L’islam estime que toutes les religions procèdent d’une même source : Allah. De ce fait, elles conservent malgré les péripéties de l’histoire une morale et des valeurs communes. Quand bien même les voies et les moyens diffèrent, les religions - plutôt la religion car en principe il n’y a qu’une seule religion- ont essentiellement pour but d’assurer à l’homme le bonheur ici-bas et dans l’au-delà.
« Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous t’avons révélé à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion et n’en faites pas un sujet de divisions. » s42 v13
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L’objet de notre article ne concerne pas les « saints officiels » mais la sainteté, c'est-à-dire le mode de vie idéal vers lequel les croyants sont invités à tendre. Ce mode de vie conforme aux fondements du christianisme ou de l’islam qui ouvre sur le salut.
Il existe une littérature abondante sur la sainteté dans le soufisme. Or, le soufisme est un islam hétérodoxe dont la théologie développée est très différente de celle de l’islam classique (notamment sunnite). De plus le soufisme ne représente que 1% des musulmans dans le monde. La sainteté, l’idéal musulman que nous allons présenter est celui de l’islam classique très largement majoritaire.
Dans le christianisme, est saint celui qui est habité par Dieu. Dans l’islam est saint celui qui se conforme aux lois de Dieu. Nous allons voir que ces deux définitions aboutissent à une compréhension radicalement différente de la sainteté.
1 - La sainteté dans le christianisme
Le Christ opère le passage de la lettre à l’Esprit. C'est-à-dire que dans une perspective chrétienne, la sainteté ne consiste pas à obéir à la lettre de la Loi, à se soumettre à un code d’origine divine, mais à être habité par l’Esprit de Dieu. Pour les chrétiens, Dieu est amour et être saint, c’est vivre de l’amour de Dieu, c’est être pleinement enfant de Dieu. Est saint celui qui se laisse habiter par Dieu. La sainteté du chrétien c’est la sainteté de Dieu en lui. Il s’agit là d’un élément fondamental du christianisme qui traverse de part en part le Nouveau Testament :
Par exemple, dans cet extrait de l’épître aux Galates, Saint Paul personnifie la Loi. Elle est décrite sous les traits d’un surveillant à qui l’on doit se soumettre. Saint Paul explique que les chrétiens n’ont plus à lui obéir, qu’ils sont appelés à être pleinement habités par Dieu, à être des fils de Dieu :
« Nous étions gardés en captivité sous la Loi. (…) Ainsi donc, la Loi a été notre surveillant. (…) Mais, après la venue de la foi en Jésus-Christ, nous ne sommes plus soumis à ce surveillant. Car vous êtes, par la foi, fils de Dieu en Jésus-Christ. »1
C’est parce que les chrétiens ne sont plus soumis à la Loi qu’ils ne respectent pas le shabbat alors qu’il s’agit du quatrième commandement2, qu’ils ne se font pas circoncire alors qu’il s’agit d’un commandement de Dieu à Abraham3, qu’ils ne mangent pas kascher alors que l’on retrouve des lois déterminant ce qui est licite de manger dans les livres du Lévitique4, du Deutéronome5 ou encore de l’Exode6...
Dans les versets suivants, Saint Jean explique qu’être chrétien c’est aimer, car aimer c’est être habité par Dieu. Il souligne que l’éthique chrétienne est fondée sur l’amour et non sur la crainte d’un châtiment lié à la transgression de la loi divine :
« Dieu est amour, celui qui demeure dans l'amour demeure en Dieu, et Dieu demeure en lui. La crainte n'est pas dans l'amour, mais l'amour parfait bannit la crainte ; car la crainte suppose un châtiment, et celui qui craint n'est pas parfait dans l'amour. »7
Prenons un exemple concret : si un chrétien ne ment pas, cela ne doit pas être par soumission à la Loi mais parce qu’il porte sur les autres le regard d’amour de Dieu, et que ce regard induit un profond respect qui l’empêche de mentir. Autrement dit si un chrétien ne ment pas ce n’est pas pour être saint ; mais c’est parce qu’il est saint, parce que Dieu l’habite, qu’il ne ment pas. Le comportement éthique des chrétiens n’est pas la cause mais la conséquence de la sainteté. C’est ici tout l’objet de la révolution qu’opère le Christ dans son rapport à la Loi (Cf. L'Esprit - le christianisme et la Loi).
La racine du péché, ce n’est pas la désobéissance à la Loi. La racine du péché c’est cet orgueil, ces rancœurs, cette suffisance qui construisent une carapace rendant imperméable le cœur de l’homme à la présence divine. En terme plus technique, ce sont les résistances de l’homme à la divinisation.
Le mensonge n'est pas un péché parce qu'il transgresse la Loi, mais parce qu'il témoigne d’une incapacité à respecter l’autre, donc à aimer, donc à vivre de la vie de Dieu. Ainsi il ne suffit pas de ne pas mentir, faut-il encore aimer. Celui qui dit la vérité avec condescendance, bien que respectant la Loi, ne s’en trouve pas plus saint.
