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Le concept de '’urf ou `âda": coutumes et us en Islam

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Introduction

Le bien commun, en philosophie et sociologie, correspond à accéder à des ressources équitablement partagées et à des intérêts qui soudent les membres d'une communauté et participent à son existence.

Le droit musulman a plusieurs sources, dont les sources fondamentales que sont le Coran et la sunna d'une part, et d'autre part les sources secondaires dont la coutume ('’urf ou 'âda).

En arabe, 'urf ou 'orf (arabe : عُرْف) signifie « us et coutume » ou « le convenable ».

C'est ainsi que certaines coutumes pré ou post-islamiques ont pu être intégrées dans le droit musulman, ces dernières étant jugées compatibles avec l'islam. Toutefois, la jurisprudence édifiée à partir de la coutume a pu parfois aller à l'encontre de la lettre de la sharia. La coutume n'est toutefois pas, en général, considérée comme source de droit (de même pour la jurisprudence, ou 'amal): ce n'est « pas une source légale », mais « une source spontanée et de caractère secondaire », qui permet « d'adapter la loi » plutôt que de la « modifier »

La question à se poser est : qu'est-ce qu'il y a dans l'Islam qui  sert le bien commun en tant que respect de la dignité de chaque personne. S'il y a la joie, l'inclusion, l'unité, la paix, le partage, la solidarité, le respect universels, on est en présence d'une foi ou d'une religion objective ou subjective qui sert le bien commun et la dignité de chaque personne. Si par contre il y a l'injustice, le mépris, la fausseté, la guerre, l'exclusion, on est en présence d'une foi ou d'une religion objective ou subjective qui sert un bien privé.

Ce concept de Al- Mâarouf est retrouvé plus de vingt fois dans le Coran. Il est souvent défini comme étant le Bien, le convenable, ce qui est moralement acceptable par tous et qui dans une société donnée correspondrait à un ensemble de valeurs autour desquelles les individus se seraient plus ou moins mis d’accord.

Cela correspond aussi à tout ce que l’on peut reconnaître comme étant source de bienfaits pour les êtres humains et ce terme désigne aussi tout ce que la raison reconnaît comme étant juste et dans l’intérêt de tous.

Ce concept de Mâarouf paraît être très proche, voire équivalent, de celui du « Bien commun » ou « bonum commune » concept traditionnel, aux racines antiques (Platon et Aristote) et médiévales (Thomas d’Aquin). Il a été en général compris comme étant l’expression d’un intérêt supérieur de caractère à la fois rationnel et divin.

L’Islam nous ordonne de faire le bien et d’éviter le mal

Les croyants apprennent les véritables significations du bien et du mal dans le Coran, livre révélé par Allah comme la Norme par laquelle discerner le vrai du faux. Des concepts tels que le bien et le mal, le vrai et le faux, sont expliqués dans le Coran à l’aide d’exemples que tout le monde peut comprendre. La crainte de Allah des croyants leur accordera la faculté de discerner le bien du mal. (Sourate al-Anfal, 29)

Les musulmans passent leur vie à appliquer ce que leur conscience leur dit du bien et du mal, comme il est écrit dans le Coran. Pourtant, ils prennent une autre responsabilité importante sur leurs épaules : inviter les autres à voir la vérité, à éviter le mal et à appliquer la morale du Coran. Les croyants passent leur vie à expliquer aux gens la différence entre le bien et le mal, parce que Allah a ordonné ceci aux croyants :

Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront. (Sourate Al-lmran, 104)

Dans le verset 110 de la Sourate Al-lmran, Allah souligne que ceux qui se conforment à ce commandement sont bien meilleurs que les autres :

Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du livre croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d’entre eux sont des pervers.

Les fidèles appliquent ce devoir coranique non seulement par respect pour ceux qui ignorent la différence entre le bien et le mal, et qui n’ont aucune connaissance de la religion, mais également par respect pour les fidèles eux-mêmes. Les gens ne tombent pas dans l’erreur uniquement par ignorance, mais parfois par négligence, par erreur ou lorsqu’ils sont animés par leurs désirs terrestres. Cela étant, le fidèle encourage à faire le bien et prévient le mal en rappelant à autrui les commandements du Coran. Ils s’avertissent les uns les autres dans ce monde, que ceux qui ne parviennent pas à éviter le mal subiront les tourments de l’enfer ; que seuls ceux qui font le bien et accomplissent leurs obligations religieuses avec dévotion seront récompensés par le Paradis. Cette formidable responsabilité signifie qu’ils ne ressentent jamais de lassitude ou de découragement tandis qu’ils continuent à avertir autrui avec compassion et affection, quelles que soient les erreurs qu’ils aient pu commettre. Dans bon nombre de versets, Allah révèle qu’Il aime ceux qui ont de la patience, et appelle les fidèles à être patients lorsqu'ils appliquent la morale du Coran :

O les croyants ! Cherchez secours dans l’endurance et la salat. Car Allah est avec ceux qui sont endurants. (Sourate al-Baqarah, 153)

Sauf ceux qui sont endurants et font de bonnes oeuvres. Ceux-là obtiendront pardon et une grosse récompense. (Sourate Hud, 11)

Et les conventions sociales ?

Dans notre religion aussi il existe des « conventions sociales ». Elles nous ont été dictées par notre Prophète salla Allah aleyhi wa salam ou directement dans le Coran, et des hadiths Qudsi (venant d’Allah Ta’ala). On y apprend à :

-Ne pas entrer chez les gens, comme il est  dit dans le verset 31 de la sourate An-Nour.
-Toujours proposer à manger et à boire à ses invités, comme nous l’explique un long hadith Qudsi rapporté par Abou Hourayra (qu’Allah l’agrée) et noté dans Ryad as Salihin sous le numéro 896.
-Sourire entre sœurs et entres frères lorsque l’on se croise, même si l’on ne se connait pas : Abou Dahrr (qu’Allah l’agrée) a dit : « Le Prophète salla Allah aleyhi wa salam m’a dit : « Ne méprise aucune bonne action si petite soit-elle, comme le fait d’accueillir ton frère avec un visage souriant ». [Muslim]

Et encore tant d’autres choses. Ce sont des choses qu’Allah ordonne ou recommande, en échange d’une grande récompense. Elles définissent le cadre d’un vivre ensemble, au sein d’une société musulmane, et ce pour le bien-être de tous.

Conclusion

Dès ses origines, le droit musulman a pris en compte le droit coutumier. Les imâms Malik, Abou Hanifa et Ibn Hanbal, Ach-Chafii, fondateurs des quatre écoles juridiques (madhhab) principales du sunnisme, se sont inspirés respectivement des coutumes de Médine, de l'Irak et de La Mecque pour établir la discipline de leurs écoles1. Les choses se sont compliquées à partir de l'an 40 de l'Hégire, au fur et à mesure de l'extension de l'empire musulman pour des raisons tenant évidemment aux traditions et habitudes des pays islamisés, par exemple pour les rites de célébration du mariage, les systèmes de poids et mesures, le règlement de l'usure (ribâ, ar. ربا), les règles de métayage, ou de tenure des terres, etc. Plus tard, les sultans ottomans se sont appuyés sur la coutume pour justifier certaines de leurs mesures en matière de fiscalité ou de recrutement des janissaires.

Quoi qu'il en soit, les juristes musulmans ont beaucoup débattu pour savoir si la coutume avait la valeur des sources de droit dérivées du Coran et de la sunna, (idjma' et qiyâs), autrement dit pouvait être considérée une source légale (asl). À l'exception de la plupart des auteurs malékites, notamment des malékites maghrébins2, ils ont estimé qu'il s'agissait d'une source secondaire, auxiliaire, dont le rôle était d'adapter la loi plutôt que de la modifier3.

Il n'empêche que dans tous les pays musulmans, la coutume interfère constamment avec la charia. Tel est le cas, par exemple, dans l'islam indien sunnite, ainsi qu'en Indonésie, où la vie quotidienne est plus commandée par la coutume (appelée 'âda) que par le fiqh4. Il en allait de même en Afghanistan sous le régime des talibans, où l'on appliquait la charia dans toute sa rigueur, mais en respectant le code coutumier des tribus pachtounes, le Pachtounwali.

 

http://www.asma-lamrabet.com/articles/l-ethique-coranique-de-l-union-conjugale-partie-i-le-concept-d-al-maarouf-ou-bien-commun/

http://m.harunyahya.fr/tr/works/21189/SEUL-LAMOUR-PEUT-VAINCRE-LE-TERRORISME/chapter/9298/Seul-l%E2%80%99amour-peut-vaincre-le-terrorisme

http://fr.wikipedia.org/wiki/%27urf

 

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Le Pacifisme de l'Islam

HARUN YAHYA

 Selon le Coran, la guerre constitue une "obligation non désirée" qui doit être absolument menée dans le respect des valeurs morales humaines, et à laquelle il ne faut recourir qu'en dernière instance.

 

Dans un verset, il est rapporté que ceux qui commencent les guerres, que Dieu désapprouve, sont les incroyants:

 

… Toutes les fois qu'ils allument un feu pour la guerre, Allah l'éteint. Et ils s'efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu'Allah n'aime pas les semeurs de désordre. (Le Coran, sourate al-Ma'ida, verset 64)

 

Un examen attentif de la vie du Prophète Muhammad montre que la guerre est un moyen de défense employé seulement dans des situations inéluctables.

 

La révélation du Coran à notre Prophète s'est faite en 23 années. Pendant les 13 premières années de cette période, les musulmans, alors minoritaires, ont vécu à la Mecque sous une autorité païenne. Ils firent face à de nombreuses oppressions. Nombre d'entre eux ont été harcelés, maltraités, torturés, et même assassinés, leurs maisons et leurs biens pillés. En dépit de cela, les musulmans ont mené leurs vies sans recourir à la violence et ont toujours appelé les païens à la paix.

 

Quand l'oppression devint insupportable, les musulmans durent émigrer à Yathrib, rebaptisée plus tard Médine, où ils purent établir dans un environnement plus paisible et libre, leur propre ordre. L'établissement de leur propre système ne les a d'ailleurs jamais incités à prendre les armes contre les païens agressifs de la Mecque. C'est seulement après la révélation suivante que le Prophète a commandé à son peuple de se préparer à la guerre:

 

Autorisation est donnée à ceux qui sont attaqués (de se défendre) - parce que vraiment ils sont lésés; et Allah est certes Capable de les secourir - ceux qui ont été expulsés de leurs demeures, contre toute justice, simplement parce qu'ils disaient: "Allah est notre Seigneur". (Le Coran, sourate al-Hajj, versets 39-40)

 

Ainsi, il a été permis aux musulmans de faire la guerre seulement parce qu'ils étaient opprimés et soumis à la violence. Autrement dit, Dieu a accordé la permission de faire la guerre uniquement à des fins défensives. Dans d'autres versets, les musulmans sont mis en garde contre le recours inutile à la provocation ou à la violence:

 

Combattez dans le sentier d'Allah ceux qui vous combattent, et ne transgressez pas. Certes. Allah n'aime pas les transgresseurs! (Le Coran, sourate al-Baqara, verset 190)

 

Après les révélations de ces versets, des guerres ont eu lieu entre les musulmans et les Arabes païens. Jamais, cependant, les musulmans ne provoquèrent eux-mêmes ces conflits. Notons que notre Prophète a établi un environnement social paisible pour les musulmans en signant un accord de paix (la trêve de Hudaybiya) avec les païens dont il accepta la plupart des requêtes. Pourtant, les païens violèrent l'accord, provoquant ainsi une nouvelle guerre. Néanmoins, les conversions à l'islam se multipliant rapidement, les armées islamiques devinrent très puissantes. Notre Prophète conquit alors la Mecque sans violence et dans un esprit de tolérance. S'il avait voulu, notre Prophète aurait pu se venger des leaders païens de la Mecque. Il n'en fit cependant rien. Il ne leur fit aucun mal, leur pardonna et les traita avec grande tolérance. Les païens, qui se convertiront plus tard à l'islam par leur propre volonté, ne purent qu'admirer le caractère noble du Prophète.

 

Les principes islamiques proclamés par Dieu dans le Coran expliquent cette politique paisible et empreinte de tempérance du Prophète Muhammad. Dans le Coran, Dieu commande aux croyants de traiter d'une manière juste et amène même ceux qui ne sont pas musulmans:

 

Allah ne vous défend pas d'être bienfaisants et équitables envers ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures. Car Allah aime les équitables. Allah vous défend seulement de prendre pour alliés ceux qui vous ont combattus pour la religion, chassés de vos demeures et ont aidé à votre expulsion. (Le Coran, sourate al-Mumtahana, versets 8-9)

 

Les versets ci-dessus indiquent l'attitude d'un musulman à l'égard des non-musulmans. Il doit traiter gentiment tous les non-musulmans et s'abstenir de se lier d'amitié avec seulement ceux qui montrent une attitude hostile envers l'islam. Au cas où cette hostilité causerait des attaques violentes menaçant l'existence des musulmans, à savoir une guerre contre eux, alors les musulmans doivent répondre justement en considérant les dimensions humaines de la situation. L'islam interdit toutes les formes de barbarisme, d'actes de violence gratuite et d'agressions injustes. Dans un autre verset, Dieu avertit les musulmans et rappelle que la rage éprouvée à l'égard des ennemis ne doit pas les amener à l'injustice:

 

Ô les croyants! Soyez stricts (dans vos devoirs) envers Allah et (soyez) des témoins équitables. Et que la haine pour un peuple ne vous incite pas à être injuste. Pratiquez l'équité: cela est plus proche de la piété. Et craignez Allah. Car Allah est certes Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. (Le Coran, sourate al-Ma'ida, verset 8)

 

 

 

La signification de la notion de "djihad"

 

Le concept de "djihad" mérite d'être clarifié, eu égard au thème de cet article.

 

La signification exacte de "djihad" est "l'effort". Autrement dit, en Islam, "accomplir le djihad" veut dire "faire des efforts, lutter". Notre Prophète a expliqué que le plus grand djihad est celui "qu'une personne effectue contre soi-même". Ce que l'on entend ici par "soi-même" ce sont les désirs et les ambitions égoïstes de chacun. Lutter intellectuellement contre des vues antireligieuses et athées est également une forme de djihad, au sens fort du terme.

 

Hormis ces significations idéologiques et spirituelles, la lutte dans le sens technique - la lutte armée - est également considérée comme un "djihad". Cependant, comme nous l'avons vu précédemment, cette lutte ne doit être menée qu'à des fins défensives. L'utilisation du concept de "djihad" pour des actes d'agression contre des innocents, en somme la terreur, est une grande déformation et une injustice.

 

 

 

La miséricorde, la tolérance et l'humanisme selon l'islam

 

La "doctrine politique islamique" (c'est-à-dire, les principes et décrets islamiques sur des sujets politiques) est au plus haut point pacifique et modérée. Nombre d'historiens et de théologiens non-musulmans le confirment. L'historienne britannique, Karen Armstrong, ancienne nonne et célèbre experte en l'histoire d'Orient, fait le commentaire suivant, dans son livre Holy War (La guerre sainte), qui traite de l'histoire des trois grandes religions:

 

... Le mot l'islam vient de la même racine arabe que le mot la paix et le Coran réprouve la guerre comme un événement anormal contraire à la volonté de Dieu: "Toutes les fois qu'ils allument un feu pour la guerre, Allah l'éteint. Et ils s'efforcent de semer le désordre sur la terre, alors qu'Allah n'aime pas les semeurs de désordre." (Le Coran, sourate al-Ma'ida, verset 64) L'islam ne justifie pas la guerre ou l'extermination agressives, comme la Torah fait dans les cinq premiers livres de la Bible. Religion plus réaliste que le christianisme, l'islam déclare que la guerre est inévitable et parfois une obligation positive pour mettre fin aux oppressions et à la souffrance. Le Coran enseigne que la guerre doit être limitée et conduite de la façon la plus humaine possible. Mohammed a dû combattre non seulement les habitants de la Mecque mais également les tribus juives de la région et des tribus chrétiennes en Syrie qui alliées aux juifs planifiaient une attaque contre lui. Pourtant ceci n'a pas poussé Mohammed à dénoncer les gens du livre. Ses musulmans ont été forcés de se défendre mais ils n'ont pas livré une guerre sainte contre la religion de leurs ennemis. Quand Mohammed a envoyé Zaid contre les chrétiens à la tête d'une armée musulmane, il leur a dit de combattre pour la cause de Dieu bravement mais d'une manière humaine. Ils ne devaient pas molester les prêtres, ni les moines, ni les nonnes, ni les personnes faibles et impuissantes qui ne pouvaient pas combattre. Il ne devait y avoir aucun massacre des civils. Les musulmans ne devaient abattre aucun arbre ni démolir un seul bâtiment. C'était très différent des guerres de Josué.(1)

 

Après la mort de notre Prophète, les musulmans ont continué à traiter les adeptes des autres religions avec tolérance et respect. Les Etats islamiques sont devenus la maison sûre et libre des juifs et des chrétiens. Après la conquête de Jérusalem, Omar soulagea les chrétiens qui craignaient d'être massacrés en leur expliquant qu'ils étaient en sûreté. Il visita même leurs églises et déclara qu'ils pourraient continuer à pratiquer leur culte librement.

 

En 1099, quatre siècles après la conquête de Jérusalem par les musulmans, la ville fut envahie par les Croisés, qui passèrent tous les habitants musulmans au fil de l'épée. Pourtant, allant à l'encontre de ce que craignaient les chrétiens, Saladin, le général musulman qui s'empara de Jérusalem en 1187, ne fit de mal à aucun civil et défendit à ses soldats le pillage. D'ailleurs, il permit aux citoyens chrétiens de prendre tous leurs biens et de quitter la ville en sécurité.

 

 

 

Les périodes du règne des Turcs Seljukides et de l'Empire ottoman ont été également marquées par la tolérance et la justice de l'islam. Comme chacun le sait, les juifs, expulsés de l'Espagne catholique, trouvèrent la paix qu'ils ont recherchée sur les terres de l'Empire ottoman, où ils se sont réfugiés en 1492. Sultan Mehmed, le conquérant d'Istanbul, a également donné aux juifs et aux chrétiens leur liberté religieuse. Concernant les pratiques tolérantes et justes des musulmans, l'historien A. Miquel dit:

 

Les chrétiens ont été gouvernés par un Etat très bien géré, qui était quelque chose qui n'existait pas dans l'empire byzantin ou dans la souveraineté latine. Ils n'ont jamais été soumis à une oppression systématisée. Au contraire, l'empire, et tout d'abord Istanbul, est devenu un refuge pour les juifs espagnols torturés. Ils n'ont jamais été forcés à accepter l'islam.(2)

 

John L. Esposito, professeur de religion et de politique internationale à l'Université de Georgetown, fait un commentaire similaire:

 

Pour plusieurs populations non-musulmanes dans les territoires byzantins et persans déjà soumises aux gouverneurs étrangers, le règne islamique a signifié un changement de gouverneurs, les nouveaux étant souvent plus souples et plus tolérants, plutôt qu'une perte de l'indépendance. Plusieurs de ces populations ont même joui d'une plus grande autonomie locale et ont souvent payé des impôts inférieurs... En ce qui concerne la religion, l'islam s'est montré plus tolérant, accordant une plus grande liberté religieuse aux juifs et aux chrétiens indigènes.(3)

 

Tel qu'il est ainsi clairement noté, l'Histoire n'a jamais témoigné contre les musulmans "faiseurs de turpitude". Au contraire, ces derniers ont apporté la sécurité et la paix aux gens de toutes les nations, de toutes les croyances, vivant dans le grand territoire sur lequel ils ont régné.

 

En bref, la compassion, la paix et la tolérance constituent les valeurs morales principales du Coran et l'islam vise à supprimer la turpitude de la surface de la terre. Les commandements du Coran et les pratiques des musulmans à travers l'Histoire sont très clairs, et ne laissent de fait planer aucun doute.

 

Notes:

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1- Karen Armstrong, Holy War, MacMillian London Limited, 1988, p. 25

 

2- Feridun Emecen, Kemal Beydilli, Mehmet Ýpþirli, Mehmet Akif Aydýn, Ýlber Ortaylý, Abdülkadir Özcan, Bahaeddin Yediyýldýz, Mübahat Kütükoðlu, Osmanlý Devleti Medeniyeti Tarihi (L'histoire de l'Empire ottoman), Istanbul: 1994, Ýslam Tarih, Sanat ve Kültür Araþtýrma Merkezi, p. 467

 

3- John L. Esposito, The Islamic Threat: Myth or Reality, Oxford University Press, New York, 1992, p. 39

 

ISLAM DENONCE TERRORISME

Islam_Paix

DISCOVER ISLAM

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La sexualité en Islam: amour affection

 

 

L’acte sexuel est une expression d’amour ultime ainsi qu’une rencontre totalement émotionnelle et physique. Dans une expression brève mais belle, le Quran se

rapporte à cette relation entre mari et femme disant :

"Elles sont un vêtement pour vous et vous êtes un vêtement pour elles" . (2 :187)
L’union sexuelle entre mari et femme est bien plus que le fait de rechercher à satisfaire son désir.

En effet, le prophète (pbsl) nous a enseignés que cela fait partie des oeuvres de bienfaisance en Islam.

Il disait à ses compagnons, énumérant des exemples d’actions charitables :

"Et quand l’un de vous fait l’amour (rapports sexuels) c’est une oeuvre gratifiante".

Ses compagnons surpris et lui demandèrent :

"Comment se fait-il que l’un de nous, tout en répondant au besoin de ses désirs, obtient par ce fait la récompense d’une charité?"

A laquelle le prophète (pbsl) répondit :

"Ne voyez-vous pas que s’il fait la même chose mais dans une situation interdite, ce sera compté contre lui comme un péché ? Et donc s’il le fait légitimement c’est compté pour lui comme une charité". (Mouslim)

 


Afin d’entretenir une relation heureuse et agréable, le mari et la femme devraient acquérir des habitudes d’hygiène et d’esthétique qui les rendent séduisants l’un envers l’autre. Il n’incombe pas seulement à la femme de s’embellir pour son mari, mais c’est un droit réciproque. Il est rapporté que le prophète (pbsl) avait réprimandé un homme qui apparaissait minable et négligé. Il lui conseilla de prendre soin de ses cheveux et de ses vêtements, tout en déclarant que c’était un droit pour sa femme que de paraître de la meilleure des façons pour elle, comme elle pour lui.

Ibn Abbas, un érudit notable du premier siècle islamique, déclara :

"Certainement je tiens beaucoup à me faire beau pour ma femme, de la même manière que j’aime qu’elle se fasse belle pour moi, en accord avec les paroles de Dieu dans le Quran qui sont " :

"Quand à elles, elles ont des droits équivalents à leurs obligations, conformément à la bienséance”. (2 :228)


Ce n’est pas seulement le devoir d’une femme, mais en vérité, c’est son privilège que de s’embellir à la vue de son mari. Les maris effectuant un voyage devraient annoncer leur retour plutôt que de surprendre leur femme, afin qu’elles aient le temps de s’embellir avant de rencontrer leurs maris.

Chaque fois que la caravane du prophète (pbsl) était de retour à Médine, les voyageurs campaient dans les faubourgs de la ville, envoyaient un messager pour annoncer leur arrivée et rentraient dans leur foyer après un certain délai. Il dit dans une de ses traditions :

"Si vous êtes en voyage, n’entrez pas dans votre maison soudainement pour que les femmes ayant les cheveux en pagaille se coiffent et que les femmes non prévenues s’apprêtent". (les cinq sauf Nissa’i)

Il y a quatorze siècles, l’Islam reconnaissait déjà le droit "à l'orgasme", comme en témoigne les paroles du prophète (pbsl) :

"Si l’un de vous a des rapports avec sa femme, qu’il soit attentionné. S’il atteint son plaisir avant elle, il ne devra pas la presser jusqu’à ce qu’elle atteigne également son plaisir". (Anas)

Les écrits classiques en sexologie ces dernières décennies ont décrit la réponse sexuelle de la physiologie humaine et l’ont classifiée en quatre phases : excitation, du plateau, orgasme et résolution. Idéalement ces phases devraient coïncider entre les deux partenaires, autrement il y aurait une mésentente sexuelle ; il arrive bien souvent que l’homme atteint l’ orgasme pendant que la femme attend toujours ardemment avec un désir enflammé d’atteindre également l’orgasme.

Comme l’orgasme est suivi par la phase de résolution, phase dans laquelle l’organe du mâle devient mou et l’homme entre dans une période réfractaire après que son désir sexuel ait été satisfait à travers l’orgasme, la conclusion de l’acte à cette étape serait injuste envers la femme qui aura été excitée mais non satisfaite, et c’est contre cet incident que le prophète (pbsl) avertissait.

L’homme ne devrait pas juste se retourner et s’en aller ou dormir, laissant sa femme frustrée. L’exercice du coït devrait continuer jusqu’à ce qu’elle soit satisfaite.

Une méthode efficace pour corriger cette forme de mésentente sexuelle est de consacrer du temps à jouir de leur intimité et de s’aider l’un et l’autre à découvrir son corps en totalité, avant de progresser jusqu’au rapport génital. Les plaisirs du sexe s’étendent eux-mêmes au-dessus d’une partie beaucoup plus vaste que la région génitale, tel que s’embrasser, se cajoler et caresser le corps, spécialement au dessus des zones érogènes du corps de la femme. Ceci, en effet, est une méthode normale et recommandée pour aborder le sexe.



Il s’ajoute à l’élément mécanique du sexe, la dimension émotive d’un amour tendre et d’une affection réciproque, représenté admirablement dans le Quran par :

"Elles sont un vêtement pour vous comme vous l’êtes pour elles".

Cela garantit aussi que lorsque le couple aborde la pénétration génitale, la femme aura été suffisamment éveillée et aura atteint un niveau d’excitation tel qu’elle sera relativement prête pour atteindre son orgasme. Dans le jargon médical moderne ce prélude s’appelle les "préliminaires" mais bien avant que de tels droits de la femme soit rêvés dans le reste du monde, le prophète de l’Islam (pbsl) donna le même conseil se référant poliment aux préliminaires comme le “messager”, dans ses dires :

"Ne laissez pas l’un de vous tomber sur sa femme comme une bête (chameau) tombe. C’est plus approprié d’envoyer “un messager” avant l’exécution de l’acte".

Toujours dans le cadre d’une bonne éthique sexuelle, le couple devrait être sensible aux besoins et limites de chacun, ainsi que de leurs points forts et leurs points faibles. Même une excuse vertueuse telle qu’une participation profonde en adoration n’est pas acceptée si l’homme oublie ou ignore les droits de sa femme. Dans de tels cas, il est du droit de la femme de protester.

L’histoire rapporte qu’une femme se rendit auprès d’Omar ibn al Khattab (deuxième calife, qu’Allah soit satisfait de lui) et lui dit :

“Mon mari jeûne toute la journée et prie toute la nuit, et je suis embarrassée de m’en plaindre dans la mesure où il passe son temps à adorer Dieu ”.

L’homme fut convoqué pour une audience. Le verdict final était de consacrer trois nuits à sa propre adoration et de tenir compte des besoins de sa femme le reste de la semaine.

Omar (qu’Allah soit satisfait de lui) demanda aussi à sa fille Hafsa combien de temps une femme pouvait tolérer l’absence de son mari ; sur sa réponse, il décréta que les troupes combattantes (soldats) auraient la permission de revenir à la maison tous les six mois.

De même une femme ne devrait pas être indifférente à l’appel de son mari. Voyant que l’homme est plus enclin à un éveil sexuel dû à une variété de stimuli visuels étant donné qu’il se déplace toute la journée, le conseil du prophète (pbsl) était que l’épouse devait toujours répondre à l’appel de son mari :

"Le droit du mari est que lorsqu’il appelle sa femme au sexe, elle ne devrait pas lui refuser". (Tialissi)

Notons que le temps utilisé indique bien qu'il est conseillé à la femme de ne pas refuser à son mari un rapport sexuel si ce dernier à des pulsions importantes. Elle n'est pas obligée si elle n'en a vraiment pas envie ou si elle n'est pas en condition (règles, maladie...). Bien entendu, l'inverse est applicable!

Le prophète (pbsl) conseillait aussi qu’à chaque fois qu’un homme voyait quelque chose suscitant son désir sexuel, devait rentrer dans son foyer et avoir des rapports avec sa femme. Les femmes ont également des pulsions et ce qui est conseillé à l'homme à ce niveau l'est aussi pour la femme! Même si, statistiquement, elle est moins enclin à l'adultère que l'homme (Nous nous devons d'accepter nos faiblesses! Personne n'est à l'abri de l'adultère - qu'ALLAH nous en préserve).

Traduit avec l’aimable autorisation du site www.islamset.com par la soeur Mariam Joannes (qu‘Allah la récompense ).

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Voyage scientifique au cœur de la matière

 

 

Toutes les informations que nous percevons du monde dans lequel nous vivons, sont transmises par nos cinq sens. Ce monde que nous connaissons se compose de ce que nos yeux voient, nos mains touchent, nos nez sentent, nos langues goûtent et nos oreilles entendent. Nous ne pouvons imaginer une seconde que ce monde "extérieur" puisse être différent de ce que nos sens nous permettent de percevoir, puisque depuis notre naissance nous en sommes totalement dépendants.

 
Toutefois, les recherches scientifiques actuelles menées dans de nombreux domaines, présentent une vision totalement différente de cette dernière, ce qui provoque la remise en question du rôle de nos cinq sens et du monde que nous percevons à travers eux. Ce point de vue soutient que la notion de "monde extérieur" n'est qu'une réponse créée dans notre cerveau par des signaux électriques. La couleur rouge d'une pomme, la solidité du bois, votre mère, votre père, votre famille et tout ce que vous possédez - votre maison, votre travail - jusqu'aux lignes de cet article, ne sont en réalité que le résultat d'une combinaison de signaux électriques.

Sur cette image, nous voyons une personne qui semble skier en montagne, alors qu'il n'y a en réalité ni skis, ni neige. Cette illusion est générée artificiellement.
 
Grâce aux progrès technologiques actuels, il est possible de vivre de réelles expériences sans nécessairement avoir recours au monde extérieur ou à la matière. Les progrès incroyables réalisés dans le domaine de la réalité virtuelle en ont fourni des preuves incontestables.
 
Plus simplement, la réalité virtuelle est une technique qui permet la projection d'images de synthèse tridimensionnelles plus vraies que nature, réalisées à l'aide de certains dispositifs et générées par ordinateur. Cette technologie avec ses divers champs d'applications, est connue sous le nom de "réalité virtuelle", de "monde virtuel" ou d'"environnement virtuel". Grâce à l'utilisation de certains appareils élaborés à cet effet, la principale caractéristique de cette technologie est de tromper la personne qui vit cette expérience, en lui faisant croire que sa vision est réelle. Ces dernières années, le terme "immersif" a commencé à être utilisé parallèlement à l'expression "réalité virtuelle", reflet de l'immersion totale des témoins dans cette expérience.
 
Les éléments clés de tout système de réalité virtuelle se basent sur nos cinq sens. Par exemple, lorsque l'utilisateur enfile un gant spécial, les dispositifs situés à l'intérieur de celui-ci envoient des signaux aux extrémités de ses doigts. Lorsque ces signaux sont retransmis et interprétés par le cerveau, l'utilisateur a la sensation de toucher par exemple de la soie, un vase d'ornement, avec tous les détails visibles qui les constituent - alors qu'en fait toutes ces choses n'existent pas dans cet environnement.
 
Une des premières mises en application de la réalité virtuelle s'est faite en médecine. L'université du Michigan a développé une technologie permettant aux praticiens assistants - en particulier le personnel des urgences - d'acquérir la technicité nécessaire à la pratique de leur métier dans un laboratoire virtuel où tout l'environnement d'une salle d'opération a été recréé dans ses moindres détails, grâce à la projection d'images de synthèse sur le sol, sur les murs et le plafond. Cette "image" est parachevée avec la projection d'une table d'opération, le patient à opérer se situant au centre de la pièce. Les chirurgiens en train de mettre leurs lunettes 3D, commencent à opérer "virtuellement". Ainsi, toute personne qui voit ces images à travers ces lunettes 3D n'est plus en mesure de faire la différence entre une réelle salle d'opération et une salle d'opération virtuelle.
 
 
 
 
 
 
 

Vivons-nous dans un univers holographique ?
  
New Scientist est un des magazines scientifiques des plus réputés. Le 27 mars 2002, le scientifique J. R. Minkel signait le principal article intitulé "Un univers vide". Et l'article à la une titrait "Pourquoi vivons-nous tous dans un hologramme". Selon cet article, notre perception du monde se réduit à un simple faisceau de lumière. Ce serait donc une erreur de considérer la matière comme une vérité absolue, en s'appuyant uniquement sur nos perceptions. Tel que l'a admis Minkel dans son article :
Vous tenez un magazine. Il semble solide ; il semble exister de manière autonome dans l'espace. Ainsi que les objets autour de vous - comme la tasse de thé, l'ordinateur. Ils paraissent tous réels, quelque part là-bas. Mais tout cela n'est qu'illusion.
Minkel affirme dans l'article que certains scientifiques nomment cette idée la "théorie du tout", ils considèrent que cette théorie est un premier pas pour expliquer la nature de l'univers. Cet article nous démontre scientifiquement la manière dont nos cerveaux perçoivent l'univers tel une illusion et nous n'interagissons donc pas avec la matière elle-même.
 
Les perceptions perdues des sens, regagnées grâce aux signaux artificiels
 
Dans son numéro du 11 mars 2002, Time magazine publiait un article intitulé "Le corps électrique" révélant ainsi une importante avancée scientifique. Cet article nous apprenait que des scientifiques avaient combiné des microprocesseurs aux systèmes nerveux de malades afin de traiter des lésions permanentes affectant leurs perceptions sensorielles.
 
A l'aide de ces nouveaux systèmes élaborés à cet effet, les chercheurs aux Etats-Unis, en Europe et au Japon, voulaient permettre aux personnes aveugles de recouvrer la vue et aider les patients paralysés à guérir. Avec ce nouveau procédé, ils avaient déjà obtenu un premier succès relatif en implantant des électrodes dans les zones malades du corps, et des microprocesseurs ont été utilisés pour relier les membres artificiels aux tissus vivants.
 
Suite à un accident, un patient danois, Brian Holgersen, fut victime d'une paralysie totale à partir du cou, à l'exception de quelques mouvements limités des épaules, du bras et de la main droite. Comme on le sait, une telle paralysie est provoquée par des lésions de la moelle épinière dans le cou et le dos. Les nerfs sont alors endommagés ou bloqués, ce qui a pour effet de juguler la circulation neuronale entre le cerveau et les muscles, et de bloquer toutes communications des nerfs qui transmettent les signaux du corps au cerveau et inversement. Pour ce patient, le but était de relier la zone endommagée de sa moelle épinière à un implant, ce qui permettrait aux signaux transmis par le cerveau de restituer très faiblement le mouvement des bras et des jambes.
 
Ils utilisèrent un système conçu pour rétablir les fonctions vitales de la main gauche telles que l'action de saisir, de tenir ou de lâcher un objet. Lors d'une opération, huit petites électrodes souples de la taille d'une pièce de monnaie ont été implantées dans les muscles responsables de ces mouvements situés dans le haut du bras gauche, de l'avant-bras et de l'épaule du patient. Plus tard, des fils ultrafins ont relié ces électrodes à un stimulateur - sorte de pacemaker pour le système nerveux - implanté dans sa poitrine. Le stimulateur était à son tour connecté à un dispositif sensible au positionnement, lui-même relié à l'épaule droite de Brian Holgersen, épaule dont la motricité était réduite.
 
Désormais, lorsque le patient voulait se saisir d'un verre, il bougeait son épaule droite vers le haut. Ce mouvement envoyait un signal électrique, depuis le détecteur de position dissimulé sous ses vêtements vers le stimulateur dans sa poitrine, qui l'amplifiait et le faisait passer le long des muscles appropriés dans son bras et sa main. En réponse, ceux-ci se contractaient et sa main gauche se fermait.
Lorsqu'il voulait reposer le verre, il n'avait plus qu'à bouger son épaule droite vers le bas et sa main gauche s'ouvrait.
 
A Bruxelles, l'université de Louvain a utilisé la même technologie dans le domaine ophtalmologique. Les cellules des bâtonnets et des cônes d'un malade s'étaient détériorées, provoquant l'insensibilité progressive de la rétine à la lumière, ce qui a eu comme conséquence pour la patiente une perte de la vision. Une électrode implantée autour de son nerf optique droit lui a permis de recouvrer partiellement la vue.
 
Dans ce cas précis, l'électrode était reliée à un stimulateur placé à l'intérieur d'une cavité dans le crâne du patient. Une caméra vidéo positionnée sur une calotte, transmettait les images au stimulateur sous forme de signaux radio, évitant ainsi les cellules endommagées des bâtonnets et des cônes, et elle envoyait directement les signaux électriques au nerf optique. Le cortex visuel du cerveau regroupait ces signaux pour en faire une image. L'expérience de la patiente est semblable à celle d'une personne qui regarde un panneau d'affichage miniature dans un stade, mais la qualité est quand même suffisante pour prouver que ce système est viable.
 
Ce procédé est appelé système de "prothèse visuelle basée sur un microsystème" (Microsystem-based Visual Prothesis), appareil implanté en permanence dans la tête du patient. Mais pour faire fonctionner tout cela, le patient doit se rendre à l'université de Louvain dans une pièce spécialement aménagée à cet effet, il doit ensuite porter ce qui pourrait ressembler à un bonnet de bain vétuste. Ce bonnet de bain en plastique ordinaire, est équipé d'une caméra standard disposée sur le front. Plus il y a de pixels pour former une image sur l'écran, plus grande sera le nombre de stimulations électriques ; plus importante sera alors la qualité de l'image en termes de pixels.
 
Le même article relatait également le témoignage intéressant d'un artiste interprète qui s'est servi de la même technologie :
Pendant une représentation en 1998, Stelarc s'est raccordé directement à Internet. Son corps était parsemé d'électrodes - sur ses deltoïdes, ses biceps, ses fléchisseurs, ses jarrets, ses mollets - lesquelles envoyaient de légères impulsions électriques, juste assez pour provoquer une légère contraction musculaire involontaire. Les électrodes étaient connectées à un ordinateur qui était à son tour relié à des ordinateurs via Internet à Paris, Helsinki et Amsterdam. En pressant sur les différentes parties du corps humain qui apparaissait sur l'écran, les participants dans les trois capitales pouvaient alors faire faire à Stelarc ce qu'ils désiraient.

La couverture du magazine New Scientist du 27 avril 2002 titrait "Un univers holographique" et "Pourquoi vivons-nous tous dans un hologramme"
Ces technologies, sous réserve qu'elles puissent être suffisamment miniaturisées et placées à l'intérieur du corps humain, ouvriront radicalement la voie à de nouvelles perspectives dans le domaine médical. Ces progrès démontrent également un autre fait majeur : le monde extérieur est une image dupliquée que nous regardons dans nos esprits…
 
L'article du Time nous a démontré par des exemples concrets, de quelle manière nous pouvions simuler des perceptions telles que la vision ou le toucher créés artificiellement par des impulsions électriques. La preuve la plus irréfutable était qu'une personne aveugle pouvait recouvrer la vue. Malgré le fait que l'œil du patient n'était pas en état de fonctionner, elle pouvait voir grâce à des signaux créés artificiellement.
 
Les mondes virtuels de certains films peuvent-ils être transposés dans le monde réel ?
 
Dans l'article "La vie est pure invention et vous êtes ensuite effacé", publié dans le magazine New Scientist du 27 juillet 2002, Michael Brooks affirmait que nous pourrions bien vivre dans un monde virtuel à l'instar du film Matrix : "Nul besoin d'attendre la sortie de Matrix 2. Vous pourriez bien déjà vivre dans une simulation géante générée par ordinateurs… Bien évidemment, vous pensiez que Matrix est une fiction. Mais c'est uniquement parce que vous en aviez décidé ainsi."

"Le corps électrique", article publié dans le Time magazine du 11 mars 2002, révélait que le monde extérieur est une image dupliquée dans notre esprit.
 
Michael Brooks, l'auteur de cet article, étayait son point de vue en citant le philosophe Nick Bostrom de l'université de Yale qui pense que les films hollywoodiens sont plus proches de la réalité que nous ne le pensons. Il a également estimé qu'il existe une probabilité que nous vivions dans un monde simulé ou virtuel comme certains films le décrivent.
 
Le fait scientifique selon lequel nous n'interagissons pas avec la matière elle-même, beaucoup mieux compris depuis ces dernières années, a suscité chez l'homme une réflexion approfondie. Cette situation, source d'inspiration pour les films, prouve que les environnements virtuels recréent la réalité de manière si convaincante que l'homme peut être dupé par ces images illusoires.
 
Le matérialisme, comme toutes les autres fausses philosophies, a été anéanti
 
La philosophie matérialiste a existé tout au long de l'histoire. Ses adeptes avaient tout misé sur la supposée existence absolue de la matière, dans la négation totale de Dieu, qui les a pourtant créés à partir de rien et qui a également créé pour eux l'univers dans lequel ils vivent. Mais cette preuve évidente ne laisse plus aucune place à la polémique. Ainsi, la matière à partir de laquelle ils avaient fondé leur existence, leurs opinions, leur fierté et leur négation de Dieu, s'est envolée. Mais ironie du sort, c'est à travers leurs propres recherches que les scientifiques matérialistes ont découvert que tout ce qu'ils voyaient n'était pas matière mais en réalité une copie ou une image formée dans le cerveau. Ces recherches ont donc mis un terme aux croyances matérialistes.
 
Le vingt-et-unième siècle constitue un tournant décisif dans l'histoire de l'humanité au cours duquel cette vérité se répandra parmi les peuples, le matérialisme sera définitivement éradiqué de la surface de la terre. Certains, sous l'influence des philosophies matérialistes, pensaient que la matière est un élément absolu, ils sont en train de réaliser que leur personne n'est qu'illusion et que la seule existence absolue c'est Dieu, qui embrasse tout. Cette réalité des faits est ainsi révélée dans le Coran :
 
Dieu atteste, et aussi les anges et les doués de science, qu'il n'y a point de divinité à part Lui, le Mainteneur de la justice. Point de divinité à part Lui, le Puissant, le Sage ! (Coran, 3 : 18)
Par Harun Yahya

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Problèmes de couples et remèdes en Islam

la foi

1.                                       la cause et le remède
                           de la désobéissance de la femme ?

 Cheikh al ‘Otheïmine –Qu’Allah lui fasse miséricorde- a dit:  
« La base de la désobéissance c’est la fierté. Une femme désobéissante, c’est une femme qui est fière et orgueilleuse vis à vis de son mari et qui aime le contredire et lui désobéir. Et Allah a donné le remède pour la désobéissance de la femme, lorsqu’Il a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Et quant à celles dont vous craignez la désobéissance, exhortez-les, éloignez-vous d’elles dans leurs lits [...]. Si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles, car Allah est certes, Haut et Grand ! » S4 V34

... Exhortez-les ... 

…Cela signifie qu’il faut les rappeler au livre d’Allah, et plus particulièrement aux versets qui expliquent les devoirs de l’épouse. Il faut également les rappeler à la Sounnah du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- et plus particulièrement aux Hadîths qui exposent les droits du mari sur sa femme et le péché qu’elles commettent en désobéissant…

...Eloignez-vous d’elles dans leurs lits … 

…Certains savants ont dit que le but du mot « Éloigner », c’est le fait de quitter l’acte sexuel de telle sorte que le mari soit dans le même lit que sa femme mais sans avoir de rapports avec elle. Mais cet éloignement doit suivre un comportement particulier car Allah précise que l’éloignement est dans le lit. En fait cet éloignement n’a pas à être apparent excepté au moment de l’intimité des époux. Par conséquent, l’éloignement n’a pas à se faire devant les enfants, chose qui pourrait les perturber ; ni même devant les étrangers, chose qui pourrait humilier la femme et la pousser à être encore plus désobéissante. Remédier à la désobéissance de la femme ne doit pas conduire à son humiliation ni même à déstabiliser les enfants. Mais il se peut que cette étape n’apporte pas non plus de changement et alors Allah a dit … »[1]

2.   Comment se comporter avec les femmes désobéissantes ?

  Mou‘awiya ibn Hayra dit :
«Un homme dit : Ô messager d’Allah ! Quel est le devoir de l’un d’entre nous envers sa femme »
Il dit : « De la nourrir lorsque tu te nourris, de la vêtir lorsque tu te vêtis, de ne pas frapper le visage, et ne pas critiquer son visage, et que tu ne t’éloignes d’elle que dans le foyer »
[4]

 D’après Iyas ibn ‘Abdillah ibn abi Dhoubab, le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit :
« Ne frappez pas les servantes d’Allah ».
[...] Et le Messager d’Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- a dit : « De nombreuses femmes se sont plaintes de leurs maris auprès des femmes de Mouhammad , et ce ne sont pas ceux-là ( les maris ) les meilleurs d’entre vous » [5]

 ‘Abdoullâh ibn Zam‘a a entendu le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- dire :
« L’un d’entre vous s’emporterait-il et fouetterait-il sa femme comme une esclave alors qu’à la fin de la journée il a des rapports avec elle » [6] 

 En somme, Allah a délimité ses représailles -qui ne l’oublions pas sont en fait des remèdes à la désobéissance de la femme-. Effectivement, dès lors que le but réel est atteint, toutes représailles deviennent alors démesurées. 

... si elles arrivent à vous obéir, alors ne cherchez plus de voie contre elles...

Ibn Kathir a dit au sujet de ce verset que si la femme obéit à tout ce que le mari veut d’elle dans ce que lui a permis Allah, alors il n’a plus de raison contre elle après ceci. Il ne doit pas la frapper ou l’isoler. Et il ne doit lui faire par la suite aucun reproche…

... car Allah est certes, Haut et Grand !

…Ceci est une menace aux hommes qui chercheraient la petite bête sans raison. Allah le Très Haut, le Plus Grand est dans ce cas-là L’Allié des femmes et Il se vengera de tous ceux qui les oppriment et qui leur cherchent la petite bête. »[7] 

3.                                    De l’obéissance à la patience

Nous avons demandé à Cheikh Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i -Qu’Allah lui fasse miséricorde- :
« Une sœur dont le mari oblige à servir quotidiennement sa  mère (la mère du mari) alors que cette dernière opprime la soeur et est la cause de nombreux problèmes entre les deux époux, et la soeur en question ne parvient plus à supporter cette situation, que doit-elle donc faire et qu’Allah vous récompense de la meilleure façon ? »

  Sa réponse fut la suivante : « Louange à Allah par des louanges abondantes, bonnes, bénies, comme l’aime notre Seigneur et en est satisfait, et je témoigne qu’il n’y a de vraie divinité qu’Allah, nul associé à Lui, et je témoigne que Mouhammad est Son serviteur et messager. Sur ce, qu’Allah vous récompense pour ce que vous faites comme Da’wa et comme jalousie que vous éprouvez pour l’Islam, et qu’Allah bénisse vos efforts et qu’Allah fasse que vous soyez bénéfiques à l’islam et aux musulmans.

 Quant à l’obligation proprement dite, cette femme n’est pas obligée de servir sa belle-mère d’autant plus si celle-ci se comporte mal avec elle, mais je lui conseille de patienter plus, et plus, et plus encore que ce qu’elle n’a pu déjà patienter, car Allah a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Entraidez-vous dans l’accomplissement des bonnes œuvres et dans la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression »S5 V2

 D’autant plus que cela pourrait entraîner la séparation et la discorde entre les époux, donc je lui conseille, et ce bien entendu en tant que conseil et non en tant qu’obligation, de patienter avec elle et qu’elles s’entraident et qu’elle la serve en fonction de ses capacités mais quant à l’obligation , non cela ne lui est pas obligatoire.

La femme doit  se charger des tâches dont elle est capable, dans le foyer. Un jour Fatima vint se plaindre car elle ne trouvait pas le repos à cause des tâches [8], et le Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ne lui a pas dit : « Ceci ne t’es pas obligatoire », ce qu’il faudrait donc faire et ce que nous lui conseillons c’est de patienter et de s’entraider avec son mari et c’est à Allah que nous implorons l’aide » 9

 Nous avons demandé aussi : « Jusqu’où la femme doit-elle obéir  à son mari ? »

Sa réponse fut la suivante : « Quant à l’obligation c’est dans ce qu’Allah lui a ordonné:
- Lorsqu’il la convoite au lit.
- Et de même s’il est pauvre, elle doit patienter avec lui tant qu’elle le peut.
Mais la question est bien plus vaste que l’obligation, en effet, bien plus que l’obligation !
Et, nous lui conseillons de patienter avec son mari, dans le meilleur et le pire et qu’elle ne lui fasse pas supporter ce qu’il n’est pas en mesure de supporter, et ne lui demande pas d’acheter toutes les dernières modes, si elle voit une voiture elle lui demande d’acheter la même, de même au niveau des vêtements elle recherche les derniers modèles.
Elle doit aussi patienter avec lui et bien se comporter avec lui et élever ses enfants et laver ses vêtements, l’aider dans le bien, s’appliquer à lui faire à manger si elle le peut et vous  êtes -si Allah le veut- des demandeurs de science, hommes et femmes, la femme peut ne pas avoir le temps de remplir ses devoirs et l’homme se doit de patienter et il se peut que l’homme ne puisse pas remplir ses devoirs et elle se devra de patienter et c’est à Allah que nous implorons l’aide. » [9]
 

4.                           le remède à l’indifférence du mari 

 Allah a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence, alors nul grief pour les deux s’ils se réconcilient par un compromis quelconque, et la réconciliation est meilleure, puisque les âmes sont portées à l’avarice. Mais si vous agissez en bien et vous êtes pieux... Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites » S4 V128

...Et si une femme craint de son mari abandon ou indifférence, alors nul grief pour les deux s’ils se réconcilient par un compromis quelconque...

Cheikh as-Sa’di a dit : « Cela signifie qu’elle craint que son mari s’écarte d’elle, qu’il ne soit plus attiré par elle et qu’il soit repoussé par elle ; alors le meilleur dans ce cas c’est de se réconcilier par un compromis quelconque. C’est-à-dire que la femme abandonne certains de ses droits qui incombent à son mari afin de rester avec son mari. Et ceci soit en diminuant ce qui lui est dû dans les subsistances ou dans les vêtements ou dans l’habitation ou dans le partage des nuits tel que abandonner son droit au rapport ou céder son tour à l’une de ses coépouses. »

Et ce verset fut révélé comme le rapporta abou Dawoud dans un Hadith de Hicham ibn ‘Ourwa d’après son père, à cet effet : ‘Aïcha -qu’Allah l’agrée- dit : « [...] et Sawda bint Zam‘a dit, lorsqu’elle fut âgée et qu’elle craignit que le Messager d’Allah -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- ne la quitte : « Ô Messager d’Allah, mon jour est pour ‘Aïcha. » Et il accepta cela d’elle. Elle dit : c’est pour son cas et les cas similaires qu’Allah révéla [ce verset] ».

... et la réconciliation est meilleure...

Puis il poursuit : « Si les deux époux se sont mis d’accord sur cette situation, alors il n’y a pas de péché ni de mal pour eux, ni pour l’épouse ni pour l’époux. De là, il est permis au mari de rester avec sa femme dans la situation décrite précédemment. Et ceci est meilleur que la séparation, c’est pour cela qu’Allah a dit : « Et la réconciliation est meilleure ». [10]

On tire une généralité à partir de cette expression et de son sens, c’est que la réconciliation entre deux personnes, entre lesquelles il y a des droits ou entre lesquelles il y a des litiges, est meilleure que l’acharnement de chacun dans la recherche de son droit. Dans la mesure où cette attitude implique la réconciliation, le maintien de la concorde, et l’indulgence.

Et ceci est permis dans l’ensemble des choses, sauf dans le cas où un illicite est rendu licite ou bien où un licite est rendu illicite. Alors ceci n’est pas une réconciliation mais plutôt une injustice. Et saches que chaque règle n’est parachevée et n’est parfaite que par la présence de ses exigences et par le bannissement de ses empêchements.

Allah a évoqué ce qui est nécessaire pour la réconciliation, et Il a attiré l’attention sur le fait que c’était meilleur. Et le meilleur, toute personne qui œuvre, le recherche et est attiré vers lui. Par cet ordre d’Allah et par Son incitation au bien, le croyant ne peut qu’augmenter sa recherche et sa motivation vers le bien…

... puisque les âmes sont portées à l’avarice...

…Allah a ensuite indiqué l’empêchement de la réconciliation par cette parole. Les âmes sont façonnées sur l’avarice et ceci est l’absence de motivation pour être généreux envers les autres et l’avidité pour le droit qui lui est dû. Donc les âmes sont façonnées sur cette nature. Cela signifie qu’il convient d’arracher cette nature ignoble de nos âmes et de la remplacer par son contraire qui est la générosité, la bienveillance. Et cette bienveillance se définit par le fait que tu sois généreux dans tes devoirs et que tu te contentes dans tes droits. Et lorsque l’individu réussit à atteindre ce bon caractère, alors à ce moment, il lui sera facile de se réconcilier lors d’une dispute. Contrairement à celui qui ne fait pas d’effort pour faire disparaître cette avarice, alors celui-là, il lui sera difficile de se réconcilier. Alors que dire si la personne face à lui est comme lui ?!…

... mais si vous agissez en bien...

…C’est-à-dire que vous vous améliorez dans l’adoration du Créateur de telle sorte que le serviteur adore son seigneur comme s’il Le voyait, car s’il ne Le voit pas, Lui Il le voit. Ce verset implique aussi que le serviteur agisse en bien envers les créatures ; par tous les chemins de bien, en leur faisant profiter de son argent, de sa science ou bien de son rang …

 ...et vous êtes pieux... Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites.

…Si vous êtes pieux, et ceci en faisant l’ensemble des obligations et en délaissant l’ensemble des interdictions, alors Allah certes est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites. » [11] 

A ce stade-là, l’indifférence du mari reste un problème à régler entre les époux uniquement.

5.                               du désaccord à l’arbitrage !

  Mais si le problème s’aggrave, et qu’il y a une crainte de séparation, alors Allah a dit :

 

Traduction relative et approchée : « Si vous craignez le désaccord entre les deux époux, envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle. Si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l’entente entre eux. Allah est certes Omniscient et Parfaitement Connaisseur » S4 V35

... Si vous craignez le désaccord entre les deux époux...

Cheikh as-Sa’di a dit : « C’est-à-dire que vous craignez l’éloignement des deux époux et l’évitement à tel point que chacun d’entre eux soit de son coté…

.. envoyez alors un arbitre de sa famille à lui, et un arbitre de sa famille à elle...

…Ce sont en fait deux hommes responsables, musulmans, justes, sensés, qui connaissent la situation entre les deux époux et qui connaissent les règles de la réconciliation et de la séparation. Ils doivent être conscients de l’importance de la famille musulmane dans la  communauté. Ils doivent se rendre compte qu’ils tentent de réconcilier les deux piliers de la famille musulmane, avoir pitié des enfants qui sont en jeu, tout comme ils sont dépositaires des secrets de chacun (c’est pourquoi Allah dit « de sa famille à lui et de sa famille à elle », car dans ce cas ce sont des personnes qui sont le moins susceptibles de répandre ces secrets).Et ceci est ce qu’on tire de l’expression «  arbitre » ; car un arbitre ne peut réconcilier sans qu’il ait les caractéristiques que l’on vient de citer. Donc ces deux personnes considèrent ce que chaque époux reproche à l’autre. Puis chacun d’entre eux impose ce qui est obligatoire. Si aucun d’entre eux ne peut le faire, alors ils se contentent de la satisfaction de l’autre époux par rapport à la subsistance et au comportement. Tant que la réconciliation est possible, ils ne s’en écartent pas. Si la situation arrive jusque l’impossibilité de réconciliation, et qu’ils voient que la séparation est meilleure, alors ils les séparent.
Dans ce cas, le consentement des époux n’est pas une condition. Ce qui le prouve, c’est qu’Allah a nommé ces deux personnes « arbitres » et l’arbitre donne une sentence même si les concernés n’en sont pas satisfaits…

... si les deux veulent la réconciliation, Allah rétablira l’entente entre eux. Allah est, certes Omniscient et Parfaitement Connaisseur. 

…Cette entente sera établie grâce à un heureux conseil et des paroles qui attirent les cœurs et qui rapprochent les deux parties. »[12] 

6.                                   exhortation pour le couple

 Nous avons demandez à Cheikh Mouqbil ibn Hâdi al Wâdi’i -Qu’Allah lui fasse miséricorde- :
« Avez-vous des conseils à donner aux époux sachant que les problèmes conjugaux et le divorce sont devenus banalité chez ceux qui se revendiquent de la sounnah, au point que cela tourne à l’anarchie ».  

Sa réponse fut la suivante : « Ce que nous recommandons aux époux c’est de s’entraider dans le bien et la piété et je leur conseille également d’adopter un bon comportement des deux côtés, le chaytan cherche à séparer la femme de son mari, jusqu’à ce que dans certains Hadiths authentiques :
« Chaytan envoie ses enfants pour semer la discorde entre les gens et l’un d’entre eux dit: « Je ne l’ai pas  lâché jusqu’à ce qu’il se sépare de sa femme » Et chaytan lui dit : « Toi tu es valeureux »,
Et dans d’autres versions : « Jusqu’à ce qu’il le tue et de lui dire:  « Toi, tu es valeureux »
 

L’homme doit bien se conduire avec sa femme comme vous avez pu l’entendre dans les Hadiths « Comportez-vous bien avec les femmes » c’est-à-dire comme avec des captives. Et Allah a dit dans Son livre:

 

Traduction relative et rapprochée: « … Et n’oubliez pas votre faveur mutuelle… » S2 V237 

Et la femme est faible; Le messager -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- disait à son armée alors qu’il chantait aux chameaux pour qu’ils avancent rapidement : « Doucement avec les perles ! » C’est-à-dire les femmes sur les chameaux, qui pourraient tomber à cause de la vitesse, donc la femme est comme une lampe[ou une bouteille (en verre)] on se doit de bien se comporter avec elle. Allah a dit :

 

Traduction relative et rapprochée: « Et parmi Ses signes, Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous cohabitiez avec elles, et Il a mis entre vous de l’affection et de la bonté » S30 V21 

«... Pour que vous cohabitiez avec elles... »: c’est-à-dire qu’il trouve le réconfort auprès d’elle.

 La femme également doit craindre Allah à travers son mari, il va au travail et travaille toute la journée, il ne doit pas retrouver à la maison une femme qui lui demande de se justifier pour toute chose aussi minime soit-elle, mais elle doit être la meilleur aide pour lui, comme le fut Khadija alors que le prophète vint la voir effrayé, car il avait vu Gibril qui l’avait serré et il a eut peur que ce ne soit un chaytan ou autre chose, elle dit: 

«  Non par Allah ! Allah ne t’abandonnera pas.
Tu gardes les liens de parenté, et tu donnes aux nécessiteux »

 Donc la femme doit craindre Allah à travers son mari et patienter avec lui, elle doit patienter avec lui, et après peu ils auront des enfants et ils seront préoccupés par leurs enfants, mais si le musulman le Sounni, se marie, divorce, se marie, divorce, et bien cela fera fuir beaucoup de femmes de la Sounnah. Il faut comme l’a dit Allah -'Azza wa jal- c’est Lui qui a uni les époux, il faut qu’ils se préoccupent de l’adoration, de la science, et c’est à Allah que nous implorons l’aide. » [13] 

7.                   les biens de la femme et la permission du mari

 Cheikh al Albany –Qu’Allah lui fasse Miséricorde- fut interrogé de la façon suivante :
« Est-il permis à la femme de se comporter librement avec ses biens sans la permission de son mari. Et lorsque la femme savait auparavant que son mari n’était pas d’accord pour qu’elle dépense de ses biens, même si c’est pour une aumône « sadaqa ». Et de même pour la disposition libre de ses bijoux qu’elle a acheté avec son argent sans sa permission :Quel est le jugement ? »

 Sa réponse fût la suivante : « Le jugement est clair, c’est la parole du Prophète -Prières et bénédiction d'Allah sur lui- :

« Il n’est pas permis à la femme de disposer librement de ses biens
sans la permission de son mari »

C’est un Hadith Hassan Sahih ; Hassan en lui-même, Sahih à cause du grand nombre de fois qu’il est rapporté. 

Et tout ce qui semble contredire ce Hadith ne doit pas être perçu comme tel et ne doit pas être utilisé pour justifier le contraire. Concernant le Hadith dans lequel les femmes donnent leurs bijoux en « Sadaqa » comme il est rapporté dans le Sahih il y a plusieurs réponses à cela, Parmi elles :
- Il se peut que cela est été fait avec la permission de leurs maris
-Il se peut que cela c’est produit avant que le Hadith cité n’ai posé la règle.

 C’est pour cela que nous conseillons à toutes les femmes musulmanes pratiquant les actions au moyen du livre et de la Sounnah de ne pas agir sur leurs biens comme elles l’entendent sans l’accord de leurs maris, car cela est source de désaccord et de dispute entre les deux époux et les conséquences de cela seraient très mauvaises.

 Si l’époux est très mauvais avec sa femme elle peut montrer son affaire auprès des gouverneurs (juge etc…) « Qâdi » qui juge selon la « Charî’a » et particulièrement aujourd’hui les juges sont d’accord entre-eux pour que dans ce cas-là la femme puisse disposer librement de ses biens sans l’accord de son mari.
 Ainsi si elle expose son affaire au juge, et s’il juge qu’il y a agression du mari sur son épouse alors il lui autorise à disposer de ses biens, sauf si le mari estime qu’elle gaspille alors à ce moment là le juge l’interdit à la femme même s’il avait été adopté que l’origine de cela (la disposition libre) avait pour but  de sortir de la crise.
Mais il ne pourra pas dans l’avenir autoriser la femme à faire une aumône qui la ferait tomber dans le gaspillage. Et Allah est plus savant. »[14]

Recherche effectuée par Oummou Yassir & Oummou Mou‘adh

 Composée de plusieurs extraits de :
Explication de « Kitab an-Nikah dans Sahih Boukhari » (K7audio)  de Cheikh al ‘Otheymine
Explication de « Ryadh as-Salihine » de Cheikh al ‘Otheymine
Tafsir ibn Kathir, Tafsir Sa’di


[1] Voir l’Explication de Kitab an-Nikah dans Sahih al Boukhari  de Cheikh al ‘Otheïmine (K7 audio)
[2] Voir Sahih Mouslim. C’est le Hadith de Jabir où il rapporte le pèlerinage du Prophète  -Prières et bénédiction d'Allah sur lui-ainsi que son sermon d’adieu.
[3] Sans toucher la tête, le visage et le ventre.
[4] Rapporté dans les Sounanes et Mousnad de l’imam Ahmad
[5] Hadith Hassan Sahih rapporté par abou Dawoud, ibn Majah. Voir Sahih Sounan ibn Majah n°1615.
[6] Rapporté par Boukhari, Mouslim et at-Tirmidhi.
[7] Voir Tafsir ibn Kathir
[8] Rapporté par al Boukhari
[9] Toutes les questions qui ont été adressées au cheikh sont traduites tout au long de la revue, l’enregistrement sera également disponible sur notre site Internet : http://www.chez.com/albaida
[10] Traduction relative et approchée du sens du verset.
[11] Voir Tasfir as-Sa’di
[12] Voir Tasfir as-Sa’di
[13] Toutes les questions qui ont été adressées au cheikh sont traduites tout au long de la revue, l’enregistrement sera également disponible sur notre site Internet : http://www.chez.com/albaida
[14] Extrait du magazine al Assala n°19 (Dhoul Qi’da 1419h) page 76, traduit par un frère.

http://www.al.baida.online.fr/femme_problemcoupl.htm
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