-sterilisation-est-elle-permise.html

e6un7

Les droits d'auteur en Islam

Logiciel

La question de savoir si, en Islam, on peut ou non reproduire des œuvres contenus sur des supports numériques ou magnétiques et protégées par un "copyright" dépend en réalité d'une autre question: Quelle est la position des juristes musulmans sur la légitimité du "copyright" en Islam ?

Il faut savoir qu'il y a des divergences à ce sujet:

- Certains savants pensent que les droits d'auteur et les droits de diffusion ne peuvent être considérés comme des droits à part entière en Islam, car ce sont là des "droits abstraits" ("Houqoûq Moudjarradah"). Ils sont immatériels, et ne peuvent donc, à ce titre, faire l'objet de transaction.

- D'autres savants sont au contraire d'avis que ce genre de droits trouvent leur légitimité dans les références islamiques et peuvent faire l'objet de transactions, surtout quand on sait qu'au sein de nos sociétés, ces droits ont acquis une valeur matérielle reconnue et approuvée par la pratique courante et l'usage des gens ("'Ourf"). Qui de plus est, leur valeur matérielle est encore renforcée par les lois en vigueur qui les protègent. On ne peut donc plus les qualifier de simples "droits abstraits". Ils doivent au contraire être assimilés à des biens matériels ("Amwâl") et présentent donc les mêmes caractéristiques que n'importe quel autre bien: Ils peuvent être possédés, échangés, vendus, achetés et protégés.

Il est à noter que c'est la seconde opinion qui tend à se généraliser actuellement. C'est d'ailleurs cet avis qui a été adopté par l'Académie Islamique du Fiqh, lors de sa 5ème session annuelle (de 1988). Voici un extrait de la résolution qui a avait été émis sur ce point précis, à cette occasion:

"Les droits d'auteur, ou ceux qui sont liés à l'invention ou à l'innovation d'un produit sont protégés par la Chari'ah. Il peuvent faire l'objet de transactions de la part de ceux qui détiennent ces droits et il n'est pas permis de les violer."

(Réf: "Al Fiqh oul Islâmiy" - Volume 9 / Page 559)

Il est à noter que cette règle concerne l'ensemble des productions protégées par un "copyright" et ne fait aucune distinction entre le fait qu'il s'agisse de produits avec un contenu religieux ou non: Ils ne peuvent faire l'objet de copie ou de reproduction sans l'autorisation de l'auteur ou du détenteur des droits.

Par rapport à cette règle, on pourrait quand même se demander si son application ne constituerait pas un frein à la propagation de la science islamique. En effet, en interdisant les reproductions des produits islamiques, on réduit considérablement leur cercle de diffusion.

A cette question, Moufti Taqi Ousmâni du Pakistan répond que si cela est tout a fait exact, il n'en reste pas moins que si on n'impose pas le respect du "copyright", on risque de porter un coup très dur à la créativité des auteurs musulmans (ou autres) et limiter le développement de nouveaux produits. Ce qui, à la longue, est encore plus préjudiciable à la communauté et à la société entière que ce qui a été évoqué plus haut. En effet, pourquoi les auteurs déploieraient-ils des efforts (physiques, financiers ou intellectuels) pour présenter de nouvelles œuvres (ou éventuellement pour améliorer ce qui existe déjà), si celles-ci ne leur rapportent pas de profit ?

Avant de conclure, je voudrai ajouter que pour nous qui vivons en France, la question de savoir si on peut reproduire des œuvres protégés par "copyright" ou non ne se pose pas vraiment: En effet, en tant que citoyen, on a le devoir de respecter les lois en vigueur dans le pays au sein duquel on réside et qui ne contredisent en aucune façon les commandements divins et la législation islamique, en vertu de l'engagement qui nous unit à ce pays.

