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Islam, problèmes actuels en science et religion


Abd-al-Haqq Guiderdoni

 

Le monde musulman a rencontré la science moderne, au XIXème siècle, sous la forme d’un double défi, à la fois matériel et intellectuel. La défense de l’empire ottoman face à la poussée militaire des pays occidentaux, puis le succès de la colonisation, ont rendu nécessaire l’acquisition de la technologie occidentale, et donc de la science qui en est la fondation. Cette pression de la science moderne sur l’islam demeure encore très forte.

L’Occident apparaît comme le modèle de progrès qu’il faut rattraper, ou au moins suivre, en formant techniciens et ingénieurs, et en assurant le transfert massif des technologies indispensables au développement. Mais la rencontre entre l’islam et la science moderne a surtout suscité une réflexion d’ordre philosophique et doctrinal, en quelque sorte provoquée par un événement inaugural, la fameuse conférence « L’Islamisme et la Science » donnée par Ernest Renan (1823—1892) à la Sorbonne en 1883. Dans la perspective positiviste qui était la sienne, Renan y critiquait l’incapacité radicale des musulmans à produire des découvertes scientifiques, et leur inaptitude supposée à la pensée rationnelle. Cette conférence fut ressentie comme une provocation par les intellectuels musulmans de l’époque qui étaient en contact avec l’intelligentsia occidentale.

Ces intellectuels, dont Jamâl-al-Dîn Al-Afghânî (1838—1897) fut le précurseur, défendirent alors l’idée que l’islam n’avait pas connu de rupture entre religion et science, alors que le christianisme, surtout le catholicisme, avait vécu une longue période de conflit avec celle-ci. Pour eux la science moderne n’est rien d’autre que la « science islamique » autrefois développée par le monde musulman de l’époque classique (celui des califats umayyade et abbasside), et finalement transmise à l’Occident, dans l’Espagne du XIIIème siècle, grâce à des traductions qui permirent ensuite la Renaissance et les Lumières. Pour ces intellectuels à l’origine du courant « moderniste » de l’islam, il n’y a rien de mauvais, en principe, dans la science. Seules les distorsions imposées à la science par la vision matérialiste et positiviste des philosophes et scientifiques anti-religieux de l’Occident demeurent inacceptables. La science moderne n’a pu naître dans le monde musulman, pourtant très avancé à une certaine époque, à cause des « superstitions » ajoutées à la religion d’origine, qui ont incité au fatalisme quiétiste plus qu’à l’action. A l’issue de cette prise de conscience de l’engourdissement (jumûd) des sociétés musulmanes, les modernistes appellent à la renaissance (nahdah), par la réforme (içlâh) de la pensée islamique.

Cette position, très répandue dans le monde musulman, pose un certain nombre de problèmes, que l’on peut résumer en disant qu’il s’agit de savoir si la réforme doit conduire à « moderniser l’islam » ou à « islamiser la modernité ».

Les intellectuels musulmans qui travaillent sur les rapports de la science et de la religion puisent leur réflexion dans l’épistémologie de l’islam. En effet, la tradition islamique insiste sur la recherche de la « connaissance » (‘ilm), un mot qui revient plus de 800 fois dans le Coran et dans de nombreuses traditions prophétiques comme « la recherche de la connaissance est une obligation religieuse », ou « cherchez la connaissance jusqu’en Chine ». Cette connaissance a trois aspects : le savoir religieux transmis par la révélation, la connaissance du monde acquise par l’investigation et la méditation, et enfin, le savoir d’ordre spirituel accordé par Dieu. Les différentes attitudes face au rapport entre science et religion procèdent des éclairages différents qui peuvent être donnés à ces trois aspects. C’est le même mot (âyât) qui désigne à la fois les signes de Dieu dans le cosmos et les versets du texte coranique. De nombreux passages, appelés « versets cosmiques » (âyât kawniyya) par les commentateurs, attirent l’attention du lecteur sur les phénomènes de la nature, où celui-ci doit apprendre à déchiffrer l’œuvre du Créateur. La perspective fondamentale de l’islam est celle de l’affirmation de l’unicité divine (tawhîd), qui assure l’unicité de la connaissance, dans la mesure où tout savoir véritable reconduit à Dieu. En conséquence, il ne saurait y avoir de désaccord entre les données produites par la connaissance du monde et celles qui sont apportées par la révélation, ni cette « double vérité » (duplex veritas) condamnée dans l’Occident médiéval et faussement attribuée aux philosophes musulmans.

L’idée fondamentale de l’unicité de la connaissance apparaît dans les positions de deux acteurs majeurs de l’histoire de la pensée musulmane, dont les œuvres sont encore très lues aujourd’hui. Abû Hâmid Al-Ghazâlî (1058—1111) défend, dans le Libérateur de l’erreur (al-Munqidh min ad-Dalâl), que la certitude rationnelle est accordée par don divin. S’il y a désaccord apparent entre les résultats de la falsafah (la philosophie et la science d’inspiration hellénique) et les enseignements de la tradition religieuse, c’est parce que les philosophes ont appliqué leur investigation en dehors de son domaine de validité, et ont été amenés à énoncer des propositions fausses. Abû-l-Walîd Muhammad Ibn Rushd (1126—1198) affirme, sous la forme du long avis jurisprudentiel (fatwâ) que constitue son livre Le Traité décisif (Kitâb Façli-l-Maqâl), que la pratique de la philosophie et de la science est une obligation religieuse canonique. Pour lui, s’il y a désaccord apparent entre philosophie et révélation, ce sont les textes religieux qui doivent être soumis à interprétation (ta’wîl), sous peine de tomber dans l’impiété en faisant dire à Dieu des choses manifestement fausses. Les différentes positions des musulmans contemporains face à la science se répartissent selon trois courants principaux, qui suivent toujours, d’une façon ou d’une autre, cette ligne de l’unité de la connaissance.

Le courant majoritaire considère, dans le sillage des réformistes des XIXème et XXème siècles, qu’il n’y a rien d’intrinsèquement mauvais dans la science. L’Occident, qui est actuellement le producteur des découvertes scientifiques, doit être blâmé seulement pour sa vision matérialiste et son indifférence à la morale. Ce que ce courant place sous le nom de science, ce sont essentiellement les sciences de la nature, et non les sciences humaines pénétrées des valeurs anti-religieuses de l’Occident. La science est considérée comme pourvoyeuse de « faits » qui, en eux-mêmes, sont complètement neutres. Ce qui manque à l’Occident, c’est le sens de l’éthique que certains scientifiques occidentaux ont manifesté de façon personnelle, mais qui n’apparaît pas assez, ou pas du tout, dans les sociétés occidentales. Ainsi de grands scientifiques, comme le prix Nobel de Physique (1979) Abdus Salam (1926—1996), ont-ils pu se faire les avocats du développement de la science moderne dans le monde islamique. Ces défenseurs de la science rappellent les heures glorieuses de la grande époque de la science en islam, énumèrent la longue liste des savants musulmans « oubliés de l’histoire », et cherchent à construire un futur en promouvant le rôle émancipateur de l’éducation. Ce courant connaît actuellement un essor considérable, tout en étant, en quelque sorte, détourné à des fins apologétiques. En 1976, un chirurgien français, Maurice Bucaille (1920—) publia La Bible, le Coran et la Science où il étudiait les écritures saintes « à la lumière des connaissances modernes », et concluait à l’authenticité du Coran, en raison « de la présence d’énoncés scientifiques qui, examinés à notre époque, apparaissent comme un défi à l’explication humaine ». L’intention initiale n’était pas d’aborder les rapports entre science et religion en islam, mais de prendre part au débat des orientalistes et islamologues contemporains sur le statut du Coran, en apportant des éléments en faveur de l’authenticité de celui-ci. Cette idée des « preuves scientifiques » de la vérité du Coran fut propagée dans le monde musulman par les nombreuses traductions du livre de M. Bucaille, et amplifiée au point d’occuper une place dominante dans l’apologétique actuelle, où le thème traditionnel de « l’inimitabilité du Coran » (i’jâz al-qur’ân) est complètement réinterprété dans cette perspective de la « science coranique ». Les « savants occidentaux » qui y sont mis en scène reconnaissent dans le Coran les dernières découvertes de la science moderne (cosmologie, embryologie, géophysique, météorologie, biologie), et affirment ainsi la vérité de l’islam. Ceux qui défendent cette position envisagent la science sans se préoccuper de sa vision du monde, ni de ses présupposés épistémologiques et méthodologiques. Certains vont même plus loin lorsque, en sollicitant le texte sacré pour produire des énoncés scientifiques quantitatifs, comme une mesure très précise de la vitesse de la lumière, ils prétendent fonder une « science islamique » sur des méthodes complètement nouvelles. Or, ainsi que le rappelle le physicien Pervez Hoodbhoy, dans son livre Islam and Science qui s’insurge contre un tel détournement, « specifying a set of moral and theological principles — no matter how elevated— does not permit one to build a new science from scratch ».Pour lui il n’y a qu’une seule façon de faire de la science, et la « science islamique » de la glorieuse époque n’était autre que la science universelle, pratiquée par des scientifiques appartenant à la civilisation arabo-islamique.

Le deuxième courant refuse cette idée de science universelle, et met l’accent sur la nécessité d’examiner les présupposés épistémologiques et méthodologiques de la science moderne d’origine occidentale, qui ne sauraient être acceptés en l’état par le monde musulman. Ce courant se fonde sur les critiques émanant de la philosophie et de l’histoire des sciences. Karl Popper (1902—1994), Thomas Kuhn (1922—1996), et Paul Feyerabend (1924—1994), ont contribué, chacun à sa manière, à questionner la notion de vérité scientifique, la nature de la méthode expérimentale, et l’indépendance des productions de la science par rapport à l’environnement culturel et social où celles-ci apparaissent. Dans un climat fortement marqué par le relativisme et l’anti-réalisme de la déconstruction post-moderne, les critiques musulmans de la science occidentale refusent l’idée selon laquelle il n’y aurait qu’une seule façon de faire de la science. Ils cherchent à fonder les principes d’une « science islamique », en enracinant la connaissance scientifique et l’activité technologique dans les idées de la tradition islamique et les valeurs de la loi religieuse (sharî’a), avec des nuances qui résultent des différences d’interprétation.

C’est ainsi que Isma’il Raji Al-Faruqi (1921—1986) a élaboré un programme d’islamisation de la connaissance, relayé par la fondation, en 1981, de l’International Institute of Islamic Thought, à la suite des expériences et réflexions de Musulmans travaillant dans les universités et les instituts de recherche d’Amérique du Nord. Ce programme est basé sur la constatation d’un malaise dans la communauté musulmane (umma), qui trouve son origine dans l’importation d’une vision du monde étrangère à la perspective islamique. Pour l’IIIT, l’islamisation de la connaissance est globale : elle part de la parole de Dieu qui peut et doit s’appliquer à toutes les sphères de l’activité humaine, dès lors que Dieu a créé l’homme comme son « représentant » ou « vice-régent sur terre » (khalîfat Allâh fî-l-ard). Les travaux de l’IIIT conçoivent un projet pour le développement de la pratique scientifique au sein d’une vision religieuse du monde et de la société. L’entreprise de l’IIIT vise d’ailleurs davantage les sciences humaines que les sciences de la nature, considérées comme plus neutres du point de vue méthodologique. D’autres intellectuels, comme Ziauddin Sardar (1951—) et les membres de l’école de pensée plus ou moins informelle dite ijmâlî (ainsi auto-désignée en référence à la vision « synthétique » qu’elle propose), sont aussi conscients de la « menace » que fait peser sur l’islam la vision du monde occidentale apportée par la science. Profondément influencés par l’analyse kuhnienne du développement scientifique, ils constatent que la science et la technologie venues d’Occident ne sont pas des activités neutres, mais participent d’un projet culturel, et deviennent un outil pour la propagation des intérêts idéologiques, politiques et économiques de l’Occident.

Pour importer la science et la technologie modernes en islam, il faut reconstruire les fondations épistémologiques de la science, dans la perspective d’interconnexion entre les différents domaines de la vie humaine qui est propre à l’islam. Sardar lui-même compare la position des ijmalis à celle d’Al-Ghazâlî. Le troisième courant de pensée islamique est marqué par une réflexion approfondie sur les fondements métaphysiques de la vision du monde proposée par la tradition islamique. Seyyed Hossein Nasr (1933—) y apparaît comme la figure la plus importante. Il défend le retour à la notion de Science Sacrée. Ce courant trouve sa source dans la critique du monde moderne proposée par le métaphysicien français René Guénon (1886—1951), puis par des auteurs dans le sillage de celui-ci, comme Frithjof Schuon (1907—1994) et Titus Burckhardt (1908—1984), tous musulmans d’origine occidentale. Guénon explique comment la civilisation occidentale moderne représente une anomalie, dans la mesure où elle est la seule civilisation de l’humanité à s’être développée sans se référer à la Transcendance. Guénon rappelle l’enseignement universel des religions et traditions de l’humanité, qui sont autant d’adaptations de la Tradition primordiale, d’essence métaphysique. La destinée de l’être humain est la connaissance d’ordre intellectuel des vérités éternelles, et non l’exploration des aspects quantitatifs du cosmos. Dans cette perspective, Nasr dénonce, non le malaise de la communauté musulmane, mais celui des sociétés occidentales, obsédées par le développement d’une connaissance scientifique ancrée dans une approche quantitative de la réalité, et par la domination de la nature qui aboutit à la destruction pure et simple de celle-ci. La position de Nasr et des autres défenseurs de ce courant traditionnel, que certains ont choisi d’appeler « pérennialiste » (par référence à la Sophia perennis dont ils sont les transmetteurs), s’ancre non seulement dans une critique de l’épistémologie occidentale, mais dans une remise en question profonde de la conception occidentale d’une réalité réduite à la seule matière. Les pérennialistes proposent une doctrine de la connaissance comme une succession d’épiphanies, où la vérité et la beauté apparaissent comme des aspects complémentaires de la même réalité ultime. Ils appellent de leurs vœux le rétablissement d’une vision spirituelle du monde, et la réhabilitation de la « science islamique » traditionnelle qui préservait l’harmonie de l’être dans la création. En revanche, les critiques de cette position radicale l’accusent d’un certain élitisme, et mettent en avant la difficulté à réaliser son programme dans les circonstances actuelles.

Les différents courants de la pensée musulmane contemporaine témoignent d’une activité de réflexion intense sur les rapports entre science et religion. Le monde universitaire musulman agit ici comme un melting pot où de nombreuses idées d’origine islamique ou occidentale sont ré-élaborées dans la recherche d’une synthèse. Les éléments fondamentaux restent ceux de la pensée islamique : l’affirmation répétée de l’unicité de Dieu qui unit à la fois la création et l’humanité, la nature ouverte du processus même d’acquisition de la connaissance du monde, qui est par essence illimité puisqu’il a pour origine et pour terme la connaissance de Dieu, l’étroite interconnexion de la connaissance et de l’éthique, enfin la responsabilité de l’homme sur terre en tant que vice-régent, qui doit user du monde sans en abuser et se comporter comme le bon jardinier dans le jardin. Par ailleurs, la métaphysique qui sous-tend l’épistémologie et l’éthique est profondément marquée par la dialectique du visible et de l’invisible. Les phénomènes y sont les signes de l’action divine dans le cosmos. Dieu est d’ailleurs présent dans le monde, dont il ne cesse de « renouveler la création » à chaque instant (tajdîd al-khalq). L’articulation de cette forme d’occasionalisme avec la causalité, dans le déterminisme et l’indéterminisme de la science moderne, reste encore à élaborer.

La réflexion critique sur l’élaboration même de la science, comme activité marquée par une culture, est maintenant bien inscrite dans le débat. En revanche, il faut constater que les derniers développements de la science contemporaine, notamment ceux qui concernent l’incomplétude en mathématique, l’incertitude en physique quantique, l’imprévisibilité en théorie du chaos, ainsi que les interrogations de la biologie sur l’évolution, et des neurosciences sur la conscience, n’ont sans doute pas été assez médités. Ces développements peuvent en effet fournir d’intéressantes pistes pour briser la vision réductionniste et scientiste du monde, et constituent une sorte de pierre de touche pour une métaphysique et une épistémologie qui puissent donner du sens à la science telle qu’elle se fait dans les laboratoires et instituts de recherche.

Il s’agit finalement de fournir un contenu au terme de « science islamique ». La question est la fois du domaine de l’éthique (personnelle et collective), de l’épistémologie, et de la Weltanschauung de nature métaphysique qu’elle présuppose. Chaque courant de pensée doit faire face, lors du passage de la théorie à la pratique, à des problèmes spécifiques qui résultent de sa position particulière, mais aussi des difficultés économiques et sociales du monde musulman. Il reste à savoir dans quelle mesure le projet le plus ambitieux, celui de la science islamique en tant que Science Sacrée, peut être plus qu’un regard nostalgique sur le passé, et passer au stade de la mise en œuvre effective par une élite intellectuelle et spirituelle. L’avenir de la contribution de la civilisation islamique au développement de la connaissance universelle dépend de la réponse qui sera donnée à cette question.

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Le sourire et la bonne humeur en Islam

Coouleur de la peau

On interrogea un homme :

"Pourquoi souris-tu tout le temps, ris-tu beaucoup, et tu plaisantes souvent ?".

Il répondit :

"Pourquoi ne serais-je pas ainsi alors qu'Allah (qu'Il soit exalté) a dit :

 

{Dis : "[Ceci provient] de la grâce d'Allah et de Sa miséricorde ; Voilà de quoi ils devraient se réjouir. C'est bien mieux que tout ce qu'ils amassent"} [Jonas : 58].

 

Etant donné que nous vivons à chaque instant par la grâce d'Allah et Sa miséricorde, alors nous devons être joyeux et heureux tout le temps.

 

Le prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue) n'a-t-il pas dit : (L'affaire du croyant est étonnante, toutes ses affaires sont un bien, et ce n'est pour personne sauf le croyant ; s'il lui arrive quelque chose qui le rend joyeux et qu'il remercie Allah, c'est un bien pour lui ; et s'il lui arrive un mal et qu'il patiente, c'est un bien pour lui).

Donc, le croyant vit dans le bien quelque soit ce qui lui arrive.

Et à quoi nous serviront la morosité et la tristesse ? Est-ce que cela nous ramènera quelque chose que nous avons perdu ? Est-ce que cela résoudra les problèmes dont nous souffrons ? Ou est-ce que cela nous fera vivre une vie idéale et nous allons nous promener dans des rêves roses qui ne sont présents que dans notre imagination ?!

Par conséquent, celui qui réfléchit avec sa raison ne sera jamais triste pour une chose à propos de laquelle la tristesse ne sert à rien, mais au contraire il réfléchira avec réalisme et positivisme à ce qu'il peut faire, et il ne sera pas entraîné par ses sentiments qui ne le conduisent que vers ce qui assouvit ses désirs et ses besoins temporaires.

Il est difficile que tu ne trouves pas quelque chose qui te rende joyeux, parce que chacun de nous a des bienfaits qu'il est incapable de remercier, alors ne sois pas parmi ceux qui sont distraits de ce qui est présent et recherchent ce qui est absent ; donc, ceux qui sont ainsi, ne seront jamais heureux, parce que quelque soit ce qu'ils prennent ou ce qu'ils possèdent, il y aura toujours quelque chose qui leur manque. Alors, la personne douée d'intelligence est contente de ce qui est présent et elle n'est pas attristée pour ce qu'elle n'a pas.

Et supposons que tu ne vois pas ce qui te rend joyeux, alors pourquoi ne serais-tu pas content de la joie des autres ? Tu purifieras ainsi ton cœur de la rancune et de la jalousie, et tu remplieras ton cœur de l'amour du bien pour les gens ; alors tu auras un cœur sain et une âme pure.

Lorsque tu es content de la joie et du bonheur des autres, tu augmentes les occasions d'être joyeux ; tandis que celui qui n'est content que pour lui-même, sa joie sera limitée.

Et celui qui est triste de la joie des autres, a besoin d'être soigné ; et il lui suffit comme traitement de savoir qu'en faisant cela, il s'est infligé à lui-même d'être toujours triste.

Et notre prophète (qu'Allah prie sur lui et le salue), malgré tous les soucis qu'il avait en appelant les gens à Allah (qu'Il soit exalté), souriait souvent, et plusieurs hadiths ont été rapportés dans lesquels il est mentionné : (Il rit jusqu'à ce ses dents apparurent).

Les malheurs ne sont pas résolus en pleurant sur le passé, en étant pessimistes sur l'avenir, en étant insouciants du présent dans lequel nous vivons, mais au contraire en tirant profit du passé, en étant optimistes et en ayant confiance dans l'avenir brillant, et en travaillant dans le présent et la réalité selon les capacités, en faisant l'équilibre entre l'idéalisme et la réalité, et entre ce qui est obligatoire et ce qui est possible ; donc, nous donnons de l'importance à l'idéalisme et nous ne sommes pas insouciants de la réalité, et nous faisons ce qui est obligatoire selon ce qui est possible de faire.

 

Et bénédictions et salutations d'Allah sur notre prophète Mohammed, sur les membres de sa famille et ses compagnons".

 

http://fr.islamtoday.net/node/18856

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Actuellement nous vivons les prémices de la victoire de l'Islam

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Celui qui suit de près ce qui se passe aujourd’hui en Palestine et dans le monde musulman en général ne peut être convaincu que de l’approche inéluctable de la victoire si Allah, exalté soit-Il, le veut, il y a des preuves et des faits qui étayent ce que j’affirme là, je les ai trouvés par le biais de mes analyses religieuses et historiques.
La Oumma a aujourd’hui un besoin pressant de ces prémices afin qu’elle se tienne droite de manière fière et digne, qu’elle élimine les illusions du désespoir et les susurrements de la frustration, lesquels écueils déchaînent en elle de terribles tempêtes, découragent son esprit de résistance et l’empêchent de travailler sérieusement.
Pour ce qui est des preuves concernant l’approche inéluctable de la victoire prises dans notre législation islamique purifiée elles sont nombreuses et on compte parmi ces dernières ce qui suit :
1- La parole d’Allah, exalté soit-Il : « Ô vous qui croyez ! Si vous faites triompher (la cause d’Allah), Il vous fera triompher et raffermira vos pas » (Coran 47/7). Nous voyons aujourd’hui de nombreux groupes, organisations, Etats ou individus qui font triompher la cause d’Allah, exalté soit-Il, dans la mesure de leurs moyens, ils donnent de leur personne, de leur temps et beaucoup de leur énergie afin d’atteindre la réalisation de cette victoire. Sachez, qu’Allah soit loué, que le cercle de cette victoire ne cesse se s’élargir chaque jour, ce cercle s’étend peu à peu et de manière inexorable à de nouveaux territoires et domaines, notamment dans les secteurs de la politique, de l’information, de l’économie, de l’enseignement, etc., notons que nous développerons plus avant ce sujet avec forces détails et des arguments un peu plus loin. Ainsi, si ces tenants de la victoire pratiquent sincèrement leur religion pour Allah, exalté soit-Il, et s’ils persévèrent dans leurs efforts, alors Allah, exalté soit-Il, leur apportera la victoire, même si cela doit prendre du temps.

2- Allah, exalté soit-Il, dit : « Ô vous qui croyez ! Lorsque vous rencontrez une troupe (ennemie), soyez fermes, et invoquez beaucoup Allah afin de réussir. Et obéissez à Allah et à Son messager ; et ne vous disputez pas, sinon vous fléchirez et perdrez votre force. Et soyez endurants, car Allah est avec les endurants » (Coran 8/45-46). Nous voyons aujourd’hui de nombreux individus, et notamment en Palestine, pour lesquels s’appliquent ces caractéristiques et situations rappelées dans ces magnifiques versets. Ainsi, ces individus sont des exemples de constance et de fermeté, ils font de leur mieux pour invoquer beaucoup Allah et Lui obéir, pour se conformer à la Sunna de Son prophète ainsi que pour s’unir dans la vérité et la patience, ces musulmans sont dignes de voir descendre sur eux la victoire promise si Allah, exalté soit-Il, le veut.
Si on compare entre ce qui se passe aujourd’hui et le siècle dernier durant lequel les musulmans n’ont fait qu’être soumis et écrasés, alors nous ne pouvons que constater que la victoire s’est approchée un peu plus si Allah, exalté soit-Il, le veut. Contentons-nous de dire en résumé la chose suivante : les ennemis de l’Islam contemporains n’avaient jusqu’à présent pas été confrontés à des combattants de cette qualité, rien ne pouvait dire que les musulmans allaient se réveiller de cette manière, car jusqu’à présent les étendards des armées arabes et musulmanes étaient en berne.

3- Allah, exalté soit-Il, dit : « Nous avons effectivement envoyé avant toi des messagers vers leurs peuples et ils leur apportèrent les preuves. Nous Nous vengeâmes de ceux qui commirent les crimes [de la négation] ; et c’était Notre devoir de secourir les croyants » (Coran 30/47) ; ou encore une autre parole assez proche : « Nous secourons certes Nos messagers et ceux qui croient dans la vie présente tout comme au jour où les témoins [les Anges gardiens] se dresseront (le Jour du Jugement) » (Coran 40/51). J’affirme qu’il y a aujourd’hui dans la Oumma des combattants croyants et intègres qui méritent d’obtenir une victoire proche si Allah, exalté soit-Il, le veut, je n’annonce pas ici de manière catégorique une chose qu’Allah, exalté soit-Il, a le choix de ne pas faire, qu’Allah m’en préserve, mais je ne fais que souhaiter la venue de bonnes nouvelles en analysant les faits.

4- Le Prophète () a dit : « Vous combattrez les Juifs et vous aurez le dessus sur eux au point que les pierres et les arbres diront : ô musulman, ô serviteur d’Allah, il y a derrière moi un Juif, viens donc le tuer ! » (Boukhari). Allah, exalté soit-Il, Seul le sait, mais il semblerait que nous sommes proches de cette période qui paraît être arrivée, car en effet nos frères de Palestine reviennent de plus en plus vers Allah, désormais beaucoup d’entre eux peuvent être qualifiés de « musulman serviteur d’Allah », ces derniers si Allah, exalté soit-Il, le veut, formeront une avant-garde qui ouvrira la voie et montrera l’exemple à la prochaine génération.
Quant aux études historiques, elles nous prodiguent des preuves aussi claires qu’un soleil au zénith dans un ciel bleu sur le fait que l’Islam va progresser avec force. A ce propos je me propose de rappeler pour ma part quelques anecdotes que je vais énoncer ici très brièvement, je souligne que tout ce que je vais évoquer ici concerne les quatre derniers siècles de notre histoire seulement et donc la comparaison que je ferais concerne ces quatre derniers siècles. Dans leur histoire, les musulmans n’ont jamais été aussi conscients et lucides sur les complots internationaux, les manipulations et les coups montés les visant qu’à notre époque actuelle. Il est certain que la conscience et la lucidité apparaissent comme des éléments essentiels quand on sait que les ennemis des musulmans ont pu asseoir leur domination sur eux grâce au fait que ces deux éléments ont été longtemps peu répandus voire inexistants chez les musulmans ; ainsi, combien furent nombreux les chefs et dirigeants des musulmans qui, à cause de leur ignorance, menèrent la Oumma vers des catastrophes, les exemples de ces derniers sont nombreux, disons qu’Atatürk ou ‘Abd al-Nâsir sont je crois assez bien représentatifs de ces dirigeants. A cause de chefs inconscients, le monde s’est longtemps moqué du monde musulman, mais aujourd’hui la situation est en train de changer, la Oumma actuelle n’a rien à voir avec celle d’hier, qu’Allah soit loué.
Voici des éléments qui annoncent un changement de situation positif pour les musulmans si Allah le veut :
-On constate une marche forcée pour se débarrasser du prêt à intérêt et des transactions financières non islamiques dans de nombreux pays musulmans ainsi que la fondation de structures bancaires et financières islamiques qui sont aujourd’hui proches de la centaine, notons qu’il y a encore trente ans n’existait aucune société ou banque islamique dans le monde, il est à ce propos très révélateur que la presse nassérienne haineuse dénigra le docteur ‘Îsâ ‘Abuh, qu’Allah lui fasse miséricorde, lorsque celui-ci voulut fonder une banque sur des bases islamiques. Cette évolution positive dans le domaine des transactions financières islamiques nous rapprochent de l’exécution d’un ordre d’Allah, exalté soit-Il : « Ô les croyants ! Craignez Allah et renoncez au reliquat de l’intérêt usuraire, si vous êtes croyants » (Coran 2/278) et nous éloignent de : « Et si vous ne le faites pas, alors recevez l’annonce d’une guerre de la part d’Allah et de Son messager. Et si vous vous repentez, vous aurez vos capitaux. Vous ne léserez personne et vous ne serez point lésés » (Coran 2/279).
-On observe une augmentation de la pratique religieuse et du respect des préceptes de l’Islam au sein des armées arabes et islamiques, et ce, tant chez les officiers que chez les hommes de rangs. Si nous analysons la situation des armées arabes de ce point de vue là sur les quarante dernières années, nous constatons que l’écrasante majorité des officiers et des simples soldats ne pratiquaient ni la prière ni le jeûne, en outre il nous faut dire que la pratique des péchés majeurs était très répandue parmi eux ; par conséquent, les améliorations que nous observons dans ce domaine dans ces armées est la meilleure preuve que la victoire est très proche.
-On constate également une augmentation de la pratique de l’Islam chez les femmes, et ce, bien que les ennemis de notre religion ont essayé sans cesse, et essaient toujours, de corrompre la femme musulmane, ils ont d’ailleurs réussi en partie, car en effet on observe que pendant longtemps il était rare d’apercevoir des hijabs dans la plupart des capitales arabes et islamiques. L’objectif de cette propagande tendant à faire enlever le hijab aux femmes musulmanes était de « sauver » ces dernières du prétendu joug imposé sur elles par la Charia, cette situation ne commença à changer qu’il y a une trentaine d’années, et donc aujourd’hui, louanges à Allah, la situation est en train de s’inverser dans la plupart des capitales arabes et islamiques où on peut observer une présence de plus en plus nombreuse de femmes en hijab. A ce sujet, un professeur éminent qui est aussi un poète renommé m’a raconté que dans un grand pays arabe durant les années 60 il chercha une femme acceptant de mettre une écharpe sur la tête afin de la prendre pour épouse, il peina beaucoup avant de pouvoir trouver la perle rare !
Cependant, il nous faut saluer le fait que la femme musulmane d’aujourd’hui ne se contente pas de mettre le hijab, mais elle a décidé d’investir le champ du djihad politique, médiatique, économique ou encore social ; cette femme est en train de former une excellente génération de filles et de garçons. Par exemple, cette année des femmes palestiniennes ont directement participé à des combats que seuls les hommes courageux et les héros peuvent mener.
Ainsi, cette évolution positive que connaît la femme musulmane aujourd’hui est la meilleure preuve que les tentatives ennemies qui, durant ces deux derniers siècles, visèrent à occidentaliser cette dernière ont totalement échoué, louanges à Allah.
-On observe en outre une diffusion significative de la culture islamique authentique et consciente, de nombreux livres traitant de sa grandeur et de sa beauté et des concepts islamiques authentiques qui en découlent. Tout ce mouvement positif n’a vraiment commencé que depuis à peine une soixantaine d’années ; les débuts furent donc évidement modestes, puis peu à peu la diffusion a gagné en force et s’est élargie au point que les foires aux livres ne se maintiennent que grâce à la vente de livres islamiques.
-C’est un fait, les médias et moyens de communication ont connu ces dernières années un développement extraordinaire, par conséquent les médias islamiques ont profité de ces progrès et ils ont de nombreuses chaînes satellitaires qui diffusent d’innombrables programmes consacrés à l’Islam, c’est là une bonne évolution au regard de ce qu’était la situation de l’Islam dans les médias il y a trente ou même vingt ans. Ce sont des moyens d’accès au message et à la science islamiques pour des femmes, des hommes, des jeunes et même des enfants, il est à noter que la plupart des gens ne pouvaient pas imaginer cette évolution positive il y a encore quelques décennies. Par ailleurs, nous voyons qu’aujourd’hui se développent des structures islamiques médiatiques par centaines sur tous les continents, c’est là un immense bienfait.
-Enfin, il nous semble que la preuve incontestable et irréfutable la plus évidente du relèvement de l’Islam est l’émergence de la Sahwa (éveil) islamique qui eut lieu à partir des années 70 du siècle dernier, laquelle Sahwa fut dure à digérer pour les ennemis de l’Islam, elle fut pour eux une affliction et une écharde dans leur pied, Allah, exalté soit-Il, leur envoya cette dernière qui les surprit totalement, c’est ainsi que la religion se retrouva avec une armée forte de millions de jeunes hommes et femmes intègres et purifiés. Il faut se rappeler que ces jeunes exaltés n’étaient pas plus de quelques milliers dans tout le monde musulman à l’époque de l’obscurité qui recouvrit notre civilisation pendant près de quatre siècles. Et c’est ainsi que de plus en plus de jeunes hommes et de jeunes femmes n’ont désormais plus dans la bouche que le mot « Islam », ils s’accrochent de toutes leurs forces à « la corde d’Allah ». Tous ces jeunes sont les tenants de la victoire à venir si Allah, exalté soit-Il, le veut, ils symbolisent en outre le soleil de la Oumma, ses lendemains souriants et sa lumière éclatante. Si leur nombre augmente encore à un niveau défini par Allah, exalté soit-Il, alors il n’y aurait aucune force sur terre capable de leur résister, et demain approche à grand pas. Ce qui est le plus étonnant est que la plupart de ces jeunes travaillent dans les secteurs des nouvelles technologies, de l’économie, du social ou de l’éducation, c’est-à-dire dans des secteurs que les ennemis de l’Islam ont longtemps tenté d’occidentaliser ou tout simplement de saboter.
Nos frères plus âgés nous racontent que lors de la prière du tahadjud dans l’enceinte de la Mosquée sacrée à La Mecque en 1963 il n’y avait que quatre rangs de fidèles et l’imam lisait sans micro mais ils pouvaient néanmoins l’entendre du fait qu’ils étaient si peu nombreux ! De plus, à l’époque la plupart des mosquées n’étaient fréquentées que par des personnes âgées. Mais les choses ont aujourd’hui bien changé, car en effet les gens peuvent être des millions à accomplir du tahadjud durant le mois du Ramadan, et les nombreuses mosquées existant à travers tout le monde islamique sont pleines de dizaines de millions de jeunes hommes intègres et de jeunes femmes vertueuses. Notons que les grands oulémas du monde islamique se plaignaient dans les années 50 et 60 du fait que les jeunes gens ne suivaient pas leurs cours, mais au cours du temps ces savants virent changer cette situation très positivement, ce retour des jeunes musulmans vers les détenteurs du savoir n’est-il donc pas très significatif ?
En fait cet ardent désir de millions de jeunes hommes et femmes de faire quelque chose afin de sortir la Oumma de sa situation d’abaissement et de soumission et de faire qu’elle retrouve sa position de civilisation dominante. C’est indubitablement ce mouvement qui dérange les ennemis de l’Islam et leur fait terriblement peur, il fait trembler les fondements d’un système qu’ils n’ont cessé de vouloir consolider et par lesquels ils ont essayé de détourner les jeunes musulmans d’un travail sérieux pour les mener dans le chemin des divergences profondes et incessantes, de la réclusion dans les mosquées et autres lieux éloignés des choses du monde, du gâchage de leur potentiel et de la pratique des vices ou encore tous simplement des graves et grands péchés. Mais il se trouve qu’aujourd’hui de nombreux jeunes gens, hommes et femmes, savent parfaitement quelle route à suivre est la meilleure pour eux, ils se conforment de plus en plus aux préceptes de l’Islam et dans leur ensemble ils font tout ce qui est en leur pouvoir afin de faire vaincre l’Islam et les causes qui lui sont liées. Celui qui observe le phénomène des manifestations massives qui ont lieu dans de nombreux pays du monde musulman ou bien l’expansion phénoménale des chaînes satellitaires, des sites internet et réseaux sociaux islamiques, lesquels moyens de communication traitent avec une grande réactivité d’un nombre impressionnant de causes intéressant les musulmans, alors il comprendra de manière évidente qu’aujourd’hui n’est pas comme hier, que la Oumma a bel et bien changé et que de nombreux signes de changement sérieux ont commencé à apparaître grâce aux actions des jeunes musulmans intègres.

En guise de conclusion, ô chers frères et sœurs, nous voulons vous dire qu’il n’y a rien qui effraie plus les ennemis de l’Islam que notre confiance optimiste dans l’arrivée prochaine de la victoire puis le fait que nous y travaillions, et à contrario, rien ne les satisfait plus que lorsqu’ils nous voient affligés et pleins de pessimisme quant à cette victoire. Par Allah, nous vivons des jours extrêmement difficiles, ce qui fonctionne en ces jours n’est pas ce qui fonctionne dans des périodes tranquilles, demandez donc à Allah, exalté soit-Il, la victoire, la volonté d’y parvenir et l’accomplissement d’actions œuvrant dans ce sens, alors Allah, exalté soit-Il, nous permettra-t-Il que nous soyons les artisans de la victoire de l’Islam et des musulmans, car Seul Lui peut nous la donner. 

 

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=202909&fromPart=49

 

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Nous sommes protégés par les anges

 

Les musulmans croient que les anges jouent un rôle important dans la vie des êtres humains. Cela commence peu de temps après la conception et se poursuit jusqu'à la mort. Les anges et les êtres humains interagissent même dans l'au-delà. Des anges font entrer des gens au Paradis et d'autres gardent les portes de l'Enfer. La croyance aux anges est l'une des croyances fondamentales de l'islam.

Selon certains hadiths du prophète Mohammed, quelques mois après la conception, l'âme est insufflée dans le fœtus, par la permission de Dieu. Un ange écrit alors les réponses à quatre questions dans le livre des actions de cette personne. Est-ce que ce sera un homme ou une femme? Cette personne sera-t-elle heureuse ou malheureuse? Combien de temps vivra-t-elle? Et fera-t-elle surtout de bonnes ou de mauvaises actions?[1]

D'autres anges ont la responsabilité de protéger des gens tout au long de leur vie.

« Devant et derrière chaque personne se trouvent des anges qui se relaient et qui veillent sur elle, par ordre de Dieu. » (Coran 13:10)

À chaque personne sont attribués deux anges qui mettent par écrit leurs actions, bonnes et mauvaises.

« Il vous envoie des gardiens, et lorsque la mort atteint l'un de vous, Nos messagers prennent son âme sans aucune négligence. » (Coran 6:61)

« Ou s'imaginent-ils que Nous ne pouvons entendre leurs pensées secrètes ni leurs conseils privés? Mais si! Nos envoyés, postés près d'eux, transcrivent tout. » (Coran 43:80)

« ...quand les deux (anges), assis à sa droite et à sa gauche, recueillent [ses moindres paroles et actions]. Il ne prononce pas une parole qu'un observateur installé près de lui ne soit prêt à inscrire. » (Coran 50:17-18)

« Certes, des gardiens veillent sur vous, de nobles scribes qui savent (tout) ce que vous faites. » (Coran 82:10-11)

Les anges transcrivent tout, de manière honorable, sans jamais faillir à leur tâche. Chaque parole, sans exception, est retranscrite. Mais comme toujours, Dieu demeure miséricordieux. Le prophète Mohammed a expliqué que Dieu a établit des règles sur la retranscription des bonnes et des mauvaises actions : « Quiconque avait l'intention de faire une bonne action, mais n'a pas pu la faire, une bonne action est tout de même inscrite à son compte. S'il accomplit la bonne action, elle est inscrite comme dix bonnes actions et, selon la volonté de Dieu, elle peut être multipliée jusqu'à sept cent fois ou plus. Quiconque avait l'intention de faire une mauvaise action, puis a décidé de ne pas la faire, elle lui est inscrite comme une bonne action. Mais s'il avait l'intention de la faire et qu'il la réalise, elle lui est inscrite comme une seule mauvaise action. »[2]

L'érudit musulman Ibn Kathir a ainsi commenté les versets 10 et 11 de la sourate 13 du Coran : « Il y a, aux côtés de chaque personne, des anges qui se relaient pour veiller sur elle jour et nuit, qui la protègent du mal et des accidents. Et il y a d'autres anges qui se relaient jour et nuit pour retranscrire ses actions, les bonnes comme les mauvaises. »

« Deux anges, l'un à sa gauche et l'autre à sa droite, mettent ses actions par écrit. Celui à droite écrit ses bonnes actions, tandis que celui à gauche écrit ses mauvaises actions. Deux autres anges veillent sur lui et le protègent, l'un derrière et l'autre, devant. Il y a donc quatre anges, à ses côtés, jour et nuit. »

À part ces quatre anges, d'autres anges visitent régulièrement les êtres humains, ce que rappelle Mohammed, à ses fidèles, dans un hadith : « Les anges vous rendent visite les uns après les autres, de jour comme de nuit, et ils se croisent tous au moment des prières du fajr (à l'aube) et de l'asr (l'après-midi). Ceux qui ont passé la nuit avec vous remontent au ciel et Dieu leur demande (bien qu'Il sache déjà la réponse) : « Dans quel état étaient Mes serviteurs lorsque vous les avez quittés? » Et les anges répondent : « Lorsque nous les avons quittés, ils priaient et quand nous sommes arrivés près d'eux, ils priaient également. »[3] Ils se rassemblent pour assister aux prières et écouter la récitation des versets du Coran.

Il est donc clair que les anges sont très impliqués dans la vie quotidienne des êtres humains et cette implication ne prend pas fin au moment où l'ange de la mort vient chercher l'âme d'une personne et après que d'autres anges l'aient interrogée dans sa tombe. Car des anges gardent le Paradis :

« Et ceux qui auront craint leur Seigneur et observé leurs devoirs envers leur Lui seront conduits par groupes au Paradis. Et quand ils y arriveront, ses portes s'ouvriront et ses gardiens leur diront : « Paix sur vous! Vous avez été bons : entrez donc (dans le Jardin des Délices), pour y demeurer éternellement. » (Coran 39:73)

« De chaque porte, les anges afflueront vers eux (en leur disant) : « Paix sur vous, car vous avez persévéré. Comme est excellente votre demeure finale! » (Coran13:23)

Et des anges gardent également l'Enfer :

« Et qui te dira ce qu'est Saqar ? Il ne laisse rien et n'épargne rien ; il brûle la peau et la noircit. Ils sont dix-neuf [anges] (à veiller dessus). Nous n'avons assigné que des anges pour être gardiens du Feu et Nous n'en avons précisé le nombre que pour éprouver les mécréants, pour que les gens du Livre soient convaincus, et pour renforcer la foi des croyants. » (Coran74:27-31)

Dieu a créé les anges à partir de lumière. Ils sont incapables de désobéir à Dieu et ils obéissent à Ses ordres sans jamais hésiter ni broncher. Les anges adorent Dieu. Ces nobles créatures jouent un rôle important dans la vie des êtres humains. Ils veillent sur eux et les protègent, mettent par écrit leurs actions et les rapportent à Dieu, et tiennent compagnie aux êtres humains qui invoquent Dieu.

Footnotes:[1] Sahih Al-Boukhari

[2] Sahih Al-Boukhari, Sahih Mouslim

[3] Ibid.

http://www.islamreligion.com/fr/articles/2807/

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Comment juger le fait d'anesthésier un agonisant?

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La mort fait partie des accidents qui arrivent à l'homme. Elle consiste dans le retrait de son âme et dans son déplacement de l'enveloppe physique présente et terrestre vers le vaste monde de l'au-delà. C'est l'instant où l'âme se sépare du corps et cesse de l'animer.

On lit dans at-Tabaqaat d'Ibn Saad (4/260) et dans al-Moustadrak d'al-Hakim (5915): Awaana ibn al-Hakam dit: Amer ibn al-As disait: il est étonnant que le mourant qui reste lucide ne puisse décrire la mort. A sa propre mort, son fils, Abdoullah ibn Amer lui dit: père, tu disait qu'il était étonnant que le mourant qui reste lucide ne puisse pas décrire la mort. Alors, puisque tu es lucide, décris nous la mort. Il dit: fiston, la mort est trop grave pour être décrite correctement  mais je vais en esquisser une description: je me sens comme si la montagne Radwaa m'écrasait le coup. Je me sens comme si les épines de silaa me déchiraient le ventre et je me sens comme si mon âme passait à travers le trou d'une aiguille!!»

A cette grande étape de l'existence humaine, les différentes sortes de traitement et de calmants deviennent peu utiles. La mort est un processus mystérieux au cours duquel l'âme prend congé du corps. L'anesthésiant ou calment  ne fait qu'atténuer la souffrance physique du mourant. Ces moyens matériels relèvent du monde sensible tandis que la mort relève du monde mystérieux qui n'est pas régi par les moyens matériels et ne peut faire l'objet d'expérimentation ni de traitement.

Cela étant, il nous semble qu'il faut éviter l'usage de l'anesthésie sur un agonisant pour les raisons que voici:

La première est qu'en principe l'usage de l'anesthésie est interdit sauf en cas de besoin ou de nécessité. Or, il n'y a pas de besoin dans le cas en question. Il a déjà été confirmé que l'anesthésie ne supprime pas les douleurs qui accompagnent l'extraction de l'âme du corps. Bien plus, il n'y a aucun rapport entre cette instance mystérieuse et les conditions de vie des gens, les causes et les expériences qui les accompagnent. Dès lors, l'usage de l'anesthésie revient à commettre l'appréhensible en l'absence d'une raison et une justification religieuses qui nous permettent de savoir ou de croire fortement que cela est utile et qu'on en a besoin dans une telle circonstance. Voir la réponse donnée à la question n° 46050.

La deuxième est que personne ne peut affirmer résolument le moment précis de l'arrivée de la mort. Or, l'anesthésie  a des effets nocifs multiples sur le corps. Pire, les médecins disent que c'est un poison spécial. Il n'est donc pas acceptable de provoquer une nuisance certaine dans le but d'éviter une autre potentielle pour traiter une affaire  dont nous ne connaissons pas la réalité et à propos de laquelle nous n'avons aucune expérience et ne savons pas si l'usage de l'anesthésiant est efficace.

Quand l'intéressé est un fidèle serviteur pieux qui termine sa vie dans l'obéissance envers Allah marquée par l'observance du culte et quand nous constatons qu'il s'est résolument oriente vers Allah Très-haut et que sa langue ne cesse de Le mentionner, nous pouvons nous attendre qu'un tel fidèle serviteur prononce ( à l'ultime instance de sa vie) l'attestation qui lui sert de viatique auprès de son Maître. Or, l'anesthésie le prive de cette vertu.

D'après Mouadh ibn Djabal (P.A.a) le Messager d'Allah (Bénédiction et salut soient sur lui) a dit: «Celui dont l'ultime parole avant la mort est : il n'a pas de dieu en dehors d'Allah entrera au paradis.» (Rapporté par Abou Dawoud (3116). Ibn Hadjar al-Haytami (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit: cela signifie qu'il y entrera sans avoir subi aucun châtiment de quelque manière que ce soit. Nous avons choisi cette interprétation car tout musulman entrera nécessairement au paradis, fût-ce après avoir subi un châtiment. L'information selon laquelle celui dont l'ultime parole est : il n' y a pas de dieu en dehors d'Allah entrera au paradis serait inutile si elle ne comportait pas un facteur spécifiant. Ce facteur réside en ceci: ou bien l'auteur de cette ultime parole entre au paradis avec les premiers rescapés qui y seront admis sans avoir subi un châtiment ou bien alors Allah le Transcendant lui atténuera sa part du châtiment en le faisant entrer au paradis avant le moment qu'il y serait admis s'il n'avait pas prononcé la dite parole.» Extrait de az-zawaadjir (2/333).

Allah le sait mieux.

 

http://islamqa.info/fr/208491

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