"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".
Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.
"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".
Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.
Les psychiatres affirment que l’existence d’une personnalité psychopathe ou criminelle peut résulter d'un environnement familial malsain, dû soit au décès de la mère, du père ou des deux à la fois, soit à l’absence de l’un d’eux du foyer, soit à un divorce.
Sans aucun doute, l'environnement familial est un élément essentiel dans l'éducation sociale de l'enfant et l’une des conditions nécessaires à un développement psychologique sain.
Tout le monde est d'accord sur l'importance de l'attention accordée par les parents à leurs enfants durant les premières années de l'enfance.
La relation des parents avec leur enfant est d'une importance capitale pour l'éducation de ce dernier ainsi que pour le développement de sa personnalité. L’absence de l’attention des parents (en particulier de la mère) envers leur enfant a des conséquences négatives qui ne font l’objet d’aucun doute.
Mais qu’entend-t-on par attention et tendresse parentale» ?
C'est le fait de combler l'enfant d'amour et de tendresse et de lui prodiguer l'attention et la compassion dont il a besoin de manière équilibrée et modérée. Cela lui procure un sentiment de sécurité, d'assurance, de confiance en soi et une stabilité qui l'aide à se développer de manière saine.
Avec cette dose équilibrée de tendresse et d'amour il réussira dans sa vie.
La sévérité dans la punition ou le dorlotement excessif ont-ils des effets négatifs sur l'enfant ? »
La sévérité excessive qui se manifeste par les punitions infligées à l'enfant et les critique répétées de son comportement, a des effets psychologiques et sociaux néfastes sur lui. De la même manière, le fait de trop cajoler l'enfant et de lui porter une attention exagérée a des répercussions négatives sur sa personnalité.
La meilleure chose à faire consiste à adopter une ligne médiane. La mère de l'enfant peut être ferme sans être brutale et elle peut être douce sans être faible.
La femme musulmane est clémente envers ses enfants, et consciente du besoin qu’ils ont d'une étreinte chaleureuse, d'un amour sincère pour qu’ils grandissent dans un milieu sain qui leurs assure un bon développement psychologique et les éloignent de toute maladie et loin de toute crise et de tout complexe.
Les besoins émotionnels de l’enfant :
L'amour, la tendresse et surtout la sécurité comptent parmi les besoins affectifs essentiels chez les enfants. Les enfants ne progresseront jamais dans la vie s'ils ne se sentent pas rassurés et en sécurité. Si l'enfant perd ce sentiment d'amour et de sécurité il sera livré à l'anxiété, à la peur et à l'instabilité.
L'éducation islamique considère la tendresse des parents, surtout celle de la mère, comme une chose nécessaire, afin que l'enfant se sente rassuré et en sécurité. Grâce à cette tendresse, l'enfant aura plus confiance en sa mère, en lui-même et en la société tout entière. Ce qui met en lumière l'importance de cette tendresse c'est que le Prophète () a fait l'éloge des femmes de Qoraïch, comme l’indique l’étonnant récit d’Oum Hani () que voici. Rappelons avant de commencer ce récit qu’Oum Hani () est la sœur germaine de 'Ali, la cousine du Prophète () et que c’est elle qui nous a rapporté le Hadith relatif au voyage nocturne (Al-Israa)
Peut-t-on refuser une telle proposition ?
Lorsqu’Oum Hani s’est convertie à l’Islam, elle s’est trouvée dans l’obligation de se séparer de son mari Houbeïra, père de ses quatre garçons lorsqu’il s’est obstiné dans sa mécréance. Le Prophète () lui proposa de l’épouser mais elle lui répondit en ces terme: « Ô Messager d'Allah, Tu m'es plus cher que ma vue et mon ouïe, Mais je suis une femme qui a des enfants et je crains que, si je m'occupe de mon mari, je ne sois pas en mesure de m'occuper de mes enfants, et que si je m'occupe de mes enfants, je ne sois pas en mesure de m'acquitter de mes devoirs envers mon mari. » Le Prophète (Salla Allahou 'Alaihi wa Sallam) dit alors: « Les meilleures femmes qui eussent jamais montées à dos de chameaux sontles femmes pieuses de Qoraïch, ce sont elles qui prennent le plus soin de leurs enfants et qui respectent le plus les droits de leurs maris. » (Boukhari et Mouslim)
Pourquoi les femmes Qoraïchites sont-elles les meilleures femmes du monde?
Le Prophète () nous apprend dans ce hadith que la raison de cette préférence se trouve dans leur compassion et leur tendresse envers leurs enfants ainsi que dans l'attention qu’elles portent à leurs maris.
Voulez vous, Ô femmes musulmanes, faire partie des meilleures femmes ? Qui de vous ne le souhaite pas de tout son cœur ? Soyez donc comme les femmes de Qoraïch et comme Oum Hani () en particulier dans la tendresse qu'elles manifestaient à leurs enfants et dans l'attention qu'elles portaient à leurs maris et à leurs biens et le hadith susmentionné vous le garantit.
Ainsi est notre religion. Elle veut que chaque mère de famille soit un flot d'affection, d'attention, de sacrifices et d'intérêt porté à sa famille. Elle veut faire de chaque mère de famille une source d'amour, de tendresse et d’une bonne éducation.
Ce flot de sentiments se trouve chez la femme musulmane contrairement à la femme occidentale, trop absorbée par les préoccupations de la vie matérielle. Epuisée par le travail quotidien incessant, la femme occidentale a perdu cette tendresse familiale. Suite à une visite aux Etats-Unis, Salma Al-Haffar, membre du mouvement féministe en Syrie fait part de cette situation. Elle dit : « Il est regrettable que la femme perde la chose la plus noble et la plus sublime que la nature lui ait donnée. J’entends par là sa féminité et son bonheur. Le travail incessant et épuisant lui a fait perdre ces petits jardins de bonheur familial qui constituaient un refuge naturel, tant pour elle que pour l’homme. Jardins dont le parfum ne peut pas s'épanouir sans une mère qui s’occupe du foyer.
C'est à la maison et dans l'étreinte familiale que se trouve le bonheur des personnes et de la société. La maison est une source d'inspiration, de bien et de créativité »
http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=165331&fromPart=51
Les menstrues et les lochies sont des écoulements de sang qui surviennent chez la femme. Les menstrues sont aussi appelées les règles. Les lochies, c’est le sang qui survient après l’accouchement. Lorsque la femme est en période de menstrues ou de lochies, il ne lui est plus permis d’accomplir certains actes.
Ce qu’il n’est pas permis de faire lorsque le sang dû aux lochies ou aux règles apparaît :
Faire la prière
Il n’est pas permis à la femme de faire la prière, que ce soit une prière obligatoire (fard) ou une prière surérogatoire (sounnah ou nafilah). Elle reprendra la prière lorsque l’écoulement sanguin sera terminé et qu’elle aura fait la grande ablution (ghousl). Toutefois, elle n’aura pas à rattraper les prières obligatoires qu’elle n’a pas faites durant cette période.
Le Prophète a dit en réponse à une question de Fatimah bintou Houbaych :
إِنَّ دَمَ اَلْحَيْضِ دَمٌ أَسْوَدُ يُعْرَفُ, فَإِذَا كَانَ ذَلِكَ فَأَمْسِكِي مِنَ اَلصَّلَاةِ
(Inna dama l-haydi damoun ‘aswadoun you^raf ; fa’idha kana dhalika fa’amsiki mina s-salah) ce qui signifie : « Le sang des règles est un sang rouge soutenu et connu, alors s’il a lieu, abstiens toi de prier. »
Jeûner
Il ne lui est pas permis de jeûner, que ce soit un jeûne obligatoire ou un jeûne surérogatoire. Elle pourra de nouveau jeûner lorsque l’écoulement sanguin sera terminé même si elle n’a pas encore fait la grande ablution (ghousl). En effet, le ghousl n’est pas une condition de validité pour le jeûne. Toutefois, elle devra rattraper les jours de Ramadan durant lesquels elle n’a pas jeûné.
Accomplir les tours rituels autour de la Ka^bah
Parmi les conditions exigées pour accomplir les tours rituels autour de la Ka^bah (at-tawaf), il y a le fait d’être sur une purification complète. Le Prophète a dit :
الطواف بمنزلة الصّلاة غير أنّ الله قد أحلّ فيه المنطق
(at-tawafou bimanzilati s-salah ghayra ‘anna l-Laha qad ahalla fihi l-mantiq) ce qui signifie : « At-tawaf est comme la prière sauf que Dieu (Allah) y a rendu licite de parler. » Rapporté par Al-Hakim.
Donc, il n’est pas permis de faire le tawaf sans avoir rempli toutes les conditions exigées par la prière, telles que les ablutions. Ainsi, la femme ne doit pas être en période de menstrues ou de lochies.
Toucher ou porter le livre du Coran[1] (Qour'an)
Il ne lui est pas permis de porter ou même de toucher le Qour'an (Al-Mous-haf) puisqu’elle n’est pas en état de purification rituelle. Allah dit :
لا يمسّه إلاّ المطهّرون
(la yamassouhou ‘illa l-moutahharoun) ce qui signifie : « N’ont le droit de le toucher que ceux qui sont en état de purification rituelle. » [al-Waqi^ah / 79]
Rester dans la mosquée
Il ne lui est pas permis de rester dans la mosquée tant qu’elle n’est pas en état de purification rituelle. Le Prophète a dit :
إنّي لا أحلّ المسجد لحائض ولا جنب
(inni la ‘ouhillou l-masjida li ha’idin wa la jounoub) ce qui signifie : « Certes, je ne rends pas licite la mosquée pour la femme qui a les règles et la personne jounoub. » Rapporté par Abou Dawoud.
Ce jugement concerne la mosquée (lieu construit pour l’adoration) et non la salle de prière (lieu construit pour un usage quelconque puis utilisé comme lieu de prière).
Avoir un rapport sexuel
Il ne lui est pas permis d’avoir un rapport sexuel tant que l’écoulement sanguin n’est pas terminé et qu’elle n’a pas encore fait la grande ablution (ghousl).
Réciter le Qour'an
Il ne lui est pas permis de réciter le Qour’an en raison du hadith suivant :
لا يقرأ الجنب ولا الحائض شيئا من القرءان
(la yaqra’ou l-jounoubou wa la l-ha’idou chay’an mina l-qour’an) qui signifie : « Que la personne jounoub et la femme qui a les règles ne récitent rien du Qour’an. » Rapporté par At-Tirmidhiyy.
A retenir :
La femme qui se trouve en état de menstrues ou de lochies ne peut pas accomplir certains actes :
La prière,
Le jeûne,
Les tours rituels autour de la Ka^bah,
Toucher ou porter le livre de Qour'an (Al-Mous-haf),
Rester dans la mosquée,
Avoir un rapport sexuel,
Réciter le Qour’an.
[1] On voit fréquemment ce mot écrit ainsi : Coran. Pour être plus proche de la prononciation dans la langue arabe, la Section de la Recherche et des Etudes Islamiques de l’APBIF a opté pour cette autre translittération : Qour'an. La lecture de ce mot en utilisant le tableau de translittération donne sa prononciation exacte. Pour en savoir plus sur la translittération…
Malheureusement l’influence de la femme libérée et indépendante à l’image de l’occident a eu un impact négatif sur la musulmane moderne.
Il va de soi que la femme décrite dans les magazines est surtout sujette à de grosses dépressions nerveuses liées à la pression qu’elle subit au quotidien. Et ceci ne rentre pas dans la nature de la femme ni le but de sa vie. Ceci n’est qu’un leurre pour mieux exploiter la femme. Aveuglée par ses passions, elle a abandonné son foyer, mis ses enfants en crèche dès le plus jeune âge, pour travailler, et elle vous répondra qu’il faut travailler car c’est la crise, qu’elle n’a pas le choix. Le féminisme mal placé fait aussi office d’argument pour sortir et travailler.
Alors faisons un tour sur les droits de la femme en islam concernant son travail. Et aussi la responsabilité de l’époux si celle-ci est mariée.
L'Islam, le libérateur de la femme croyante
L'Islam permet à la femme de posséder son argent et de travailler et notre noble religion n’a pas attendu le 20èmes siècle pour donner ce droit aux femmes. La mère des croyants Khadija qu’Allah l’agréer était elle-même commerçante et le Messager (paix et bénédictions sur lui) travaillait pour elle. On a aussi vu Aïcha qu’Allah l’agréer soigner les blessés au temps de la bataille de Badr. Donc elle participait activement à la vie sociale.
Mais aujourd’hui beaucoup de musulmanes connaissent ce droit et le revendiquent mais en oublient les conditions. Il est vrai que si elles peuvent sortir de chez elle pour des raisons valables, elle doit savoir que sa priorité reste son foyer.
Allah nous dit : « Restez dans vos foyers, et ne vous exhibez pas à la manière des femmes avant l'islam » [Sourate Les Coalisées - Verset 33]
Mais si elle travaille à l’extérieur elle ne devra pas délaisser ses devoirs de la maison pour autant, cela ajoutera une tache de plus dans sa journée, concilier les tâches ménagères, l’éducation des enfants et la sienne, ça peut être possible mais très difficile.
Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Chacun d’entre vous est un berger et chacun de vous est responsable de son troupeau. Le Chef de la Communauté musulmane est un berger et il lui sera demandé compte de son troupeau ; l’homme est le berger des siens et il est responsable de son troupeau, la femme est une bergère dans la demeure de son mari et elle sera responsable de son troupeau ; le serviteur est un berger quant au bien de son maître et il est responsable de son troupeau. »Sahih Al Bokhari 11-11
Allah dit « Les femmes vertueuses sont obéissantes (à leurs maris), et protègent ce qui doit être protégé, pendant l'absence de leurs époux, avec la protection d'Allah. »[Sourate Les femmes verset 34].
Si la femme sort elle devra respecter la tenue légiférée, et l’enlever pour le travail n’est pas une excuse au contraire elle sera jugée pour avoir abandonné son obligation et son travail lui sera rendu illicite pour l’abandon de son jalabib (voile).
« Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines; et qu'elles ne montrent leurs atours qu'à leurs maris, ou à leurs pères, ou aux pères de leurs maris, ou à leurs fils, ou aux fils de leurs maris, ou à leurs frères, ou aux fils de leurs frères, ou aux fils de leurs sœurs, ou aux femmes musulmanes, ou aux esclaves qu'elles possèdent, ou aux domestiques mâles impuissants, ou aux garçons impubères qui ignorent tout des parties cachées des femmes. Et qu'elles ne frappent pas avec leurs pieds de façon que l'on sache ce qu'elles cachent de leurs parures. Et repentez-vous tous devant Allah, O croyants, afin que vous récoltiez le succès. » [Sourate la lumière– 31]
Ensuite son travail ne doit pas l’associer directement avec des hommes, car elle est une tentation pour l’homme et ne sera pas à l’abri si elle s’expose à un tel danger. Voyons en Occident le nombre de divorce lié à l'adultère au travail, ce n'est pas une légende!
Allah dit: « Et n'approchez pas la fornication. En vérité, c'est une turpitude et quel mauvais chemin ! » [Sourate Le Voyage Nocturne - Verset 32].
Le prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Un homme ne s'isole certes pas avec une femme sans que le diable ne soit, avec eux, une tierce personne. » [Rapporté par At-Tirmidhi]
Le prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Je n’ai laissé après moi une tentation pire pour les hommes que les femmes » [Rapporté par Boukhari et Mouslim]
Mais si s’isoler avec un homme est interdit, la mixité dans sa globalité n’en est pas moins permise.
Abou Hourayra dit : Le Prophète (paix et bénédictions sur lui) a dit : « Le premier des rangs occupés par les hommes en est le meilleur et le dernier des rangs occupés par les femmes en est le meilleur » (rapporté par Mouslim, n° 664).
La femme ne doit pas essayer de ressembler aux hommes, elle ne doit pas détester son foyer bien au contraire surtout qu’elle a été créé plus fragile elle doit respecter la fitra (la sainte nature) qu’Allah lui a attribué. Apprécier la vie de la maison s’apprend par une bonne organisation, la femme s’apercevra au final que la maison ne veut pas dire ennui bien au contraire, la gestion de toutes ses responsabilités rendra ses journées bien remplies. Sheytan maudit soit-il a réussi à faire croire que la femme fera la « popote » à la maison et se sentira inutile.
Néanmoins, il y a une chose très surprenante. L’époux, ou le père qui encourage sa femme ou sa fille à son « épanouissement » professionnel qui l’incite à sortir et ramener son pain à la maison. Ceci est blâmable. Mais où est passée leur jalousie ? L'homme doit préserver et protéger la femme de son foyer, il doit l'inviter à (re)gagner sa place qui est chez elle en sécurité.
Al-Mughîrah rapporte que Sa'd ibn 'Ubâdah a dit : « Si je voyais un homme avec mon épouse, je le trancherais d’un coup d’épée. » On rapporta cela au Prophète (paix et bénédictions sur lui) qui dit : « La jalousie de Sa'd vous étonne-t-elle ? Je suis plus jaloux que lui et Allah est plus jaloux que moi. Et si vous saviez ce que je sais, vous ririez peu et pleureriez beaucoup. » (Al-Bukhârî)
L'importance de la mère dans l'éducation des enfants
Concernant l’éducation des enfants il va de soi que si la mère est dehors pour travailler les enfants sont à l’école la plupart du temps laïque. Il faut savoir que l’unanimité des savants du consensus ont interdit la fréquentation des écoles laïque pour les enfants.
En effet leur développement intellectuel et émotionnel évolue en fonction de l’univers qui les entoure. Les enfants doivent fréquenter des écoles musulmane ou bien l’école à la maison de plus en plus tendance wa al hamduliLlah. L’enfant est scolarisé, il possède des bulletins scolaires et est suivi par un professeur par correspondance. Cela demande beaucoup d’investissement de la part des parents, mais au moins les bambins sont épargnés des chansons, des contes de fées, des fêtes d’anniversaire ainsi que des autres fêtes païennes dont Noël, et Pâques. Ils éviteront aussi les éventuelles insultes et discriminations face à la tension qui règne dans notre pays. Avec l’école musulmane ou à la maison ils ont au moins des journées bercées au rythme de la prière, et du jumu'a ma sha Allah.
Nos enfants sont une amana (un dépôt) et nous serons jugé sur l’éducation qu’ils auront eu. Ils ont besoin de l’amour et la compassion de leur mère, ainsi que du père qui est aussi à l’image de l’autorité.
Cependant il y a des métiers qui servent à la oummah tel que la médecine, nous avons très peu d’infirmière musulmane, femme médecin et la communauté en souffre énormément, et si la femme sort de son foyer afin de soigner des musulmanes elle en aura la récompense.
Le métier d’enseignante est aussi très demandée, et très profitable cela contribue à l’éducation des enfants et des femmes dans le besoin de s’instruire.
Il y a aussi beaucoup de sœurs qui travaillent depuis leur foyers et wa al hamduliLLah elles sont nombreuse à avoir créé des e-boutiques, ou confectionnent des vêtements islamique, accessoire décoratif, certaines sont coiffeuses à domicile aussi. On ne peut pas dire que la musulmane soit passive ma sha Allah.
Enfin la musulmane malgré ses diplômes requis durant des années elle doit savoir qu’Allah ne l’a questionnera pas sur cela mais sur ses œuvres elle ne doit pas oublier que placer sa confiance entre les Mains d’Allah fait partie de la base même de Sa ‘aquida (croyance) c’est Lui qui accorde la subsistance à Ses serviteurs.
Celui qui délaisse une chose pour la recherche unique de la Face d’Allah, Allah ‘Azawejel l’a lui remplacera par une chose meilleure.
http://www.mooslym.com/famille-musulmane/le-travail-pour-la-femme-en-islam-et-ses-conditions.html
Parmi les nombreuses problématiques abordées par le Coran et dont la complexité permet toutes les manipulations, la question de la violence conjugale, soi-disant cautionnée par l’islam, est un sujet de controverse prisée chez ceux qui ne veulent rien comprendre.
Ces derniers s’empressent en effet de brandir la preuve de leur désir et de leur préjugé en citant le passage coranique que vous pouvez lire dans sa version française comme suit : « … celles dont vous craignez la désobéissance(nuchûz), exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits et frappez-les(iDribû). Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles … » (Sourate 4 Verset 34).[1]
Nous voyons tout de suite combien l’apparence de ce verset a été une aubaine pour tous ceux qui ne veulent pas prendre le temps de comprendre la vertu éminemment pédagogique de l’enseignement qu’il contient. Ils ont préféré se borner à accuser l’islam de reléguer la femme dans un fantasmatique statut d’épouse soumise dans l’obéissance et résigné sous la violence.
Qu’en est-il réellement ?
En fait, nos interprétateurs en herbe oublient toujours de passer par trois étapes nécessaires à une appréhension plus honnête du discours coranique :
1. Tout d’abord, l’analyse sérieuse du texte arabe
2. Ensuite, la compréhension du contexte d’énonciation
3. Enfin, la connaissance de la pratique et des commentaires du Prophète sur le sujet
Suivons donc cette procédure.
La première étape exige de nous une étude linguistique du verset. En effet, l’interprétation des mots est toujours la première phase à travers laquelle l’exégète commence à déformer le potentiel de signification d’un discours. Ici, la déformation passe par une lecture biaisée de trois termes clés du passage coranique concerné.
Le premier est le terme nuchûztraduit par « désobéissance ».
Le second est l’impératif iDribûtraduit quant à lui par « frappez-les ».
Le dernier es le verbet ata`natraduit enfin par « si elles obéissent ».
A partir de ce choix de traduction, nous comprenons qu’une bonne épouse ne doit en aucune façon désobéir à son mari mais que, surtout, dans le cas contraire, ce dernier est en droit de la frapper jusqu’à ce qu’elle revienne à obéissance !
Pourtant, le nuchûzdans le Coran n’est pas un état qui qualifie uniquement l’épouse mais tout autant l’époux. Ainsi, lisons-nous, toujours dans la sourate 4, au verset 128, la même appréhension de ce phénomène : « si une femme craint de son mari lenuchûz… » est-il dit. La crainte du nuchûzest donc partagée entre le mari et la femme et ne peut, par conséquent, s’identifier à de la « désobéissance », à moins d’exiger des deux conjoints une mutuelle et simultanée obéissance !
D’ailleurs, le terme en arabe ne porte aucunement ce sens mais plutôt celui d’un « sentiment de supériorité ». Ainsi, retrouvons-nous sous la plume de nos commentateurs classiques du Coran les explications suivantes :Le nuchûz, pour le Cadi Malikite Abou Bakr Ibn `Arabî, «signifie le fait pour elles de se rendre inaccessible(« امْتِنَاعَهُنَّ مِنْكُمْ ») […] Ce terme provient du « nashaz »(« النَّشَز ») : « ce qui s’élève au-dessus du sol »[2].
Quant à Râzî, il parle notamment de :« … désintéressement ou d’attitude hautaine envers (le mari) dans le désaccord(«الترفع عليه بالخلاف »). Et son origine vient de l’expression « nachaza » se rapportant à l’idée d’élévation(« نشز الشيء إذا ارتفع ») »[3]. Qurtubî ne dit pas autre chose lorsqu’il rappelle que nachaz,« c’est ce qui « s’élève au-dessus de la terre »(« ما ارتفع من الأرض »). Puis il rajoute : « On dit : l’homme fait l’action de « nachaz » lorsqu’il est assis puis se redresse pour se lever (« فنهض قائما ») (…) »[4]
Enfin, Ibn Kathîr, toujours proche du mot, conclut: « le nuchûz, c’est l’attitude hautaine(« الارتفاع »), et donc la femme ennuchûz est celle qui s’élève au-dessus de son époux(« المرتفعة على زوجها »), … »[5]. D’ailleurs, s’il s’agissait vraiment de désobéissance, il ne serait pas question de « craindre » puisque la « désobéissance » est un fait. Non, le Coran parle bien de l’homme qui appréhende et perçoit dans l’attitude de son épouse un changement de l’ordre du mépris, dommageable toujours à l’équilibre des rapports au sein d’un couple.
Et là, nous arrivons à un autre mot clé, celui de tâ`at(provenant du verbe ata`na) que nos traducteurs, logique dans leur démarche, rendent par de « l’obéissance » puisqu’il s’agit justement de mettre fin au nuchûz, compris chez eux comme de la « désobéissance ».
Or, il n’en est rien comme nous venons de le voir. Le nuchûzétant plus exactement un « sentiment de supériorité », la tâ`atdoit être alors ce qui s’oppose à ce sentiment, soit un « sentiment de complémentarité ». Nous pourrions dire « un état coopératif ». Et en effet, la langue arabe confirme notre dire puisque la racine t.w.`, d’où provient notre verbe, exprime tout ce qui renvoie à la notion de « coopération ». Le verbe atâ`a signifie essentiellement « être disponible », « se prêter à quelque chose », « coopérer », …
D’ailleurs, le Coran oppose toujours le taw`au karh, le karhrenvoyant à tout ce qui se fait « à contrecœur », « avec ressentiment », … Ainsi, dans les versets 83 de la sourate 3 et 53 de la sourate 9, l’utilisation de ces deux termes antagoniques vient mettre en balance l’action faite de bon cœur, dans un esprit de coopération à l’action faite à contrecœur, dans un état de coercition.
Il s’agit donc, pour en revenir à notre verset 34, de dire de celui qui craint un revirement de son épouse éprouvant soudain un sentiment de supériorité et adoptant une attitude de non-coopération (nuchûz), de la ramener à de meilleurs sentiments dans le but de rétablir un esprit coopératif (taw`) au sein de leur relation. Ainsi, une simple étude linguistique sérieuse place le discours coranique dans une autre perspective. Dès lors, nous pouvons attaquer la seconde étape de l’analyse consistant à cerner le contexte d’énonciation du verset.
Pour cela, il nous suffit de lire le début du verset 34 qui pose un cadre bien précis avant d’aborder la problématique de l’éventuel nuchûzféminin. Mais quel est ce cadre ? Il s’agit tout simplement du devoir de coopération et de complémentarité de l’homme et de la femme au sein de leurs relations. En effet, le début du verset nous dit que les hommes ont un devoir impérieux vis-à-vis des femmes qui consiste à les « porter », les « soutenir » ou encore les « élever » (qawwâmûna), et ce, en leur faisant ressentir qu’elles sont en sécurité et en pourvoyant également à tous les besoins du foyer.
En réponse, les femmes qui se marient bien (sâlihât) à ces hommes engagés sont compréhensives et donc, « sobres », plus encore, « dévouées » (qânitât) à la bonne marche du foyer dont elles « préservent » l’« intimité » et la « cohésion » (hâfidât lil ghayb). Dit autrement, chacun des éléments du couple est en devoir vis-à-vis de l’autre. C’est exactement ce que recommande le début du verset 34. Or, afin que cette complémentarité des devoirs s’opère harmonieusement, il est nécessaire que l’égalité de considération, donc l’esprit de coopération, prévale entre eux.
Sinon, l’équilibre se rompt. C’est cela que détruit le nuchûz, qu’ilsoit le fait de la femme ou de l’homme ! Voilà pourquoi le Coran introduit cette problématique à cet endroit-là du discours.
Maintenant, si nous devions passer à la troisième étape de l’analyse touchant à la pratique prophétique, nous ne ferions que corroborer nos conclusions, tout le monde connaissant le comportement exemplaire de Muhammad avec ses épouses même durant les moments de conflit.
Mais nous préférons revenir plutôt sur le dernier terme clé que nous avons identifié au début de notre propos. Il s’agit de l’ordre iDribûqui soulève la problématique du Darb. Une fois de plus, le terme a été traduit sans une analyse sérieuse de la signification essentielle portée par la racine arabe D.r.b., ainsi que sans prise en compte du contexte d’énonciation et encore moins du commentaire prophétique sur la question.
Reprenons ces trois étapes d’analyse.
D’un point de vue linguistique, le Darbrenvoie à toute action « ferme » ou « vigoureuse » qui permette de mettre en mouvement une situation donnée ou de la transformer. Ainsi, dit-on :
« ضَرَبَ خَيْمَةً » pour « élever ou dresser la tente »
« ضَرَبَ الْأَرُزّ » pour « décortiquer le riz »
« ضَرَبَ آلَةً مُوسِيقِيّةً » pour « jouer d’un instrument de musique »
« ضَرَبَ مَثَلًا » pour « proposer un exemple » ou « citer une parabole »
« ضَرَبَ الصّلَاةَ » pour « accomplir la prière »
« ضَرَبَ مَوْعِدًا » pour « fixer un rendez-vous »
« ضَرَبَ عَدَدًا » pour « multiplier un nombre » … etc.
Le Darbrenvoie bien à une action en profondeur qui opère un mouvement de transformation ou de correction vis-à-vis de l’objet sur lequel elle s’applique, entraînant souvent le surgissement d’une nouvelle réalité. Ainsi, la toile devient « tente », la paille : « grain », l’instrument : « musique », le fait : « parabole », le geste : « prière », l’instant : « rendez-vous » et le nombre : un autre nombre.
Chaque fois, une réalité latente se révèle. Ainsi, à partir des instruments de musique, l’action de Darbfait ressortir une mélodie harmonieuse, à partir de la prière, le Darbactualise la célébration avec le divin et amène la grâce, enfin, à partir du lait aussi, le Darbpermet d’extraire le beurre.
Maintenant, nous devons nous interroger sur la réalité du Darbcoranique spécifique à la situation de nuchûz ? Quelle est-elle ? Pour répondre, il est nécessaire de passer au contexte d’énonciation du mot. Dans quelles circonstances apparaît-il ? Dans celles d’une procédure progressive de résolution qui nous fait passer d’une phase d’exhortation puis de distanciation pour terminer enfin dans celle du Darb.
Or, la première phase d’exhortation consiste en une série de dialogues rappelant les conséquences d’une telle attitude nuchûzique. C’est ce que renferme comme sens le verbe utilisé wa`aDhaqui porte l’idée d’« évocation des conséquences d’un acte ». La seconde phase de distanciation est décrite comme suit dans le verset : « exilez-vousd’elles dans les « madagi’i » ». Le termeMadagi’i veut dire tout lieu où l’on s’adosse sur le flanc. On pourrait traduire par « cessez avec elles toute relation allongé sur le côté » donc toute intimité et toute tendresse.
Cette progressivité nous dit quelque chose d’essentiel. Que la phase première d’exhortation devait se faire encore dans la douceur, voire dans une démarche amoureuse qui ne cesse que lors de la seconde phase où les rapports intimes, les caresses, les mots doux s’effacent effectivement pour laisser place à un rapport distancié.
Or, de même, la dernière phase de Darbimplique que la seconde phase, si elle abolit le lien de tendresse, reste empreinte malgré tout d’une démarche conciliante, puisque le Darbrenvoie, comme nous venons de le voir, à un rapport de fermeté.
Nous comprenons alors qu’à l’image de la phase d’exhortation qui se veut être tout simplement l’idée d’un dialogue tendre, et à l’image de la phase de distanciation qui se veut être l’idée d’un rapport froid, la dernière phase de Darbest également une idée, un nouvel état d’esprit qui correspond à l’abolition, et du lien tendre, et de la démarche conciliante.
Dit autrement, après l’affection puis la distanciation, nous passons à la confrontation.
Comprenez ! Cela signifie qu’il est demandé au mari, devant une attitude hautaine et non-coopérative de son épouse, de ne pas se défendre dans un premier temps mais de dialoguer doucement … puis froidement … avant de pouvoir, enfin, faire preuve de fermeté.
Mais la question se pose toujours de savoir quelle forme doit prendre ce nouvel état d’esprit qu’est le Darb ?Car un passage à la fermeté peut se faire dans la violence physique, dans la confrontation verbale ou dans une fermeté plus symbolique du comportement.
Passons alors ici à la troisième étape de l’analyse qu’est le recours à la Tradition prophétique.
Au-delà du fait que Muhammad n’a jamais usé de la moindre violence physique dans sa vie privée, il se trouve qu’il a lui-même commenté ce verset 34 lors de son discours d’adieu à La Mecque. Il suffit donc de s’y reporter. Que dit-il ? Il explique clairement que le Darbdont il est question dans le verset 34 de la sourate 4 est « un Darb qui ne fait pas mal »(ضَرْبًا غَيْر مُبَرِّح)[6]<>
Or, qu’est-ce qu’un Darbou une action de fermeté qui ne fait pas mal sinon celle qui n’utilise pas la force physique mais bien plutôt d’autres voies comme l’action verbale ou symbolique ? Il existe d’ailleurs une tradition rapportée par un des savants les plus connusparmi les « Successeurs »[7], disciple notamment d’Abdallah Ibn `Umar et Abdallah Ibn `Abbâs, qui a conceptualisé le principe du Darbdans ce sens-là.
Il s’agit de `Atâ’ Ibn Abî Rabâh qui aurait répondu à ceux qui l’interrogeaient sur le passage en question: « Ilne la frappe pas (« لَا يَضْرِبُهَا »)même si elle n’est pas disposée à son égard dans ce qu’il lui demande et ce qu’il lui défend (« وَإِنْ أَمَرَهَا وَنَهَاهَا فَلَمْ تُطِعْهُ »).Maisil peut se mettre en colère contre elle(« وَلَكِنْ يَغْضَبُ عَلَيْهَا ») »[8]
Regardez ! Il explique que l’homme ne doit pas frapper, car ce n’est pas cela le Darb préconisé dans le verset, mais il peut enfin se mettre en colère après être passé par les phases de tendresse puis de distance. Voilà le Darb : c’est le passage à un nouveau face à face offensif après une double phase défensive de conciliation et de calme.
Certains se demanderont alors comment peut se manifester concrètement cette phase de confrontation ? En fait, cela dépendra des multiples configurations que peut prendre un conflit de couple selon le type de nuchûzmais aussi le type de conjoints. Voilà pourquoi le verset reste général sur les modalités d’application des trois étapes de la procédure.
Le peu d’espace que me laisse un article ne me permetpas d’être exhaustifsur ce pointmaisnous prions le lecteur désireux d’en savoir plusde se référer à notre ouvrage sur la question[9]. Pour rester bref, disons que les états d’esprit des différentes phases du processus se déclinent de la sorte : douceur, froideur, vigueur. Ou encore : exhortation, distanciation, confrontation. Ou enfin : rapport d’affectivité, rapport de rationalité, rapport d’autorité.
L’objectif de tout ce processus, ne l’oublions pas, est de ramener l’épouse à un état de coopération minimale. En cela, le mari a obligation de recourir en dernière instance à une certaine fermeté s’il désire préserver l’équilibre et la bonne marche du foyer qu’il est censé construire avec son épouse et ses enfants.
Si, malgré tout, la relation ne devait pas s’améliorer, il n’est jamais demandé de forcer quoi que ce soit de la situation, car ce serait du karh(coercition) et non du taw`(retour à coopération). En cela, même si les modalités de manifestation du Darbrestent vagues, une limite existe bel et bien en fin de processus.
Cette limite à ne pas franchir en cas de statu quo, le Coran la définit dans le verset 35 qui suit immédiatement. Ce verset parle de la limite du chiqâq(brisure) ! Il informe que si un chiqâqvenait à apparaître pouvant mener justement à ce que refuse le Coran depuis le début, c’est-à-dire une situation de karh(ressentiment), des sages appartenant à l’entourage des deux conjoints ont obligation d’intervenir pour apaiser les tensions et rechercher les termes d’une conciliation.
Si la médiation ne devait pas porter de fruits et que, dans le même temps, l’homme et la femme se refusaient au divorce, mettant alors en péril l’équilibre du foyer et donc celui des enfants, les sages de l’entourage ont prérogative à exiger unilatéralement la dissolution des liens du mariage.
Il s’agit alors de prévenir les conséquences d’un chiqâq, comme par exemple d’éventuels actes de violence ou de mutuelles destructions, en retirant au couple son pouvoir de décision quant aux liens du mariage qui les unissent.
La prévention de la violence va jusque-là dans la jurisprudence islamique. Comment peut-on alors affirmer que le Coran cautionne la violence conjugale ?
Notes
[1] La traduction donnée est celle supervisée par le « Complexe Roi Fahd pour l’impression du Saint Coran ».
[2] Abu Bakr Ibn `Arabî, dans son livre « Les Jugements du Coran ». Commentaire du verset 34, 9ème point.
[3] Fakhr-dîn Ar-Râzî, « Les Clés de l’Invisible ». Commentaire du verset 34 de la sourate 4.
[4] Al Qurtubî, « La Compilation des Jugements du Coran ». Commentaire du verset 34 de la sourate 4.
[5] Ibn Kathîr, « Commentaire du Coran ». Commentaire du verset 34 de la sourate 4.
[6] Muslim, « La Compilation Authentique », Livre du Pèlerinage, Chapitre 19. C’est un hadîth authentique que nous retrouvons aussi chez Aboû Dawoûd, « Traditions », n°1905. Discours d’adieu rapporté par Jâbir Ibn Abdillah.
[7] Ce que l’on nomme les « Successeurs » (« تابعي ») sont les disciples directs des Compagnons du Prophète.
[8] Commentaire rapporté par le Cadi Abu Bakr Ibn `Arabî, dans son livre « Ahkâm El Qur’ân ». La citation se trouve dans le chapitre sur le verset 34 de la sourate 4 au niveau du 14ème point.
[9] « Conflit de Couple et Violence Conjugale dans le Coran », Editions « Maison d’Ennour », 2012.
http://oumma.com/15472/problematique-de-violence-conjugale-coran
Le Qyas est une loi de la jurisprudence islamique qui n’a pu être trouvée directement dans le Qur'an, la Sunnah et l’Ijma, mais qui a été établie par analogie avec une loi trouvée dans l’une de ces trois sources :
Si un problème de jurisprudence ne peut être résolu en se référant directement aux trois sources fondamentales de l’islam, les savants essayent de trouver dans ces sources une loi possédant des raisons analogues pour traiter ce problème de la même manière.
Comme cette explication reste assez vague, voyons ensemble deux exemples concrets de Qyas avec la drogue et le fait de fumer.
a) La drogue
Les drogues comme la marijuana et la cocaïne n’existaient ni au temps du prophète, ni pendant celui des compagnons, donc rien n’a été précisé les concernant directement dans les trois sources fondamentales de la loi islamique. Cependant, le prophète a dit :
« Tout ce qui énivre est ‘khamr’ et tout ‘khamr’ est ‘Haram’ »
Le terme ‘Khamr’ signifie ' boisson alcoolisée' faite de grappes de raisin fermentées.
Quand nous observons ceux qui se droguent en fumant, ou par injections intra-veineuses, avec de la marijuana, de la cocaïne et autres produits stupéfiants, nous remarquons qu’ils perdent certaines, sinon toutes leurs facultés et deviennent fortement énivrés.
C’est pourquoi nous pouvons conclure que la marijuana et la coke sont des formes de ‘khamr’ et qu’ils sont donc ‘haram’. Quant à ceux qui disent que l’on peut en prendre un peu, car la petite quantité n'intoxique pas, le prophète a dit :
« Tout ce qui enivre en grande quantité est haram en petite quantité. » Abu Dawud
b) Fumer
Quand les cigarettes et le tabac apparurent dans l’empire ottoman, au 17 siècle, la plus part des savants établirent par Qiyas que cela était makrouh, parce qu’en ce temps là, le seul effet négatif reconnu était que l'action de fumer donnait une haleine repoussante. Ce qui a été fondé sur un hadith :
« Celui qui mange de cette plante repoussante (l’ail) ne doit pas venir à la mosquée. Les gens ont dit : « Cela a été interdit ! Cela a été interdit ! » Lorsque c’est arrivé aux oreilles du prophète, il a dit :
« O gens je ne peux interdire ce que Dieu a permis, mais c’est une plante dont l’odeur est détesté. »
Muslim
Dans une autre occasion, il a inclu les oignons et les poireaux comme étant également des aliments donnant une haleine repoussante. D'après un Hadith recueilli par Muslim.
Cependant, de nos jours, la médecine a clairement établi que fumer provoque des cancers ainsi qu’un grand nombre d’autres maladies. Comme le cancer cause souvent la mort, on peut conclure que fumer tu. C’est pour cela qu’un nombre de savants a établi par Qiyas que fumer est Haram, car cela est semblable au suicide, hors Allah a dit :
« Et ne vous tuez pas vous-mêmes. »
Sourate An Nisaa, 4, verset 29
« Et ne jetez pas par vos propres mains dans la destruction. »
Sourate Al Baqarah, 2, verset 195
Le prophète a également dit :
« Celui qui se suicide avec un couteau se retrouvera en enfer pour l’éternité entrain de se planter un couteau. Celui qui boit du poison et meurt se retrouvera en enfer pour l’éternité entrain de le boire. Et celui qui se suicide en se jetant du haut d’une montagne tombera pour toujours dans le feu de l’enfer. »
Selon la loi islamique, il n’y a pas de différence entre celui qui se tu en prenant un peu de poison ou beaucoup, ni sur le fait que le poison soit prit sur une courte ou une longue durée. Il est Haram de prendre une substance dont la dangerosité est notoire.
Entre parenthèse, si vendre de l'alcool est interdit, il est également interdit de vendre des cigarettes, surtout quand on pense à tous les gens à qui l'on peut en vendre et qui peuvent tomber malade ce dont on porte une part de responsabilité. Les propriétaires de magasins doivent donc réfléchir à cela et pas seulement au profit commercial.
Selon Ibn Abbas, le Messager de Dieu a dit:
"Celui qui demande assidument à Dieu de l'absoudre, Dieu lui ménage une issue pour chaque situation étroite, lui apporte la solution de tout ce qui le préoccupe et lui donne sa subsistance d'où il ne s'attendait pas"
Rapporté par Abou Dawud
Le statut de la plantation du tabac
Question : Quel statut l’Islam réserve t-il à la culture du tabac et aux fonds que les paysans tirent de sa vente ?
Réponse
Louange à Allah
Il n’est pas permis de planter le tabac ni de le vendre ni de l’utiliser, car il est interdit pour plusieurs considérations notamment ses graves effets négatifs sur la santé, sa mauvaise constitution et son inutilité. Le musulman doit l’abandonner, s’en éloigner et s’abstenir de le cultiver et d’en faire le commerce, car, quand Allah interdit une chose, il en interdit le prix. Allah le sait mieux.
Extrait des avis de la commission permanente, tome 13/62.
islamqa.com
[Il y a un autre avis sur le sujet qui dit que fumer est un acte Makrouh tahrimi pour vous donner une idée de la différence entre les deux, si on établissait la gravité sur une échelle de 1 à 5, le Haram serait de niveau 5, le Makrouh tahrimi de niveau 3.]
Importance du Qiyas
En utilisant le principe du Qiyas, les lois fondamentales de l’islam peuvent être appliquées à n’importe quelle époque et dans n’importe quel lieu. De nouvelles lois peuvent être établies pour n’importe quel nouvel événement, en se basant sur ses similitudes avec les lois primaires du Qur'an et de la Sunnah. De cette manière, les lois divines contenues dans le Qur'an et la Sunnah demeurent inchangées sans devenir dépassées.
Les lois islamiques peuvent être appliquées au 21 siècle bien qu’ayant 1400 ans. Les lois fondamentales de l’islam ont été faites par Dieu qui a créé l’homme et Qui sait parfaitement ce qui lui convient en n’importe quelles circonstances. Certaines caractéristiques de l’homme ne changent ni avec le temps, ni avec le lieu. C’est à ces domaines que les lois fondamentales s’adressent. Quant aux aspects évolutifs de l’homme, le Qur'an et la Sunnah fournissent également des principes fondamentaux qui peuvent être appliqués par Qiyas - raisonnement analogique, quand le besoin s’en fait sentir. C’est ainsi que l’islam peut s’adapter à tous les êtres humains et en tous lieux, qu’ils vivent sur terre, sur une autre planète ou sur une étoile éloignée.
Que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur le prophète Mohammad, celui qui a tenu sa promesse, le confident. Ô Allah nous ne savons que ce que Tu nous as appris, c’est Toi qui détiens la science. Ô Allah apprend nous ce qui nous apportera du bien et fais nous profiter du bien de ce que Tu nous as appris et augmente nos connaissances. Et embelli le bien à nos yeux et aide nous à le suivre. Et enlaidi le mal à nos yeux et aide nous à nous en détourner. Et mets nous parmi ceux qui écoutent la parole et suivent les meilleures d’entre elles. Et fais de nous tes bons adorateurs par Ta miséricorde.
Gloire à Toi Seigneur, que Tes louanges soient célébrées, j'atteste qu'il n'y a de divinité que Toi, j'implore Ton pardon et je reviens vers Toi repentante.
http://www.aslamna.info/leqyas.html
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité