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Histoire de L'Islam

L'Islam et les musulmans
La première chose qu'il convient de définir est le terme Islam. Nous pouvons affirmer que ce mot Islam n'est pas apparu après l'arrivée d'un homme ou l'accomplissement d'un phénomène. L'Islam est la véritable religion d'Allah (traduction en arabe du mot Dieu). En effet, c'est Dieu qui a choisit l'Islam, comme le montre le verset suivant :

Sourate 5, Verset 3
... Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. J'ai agréé l'Islam comme religion pour vous... Sourate 5, Verset 3

Derniers billets publiés

La méthode expérimentale, un apport de la civilisation islamique

L’élaboration de la méthode expérimentale comme base de la recherche, s’appuyant sur le raisonnement, l’observation détaillée et la vérification des hypothèses par l’expérience, a été une contribution décisive de la civilisation musulmane à l’évolution de la science dans le monde.

Cette approche diffère totalement de celle que suivaient auparavant les savants grecs, hindous ou autres. Ces civilisations se contentaient souvent de formuler des théories sans s’efforcer de les confirmer en pratique. Les philosophies demeuraient principalement théoriques : ces théories n’avaient pas d’application pratique même si elles étaient vraies, ce qui conduisait à une grande confusion entre les théories justes et les théories erronées. Ce sont les musulmans qui ont mis au point l’approche expérimentale des données scientifiques et des phénomènes naturels, conduisant à l’élaboration de la méthode scientifique expérimentale sur laquelle la science moderne est encore basée de nos jours.

En appliquant la méthode expérimentale pour vérifier les théories antérieures, sans tenir compte de la célébrité de leurs auteurs, les savants musulmans ont pu déceler de nombreuses erreurs dans le patrimoine scientifique laissé par les savants des époques antérieures.

Les savants musulmans ne se sont toutefois pas contentés de critiquer et de vérifier les théories antérieures. Ils ont souvent émis de nouvelles hypothèses, puis les ont vérifiées pour formuler ensuite de nouvelles théories sur cette base, si elles étaient confirmées. Les théories étaient ensuite vérifiées par l’expérience, ce qui permettait de formuler des vérités scientifiques. Ils se livraient ainsi, infatigablement, à d’innombrables expériences.

On peut citer, parmi les grands savants musulmans les plus influents dans ce domaine de la recherche expérimentale, Jâbir ibn Hayyân[1] (Geber), al-Khawârizmî, ar-Râzî[2] (Rhazès), al-Hasan ibn al-Haytham[3], ou encore Ibn an-Nafîs[4], parmi tant d’autres.

Jâbir ibn Hayyân, le savant qui fit de la chimie une science, écrivait : « L’essentiel de cette science réside dans la pratique et l’expérience. Celui qui ne pratique pas et n’expérimente pas n’aboutira jamais à rien. »[5] Il écrit également dans le premier chapitre de son Kitâb al-khawâs al-kabîr (Grand livre des propriétés) : « Nous recenserons uniquement dans ces écrits nos propres observations et ce que nous avons vérifié par l’expérience, et non pas ce que nous avons entendu ou lu ou qu’on nous a relaté. Nous ferons état de ce que nous aurons pu confirmer, et rejetterons ce qui aura été prouvé faux. Nous comparerons alors nos conclusions à leurs affirmations. »[6]

C’est pour ces raisons que l’on considère que c’est Jâbir qui, le premier, a introduit l’expérience pratique en laboratoire dans la méthode de recherche scientifique dont il a défini les principes, – ce qu’on appelle parfois l’expérience empirique. Il disait : « Le véritable savant est celui dont le savoir se base sur l’expérience, tandis que celui qui n’a pas mis son savoir à l’épreuve de l’expérience n’est pas un savant. Dans toutes les branches, l’artisan expérimenté maîtrise parfaitement son art tandis que l’artisan inexpérimenté commet des erreurs. »[7]

Jâbir ibn Hayyân alla beaucoup plus loin que les savants grecs antiques dans la place accordée à l’expérience, qui se substituait à la spéculation en tant que base du travail du savant. Comme le résume Qadrî Tuqân : « Jâbir se distingue des autres savants en ce qu’il a été parmi les premiers à utiliser les expériences comme base de la recherche scientifique, une approche utilisée jusqu’à nos jours dans les différents laboratoires. Il a souligné l’importance de l’expérience et insisté sur la nécessité d’accompagner les expériences d’observations détaillées, sans aucune hâte. Pour lui, ‘celui qui étudie la chimie doit recourir à la pratique et à l’expérience, car on ne saurait autrement parvenir à la connaissance’. »[8]

Ar-Râzî (Rhazès) a sans doute été le premier médecin au monde à mettre en œuvre cette méthode expérimentale. Il menait des expériences sur les animaux, en particulier les singes, pour tester de nouvelles pratiques thérapeutiques avant de les utiliser sur des êtres humains. Cette excellente démarche scientifique n’a été adoptée que depuis une époque relativement récente dans le monde. Ar-Râzî écrit à propos de sa démarche : « Lorsque la réalité à laquelle nous sommes confrontés contredit la théorie dominante, il nous faut reconnaître la réalité, quand bien même tout le monde adopterait les théories dominantes par égard pour les savants célèbres. »[9] Il souligne donc que les gens sont généralement éblouis par l’opinion des grands savants de renom et ne remettent pas en question leurs théories ; cependant, l’expérience contredit parfois la théorie, et il faut alors rejeter cette dernière, aussi célèbre que puisse être son auteur : il s’agit alors de reconnaître la réalité montrée par l’expérience, de l’analyser et d’en tirer des conclusions utiles.

La méthode expérimentale a également permis à Ibn al-Haytham de formuler de nombreuses critiques au sujet des théories d’Euclide[10] et de Ptolémée[11], malgré le prestige attaché au nom de ces savants. La démarche scientifique d’Ibn al-Haytham est résumée dans l’introduction de son traité d’optique al-Manâzir. Il y explique brièvement la démarche qu’il a suivie parce qu’elle était la meilleure pour guider ses recherches : « Nous commençons notre recherche par un état des lieux des faits, en examinant les propriétés de la vision et en distinguant les caractéristiques des différents éléments. L’examen nous permet de déterminer ce qui est propre au regard au moment de la vision et ce qui est une sensation manifeste, non sujette au changement ni au doute. Il s’agit ensuite de procéder à une enquête méthodique et progressive, en critiquant les postulats de départ et en formulant les conclusions avec prudence. Notre objectif dans toute cette démarche et cet examen doit être de juger objectivement, loin des passions, et de rechercher la vérité en toute impartialité dans chacune de nos observations et de nos critiques. »[12]

Ibn al-Haytham a fondé ses recherches sur l’observation et le raisonnement analogique, et parfois sur l’assimilation, autant d’éléments de la démarche scientifique moderne. Ibn al-Haytham, l’un des savants musulmans qui ont fondé la méthode expérimentale, n’a pas seulement précédé Francis Bacon[13] dans l’élaboration de sa méthode d’observation : jouissant d’un immense prestige, il avait une pensée plus large et plus profonde que celle de Bacon, quoi qu’il ne se soit pas intéressé comme lui à la philosophie théorique.

Le professeur Mustafâ Nazîf[14] va plus loin encore en affirmant : « Ibn al-Haytham a approfondi la réflexion bien plus loin qu’il n’y paraît de prime abord, parvenant à ce qu’on dit bien plus tard, au vingtième siècle, des philosophes de la science comme Karl Pearson[15]. Il a défini la juste place de la théorie scientifique et sa fonction véritable au sens moderne. »[16]

Certains savants musulmans ont considéré que l’écriture ne saurait être précise si elle n’était pas précédée d’expériences. Al-Jaldakî[17], chimiste du huitième siècle de l’hégire (quatorzième siècle apr. J.-C.) a ainsi écrit au sujet du célèbre chimiste at-Taghrâ’î[18] (mort en 513H) : « At-Taghrâ’î était certes un homme d’une grande intelligence, mais il n’a que peu pratiqué d’expériences : de ce fait, ses écrits manquent de précision. »[19]

Les musulmans ont ainsi élaboré la méthode scientifique expérimentale grâce à laquelle l’humanité a appris comment parvenir à la vérité scientifique de manière fiable et impartiale, loin des conjectures et de l’imagination.

[1] Abû Mûsâ Jâbir ibn Hayyân ibn 'Abdallâh al-Kûfî (mort en 200H/815 apr. J.-C.), philosophe et chimiste, surnommé as-Sûfî. Originaire du Khorassan, il vécut à Kûfa et mourut à Tus. Voir Ibn Nadîm, al-Fihrist pp. 498-503 ; az-Zarkalî, al-A'lâm 2/103.

[2] Abû Bakr Muhammad ibn Zakariyya ar-Râzî (251-313H/865-925), médecin et philosophe, né à Ray en Iran et mort à Bagdad, auteur entre autres du traité de médecine al-Hâwî fî t-tibb. Voir Ibn an-Nadîm, al-Fihrist pp. 415-417 ; as-Sadfî, al-Wâfî bil-wafayât, 3/62.

[3] Abû 'Alî Muhammad ibn al-Hasan ibn al-Haytham (354-430H/965-1039), surnommé le second Ptolémée, mathématicien, ingénieur, médecin et sage, né à Bassorah et mort au Caire. Voir Ibn Abî Usaybi'a, 'Uyûn al-anbâ’ 2/372-376, et Kahhâla, Mu'jam al-mu’allifîn 9/225-226.

[4] Ibn an-Nafîs, 'Alâ ad-Dîn ibn Abî al-Hazm al-Qarshî (mort en 687/1288), fut le plus grand médecin de son époque ; d’une famille originaire de Qarsh en Transoxiane, il naquit à Damas et mourut au Caire. Voir Ibn al-'Imâd, Shadharât adh-dhahab 5/400-401.

[5] Jâbir ibn Hayyân, Kitâb at-tajrîd, dans Eric John Holmyard, The Arabic Works of Jabir ibn Hayyan, 2 volumes, Librairie Orientaliste Paul Geuthner, Paris, 1928.

[6] Jâbir ibn Hayyân, Kitâb al-khawâs al-kabîr, p. 232.

[7] Jâbir ibn Hayyân, Kitâb as-sab'în, p. 464.

[8] Qadrî Tuqân, Maqâm al-'aql 'ind al-'arab, pp. 217-218.

[9] Ibn Abî Usaybi'a, Tabaqât al-atibbâ’, 1/77-78.

[10] Euclide (325-265 av. J.-C.), mathématicien grec considéré comme le fondateur de la géométrie, auteur principalement des Eléments.

[11] Claude Ptolémée (83-161), le plus célèbre astronome grec, fut astronome, mathématicien et philosophe ; surnommé Ptolémée le sage, il était d’origine gréco-égyptienne ; son principal ouvrage est l’Almageste.

[12] Ibn al-Haytham, al-Manâzir, éd. Dr 'Abd al-Hamîd Sabrah, p. 62.

[13] Francis Bacon (1561-1626), philosophe, homme d’état et écrivain anglais, connu en Occident comme étant le fondateur de la démarche empirique basée sur l’observation et la déduction et comme ayant rejeté la logique d’Aristote en tant que base du jugement scientifique.

[14] Mustafâ Nazîf (1893-1971), l’un des plus grands savants égyptiens du XXème siècle, spécialisé dans la médecine et la physique. Il s’intéressait beaucoup au patrimoine scientifique de la civilisation musulmane et s’est penché tout particulièrement sur l’héritage d’al-Hasan Ibn al-Haytham. Il fut l’un des premiers à revendiquer l’arabisation des sciences.

[15] Karl Pearson (1857-1936), mathématicien anglais considéré comme le fondateur de la statistique. Il a créé en 1911, à l’université de Londres, le premier département de statistique au monde.

[16] Qadrî Tuqân, Maqâm al-'aql 'ind al-'arab, p. 223.

[17] 'Izz ad-Dîn 'Alî ibn Muhammad ibn Aydamir al-Jaldakî (mort après 742H/1341), chimiste et philosophe, l’un des plus grands noms de la chimie, originaire de Jaldak au Khorassan. Il a écrit entre autres Kanz al-ikhtisâs fî ma'rifati l-khawâs. Voir Hâjî Khalîfa, Kashf az-zunûn 2/1512, et az-Zarkalî, al-A'lâm 5/5.

[18] Abû Ismâ'îl al-Husayn ibn 'Alî ibn Muhammad al-Isbahânî dit at-Taghrâ’î (453-513H/1061-1119), écrivain et chimiste, né à Ispahan, nommé secrétaire officiel et ministre, mort assassiné. Voir Ibn Khallikân, Wafayât al-a'yân 5/185-190 et as-Sadfî, al-Wâfî bil-wafayât 12/268-269.

[19] Ibn Abî Usaybi'a, Tabaqât al-atibbâ’, p. 218.

L’élaboration de la méthode expérimentale comme base de la recherche, s’appuyant sur le raisonnement, l’observation détaillée et la vérification des hypothèses par l’expérience, a été une contribution décisive de la civilisation musulmane à l’évolution de la science dans le monde.

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  • e6un7

Le miracle de l'éléphant

La stabilité de La Mecque, les voyages commerciaux à destination du Yémen en hiver et de la Syrie en été, ainsi que la situation géographique de la ville, au carrefour des caravanes qui s’y arrêtaient pour se reposer, étaient tout autant de facteurs permettant aux Mecquois de profiter de la profusion de richesses et d’esclaves. Ils vivaient ainsi dans le luxe et l’aisance. Les voyageurs qui passaient par La Mecque pouvaient également jouir des vins, des divertissements et de la débauche qui était proposée dans des lieux spécifiques emplis de belles jeunes femmes. A ceci s’ajoutaient le prestige que procurait la Ka`bah, objet de vénération de la part de l’ensemble des Arabes, ainsi que l’adoration des idoles qui, selon leurs dires, les rapprochaient de Dieu et intercédaient auprès de Lui en leur faveur. C’était cette idolâtrie dont les tenants ne permettaient à aucune autre religion telle que le judaïsme ou le christianisme d’exister à ses côtés. Ces diverses raisons poussèrent les pays voisins à ériger des temples afin d’y attirer les Arabes et les caravanes commerciales. Parmi ceux qui eurent cette idée, il y avait le roi d’Abyssinie. Voulant lui plaire, Abrahah, son gouverneur au Yémen, construisit ainsi dans la province arabo-abyssine qu’il administrait une immense cathédrale qu’il orna et décora. Cependant, cela n’eut pas pour effet de détourner les Arabes de La Mecque et de son Sanctuaire. Abrahah n’eut dès lors d’autre choix que de démolir la Ka`bah. Il mobilisa à cet effet une grande armée, à la tête de laquelle il plaça un énorme et gigantesque éléphant, puis entreprit de marcher sur La Mecque. L’armée établit son camp aux frontières de la cité, et Abrahah envoya quelques cavaliers saisir des moutons et des dromadaires qui paissaient non loin, parmi lesquels cent dromadaires appartenant à `Abd Al-Muttalib. Les habitants de La Mecque se réunirent pour débattre de la position à adopter face à cette catastrophe qui s’abattit sur eux, de manière imprévisible et inattendue. Ils décidèrent alors de prendre les armes et de défendre leur cité, mais ils découvrirent rapidement qu’ils n’avaient nullement les moyens d’affronter l’armée ennemie. Un émissaire d’Abrahah arriva à ce moment pour inviter le chef des Mecquois à une entrevue avec le général de l’armée des envahisseurs. `Abd Al-Muttalib s’en fut alors rencontrer Abrahah qui, admiratif de la force de caractère et de la sagesse que dégageait son invité, l’accueillit avec égards et générosité. Il lui signifia qu’il ne souhaitait pas faire la guerre mais qu’il était venu uniquement pour démolir la Ka`bah. Si les Mecquois le laissaient agir à son gré, il ne leur ferait aucun mal et ne leur prendrait aucun bien. Or voilà que `Abd Al-Muttalib se mit à réclamer la restitution des dromadaires dont avaient pris possession les cavaliers d’Abrahah. Ce dernier lui répondit : « Je suis venu démolir votre Ka`bah que vous vénérez et tu n’as rien d’autre à me dire que de me réclamer tes dromadaires, sans même parler de la Ka`bah ?! – Les dromadaires, rétorqua `Abd Al-Muttalib, ont un maître et je suis ce maître ! Le Sanctuaire a quant à lui son propre Maître qui le protègera. » Abrahah lui rendit alors ses dromadaires et se prépara à entrer dans La Mecque. Lorsqu’il voulut se mettre en marche, l’éléphant se coucha et refusa de marcher. On essaya de le faire avancer en employant tantôt la douceur, tantôt la rudesse, mais rien n’y fit. Quand on l’orienta vers une autre direction, il accepta d’avancer, mais dès qu’on lui fit reprendre la direction de La Mecque, il s’arrêta net. Toutes les tentatives des cornacs échouèrent et l’éléphant dut endurer la violence et le châtiment qu’on lui infligea, cependant qu’il résista et refusa d’avancer. L’endroit où cette scène eut lieu porte depuis le nom de vallée de Muhassir, ou vallée de l’Ereintement, car l’éléphant y fut éreinté. `Abd Al-Muttalib rentra auprès de son clan, et leur demanda de quitter La Mecque pour se rendre sur les flancs des montagnes. Il se dirigea ensuite vers la Ka`bah, saisit les anneaux de la porte et implora Dieu de protéger l’antique Sanctuaire, lieu de pèlerinage des Mecquois qui fut jadis le lieu de pèlerinage d’Abraham et d’Ismaël.

Et le miracle eut lieu. Dieu envoya des volées d’oiseaux qui portaient dans leurs becs et dans leurs pattes des cailloux argileux, qu’ils jetaient sur l’armée d’Abrahah. Tous les soldats sans exception furent touchés. L’armée abyssine fut vaincue tandis que les soldats tentaient de fuir et rebroussaient chemin. Mais ils tombaient les uns après les autres. Le peu qui survécut et qui parvint à rentrer au Yémen put raconter ce qui s’était passé avant de passer à son tour de vie à trépas, comme le reste de l’armée.

L’histoire se répandit aux quatre coins de l’Arabie et des régions voisines, ce qui accrut le prestige de La Mecque auprès de tous. La ville sainte devint par-là même la ville en sécurité par excellence, comme l’avait demandé notre maître Abraham dans la prière qu’il adressa à Dieu alors que La Mecque n’était encore qu’une vallée désertique, dépourvue de cultures ou de bétail.

Les Mecquois eurent ainsi l’assurance de la protection divine à l’endroit de leur ville sainte, ce qui ne fit qu’accroître leur arrogance et leur vanité. Ils se vautrèrent davantage dans le confort et La Mecque s’enferma davantage dans le culte des idoles. Aucune autre religion ne fut tolérée. La Mecque devint indépendante, comme l’étaient toutes les autres tribus arabes. Les Arabes ne pensèrent en effet jamais à se constituer en un Etat ou en une nation unifiée, comme l’étaient les Perses, les Byzantins ou les Abyssins.

P.-S.

Traduit de l’arabe du livre de Sheikh Yâsîn Rushdî, Fî Rihâb Al-Mustafâ Al-Mukhtâr, éditions Al-Muwâsâh, téléchargeable en ligne sur le site Mouassa.org.

Muhammad (saw) descend de Ismaël dont la mère était esclave

Certaines personnes qui croient en Dieu mais ne reconnaissent pas le caractère de messager de Muhammad disent en effet qu'Ismaël – dont descend une partie des Arabes et notamment Muhammad (sur lui la paix) – est le fils qu'Abraham a eu de sa concubine Agar, esclave de son état, tandis que Isaac est pour sa part le fils par excellence de Abraham, car il l'a eu de son épouse Sarah.

Premièrement : Il est possible que Agar ait été esclave de Sarah ; mais il est également possible qu'elle n'en ait été que servante sans être esclave. Le Professeur Hamidullah écrit en substance : "Nous lisons chez un rabbin très réputé, Salomon b. Isaac de Troyes (1040-1105), dans son commentaire du Pentateuque (Genèse 16/1) [suit le texte originel en caractères hébraïques] : "Agar était la fille de Pharaon. Lorsque celui-ci vit les miracles qui s'étaient produits en faveur de Sarah, il dit : Mieux vaut pour ma fille d'être servante dans cette maison que maîtresse dans une autre". Je dois la traduction à l'obligeance de M. G. Vajda" (Le Prophète de l'islam, sa vie, son œuvre, Muhammad Hamidullah, tome 1 p. 37, note de bas de page).

Deuxièmement : A retenir l'avis selon lequel Agar était bien esclave de Sarah, il faut savoir que le texte de la Bible dit : "Elle [Saraï = Sarah] avait une servante égyptienne du nom de Hagar, et Saraï dit à Abram [= Abraham] : "Voici que le Seigneur m'a empêchée d'enfanter. Va donc vers ma servante…" (Genèse 16/1-2). Or Abraham ne pouvait pas prendre comme concubine une femme qui était seulement servante ou esclave de son épouse. Il devait, pour pouvoir vivre intimement avec une telle femme, soit la posséder comme esclave, soit l'épouser. Soit Sarah a donc offert Sarah à Abraham en tant qu'esclave ; soit Agar est demeurée esclave de Sarah mais celle-ci l'a mariée à Abraham, qui, de la sorte, a eu deux épouses. Le texte biblique dit : "Dix ans après qu'Abram se fut établi dans le pays de Canaan, Saraï sa femme prit Hagar, sa servante égyptienne, pour la donner comme femme à Abram son mari" (Genèse 16/3).

Troisièmement : A retenir l'avis selon lequel Agar était une esclave et que Sarah l'a offerte en tant qu'esclave à son mari Abraham, dont elle n'a pas été plus qu'une concubine, cela ne rabaisse en rien les Arabes et n'empêche en aucune façon que Muhammad soit messager de Dieu. Car si la règle divine était qu'un descendant d'esclave ne peut pas être messager de Dieu, alors ni Moïse ni Jésus n'auraient pu être messagers de Dieu, car ils descendent tous deux des Fils d'Israël, dont le texte de la Bible dit explicitement qu'ils étaient devenus esclaves en Egypte (voir Deutéronome 5/6, Exode 1/8-14, 22/20-23, Lévitique 26/13 – cf. La Torah, l'Evangile, le Coran, étude critique, Didier Hamoneau, Créadif Livres, 1993, p. 124).

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Quelques mots supplémentaires :

Le Prophète Muhammad (sur lui la paix) a raconté des épisodes de la vie de Abraham, Sarah et Agar. Il a ainsi raconté comment, alors que Abraham et Sarah passaient dans une cité, le tyran qui dirigeait celle-ci voulut s'approprier Sarah, qui était d'une grande beauté. Il la fit appeler. Elle pria Dieu, et alors qu'il voulut s'approcher d'elle, il devint incapable de respirer. Elle pria de nouveau, craignant que le tyran meurt ainsi et qu'on dise qu'elle l'avait tué. Mais il recommença. Elle pria, et de nouveau il fut incapable de respirer. La scène se répéta. Effrayé par ce "prodige" qu'il avait vu par trois fois, il ordonna à ses gardes d'emmener loin de lui cette femme, et lui donna comme servante Agar. C'est donc ainsi aue celle-ci devint servante de Sarah. (Le Hadîth complet est rapporté par al-Bukhârî, n° 3179 etc., Muslim, n° 2371.)

Une autre fois, parlant de l'Egypte, le Prophète Muhammad dit à ses Compagnons qu'ils y avaient "un lien de parenté" ("rahim") (rapporté par Muslim, n° 2543). Le Prophète faisait probablement allusion, écrit an-Nawawî, au fait que Agar était d'origine égyptienne (Shar'h Muslim).

Le Prophète Muhammad descendait, lui, de Agar, cela est certain (cliquez ici). Mais la totalité des Arabes descendaient-ils d'elle, cela fait l'objet d'avis divergents (cliquez ici).

Que la paix soit sur Abraham, Moïse, Jésus, Muhammad, et tous les autres messagers de Dieu.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

http://www.maison-islam.com/articles/?p=289

  • e6un7

Combien de Prophètes y a-t-il eu ? Étaient-ils tous arabes ?


Des Prophètes apparurent et furent envoyés à leurs peuples dans différents pays et à différentes époques. Selon un hadith le nombre de Prophètes serait de 124 00052 ; un autre mentionne 224 000. Toutefois, les deux versions doivent être évaluées de façon critique selon la science du hadith. Le nombre exact importe peu ; ce qu’il faut savoir c’est qu’aucun peuple n’a été privé de son Prophète : Il n’est point de peuple qu’un Prophète ne soit venu avertir (35 : 24), Et Nous n’avons jamais puni [un peuple] avant de [lui] avoir envoyé un Messager. (17 : 15)

Punir un peuple sans l’avertir qu’il est dans l’erreur est contraire à la Gloire et à la Grâce de Dieu. L’avertissement précède la responsabilité, qui peut être suivie de la récompense ou de la punition : Quiconque fait un bien fût-ce du poids d’un atome le verra, et quiconque fait un mal fût-ce du poids d’un atome le verra de même. (99 : 7-8) Si un Prophète n’était pas envoyé, les gens ne seraient pas capables de distinguer le bien du mal et ainsi ne devraient pas être punis. Cependant, puisque chaque individu sera appelé à rendre compte de ses oeuvres, bonnes et mauvaises, nous pouvons en déduire qu’un Prophète a été envoyé à chaque peuple : À chaque communauté, il fut envoyé par Nous un Prophète avec cet ordre : “Adorez Dieu et écartez-vous du mal !” (16 : 36)

Les Prophètes ne sont pas apparus seulement en Arabie. En fait, nous ne connaissons pas tous les Prophètes qui ont été envoyés dans cette région, et encore moins ailleurs. Nous ne connaissons que les noms de 28 d’entre eux (d’Adam à Mohammed), et la Prophétie de 3 d’entre eux est incertaine53. Nous ne savons pas exactement où ils sont apparus. Apparemment, la tombe d’Adam et l’endroit de sa réunion avec Ève serait Djeddah, mais cette information est incertaine. Nous savons qu’Abraham a vécu pendant un certain temps en Anatolie, en Syrie et à Babylone. Le nom de Loth a été associé à Sodome et à Gomorrhe, près de la Mer Morte ; Jéthro (Cho’aïb) à Madian ; Moïse en Égypte ; et les Prophètes Jean et Zacharie dans les pays méditerranéens, qu’ils ont peut-être traversé pour aller en Anatolie, puisque les chrétiens associent Marie et Jésus avec Éphèse. Mais ces associations demeurent, au mieux, des suppositions.

Nous connaissons les noms de quelques Prophètes envoyés aux Israélites, mais pas les noms des autres ni les lieux de leur apparition. De plus, parce que leurs enseignements ont été altérés et perdus avec le temps, nous ne pouvons rien dire à propos de qui ils étaient et où ils furent envoyés.

Prenez le cas du christianisme. Après le Concile de Nicée (325 ap. J.-C.), la doctrine originale de l’Unité de Dieu a été abandonnée en faveur de la doctrine de la Trinité qui était une invention humaine. Pour l’Église catholique, Jésus est devenu le « fils » de Dieu, alors que sa mère Marie est devenue la « mère » de Dieu. Certains ont cru, assez vaguement, que Dieu était immanent ou présent dans les choses. Ainsi, le christianisme se mit à ressembler à la croyance et aux pratiques idolâtres de la Grèce antique, et ses disciples commencèrent à associer des choses et des personnes à Dieu – un péché capital en islam.

Tout au long de l’histoire, les déviations et la corruption de la Vérité commencèrent et augmentèrent de cette manière. Si le Coran ne nous avait pas informés de la Prophétie de Jésus et de la pureté et de la grandeur de Marie, nous aurions eu bien du mal à distinguer les cultes et les rites de Jupiter (Zeus) de ceux de Jésus, et ceux de Vénus (Aphrodite) de ceux de Marie.

Un processus semblable est peut être ce qui est arrivé aux autres religions. Dans ce cas, nous ne pouvons pas affirmer définitivement que leurs fondateurs ou leurs maîtres étaient des Prophètes ni qu’ils prêchaient dans un endroit spécifique. Nous pouvons seulement spéculer que Confucius, Bouddha, ou même Socrate, étaient peut-être des Prophètes. Nous ne pouvons pas donner une réponse précise car nous n’avons pas assez d’informations sur eux et sur leurs enseignements originaux. Cependant, nous savons que les enseignements de Confucius et de Bouddha ont influencé un grand nombre de leurs contemporains et continuent d’influencer beaucoup de personnes aujourd’hui.

D’aucuns disent que Socrate était un philosophe influencé par le judaïsme, mais ils n’apportent aucune preuve à l’appui. Les paroles qui lui sont attribuées par Platon insinuent que Socrate a été « inspiré » à un très jeune âge pour « enseigner » aux gens la vraie compréhension et la vraie croyance. Mais il n’est pas clair que ces paroles portaient correctement et exactement le sens que les gens leur ont attribué. Ce qui est sûr c’est que Socrate enseigna dans un environnement et d’une façon qui appuient l’emploi de la raison.

Les observations du professeur Mahmoud Moustafa sur deux tribus africaines primitives confirment ce qui a été dit cidessus. Il note que les Maw-Maw croient en Dieu et l’appellent Mucay. Ce Dieu est Un, Il agit seul, Il n’engendre pas et n’est pas engendré, et Il n’a aucun partenaire. Il n’est pas possible de Le voir ou de Le sentir, mais seulement de Le connaître à travers Ses oeuvres. Il demeure dans les cieux, d’où Il confère Ses ordres à tous. C’est pourquoi les Maw-Maw lèvent leurs mains quand ils prient. Une autre tribu, les Neyam-Neyam, exprime des idées semblables : la croyance en Un seul Dieu qui décrète et confère Ses ordres à tous, et ce qu’Il dit est absolu ; tout dans la forêt bouge par Sa volonté, et Il punit ceux qui le méritent.

Ces idées sont compatibles avec ce qui est indiqué dans le Coran. La croyance des Maw-Maw est très proche de ce que nous trouvons dans la sourate al-Ikhlas du Coran. Comment ces tribus primitives si éloignées de la civilisation et des Prophètes connus ont-elles pu avoir un concept de Dieu si pur et si sain ? Ceci nous rappelle le verset coranique : Tous les peuples ont un Messager. Et lorsque leur Messager vint, tout se décida en équité entre eux et ils ne furent point lésés. (10 : 47)

Le Professeur Adil de Kirkouk, en Irak, travaillait en tant que mathématicien à l’Université de Riyad quand je l’ai rencontré en 1968. Il m’a dit alors qu’il avait rencontré beaucoup d’Amérindiens pendant son doctorat aux États-Unis. Il était frappé par le grand nombre de personnes parmi eux qui croient en un Dieu Unique qui ne mange pas, ne dort pas et n’est pas contraint par le temps, qui gouverne et régit toute la création, qui est sous Sa Souveraineté et qui dépend de Sa Volonté. Ils se référaient aussi à certains Attributs de Dieu : l’absence d’associés, car cela entraînerait la confusion dans la création ainsi que des conflits.

Comment peut-on concilier le prétendu caractère primitif de ces peuples avec une telle noblesse dans leur concept de Dieu ? Il semble que de vrais Messagers leur aient transmis ces vérités, dont on retrouve quelques traces dans leur croyance actuelle.

D’aucuns se demandent pourquoi il n’y a eu aucune Prophétesse. Le consensus de la majorité des juristes sunnites et des théologiens de la Tradition est qu’aucune femme n’a été envoyée en tant que Prophète. À part une tradition discutable et même incertaine concernant la sainte Marie et l’épouse de Pharaon, il n’y a aucune autorité coranique ni aucun hadith affirmant qu’une femme ait été envoyée à son peuple en tant que Prophète.

Dieu Tout-Puissant a créé toutes les entités par paires. L’humanité a été créée pour être le régisseur de la création, et est donc adaptée à cette fonction. Les paires femmes-hommes sont caractérisées par des relations complexes d’attraction et de répulsion mutuelles. Les femmes ne sont pas aussi physiquement fortes que les hommes. Elles sont souvent plus patientes, plus tolérantes et plus compatissantes. D’autre part, les hommes sont enclins à la force, au pouvoir et à la dureté dans la compétition. Quand ils s’unissent, ces caractéristiques leur permettent d’établir une unité familiale harmonieuse.

Aujourd’hui, la question de l’égalité des sexes a atteint un tel point que certains en sont venus à refuser de reconnaître les différences les plus évidentes entre les hommes et les femmes et à affirmer qu’ils sont identiques et égaux en tous points. L’application de ces idées a eu pour conséquence le style de vie « moderne » qui encourage les femmes à travailler en dehors de leur foyer et à essayer de « devenir des hommes », perdant ainsi leur identité. C’est de cette manière que la vie familiale s’est peu à peu dégradée : les enfants sont envoyés dans des crèches ou des internats car les parents sont trop occupés, en tant qu’« individus », pour pouvoir s’en occuper eux-mêmes. Cette violence contre la nature et la culture a détruit le foyer représentant normalement l’équilibre entre l’autorité et l’amour, et un havre de paix et de sécurité.

Dieu le Très-Sage mit quelques principes et lois dans l’univers, et y plaça les êtres humains qu’Il créa avec une nature excellente et noble. Les hommes sont physiquement plus forts et plus compétents que les femmes, et sont clairement désignés à travailler avec ardeur et à concourir sans ressentir le besoin d’abandonner la lutte. La nature de la femme est différente, à cause de ses menstruations, de son confinement nécessaire avant et après l’accouchement, et de son incapacité conséquente à observer toutes les prières et le jeûne. D’ailleurs, les femmes ne peuvent pas non plus être constamment disponibles pour les fonctions publiques. Comment une mère avec un bébé dans ses bras pourrait-elle diriger une armée, prendre des décisions cruciales, et soutenir et poursuivre une stratégie difficile contre un ennemi ?[54]

Un Prophète doit diriger l’humanité dans chaque aspect de la vie sociale et religieuse et ce sans interruption. C’est pourquoi la Prophétie est impossible pour les femmes. Si les hommes étaient capables d’enfanter, eux non plus n’auraient pas pu être des Prophètes. Le Prophète Mohammed fait allusion à cela quand il décrit les femmes comme « celles qui ne peuvent pas s’acquitter totalement des obligations religieuses et ne peuvent pas accomplir certaines d’entre elles »[55]

Un Prophète est un modèle, un exemple à suivre dans chaque aspect de la vie humaine, de sorte que les gens ne puissent pas dire qu’on leur avait demandé de faire des choses qu’ils ne pouvaient pas faire. Les questions se rapportant exclusivement aux femmes leurs étaient communiquées par l’intermédiaire des épouses du Prophète.

Liste des Prophètes de Dieu

Les prophetes de l'islam

Selon les différents Hadith et Récits, le nombre des Prophètes envoyés par Allah est de 124.000 dont 330 (ou 315 selon une autre version) sont des apotres. Mais le Coran ne mentionne pas la plupart des Prophètes. Il dit notamment: «Nous avons envoyé des Prophètes avant toi. Il en est parmi eux dont nous t'avons raconté l'histoire, et d'autres, dont nous ne t'avons pas raconté l'histoire» (Sourate al-Mo'min, 40:78).

Ceux dont les noms figurent dans le Coran sont au nombre de 26:

1- Adam: Son nom est mentionné 18 fois et à propos de qui Allah dit: «Oui, Allah a choisi, de préférence aux mondes: Adam, Noé, la famille d'Ibrâhîm, la famille de `Imrân» (Sourate Ale `Imrân, 3:33).

2- Nouh: Son nom est mentionné 43 fois et dont Allah dit notamment: «Nous avons envoyé Noé à son peuple. Il demeure avec lui mille ans, moins cinquante ans» (Sourate al-`Ankabout, 29:14).

3- Idrîs: Son nom est mentionné 2 fois, et Allah en dit notamment: «Mentionne Idrîs dans le Livre; ce fut un juste et un prophète» (Sourate Maryam, 19:56).

4- Houd: Il est mentionné 10 fois et Allah en dit notamment: «Aux `Ad, Nous avons envoyé leur frère Houd. Il dit: "O mon peuple! Adorez Allah! Il n'y a pas pour vous, d'autre Dieu que Lui» (Sourate A`râf, 7:65, et Sourate Houd, 11:50).

5- Çâleh: Il est mentionné 9 fois, et Allah en dit: «Nous avons envoyé leur frère Çâleh aux Thamoud: "Adorez-Allah!" Mais voilà qu'ils se disputèrent entre eux et qu'ils se séparèrent en deux groupes» (Sourate al-Naml, 27:45).

6- Ibrâhîm: Son nom est mentionné 69 fois, et Allah en dit notamment: «Nous avions envoyé Nouh et Ibrâhîm et Nous avions établi, chez leurs descendants, la prophétie et le Livre» (Sourate al-Hadîd, 57:26).

7- Lout (Loth): Il est mentionné 26 fois et Allah dit à propos de lui: «Lout était au nombre des envoyés» (Sourate al-Çâffât, 37:133).

8- Ismâ`îl: Mentionné 11 fois et Allah en dit: «Nous avions inspiré Ibrâhîm, Ismâ`îl, Is-hâq (Isaac), Ya`qoub (Jacob)...» (Sourate al-Nisâ', 4:163). Il est le fils du Prophète Ibrâhîm.

9- Al-Yas` (Elisée): Mentionné 2 fois dont: «Ismâ`îl, Al-Yas`, Younes (Jonas) et Lout (Loth). Nous avons préféré chacun d'eux aux mondes» (Sourate al-An`âm, 6:86).

10- Thoul-Kefl: Mentionné 2 fois, dont «Mentionne Ismâ`îl, Al-Yas`, Thoul-Kifl: chacun d'eux se trouve parmi les meilleurs» (Sourate Çâd, 38:48).

11- Al-Yâs: Mentionné 2 fois, dont: «Al-Yâs était au nombre des envoyés» (Sourate al-Çâffât, 37:123).

12- Younes: Mentionné 4 fois, dont: «Younes était au nombres envoyés» (Sourate al-Çâffât, 37:139).

13- Is-hâq (Isaac): Mentionné 17 fois, dont: «Nous lui avons annoncé une bonne nouvelle: la naissance d'Is-hâq, un prophète parmi les justes» (Sourate al-Çâffât, 37:112).

14- Ya`qoub (Jacob): Mentionné 16 fois dont: «Nous avions inspiré Ibrâhîm, Ismâ`îl, Is-hâq, Ya`qoub, les Apôtres et `Isâ...» (Sourate al-Nisâ', 4:163).

15- Yousof (Josef): Mentionné 27 fois, dont: «...parmi ses descendants: Dâwoud, Solaymân (Salomon), Ayyoub (Job), Yousof, Mousâ (Moïse), Hâroun (Aaron); nous récompensons ainsi ceux qui font le bien» (Sourate al-An`âm, 6:84).

16- Cho`ayb: Mentionné 11 fois dont: «Aux gens de Madian, Nous avons envoyé leur frère Chu`ayb» (Sourate al-A`râf, 7:85; Sourate Houd, 11:84); Sourate al-`Ankabout, 29:36).

17- Mousâ (Moïse): Mentionné 136 fois, dont: «Nous avons envoyé Mousâ avec Nos Signes: "Fais sortir ton peuple des ténèbres vers la lumière; rappelle-lui les Jours d'Allah» (Sourate Ibrâhîm, 14:5).

18- Hâroun (Aaron): Mentionné 20 fois, dont: «Nous lui avons donné son frère Hâroun comme Prophète, par un effet de Notre Miséricorde» (Sourate Maryam, 19:53).

19- Dâwoud (David): Mentionné 16 fois dont: «Nous avons inspiré Ibrâhîm, Ismâ`îl, Is-hâq, Ya`qoub, les Tribus, `Isâ, Ayyoub, Younes, Hâroun, Solaymân (Salomon) et Nous avions donné des Psaumes à Dâwoud» (Sourate al-Nisâ', 4:163).

20- Solaymân (Salomon): Mentionné 4 fois, dont: «Nous avons donné une science à Dâwoud et à Solaymân» (Sourate al-Naml, 27:15).

21- Ayyoub (Job): Mentionné 4 fois, dont notamment dans le verset 163 de la Sourate al-Nisâ' (4) déjà cité.

22- Zakariyyâ (Zacharie): Mentionné 7 fois, dont: «Zakariyyâ, Yahyâ (Jean), `Isâ, Al-Yâs, ils étaient tous au nombre des justes» (Sourate al-An`âm, 6:85).

23- Yahyâ (Jean): Mentionné 5 fois, dont: «"O Yahyâ! Tiens le Livre avec force!" Nous lui avons donné la Sagesse, alors qu'il n'était qu'un petit enfant» (Sourate Maryam, 19:12).

24- Ismâ`îl Çâdiq al-Wa`d: Il est autre que Ismâ`îl fils d'Ibrâhîm. Allah en dit: «Mentionne Ismâ`îl dans le Livre; il était sincère en sa parole; ce fut un apôtre et un prophète» (Sourate Maryam, 19:54).

25- `Isâ (Jésus): Mentionné 26 fois, dont: «Oui, le Messie, `Isâ, fils de Maryam, est le Prophète de Dieu, sa Parole qu'il a jetée en Maryam, en Esprit émanant de lui» (Sourate al-Nisâ', 4:171).

26- Mohammad (P): Il est mentionné 7 fois par son nom Mohammad, une fois, par son autre nom, Ahmad. Allah en dit notamment: «Mohammad n'est qu'un Prophète; des Prophètes ont vécu avant lui» (Sourate Ale `Imrân, 3:144).

  • Il y a des prophètes qui sont décrits dans le Coran sans la mention de leurs noms: «N'as-tu pas considéré les Anciens du peuple d'Isrâël après Mousâ? Ils dirent à leur prophète: "Donne-nous un roi, nous combattrons alors dans le Chemin d'Allah» (Sourate al-Baqarah, 2:246).
  • Ces prophètes étaient envoyés à toutes les nations à travers les différentes époques de l'histoire. En effet, Allah dit: «Oui, Nous avons envoyé un prophète à chaque communauté» (Sourate al-Nehal, 16:36).
  • Et Allah a préféré les prophètes et les apôtres les uns aux autres. IL dit: «Nous avons élevé certains prophètes au-dessus des autres. Il en est à qui Allah a parlé, et Allah a élevé plusieurs d'entre eux à des degrés supérieurs» (Sourate al-Baqarah, 2:253), et: «Nous avons préféré certains prophètes à d'autres et nous avons donné les psaumes à Dâwoud» (Sourate al-Isrâ', 17:55).
  • Les meilleurs de ces prophètes et apôtres sont au nombre de cinq, qu'on appelle "Olou-l`Azm" (Doués d'une ferme résolution) dont Allah dit: «Lorsque nous avons conclu l'alliance avec les Prophètes - et avec toi - avec Nouh, Ibrâhîm, Mousâ, `Isâ fils de Maryam, Nous avons conclu avec eux une alliance solennelle» (Sourate al-Ahzâb, 33:7), et: «Sois patient, comme ont été patients ceux des prophètes qui étaient doués d'une ferme résolution» (Sourate al-Ahqâf, 46:35). On sait que la résolution des prophètes varie des uns aux autres, elle n'est pas égale chez tous. Le verset suivant en est une indication: «Nous avions établi autrefois un pacte avec Adam, mais il l'oublia, Nous n'avons trouvé en lui aucune résolution» (Sourate Tâ-Hâ, 20:115).
  • Et le meilleur de tous les prophètes est le Prophète Mohammad (P). (Pour plus de détails, voir: "Behâr al-Anwâr, 11/77; "Al-Kheçâl"; "Al-Amâlî" d'al-Cheikh al-Mofîd; "Kanz al-`Ommâl", pp. 32276, 32277, 32282 et "Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qor'ân", Tom. 2; "Mîzân al-Hekmah", Tom. 7.

Et paix sur les Messagers, et louange à Allah, Seigneur de l'univers! (Sourate as-Saffat: 181-182)

 

Adam Idrîs Noûh
Hoûd Sâlih Ibrâhîm
Loût Ismâ'îl Ishâq
Ya'qoûb Yoûsouf Ayyoûb
Yoûnous Chou'ayb Dhou l-Qournayn
Ilyâs Moise Hâroûn
Dâwoud Soulaymân 'Ozayr
Yasa' Zakariya Yahya
Jesus

 

http://salat.e-monsite.com/pages/connaissance-sur-l-islam/liste-des-prophetes-de-dieu.html

http://fr.fgulen.com/content/view/171/19/

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Pourquoi l'Islam peut résister au Nouvel Ordre Mondial

Pourquoi l'Islam est le système globalisant le mieux armé pour résister au Nouvel Ordre Mondial ? Avant de répondre à cette question rappelons brièvement ce qu'est le Nouvel Ordre Mondial. Ce concept géopolitique, également appelé gouvernance globale ou mondialisme, est un projet politique et économique visant à mettre au pas les peuples souverains afin qu'ils se soumettent totalement à une oligarchie mondialiste qui loge aux Etats-Unis et qui base sa puissance sur le complexe militaro-industriel et sur le pouvoir de la Banque. Ce dernier est, rappelons-le, totalement dans les mains de quelques dynasties bancaires judéo-protestantes qui, via un système usurier, s'enrichissent grâce à des opérations spéculatives complexes. La finalité de cette mainmise sur l'économie mondiale est en dernière instance la domination politique de nations prises dans une logique de dette structurellement impossible à rembourser. Le "père de la finance international", Meyer Amschel Rothschild (1744-1812), fondateur de la dynastie éponyme, avait parfaitement résumé cette équation fondamentale de la domination moderne : "Donnez-moi le contrôle de la masse monétaire d'une nation, et je ne me soucie pas de savoir qui fait ses lois". Ainsi, ce Nouvel Ordre Mondial, dont les artisans et tenants sont clairement identifiés, a patiemment mais sûrement tissé sa toile afin de prendre le contrôle des peuples. Outre la prise en main des économies et donc des systèmes politiques de ces derniers, les oligarchies mondialistes procèdent, afin d'affaiblir un peu plus les nations visées, à des campagnes de destructions des valeurs traditionnelles des peuples, et notamment la religion. En effet, ce système totalitaire a parfaitement compris que les traditions et la transcendance sont des freins à la mise en place d'une société dans laquelle les individus n'ont plus pour seul but que de produire et consommer, et s'ils ne peuvent plus produire pour cause de chômage, ils emprunteront de l'argent à des taux prohibitifs, source d'encore plus de pouvoir pour le système bancaire.
 

Alors, en quoi l'Islam est consubstantiellement un rempart à ce système qui a clairement pour objectif, de plus en plus avoué, de jeter l'humanité en esclavage, d'abolir les frontières et les nations et de dissoudre les cultures et les religions ou de les rendre compatibles au mondialisme par des changements profonds ?
D'abord, de par son système familial et social fondé sur l'entraide, la générosité et la solidarité, l'Islam s'oppose à l'individualisme et l'égoïsme inhérents au néo-libéralisme froid, et donc à l'éclatement des familles et par conséquent de la société. Une société atomisée constituée d'individus isolés se trouve donc affaiblie face aux coups de boutoir de cette gouvernance mondial dont l'un des credo est le diviser pour régner.


Ensuite, dans sa logique d'affaiblissement des peuples, l'idéologie mondialisme ambitionne de réduire à néant la morale de ces derniers via la diffusion du libertinage et des pratiques sexuelles déviantes. En effet, tout est mis en œuvre pour faire du mariage dit classique (entre un homme et une femme) une chose surannée et sans avenir, alors que précisément c'est ce modèle traditionnel qui seul peut garantir la stabilité et la cohésion d'une société et donc sa force. Pour ce qu'il s'agit du mariage, l'Islam propose un système simple, équilibré et en accord avec la nature profonde de l'Homme. Loin des mensonges de la passion et du plaisir immédiat vendus par les mass-médias occidentaux, en Islam, la relation entre l'homme et sa femme est fondée sur le respect, l'amour sain et la conscience d'accomplir avant tout un projet divin : celui de faire des enfants et de les éduquer pour en faire des individus dignes et responsables.


Par ailleurs, l'atomisation de la société et la décadence des mœurs accompagnent et accélèrent un autre processus qui tend à asservir un peu plus les individus, il s'agit de l'extinction de toute transcendance. Cette dernière est, pour les apprentis-sorciers mondialistes, un obstacle au consumérisme effréné. En effet, la foi, qui donne à l'Homme un sens à sa vie et une perspective qui dépasse cette vie terrestre, est le meilleur antidote au matérialisme glacial et désespéré imposé aux consciences dans les sociétés occidentales. Ainsi, par un phénomène psychologique qui serait trop long de développer ici, les individus sans foi tentent de combler leur vide spirituel en se jetant à corps perdu dans une consommation quasi hystérique de nourriture trop riche, d'objets le plus souvent inutiles ou encore de vêtements trop chers qui seront démodés le mois suivant. Encore une fois, l'Islam est la voie spirituelle la plus à même de résoudre ce problème. Le musulman qui suit simplement les principes de sa religion se détournera aisément de cette frénésie consumériste. D'abord, le Prophète Muhammad (), qui est l'exemple ultime des musulmans, incarne parfaitement cette modération, ensuite, étant donné que le croyant a bien intégré que la vie d'ici-bas est éphémère et qu'elle est une épreuve, il concentre plutôt son énergie à se parfaire spirituellement, il est plus attentif à sa vie intérieure qu'aux apparences illusoires et éphémères.
 

Enfin, rappelons ce qui pourrait être la pierre d'angle de cette résistance islamique au Nouvel Ordre Mondial : un système bancaire vertueux et moral rejetant de manière absolue l'usure (riba). Lequel peut seul s'opposer au système usurier et spéculatif qui est le cœur battant du mondialisme et duquel celui-ci tire toute sa puissance.
 

En somme, l'Islam s'oppose en tout au système impérial et totalitaire qui tente de mettre toutes les nations au pas en les soumettant économiquement et en détruisant le ferment de leur force et unité, soit la religion et la famille. Il est essentiel que les musulmans d'où qu'ils soient prennent conscience qu'ils disposent d'un formidable outil pour contrer et peut-être demain détruire ce Nouvel Ordre Mondial qui, au vu des aspirations et origines ethnico-religieuses de ses instigateurs, peut être considéré comme proprement satanique. C'est donc bel et bien une guerre entre le Bien et le Mal qui se joue aujourd'hui. Par conséquent, j'en appelle aux musulmans afin qu'ils résistent aux sirènes séduisantes, mais dangereuses, du système mondialiste. Qu'ils ne croient pas que ce dernier veut leur bien, de même qu'ils ne s'illusionnent pas en pensant qu'ils n'ont d'autre choix que de réformer en profondeur leur religion afin de la rendre compatible à ce système que l'on peut qualifier de maléfique.

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=176573

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