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L'Islam et les autres religions

L’islam estime que toutes les religions procèdent d’une même source : Allah. De ce fait, elles conservent malgré les péripéties de l’histoire une morale et des valeurs communes. Quand bien même les voies et les moyens diffèrent, les religions - plutôt la religion car en principe il n’y a qu’une seule religion- ont essentiellement pour but d’assurer à l’homme le bonheur ici-bas et dans l’au-delà.

« Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous t’avons révélé à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion et n’en faites pas un sujet de divisions. » s42 v13

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L'esplanade à Jérusalem : juive ou musulmane ?

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Les musulmans considèrent l'esplanade où se trouvent les mosquées al-Aqsa et du Dôme du Rocher comme étant un de leurs lieux sacrés, notamment parce qu'ils perçoivent non seulement Muhammad mais aussi Abraham, Isaac, Jacob, Moïse, David, Salomon, et tous les autres prophètes bibliques comme des croyants en la même foi que celle qu'ils ont en Dieu. Le lieu de culte que certains de ces personnages ont bâti est donc sacré pour les musulmans parce que Muhammad est le successeur des prophètes bibliques. Mais les juifs, pour leur part, considèrent ces personnages bibliques comme étant juifs, ce qui fait qu'ils considèrent l'esplanade comme étant leur lieu sacré à eux. Ce que vous musulmans nommez "al-Aqsa", les juifs le nomment "Temple". Voilà le nœud du problème : deux communautés religieuses différentes, les musulmans et les juifs, considèrent le même lieu comme étant leur.
. Le débat prend sa source dans la question de savoir si la fonction du prophétat, avec mission de guider les hommes vers Dieu, ne peut prendre place, après Abraham, que dans sa descendance issue de son petit-fils Jacob, ou bien si ce prophétat peut venir ailleurs aussi (cliquez ici, ici et ici pour en savoir plus).

Ici je me contenterai de dire deux choses...

1) Quand, en 636 de l'ère chrétienne, Omar, Compagnon du Prophète et second calife, vient signer le traité concernant Jérusalem avec le patriarche Sophronius, il fait une prière sur l'esplanade. Les musulmans construiront un peu plus tard les deux édifices cultuels bien connus sur cette esplanade. [Les historiens musulmans relatent que le Patriarche Sophronius lui propose de faire une prière dans l'Eglise du Saint-Sépulcre, mais il refuse en disant : "Si je prie ici, des musulmans pourraient venir ensuite prier ici, puis revendiquer ce lieu et en chasser les chrétiens".] Or, quand Omar prie sur l'esplanade, ce que vous ne savez apparemment pas c'est qu'à ce moment-là, il ne s'y trouve plus aucun édifice religieux. En effet, c'est en l'an 70 de l'ère chrétienne que les Romains, conduits par Titus, ont incendié et détruit le lieu de culte monothéiste que nous musulmans appelons effectivement "al-masjid al-aqsâ". En 134, les Romains, sous la conduite cette fois de Hadrien, mâtent une révolte juive conduite par Bar Kosheba. En 135, les vestiges de ce lieu de culte sont rasés. Sur l'esplanade est dressée la statue de Hadrien. Jérusalem est interdite d'accès aux juifs. Le nom même de Jérusalem est changé en Aelia Capitolana, d'après le nom de Aelius Hadrien. [Au VIIème siècle encore, à l'époque du Prophète, les Arabes appelleront toujours Jérusalem "Aelia", comme en témoignent les récits présents dans les recueils de Sunna : Sahîh de al-Bukhârî, de Muslim, etc.]
C'est sous Constantin, empereur romain du IVème siècle converti au christianisme, que l'esplanade sera débarrassée des idoles qui y avaient été installées. En ce IVème siècle, une présence juive semble être attestée à Jérusalem. Plus tard, Julien l'Apostat propose aux juifs de reconstruire l'édifice religieux sur l'esplanade, mais devant l'apparition de boules de feu – apparemment des poches de gaz prisonnières des ruines et s'enflammant au contact de l'air – les travailleurs juifs abandonnent les travaux.
Au VIIème siècle, quand Chosroes, l'empereur perse, a conquis Jérusalem sur les Byzantins, il en chasse les juifs, devenus des alliés trop encombrants. Puis Héraclius reconquiert Jérusalem sur les Perses. Toujours en ce VIIème siècle, c'est en 636 que Omar entre à Jérusalem, comme nous l'avons dit. Et quand Omar vient prier sur l'esplanade, il ne s'y trouve depuis longtemps plus aucun édifice religieux, ni monothéiste ni païen. Jean Lartéguy écrit à propos de l'entrée de Omar sur l'esplanade : "Quand la petite troupe arrive par la porte sud-ouest, l'entrée est obstruée par les décombres : il lui faut se frayer un passage parmi les ordures qui y ont été déversées". (A part les deux passages relatés entre crochets, les autres éléments de ce paragraphe sont extraits de Mourir pour Jérusalem, par Jean Lartéguy.)

2) Il arrive aussi que certaines gens perçoivent les Palestiniens comme des conquérants ayant – lors de la conquête arabe ou même bien avant, des siècles avant le début de l'ère chrétienne –, pris par la force la région de la Palestine à ses habitants originels, les Hébreux. A ce sujet, voici ci-après un dialogue qui a eu lieu dans les années 20 du XXème siècle – donc pendant que la colonisation de la Palestine se poursuit, et bien avant la proclamation de l'Etat d'Israël – entre deux descendants des Fils d'Israël, Leopold Weiss et Chaïm Weizmann. Leopold Weiss relate :
"Je me souviens toujours d'une brève discussion que j'eus à ce sujet avec le Dr Chaïm Weizmann, leader incontesté du mouvement sioniste. Il était venu faire l'une de ses visites périodiques en Palestine (sa résidence permanente était, je crois, à Londres) et je le rencontrai dans la maison d'un ami juif. On ne pouvait manquer d'être impressionné par l'énergie sans bornes de cet homme, énergie qui se manifestait même dans les mouvements de son corps et dans ses longues et souples enjambées lorsqu'il arpentait la pièce de long en large, ainsi que par son pouvoir intellectuel que révélaient son large front et l'éclat pénétrant de ses yeux. Il parlait des difficultés financières auxquelles se heurtait la réalisation du rêve d'un foyer national juif et de l'aide insuffisante qu'il trouvait à l'étranger pour la réalisation de ce rêve. Et j'avais la désagréable impression que lui-même, comme la plupart des autres sionistes, avait tendance à transférer la responsabilité morale de tout ce qui se passait en Palestine sur le "monde extérieur". Cela me poussa à rompre le silence déférent dans lequel tous les autres assistants l'écoutaient et je lui demandai : "Et les Arabes ? Comment pouvez-vous espérer faire de la Palestine votre patrie face à l'opposition véhémente des Arabes qui, après tout, sont en majorité dans ce pays ?" Le leader sioniste haussa les épaules et répondit sèchement : "Nous escomptons qu'ils ne seront plus en majorité au bout de quelques années.
– Peut-être en sera-t-il ainsi. Vous vous occupez de ce problème depuis des années et devez connaître la situation mieux que moi. Mais outre les difficultés politiques que l'opposition des Arabes peut, ou ne peut pas, semer sur votre chemin, l'aspect moral de la question ne vous préoccupe-t-il pas ? N'estimez-vous pas injuste de supplanter des gens qui ont toujours vécu dans ce pays ?
– Mais c'est notre pays, répondit le Dr Weizmann en soulevant les sourcils. Nous ne faisons rien d'autre que de récupérer ce qui nous avait été injustement enlevé.
– Mas nos ancêtres n'ont pas dominé la Palestine pendant près de deux mille ans ! Auparavant, ils avaient dominé ce pays, et même seulement en partie, pendant cinq cents ans. Ne pensez-vous pas que les Arabes auraient autant de droit de revendiquer l'Espagne ? Car, après tout, ils y ont exercé le pouvoir pendant près de sept cents ans et ne l'ont tout à fait quitté que depuis cinq cents ans."
Le Dr Weizmann devenait impatient : "Non-sens. Les Arabes avaient seulement conquis l'Espagne qui ne fut jamais leur véritable patrie. Aussi ce ne fut que justice s'ils en furent finalement chassés par les Espagnols.
– Excusez-moi, répondis-je. Mais il me semble qu'il y a là une omission historique. Après tout les Hébreux étaient aussi des conquérants lorsqu'ils sont venus en Palestine. D'autres tribus sémitiques et non-sémitiques y étaient établies longtemps avant eux : Amorrites, Edomites, Philistins, Moabites, Hittites. Ces tribus ont continué à vivre là encore à l'époque des royaumes d'Israël et de Juda [qui succédèrent à l'unification réalisée par Saül, David et Salomon, et existèrent avant l'ère chrétienne du XIème siècle jusqu'au VIIIème siècle pour Israël et jusqu'au VIème siècle pour Juda]. Elles y vécurent toujours après que les Romains eurent chassé nos ancêtres [en 135 de l'ère chrétienne]. Et elles y vivent encore aujourd'hui. Les Arabes qui vinrent d'Arabie et s'installèrent en Syrie et en Palestine après les avoir conquises au VIIème siècle [de l'ère chrétienne] ne furent jamais qu'une petite minorité de la population. Les autres, que nous appelons aujourd'hui les "Arabes" palestiniens ou syriens, ne sont en réalité que les habitants originels du pays, qui furent arabisés. Certains d'entre eux devinrent musulmans au cours des siècles et d'autres restèrent chrétiens. Il y eut naturellement des mariages entre ces musulmans et leurs coreligionnaires d'Arabie. Mais pouvez-vous nier que la masse des habitants, musulmans ou chrétiens, de la Palestine, qui parlent arabe, sont les descendants en ligne directe des habitants originels, originels en ce sens qu'ils vivaient dans ce pays avant l'arrivée des Hébreux ?"
Le Dr Weizmann accueillit mes propos avec un sourire poli et parla d'autre chose" (D'après Le Chemin de La Mecque, Fayard, 1976, pp. 91-92, par Leopold Weiss (1900-1992), autrichien d'origine juive s'étant converti ensuite à l'islam et ayant pris le nom de Muhammad Asad).

Sans remonter aux origines des composants du peuple qu'on appelle "Palestinien", l'historien anglais Arnold Toynbee a émis le même avis que Leopold Weiss. Voici ce que Jean Lartéguy relate : "Pour l'historien anglais Arnold Toynbee, Jérusalem, capitale de la Palestine, ne pouvait être que palestinienne, c'est-à-dire musulmane et arabe. Il écrit : "Le temps qui s'est écoulé entre la guerre romaine [en l'an 135] et la création de l'actuel Etat d'Israël est si large que nous devons pencher sans hésiter en faveur des autochtones, les Palestiniens, vivant dans ce pays depuis mille trois cents ans" (Mourir pour Jérusalem, p. 16). Mille trois cents ans, c'est la période de l'histoire qui va de la fin de la présence romaine en Palestine (qui correspond au début de la présence arabe) au moment où il écrit ses propos. C'est sur cette donnée que Toynbee fonde son propos. Et quand on comprend qu'on ait refusé – à juste titre – l'invasion du Koweït par l'Irak, voulue par le dictateur de Bagdad sous prétexte qu'il s'agissait 40 ans auparavant d'une province de son pays, on ne peut que comprendre le propos de Toynbee.

L'écrivain britannique Arthur Koestler écrit pour sa part : "La déclaration Balfour constitue un des documents politiques les plus improbables de tous les temps. C'est un document par lequel une première nation promettait solennellement à une seconde nation le pays d'une troisième nation. Aucun plaidoyer ne saurait en rien diminuer l'originalité du procédé. Il est vrai que les Arabes vivaient en Palestine sous la domination turque, mais ils y vivaient depuis des siècles et il ne fait pas de doute que ce pays était le leur, au sens généralement admis du mot. Il est vrai que les Arabes disposaient d'immenses territoires mal peuplés et que les juifs n'en avaient aucun ; que les Arabes étaient un peuple arriéré [sur le plan matériel] et les juifs un peuple avancé [sur le même plan], et que ceux-ci prétendaient avoir reçu le pays en partage trois mille ans plus tôt, de la main même de Dieu, qui ne le leur avait retiré que temporairement. Mais jamais auparavant dans l'histoire, des arguments de cette nature n'avaient amené une grande puissance à une initiative aussi extravagante" (Analyse d'un miracle, Arthur Koestler, cité dans Mourir pour Jérusalem, André Larteguy, p. 366).

Malgré toutes ces vérités, malgré la colonisation de leur pays, les Palestiniens étaient prêts en 1947 à accorder la concitoyenneté à ceux dont la présence massive leur avait été imposée. Elias Sanbar, rédacteur en chef de la Revue d'études palestiniennes, écrivait en 1997 : "Les Palestiniens, dit-on aujourd'hui a posteriori, n'ont obtenu, après trois ans de négociations, que 2% de ce qui fut leur patrie, alors qu'en 1947 on leur en avait proposé 45% et qu'ils ont refusé. Regardez, leur dit-on, où vous a conduit votre intransigeance. Il faut dire trois choses à ce sujet : au moment de refuser les 45% de la Palestine qu'on leur propose, les Palestiniens ont une patrie entière. Ils sont 1 400 000 personnes face à une communauté juive de 600 000 personnes, composée à 95% d'immigrants venus d'Europe. Ils sont dans leur pays et ils ne comprennent pas pourquoi ils devraient en abandonner plus de la moitié. Second point : lors des débats à l'ONU, les Palestiniens ne se cantonnent pas dans leur refus du plan de partage. Ils réclament l'indépendance et proposent la citoyenneté pour l'ensemble des habitants de la Palestine, y compris les 600 000 juifs" (Le Monde, Le partage de la Palestine, 30 novembre-1er décembre 1997, p. 14).

 

http://www.maison-islam.com/articles/?p=260

La sainteté: comparaison entre le Christianisme et l' Islam

L’objet de notre article ne concerne pas les « saints officiels » mais la sainteté, c'est-à-dire le mode de vie idéal vers lequel les croyants sont invités à tendre. Ce mode de vie conforme aux fondements du christianisme ou de l’islam qui ouvre sur le salut.

Il existe une littérature abondante sur la sainteté dans le soufisme. Or, le soufisme est un islam hétérodoxe dont la théologie développée est très différente de celle de l’islam classique (notamment sunnite). De plus le soufisme ne représente que 1% des musulmans dans le monde. La sainteté, l’idéal musulman que nous allons présenter est celui de l’islam classique très largement majoritaire.

Dans le christianisme, est saint celui qui est habité par Dieu. Dans l’islam est saint celui qui se conforme aux lois de Dieu. Nous allons voir que ces deux définitions aboutissent à une compréhension radicalement différente de la sainteté.

1 - La sainteté dans le christianisme

Le Christ opère le passage de la lettre à l’Esprit. C'est-à-dire que dans une perspective chrétienne, la sainteté ne consiste pas à obéir à la lettre de la Loi, à se soumettre à un code d’origine divine, mais à être habité par l’Esprit de Dieu. Pour les chrétiens, Dieu est amour et être saint, c’est vivre de l’amour de Dieu, c’est être pleinement enfant de Dieu. Est saint celui qui se laisse habiter par Dieu. La sainteté du chrétien c’est la sainteté de Dieu en lui. Il s’agit là d’un élément fondamental du christianisme qui traverse de part en part le Nouveau Testament :

Par exemple, dans cet extrait de l’épître aux Galates, Saint Paul personnifie la Loi. Elle est décrite sous les traits d’un surveillant à qui l’on doit se soumettre. Saint Paul explique que les chrétiens n’ont plus à lui obéir, qu’ils sont appelés à être pleinement habités par Dieu, à être des fils de Dieu :

« Nous étions gardés en captivité sous la Loi. (…) Ainsi donc, la Loi a été notre surveillant. (…) Mais, après la venue de la foi en Jésus-Christ, nous ne sommes plus soumis à ce surveillant. Car vous êtes, par la foi, fils de Dieu en Jésus-Christ. »1

C’est parce que les chrétiens ne sont plus soumis à la Loi qu’ils ne respectent pas le shabbat alors qu’il s’agit du quatrième commandement2, qu’ils ne se font pas circoncire alors qu’il s’agit d’un commandement de Dieu à Abraham3, qu’ils ne mangent pas kascher alors que l’on retrouve des lois déterminant ce qui est licite de manger dans les livres du Lévitique4, du Deutéronome5 ou encore de l’Exode6...

