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L'Islam et la vie sociale

"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".

Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.



"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".

Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.



L'IDOLÂTRIE DANS L'AMOUR

L'idolâtrie dans l'amour, elle est en rapport avec cet état psychologique où l'être humain se laisse perdre dans la personne qu'il aime. Cet état peut se transformer en une forme d'adoration qu'on rencontre dans les poèmes d'amour de beaucoup de poètes où l'amant exprime ses sentiments envers la bien-aimée en usant du langage de l'adoration qu'on voue à Dieu.

Cet état peut ne pas être propre à ce qu'on appelle l'amour entre un homme et une femme. On peut le rencontrer au niveau des attitudes que les gens peuvent avoir envers les grands hommes, les chefs et les héros. Ceux qui aiment ce héros ou ce chef peuvent se perdre en lui au point d'oublier tout ce qui n'est pas lui. On peut même arriver à désobéir à Dieu pour lui obéir. On peut s'écarter de la voie de Dieu pour suivre sa voie. Cette attitude se rapproche de l'idolâtrie dans la mesure où l'homme donne une place, dans son intériorité et à côté de celle de Dieu, à une autre personne sacrée. Dieu (qu'Il soit exalté) exprime cette attitude dans le verset coranique suivant:

"Il y a, parmi les gens, ceux qui adorent des (prétendus) égaux à Dieu. Ils les aiment comme on aime Dieu, mais ceux qui ont cru sont plus attachés à l'amour de Dieu", Coran, la vache (al-Baqara), II 165.

Rien, pour ceux qui croient, ne peut être l'égal de Dieu. Quand ils aiment les humains, ils les aiment à travers l'amour qu'ils vouent à Dieu et sur la base du rapport que ces humains ont avec Dieu. Pour cette raison, nous essayons de poser cette question devant les jeunes hommes et les jeunes filles qui vivent les sentiments de ce stade de leur vie qu'est l'adolescence, ou qui vivent les sentiments d'amour propres à ce stade. Nous la posons aussi devant les hommes et les femmes qui vivent à l'intérieur de la relation conjugale. Nous leur disons à tous qu'ils doivent maîtriser leurs sentiments dans le cadre des rapports qu'ils entretiennent les uns avec les autres, que ces rapports soient du genre affectif ou du genre que l'on retrouve dans diverses situations banales de la vie quotidienne. Ils doivent ne pas les laisser aller au-delà des limites fixées par Dieu (qu'Il soit exalté et loué). Cela doit s'appliquer à ce qu'ils disent, à ce qu'ils font et à ce qu'ils sentent dans la mesure où ils doivent considérer les autres en tant qu'honorables serviteurs de Dieu. Et lorsqu'ils se sentent émus par la beauté de quelqu'un, ils doivent savoir que c'est Dieu qui lui a donné cette beauté. Et lorsqu'ils se sentent admiratifs vis-à-vis de l'héroïsme, ils doivent savoir que cet héroïsme est un don de Dieu. Lorsque nous faisons de sorte que Dieu soit présent dans notre conscience dans nos sentiments et dans nos attitudes vis-à-vis des autres, tous les autres seront plus petits devant Dieu. Dieu seul reste grand dans notre conscience et majestueux dans nos sentiments. C'est Lui que rien ne peut s'approcher de la place qu'Il prend dans nos pensées, dans nos cœurs et dans toutes nos vies. Nous devons savoir que Dieu nous a appris que son amour n'est pas seulement un sentiment dans le cœur, mais qu'il est aussi un mouvement dans la Réalité. Il est dit dans le Livre de Dieu:

"Dis: Si vous aimez Dieu, suivez-moi. Alors Dieu vous aimera et vous pardonnera vos péchés", Coran, Âl-'Imrân (la Famille d'Imran), III 31.

Ce que nous voulons affirmer se résume en ceci: si nous nous disons à nous-mêmes que nous aimons Dieu, nous devons prouver notre amour de Dieu par l'action. Lorsque nous disons que nous voulons être aimés par Dieu, nous devons le chercher en obéissant à Dieu. Mais aimer Dieu et lui désobéir, aimer Dieu et se révolter contre Sa volonté, c'est être semblable à celui dont parlent les vers suivants:

"Tu désobéis à Dieu

tout en faisant semblant de L'aimer?

Cela est, par ta vie, une action inouïe!"

"Si tu L'aimais vraiment,

tu Lui aurais obéi, car

celui qui aime obéit au bien-aimé"!.

http://francais.bayynat.org.lb/femme_en_Islam/Lamouretlaproblematique.htm

  • e6un7

Explication du terme « al-Djamâ’ah » le Groupe

Le terme « Groupe » fait référence à la fraction parmi les imâms de la Sounnah qui nous ont précédé, de la génération de l’imâm Ahmad, de ses imâms, et de ceux venu après eux. Il a été rapporté dans les hadîths authentiques du Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) l’emploi du terme « Groupe », et de cela, il a mentionné le Groupe victorieux dans le hadîth réputé des sectes, jusqu’après avoir signalé la division des fractions sectaire : « Tous iront en Enfer en dehors d’une seule, qui est le Groupe. » Et dans une autre version : « Tous iront en Enfer en dehors d’une seule. Ils dirent : Qu’est-elle Ô Envoyé d’Allâh ? Il dit : À l’exemple de ce sur quoi je suis moi ainsi que mes compagnons. » Et dans une autre version il y est ajouté « À l’exemple de ce sur quoi je suis moi aujourd’hui ainsi que mes compagnons ».

Il est fortement encouragé dans de nombreux hadîths le fait de suivre et d’adhérer au Groupe. C’est ce qui est compris dans les versets dans lesquels y figure l’interdiction de la division et l’obligation d’adhérer au Groupe. Il est rapporté dans le hadîth authentique que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Le Groupe est une miséricorde alors que la division est le châtiment. » Ainsi les textes qui font référence au Groupe, au fait d’y adhérer et de s’y accrocher fermement, de prendre garde à diverger du Groupe sont nombreux. Certes les premières générations parmi les gens de science ont divergé sur le sens à donner au Groupe et à son commentaire, cela sur plusieurs dires :

Le premier avis, est que le Groupe représente l’énorme noirceur. Cela est le commentaire du Compagnon bien connu Ibn Mass’oûd et de Abî Mass’oûd al-Ansârî al-Badrî (qu’Allâh les agrées), ce qui a été rassemblé dans l’ouvrage de al-Likâ-î : « Charh Oussoûl I’tiqâd Ahl us-Sounnah wal-Djamâ’ah » et qui dit : « Certes le Groupe est l’énorme noirceur. » Il est rapporté dans certains hadîths une version mentionnant le fait que le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit : « Soyez avec l’énorme noirceur. » ce qui a été l’interprétation que l’énorme noirceur est le Groupe, cela a une époque bien précise, au dernier temps de Ibn Mass’oûd, lorsqu’a débuté les discordes à l’égard de ‘Outhmân (radhiallâhu ‘anhu) émanent des Kharidjites et de ceux leur ressemblant. Il a été encouragez, contre cela, d’adhérer fermement à l’énorme noirceur, et qui était la noirceur que représentait la foule des Compagnons de l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa salam).

Le deuxième avis, est que le Groupe représente les Gens de science, de la Sounnah et de la tradition. Que ce soit des Gens du hadîth dans l’apprentissage ou l’enseignement, ou des Gens de la jurisprudence dans l’apprentissage ou l’enseignement, de même pour les Gens de la langue arabe apprenti ou enseignent. Certes le Groupe sont les Gens de science, de la jurisprudence, du hadîth et de la tradition. Cela constitue l’ensemble des dires souvent répétés des imâms tels que : « Le Groupe et la fraction victorieuse sont les Gens du hadîth. » Comme l’a mentionné l’imâm Ahmad : « Si ce ne sont pas les Gens du hadîth, alors je ne vois pas qui peuvent-ils être. » Et a tenu des propos identique ‘Abdullâh Ibn Moubârak, Yazîd Ibn Hâroûn et un groupe parmi les Gens de science.

D’autres ont dit que ce sont les Gens de science, comme l’a mentionné al-Bukhârî. Ce dire a été résumé par le fait que le Groupe sont les Gens de science, les Gens du hadîth et les Gens de la tradition. Des paroles recensées par al-Khatîb al-Baghdâdî selon différentes variantes dans son ouvrage : « Charf As-hâb ul-Hadîth. » C’est donc sur cette base que les savants ont utilisé à nombreuse reprise, constituant un consensus, le fait que le sens du Groupe et de la fraction victorieuse sont les gens du hadîth. Ce qui veut dire, à l’époque de l’imâm Ahmad et de ceux proche de son époque. Ils sont ceux qui ont secouru la Sounnah, secouru le dogme de vérité fasse à ceux qui refusaient la religieux d’Allâh, et l’on falsifié par les détracteurs, rejetant leurs contradictions sur tout les points.

Le troisième avis, est que le Groupe sont les Compagnons de l’Envoyé d’Allâh (sallallahu ‘alayhi wa salam) et c’est le dire qui remonte au Calife ‘Oumar Ibn ‘Abdel-‘Azîz al-Amwî (radhiallâhu ‘anhu). Et pour cet avis, il y a des preuves claires ; le Prophète (sallallahu ‘alayhi wa salam) a dit dans certaines versions du hadîth sur les fractions : « Il est le Groupe ». Et dans une autre version : « À l’exemple de ce sur quoi je suis moi aujourd’hui ainsi que mes compagnons ». Et le sens qui y est donné, c’est que le Groupe constitue les Compagnons.

Le quatrième avis, est un point de vue mais qui n’est pas soutenu de preuve, et qui est que le Groupe constitue la communauté musulmane dans son ensemble. Ce dire est caduc car il contredit le hadîth sur les fractions. Le hadîth des fractions éclaircit que la communauté musulman, c’est-à-dire, la communauté exaucée, se divisera en 73 fractions. Le commentaire qui dit que le Groupe est la communauté musulmane, contredit incontestablement le hadîth clair et pur.

Enfin, le dernier avis dit que le Groupe renvoie à la ligue des croyants qui sont ceux qui se réunissent autour de l’imâm de vérité, lui vouent écoute et obéissance, et lui accordant leur pacte légiféré d’allégeance. Ce point de vue est un dire de Ibn Djarîr at-Tabarî (rahimahullâh) et un grand groupe des Gens de science. Ils disent : « Certes le Groupe, avec cela, obtiendra le consensus et l’union en la présence de l’imâm de vérité. » [1]

Notes
[1] Al-Lalî ul-Bahîyyah fî Charh al-‘Aqîdat il-Lawâssitiyyah du SHeikh Sâlih Âli ash-SHeikh, 1/78-82

vhttp://www.manhajulhaqq.com/spip.php?article687

  • e6un7

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Les manifestations sont elles licites en Islam?

Malheureusement, certaine personne font des fatwas en allégeance à l’autorité du pays dans lequel ils vivent et qui sont de nature à nuire à l’islam et à nuire à nos frère et à nos sœurs partout dans le monde. Ce genre de fatwa complètement en marge de l’islam et contraire à notre religion ne font que diviser notre communauté et à y créer des conflits internes.

L’émir des croyants, al imam Ali Ibn Abi Talib radiAllahou 3anhou a dit: "Parmi les conditions de l'heure, il y a la multiplication des prédicateurs (khutaba) sur les minbars et la soumission des savants aux gouvernants, si bien qu'ils déclareront interdits ce qui est licite, et déclareront licite, ce qui est interdit et leur donneront des conseils juridiques (Fatwa) conforment à leurs passions".(Rapporté par Ad-Daylami)

Lorsque Ali radi Allahou 3anhou dit « conforment à leurs passions » cela signifie, conforme aux passions des gouverneurs auquels ils se sont soumi , de tel sorte que aujourd’hui l’on a un individu qui ne doit sa réputation qu’à grand renfort de million de pétrodollars, et dont la parole devient prioritaire sur la parole de Allah et de son Prophète Mohammed 3alayhi sallat wa salam, mais aussi prioritaire sur la logique, le bon sens et l’intérêt collectif des musulmans.

On peu prendre un exemple parfait et concret de la parole de l’imam ali dans notre époque, une fatwa d’une personne au nom de B E N B A Z que Allah lui pardonne, qui fait parti du groupe wahabi que beaucoup de gens malheureusement par manque de connaissance de l’islam qualifient de savant.

L’information qui suit est vérifiable puisqu’elle vient de la bouche même de son auteur.

Alors que le roi d’Arabie saoudite se fit photographier avec une croix autour de son cou à coté de la reine d’Angleterre, I B N B A Z a été interrogé à ce sujet là, sur le fait de porter une croix autour du cou.

Il répondit : « Ce sont des choses normales ! C’est normal ! Le détenteur du pouvoir agit dans ce genre de situation par rapport à ce qui relève de l’intérêt, si le fait d’accepter ce cadeau relève de l’intérêt islamique alors cela est permis…»

Quand certaines personnes (très très étonnées) entendirent cela, ils demandèrent : « Même une croix cheikh ?! » Il répondit « Même une croix ! »

Si on exposait cette fatwa qui laisserait forcément perplexe plus d'un, aux personnes qui suivent l’obédience wahabi, sans en leur donner le nom de l’auteur, en leur demandant leur avis sur l’autorisation du port de la croix chrétienne sous prétexte que c’est dans l’intérêt de l’islam , il répondront logiquement que c’est interdit , c’est haram, c’est bid’a ... En revanche si on leur donne le nom de la personne directement qui ici est un de savant qu’ils suivent, alors ils la prendront directement au sérieux …

Le Prophète 3alayhi sallat wa sallam nous a enseigné la religion et Allah dans le coran nous dit "[...] wama atakoumou alrrasoulou fakhoudhouhou wama nahakoum ^anhou faintahou[...] (s59v7) qui signifie, « ce que le Prophète vous a apporté attachez vous y, tenez vous, et ce contre quoi il vous a mit en garde, ce contre quoi il vous en a interdit de vous en approcher mettez vous en à l ‘écart (très fermement sans aucune condition) »
Et on voit bien que par la parole de Ali radiAllahou 3anhou cité plus haut, on est en plein dedans, même le musulman qui en sait le moins sur la religion, s’il est conscient, jamais il ne va accepter de porter une croix sous prétexte que cela serait dans l’intérêt de la communauté car c’est tout simplement contradictoire avec L’islam.

Et Le Prophète 3alayhi sallat wa salam n’a été envoyé sur terre que pour prêcher le tawhid de la même manière que tous les Prophètes ne sont venu que pour cette raison, prêcher le tawhid et le port d’une croix chrétienne est le signe évident de la destruction du tawhid. Sayidina ^Issa alayhi salam lorsqu’il viendra à la fin des temps, ça sera pour détruire la croix et non pas pour la porter autour du cou.

Al Bukhari rapporte que le Prophète salla Lahou 3alayhi wa sallam ne laissait dans sa demeure aucune chose portant des croix, sans la détruire. Et aujourd’hui des soit disant savants de l’islam font des fatwas au gré de leurs passions et au gré des passions de ceux qui les dominent, qui les gouvernent, et auxquels ils sont soumis et ces gouvernants là sont eux même à la solde de certain intérêt juif et chrétien américo sioniste. La cause aujourd’hui de toutes ces destructions et ces meurtres de nos frères et sœurs est uniquement la soumission aux intérêts des juifs et des chrétiens, tout ça pour protéger ses propres biens au détriment de la communauté musulmane.

Donc, non une fatwa qui dit que c’est dans l’intérêt public de porter une croix, non ce n’est pas dans l’intérêt de l’islam, au contraire.

Les premiers musulmans de l’Islam sont morts martyrs à cause de la parole du tawhid, tous les Prophètes se sont fait persécutés à cause de la parole du tawhid et aujourd’hui on a des « oulémas » qui incitent au port de la croix chrétienne sous prétexte que celle ci serait dans l’intérêt des musulmans ce qui est très très contradictoire eux qui prétendent suivrent les pieux prédécesseurs.

Le 2ème kalif de l’islam, Omar Ibn al Khattab radiAllahou 3anhou a dit : « je ne veux pas prier dans une église (une prière musulmane dans une église) parce que je ne veux pas que les musulmans qui viendront après moi disent « oui Omar a fait une prière dans une église donc nous pouvons faire la même chose » »

On ne peut bien évidemment, ni accepter comme cadeau une croix, ni la garder comme dépôt et ce quelque soit le motif, que ce soit un collier, bracelet, boucle d’oreille, piercing, pendentif, sur les vêtements ou n'importe où, qui porte une croix. (source: dans fikh asuna pour les femmes p487-488)

Ces même gens, sont là à nous interdire de nous défendre et font répandre des fatwas qui ne font que la joie et l’intérêt des américo-sionistes et de tous les ennemis de la communauté musulmane. Ils rendent obligatoire de se taire même si pour cela il faille passer par la tromperie, par le mensonge, et toujours l’exagération.

Le Prophète 3alayhi sallat wa salam dit : "Quiconque (et non pas certain) parmi vous, voit un mal, qu'il le fasse cesser de ses mains" "Mane ra'a minkoum mounkarine fal youghayrhou bi yadihi"

Ceci constitue un ordre du Prophète, un impératif qui rend obligatoire pour quiconque à la capacité de faire cesser physiquement et sur le champ un acte ou une action blâmable, d’agir immédiatement.

Il dit ensuite "Et s'il ne le peut, alors qu'il le fasse cesser de sa langue" "Wa ine lam yastati3 fa bi lissanihi"

C’est à dire que si cette personne n’est pas capable de faire cesser le mal par sa main faute de force physique ou si la distance l’empêche d’agir alors elle a une autre alternative. C’est la 2ème solution qui s’impose c’est à dire de dénoncer le mal et l’auteur du mal publiquement et de faire savoir à tous les musulmans et à tous les gens même s’ils ne sont pas musulman qu’à tel endroit se trouve le mal et qu’il faut faire cesser ce mal là jusqu’à ce que des gens compétents arrivent jusque là bas et fasse cesser le mal en question.

Et on doit inviter les gens à dénoncer eux aussi publiquement le mal qui a lieu et aussi inviter l’auteur du mal à cesser en essayant de le joindre par tous les moyens, de faire obligatoirement une pression public pour faire cesser ce mal comme par exemple en boycottant les produits et en appelant au boycott et en mettant bien des noms sur les produits à boycotter. Cette 2ème partie du hadith est un impératif, un ordre obligatoire à appliquer, au même titre que les 5 prières par jour.

Et le Prophète 3alayhi sallat wa sallam termine le hadit en disant "Et s'il ne le peut pas, alors qu'il le fasse cesser par le cœur, et c'est là, le plus bas degré de la foi" "Wa ine lam yastati3 fa bi qalbihi wa dhalika adh3af al Imane"

Si le musulman ou la Musulmane ne peut ni faire cesser le mal physiquement ni le dénoncer car elle n’a pas de connaissance pour aller le dénoncer alors en ultime recourt il ne reste plus qu’à repousser la chose avec le cœur et ce dernier recourt, c’est le plus bas degré de la foi.

Or le musulman complet agit sur les 3 points.

1) Avec son corps : il met son corps au service de l’islam pour faire cesser physiquement le mal,
2) Avec sa langue : c’est à dire faire savoir, il utilise sa capacité de communication, son savoir dans l’art du parler, avec l’éloquence et toute la puissance verbale qu’Allah lui a donné aussi bien dans la force d’argumentation que dans l’appel au bien. Parler dans un langage adapté par rapport à la situation à l’époque dans laquelle il vit pour mieux se faire entendre et comprendre
3) Avec son cœur : c’est à dire avec son intention sincère uniquement par recherche de l’agrément d’Allah dans le but de sortir sa communauté du mal dans lequel elle se trouve.

Le musulman complet est celui qui agit sur ces 3 tableaux là, et il faut bien prendre garde au sheytan qui dit « moi je n’y vois pas d’intérêt » et généralement ça cache surtout une prise de position qui est celle qui consiste à dire « oui mais les savants de l’islam m'ont dit » et en réalité ce n’est pas "les savants de l’islam ont dit" mais plutôt, un petit groupe bien précis qui veut faire plier la communauté musulmane comme elle elle conçoit l’islam.
Il faut savoir qu’il n’y a que du bien de se retrouver tous ensemble entre musulmans pour dénoncer le mal que subisse nos frères et sœurs.

Par conséquent, il est important de bien expliquer avec douceur et sagesse à nos frères et sœurs qui n’ont pas une grande connaissance de l’islam (et on demande à Allah de nous faire comprendre l'islam) et qui pensent bien faire en suivant ces pseudos savants qui sont en réalité plus connu par l’intermédiaire des millions de pétrodollars mis au service du régime wahabi, que à cause de leur intégrité et leur réponse juste aux questions qui leur sont posé. Il est important de leur expliquer que le fait de manifester relève du droit et du devoir du musulman avec le bon comportement que cela implique et auquel le musulman ne doit pas déroger.

Un des prétexte pour interdire de défendre nos frères et sœurs en manifestant, est la question de la mixité, ils ne conçoivent pas que hommes et femmes soient mélangé.

Puisque cette obédience wahabi se cache derrière le fait de suivre les pieux prédécesseurs ce qui est totalement faux, ils doivent réapprendre à aimer Allah avec un cœur sincère, on ne parle pas de nos frères et sœurs qui se font détourner par ces gens là car eux sont sincères sauf que malheureusement ils sont tombé sur cette mouvance du premier coup et il est impératif de les informer de leur dangerosité.

Pendant les guerres qui opposaient les musulmans aux chrétiens, les épouses des compagnons étaient sur le champ de bataille et étaient mélangé hommes et femmes. Et là il n’y avait aucune sécurité pour ces femmes, elles étaient sur le terrain directement, en contact physique avec l’ennemi, entre les musulmans et les non musulmans.

Si cela avait été haram (comme le prétende les wahabi), est ce que les femmes des compagnons l’auraient fait ? Est ce nous qui allons enseigner au Prophète comment pratiquer l’islam, comment défendre l’islam ? Est ce nous qui allons montrer au Prophète et aux compagnons ce qu’est la mixité ?

Mais malheureusement ces gens endoctrinés suivent de manière aveugle et sans réflexion poussée ces soit disant savants à tel point qu’ils rejetteront tout cela d’un bloc et préfèreront croire ces "savants" plus que Allah et son Prophète.

Le Prophète lui même a envoyé des femmes sur le champ de bataille pour soigner les blessures des musulmans de leur propre main, pour réconforter et soigner les maux des souhaba qui étaient à terre.

La question qui se pose est : était-ce une faute du Prophète ou un ordre du Prophète ? La réponse est claire et évidente. Le pseudo argument de la mixité ne concerne pas notre religion.

Une fois qu’on a résolu ce point là il reste encore le pseudo argument des cris pendant les manifestations.

On a vu que Les épouses des compagnons étaient présente sur le champ de bataille et bien évidement, elles criaient dans les combats, pendant les batailles dans lesquelles elles étaient retranché dans un fort, elles se sont fait attaqué par des armées juives à l’époque, elles sont sortis combattre physiquement et il y a même une des épouses des compagnons qui a tué un ennemi ce qui implique qu'elles étaient en contact direct avec l'ennemi et criait pendant le combat afin de défendre l'Islam.

Ces gens là qui osent faire des fatwas pour interdire aux musulmans de se défendre, de sortir dans la rue, de manifester et crier pour dénoncer le blâmable, puisque soit disant eux dans leur pratique de la religion qui n’est pas la notre, interdisent de dénoncer le mal, toutes ces armées du golf et surtout l’Arabie saoudite qui on le rappel lorsque les états unis ont été frappé par le cyclone catherina qui a fait des dégâts de la taille de la moitié de la France en environ 2 heure, le lendemain les wahabi qui se font appelé http://http://http://salafi.xooit.com/index.php.xooit.com/index.php.xooit.fr/index.php en Europe, et qui prétendent suivre les pieux prédécésseur mais qui ne suivent en réalité que le royaume wahabi, et bien le lendemain ils ont donné 300 000 000 de dollar us aux américains gratuitement et sans aucune contrepartie et ce uniquement pour plaire convenablement et bien faire montrer leur soumission parfaite aux américo-sionistes, et ces même gens, qu’est ce qu’il on donné aux palestiniens ?

Il ont été jusqu’à mettre un grand nombre de savant de l’islam en prison, en particulier le Sheikh Mohammad Souleymane al Mouhisini qui avait fait une invocation de protection à la Mecque à la fin de tarawih pendant ramadhan, il avait demandé à Allah de protéger les musulmans contre le mal des américains et des sionistes, contre le mal que subisse nos frères palestiniens et nos sœurs palestiniennes et pour protéger tous les musulmans dans le monde et la récompense du gouvernement wahabi est qu’ils l’ont jeté en prison comme un malfrat pour montrer leur allégeance parfaite et bien soumise au gouvernement américo-sioniste.

Il l’on jeté en prison juste par le simple fait qu’il a levé les mains pour invoquer Allah, et on rappelle aussi que chez cette mouvance, le fait de lever les mains après salat pour invoquer Dieu c’est interdit (il pratique l’inverse de l’islam).

Ce pays qui a une croyance dévié en elle même achète et accumule des dizaines, des centaines d’avions de combat, des Falcon et de tous ce qu’une armée peu rêver d’avoir, une flotte naval extraordinaire, des tanks, des bases militaires alors puisqu’ils interdisent de manifester dans la rue, eux qui prétendent suivre la souna du Prophète, leur armée à quoi sert-elle ? Des milliards de barils de pétrodollar dans l’armement militaire c’est pour frapper les mécréants ou les musulmans qui sont autour?

En 1991, ces même wahabi qui nous interdisent de protéger nos frères et nos sœurs en manifestant notre mécontentement dehors, ont réussit à faire une fatwa qui légalise et qui autorise en la personne de B E N B A Z à attaquer l’Irak, ils se sont allié au koufar au détriment de leurs frères et sœurs et ils ont autorisé le bombardement de l’Irak. Entre janvier et février il on fait installé sur le sol saoudien , le sol où la meilleur des créatures a mis ses pieds, le Prophète Mohammed 3alayhi sallat wa afdal salam, ils ont fait installé 53 bases militaires américaines avec la prostitution et l’alcool qui coulait à flot pour faire massacrer , torturer, mutiler, voler, spolier et violer des musulmans et musulmanes.

Ceci est le vrai visage de l'obédience wahabi et après ils viennent nous dire de revenir au tawhid, ils donnent des leçons de croyance alors qu’il n’y a pas plus perdu et plus dangereux pour notre communauté qu’eux.

Avec tout le pétrole que Allah leur a donné où est donc passé l’argent pour défendre nos frères et sœurs qui sont en train de baigner dans leur sang?

On a jamais vu d’eux une seule fois une mise en garde contre les personnes qui font du mal aux musulmans, non ils préfèrent faire des mises en garde que contre les musulmans, et il est impératif de dénoncer tous ceux qui font du mal à notre communauté.
Un extrait de la rissala, qui résume bien la réponse à la question:
http://www.dailymotion.com/relevance/search/Rissala/video/x7ogsb_le-message-rissala-part311-vostfr-h_webcam

Manifester n’est pas interdit, au contraire c’est un devoir et une obligation afin de condamner ce qui est blâmable.

http://islam-manifik-soleil.over-blog.com/article-26815526.html

  • e6un7

Les interdits dont l’adorateur doit se repentir

[Ces interdits] sont aux nombres de « douze » mentionnés dans le Livre d’Allâh - ‘Azza wal-Djal - qui sont :

1] La mécréance [al-Kufr]

2] Le polythéisme [ach-Chirk]

3] L’hypocrisie [an-Nifâq]

4] La perversité [al-Foussoûq]

5] La désobéissance [al-‘Assyân]

6] Le péché [al-Ithm]

7] La transgression [al-‘Adwân]

8] La turpitude [al-Fahchâ]

9] Le répréhensible [al-Munkar]

10] L’injustice [al-Baghî]

11] Le fait de parler d’Allâh sans science

12] Le fait de suivre une voie autre que celle des croyants C’est autour de ces douze [types d’interdits] que tournent tous les interdits d’Allâh La personne qui a la connaissance doit abandonner [tous ces interdits] sans exception et suivre [la voie] du Prophète. Il arrive que la personne puisse les avoir en totalité ou en partie ou en avoir un seul d’entre eux, comme elle peut les ignorer ou les connaître. Ainsi, la repentance [at-Tawbah] sincère consiste à se débarrasser de ces interdits et à s’en prémunir...

http://www.manhajulhaqq.com/spip.php?breve85

  • e6un7

La recherche de la paix intérieure

LES OBSTACLES À LA PAIX INTÉRIEURE

La paix intérieure est un besoin universel. Il n’existe personne, sur cette
terre, qui n’aspire pas à la paix intérieure. Il ne s’agit pas d’un phénomène
moderne ; cette paix, chacun y a aspiré à travers les âges, indépendamment de
sa couleur, ses croyances, sa religion, sa race, sa nationalité, son âge, son sexe,
ses richesses ou l’avancement technologique de son peuple.

Les gens ont emprunté divers chemins pour tenter de trouver la paix
intérieure : certains ont cru la trouver dans l’argent, dans les drogues, dans la
musique ou la méditation, tandis que d’autres l’ont cherchée dans leur tendre
moitié, dans leur carrière professionnelle ou à travers leurs enfants, etc.

Pourtant, chez la majorité des gens, cette quête est perpétuelle. De nos
jours, on nous a amené à croire que l’avancement technologique et la
modernisation peuvent nous apporter un confort physique à travers lequel la
paix intérieure est possible.

Cependant, si nous considérons la nation la plus industrialisée et la plus
avancée du monde, du point de vue technologique (les États-Unis), ce
raisonnement ne tient pas la route. Les statistiques démontrent qu’aux États-
Unis, près de 20 millions d’adultes souffrent chaque année de dépression. Et
qu’est-ce que la dépression, si ce n’est une absence totale de paix
intérieure ?

De plus, en l’an 2000, dans ce pays, le nombre de personnes mortes par
suicide était deux fois plus élevé que le nombre de personnes mortes du sida.
Mais les médias étant ce qu’ils sont, nous entendons plus parler des décès dus
au sida que des gens qui se suicident. Par ailleurs, plus de personnes meurent
par suicide que par homicide, aux États-Unis, qui ont pourtant un taux
d’homicides déjà très élevé.

Donc, l’avancement technologique et la modernisation n’ont apporté ni la
sérénité ni la paix intérieure. Au contraire, en dépit du confort que nous a
apporté la modernisation, nous sommes encore plus éloignés de cette paix
que ne l’étaient nos ancêtres.

Pour la plupart d’entre nous, la paix intérieure demeure une chose quasi
insaisissable, difficilement atteignable.

Nous sommes nombreux à confondre les plaisirs de cette vie avec la paix
intérieure ; nous tirons un plaisir de nombreuses choses, que ce soit de
l’argent, des relations sexuelles ou de diverses activités quotidiennes. Mais ces
plaisirs ne durent pas : ils viennent et ils partent. Oui, nous éprouvons
certains plaisirs, de temps à autres, mais nous ne devons pas les confondre
avec la paix intérieure. La véritable paix intérieure peut être définie comme
un sentiment de stabilité et de contentement qui nous aide à passer au travers
des difficultés et des épreuves qui se présentent à nous au cours de notre vie.

Nous devons comprendre que la paix absolue est une chose qui n’existera
jamais en ce monde, car si nous nous fions à la définition du dictionnaire, la
paix est l’absence de guerre ou de conflits civils ; n'a-t-il jamais existé une
période de l’histoire dépourvue de tout conflit ? Il y a toujours une guerre
ou un conflit civil en cours, en ce monde. Si nous considérons la paix à un
niveau national, alors nous pouvons la définir comme l’absence de désordre
public et comme un sentiment général de sécurité ; mais nommez-moi un
seul endroit, en ce monde, où l’on trouve cela. Si nous considérons la paix à
un niveau social (famille, travail), alors la paix est l’absence de désaccords et
de disputes ; mais un tel environnement existe-t-il ? Il existe bien certains
endroits, en ce monde, que l’on peut considérer comme calmes, paisibles et
tranquilles, certaines îles, par exemple, mais il s’agit d’une paix qui peut, à
tout instant, être troublée par une tempête ou un ouragan qui viendra tout
détruire.

« Nous avons certes créé l’homme pour une vie de lutte. » (Coran 90:4)

C’est là la nature même de nos vies, qui sont faites de labeur et de luttes, de
hauts et de bas, de moments difficiles et d’autres moins difficiles.

Nos vies sont ponctuées d’épreuves de toutes sortes, tel que Dieu l’affirme,
dans le Coran :

« Et Nous vous éprouverons certainement par un peu de peur, de faim,
de pertes de biens, de gens et de récoltes. Mais annonce la bonne nouvelle à
ceux qui sont patients. » (Coran 2:155)

Pour passer au travers ces épreuves, au travers cette vie de labeur et de
lutte, la patience est essentielle. Et cette patience ne peut se manifester que si
nous possédons une véritable paix intérieure.

En dépit des épreuves, du labeur et des luttes quotidiennes, il nous est
possible d’atteindre cette paix intérieure qui nous amènera à vivre en paix

avec notre entourage, avec notre environnement et avec le monde dans lequel
nous vivons.

Bien sûr, dans notre quête de paix intérieure, des obstacles se dresseront
sur notre route. Nous devons donc identifier ces obstacles qui, dans nos vies,
nous empêchent d’atteindre cette paix et développer une stratégie pour les
éloigner de nous. Ces obstacles ne disparaîtront pas de nos vies simplement
en le souhaitant très fort ; nous devons développer une stratégie par étapes
pour nous en débarrasser. Comment ?

La première étape consiste à identifier ces obstacles. Nous devons être
conscients de leur présence, car si nous n’arrivons pas à les identifier, nous ne
pourrons, évidemment, les éloigner ni les faire disparaître.

La deuxième étape consiste à les reconnaître et à accepter leur présence.
Par exemple, la colère est l’un des plus grands obstacles à la paix intérieure. Si
une personne nourrit de la colère au fond d’elle-même et qu’elle finit par
exploser, comment peut-elle posséder une paix intérieure dans ces
circonstances ? C’est impossible. La personne doit donc être capable de
reconnaître que cette colère, en elle, est un obstacle à la paix intérieure.

Cependant, si une personne affirme que « oui, je sais que c’est un obstacle ;
mais moi, je ne me mets pas en colère », cette personne a un problème car elle
n’a pas été en mesure de reconnaître cet obstacle et refuse d’admettre la
réalité. Elle ne peut donc se débarrasser de cet obstacle.

Ces obstacles qui font partie de nos vies, nous pouvons les classer en
diverses catégories : problèmes personnels, familiaux et financiers, pressions
au travail et incertitudes spirituelles.

Nous avons tant de problèmes et d’obstacles à affronter, dans nos vies,
qu’ils sont comme des maladies. Si nous essayons de nous en occuper en les
prenant un à la fois, nous n’en viendrons jamais à bout. Nous devons donc les
identifier, les classer en diverses catégories et nous occuper de toute une
catégorie à la fois plutôt que de tenter de nous occuper de chacun
individuellement.

Nous devons être capables de distinguer les obstacles sur lesquels nous
avons un contrôle de ceux qui échappent à notre contrôle. Bien que nous
percevions ceux qui échappent à notre contrôle comme des obstacles, en
réalité, ils ne le sont pas. Ces « obstacles » sont des choses que Dieu nous a
destinées et que nous interprétons peut-être de façon erronée. Par exemple,
une personne qui naît avec la peau noire dans un monde qui favorise
largement les Blancs, ou qui naît pauvre dans un monde qui favorise les
riches, ou encore qui a une petite taille, qui naît infirme ou qui naît avec tout
problème physique qui peut être considéré comme un handicap.

Ce sont là des choses qui échappent totalement à notre contrôle. Nous
n’avons pas choisi la famille dans laquelle nous sommes nés, nous n’avons
pas choisi notre corps, nous n’avons pas participé à ces décisions. Même si
nous considérons ces choses comme des obstacles, nous devons nous armer
de patience et comprendre qu’au fond, elles ne sont pas vraiment des
obstacles. Dieu dit dans le Coran :

« Mais il se peut que vous détestiez une chose alors qu’elle est
bonne pour vous, et il se peut que vous aimiez une chose alors qu’elle est
mauvaise pour vous. Dieu sait, tandis que vous ne savez pas. » (Coran 2:216)

Il est possible, donc, que les obstacles qui échappent à notre contrôle nous
déplaisent et que nous souhaitions les faire disparaître de notre vie.
D’ailleurs, certaines personnes dépensent de folles sommes d’argent pour
tenter d’y parvenir. Michael Jackson en est un bon exemple. Il est né avec la
peau noire dans un monde qui favorise les Blancs ; pour tenter d’échapper à
son sort, il a dépensé de grosses sommes d’argent en chirurgies esthétiques de
toutes sortes avec pour seul résultat un désastre total.

La paix intérieure ne peut être atteinte que si nous arrivons à accepter et à
endurer avec patience ces obstacles qui échappent à notre contrôle et à
reconnaître qu’ils font partie du destin que Dieu a décidé pour nous.

Il faut comprendre que ce qui nous arrive malgré nous, Dieu y a mis
quelque chose de bien, que nous arrivions ou non à en saisir l’aspect positif.
Nous devons donc l’accepter.

Je me souviens d’un article, dans un journal, qu’accompagnait la photo
d’un Égyptien qui souriait. Il arborait un très large sourire ; ses bras étaient
écartés et ses pouces tournés vers le haut ; son père l’embrassait sur une joue,
tandis que sa sœur l’embrassait sur l’autre.

Sous la photo, il y avait une légende. Cet homme avait failli embarquer sur
un vol de Gulf Air, la veille, qui assurait la liaison entre Le Caire et Bahreïn. Il
s’était précipité à l’aéroport pour ne pas rater son vol, mais n’avait pu monter
à bord, car selon les autorités, il manquait un cachet sur son passeport (au
Caire, on exige souvent de nombreux cachets sur un même document).
Comme il était enseignant à Bahreïn et que ce vol était le dernier de la journée
à assurer la liaison entre les deux villes, il craignait, s’il le ratait, ne pouvoir
justifier son absence et perdre son emploi. Alors il insista beaucoup pour
qu’on le laisse monter à bord, allant même jusqu’à faire une véritable scène,
mais en vain ; on ne le laissa pas monter et l’avion partit sans lui. Il retourna
chez lui (au Caire) désespéré, convaincu qu’il serait renvoyé dès le lendemain.
Sa famille le consola du mieux qu’elle put et lui dit de ne pas s’en faire. Le
lendemain, il apprit, aux nouvelles, que l’avion à bord duquel il avait tant
voulu monter s’était écrasé et qu’il n’y avait aucun survivant. Et voilà
pourquoi, sur cette photo, il était dans une telle extase : la veille, le fait de ne
pas arriver à monter à bord avait été pour lui une véritable tragédie et il avait
eu le sentiment que sa carrière était finie. Et maintenant, il comprenait qu’il
l’avait échappé belle.

Ce sont là des signes clairs, et l’on retrouve des signes similaires dans
l’histoire de Moïse et Al-Khadir (que nous retrouvons dans la sourate Al-Kahf
(la Caverne)). Lorsqu'Al-Khadir fit un trou dans le bateau de ces gens qui
avaient été assez gentils pour les prendre à leur bord, Moïse et lui, afin de les
aider à traverser la rivière, Moïse demanda à Al-Khadir pourquoi il avait fait
cela ?

Lorsque les propriétaires du bateau virent le trou qui avait été fait, ils se
demandèrent qui l’avait fait et se dirent que c’était un acte particulièrement
méchant. Peu de temps après, le roi vint au bord de la rivière et réquisitionna
tous les bateaux qui s’y trouvaient, sauf celui qui était troué. Alors les
propriétaires du bateau louèrent Dieu d’avoir fait en sorte que leur bateau soit
troué, ce qui l’empêcha d’être pris par le roi.1

Il existe également d’autres choses que nous percevons comme des
obstacles dans nos vies. Ce sont ces choses que nous n’arrivons pas à
expliquer, lorsqu’elles se produisent. Pour certains, la frustration ressentie
face à cette incompréhension peut même les amener jusqu’au rejet de la foi.
Quand on écoute parler l’athée, qui a rejeté Dieu, on réalise vite qu’il ne
possède aucune paix intérieure. Pourquoi est-il devenu athée ? Il n’est pas
normal de ne pas croire en Dieu et il est tout naturel d’y croire, car c’est Lui
qui nous a créés, avec une inclination naturelle à croire en Lui.

« Dirige tout ton être, exclusivement vers la religion, selon la nature
innée dont Dieu a pourvu les hommes à leur création. Ce que Dieu a créé ne
saurait être modifié. Telle est la religion droite, mais la plupart des hommes
ne savent pas. » (Coran 30:30)2

Le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur
lui) a dit :

« Chaque enfant naît avec une saine nature (i.e. il naît soumis à Dieu
avec une inclination naturelle à croire en Lui)... » (Sahih Al-Boukhari, Sahih
Mouslim)

Telle est la nature véritable de l’être humain ; mais la personne qui devient
athée sans que personne ne lui ait parlé d’athéisme dans son enfance ou sa
jeunesse le devient souvent suite à un traumatisme ou une tragédie qu’elle
n’est pas parvenue à expliquer.

Par exemple, un athée peut raconter qu’il avait une tante qu’il aimait
beaucoup, qui était une très bonne personne aimée de tous. Puis, un jour,

1 Ce roi était un despote et était connu pour saisir les bateaux de son peuple. Mais les gens à
qui appartenait le bateau qu'Al-Khadir troua étaient pauvres et leur bateau leur servait à
gagner leur vie. C’est pourquoi Al-Khadir voulu le faire paraître défectueux afin que le roi ne
le saisisse pas.

Ce verset a été ajouté au présent article par la personne qui a procédé à la transcription.

alors qu’elle traversait la rue, une voiture sortie de nulle part la frappa et elle
en mourut. Pourquoi cet accident lui est-il arrivé à elle plutôt qu’à n’importe
qui d’autre ? Pourquoi ? La personne ne trouve aucune explication. Ou
encore, un athée peut raconter avoir perdu un enfant en bas âge et demander
pourquoi c’est arrivé à son enfant et pas à celui d’un autre. Pourquoi mon
enfant est-il mort ? Encore une fois, il ne trouve aucune explication. Et c’est
suite à ce genre de tragédies que la personne vient à penser que Dieu ne peut
exister, car Il ne permettrait pas que de telles choses se produisent…

LA PATIENCE ET LES OBJECTIFS DE LA VIE

Revenons sur l’histoire de Moïse. Après avoir traversé la rivière, ils
croisèrent un jeune garçon, qu'Al-Khadir tua de façon volontaire. Moïse
demanda à Al-Khadir pourquoi il avait fait une telle chose. Cet enfant était
innocent et Al-Khadir l’avait tué ! Al-Khadir expliqua à Moïse que les parents
de cet enfant étaient des gens pieux et que si l’enfant venait à grandir (et Dieu
le savait), il aurait fini par être si terrible et serait devenu une telle calamité,
pour ses parents, que ceux-ci en auraient perdu la foi. Alors Dieu ordonna la
mort de cet enfant.

Bien sûr, les parents eurent du chagrin en trouvant leur enfant mort.
Cependant, Dieu le remplaça par un autre enfant qui fut, celui-là, vertueux et
bon envers eux. Dans leur cœur, la peine d’avoir perdu leur premier enfant
demeura ; mais au Jour du Jugement, lorsqu’ils se tiendront devant Dieu et
qu’Il leur révélera la raison de la mort de leur premier enfant, ils
comprendront alors et Le loueront.

Telle est la nature de nos vies. Certaines choses arrivent, qui nous
apparaissent comme négatives, et nous les voyons comme des obstacles à
notre paix intérieure parce que nous ne les comprenons pas ou ne saisissons
pas la raison pour laquelle elles nous sont arrivées à nous. Mais nous devons
apprendre à les accepter et à ne pas les ressasser sans arrêt. En effet, ces
choses viennent de Dieu et nous devons croire qu’au bout du compte, il y a
du bon en elles, que nous soyons en mesure de le voir ou non. Puis, sans trop
nous attarder à elles, nous devons nous tourner vers ces choses sur lesquelles
nous avons un contrôle et que nous pouvons changer. Nous devons d’abord
les identifier, puis passer à l’étape suivante, qui consiste à faire disparaître ces
obstacles en utilisant diverses solutions. Pour faire disparaître ces obstacles,
nous devons surtout nous concentrer sur les modifications que nous pouvons
apporter en nous-mêmes, car Dieu dit dans le Coran :

« En vérité, tant que les gens ne changent pas ce qui se trouve dans leur
cœur, Dieu ne modifie en rien leur condition. » (Coran 13:11)

Voilà un domaine sur lequel nous avons un contrôle. Nous pouvons aussi
développer notre patience, même si nous avons tendance à croire, en général,
que certaines personnes naissent avec une disposition à la patience et d’autres
pas.

« Un homme vint voir le Prophète (que la paix et les bénédictions de
Dieu soient sur lui) et lui demanda ce qu’il devait faire pour pouvoir entrer
au Paradis. Le Prophète lui répondit : « Ne te mets pas en colère. » (Sahih al-
Boukhari)

Cet homme était connu pour se mettre facilement en colère, alors le
Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) lui fit
comprendre qu’il devait faire des efforts pour modifier son comportement
colérique. Donc, modifier son comportement et améliorer son caractère sont
des choses possibles.

Dans un autre hadith, le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu
soient sur lui) a dit :

« Quiconque désire vraiment devenir patient, Dieu lui donnera de la
patience. » (Sahih al-Boukhari)

Cela signifie que même si certains individus semblent nés plus patients que
d’autres, il ne nous est pas impossible de développer notre patience.

Il est intéressant de noter qu’en psychologie et en psychiatrie occidentales,
on nous disait, il n’y a encore pas si longtemps, de ne pas réprimer notre
colère mais de l’exprimer, car si nous retenions tout à l’intérieur, nous
risquions d’exploser, alors il était préférable de déballer ce que nous avions
sur le cœur.

Plus tard, ils ont découvert que lorsque les gens laissent libre cours à leur
colère, de petits vaisseaux sanguins éclatent dans leur cerveau, à cause de la
pression. Ils ont ainsi compris que la colère pouvait être dangereuse, et même
fatale, dans certains cas. Alors maintenant, ils ont changé d’avis et
recommandent de ne pas tout exprimer et d’éviter les emportements violents.

Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) nous a
encouragés à faire preuve de patience ; il est donc recommandé de faire
preuve de patience en toutes circonstances. Et même si nous bouillons à
l’intérieur, il vaut toujours mieux se montrer patients devant les autres, non
pas par hypocrisie, mais pour nous y exercer et la développer, petit à petit. Si
nous affichons une patience de façon constante, cette image extérieure que
nous projetons finira par se refléter intérieurement et nous finirons par
devenir patients pour de bon. C’est non seulement possible, mais le hadith
cité plus haut le confirme.

Il est bon de considérer comment les choses matérielles, dans nos vies,
jouent un rôle majeur dans le développement de notre patience.

Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) nous a
conseillés sur la façon d’aborder cette réalité en ces termes :

« Ne regardez pas [i.e. ne vous comparez pas à] ceux au-dessus de vous,
qui sont plus riches que vous ; regardez plutôt ceux qui sont au-dessous de
vous, ceux qui sont plus pauvres que vous. »

Peu importe dans quelle situation on se trouve, il y aura toujours plus
malheureux que nous. C’est donc de cette façon que nous devons aborder
notre situation matérielle en cette vie. De nos jours, nous accordons de plus en
plus d’importance aux choses matérielles, jusqu’à être obsédés par elles.
Amasser le plus de biens possibles, en cette vie, semble être le but que s’est
donné chacun d’entre nous et vers lequel nous canalisons toutes nos énergies.
Mais le fait d’assurer notre subsistance ne devrait pas prendre le dessus sur
notre paix intérieure ni l’affecter de façon négative.

Nous devons cesser de toujours considérer ceux qui sont plus riches que
nous, sinon nous ne serons jamais satisfaits de ce que nous avons. Le Prophète
(que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Si vous donnez au fils d’Adam une vallée remplie d’or, il en voudra
une deuxième ! » (sahih Mouslim)

On dit souvent que l’herbe semble plus verte chez son voisin ; et plus une
personne possède de biens, plus elle en veut. Nous ne serons jamais satisfaits
de notre situation matérielle si nous considérons l’acquisition des biens
comme un but en soi. En considérant ceux qui possèdent moins que nous,
nous serons plus reconnaissants envers Dieu pour les bienfaits dont Il nous
comble.

Il y a un autre hadith du prophète Mohammed (que la paix et les
bénédictions de Dieu soient sur lui) qui nous aide à mettre en perspective
notre situation matérielle. Le Prophète a établi ce principe, pour les croyants,
il y a de cela 1400 ans :

« Quiconque fait de ce monde son seul objectif, Dieu compliquera ses
affaires, lui fera voir la pauvreté et il n’obtiendra rien de ce monde, à
l’exception de ce que Dieu a déjà écrit pour lui. » (Ibn Maajah, Ibn Hibbaan)

Donc si une personne fait de ce monde son seul objectif, elle perdra vite la
tête et ne saura plus dans quelle direction se tourner. Dieu lui fera voir la
pauvreté, car peu importe le montant d’argent qu’elle possédera, elle aura
toujours l’impression d’être pauvre. Chaque fois que quelqu’un se montrera
gentil avec elle ou lui sourira, elle s’imaginera qu’il ne le fait que parce qu’il
convoite son argent. Elle ne fera confiance à personne et ne sera jamais
heureuse.

Lors d’un krach boursier, vous entendez presque toujours parler de gens
qui se suicident après avoir tout perdu. Un homme qui avait, par exemple, 8
millions d'euros et qui en perd 5 se retrouve avec 3 millions, s’imagine que sa
vie est finie. Il sent qu’il a perdu sa raison de vivre, car il s’imagine plus
pauvre que jamais.

LA PAIX INTÉRIEURE PASSE PAR LA SOUMISSION À DIEU

Nous devons garder à l’esprit que nul n’obtiendra de ce monde plus que ce
que Dieu a déjà écrit pour lui. Même si elle déploie des trésors d’énergie et
d’imagination, qu’elle reste éveillée jusqu’aux petites heures du matin et
qu’elle devient un véritable bourreau de travail, une personne n’obtiendra
que ce que Dieu a destiné pour elle. Le Prophète (que la paix et les
bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :

« Quiconque fait de l’au-delà son objectif ultime, Dieu lui facilite ses
affaires, lui accorde la richesse du cœur [i.e. la foi] et les choses de ce monde
viendront à lui en toute soumission. » (Ibn Maajah, Ibn Hibbaan)

Une telle personne acquiert une véritable richesse dans son cœur. La
richesse, ce n’est pas de posséder des biens en abondance ; c’est de posséder
un grand cœur. Et qu’est-ce qu’un grand cœur ? C’est un cœur qui sait se
satisfaire de ce qui lui a été destiné, et c’est de cela que découle la paix
intérieure. Ce contentement n’est possible que par la soumission à Dieu ; c’est
ce qui s’appelle l’islam ("soumission" en arabe).

La paix intérieure, c’est accepter l’islam dans notre cœur et vivre notre vie
sur la base de ses principes. Lorsque Dieu enrichit le cœur d’une personne, les
choses de ce monde viennent à elle en toute soumission et en toute humilité.
Une telle personne n’aura pas à courir après ces choses, pas plus qu’elle n’en
aura envie.

Telle est la promesse du Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu
soient sur lui) à ceux qui savent mettre leurs priorités aux bonnes places et qui
font de l’au-delà leur priorité première. Si c’est le Paradis que nous voulons,
alors ce désir doit se manifester dans notre vie quotidienne, constituer notre
objectif principal, qui passe avant tous les autres.

Comment déterminer si l’au-delà est vraiment notre objectif principal ? Et
bien si, lorsque nous discutons avec les gens, nos seuls sujets de conversation
sont les derniers modèles de voitures, l’immobilier, les voyages, les vacances
et l’argent, bref, si la majeure partie de notre conversation porte sur les choses
d’ici-bas ou, pire encore, si elle est constituée de racontars et de médisance,
cela signifie que l’au-delà est loin d’être notre première priorité. Car si c’était
le cas, cela se refléterait dans nos conversations. Ce dont nous parlons le plus
souvent est un bon point de référence pour nous juger nous-mêmes. Nous
devons donc nous arrêter et nous poser clairement la question : « Quels sont
les sujets dont je parle le plus souvent ? »

Si nous découvrons que notre priorité semble être la vie d’ici-bas, alors
nous devons faire un examen de conscience et remettre les vraies priorités
devant toutes les autres, c’est-à-dire l’au-delà et le Paradis avant la vie d’ici-
bas et les biens matériels. C’est de cette façon que nous atteindrons la
véritable paix intérieure. Dans le Coran, Dieu nous rappelle un moyen simple
d’atteindre la paix intérieure :

« N’est-ce point par l’évocation de Dieu que se tranquillisent les
cœurs ? » (Coran 13:28)

C’est donc par l’évocation de Dieu que le cœur trouve la tranquillité. Voilà
ce qu’est la paix intérieure. L’évocation de Dieu passe par toutes les actions
que nous faisons, en tant que musulmans. L’islam, c’est vivre sa vie en ayant
constamment Dieu à l’esprit. Dieu dit également :

« Adore-Moi donc et accomplis la prière pour M’avoir présent à
l'esprit. » (Coran 20:14)

Tout ce que nous faisons, en islam, nous rappelle Dieu à chaque instant.
Dieu dit :

« Dis : « En vérité, mes prières, mes actes de dévotion, ma vie et ma mort
appartiennent à Dieu, Seigneur des mondes. » (Coran 6:162)

Telle est donc la façon d’atteindre la paix intérieure et d’avoir Dieu
constamment à l’esprit, quoi que nous fassions.

Ce fait de se rappeler constamment de Dieu (dhikr) ne consiste pas, comme
certains semblent le croire, à s’asseoir dans un coin d’une pièce sombre et
répéter « Allah, Allah, Allah... », des heures durant. Ce n’est pas de cette façon
que l’on développe une conscience de Dieu. Si vous vous appelez Mohammed
et qu’une personne vient vous voir et ne cesse de répéter « Mohammed,
Mohammed, Mohammed... », vous vous demanderez ce qui ne va pas avec
elle. Vous vous demanderez si elle veut quelque chose ou si elle a besoin de
quelque chose. Sinon, pourquoi répéter ainsi votre nom sans rien dire
d’autre ?

Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) n’a
jamais invoqué Dieu de cette manière et aucun hadith ne rapporte une telle
action de sa part. Certains croient que nous devons invoquer Dieu en dansant
et en tournant sur nous-mêmes ou en nous balançant de gauche à droite ou
d’avant en arrière. Mais encore une fois, le Prophète (que la paix et les
bénédictions de Dieu soient sur lui) n’a jamais invoqué Dieu de cette manière
et pourtant, c’est son exemple que nous devons suivre en matière d’adoration.

Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) se
rappelait Dieu dans toutes les actions de sa vie quotidienne. Il avait une
constante conscience de Dieu et agissait à chaque instant en fonction de Lui,
dans ses prières, dans son adoration, dans son quotidien et jusque dans ses
pensées.

Bref, la paix intérieure passe par le fait de reconnaître les problèmes, dans
nos vies, qui constituent des obstacles à cette paix, comprendre que cette paix
ne viendra que si nous apprenons à composer avec certains de ces obstacles et
si nous arrivons à faire disparaître ceux sur lesquels nous avons un certain
contrôle.

Si nous faisons des efforts pour changer nos habitudes, notre
comportement et notre perspective sur ce qui nous entoure, Dieu apportera

des changements positifs à notre vie et nous donnera les moyens de composer
avec le monde qui nous entoure. Et même si le monde qui nous entoure est
agité, Dieu nous donnera les moyens de vivre en paix avec lui.

Quoi qu’il nous arrive, nous savons que cela relève du destin de Dieu, des
épreuves qu’Il choisit de mettre sur notre chemin et qu’au bout du compte,
c’est pour notre bien que ces choses arrivent, car il y a toujours du bon en
elles. Dieu nous a créés et Il a créé ce monde comme moyen, pour nous,
d’atteindre le Paradis. Les épreuves de cette vie sont donc là pour nous aider
à grandir spirituellement. Si nous arrivons à accepter cela et à accueillir Dieu
dans notre cœur, alors nous connaîtrons la véritable paix intérieure.

Publié par
Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)

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