(Réf: "Djadîd Fiqhi Masâïl" - Volume 1 / Pages 223-228)

http://www.muslimfr.com/modules.php?name=News&file=article&sid=150

e6un7

Le narguilé, « chicha » entre la science et la religion

Chicha

« Je ne fume pas. Juste la chicha entre potes de temps en temps, mais ça c’est pas pareil… » Qu’y a-t-il dans la chicha, plus communément appelé narghilé ? Petit point sur les conséquences que cela entraîne…

La chicha est une manière de fumer traditionnelle au Maghreb et au Moyen-Orient. Importation du concept de la part de la population immigrée, mais également des touristes emballés. La chicha est devenue une manière « cool » et « in » de fumer entre amis, sans avoir l’impression de mettre en danger son corps. Fraise, abricot, ananas, autant de parfums qui laissent penser au consommateur que le narghilé, c’est plus du tabac, mais un bonbon dont on absorbe la fumée.

Le Prophète Mohammad (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit : “ Il y a deux éléments que les gens n’apprécient pas à leur juste valeur : le temps et la santé. ” (Mouslim)

Contrairement aux idées reçues, chaque bouffée de narghilé a un volume 10 fois supérieur à une bouffée de cigarette. Le passage de la fumée dans l’eau n’élimine absolument pas les produits toxiques ! Cela retient peut être un peu de nicotine, effet pervers, puisque du coup le fumeur tire d’avantage sur l’embout pour avoir l’effet désiré, avec en prime plus de métaux lourds et de monoxyde de carbone que dans une simple cigarette à cause de la combustion du tabac et des braises. Et la nicotine entraîne un risque accru de dépendance.

Dans un bar à chicha, les endroits réservés aux « fumeurs avertis » ressemblent à un immense nuage, car la fumée est produite en grande quantité. Résultat ? Un tabagisme passif très important, aussi dangereux pour les fumeurs que pour ceux qui n’y touchent pas, c’est à dire les accompagnateurs se limitant au thé et les serveurs ! Et petite devinette, à la fin d’une soirée, devinez à combien de paquets de cigarettes vous êtes arrivés ? Entre 1,5 et 2 paquet en une soirée !

Pour être plus direct, âmes sensibles s’abstenir, la chicha provoque des maladies pulmonaires et cardiovasculaires, mais également des cancers, tout comme sa voisine la cigarette. D’autre part, il existe un risque infectieux à se transmettre l’embout entre partenaires de chicha, comme la tuberculose, l’herpès buccal et certaines hépatites virales !

Pour ceux qui ont réussi à nous suivre jusqu’ici (bravo !), voici à présent des petits rappels, quand au fait de fumer…

Ton corps a des droits sur toi !

Il est vrai qu’il n’existe aucun texte dans le Quran, ni même de hadith sur cette question. Certains préfèrent donc ignorer les avis juridiques sur la question, pourtant clairs sur le sujet. Cependant, d’après les règles de l’islam, les causes juridiques (illa) et les principes généraux (maslaha mursala), extraits des textes du Coran et des Hadîths, permettent de rendre une chose permise, déconseillée ou illicite par le biais de la recherche du principe, présent dans une chose donnée (c’est ce qu’on appelle le tahqîq ul-manât).

Il existe aujourd’hui plusieurs avis sur la question. Après les recherches scientifiques qui ont mis en avant la dangerosité de fumer le tabac, la majorité des savants s’accordent à dire que fumer est fortement déconseillé (mak’rûh tahrîman), voire interdit (harâm). Peu de savants rendent la chose permise à qui cela ne cause pas de tort, puisqu’il est très difficile de juger du tort que cela cause de l’extérieur.

Le Prophète (salallahu ‘alayhi wa salam) a dit à un Compagnon qui avait fait le vœu de jeûner la journée et de veiller toute la nuit en prière : “ […] Ton corps a un droit sur toi, tes yeux ont un droit sur toi […] ” (Mouslim)

Raisonnablement, et le musulman doit être raisonnable, nous devons encrer dans nos esprits que notre corps a des droits sur nous. Le jour du jugement notre corps témoignera pour ou contre nous ! Nous pouvons alors imaginer qu’il sera reconnaissant si nous lui épargnons ce type de soirée enfumée.

Le narguilé est aussi nocif que la cigarette

Une étude révèle que la pipe à eau, comme le narguilé ou le bong, affecte la fonction pulmonaire aussi gravement que la cigarette.
Utiliser une pipe à eau, comme le narguilé par exemple, permet-il de filtrer les éléments toxiques présents dans le tabac, et donc de réduire les risques pour la santé ? Si de nombreux utilisateurs, voire des médecins, ont longtemps pensé que tel était le cas, une étude vient aujourd'hui de montrer que la pipe à eau altère la fonction pulmonaire aussi gravement que la cigarette.

Pour parvenir à ce résultat, le Pr. Mohammad Hossein Boskabady et ses collègues de l'Université des Sciences Médicales de Mashhad (Iran) ont analysé la fonction pulmonaire et respiratoire de 4 groupes de volontaires : 57 utilisateurs de pipe à eau, 30 fumeurs de cigarettes ayant pour habitude d'inhaler profondément la fumée, 51 fumeurs de cigarettes inhalant normalement la fumée, et 44 non-fumeurs.

Des symptômes aussi fréquents chez les fumeurs de pipe à eau que chez les fumeurs de cigarettes

Résultat ? La sentence est grosso modo modo la même pour les fumeurs de pipe à eau que pour les fumeurs de cigarettes. Ainsi, 23 % des fumeurs de pipe à eau ont présenté une respiration sifflante, contre 30 % des fumeurs de cigarettes à inhalation profonde, et 21,6 % des fumeurs de cigarettes à inhalation normale.

Concernant l'oppression thoracique (un symptôme fréquemment observé chez les fumeurs), ce symptôme a été détecté chez 36,8 % des fumeurs de pipe à eau, 40 % des fumeurs de cigarettes à inhalation profonde, et 29,4 % des fumeurs de cigarettes à inhalation normale.

En comparaison, les chercheurs ont découvert que la prévalence de ces symptômes était nettement inférieure chez les non-fumeurs.

http://www.journaldelascience.fr/sante/articles/le-narguile-est-aussi-nocif-que-la-cigarette-2744

http://www.ajib.fr/2014/11/des-mefaits-de-la-chicha-a-son-interdiction-a-singapour/

e6un7

 

Comment pratiquer sa religion quand on est emprisonné dans un pays mécréant

:shahada_2.jpg

Lorsque certains musulmans se font emprisonner  dans des pays occidentaux, un certain nombre de difficultés se posent à eux consernant les pratiques religieuses.

Voici des questions liées aux prisonniers en général et particulièrement ceux se trouvant dans les pays de Kufr :

1-Est-il obligatoire, souhaitable, permis, détestable ou illicite à l'un d'entre nous de se raser la barbe si l'on peut bénéficier par cela d'une réduction de peine? Les jurés distinguent en effet ceux qui manifestent une allure religieuse et possèdent une barbe.

2-Que leur est-il possible de faire? Et qu'est-il permis à l'un d'entre nous de faire dans le but de préserver ses enfants de grandir au sein d'une famille mécréante lorsque son épouse est également arrêtée? Particulièrement lorsque leurs familles respectives sont toutes deux mécréantes?
Il faut savoir que la plupart du temps ils placent les enfants dans des centres ou familles d'accueil dirigés par des non-musulmans ( avec néanmoins la possibilité de réclamer le placement au sein d'une famille musulmane )

3-Si les toilettes se trouvent entre la personne et la Qiblah, la salat nous est-elle permise dans leur direction?

4-Le jeûne reste t-il souhaitable lorsque celui-ci enfreint le règlement de la prison?

5-Si les avocats nous rendent visitent le vendredi, devons-nous tout de même nous rendre à la prière du vendredi sachant que cela allongerait notre peine?

6-Lorsque nous nous rendons à la salle d'entrainement nous sommes contraints de revetir des habits qui mettent en évidence nos 'awra, que nous incombe t-il donc de faire?

7-Nos soeurs musulmanes sont contraintes de retirer leurs voiles sous pretexte qu'il pourrait faire usage d'arme, que doivent-elles faire?

8-Il nous est proposé de réduire notre peine si nous consentons à livrer des informations, cela est-il permis?

Reponses:

Q1
R1 Il est permis de se raser la barbe si en la laissant la peine est allongée.

Q2
R2 Certes, il lui incombe de réclamer le placement au sein d'une famille musulmane et de faire tout ce qui est en son pouvoir pour y parvenir.

Q3
R3 Pas de gêne à faire la salat dans leur direction

Q4
R4 Si enfreindre le règlement de la prison cause du tort aux prisonniers, le jeûne ne devient plus obligatoire pour eux.

Q5
R5 Pas de gêne à ne pas accomplir la prière du vendredi pour ce motif et de l'accomplir de votre mieux.

Q6
R6 Faites de votre mieux pour cacher vos 'awra et sachez qu'Allah n'impose pas à une âme une charge supérieure à sa capacité.

Q7
R7 Qu'elles s'accrochent du mieux qu'elles peuvent à leur voile et si elles sont contraintes de le retirer alors elles ne commettent pas en cela un péché.

Q8
R8 S'il s'agit d'informations banales qui ne causent pas de tort à autrui, il est permis de leur livrer ces informations.

Et Allah est plus Savant

Réponse du membre du comité des savants de Minbar At-Tawhid wal Jihad

e6un7

Ce que Dieu attend de nous

allah_asmaa_jpg-2.jpg

Chaque prophète, incluant Abraham, Moïse, Jésus et Mohammed, a enseigné aux gens que les choix qu’ils font relativement à leur croyance en Dieu et à leur obéissance envers Lui feront toute la différence en fin de parcours. Les êtres humains ont cette capacité profonde d’aimer et d’être bons, ou de haïr et de se montrer destructifs. Cela signifie que même s’ils sont tous nés égaux, ils ne demeurent pas égaux jusqu’à la fin. Le libre-arbitre est l’un des cadeaux de Dieu les plus difficiles à comprendre ou apprécier. Le libre-arbitre est là pour donner un sens à la moralité humaine; sans lui, il ne pourrait y avoir de « bonne » ou de « mauvaise » conduite, car nous serions tous des automates.

Si nous n’avions pas de libre-arbitre, et donc aucune possibilité de faire des choix personnels, nous ne pourrions être jugés, car cela irait à l’encontre du concept même de justice. Dans toute circonstance où nous ne sommes pas libres de choisir, nous ne pouvons être tenus responsables. ‘Aisha, l’épouse du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), a clairement mentionné que ceux dont l’intellect est limité – par exemple, ceux qui sont trop jeunes et trop ignorants, ou qui souffrent de problèmes de santé mentale – ne pourront être tenus moralement responsables de leurs actes, ni ici-bas ni dans l’au-delà.

Et qu’en est-il du destin (ou al-qadr, en arabe), ce contrôle total de Dieu sur la réalisation des événements? Comment concilier l’idée d’un Dieu qui sait tout et contrôle tout avec celle du libre-arbitre? Si Dieu sait d’avance tout ce qui doit arriver, la vie d’une personne est donc certainement prédestinée? Par ailleurs, si Dieu n’intervient pas pour faire cesser certains événements, peut-on dire qu’Il en est entièrement responsable? Cette question est reliée au problème du mal : qui est responsable du mal, des mauvaises actions, si Dieu est Celui qui contrôle tout? Un voleur pourrait plaider l’innocence en prétendant que le vol était prédestiné et demander comment il pourrait alors en être accusé.

Plusieurs voient les musulmans comme des fatalistes qui croient que puisque tout est écrit d’avance et que Dieu sait tout d’avance, alors tout, absolument tout doit être prédéterminé. Personne n’a encore réussi à éclaircir entièrement ce problème, mais le fait que Dieu ait envoyé des messagers et transmis Ses révélations par leur intermédiaire indique certainement que les hommes sont censés écouter, apprendre, puis faire des choix et modifier leur mode de vie en conséquence (Coran 6:91, 23:73). Dieu dit :

« En vérité, tant que les gens [qui composent] un peuple ne changent pas ce qui se trouve dans leur cœur, Dieu ne modifie en rien leur condition. » (Coran 13:11)

Cela indique également que les êtres humains ont le pouvoir de changer en exerçant leur libre-arbitre et que les décisions qu’ils prennent ont un effet sur leur destin. S’il est vrai que Dieu sait tout, il demeure que les humains n’ont pas cette omniscience. S’ils font certains choix, donc, il en résultera des conséquences particulières menant à une conclusion particulière. S’ils font d’autres choix, alors les conséquences et l’aboutissement seront différents. Si vous choisissez d’avaler tout un pot d’antidouleurs, vous mourrez peu de temps après; mais si vous n’en avalez que deux, cela soulagera peut-être votre migraine et vous continuerez à vivre. Dieu connaît tous les aboutissements possibles, mais Il vous laisse prendre vos propres décisions. Et même s’Il connaît d’avance les décisions que vous prendrez, cela n’enlève rien au fait que vous les prenez librement.

La vérité se trouve en fait dans la sphère du ghayb (ou monde invisible). Tout ce que les croyants peuvent faire, c’est prier pour être guidés en cette vie. Même si nous ne savons pas quelle route nous suivrons tout au long de notre vie, nous pouvons demander à Dieu de nous montrer la voie à suivre, un pas à la fois. S’il était réellement impossible pour les gens de prendre des décisions en toute liberté, non seulement Dieu serait-Il injuste, mais nous n’aurions aucune raison de nous efforcer de mener une vie vertueuse. Le fatalisme mène au désespoir et au défaitisme, et décourage les gens de chercher à améliorer leur propre vie ou celle des autres autour d’eux.

Qu’attend Dieu de nous? Il veut nous voir réussir et être heureux. Il veut nous voir trouver la véritable liberté. Si la véritable liberté mène au bonheur, il semble donc que la réalité soit différente de ce que pensent la plupart des gens. Une personne peut se sentir heureuse d’avoir un nouveau partenaire sexuel chaque semaine ou de s’empiffrer de fast-food, ou encore de dépenser des fortunes en vêtements et bijoux, de fumer, de disparaître jusqu’à tard dans la nuit sans aviser ses proches, d’éviter de participer aux tâches ménagères avec les autres membres de sa famille, de gagner son pain de façon malhonnête ou d’être célèbre et admirée par les gens. Beaucoup de gens croient que ces choses rendent heureux...

Comme les choses seraient simples s’il ne suffisait que de cela. Il est si facile de s’abuser et de croire que la voie qui mène à notre propre destruction est la plus agréable. Mais il faut s’arrêter et réfléchir : beaucoup de gens riches et puissants, en ce monde, se sentent terriblement seuls. Ceux qui s’empiffrent développent toutes sortes de problèmes de santé. Ceux qui sont paresseux et qui négligent leurs études quand ils sont jeunes se réveillent trop tard, quand leur vie est devenue un vrai désastre. Les fumeurs prenant plaisir à chaque cigarette risquent plus que quiconque de mourir d’un cancer ou d’une maladie du cœur, causant du chagrin à leurs proches. Ceux qui sont libertins ne connaissent pas le véritable amour et négligent souvent leurs enfants quand ils ne les abandonnent pas ou ne les tuent pas (en se faisant avorter).

Le véritable bonheur, c’est de prendre soin de ce que Dieu nous a prêté pour un temps : notre corps, notre famille, nos talents, nos habiletés, nos belles qualités. Cela signifie que nous n’avons pas la liberté de laisser libre cours à nos désirs de toutes sortes, ce qui de toute façon finit toujours par nous causer du tort ou causer du tort aux gens autour de nous. La personne qui laisse tomber ce genre de liberté égoïste et qui décide de se soumettre à la volonté de Dieu, celle-là est véritablement libre. Elle sait qu’elle fait de son mieux, sa conscience est tranquille, elle se sent en confiance et le cœur rempli d’espoir, et elle ne sera jamais l’esclave de ses désirs ni d’autrui.

http://www.islamreligion.com/fr/articles/1179/

e6un7

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site