Dans les versets suivants, Saint Jean explique qu’être chrétien c’est aimer, car aimer c’est être habité par Dieu. Il souligne que l’éthique chrétienne est fondée sur l’amour et non sur la crainte d’un châtiment lié à la transgression de la loi divine :

« Dieu est amour, celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. »7

Prenons un exemple concret : si un chrétien ne ment pas, cela ne doit pas être par soumission à la Loi mais parce qu’il porte sur les autres le regard d’amour de Dieu, et que ce regard induit un profond respect qui l’empêche de mentir. Autrement dit si un chrétien ne ment pas ce n’est pas pour être saint ; mais c’est parce qu’il est saint, parce que Dieu l’habite, qu’il ne ment pas. Le comportement éthique des chrétiens n’est pas la cause mais la conséquence de la sainteté. C’est ici tout l’objet de la révolution qu’opère le Christ dans son rapport à la Loi (Cf. L'Esprit - le christianisme et la Loi).

La racine du péché, ce n’est pas la désobéissance à la Loi. La racine du péché c’est cet orgueil, ces rancœurs, cette suffisance qui construisent une carapace rendant imperméable le cœur de l’homme à la présence divine. En terme plus technique, ce sont les résistances de l’homme à la divinisation.

Le mensonge n'est pas un péché parce qu'il transgresse la Loi, mais parce qu'il témoigne d’une incapacité à respecter l’autre, donc à aimer, donc à vivre de la vie de Dieu. Ainsi il ne suffit pas de ne pas mentir, faut-il encore aimer. Celui qui dit la vérité avec condescendance, bien que respectant la Loi, ne s’en trouve pas plus saint.

C’est ce que dit saint Paul dans ce passage célèbre de la première épître aux Corinthiens :

« Je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres. (…)

J’aurais beau être un prophète, connaître tous les mystères et toutes les sciences, j’aurais beau avoir la foi en plénitude, une foi à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.

J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux pauvres, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.

L’amour est patient ; l’amour rend service ; l’amour n’est pas jaloux ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.

L’amour est éternel. »8

L’amour est éternel parce que l’amour c’est Dieu. Au début de notre extrait Saint Paul explique que la foi sans l’amour ne sert à rien. La foi c’est croire en Dieu, l’amour c’est être habité par Dieu. Ce que dit Saint Paul c’est que croire en Dieu sans en vivre est inutile. Puis il explique que donner sa fortune aux pauvres, autrement dit avoir un comportement généreux, éthique, est vide de sens s’il n’est pas mû par l’amour. Il décrit enfin les fruits de l’amour : patient, ne se vante pas, trouve sa joie dans ce qui est vrai etc… On comprend bien ici que ces vertus sont les conséquences de l’amour, que le comportement éthique est une conséquence de cette vie en Dieu, c'est-à-dire de la sainteté.

Ainsi d’un point de vue chrétien ce n’est pas le respect d’un code d’origine divine, d’une éthique qui rend saint, mais le fait de vivre de l’Esprit de Dieu. Et c’est cette présence de Dieu dans le cœur de l’homme qui change son comportement et rend sa sainteté visible.

2 - La sainteté dans l'islam

Dans la perspective musulmane, nous nous trouvons dans la situation opposée. A travers la Loi, Dieu fournit à l’humanité le comportement idéal auquel elle doit se conformer. Dieu sait ce qui est bon pour l’homme. Ainsi être saint, c’est se soumettre au code fourni par Dieu aux hommes. Être saint, c’est rester dans le cadre de la Loi. Être hors la Loi, c’est être pécheur.

Professeur à l’Université de Tunis, Abdelwahab Bouhdiba est le Président de l’Académie des Sciences de Tunisie, il redit ici les fondements de l’islam :

« Coran, hadiths9 et fiqh10 constituent l’invariant par excellence. (…) Il dit le modèle que Dieu a choisi pour sa communauté ; et ce choix divin ne saurait subir de changement. (…) S’y conformer strictement nous garantit d’être dans les voies de Dieu. L’écart est égarement et erreur. Par essence l’islam est orthodoxie. »11

Comme le souligne Dominique Sourdel, professeur honoraire à la Sorbonne et spécialiste de l’islam :

« La vie religieuse reste avant tout de caractère contractuel et engendre une morale de même nature. La notion de devoir moral est étrangère à l’islam, qui ne connaît qu’une obligation juridique. »12

Un musulman n’a pas à rechercher le Bien mais le licite, car respecter le licite c’est être dans ce que Dieu a défini comme étant le Bien.

Pour reprendre l’exemple du mensonge : si un musulman ne doit pas mentir, ce n’est pas au nom du respect qu’il doit avoir pour son interlocuteur, mais au nom du respect qu’il doit avoir pour la Loi, pour ce que Dieu interdit.

Cela ne signifie pas que les musulmans ne respectent pas leurs interlocuteurs mais que ce n’est pas ce critère qui détermine la sainteté d’un musulman, mais uniquement celui du respect de la Loi.

On en trouve une illustration dans l-ellimination de Ka'b repris dans la sira d’Hicham (biographie canonique du prophète) : Mohamed ordonna que Ka'b soit tué pour s’être moqué des femmes musulmanes. Le disciple du Prophète qui fût chargé de cet assassinat resta trois jours prostré sans manger ni boire, et cela non pas parce qu’il avait des scrupules à tuer Ka'b, mais parce qu’il réalisa qu’il lui fallait monter un complot qui impliquait de mentir. Or Allah a interdit de mentir. Il s’est donc trouvé bloqué entre l’engagement qu’il avait pris vis-à-vis du Prophète et la Loi de Dieu. Mohamed intervint alors en lui disant que mentir à un infidèle, ce n’est pas mentir. Par cette parole il le libéra de ses scrupules qui put alors accomplir son forfait. On comprend bien ici que le refus de mentir ne découle pas d’un respect vis-à-vis de Ka'b mais du respect de la Loi, de l’interdit institué par Dieu.

Comme l’écrit Alain Besançon, directeur d’étude à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales :

« La loi de l’islam est une loi extérieure à l’homme (…). Il est seulement demandé de rester dans les limites du pacte dont les termes ont été fixés par Dieu dans sa parole incréée (le Coran) et dans la sunna13, la Tradition authentique. Tout désir de dépasser ces limites est suspect. »14

Est saint celui qui se conforme à la Loi de Dieu, celui qui se maintient dans le cadre qu’elle définit.

1 Bible (Ga 3, 23-26)
2 Bible(Ex 20, 8-11)
3 Bible(Gn 17,10)
4 Exemple : Bible (Lv 17, 12-14)
5 Exemple : Bible (Dt 14, 8)
6 Exemple : Bible (Ex 22, 30)
7 Bible (1Jn 4, 16-18)
8 Bible (1Co 12,31-13,8)
9 Cf. La sira, le hadith et la sunna
10 Cf. La charia et le fiqh
11 BOUHDIBA Abdelwahab, La sexualité en islam, Paris, éditions P.U.F., 2003, p. 11.
12 SOURDEL Dominique, L’islam, 21e édition, Paris, éditions P.U.F., 2004, collection Que sais-je ?, p. 58.
13 Cf. La sira, le hadith et la sunna
14 BESANÇON Alain, préface in ELLUL Jacques, islam et judéo-christianisme, Paris, éditions P.U.F., 2004, p. 18.

T.P. - lesReligions.fr -

Pourquoi la Croix est-elle au centre de la Foi Chrétienne?

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Pourquoi les chrétiens à travers le monde croient-ils en un Christ crucifié ? C’est parce que, lors de la mort de Jésus, quatre choses se sont accomplies :

La Rédemption

Dans la Sainte Bible, ce mot signifie qu’une somme d’argent a été payée pour le rachat d’un esclave. Il s’agit de la libération de celui ou celle qui est retenu en esclavage ou en prison. Le rachat était pratiqué chez les romains du temps de Jésus comme dans l’antiquité. Les paroles mêmes du Christ nous montrent que sa mission dans le monde fut une mission de rachat au moyen d’une rançon. Il déclara qu’il n’était pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. II voyait les hommes liés à Satan, enchaînés par leurs propres convoitises, esclaves du mal. Et d’une manière extraordinaire, dont Dieu Seul a le secret, Jésus a payé le prix de la libération de l’homme en mourant sur le bois du mont Calvaire.

L’ Expiation

Expier est la traduction du verbe arabe “Kafara” (Takfir), qui signifie couvrir. Son sens est merveilleux, au-dessus de la portée de l’homme ordinaire. Ce mot signifie que sur la croix le Christ a répondu aux exigences de la loi morale pour tout l’univers et qu’il a pris le péché des hommes sur lui. Le principe de la loi est que le mal doit être puni. Principe formulé dans la Sainte Bible à maintes reprises : “Dieu ne tient pas le coupable pour innocent”. Et nous savons que tous les hommes ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption (du rachat) qui est dans le Christ Jésus.

La Réconciliation

La Sainte Bible affirme que tous les hommes sont des ennemis de Dieu. Mais lorsque nous étions encore pécheurs, c’est-à-dire ennemis de Dieu, Christ est mort pour nous, afin de nous réconcilier avec Dieu. Etre réconcilié, c’est être ramené dans une relation parfaite avec Dieu. Une seule condition à ce que nous soyons réconciliés : nous devons, chacun et chacune, abandonner notre péché et accepter en toute humilité que le Christ, dans son amour, nous assure la réconciliation avec Dieu .

La Justification

C’est-là ce que Dieu opère pour nous en réponse à notre changement d’attitude. La Bible enseigne que, même si Dieu est un Dieu d’amour et de miséricorde, Il est aussi un Dieu de justice. L’homme a violé la loi : il lui faut plus que le pardon, plus que la purification, il lui faut la grâce d’une vie nouvelle. Il a besoin d’être mis en présence de Dieu comme s’il n’avait jamais péché. C’est cela la justification. Etre “recréé” juste devant Dieu, c’est bien plus qu’être pardonné. Le mot justification signifie pour moi “être comme si j’avais toujours été innocent”. Nous ne pouvons pas être justifiés par nos propres bonnes oeuvres. Nous sommes justifiés par Jésus-Christ seul. Nous devons croire en Jésus-Christ, qui a acquis notre justification par sa mort sur la croix. La Bible dit : “Ils sont gratuitement justifiés par la grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ.” La justice de Dieu a été satisfaite par Jésus-Christ, et le chemin de la justification, c’est la foi en lui. Nous devons croire que Jésus est vraiment mort sur la croix pour que nous soyons justifiés.

Voilà donc pour ceux qui croient les bienfaits qui découlent de “la croix” tant décriée. Elle n’a, en elle-même, aucun pouvoir magique, mais elle est d’une importance capitale dans la mesure où elle est le signe de ce que le Christ a accompli, une fois pour toutes, pour nous tous. Pour vous, elle n’aura son sens que si vous recevez le Christ comme votre Sauveur. Vous pouvez, vous aussi, dans notre monde troublé, posséder une paix qui surpasse toute intelligence et une joie qui ne peut vous être ôtée, si vous mettez votre confiance dans l’amour de Dieu manifesté sur la croix, en Jésus-Christ.

Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié .. . une folie ? Non, mille fois non, c’est-là, au contraire, “la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire”

 

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Un musulman peut-il fêter la Saint Sylvestre(le réveillon)?

Le réveillon de la Saint-Sylvestre ou le réveillon du Jour de l'an est une coutume qui consiste à fêter l'arrivée du nouvel an, en veillant jusqu'à minuit le soir du 31 décembre, dernier jour de l'année du calendrier grégorien.

Dans la plupart des pays, contrairement au réveillon de Noël qui se fête en famille, celui du Jour de l'an se fête généralement avec des amis.

Issus d'une double culture (parents de différentes origines), de couples mixtes ou simplement convertis à l'Islam, ils sont nombreux en effet à ne pas pouvoir, ou à ne vouloir faire l'impasse sur cette fête de fin d'année. Réunissant leurs proches auxquels ils tiennent tant et qu'ils n'ont pas envie d'offenser par leur éventuelle absence, ils répondent présents... Mais que ressentent-ils vraiment ?

Cette fête n'a aucune origine en islam et incite à la débauche et au dévergondage...

nouvelle année

En ce qui concerne les fêtes des associateurs (mushrikin) : elles combinent la confusion, les désirs physiques et le mensonge, il n'y a en elles aucun avantage religieux et la satisfaction de l’instant qu’elles apportent se termine seulement dans la douleur. Ainsi, elles sont le mensonge et témoigner (comme dans le verset) de cela signifie y participer.

Le verset loue et recommande (ceux qui ne sont pas témoins du mensonge), ce qui signifie recommander vivement aux gens d'éviter de participer à leurs fêtes et d'autres sortes de mensonge. Nous comprenons qu'il est mauvais de participer à leurs fêtes parce qu'elles sont appelées Az-Zur (le mensonge).

Il (le verset) indique qu’il est haram de le faire pour de nombreuses raisons, parce qu'Allah l'a appelé Az-Zur. Allah condamne celui qui ment (Az-Zur) même si cela ne nuit à personne d'autre, comme dans le verset interdisant Az-Zihar (forme de divorce dans lequel l'homme dit à sa femme : « Tu es pour moi comme le dos de ma mère »), où Allah dit :

« Ils prononcent certes une parole blâmable et mensongère (zur) »
[sourate Al-Mujadala :2]

Et Allah dit,

« Abstenez-vous de la souillure des idoles et abstenez-vous des paroles mensongères (zur)»
[sourate Al-hajj :30]

Donc celui qui pratique Az-Zur est condamné de cette façon. Dans la Sunna, Anas Ibn Malik (radiallahu 'anhu) a dit :

« Le messager d'Allah (salallahu 'alayhi wa sallam) est venu (à Médine) et ils avaient deux jours pendant lesquels ils s’amusaient. Il a dit : « Que sont ces deux jours ? » Ils ont dit : « Nous avions l'habitude de nous amuser (ces deux jours) dans la Jahiliya. » Le messager d'Allah (salallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Allah vous a donnés quelque chose de meilleur à la place : Yawm Al-Duha (‘Id Al-Adha) et Yawm Al-Fitr (‘Id Al-Fitr). »
[rapporté par Abû Dawud]

Cela indique clairement que le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) a interdit à sa Umma de célébrer les fêtes des mécréants et il s'est efforcé de les anéantir par tous les moyens possibles.
Le fait que la religion des Gens du Livre soit acceptée ne signifie pas que leurs fêtes sont approuvées ou doivent être préservées par la Umma, de même que le reste de leur kufr et péchés ne sont pas approuvés.

En effet, le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) a longuement commandé à sa Umma de se différencier d'eux dans beaucoup de questions mubah (permises) et dans de nombreuses adorations, de peur que cela ne les pousse à leur ressembler dans d'autres questions. Cette différence devait être une barrière dans tous les aspects, parce que plus vous êtes différent des gens de l'Enfer, moins il est probable que vous accomplissiez les actes des gens de l'Enfer.

Le premier de ces hadith est :

« Tous les peuples ont une fête et ceci est notre fête »
Ce hadith implique l'exclusivité, que tous les peuples ont leur propre fête, comme Allah dit,

« Pour chaque peuple, une orientation (qibla) vers laquelle il se tourne » [sourate Al-Baqara :148]

« A chacun de vous Nous avons assigné une législation et une voie claire » [sourate Al-Ma'ida :48]

Cela implique que chaque nation a ses propres voies.
Le lam dans li-kulli (pour chaque , à chaque) implique l'exclusivité. Ainsi les Juifs ont une fête et les Chrétiens ont une fête, juste pour eux et nous ne devons pas y participer, de même que nous ne partageons pas leur qibla (direction de prière) ou leurs lois.

Le deuxième des hadith est une des conditions exposées par 'Umar Ibn Al-Khattab (radiallahu 'anhu) et qu’ont agréée les Sahaba et tous les Fuqaha après eux, et qui est :

Ceux des Gens du Livre qui ont consenti à vivre conformément à l’autorité islamique (Ahlul-Dhimma) ne doivent pas célébrer leurs fêtes ouvertement dans Dar Al-Islam (pays sous la loi islamique). Si les musulmans ont agréé le fait de les empêcher de célébrer ouvertement, comment pourrait-il être juste pour les musulmans de les célébrer ? Si un musulman les célèbre, cela n’est-il pas plus mauvais que si un kafir le fait ouvertement ?

La seule raison pour laquelle nous leur avons interdit de célébrer leurs fêtes ouvertement, est la corruption qu’elles contiennent, à cause du péché ou des symboles du péché. Dans les deux cas, on interdit au musulman le péché ou les symboles du péché. Même s'il n'y avait aucun autre mal que le fait que le kafir est le sentiment d'être encouragé à célébrer ouvertement à cause des actions du musulman, comment un musulman pourrait-il le faire ? On expliquera le mal impliqué (dans leurs fêtes) ci-dessous, insha-Allah.

Al-Bayhaqi a rapporté avec un isnad sahih d’après Sufyan Al-Thawri d’après Thawr Ibn Yazid d’après 'Ata Ibn Dinar qui a dit, ‘Umar (radiallahu 'anhu) a dit :

« N'apprenez pas la langue des non-Arabes, n'entrez pas chez les mushrikin dans leurs églises pendant leurs jours de fête, car la colère (d'Allah) descend sur eux. »

'Umar Ibn Al-Khattab (radiallahu 'anhu) a dit :

« Évitez les ennemis d'Allah pendant leurs fêtes. »

Il a été rapporté avec un isnad sahih d'après Abû Usama, 'Awn nous a dit d'après Abul-Mughira d’après 'Abdullah Ibn 'Amr (radiallahu 'anhu) :
« Quiconque vit sur la terre des non-Arabes et célèbre leur Nouvel An et leurs fêtes et les imite jusqu'a ce qu'il meurt dans cet état, sera réuni avec eux le Jour de la Résurrection. »

‘Umar (radiallahu 'anhu) a interdit l'étude de leurs langues et même l'entrée dans leurs églises le jour de leur fête, alors que dire des choses qui sont faites aujourd’hui, ou faire des choses qui font partie de leur religion ? Les accompagner dans leurs actions n’est-il pas plus mauvais qu'étudier leur langue ? Faire certaines des choses qu’ils font dans leurs fêtes n’est-il pas plus mauvais que de simplement rentrer chez eux ? Si la colère divine descend sur eux le jour de leur fête à cause de ce qu'ils font, donc celui qui fait ce qu’ils font, ou une partie, n’est-il pas aussi exposé à la même punition ?

Les mots « Evitez les ennemis d'Allah pendant leurs fêtes » veulent dire que nous ne devons pas les rencontrer ou les rejoindre pendant ces jours ? Ainsi, qu’en est-il de celui qui célèbre en réalité leurs fêtes ? ‘Abdullah ibn 'Amr a clairement exposé :

« Quiconque vit sur la terre des non-Arabes et célèbre leur Nouvel An et leurs fêtes et les imite jusqu'a ce qu'il meurt dans cet état, sera réuni avec eux le Jour de la Résurrection. »

Cela implique que celui qui participe avec eux dans toutes ces choses est un kafir, ou que le faire est un des grands péchés (kaba'ir) qui mène à la perte ; le premier sens est ce qui est apparent de la formulation.

Il a mentionné - et Allah est plus savant- celui qui vit sur leur terre, parce qu'à l’époque de 'Abdullah Ibn 'Amr et des autres compagnons (radiallahu 'anhum ajma'in), ils interdisaient la célébration ouverte des fêtes des mécréants dans les pays musulmans et aucun des musulmans ne les a imités dans leurs fêtes; ceci était possible seulement en vivant dans les pays des mécréants.

'Ali (radiallahu 'anhu) a même refusé de reconnaître le nom de leurs fêtes qui étaient exclusivement les leurs, ainsi qu’en est-il de les célébrer ?

Ahmad (rahimahullah) a mentionné le sens des narrations rapportées de 'Umar et 'Ali (radiallahu 'anhuma) sur ce sujet et ses compagnons ont discuté la question des fêtes.

L’imam Abul-Hassan Al-Amidi a dit, celui que l'on connaît comme Ibn Al-Baghdadi a dit :
« Il n’est pas permis de suivre les fêtes des Chrétiens et des Juifs. » [‘Umdat Al-Hadir wa Kifayat Al-Musafir]

Ahmad a déclaré ceci dans la narration de Muhanna et sa preuve pour cela est le verset :

[B]« Ceux qui ne donnent pas de faux témoignages »
[sourate Al-Furqan :72]

Il dit : « (C'est) Al-Sha'anin (les dimanches) et leurs fêtes. »
Il a dit : « Les musulmans doivent être empêchés d'entrer chez eux dans leurs synagogues et églises. »

 

 

Article tiré du site clearpath.comSource : Iqtida As-Sirat Al-Mustaqim Mukhalifat Ashab Al-JahimTraduit en français par les salafis de l’Estkarimbarbu

 

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Les religions et l'extase

symboles religeux, religions

 

Le bonheur absolu

Les philosophes : ils ne savent pas comment excuser Dieu ; c'est pourquoi ou bien ils le nient, ou bien ils le prouvent : ce qui revient au même. En effet au lieu de chercher d'abord à le voir, ils commencent par le concevoir. Jacques Rivière"

Ne discutez pas les doctrines et les religions, elles sont une.
Toutes les rivières vont à l'océan.
La grande eau se fraie mille chemins le long des pentes.
Selon les races, les âges et les âmes, elle court dans des lits différents, mais c'est toujours la même eau." Ramakrishna

Insouciant, dans la joie, contemplatif, naïf, paisible, voici le béat.

L'humanité est vouée à atteindre sa perfection. Cette perfection, c'est la sagesse et l'extase. Telle est la base de notre philosophie.

Une expérience universelle

En divers écrits et sous diverses appellations, les courants spirituels et philosophiques ont dépeint l'expérience extatique.

Certains l'appellent Bhakti (l'hindouisme), devekout (le judaïsme), béatitude ou félicité (le christianisme). D'autres l'a nomment hâqiqa, fanâ (l'islam), nirvana ou éveil (le bouddhisme). D'autres encore, l'intitulent ataraxie, époché, splendeur, joie (Spinoza) ou souverain bien (Aristote)..

Tout ces termes, décrivent la même sensation psychique.

Une technique identique

Pour atteindre cet état, les religions proposent des techniques fondamentalement similaires. Prière et ascèse pour le christianisme. Méditation, éveil et ascèse pour le bouddhisme et le zen. Prière et récitation pour le judaïsme, le bouddhisme et l'islam. Etc.

Ces techniques ont le même but : conduire au renoncement, à l'anéantissement du moi et à la sublimation. Elles font toutes appel à la méditation, au contrôle du corps, au jeûne, ou au monachisme.

 

Le judaïsme

La splendeur dans le judaïsme, le Zohar

judaismeL'intention de s'unir physiquement avec Dieu, apparaît dés le départ du monothéisme. Elle est au centre des préoccupations de sa religion mère : le judaïsme.

Pour atteindre la splendeur (zohar) le hassidisme (un des courants du judaïsme), propose : une ascèse vigilante et joyeuse (pour purifier l'âme), le dépouillement, et l'humilité (anava) nécessaires à la prière du cœur, à la concentration (awana) à l'adoration (aboda) à l'embrasement de l'amour (nitlahavout) enfin au mystère et à la consommation de l'union (devekut).

Le but est d'incarner la vie intérieure de Dieu. C'es l'itinéraire de l'homme en marche vers l'union mystique, aïn, seuil indicible du non être.

La prière, la justice, la pénitence réparent la brisure du péché. Elles permettent la rédemption venue de Dieu seul. Elles ouvrent sur la plénitude du royaume sans frontières de l'amour.

La correspondance entre dieu et l'homme est absolue. Extraits du livre de la splendeur (sepher ha zohar)

 

Le christianisme

L'état d'oraison dans le chistianisme

christianismeCette quête de l'absolu, se retrouve bien entendu au sein du christianisme. Elle fait partie des socles sur lesquels est construit cette grande religion.

Dans l'expérience spirituelle de la contemplation, le sujet éprouve intimement et physiquement la présence de Dieu.

Pour que l'homme soit capable de Dieu, il faut qu'il se désapproprie de lui-même.

La mort de l'amour propre, la purification des sens intérieurs, l'abandon de la volonté constitue les principaux aspects de ce chemin d'abnégation.

Le dépouillement de soi-même passe d'abord par l'abandon de l'amour que l'on se porte, le renoncement à tous les besoins de gratification sociale, affective et morale qu'éprouve le moi

L'Islam

La haqîqa, le fanâ, pour les musulmans

islamOn trouve, bien évidemment, l'extase au cœur de l'islam. C'est la recherche principale du soufisme.

Pour cette grande religion, la troisième et ultime étape de la vie spirituelle, conduit à la haqîqa, à la vérité. Elle marque la coïncidence des contraires, des opposés.

C'est le domaine de l'union, de l'unicité, de la dissolution ou dilution de l'humain dans le divin.

Le voyageur spirituel acquiert une humanité pour ainsi dire angélique pour arriver enfin à une humanité divinisée où il est dit que l'homme est annihilé en dieu qui, seul subsiste.

Les attributs humains sont remplacés par les attributs divins. Le chercheur devient ainsi l'objet de sa quête. Il est lui-même le but.

Lorsque tu te connais, ton ego illusoire est enlevé et tu n'es autre qu'Allah.

http://mecaniqueuniverselle.net/bonheur/religion-extase.php

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