C’est ce que dit saint Paul dans ce passage célèbre de la première épître aux Corinthiens :
« Je vais vous indiquer une voie supérieure à toutes les autres. (…)
J’aurais beau être un prophète, connaître tous les mystères et toutes les sciences, j’aurais beau avoir la foi en plénitude, une foi à transporter les montagnes, s’il me manque l’amour, je ne suis rien.
J’aurais beau distribuer toute ma fortune aux pauvres, j’aurais beau me faire brûler vif, s’il me manque l’amour, cela ne me sert à rien.
L’amour est patient ; l’amour rend service ; l’amour n’est pas jaloux ; il ne se vante pas, ne se gonfle pas d’orgueil ; il ne fait rien de malhonnête ; il ne cherche pas son propre intérêt ; il ne s’emporte pas ; il n’entretient pas de rancune ; il ne se réjouit pas de ce qui est mal, mais trouve sa joie dans ce qui est vrai ; il supporte tout, il fait confiance en tout, il espère tout, il endure tout.
L’amour est éternel. »8
L’amour est éternel parce que l’amour c’est Dieu. Au début de notre extrait Saint Paul explique que la foi sans l’amour ne sert à rien. La foi c’est croire en Dieu, l’amour c’est être habité par Dieu. Ce que dit Saint Paul c’est que croire en Dieu sans en vivre est inutile. Puis il explique que donner sa fortune aux pauvres, autrement dit avoir un comportement généreux, éthique, est vide de sens s’il n’est pas mû par l’amour. Il décrit enfin les fruits de l’amour : patient, ne se vante pas, trouve sa joie dans ce qui est vrai etc… On comprend bien ici que ces vertus sont les conséquences de l’amour, que le comportement éthique est une conséquence de cette vie en Dieu, c'est-à-dire de la sainteté.
Ainsi d’un point de vue chrétien ce n’est pas le respect d’un code d’origine divine, d’une éthique qui rend saint, mais le fait de vivre de l’Esprit de Dieu. Et c’est cette présence de Dieu dans le cœur de l’homme qui change son comportement et rend sa sainteté visible.
2 - La sainteté dans l'islam
Dans la perspective musulmane, nous nous trouvons dans la situation opposée. A travers la Loi, Dieu fournit à l’humanité le comportement idéal auquel elle doit se conformer. Dieu sait ce qui est bon pour l’homme. Ainsi être saint, c’est se soumettre au code fourni par Dieu aux hommes. Être saint, c’est rester dans le cadre de la Loi. Être hors la Loi, c’est être pécheur.
Professeur à l’Université de Tunis, Abdelwahab Bouhdiba est le Président de l’Académie des Sciences de Tunisie, il redit ici les fondements de l’islam :
« Coran, hadiths9 et fiqh10 constituent l’invariant par excellence. (…) Il dit le modèle que Dieu a choisi pour sa communauté ; et ce choix divin ne saurait subir de changement. (…) S’y conformer strictement nous garantit d’être dans les voies de Dieu. L’écart est égarement et erreur. Par essence l’islam est orthodoxie. »11
Comme le souligne Dominique Sourdel, professeur honoraire à la Sorbonne et spécialiste de l’islam :
« La vie religieuse reste avant tout de caractère contractuel et engendre une morale de même nature. La notion de devoir moral est étrangère à l’islam, qui ne connaît qu’une obligation juridique. »12
Un musulman n’a pas à rechercher le Bien mais le licite, car respecter le licite c’est être dans ce que Dieu a défini comme étant le Bien.
Pour reprendre l’exemple du mensonge : si un musulman ne doit pas mentir, ce n’est pas au nom du respect qu’il doit avoir pour son interlocuteur, mais au nom du respect qu’il doit avoir pour la Loi, pour ce que Dieu interdit.
Cela ne signifie pas que les musulmans ne respectent pas leurs interlocuteurs mais que ce n’est pas ce critère qui détermine la sainteté d’un musulman, mais uniquement celui du respect de la Loi.
On en trouve une illustration dans l-ellimination de Ka'b repris dans la sira d’Hicham (biographie canonique du prophète) : Mohamed ordonna que Ka'b soit tué pour s’être moqué des femmes musulmanes. Le disciple du Prophète qui fût chargé de cet assassinat resta trois jours prostré sans manger ni boire, et cela non pas parce qu’il avait des scrupules à tuer Ka'b, mais parce qu’il réalisa qu’il lui fallait monter un complot qui impliquait de mentir. Or Allah a interdit de mentir. Il s’est donc trouvé bloqué entre l’engagement qu’il avait pris vis-à-vis du Prophète et la Loi de Dieu. Mohamed intervint alors en lui disant que mentir à un infidèle, ce n’est pas mentir. Par cette parole il le libéra de ses scrupules qui put alors accomplir son forfait. On comprend bien ici que le refus de mentir ne découle pas d’un respect vis-à-vis de Ka'b mais du respect de la Loi, de l’interdit institué par Dieu.
Comme l’écrit Alain Besançon, directeur d’étude à l’École des Hautes Etudes en Sciences Sociales :
« La loi de l’islam est une loi extérieure à l’homme (…). Il est seulement demandé de rester dans les limites du pacte dont les termes ont été fixés par Dieu dans sa parole incréée (le Coran) et dans la sunna13, la Tradition authentique. Tout désir de dépasser ces limites est suspect. »14
Est saint celui qui se conforme à la Loi de Dieu, celui qui se maintient dans le cadre qu’elle définit.
1 Bible (Ga 3, 23-26)
2 Bible(Ex 20, 8-11)
3 Bible(Gn 17,10)
4 Exemple : Bible (Lv 17, 12-14)
5 Exemple : Bible (Dt 14, 8)
6 Exemple : Bible (Ex 22, 30)
7 Bible (1Jn 4, 16-18)
8 Bible (1Co 12,31-13,8)
9 Cf. La sira, le hadith et la sunna
10 Cf. La charia et le fiqh
11 BOUHDIBA Abdelwahab, La sexualité en islam, Paris, éditions P.U.F., 2003, p. 11.
12 SOURDEL Dominique, L’islam, 21e édition, Paris, éditions P.U.F., 2004, collection Que sais-je ?, p. 58.
13 Cf. La sira, le hadith et la sunna
14 BESANÇON Alain, préface in ELLUL Jacques, islam et judéo-christianisme, Paris, éditions P.U.F., 2004, p. 18.
T.P. - lesReligions.fr -
Pourquoi les chrétiens à travers le monde croient-ils en un Christ crucifié ? C’est parce que, lors de la mort de Jésus, quatre choses se sont accomplies :
La Rédemption
Dans la Sainte Bible, ce mot signifie qu’une somme d’argent a été payée pour le rachat d’un esclave. Il s’agit de la libération de celui ou celle qui est retenu en esclavage ou en prison. Le rachat était pratiqué chez les romains du temps de Jésus comme dans l’antiquité. Les paroles mêmes du Christ nous montrent que sa mission dans le monde fut une mission de rachat au moyen d’une rançon. Il déclara qu’il n’était pas venu pour être servi, mais pour servir et donner sa vie en rançon pour beaucoup. II voyait les hommes liés à Satan, enchaînés par leurs propres convoitises, esclaves du mal. Et d’une manière extraordinaire, dont Dieu Seul a le secret, Jésus a payé le prix de la libération de l’homme en mourant sur le bois du mont Calvaire.
L’ Expiation
Expier est la traduction du verbe arabe “Kafara” (Takfir), qui signifie couvrir. Son sens est merveilleux, au-dessus de la portée de l’homme ordinaire. Ce mot signifie que sur la croix le Christ a répondu aux exigences de la loi morale pour tout l’univers et qu’il a pris le péché des hommes sur lui. Le principe de la loi est que le mal doit être puni. Principe formulé dans la Sainte Bible à maintes reprises : “Dieu ne tient pas le coupable pour innocent”. Et nous savons que tous les hommes ont péché et sont privés de la gloire de Dieu, et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption (du rachat) qui est dans le Christ Jésus.
La Réconciliation
La Sainte Bible affirme que tous les hommes sont des ennemis de Dieu. Mais lorsque nous étions encore pécheurs, c’est-à-dire ennemis de Dieu, Christ est mort pour nous, afin de nous réconcilier avec Dieu. Etre réconcilié, c’est être ramené dans une relation parfaite avec Dieu. Une seule condition à ce que nous soyons réconciliés : nous devons, chacun et chacune, abandonner notre péché et accepter en toute humilité que le Christ, dans son amour, nous assure la réconciliation avec Dieu .
La Justification
C’est-là ce que Dieu opère pour nous en réponse à notre changement d’attitude. La Bible enseigne que, même si Dieu est un Dieu d’amour et de miséricorde, Il est aussi un Dieu de justice. L’homme a violé la loi : il lui faut plus que le pardon, plus que la purification, il lui faut la grâce d’une vie nouvelle. Il a besoin d’être mis en présence de Dieu comme s’il n’avait jamais péché. C’est cela la justification. Etre “recréé” juste devant Dieu, c’est bien plus qu’être pardonné. Le mot justification signifie pour moi “être comme si j’avais toujours été innocent”. Nous ne pouvons pas être justifiés par nos propres bonnes oeuvres. Nous sommes justifiés par Jésus-Christ seul. Nous devons croire en Jésus-Christ, qui a acquis notre justification par sa mort sur la croix. La Bible dit : “Ils sont gratuitement justifiés par la grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus-Christ.” La justice de Dieu a été satisfaite par Jésus-Christ, et le chemin de la justification, c’est la foi en lui. Nous devons croire que Jésus est vraiment mort sur la croix pour que nous soyons justifiés.
Voilà donc pour ceux qui croient les bienfaits qui découlent de “la croix” tant décriée. Elle n’a, en elle-même, aucun pouvoir magique, mais elle est d’une importance capitale dans la mesure où elle est le signe de ce que le Christ a accompli, une fois pour toutes, pour nous tous. Pour vous, elle n’aura son sens que si vous recevez le Christ comme votre Sauveur. Vous pouvez, vous aussi, dans notre monde troublé, posséder une paix qui surpasse toute intelligence et une joie qui ne peut vous être ôtée, si vous mettez votre confiance dans l’amour de Dieu manifesté sur la croix, en Jésus-Christ.
Jésus-Christ, et Jésus-Christ crucifié .. . une folie ? Non, mille fois non, c’est-là, au contraire, “la sagesse de Dieu, mystérieuse et cachée, que Dieu, avant les siècles, avait destinée pour notre gloire”
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Le réveillon de la Saint-Sylvestre ou le réveillon du Jour de l'an est une coutume qui consiste à fêter l'arrivée du nouvel an, en veillant jusqu'à minuit le soir du 31 décembre, dernier jour de l'année du calendrier grégorien.
Dans la plupart des pays, contrairement au réveillon de Noël qui se fête en famille, celui du Jour de l'an se fête généralement avec des amis.
Issus d'une double culture (parents de différentes origines), de couples mixtes ou simplement convertis à l'Islam, ils sont nombreux en effet à ne pas pouvoir, ou à ne vouloir faire l'impasse sur cette fête de fin d'année. Réunissant leurs proches auxquels ils tiennent tant et qu'ils n'ont pas envie d'offenser par leur éventuelle absence, ils répondent présents... Mais que ressentent-ils vraiment ?
Cette fête n'a aucune origine en islam et incite à la débauche et au dévergondage...
En ce qui concerne les fêtes des associateurs (mushrikin) : elles combinent la confusion, les désirs physiques et le mensonge, il n'y a en elles aucun avantage religieux et la satisfaction de l’instant qu’elles apportent se termine seulement dans la douleur. Ainsi, elles sont le mensonge et témoigner (comme dans le verset) de cela signifie y participer.
Le verset loue et recommande (ceux qui ne sont pas témoins du mensonge), ce qui signifie recommander vivement aux gens d'éviter de participer à leurs fêtes et d'autres sortes de mensonge. Nous comprenons qu'il est mauvais de participer à leurs fêtes parce qu'elles sont appelées Az-Zur (le mensonge).
Il (le verset) indique qu’il est haram de le faire pour de nombreuses raisons, parce qu'Allah l'a appelé Az-Zur. Allah condamne celui qui ment (Az-Zur) même si cela ne nuit à personne d'autre, comme dans le verset interdisant Az-Zihar (forme de divorce dans lequel l'homme dit à sa femme : « Tu es pour moi comme le dos de ma mère »), où Allah dit :
« Ils prononcent certes une parole blâmable et mensongère (zur) »
[sourate Al-Mujadala :2]
Et Allah dit,
« Abstenez-vous de la souillure des idoles et abstenez-vous des paroles mensongères (zur)»
[sourate Al-hajj :30]
Donc celui qui pratique Az-Zur est condamné de cette façon. Dans la Sunna, Anas Ibn Malik (radiallahu 'anhu) a dit :
« Le messager d'Allah (salallahu 'alayhi wa sallam) est venu (à Médine) et ils avaient deux jours pendant lesquels ils s’amusaient. Il a dit : « Que sont ces deux jours ? » Ils ont dit : « Nous avions l'habitude de nous amuser (ces deux jours) dans la Jahiliya. » Le messager d'Allah (salallahu 'alayhi wa sallam) a dit : « Allah vous a donnés quelque chose de meilleur à la place : Yawm Al-Duha (‘Id Al-Adha) et Yawm Al-Fitr (‘Id Al-Fitr). »
[rapporté par Abû Dawud]
Cela indique clairement que le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) a interdit à sa Umma de célébrer les fêtes des mécréants et il s'est efforcé de les anéantir par tous les moyens possibles.
Le fait que la religion des Gens du Livre soit acceptée ne signifie pas que leurs fêtes sont approuvées ou doivent être préservées par la Umma, de même que le reste de leur kufr et péchés ne sont pas approuvés.
En effet, le prophète (salallahu 'alayhi wa sallam) a longuement commandé à sa Umma de se différencier d'eux dans beaucoup de questions mubah (permises) et dans de nombreuses adorations, de peur que cela ne les pousse à leur ressembler dans d'autres questions. Cette différence devait être une barrière dans tous les aspects, parce que plus vous êtes différent des gens de l'Enfer, moins il est probable que vous accomplissiez les actes des gens de l'Enfer.
Le premier de ces hadith est :
« Tous les peuples ont une fête et ceci est notre fête »
Ce hadith implique l'exclusivité, que tous les peuples ont leur propre fête, comme Allah dit,
« Pour chaque peuple, une orientation (qibla) vers laquelle il se tourne » [sourate Al-Baqara :148]
« A chacun de vous Nous avons assigné une législation et une voie claire » [sourate Al-Ma'ida :48]
Cela implique que chaque nation a ses propres voies.
Le lam dans li-kulli (pour chaque , à chaque) implique l'exclusivité. Ainsi les Juifs ont une fête et les Chrétiens ont une fête, juste pour eux et nous ne devons pas y participer, de même que nous ne partageons pas leur qibla (direction de prière) ou leurs lois.
Le deuxième des hadith est une des conditions exposées par 'Umar Ibn Al-Khattab (radiallahu 'anhu) et qu’ont agréée les Sahaba et tous les Fuqaha après eux, et qui est :
Ceux des Gens du Livre qui ont consenti à vivre conformément à l’autorité islamique (Ahlul-Dhimma) ne doivent pas célébrer leurs fêtes ouvertement dans Dar Al-Islam (pays sous la loi islamique). Si les musulmans ont agréé le fait de les empêcher de célébrer ouvertement, comment pourrait-il être juste pour les musulmans de les célébrer ? Si un musulman les célèbre, cela n’est-il pas plus mauvais que si un kafir le fait ouvertement ?
La seule raison pour laquelle nous leur avons interdit de célébrer leurs fêtes ouvertement, est la corruption qu’elles contiennent, à cause du péché ou des symboles du péché. Dans les deux cas, on interdit au musulman le péché ou les symboles du péché. Même s'il n'y avait aucun autre mal que le fait que le kafir est le sentiment d'être encouragé à célébrer ouvertement à cause des actions du musulman, comment un musulman pourrait-il le faire ? On expliquera le mal impliqué (dans leurs fêtes) ci-dessous, insha-Allah.
Al-Bayhaqi a rapporté avec un isnad sahih d’après Sufyan Al-Thawri d’après Thawr Ibn Yazid d’après 'Ata Ibn Dinar qui a dit, ‘Umar (radiallahu 'anhu) a dit :
« N'apprenez pas la langue des non-Arabes, n'entrez pas chez les mushrikin dans leurs églises pendant leurs jours de fête, car la colère (d'Allah) descend sur eux. »
'Umar Ibn Al-Khattab (radiallahu 'anhu) a dit :
« Évitez les ennemis d'Allah pendant leurs fêtes. »
Il a été rapporté avec un isnad sahih d'après Abû Usama, 'Awn nous a dit d'après Abul-Mughira d’après 'Abdullah Ibn 'Amr (radiallahu 'anhu) :
« Quiconque vit sur la terre des non-Arabes et célèbre leur Nouvel An et leurs fêtes et les imite jusqu'a ce qu'il meurt dans cet état, sera réuni avec eux le Jour de la Résurrection. »
‘Umar (radiallahu 'anhu) a interdit l'étude de leurs langues et même l'entrée dans leurs églises le jour de leur fête, alors que dire des choses qui sont faites aujourd’hui, ou faire des choses qui font partie de leur religion ? Les accompagner dans leurs actions n’est-il pas plus mauvais qu'étudier leur langue ? Faire certaines des choses qu’ils font dans leurs fêtes n’est-il pas plus mauvais que de simplement rentrer chez eux ? Si la colère divine descend sur eux le jour de leur fête à cause de ce qu'ils font, donc celui qui fait ce qu’ils font, ou une partie, n’est-il pas aussi exposé à la même punition ?
Les mots « Evitez les ennemis d'Allah pendant leurs fêtes » veulent dire que nous ne devons pas les rencontrer ou les rejoindre pendant ces jours ? Ainsi, qu’en est-il de celui qui célèbre en réalité leurs fêtes ? ‘Abdullah ibn 'Amr a clairement exposé :
« Quiconque vit sur la terre des non-Arabes et célèbre leur Nouvel An et leurs fêtes et les imite jusqu'a ce qu'il meurt dans cet état, sera réuni avec eux le Jour de la Résurrection. »
Cela implique que celui qui participe avec eux dans toutes ces choses est un kafir, ou que le faire est un des grands péchés (kaba'ir) qui mène à la perte ; le premier sens est ce qui est apparent de la formulation.
Il a mentionné - et Allah est plus savant- celui qui vit sur leur terre, parce qu'à l’époque de 'Abdullah Ibn 'Amr et des autres compagnons (radiallahu 'anhum ajma'in), ils interdisaient la célébration ouverte des fêtes des mécréants dans les pays musulmans et aucun des musulmans ne les a imités dans leurs fêtes; ceci était possible seulement en vivant dans les pays des mécréants.
'Ali (radiallahu 'anhu) a même refusé de reconnaître le nom de leurs fêtes qui étaient exclusivement les leurs, ainsi qu’en est-il de les célébrer ?
Ahmad (rahimahullah) a mentionné le sens des narrations rapportées de 'Umar et 'Ali (radiallahu 'anhuma) sur ce sujet et ses compagnons ont discuté la question des fêtes.
L’imam Abul-Hassan Al-Amidi a dit, celui que l'on connaît comme Ibn Al-Baghdadi a dit :
« Il n’est pas permis de suivre les fêtes des Chrétiens et des Juifs. » [‘Umdat Al-Hadir wa Kifayat Al-Musafir]
Ahmad a déclaré ceci dans la narration de Muhanna et sa preuve pour cela est le verset :
[B]« Ceux qui ne donnent pas de faux témoignages »
[sourate Al-Furqan :72]
Il dit : « (C'est) Al-Sha'anin (les dimanches) et leurs fêtes. »
Il a dit : « Les musulmans doivent être empêchés d'entrer chez eux dans leurs synagogues et églises. »
Article tiré du site clearpath.comSource : Iqtida As-Sirat Al-Mustaqim Mukhalifat Ashab Al-JahimTraduit en français par les salafis de l’Estkarimbarbu
Les philosophes : ils ne savent pas comment excuser Dieu ; c'est pourquoi ou bien ils le nient, ou bien ils le prouvent : ce qui revient au même. En effet au lieu de chercher d'abord à le voir, ils commencent par le concevoir. Jacques Rivière"
Ne discutez pas les doctrines et les religions, elles sont une.
Toutes les rivières vont à l'océan.
La grande eau se fraie mille chemins le long des pentes.
Selon les races, les âges et les âmes, elle court dans des lits différents, mais c'est toujours la même eau." Ramakrishna
Insouciant, dans la joie, contemplatif, naïf, paisible, voici le béat.
L'humanité est vouée à atteindre sa perfection. Cette perfection, c'est la sagesse et l'extase. Telle est la base de notre philosophie.
En divers écrits et sous diverses appellations, les courants spirituels et philosophiques ont dépeint l'expérience extatique.
Certains l'appellent Bhakti (l'hindouisme), devekout (le judaïsme), béatitude ou félicité (le christianisme). D'autres l'a nomment hâqiqa, fanâ (l'islam), nirvana ou éveil (le bouddhisme). D'autres encore, l'intitulent ataraxie, époché, splendeur, joie (Spinoza) ou souverain bien (Aristote)..
Tout ces termes, décrivent la même sensation psychique.
Pour atteindre cet état, les religions proposent des techniques fondamentalement similaires. Prière et ascèse pour le christianisme. Méditation, éveil et ascèse pour le bouddhisme et le zen. Prière et récitation pour le judaïsme, le bouddhisme et l'islam. Etc.
Ces techniques ont le même but : conduire au renoncement, à l'anéantissement du moi et à la sublimation. Elles font toutes appel à la méditation, au contrôle du corps, au jeûne, ou au monachisme.
L'intention de s'unir physiquement avec Dieu, apparaît dés le départ du monothéisme. Elle est au centre des préoccupations de sa religion mère : le judaïsme.
Pour atteindre la splendeur (zohar) le hassidisme (un des courants du judaïsme), propose : une ascèse vigilante et joyeuse (pour purifier l'âme), le dépouillement, et l'humilité (anava) nécessaires à la prière du cœur, à la concentration (awana) à l'adoration (aboda) à l'embrasement de l'amour (nitlahavout) enfin au mystère et à la consommation de l'union (devekut).
Le but est d'incarner la vie intérieure de Dieu. C'es l'itinéraire de l'homme en marche vers l'union mystique, aïn, seuil indicible du non être.
La prière, la justice, la pénitence réparent la brisure du péché. Elles permettent la rédemption venue de Dieu seul. Elles ouvrent sur la plénitude du royaume sans frontières de l'amour.
La correspondance entre dieu et l'homme est absolue. Extraits du livre de la splendeur (sepher ha zohar)
Cette quête de l'absolu, se retrouve bien entendu au sein du christianisme. Elle fait partie des socles sur lesquels est construit cette grande religion.
Dans l'expérience spirituelle de la contemplation, le sujet éprouve intimement et physiquement la présence de Dieu.
Pour que l'homme soit capable de Dieu, il faut qu'il se désapproprie de lui-même.
La mort de l'amour propre, la purification des sens intérieurs, l'abandon de la volonté constitue les principaux aspects de ce chemin d'abnégation.
Le dépouillement de soi-même passe d'abord par l'abandon de l'amour que l'on se porte, le renoncement à tous les besoins de gratification sociale, affective et morale qu'éprouve le moi
On trouve, bien évidemment, l'extase au cœur de l'islam. C'est la recherche principale du soufisme.
Pour cette grande religion, la troisième et ultime étape de la vie spirituelle, conduit à la haqîqa, à la vérité. Elle marque la coïncidence des contraires, des opposés.
C'est le domaine de l'union, de l'unicité, de la dissolution ou dilution de l'humain dans le divin.
Le voyageur spirituel acquiert une humanité pour ainsi dire angélique pour arriver enfin à une humanité divinisée où il est dit que l'homme est annihilé en dieu qui, seul subsiste.
Les attributs humains sont remplacés par les attributs divins. Le chercheur devient ainsi l'objet de sa quête. Il est lui-même le but.
Lorsque tu te connais, ton ego illusoire est enlevé et tu n'es autre qu'Allah.
http://mecaniqueuniverselle.net/bonheur/religion-extase.php
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On connaît l'intérêt que nourrit Nietzsche pour les religions et doctrines orientales et qu'attestent son admiration pour les Lois de Manou, le code social indo-aryen, ses pages sur le bouddhisme (qu'il connut par la médiation de Schopenhauer), son amitié pour l'orientaliste Paul Deussen, spécialiste du Vedânta, ou encore son choix du nom du réformateur du mazdéisme, Zarathoustra, pour le titre de son livre le plus lyrique. Mais personne ne s'était encore. penché sur la vision nietzschéenne de l'islam Biographie Philosophe allemand issu d'une famille de pasteurs. Après avoir renoncé à la carrière de pasteur, Friedrich Nietzsche étudie la philologie et s'intéresse à Arthur Schopenhauer. Il devient professeur de philosophie en 1869 à l'université de Bâle, mais il doit s'arrêter d'enseigner en 1879 pour raisons de santé. Nietzsche et la religion Nietzsche a philosophé à coup de marteau en critiquant la croyance en un idéal séparé du monde, l'idée de salut de l'âme, le bien et le mal... Mais sa critique ne peut se percevoir et se comprendre qu'à partir de son univers de référence (occidental et allemand de la fin du XIXème siècle). Néanmoins, le point sur lequel Nietzsche en partie a raison lorsqu'il dit que "Dieu est mort", c'est que la société occidentale repose de moins en moins sur des valeurs religieuses, même si l'éthique et la Laïcité d'un point de vue Spinoziste ne peuvent se départir d'un vernis résiduel et individualiste du religieux, relégué dans la sphère du privé et non plus de la communauté. Quoique, à la base le droit reste imprégné de commandements religieux, comme tu ne tueras point, tu ne voleras point ... Nietzsche avait prévu ce que Marcel Gauchet aura expliqué quelques années plus tard: le désenchantement du monde (chrétien). Il pensait que l'Homme ne peut se surmonter lui-même, s'il continue à croire aux dérisoires fables de l'arrière-monde. Sur le christianisme Le christianisme nous a frustrés de la moisson de la culture antique, et, plus tard, il nous a encore frustrés de celle de la culture islamique. La merveilleuse civilisation maure d’Espagne, au fond plus proche de nous, parlant plus à nos sens et à notre goût que Rome et la Grèce, a été foulée aux pieds (et je préfère ne pas penser par quels pieds!) - Pourquoi? Parce qu’elle devait le jour à des instincts aristocratiques, à des instincts virils, parce qu’elle disait oui à la vie, avec en plus, les exquis raffinements de la vie maure!... Les croisés combattirent plus tard quelque chose devant quoi ils auraient mieux fait de se prosterner dans la poussière [...] Voyons donc les choses comme elles sont! Les croisades? Une piraterie de grande envergure, et rien de plus! [...] La noblesse allemande est à peu près absente de l’histoire de la culture supérieure: on en devine la cause... Le christianisme, l’alcool - les deux grands moyens de corruption… En soi, on ne devrait même pas avoir à choisir entre l’islam et le christianisme, pas plus qu’entre un Arabe et un Juif. La réponse est donnée d’avance: ici, nul ne peut choisir librement. Soit on est un tchandala, soit on ne l’est pas. «Guerre à outrance avec Rome! Paix et amitié avec l’Islam.» C’est ce qu’a senti, c’est ce qu’a fait ce grand esprit fort, le seul génie parmi les empereurs allemands, Frédéric II [Hohenstauffen]. L’Antéchrist (1888), Friedrich Nietzsche Sur le Judaisme « Les juifs sont le peuple le plus étonnant de l’histoire universelle, parce que, placés devant la question de l’être et du non etre, ils ont ,en pleine conscience et avec une résolution qui fait peur, préféré l’être à tout prix, ce prix, ce fut la falsification radicale de toute nature, de tout naturel, de toute réalité, tant dans le monde intérieur que dans le monde extérieur. ;Ils se sont transformés en vivante anti thèse des conditions naturelles. Sur l'Islam Mais qu'en est-il de la perception islamique? Le malentendu est bien là. Qui connaît les textes élogieux de Nietzsche sur l'islamisme et son prophète Mohammed, religion authentique qui ne reconnait pas de ressentiment au sens chrétien, de rédemption (à chacun sa responsabilité, car pas de péché originel qui marquerait de malédiction le reste de l'Humanité)? Il y voyait des Hommes héroïques dans le sens du romantisme allemand à la façon d'un Goethe, en phase avec leur époque et avec leur histoire, sensuels, ouverts sur le monde. Mais ce qu'il y a de plus déterminant, c'est cette figure de surhomme dont l'incarnation n'en est que le modèle prophétique Mohammadien. Quel est l'homme, comme se le demandait Lamartine, qui peut se prévaloir d'être en phase avec ses actes et ses dires? Le plus grand génie de l'Humanité. Nietzsche lui-même critiquait les ascètes, alors qu'il en était un malgré lui à la fin de sa vie. Il faisait l'éloge de la jouissance du corps et de l'esprit à travers son Dionysos ou son Zarathoustra (fondateur du premier monothéisme au passage), alors que pour le corps il n'aura pas connu l'amour ou l'étreinte d'une femme (Andréa Lou Salomé). Que de contradictions! Tout comme Platon et Heidegger, l'un voulant aider le tyran de Syracuse et le second admirant les mains d'Hitler, qui ont cédé à la tentation de "changer leur séjour" (le monde philosophique) et de "s'insérer" dans le monde des affaires humaines (la réalité), en se fourvoyant dans l'illusion de la masse et de la tyrannie. Quel est cette homme qui a le mieux concilié cette dimension de l'être et celle de l'étant, qui à partir du néant (désert) a donné à la dimension de l'être toutes ses dimensions de noblesse, si ce n'est Mohammed? L'islam en cela est l'incarnation de cet accomplissement où les idoles sont anéanties, jusqu'à la plus dangereuse, celle de l'égo ou du nafs. Cette prétention qu'ont les clercs, les philosophes, les scientifiques, les hommes de toutes obédience de détenir la vérité ou de juger leur prochain. Le plus détestable dans la religion, est ce qu'en ont fait les hommes, ce que feu M. Arkoun appelait de ses vœux: sortir des clôtures dogmatiques. Revenir au principe originel, à l'expérience du prophète Mohammed face à lui-même dans la grotte de Hira, seul dans le désert. Ou à celle de Moïse face au buisson ardent. Loin des Hommes, loin des prétentions puériles, des richesses, des orgueils, des vices. Retrouver la pureté originelle que décrit Rousseau à travers l'enfant: la Fitra ou pureté de l'être (notion islamique). Ce que Mohammed avait réalisé, n'est ni plus ni moins, ce que Sartre avait ressenti, une acceptation totale qui est aux antipodes de la résignation. "C'est par moi que le monde vient à l'être", dit Sartre, ainsi, dans "l'humilité de la finitude", je retrouve "l'extase de la création divine". et Sartre d'ajouter "l'absence de Dieu est plus divine que Dieu". Ici est résumée la quintessence de la perception du Dieu en Islam et dans le judaïsme, immatériel, omniprésent et omniscient.
Ce que Heidegger pressentait dans son être et étant mais sauf que le Dieu chrétien qui est "étant" car incarné par Jésus sur la croix est en opposition avec le Dieu du judaïsme et de l'Islam incarné par l'Être immatériel. En effet, partant de ce postulat, la métaphysique (occidentale) est l'oubli de l'être au profit des "étants". Là est le malentendu fondamental! La vérité comme dévoilement de l'être, voilà ce que les mystiques et les prophètes ont ressenti. Ceux qui n'en ont pas fait l'expérience, qui ne vivent que par procuration, à travers les clercs et les textes, ne peuvent comprendre le Dawq (le goût) de cette expérience unique qui font que l'être et l'étant se retrouvent en phase, à la façon de ce que pressentaient Nietzsche, Heidegger, et Sartre. Sauf, que ceux qui viennent d'un monde de référence occidental et matérialiste, dont l'Église à fait du sang et la chair le paradigme, et l'ostentation de ses richesses et la puissance du Vatican que Jésus aurait sûrement rejeté, le Roi des juifs, le Roi des pauvres, Saint parmi les saints, dans la lignée des saints prophètes. Voilà le malentendu! Moïse, Jésus, et Mohammed sont bien issus de la même école, celle où l'étant et l'être ne font qu'un. Mais les Hommes ont souvent trahi ce message et cette réalité, créant des institutions religieuses qui souvent agissent à l'opposé de ce Message.
Sources: http://islammedia.free.fr/Pages/citation_Nietzsche.html http://oumma.com/11015/le-malentendu-de-la-philosophie-occidentale-sur-la-critique-de-dieu-ou-de-la-religion
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1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité