"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".
Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.
"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".
Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.
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Lorsque certains musulmans se font emprisonner dans des pays occidentaux, un certain nombre de difficultés se posent à eux consernant les pratiques religieuses.
Voici des questions liées aux prisonniers en général et particulièrement ceux se trouvant dans les pays de Kufr :
1-Est-il obligatoire, souhaitable, permis, détestable ou illicite à l'un d'entre nous de se raser la barbe si l'on peut bénéficier par cela d'une réduction de peine? Les jurés distinguent en effet ceux qui manifestent une allure religieuse et possèdent une barbe.
2-Que leur est-il possible de faire? Et qu'est-il permis à l'un d'entre nous de faire dans le but de préserver ses enfants de grandir au sein d'une famille mécréante lorsque son épouse est également arrêtée? Particulièrement lorsque leurs familles respectives sont toutes deux mécréantes?
Il faut savoir que la plupart du temps ils placent les enfants dans des centres ou familles d'accueil dirigés par des non-musulmans ( avec néanmoins la possibilité de réclamer le placement au sein d'une famille musulmane )
3-Si les toilettes se trouvent entre la personne et la Qiblah, la salat nous est-elle permise dans leur direction?
4-Le jeûne reste t-il souhaitable lorsque celui-ci enfreint le règlement de la prison?
5-Si les avocats nous rendent visitent le vendredi, devons-nous tout de même nous rendre à la prière du vendredi sachant que cela allongerait notre peine?
6-Lorsque nous nous rendons à la salle d'entrainement nous sommes contraints de revetir des habits qui mettent en évidence nos 'awra, que nous incombe t-il donc de faire?
7-Nos soeurs musulmanes sont contraintes de retirer leurs voiles sous pretexte qu'il pourrait faire usage d'arme, que doivent-elles faire?
8-Il nous est proposé de réduire notre peine si nous consentons à livrer des informations, cela est-il permis?
Reponses:
Q1
R1 Il est permis de se raser la barbe si en la laissant la peine est allongée.
Q2
R2 Certes, il lui incombe de réclamer le placement au sein d'une famille musulmane et de faire tout ce qui est en son pouvoir pour y parvenir.
Q3
R3 Pas de gêne à faire la salat dans leur direction
Q4
R4 Si enfreindre le règlement de la prison cause du tort aux prisonniers, le jeûne ne devient plus obligatoire pour eux.
Q5
R5 Pas de gêne à ne pas accomplir la prière du vendredi pour ce motif et de l'accomplir de votre mieux.
Q6
R6 Faites de votre mieux pour cacher vos 'awra et sachez qu'Allah n'impose pas à une âme une charge supérieure à sa capacité.
Q7
R7 Qu'elles s'accrochent du mieux qu'elles peuvent à leur voile et si elles sont contraintes de le retirer alors elles ne commettent pas en cela un péché.
Q8
R8 S'il s'agit d'informations banales qui ne causent pas de tort à autrui, il est permis de leur livrer ces informations.
Et Allah est plus Savant
Réponse du membre du comité des savants de Minbar At-Tawhid wal Jihad
Chaque prophète, incluant Abraham, Moïse, Jésus et Mohammed, a enseigné aux gens que les choix qu’ils font relativement à leur croyance en Dieu et à leur obéissance envers Lui feront toute la différence en fin de parcours. Les êtres humains ont cette capacité profonde d’aimer et d’être bons, ou de haïr et de se montrer destructifs. Cela signifie que même s’ils sont tous nés égaux, ils ne demeurent pas égaux jusqu’à la fin. Le libre-arbitre est l’un des cadeaux de Dieu les plus difficiles à comprendre ou apprécier. Le libre-arbitre est là pour donner un sens à la moralité humaine; sans lui, il ne pourrait y avoir de « bonne » ou de « mauvaise » conduite, car nous serions tous des automates.
Si nous n’avions pas de libre-arbitre, et donc aucune possibilité de faire des choix personnels, nous ne pourrions être jugés, car cela irait à l’encontre du concept même de justice. Dans toute circonstance où nous ne sommes pas libres de choisir, nous ne pouvons être tenus responsables. ‘Aisha, l’épouse du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), a clairement mentionné que ceux dont l’intellect est limité – par exemple, ceux qui sont trop jeunes et trop ignorants, ou qui souffrent de problèmes de santé mentale – ne pourront être tenus moralement responsables de leurs actes, ni ici-bas ni dans l’au-delà.
Et qu’en est-il du destin (ou al-qadr, en arabe), ce contrôle total de Dieu sur la réalisation des événements? Comment concilier l’idée d’un Dieu qui sait tout et contrôle tout avec celle du libre-arbitre? Si Dieu sait d’avance tout ce qui doit arriver, la vie d’une personne est donc certainement prédestinée? Par ailleurs, si Dieu n’intervient pas pour faire cesser certains événements, peut-on dire qu’Il en est entièrement responsable? Cette question est reliée au problème du mal : qui est responsable du mal, des mauvaises actions, si Dieu est Celui qui contrôle tout? Un voleur pourrait plaider l’innocence en prétendant que le vol était prédestiné et demander comment il pourrait alors en être accusé.
Plusieurs voient les musulmans comme des fatalistes qui croient que puisque tout est écrit d’avance et que Dieu sait tout d’avance, alors tout, absolument tout doit être prédéterminé. Personne n’a encore réussi à éclaircir entièrement ce problème, mais le fait que Dieu ait envoyé des messagers et transmis Ses révélations par leur intermédiaire indique certainement que les hommes sont censés écouter, apprendre, puis faire des choix et modifier leur mode de vie en conséquence (Coran 6:91, 23:73). Dieu dit :
« En vérité, tant que les gens [qui composent] un peuple ne changent pas ce qui se trouve dans leur cœur, Dieu ne modifie en rien leur condition. » (Coran 13:11)
Cela indique également que les êtres humains ont le pouvoir de changer en exerçant leur libre-arbitre et que les décisions qu’ils prennent ont un effet sur leur destin. S’il est vrai que Dieu sait tout, il demeure que les humains n’ont pas cette omniscience. S’ils font certains choix, donc, il en résultera des conséquences particulières menant à une conclusion particulière. S’ils font d’autres choix, alors les conséquences et l’aboutissement seront différents. Si vous choisissez d’avaler tout un pot d’antidouleurs, vous mourrez peu de temps après; mais si vous n’en avalez que deux, cela soulagera peut-être votre migraine et vous continuerez à vivre. Dieu connaît tous les aboutissements possibles, mais Il vous laisse prendre vos propres décisions. Et même s’Il connaît d’avance les décisions que vous prendrez, cela n’enlève rien au fait que vous les prenez librement.
La vérité se trouve en fait dans la sphère du ghayb (ou monde invisible). Tout ce que les croyants peuvent faire, c’est prier pour être guidés en cette vie. Même si nous ne savons pas quelle route nous suivrons tout au long de notre vie, nous pouvons demander à Dieu de nous montrer la voie à suivre, un pas à la fois. S’il était réellement impossible pour les gens de prendre des décisions en toute liberté, non seulement Dieu serait-Il injuste, mais nous n’aurions aucune raison de nous efforcer de mener une vie vertueuse. Le fatalisme mène au désespoir et au défaitisme, et décourage les gens de chercher à améliorer leur propre vie ou celle des autres autour d’eux.
Qu’attend Dieu de nous? Il veut nous voir réussir et être heureux. Il veut nous voir trouver la véritable liberté. Si la véritable liberté mène au bonheur, il semble donc que la réalité soit différente de ce que pensent la plupart des gens. Une personne peut se sentir heureuse d’avoir un nouveau partenaire sexuel chaque semaine ou de s’empiffrer de fast-food, ou encore de dépenser des fortunes en vêtements et bijoux, de fumer, de disparaître jusqu’à tard dans la nuit sans aviser ses proches, d’éviter de participer aux tâches ménagères avec les autres membres de sa famille, de gagner son pain de façon malhonnête ou d’être célèbre et admirée par les gens. Beaucoup de gens croient que ces choses rendent heureux...
Comme les choses seraient simples s’il ne suffisait que de cela. Il est si facile de s’abuser et de croire que la voie qui mène à notre propre destruction est la plus agréable. Mais il faut s’arrêter et réfléchir : beaucoup de gens riches et puissants, en ce monde, se sentent terriblement seuls. Ceux qui s’empiffrent développent toutes sortes de problèmes de santé. Ceux qui sont paresseux et qui négligent leurs études quand ils sont jeunes se réveillent trop tard, quand leur vie est devenue un vrai désastre. Les fumeurs prenant plaisir à chaque cigarette risquent plus que quiconque de mourir d’un cancer ou d’une maladie du cœur, causant du chagrin à leurs proches. Ceux qui sont libertins ne connaissent pas le véritable amour et négligent souvent leurs enfants quand ils ne les abandonnent pas ou ne les tuent pas (en se faisant avorter).
Le véritable bonheur, c’est de prendre soin de ce que Dieu nous a prêté pour un temps : notre corps, notre famille, nos talents, nos habiletés, nos belles qualités. Cela signifie que nous n’avons pas la liberté de laisser libre cours à nos désirs de toutes sortes, ce qui de toute façon finit toujours par nous causer du tort ou causer du tort aux gens autour de nous. La personne qui laisse tomber ce genre de liberté égoïste et qui décide de se soumettre à la volonté de Dieu, celle-là est véritablement libre. Elle sait qu’elle fait de son mieux, sa conscience est tranquille, elle se sent en confiance et le cœur rempli d’espoir, et elle ne sera jamais l’esclave de ses désirs ni d’autrui.
http://www.islamreligion.com/fr/articles/1179/
Quel est le jugement de l’Islam sur la pratique de jeux ou de sports dangereux tels que marcher sur une corde suspendue à une grande hauteur, sauter de grandes hauteurs et rester dans une cage avec des serpents ?
De la même manière que la Charia a ordonné au musulman de s’occupe de son corps, elle lui interdit de lui faire subir toute sorte de mauvais traitement. Le prophète (bénédiction et salut soient sur lui.) a dit : « ne faites pas de mal à quelqu’un ou à vous même ». ( rapporté par Ibn Madja dans « Al-Ahkaam »/2332, Ahmad /2719 et Malick/1234).
D’autres savants ont également abordé la question de la position de l’Islam sur les jeux dangereux.
L’auteur de « ad-Dour Al-Moukhtar » dit que selon l’école hanafite (…tout jeu dangereux est également autorisé à toute personne habile qui est à même de garantir sa propre sécurité ; et dans ce cas, il est permis d’y assister). Voir « ad-Dour Al-Moukhtar » 6/404.
Il a par ailleurs posé pour cela trois conditions :
La première condition : l’habilité, le talent et la parfaite maîtrise de ces genres de jeux.Cependant ces qualités ne peuvent être acquises que par la constance dans les exercices, les entraînements et les répétitions. Mais, si ces entraînements impliquent le non-respect d’une obligation ou la négligence d’une tradition du prophète (bénédiction et salut soient sur lui) ou d’une recommandation, leur interdiction est largement recommandée. En revanche, certains défendent leur caractère licite ainsi que la permission d’y assister s’ils peuvent se faire dans le respect de toute obligation, tradition prophétique ou recommandation.
La deuxième condition : Le joueur doit être sûr de pouvoir garantir sa propre sécurité. S’il pense ne pas pouvoir garantir sa propre sécurité ou s’il en doute, le jeu est dans ce cas interdit, car en s’y adonnant, il court à sa propre perte. Ce qu’Allah nous a interdit dans son propos : « Et dépensez dans le sentier d' Allah. Et ne vous jetez pas par vos propres mains dans la destruction. Et faites le bien. Car Allah aime les bienfaisants. » ( Coran , 2 :195).
La troisième condition : Le jeu ne doit pas avoir pour objet l’argent. En effet, il est interdit de faire des paris dans ces genres de jeu ; parce que pouvant être considéré comme étant de l’escroquerie pure et simple. Voir « Boughyatoul Mouchtaq fi Houkmi al-lahwi wal lah’ibi was sibaaq : 156-157 »
J’estime à mon niveau qu’on devrait ajouter à ces conditions l’obligation de ne pratiquer ces jeux qu’aux jours de joie et de gaieté, cela d’autant plus que les arguments avancés pour établir ces conditions sont fondés sur certains récits du Hadith concernant le jeu des Habacha et qui n’était pratiqué que pendant les jours de fête. Il faut signaler dans ce cas que tous les moments de joie et de gaieté sont considérés comme des jours de fête.
La séparation entre les hommes et les femmes, la couverture des parties intimes des joueurs et l’interdiction des jeux de magie sont également d’autres conditions à remplir pour que le jeu soit licite.
Voir l’ouvrage de Cheikh Mouhamed ibn Salih al Outhaymin
http://islamqa.info/fr/3895
La prière aux morts est une obligation communautaire à observer au profit toute personne qui meurt apparemment musulmane, fût il l'auteur de péchés majeurs.
An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder sa miséricorde) dit: «la prière faite aux morts est pour nous l'objet d'un consensus sans contestation.» Al-Madjmou',5/167.
Aucun musulman ne fait l'objet d'une exception selon les arguments religieux, sauf le martyrs tombé au cours d'une bataille.
Ibn al-Qayyim (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: « le martyr tombé au cours d'une bataille n'a besoin qu'on lui fasse la prière aux morts car le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) n'a pas fait cette prière pour les martyrs tombés à Ouhoud. On ne sache pas qu'il l'ait fait pour les autres martyrs tombés au cours de ses expéditions. Il en était de même pour ses califes bien guidés et leurs successeurs.» Extrait de zad al-Maad,3/217. Voir la réponse donnée à la question n° 140012.
Quant à l'enfant avorté avant l'âge de quatre mois, on ne lui fait pas cette prière puisqu'il n'est pas un être humain achevé et n'est pas doté d'une âme. Si l'avortement a lieu après quatre mois de grossesse, on lui fait la prière.
Les ulémas de la Commission Permanente disent: «si le fœtus est avorté avant quatre mois de grossesse, on ne lui fait pas la toilette mortuaire ni la prière aux morts. On ne lui donne pas un nom et ne lui fait pas un baptême car il n'a pas été doté d'une âme.«» Extrait des Fatwa de la Commission Permanente ,8/408.
Il y a des personnes dont la situation peut ne pas être claire pour certains; dès lors on les prend pour des musulmans et on leur fait la prière aux morts alors qu'en réalité ils ne le sont pas. C'est le cas de l'apostasié et de l'hypocrite.
Cheikh Ibn Outhaymine (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: « l'apostasié, quelle soit la forme que revêt son apostat, ne sera pas traité comme le mécréant de naissance. On doit l'inviter à retourner à l'islam. S'il l'accepte, tant mieux. S'il le refuse, on l'exécute en tant que mécréant et on ne l'enterre pas avec les musulmans et on ne lui fait pas la prière aux morts.«» Extrait de Fatwa nouroune ala ad-darb,14/6.
Quant à l'hypocrite, c'est celui qui dissimule la mécréance et affiche l'islam. Quand on constate que quelqu'un est hypocrite, on ne lui fait pas la prière aux morts. A ce propos le Très haut dit: «*** » (Coran,9:84).
Cheikh al-islam (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: «Quand on sait quelqu'un hypocrite, il n'est pas permis de lui faire la prière aux morts ni de solliciter le pardon pour lui. Quand on ne sait pas une personne hypocrite, on lui fiat cette prière. Si une personne déterminée sait qu'une telle personne est un hypocrite, il ne lui fait pas la prière en question. Seul celui qui ne la sait pas hypocrite peut lui faire ladite prière.
Omar ne faisait pas la prière aux morts pour tout défunt qui n'en bénéficiait pas de la part de Houdhayfah car ce dernier a connu au cours de l'expédition de Tabouk les hypocrites qui avaient décidé d'assassiner le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui). Extrait de Mihadj as-Sunna, 5/160.
Allah le sait mieux.
http://islamqa.info/fr/153492
Nombreux sont les hadiths où le Prophète () exhorte le musulman à manger du produit du travail de ses mains et à éviter par fierté de tendre sa main et de solliciter l’assistance des autres.
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité