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L'Islam et les autres religions

L’islam estime que toutes les religions procèdent d’une même source : Allah. De ce fait, elles conservent malgré les péripéties de l’histoire une morale et des valeurs communes. Quand bien même les voies et les moyens diffèrent, les religions - plutôt la religion car en principe il n’y a qu’une seule religion- ont essentiellement pour but d’assurer à l’homme le bonheur ici-bas et dans l’au-delà.

« Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous t’avons révélé à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion et n’en faites pas un sujet de divisions. » s42 v13

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Les origines de la saint valentin

Pour tous les amoureux, la fête de Saint Valentin est très populaire. On aime tous faire des cadeaux, se dire des mots doux, avoir une occasion d'avouer nos sentiments. L'amour a toujours été fêté, et cela depuis l'antiquité, si on pense aux Lupercales, les fêtes romaines annuelles en l'honneur de Lupercus, qui sont considérées comme à l'origine de la Saint Valentin. Lupercus était le protecteur des champs et des troupeaux, et la fête qui avait lieu aux environ du 14 février était consacrée à l'amour et à la fécondité. C'étaient des fêtes païennes pendant lesquelles on chantait et on dansait pour s'attirer la grâce du dieu.

De nombreux historiens associent l'origine de la St Valentin aux lupercales romaines célébrées le 14 ou 15 février, qui étaient aussi l' occasion de trouver un jeune homme ou une jeune femme par l'intermédiaire d'une loterie organisée à cette occasion.

St. Valentin, fête des amoureux

Saint-Valentin

En ce qui concerne l'identité propre de St Valentin, considéré aussi le patron des amoureux, les historiens ne sont pas d'accord sur le sujet, car il y aurait 7 saints chrétiens prénommés Valentin célébrés le 14 février. Il y a plusieurs versions en ce qui concerne l'histoire de la vie de Saint Valentin. On pense que le St Valentin de l'amour, l'ami aussi des enfants, est le prêtre Valentin emprisonné et décapité un certain 14 février, parce qu'il refusait de sacrifier à leurs dieux.
On dit que les enfants, qui aimaient bien leur ami, lui passaient des messages à travers les barreaux de sa cellule. C´est peut-être l'explication des petits mots doux qu´on échange, avec des fleurs et des cadeaux, le 14 février.

D'autres considèrent que Saint Valentin, à une époque où Rome était engagée dans des campagnes militaires sanglantes, bénissait les mariages des couples interdits par l'empereur Claude. L'empereur pensait que l'amour était la cause de sa pénuerie de soldats, car les hommes préféraient de rester à la maison, avec leurs femmes ou leurs bien aimées au lieu d'aller guerroyer. La légende raconte qu'avant d'être torturé et décapité un 14 février, il offrit à la fille de son gardien des feuilles rappelant la forme d'un cœur et signées « De ton Valentin ». Cette formule serait donc à l'origine des voeux présentés sur les cartes de Saint Valentin. Plus tard, afin d'honorer son sacrifice pour l'amour Valentin a été canonisé.
On dit aussi que le 14 février, les jeunes filles essayaient de deviner qui serait leur futur époux. Pour cela, elles devaient observer les oiseaux : si elles voyaient un rouge-gorge, elles épouseraient un marin , un moineau signifiait un mariage heureux avec un homme peu fortuné et un chardonneret, un mariage avec un homme riche.

http://www.navi-mag.com/tout-savoir-sur-l-origine-de-la-saint-valentin-id-2033.html

Les origines de la fête de noël

Le pere noel

 

Jésus-Christ (que la paix soit avec lui) a apporté un grand nombre de beaux enseignements pour les gens de son époque, notamment la foi en Dieu unique. Mais il était inévitable qu’avec le temps sa religion souffre d’un déclin constant ; ce qui a facilité l’adoption progressive par les chrétiens de croyances et de rites païens et de pratiques culturelles nouvelles. Dans cette brève présentation, nous vous invitons à examiner l'authenticité de la fête de Noël, et nous poserons quelques questions : Cette fête est-elle réellement chrétienne ? Est-ce l’anniversaire de Jésus ? Jésus l'aurait-il approuvé ?

La plupart des chrétiens considèrent Noël comme une fête religieuse. À travers le monde, les églises diffusent messages et sermons qui laissent croire que le 25 décembre est l’anniversaire authentique de Jésus-Christ. Combien de fois n’a-t-on pas revécu la mise en scène du miracle de la Nativité - l’enfant Jésus dans la crèche, les Rois Mages, etc. ?

La fête de Noël ranime, sans doute, des sentiments de solidarité entre chrétiens, de par leur identité, leur culture et leurs objectifs communs : ils ont tous recours aux arbres de Noël, aux cloches, aux bougies et aux bûchers, sans oublier le Père Noël. Toutes ces choses aident à créer une ambiance de fête et de réjouissances.

L’historique de la fête de Noël

Il est un fait que ni l’année, ni le mois, ni encore le jour de la naissance de Jésus ne sont mentionnés dans la Bible. En fait, le récit biblique nous indique qu’il naquit durant l’été (de juin à septembre en Palestine), car les bergers étaient dehors avec leurs troupeaux (voir Luc 2 : 8). L’hiver étant une saison de pluie, il n’était pas question pour les bergers de passer la nuit à la belle étoile (Esdras 10 : 9). Si l’histoire de la naissance du Christ se trouve bien dans la Bible, la célébration de l’événement, quant à elle, n’est nullement indiquée. D’ailleurs, il est intéressant de noter que selon la Bible, ni Jésus ne l’avait jamais célébré, ni ses disciples auxquels il avait lui-même enseigné la religion juste. En effet, si la célébration de Noël devait figurer dans la religion de Jésus, ses suivants l’auraient certainement fêtée. Or, l’édition anglaise de 1911 de l’Encyclopédie catholique, diffusée par l’Église Catholique Romaine, déclare que « Noël ne figure pas parmi les premières fêtes de l’Église... elle apparaîtra pour la première fois en Égypte. » C’est dire que cette fête est d’origine païenne.

Le Coran affirme aussi que la période de naissance de Jésus était en été, période des dattes mûres que la Vierge Marie mangea avant d'accoucher : « Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué une abstinence au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». (Qur’an, 19:16-26).

Pourquoi le 25 décembre ?

Peu de gens savent que la naissance de Jésus est fêtée à différentes dates dans le monde chrétien : le 6 janvier, le 21 avril, ou encore le 1er mai. Cette multitude de dates a pour origine le fait que la date exacte n’est pas connue. Mais le 25 décembre est une date très importante pour les païens romains : il s’agit de la célébration de « Brumalia », suivant les « Saturnalia », fêtées du 17 au 24 décembre. Cette fête avait le but de rendre hommage à Saturne, le Roi-Soleil de l’agriculture. Selon l’encyclopédie éditée par Schaff-Herzog :

« ... la fête, solidement enracinée dans la tradition populaire, ne put être éliminée par l’influence chrétienne. Cette fête païenne, avec sa débauche et ses réjouissances, était si populaire que les paléochrétiens de l’Empire Romain furent heureux d’avoir un prétexte pour continuer à la célébrer sans trop changer son esprit ou sa tradition. »

Bien loin de rejeter cette fête païenne, l’Église l’agréa en prenant le soin de l’adapter : au lieu d’être la naissance du Roi-Soleil des Romains, désormais ce serait celle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ! Ce fut le Pape Jules 1er qui, en l’an 320 après J.-C., avait déclaré que le 25 décembre serait la date officielle de la naissance du Christ. Dès lors, le Christianisme deviendrait une religion attirante et acceptable pour les masses populaires païennes de Rome. Ceci poussa les chrétiens de Mésopotamie (les Syriens et les Arméniens) à accuser leurs coreligionnaires occidentaux d’idolâtrie pour avoir adopté cette fête païenne. Notons au passage qu’en 1643, le parlement britannique avait officiellement aboli la célébration de la Noël, la considérant non chrétienne en raison de son origine païenne.

Quelques croyances païennes défendues

La religion romaine : Vers l’an 200 avant J.-C., les païens romains adoraient Attis, le fils de la vierge Nana, dont la naissance était célébrée le 25 décembre. Il aurait été crucifié le 25 mars pour le salut des hommes. Il descendit aux enfers et y demeura trois jours, puis ressuscita un dimanche en tant que « dieu-soleil pour la nouvelle saison ». Son corps était symboliquement consommé sous la forme de pain.

La religion égyptienne : Osiris était un dieu-sauveur, dont l’adoration s’étendit jusqu’à Rome avant la fin du premier siècle. On l’appelait, entre autres : le Seigneur des Seigneurs, le Roi des Rois, le Dieu des Dieux, la Résurrection, la Vie, le Bon Pasteur... le dieu grâce auquel les hommes et les femmes pouvaient renaître. Trois hommes sages avaient annoncé sa naissance. Ses adorateurs mangeaient des gâteaux de blé, symbolisant son corps.

La religion persane : Mithra était un dieu païen en compétition avec le christianisme jusqu’au 4e siècle. Sa naissance aurait eu lieu le 25 décembre en présence de plusieurs témoins, dont... des bergers et trois mages portant des présents ! Beaucoup croyaient qu’il était né d’une vierge, qu’il faisait des miracles, qu’il guérissait les malades et qu’il exorcisait les personnes possédées par des démons. Il aurait célébré un dernier repas avec ses douze disciples avant de monter au ciel le 21 mars.

La religion babylonienne : La scène de la Nativité était très répandue dans l’ancienne Babylonie. Y figuraient la déesse-mère Sémiramis, qui, par ses complots, était devenue la Reine du Ciel, et Nemrod, le Fils divin du Ciel. Après la mort prématurée de Nemrod, sa mère proclama qu’un arbre à feuilles persistantes avait poussé durant la nuit à partir d’une souche morte, une indication symbolique de la renaissance de Nemrod. Elle déclara que dorénavant, le jour de son anniversaire, Nemrod visiterait l’arbre éternellement vert pour y laisser des présents.

Ne serait-ce pas là l’origine réelle de l’arbre de Noël ? En définitive, la ressemblance entre ces légendes païennes et l’histoire de la Nativité sont pour le moins flagrantes.

Il est à souhaiter que tous les chrétiens qui croient vraiment en Dieu, réfléchiront, et arriveront à faire la distinction entre les commandements de Dieu et les innovations des hommes. Nous espérons aussi qu’ils n’hésiteront pas à débarrasser le christianisme de toutes pratiques païennes. Jésus dit qu’il n’est pas venu pour « détruire la Loi ou les Commandements... mais pour les accomplir » (Matthieu 5 : 17). Quiconque suivra des enseignements autres que ceux de Jésus sera rejeté : « Personne ne peut servir deux maîtres... vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse. » (Voir Matthieu 6 : 24). « Éloignez-vous de moi, vous qui agissez en hommes qui méprisent la Loi. » (Matthieu 7 : 23).

À cela, Jésus rajoute que Dieu avait dit par la bouche du prophète Esaïe : « C’est en vain qu’ils continuent à m’adorer, car ils enseignent pour doctrine des commandements d’hommes. Lâchant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes. » (Marc 7 : 7,8).

Par ailleurs, Dieu commande aux croyants : « N’apprenez absolument pas la voie des païens... En effet, les coutumes des impies ne sont qu’un... simple arbre qu’on a coupé dans la forêt, travaillé des mains de l’artisan... D’argent et d’or, on l’enjolive. » (Jérémie 10 : 2-4).

Par ailleurs, Dieu les met en garde : « Prends garde à toi, de peur que tu te laisses prendre à leur suite... Toute parole que Je vous commande, voilà ce que vous devrez avoir soin de pratiquer. Vous ne devrez rien y ajouter et rien en retrancher. » (Deutéronome 12 : 30 et 32).

En somme, Jésus (sur lui la paix) n'a jamais ordonné de célébrer son anniversaire comme tous les prophètes d'ailleurs, mais a seulement commandé les gens de suivre ses enseignements dont le plus important : celui d'adorer Dieu seul sans rien lui associer dans son adoration et dans sa législation…

Aux chrétiens, nous posons la même question qu’avait posée Paul : « Quelle part a le fidèle avec l’incroyant ? Et quelle entente y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? » (2 Corinthiens 6 : 15,16).

Jésus n’est donc pas né le jour de la Noël. Et il n’aurait certainement pas approuvé l’institution de cette célébration, car elle est d’origine païenne, elle est contraire à la Loi, elle se situe en dehors de ses enseignements et des Commandements de Dieu. Comment un prophète pourrait-il tolérer des coutumes ou des rites païens ? S’il les agréait, ce serait la négation même de l’objectif de sa venue, qui n’était autre que d’amener les gens vers le vrai Dieu, le Dieu Unique, le Créateur des cieux et de la terre.

 

La Naissance de Jésus dans le Coran

 

Dieu dit : « (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent : « Ô Marie, voilà que Dieu t'annonce une parole de Sa part : son nom sera « Al-Masih » « 'issa », fils de Marie[1], illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés de Dieu".
46. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien". 47. - Elle dit : « Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun homme ne m'a touchée ?» - « C'est ainsi ! » dit-Il. Dieu crée ce qu'Il veut. Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement : « Sois» ; et elle est aussitôt. 48. "Et (Dieu) lui enseignera l'écriture, la sagesse[2], la Thora et l'Évangile, 49. et Il sera le messager aux enfants d'Israël [et leur dira] : » En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d'un oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission de Dieu, cela devient un oiseau. Et je guéris l'aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants ! 50. Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui était interdit. Et j'ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Dieu donc, et obéissez-moi. 51. Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voilà le chemin droit. » (Qur’an, 3:45-51)

 

Dieu dit également : « Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient. 17. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait. 18. Elle dit : « Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point]. 19. Il dit : « Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur ». 20. Elle dit : « Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et je ne suis pas prostituée ? » 21. Il dit : « Ainsi sera-t-il ! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur ! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée ». 22. Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». 27. Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent : « Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse ! 28. « Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée ». 29. Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent : « Comment parlerions-nous à un bébé au berceau ? » 30. Mais (le bébé) dit : « Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète. 31. Où que je sois, Il m'a rendu béni ; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat ; 32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux. 33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant. » 34. Tel est Hissa (Jésus), fils de Marie : parole de vérité, dont ils doutent. 35. Il ne convient pas à Dieu de S'attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui[3] ! Quand Il décide d'une chose, Il dit seulement : « Sois ! » et elle est.
36. Certes, Dieu est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin. » (Qur’an, 19:16-36)

Que Dieu nous donne la force et le courage de suivre Sa Parole, et d’abandonner la tradition des hommes et leur duperie. Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient avec tous les croyants sincères. Amen.

 

Publié par

Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)

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Jésus-Christ (que la paix soit avec lui) a apporté un grand nombre de beaux enseignements pour les gens de son époque, notamment la foi en Dieu unique. Mais il était inévitable qu’avec le temps sa religion souffre d’un déclin constant ; ce qui a facilité l’adoption progressive par les chrétiens de croyances et de rites païens et de pratiques culturelles nouvelles. Dans cette brève présentation, nous vous invitons à examiner l'authenticité de la fête de Noël, et nous poserons quelques questions : Cette fête est-elle réellement chrétienne ? Est-ce l’anniversaire de Jésus ? Jésus l'aurait-il approuvé ?

La plupart des chrétiens considèrent Noël comme une fête religieuse. À travers le monde, les églises diffusent messages et sermons qui laissent croire que le 25 décembre est l’anniversaire authentique de Jésus-Christ. Combien de fois n’a-t-on pas revécu la mise en scène du miracle de la Nativité - l’enfant Jésus dans la crèche, les Rois Mages, etc. ?

La fête de Noël ranime, sans doute, des sentiments de solidarité entre chrétiens, de par leur identité, leur culture et leurs objectifs communs : ils ont tous recours aux arbres de Noël, aux cloches, aux bougies et aux bûchers, sans oublier le Père Noël. Toutes ces choses aident à créer une ambiance de fête et de réjouissances.

L’historique de la fête de Noël

Il est un fait que ni l’année, ni le mois, ni encore le jour de la naissance de Jésus ne sont mentionnés dans la Bible. En fait, le récit biblique nous indique qu’il naquit durant l’été (de juin à septembre en Palestine), car les bergers étaient dehors avec leurs troupeaux (voir Luc 2 : 8). L’hiver étant une saison de pluie, il n’était pas question pour les bergers de passer la nuit à la belle étoile (Esdras 10 : 9). Si l’histoire de la naissance du Christ se trouve bien dans la Bible, la célébration de l’événement, quant à elle, n’est nullement indiquée. D’ailleurs, il est intéressant de noter que selon la Bible, ni Jésus ne l’avait jamais célébré, ni ses disciples auxquels il avait lui-même enseigné la religion juste. En effet, si la célébration de Noël devait figurer dans la religion de Jésus, ses suivants l’auraient certainement fêtée. Or, l’édition anglaise de 1911 de l’Encyclopédie catholique, diffusée par l’Église Catholique Romaine, déclare que « Noël ne figure pas parmi les premières fêtes de l’Église... elle apparaîtra pour la première fois en Égypte. » C’est dire que cette fête est d’origine païenne.

Le Coran affirme aussi que la période de naissance de Jésus était en été, période des dattes mûres que la Vierge Marie mangea avant d'accoucher : « Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué une abstinence au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». (Qur’an, 19:16-26).

Pourquoi le 25 décembre ?

Peu de gens savent que la naissance de Jésus est fêtée à différentes dates dans le monde chrétien : le 6 janvier, le 21 avril, ou encore le 1er mai. Cette multitude de dates a pour origine le fait que la date exacte n’est pas connue. Mais le 25 décembre est une date très importante pour les païens romains : il s’agit de la célébration de « Brumalia », suivant les « Saturnalia », fêtées du 17 au 24 décembre. Cette fête avait le but de rendre hommage à Saturne, le Roi-Soleil de l’agriculture. Selon l’encyclopédie éditée par Schaff-Herzog :

« ... la fête, solidement enracinée dans la tradition populaire, ne put être éliminée par l’influence chrétienne. Cette fête païenne, avec sa débauche et ses réjouissances, était si populaire que les paléochrétiens de l’Empire Romain furent heureux d’avoir un prétexte pour continuer à la célébrer sans trop changer son esprit ou sa tradition. »

Bien loin de rejeter cette fête païenne, l’Église l’agréa en prenant le soin de l’adapter : au lieu d’être la naissance du Roi-Soleil des Romains, désormais ce serait celle de Jésus-Christ, le Fils de Dieu ! Ce fut le Pape Jules 1er qui, en l’an 320 après J.-C., avait déclaré que le 25 décembre serait la date officielle de la naissance du Christ. Dès lors, le Christianisme deviendrait une religion attirante et acceptable pour les masses populaires païennes de Rome. Ceci poussa les chrétiens de Mésopotamie (les Syriens et les Arméniens) à accuser leurs coreligionnaires occidentaux d’idolâtrie pour avoir adopté cette fête païenne. Notons au passage qu’en 1643, le parlement britannique avait officiellement aboli la célébration de la Noël, la considérant non chrétienne en raison de son origine païenne.

Quelques croyances païennes défendues

La religion romaine : Vers l’an 200 avant J.-C., les païens romains adoraient Attis, le fils de la vierge Nana, dont la naissance était célébrée le 25 décembre. Il aurait été crucifié le 25 mars pour le salut des hommes. Il descendit aux enfers et y demeura trois jours, puis ressuscita un dimanche en tant que « dieu-soleil pour la nouvelle saison ». Son corps était symboliquement consommé sous la forme de pain.

La religion égyptienne : Osiris était un dieu-sauveur, dont l’adoration s’étendit jusqu’à Rome avant la fin du premier siècle. On l’appelait, entre autres : le Seigneur des Seigneurs, le Roi des Rois, le Dieu des Dieux, la Résurrection, la Vie, le Bon Pasteur... le dieu grâce auquel les hommes et les femmes pouvaient renaître. Trois hommes sages avaient annoncé sa naissance. Ses adorateurs mangeaient des gâteaux de blé, symbolisant son corps.

La religion persane : Mithra était un dieu païen en compétition avec le christianisme jusqu’au 4e siècle. Sa naissance aurait eu lieu le 25 décembre en présence de plusieurs témoins, dont... des bergers et trois mages portant des présents ! Beaucoup croyaient qu’il était né d’une vierge, qu’il faisait des miracles, qu’il guérissait les malades et qu’il exorcisait les personnes possédées par des démons. Il aurait célébré un dernier repas avec ses douze disciples avant de monter au ciel le 21 mars.

La religion babylonienne : La scène de la Nativité était très répandue dans l’ancienne Babylonie. Y figuraient la déesse-mère Sémiramis, qui, par ses complots, était devenue la Reine du Ciel, et Nemrod, le Fils divin du Ciel. Après la mort prématurée de Nemrod, sa mère proclama qu’un arbre à feuilles persistantes avait poussé durant la nuit à partir d’une souche morte, une indication symbolique de la renaissance de Nemrod. Elle déclara que dorénavant, le jour de son anniversaire, Nemrod visiterait l’arbre éternellement vert pour y laisser des présents.

Ne serait-ce pas là l’origine réelle de l’arbre de Noël ? En définitive, la ressemblance entre ces légendes païennes et l’histoire de la Nativité sont pour le moins flagrantes.

Il est à souhaiter que tous les chrétiens qui croient vraiment en Dieu, réfléchiront, et arriveront à faire la distinction entre les commandements de Dieu et les innovations des hommes. Nous espérons aussi qu’ils n’hésiteront pas à débarrasser le christianisme de toutes pratiques païennes. Jésus dit qu’il n’est pas venu pour « détruire la Loi ou les Commandements... mais pour les accomplir » (Matthieu 5 : 17). Quiconque suivra des enseignements autres que ceux de Jésus sera rejeté : « Personne ne peut servir deux maîtres... vous ne pouvez servir Dieu et la Richesse. » (Voir Matthieu 6 : 24). « Éloignez-vous de moi, vous qui agissez en hommes qui méprisent la Loi. » (Matthieu 7 : 23).

À cela, Jésus rajoute que Dieu avait dit par la bouche du prophète Esaïe : « C’est en vain qu’ils continuent à m’adorer, car ils enseignent pour doctrine des commandements d’hommes. Lâchant le commandement de Dieu, vous tenez ferme la tradition des hommes. » (Marc 7 : 7,8).

Par ailleurs, Dieu commande aux croyants : « N’apprenez absolument pas la voie des païens... En effet, les coutumes des impies ne sont qu’un... simple arbre qu’on a coupé dans la forêt, travaillé des mains de l’artisan... D’argent et d’or, on l’enjolive. » (Jérémie 10 : 2-4).

Par ailleurs, Dieu les met en garde : « Prends garde à toi, de peur que tu te laisses prendre à leur suite... Toute parole que Je vous commande, voilà ce que vous devrez avoir soin de pratiquer. Vous ne devrez rien y ajouter et rien en retrancher. » (Deutéronome 12 : 30 et 32).

En somme, Jésus (sur lui la paix) n'a jamais ordonné de célébrer son anniversaire comme tous les prophètes d'ailleurs, mais a seulement commandé les gens de suivre ses enseignements dont le plus important : celui d'adorer Dieu seul sans rien lui associer dans son adoration et dans sa législation…

Aux chrétiens, nous posons la même question qu’avait posée Paul : « Quelle part a le fidèle avec l’incroyant ? Et quelle entente y a-t-il entre le temple de Dieu et les idoles ? » (2 Corinthiens 6 : 15,16).

Jésus n’est donc pas né le jour de la Noël. Et il n’aurait certainement pas approuvé l’institution de cette célébration, car elle est d’origine païenne, elle est contraire à la Loi, elle se situe en dehors de ses enseignements et des Commandements de Dieu. Comment un prophète pourrait-il tolérer des coutumes ou des rites païens ? S’il les agréait, ce serait la négation même de l’objectif de sa venue, qui n’était autre que d’amener les gens vers le vrai Dieu, le Dieu Unique, le Créateur des cieux et de la terre.

 

La Naissance de Jésus dans le Coran

 

Dieu dit : « (Rappelle-toi,) quand les Anges dirent : « Ô Marie, voilà que Dieu t'annonce une parole de Sa part : son nom sera « Al-Masih » « 'issa », fils de Marie[1], illustre ici-bas comme dans l'au-delà, et l'un des rapprochés de Dieu".
46. Il parlera aux gens, dans le berceau et en son âge mûr et il sera du nombre des gens de bien". 47. - Elle dit : « Seigneur ! Comment aurais-je un enfant, alors qu'aucun homme ne m'a touchée ?» - « C'est ainsi ! » dit-Il. Dieu crée ce qu'Il veut. Quand Il décide d'une chose, Il lui dit seulement : « Sois» ; et elle est aussitôt. 48. "Et (Dieu) lui enseignera l'écriture, la sagesse[2], la Thora et l'Évangile, 49. et Il sera le messager aux enfants d'Israël [et leur dira] : » En vérité, je viens à vous avec un signe de la part de votre Seigneur. Pour vous, je forme de la glaise comme la figure d'un oiseau, puis je souffle dedans : et, par la permission de Dieu, cela devient un oiseau. Et je guéris l'aveugle-né et le lépreux, et je ressuscite les morts, par la permission de Dieu. Et je vous apprends ce que vous mangez et ce que vous amassez dans vos maisons. Voilà bien là un signe, pour vous, si vous êtes croyants ! 50. Et je confirme ce qu'il y a dans la Thora révélée avant moi, et je vous rends licite une partie de ce qui était interdit. Et j'ai certes apporté un signe de votre Seigneur. Craignez Dieu donc, et obéissez-moi. 51. Dieu est mon Seigneur et votre Seigneur. Adorez-Le donc : voilà le chemin droit. » (Qur’an, 3:45-51)

 

Dieu dit également : « Mentionne, dans le Livre (le Coran), Marie, quand elle se retira de sa famille en un lieu vers l'Orient. 17. Elle mit entre elle et eux un voile. Nous lui envoyâmes Notre Esprit (Gabriel), qui se présenta à elle sous la forme d'un homme parfait. 18. Elle dit : « Je me réfugie contre toi auprès du Tout Miséricordieux. Si tu es pieux, [ne m'approche point]. 19. Il dit : « Je suis en fait un Messager de ton Seigneur pour te faire don d'un fils pur ». 20. Elle dit : « Comment aurais-je un fils, quand aucun homme ne m'a touchée, et je ne suis pas prostituée ? » 21. Il dit : « Ainsi sera-t-il ! Cela M'est facile, a dit ton Seigneur ! Et Nous ferons de lui un signe pour les gens, et une miséricorde de Notre part. C'est une affaire déjà décidée ». 22. Elle devient donc enceinte [de l'enfant], et elle se retira avec lui en un lieu éloigné. 23. Puis les douleurs de l'enfantement l'amenèrent au tronc du palmier, et elle dit : « Malheur à moi ! Que je fusse mort avant cet instant ! Et que je fusse totalement oubliée ! » 24. Alors, il l'appela d'au-dessous d'elle [lui disant :] « Ne t'afflige pas. Ton Seigneur a placé à tes pieds une source. 25. Secoue vers toi le tronc du palmier : il fera tomber sur toi des dattes fraîches et mûres. 26. Mange donc et bois et que ton œil se réjouisse ! Si tu vois quelqu'un d'entre les humains, dis [lui :] « Assurément, j'ai voué un jeûne au Tout Miséricordieux : je ne parlerai donc aujourd'hui à aucun être humain ». 27. Puis elle vint auprès des siens en le portant [le bébé]. Ils dirent : « Ô Marie, tu as fait une chose monstrueuse ! 28. « Sœur de Haroun, ton père n'était pas un homme de mal et ta mère n'était pas une prostituée ». 29. Elle fit alors un signe vers lui [le bébé]. Ils dirent : « Comment parlerions-nous à un bébé au berceau ? » 30. Mais (le bébé) dit : « Je suis vraiment le serviteur de Dieu. Il m'a donné le Livre et m'a désigné Prophète. 31. Où que je sois, Il m'a rendu béni ; et Il m'a recommandé, tant que je vivrai, la prière et la Zakat ; 32. et la bonté envers ma mère. Il ne m'a fait ni violent ni malheureux. 33. Et que la paix soit sur moi le jour où je naquis, le jour où je mourrai, et le jour où je serai ressuscité vivant. » 34. Tel est Hissa (Jésus), fils de Marie : parole de vérité, dont ils doutent. 35. Il ne convient pas à Dieu de S'attribuer un fils. Gloire et Pureté à Lui[3] ! Quand Il décide d'une chose, Il dit seulement : « Sois ! » et elle est.
36. Certes, Dieu est mon Seigneur tout comme votre Seigneur. Adorez-le donc. Voilà un droit chemin. » (Qur’an, 19:16-36)

Que Dieu nous donne la force et le courage de suivre Sa Parole, et d’abandonner la tradition des hommes et leur duperie. Que la Paix et les Bénédictions de Dieu soient avec tous les croyants sincères. Amen.

 

Publié par

Le bureau de prêche de Rabwah (Riyadh)

 www.islamhouse.com

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Le Sionisme qu'est ce que c'est que?

Histoire du sionisme

 

Le sionisme est un mouvement politique qui s’affirme à la fin du XIXe siècle, visant à la création d’un Etat rassemblant l’ensemble du peuple juif en Palestine. Le mouvement prend toujours plus d’importance dans la première moitié du XXe siècle avant d’aboutir à la naissance de l’Etat d'israël en 1948.

L’origine du sionisme

La volonté de former un Ftat juif s’inscrit dans le contexte de revendications égalitaires inspiré de l’idéologie des Lumières au XVIIIe siècle, et des évolutions liées à la révolution industrielle au XIXe siècle. Les Juifs d’Europe vivent alors en collectivité dans des ghettos. Leur assimilation dans la société est rendue difficile par une série de lois discriminatoires leur interdisant, par exemple, l’accès à certains métiers ou limitant leurs droits à la propriété.

Les pogroms de 1881-1882 contre les Juifs suite à l’assassinat du Tsar Alexandre II en Russie font prendre conscience à certains penseurs de l’impossibilité de leur intégration dans le pays. Deux millions et demi de Juifs sont obligés de quitter la Russie dont un grand nombre partent vers les Etats-Unis. Des intellectuels juifs cherchent alors des solutions pour favoriser le renouveau de l’identité juive. Leo Pinsker (1821-1891), médecin d’Odessa, envisage ainsi en 1882 dans son manifeste-pamphlet Auto-émancipation, l’acquisition d’un territoire pour y établir un Etat permettant enfin l’émancipation du peuple juif et de le placer sur un pied d’égalité avec les autres peuples. Ce territoire ne peut alors être que la Palestine, la terre ancestrale. Il s’agit alors pour les Juifs de prendre leur destin en main pour assurer leur sécurité. Leo Pinsker forme l’association Hovévé Sion (les Amants de Sion) et organise la première aliyah (montée) dans les années 1880-1890 durant laquelle environ 30 000 Juifs d’origines russe, polonaise et roumaine s’installent en Palestine. L’association est chargée de récolter des fonds afin d’acheter des terres en Palestine. Toutefois, l’action de Pinsker trouve un écho encore limité et l’immigration reste peu structurée.

L’attachement des Juifs à la Palestine

La volonté de rassembler la communauté juive en Palestine n’est pas nouvelle. En effet, le mouvement sioniste s’appuie sur l’attachement du peuple juif à la Terre Sainte et à Jérusalem qui est au cœur du judaïsme. Le mot sionisme vient de Sion, une colline de Jérusalem. Le rêve d’un retour à Sion, et donc à Jérusalem, après la dispersion du peuple juif chassé par Rome en 135 après J.-C. est sans cesse rappelé dans la religion juive. Chaque fête rappelle la nostalgie de Sion et le rêve d’un retour en Terre Sainte, en Palestine. La formule « l’an prochain à Jérusalem » est répétée par exemple lors des fêtes de Pâques et du Nouvel An. Les Juifs pratiquants attendent alors la venue d’un messie libérateur qui est décrit dans les Ecritures et qui ramènera le peuple juif en Terre Promise. Le sionisme est cependant un mouvement laïc et cherche, contrairement au messianisme, à ce que le peuple juif prenne son destin en main et s’organise pour un retour en Palestine. Pour cette raison, les différentes tentatives d’immigration en Palestine sont rejetées par les milieux religieux, du moins dans un premier temps. C’est le cas, par exemple, des actions de l’Alliance israélite universelle créée en France en 1864 et qui tente d’implanter des colonies juives dans l’Empire ottoman.

Théodor Herzl et l’essor du sionisme national

Cependant, c’est véritablement sous l’impulsion du journaliste et écrivain juif d’origine hongroise Théodor Herzl (1860-1904) que le sionisme national se constitue et se développe. Alors qu’il est envoyé à Paris comme correspondant pour le grand journal autrichien « Neue Freie Presse » à partir de 1894, Herzl prend pleinement conscience avec l’Affaire Dreyfus de l’ampleur de l’antisémitisme en Europe et de l’impossibilité de l’assimilation. Il devient alors clair pour lui que la seule perspective d’avenir pour le peuple juif réside dans la création d’un Etat juif indépendant. Il expose ses théories dans son ouvrage L’Etat juif paru en 1896. Il y reprend les thèses sionistes et affirme que la formation d’un Etat juif est le seul moyen de permettre au Juifs de vivre en sécurité et d’améliorer l’image du Juif en Europe. Mais Herzl s’interroge également sur les moyens de mettre en œuvre le projet sioniste. Il propose la constitution de plusieurs organes : la Société des Juifs établirait les bases politiques et culturelles de l’Etat alors que la Compagnie juive serait chargée de lui apporter des moyens financiers. Par ailleurs, il envisage la mise en place d’une monarchie ou d’une république aristocratique ne croyant pas qu’une démocratie serait capable d’établir un Etat solide. Il ne précise pas vraiment la langue officielle, considérant que l’hébreu n’est pas assez moderne et le yiddish pas assez sophistiqué. Le lieu du futur Etat reste alors à déterminer. La Palestine serait bien sûr l’idéal mais Herzl envisage également l’Argentine ou l’Ouganda. L’ouvrage obtient un succès certain auprès de la jeunesse intellectuelle juive d’Europe centrale et orientale. Le sionisme national trouve un large soutien auprès des masses mais provoque également la méfiance des Juifs occidentaux et des milieux religieux qui considèrent les thèses sionistes contraires au judaïsme.

Le développement et le succès du sionisme

Herzl met rapidement tout en œuvre pour favoriser la création de l’Etat juif. Il organise, du 29 au 31 août 1897, le premier congrès sioniste mondial à Bâle où est créée l’Organisation sioniste mondiale dont il prend la tête. L’objectif du mouvement est clairement défini : il s’agit d’établir en Palestine un « foyer » légitimé par le droit international, puis, dans un second temps, d’organiser l’immigration libre des Juifs en Palestine. Le programme du sionisme ne fait alors aucune référence religieuse et insiste plus sur l’histoire commune des Juifs. La même année il fonde le journal Die Welt qui devient l’organe officiel du mouvement. Le sionisme se diffuse alors rapidement dans le monde. En 1899, on compte plus d’un millier de sections sionistes dans le monde. Il ne trouve cependant pas d’appui auprès des banquiers juifs qui ne croient pas réellement dans le mouvement. La Jewish colonial trust, puis le Fonds national juifs en 1901, sont créés pour financer l’acquisition des terres en Palestine. Les terres achetées deviennent la propriété de l’Organisation qui les met ensuite à la disposition des colons.

Par ailleurs, Herzl se lance dans une importante activité diplomatique et multiplie les contacts avec les puissances européennes pour obtenir des concessions territoriales. Il tente de trouver des appuis auprès des souverains européens tels que du sultan ottoman Abdul Hamid II, l’empereur d’Allemagne Guillaume II et le roi d’Italie, sans grand succès. Herzl parvient cependant à sensibiliser les différents souverains au projet sioniste en leur démontrant que la mise en place d’un foyer juif ne peut qu’aller dans le sens de leurs intérêts. Cette action diplomatique favorise le succès et le développement du sionisme dans le monde. A partir de 1902, il arrive à obtenir le soutien du ministre britannique des colonies, Joseph Chamberlain qui propose aux sionistes l’établissement d’un foyer juif dans une de leurs colonies telle que l’Ouganda. Herzl présente le projet britannique lors du sixième congrès mais l’idée est aussitôt rejetée. Une deuxième série de pogrom en 1904 en Russie entraine une nouvelle aliya jusqu’en 1914. 40 000 immigrants, surtout d’origine russe, rejoignent la Palestine et accélèrent l’installation des Juifs dans la région.

Au sein même du sionisme, on peut cependant noter différentes tendances qui s’opposent au sionisme politique de Herzl. C’est le cas du sionisme « pratique » qui cherche à accélérer l’immigration en Palestine sans attendre une garantie juridique internationale, ou du sionisme « culturel » qui tente du revaloriser la culture juive en Palestine en se fondant sur la langue hébraïque. Enfin, le sionisme territorialiste souhaite établir un Etat juif sur n’importe quel territoire. Malgré ses divergences internes, le sionisme connait un développement certain et s’organise parallèlement à la montée du nationalisme arabe dans la région. En 1917, la déclaration Balfour apporte à l’Organisation une première grande victoire avec une garantie juridique de portée internationale pour l’établissement d’un Foyer national juif en Palestine. Les persécutions et le génocide nazi des années 1930-1940 contre la communauté juive légitiment toujours plus son besoin de constituer un Etat. En 1948, le sionisme aboutit finalement à la création d’Israël, Etat juif en Palestine. Aujourd’hui 40 % de la communauté juive mondiale vit en Israël.

 

Bibliographie

Michel Abitbol, Juifs et Arabes au XXe siècle, Paris, Editions Perrin, 2006.
Jean-Pierre Alem, La Déclaration Balfour, aux sources de l’Etat d’Israël, Bruxelles, Editions Complexe, 1999.
Vincent Cloarec, Henry Laurens, Le Moyen-Orient au 20e siècle, Paris, Armand Colin, 2005.
Alain Dieckhoff (dir.), L’Etat d’Israël, Paris, Fayard, 2008.

Dominique Perrin, Palestine, une terre, deux peuples, Paris, Presses Universitaires du Septentrion, 2000.

 

http://www.lesclesdumoyenorient.com/Sionisme-et-creation-de-l-Etat-d.html

 

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Armageddon ou la guerre islamo-chrétiènne

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Tous les Prophètes (alayhimous salâm) d'Allah sans exception ont annoncé à leur peuple respectif la Fin du Monde, le "Quiyâmah". Cependant, le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) a enseigné à sa communauté que l'Heure était maintenant relativement proche. Il affirmait: "J'ai été envoyé, alors que le moment qui me sépare de l'Heure est comparable à ces deux doigts." (Boukhâri, Mouslim) En disant cela, il joignait son index et son majeur. La comparaison portait sur la petite différence de longueur entre les deux doigts. Allah annonçait déjà au moment de la venue du Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) :

"L'Heure approche et la lune s'est fendue."

(allusion est faite dans ce verset au miracle qu'avait réalisé le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) en fendant la lune sur un signe du doigt.)

(Sourate 54 / Verset 1)

Il est à noter qu'aucune Créature ne connaît avec exactitude le moment exact de la Fin du Monde. Ni le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam), ni même Djibraïl (alayhis salâm) ne possédaient cette information. En effet, lorsque l'ange Djibrail (alayhis salâm) vint rencontrer le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) à la fin de sa vie sous apparence humaine afin de lui poser certaines questions (comme cela est relaté dans le "Hadith Djibraïl" rapporté par Boukhâri et Mouslim, entre autres), il lui questionna au sujet de l'Heure. Le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) répondit: "Celui qui a été questionné n'en sait pas plus à ce sujet que celui qui l'a interrogé." Par ailleurs, le Qour'aane proclame clairement que le moment exacte du Jour Dernier fait partie des Mystères dont Allah est le Seul à connaître.

"La connaissance de l'Heure est auprès d'Allah"

(Sourate 31 / Verset 34)

Armageddon:Signes proche ou majeur

Les Signes proches ou majeurs des évènements importants qui se succèderont juste avant la Fin du Monde. Bien que de nos jours, leur réalisation puisse paraître comme relevant du domaine du surnaturel, il n'en reste pas moins que chaque musulman doit avoir la conviction qu'ils se passeront réellement, comme nous l'ont annoncé Allah et Son Messager (sallallâhou alayhi wa sallam). Ces Signes, qui sont plus ou moins connus, constitueront un message clair à l'attention de l'Humanité annonçant le Début de la Fin.

Parmi ces signes Armageddon est une grande bataille entre les musulmans et leurs ennemis.

Armageddon (de l'hébreu: הר מגידו, signifiant « colline de Megiddo »), un petit mont en Galilée dans la région nord de l’État d'Israël, terme biblique mentionné dans le Nouveau Testament, est un lieu symbolique du combat final entre le Bien et le Mal

La grande guerre contre les Occidentaux puis la conquête finale de Constantinople
De nombreux hadith authentiques annoncent qu’avant l’apparition de l’Antéchrist les musulmans auront à affronter les chrétiens qui seront plus nombreux dans une guerre impitoyable [299]. Ces hadith annoncent aussi que beaucoup de chrétiens se convertiront à l’islam et combattront, avec les musulmans, leurs anciens coreligionnaires ; et c’est justement ces derniers qui conquerront Constantinople.[300]
Un hadith  regroupant certains signes de l’heure : « …puis vous ferez la trêve avec les Banu al-Asfar [301]. Ils vous trahiront et marcheront sur vous sous quatre-vingt étendards, sous chaque étendard, il y aura douze mille soldats. » [302]
Ce hadith montre le très grand nombre de soldats occidentaux dans cette guerre. Dans un autre hadith, le prophète (sws) dit « Lorsque l’heure arrivera, les Romains seront les plus nombreux. » [303]
2- Dhu Mikhar rapporte avoir entendu le prophète (sws) dire : « Vous allez faire une alliance de paix avec les Romains et vous combattrez ensemble un ennemi commun. Vous sortirez vainqueurs de cette guerre et vous acquerrez un grand butin. Puis, vous descendrez dans un pâturage plein de collines ; là, un chrétien lèvera la croix et s’écriera : « c’est la croix qui a gagné ! » Un soldat parmi les musulmans s’irritera cette provocation et cassera la croix. Devant cela, les Romains trahiront leur pacte et se rassembleront pour la grande tuerie. Les musulmans se précipiteront alors vers leur armes et combattrons. Dieu fera grâce à cet escadron du rang de martyr. » [304]
Ce hadith développe la cause de la grande tuerie entre les musulmans et les chrétiens à la fin des temps.
Abu Hurayra rapporte avoir entendu le prophète (sws) dire : « L’heure ne viendra pas que les Romains descendront à Dabiq [305]. Une armée musulmane regroupant des hommes parmi les meilleurs sur terre à cette époque se dépêchera de Médine pour les contrecarrer. Une fois les deux armée en face, les Romains s’écrieront : « Laissez-nous combattre nos semblables qui se sont convertis ! » Les musulmans répondront : « Par Dieu, nous ne laisserons jamais tomber nos frères. » Puis la bataille s’engagera.

Un tiers s’avouera vaincu ; plus jamais Dieu ne leur pardonnera. Un tiers mourra ; ils seront alors les meilleurs martyrs aux yeux de Dieu. Et un tiers vaincra ; ils ne seront plus jamais éprouvés et ils conquerront Constantinople. Puis, alors qu’ils auront accrochés leurs épées sur des oliviers et se mettront à se partager le butin de guerre, le diable, lancera faussement parmi eux l’appel suivant : « l’Antéchrist vous a remplacé dans vos foyers ! » Alors, ils se hâteront à partir. Une fois arrivés au Sham, celui-ci sortira. Les troupes musulmanes se prépareront alors à le combattre et disposeront leurs rangs ; mais au moment de la prière, Jésus fils de Marie descendra et guidera les fidèles. A sa vue, l’Antéchrist fondra comme fond le sel dans l’eau. S’il l’aurait laissé, il aurait fondu jusqu’à la mort, mais l’envoyé de Dieu le tuera et montrera aux musulmans son sang sur la pointe de sa lance. [306]
« Un tiers sera vaincu ; plus jamais Dieu ne leur pardonnera » signifie qu’il y aura parmi les musulmans en ces moments cruciaux une grande apostasie comme nous allons le voir clairement dans le hadith suivant d’Ibn Mas’ud.
Ce hadiht nous informe que cette grande guerre aura lieu au Sham peu de temps avant l’apparition de l’Antéchrist et que dans les rangs musulmans, il y aura un grand nombre de chrétiens convertis.
Yasir Ibn Djabir raconte : « Un grand vent de sable s’était levé avec violence un jour à Koufa ; alors un homme qui aimait les événements extraordinaires dit à Ibn Mas’ud : « L’heure est venue ! » Ibn Mas’ud, qui était adossé, s’assit et dit : l’heure ne viendra pas que les gens ne se partagerons plus les héritages et ne se contenteront plus des butins. » puis il montra de sa main la direction de Sham et dit : « un ennemi se rassemblera là bas pour combattre les musulmans. Ces derniers aussi se rassembleront pour la bataille . » Je lui dis : « tu insinues par l’ennemi, les Romains ! Il répondit : « Oui. Il y aura au courd de cette guerre une grande apostasie. Les musulmans engageront dans la bataille un premier escadron qui fera le serment de combattre jusqu’à la mort ou bien la victoire. La nuit tombée, après une dure bataille, les deux camps se replieront sans qu’il n’y ait de vainqueurs ; cependant les hommes de cet escadron périront. Les musulmans engageront alors un second escadron qui fera le même serment puis un troisième, et à chaque fois les deux camps se replieront la nuit sans qu’il n’y ait de vainqueurs ; cependant les hommes de ces escadrons tomberont aussi. Le quatrième jour, le reste des musulmans se lèvera et combattra jusqu’à la victoire finale.

L’engagement sera terrible ; comme jamais cela n’a été vu ! Les oiseaux qui voleront dans les airs à proximité du champ de bataille tomberont morts. A la fin de cette guerre, il ne restera d’une famille de cent membres qu’un seul survivant ; Quel butin pourrait consoler alors quiconque ? Et quel héritage se partager ? En ces mêmes moments, les survivants entendront un cri leur annonçant un malheur plus grand : « l’Antéchrist vous a remplacé parmi vos enfants ! » Ils abandonnerons alors tout et retournerons chez eux. Ils enverrons en éclaireurs dix cavaliers. Le prophète (sws) disait : « Je connais leurs noms, les noms de leurs pères ainsi que la couleur de leurs chevaux. Ce seront parmi les meilleurs hommes sur terre en ces temps-las. » [307]
Ce hadith nous renseigne sur l’ampleur de cette guerre et le grand nombre de morts parmi les deux camps.
5- Abu al-Darda’ rapporte que le prophète (sws) a dit : « La capitale des musulmans le jour de la grande tuerie sera Damas, une des meilleures ville du Sham » [308]
6- Abu Hurayra rapporte que le prophète (sws) a dit : « Avez-vous déjà entendu parler d’une ville dont une partie est sur terre et l’autre partie en mer ? » Ses compagnons lui dirent : oui, ô messager de Dieu ! » il dit alors « L’heure ne viendra pas que soixante-dix mille musulmans parmi les fils d’Isaac la conquerront. Lorsqu’ils arriveront, ils ne combattront pas avec leurs armes ni ne lanceront des flèches ; ils diront : La ilaha illa-llah wa-llahu akbar » (Il n’y a pas de divinité sinon Dieu. Dieu est grand) et la première partie qui est en mer tombera. Puis, ils diront une seconde fois : « la ilaha illa-llah allau akbar » et la seconde partie tombera. Puis, ils diront une troisième fois « la ilaha illa-llah allau akbar » et ils l’investiront en bénéficiant de son butin. Puis, alors qu’ils seront en train de partager le butin, ils entendront un cri : « l’Antéchrist est sorti ! Alors, ils abandonneront tout et reviendront. » [309]
Pourles exégètes, cette ville n’est autre que Constantinople comme l’a indiqué le hadith d’Abu Hurayra susdit.
Ce hadith nous informe du grand nombre de chrétiens qui se convertiront à l’Islam à la fin des temps.

[299] le mot emprunté par le prophète (sws) pour dépeindre cette grande guerre est le mot « malhama » qui signifie « boucherie. »
[300] comme nous l’avons déjà vu dans le premier chapitre, Constantinople a été conquise par les musulmans, une première fois, en l’an 1453 et elle sera conquise une seconde fois quelques temps avant l’apparition de l’Antéchrist comme nuos allons le voir dans ce point. Ahmad Shakir considèrent que les musulmans ont perdu cette ville depuis que Kemal Ataturk a fondé au début du xx ième siècle la République laïque de Turquie.
[301] int. « les fils de blonde » : Nom que donnaient jadis les Arabes aux Romains. On pourrait comprendre à travers cette appelation ou celle de « Romains » les Occidentaux d’une façon générale.
[302] Rapporté par Bukhari
[303] Rapporté par Muslim
[304] Rapporté par Abu Dawud et autes. Al-Albani le juge authentique.V. al-qiyama al-sughra
[305] Ville de Syrie proche d’Alep.
[306] Rapporté par Muslim
[307] Rapporté par Muslim
[308]Rapporté par Abu Dawud et autres. Al-Albani le juge authentique. V. al-qiyama al-sughra
[309] Rapporté par Muslim

 

http://www.muslimfr.com/modules.php?name=News&file=article&sid=33

http://kalam.over-blog.net/article-26406656.html)

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Pourquoi les musulmans tiennent à Jérusalem


Les bases de l'Islam - 15) Jérusalem [Bayt... par Russian_roots

Présentation

Jérusalem (ʒe.ry.za.lɛm) (ou Salem, également nommée Hiérosolyme ou Solyme en ancien français ; יְרוּשָׁלַיִם Yerushaláyim en hébreu [dénomination israélienne officielle] ; arabe : القدس al Quds ou اورشليم Ûrshalîm [dénomination israélienne officielle en arabe]) est une ville du Proche-Orient qui tient une place prépondérante dans les religions juive, chrétienne et musulmane, et dans le sentiment national palestinien et israélien. L’État d’Israël a proclamé Jérusalem comme étant sa « capitale éternelle » dès 1949, désignation qui n’est reconnue par aucun membre de la communauté internationale. L'Autorité palestinienne souhaite quant à elle faire de Jérusalem-Est (considérée par l'ONU comme un territoire occupé) la capitale d'un futur Etat palestinien.

Jérusalem est située sur les monts de Judée (dont le mont Sion), à 745 m d’altitude moyenne, avec de fortes variations entre monts et vallées (de 700 à 800 m environ). Le mont Scopus culmine à 826 m et la vallée du Cédron descend sous les 600 m. Le point le plus élevé est le mont Herzl avec 834 mnote 1. La ville s’étend, début 2005, sur 200 km2 pour une population de 760 800 habitants1. La ville, chef-lieu du District de Jérusalem, est très hétérogène : s’y mêlent de nombreuses religions, peuples, groupes socio-économiques. La partie nommée « vieille ville », entourée de remparts, est constituée de deux quartiers à dominante arabe, dits quartier chrétien et quartier musulman, ainsi que d’un quartier à dominante arménienne et d’un quartier à dominante juive.

 Pour les musulmans Jérusalem possède de nombreux mérites :

les musulmans considèrent que Jérusalem est le lieu d'où le prophète a effectué son voyage nocturne, selon la sourate XVII du Coran:

- Allah le Très Haut l’a qualifié dans le Coran de béni : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur (Mouhammad), de la Mosquée Al-Harâm à la Mosquée Al-'Aqsâ dont Nous avons béni l' alentour afin de lui faire voir certaines de Nos merveilles. C' est Lui, vraiment, qui est l' Audient, le Clairvoyant. » (Coran, 17 : 1). Or tout Jérusalem occupe les alentours de la mosquée. Aussi tout cet espace est béni.

- Allah le Très Haut l’a qualifié de saint dans Ses propos transmis par Moïse (psl) : « ش mon peuple! Entrez dans la terre sainte qu' Allah vous a prescrite. Et ne revenez point sur vos pas (en refusant de combattre) car vous retourneriez perdants. » (Coran, 5 : 21).

De plus les premiers musulmans priaient en direction de Jérusalem, la direction de La Mecque ayant été établie par le prophète plus tard. Si le Coran ne mentionne pas explicitement le nom de la ville, mais décrit comment le prophète, étant arrivé à la Mosquée la plus lointaine, monte au Ciel (al Mi'raj: l'ascension) accompagné par l'ange Gabriel, le nom de Jérusalem comme lieu du voyage nocturne est par contre parfaitement explicite dans le récit d'Ibn Ishaq transmis selon Mahomet21. L'islam a déclaré Jérusalem comme sa troisième ville sainte pour des raisons religieuses et politiques : c'est là que les musulmans se réuniront le jour du Jugement Dernier. Ce fut un lieu de pèlerinage, notamment lorsque de grands projets architecturaux furent réalisés par les Omeyyades et plus tard par les Mamelouks. La mosquée de Jérusalem s'appelle Al-Aqsa, ce qui veut dire « le plus éloigné ». De 638 à 1917, Jérusalem fut plusieurs fois dominée par des dynasties islamiques sans qu'aucune ne la prenne pour capitale.

D’après Abou Dharr (P.A.a) : « Nous nous demandions en présence du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) laquelle des deux mosquées (celle du Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) et celle de Jérusalem) était meilleure ... et le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) dit alors : « Une prière dans ma mosquée est meilleure que quatre prières là-bas. Pourtant, quel excellent lieu de prières ! Il s’en faut de peu (pour que vienne une époque où) l’on préférera posséder une parcelle de terre égale en longueur de la corde (Shatan) avec laquelle on attache son cheval, et à partir de laquelle on puisse apercevoir Jérusalem, au reste de l’ensemble des biens du monde... (rapporté par al-Hakim, 4/509 et déclaré authentique par lui, avis partagé par adh-Dhahabi et al-Albani dans as-Silsila as-Sahiha à la fin des propos relatifs au hadith n° 2902).

Une prière dans la mosquée du Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) vaut 1000 prières. Aussi une prière dans la mosquée al-Aqsa vaut 250.

- l’Antéchrist borgne n’y entrera pas compte tenu du hadith : « en fait, il (l’Antéchrist) étendra sa domination sur toute la terre à l’exception des sanctuaires (de La Mecque et de Médine) et de Jérusalem » (rapporté par Ahmad, 19665 et jugé authentique par Ibn Khouzayma, 2/327 et Ibn Hibban, 7/102) ;

- l’Antéchrist sera tué près de là par Jésus fils de Marie (psl) d’après ce hadith : « le fils de Marie tuera l’Antéchrist à l’entrée de Ludd. » (rapporté par Mouslim 2937 à partir d’un hadith de Nawas Ibn Sam’an).

Ludd est une localité près de Jérusalem.

- Le messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a été transporté nuitamment depuis la mosquée sacrée jusqu’à la mosquée de Jérusalem comme l’affirme le Très Haut en ces termes : « Gloire et Pureté à Celui qui de nuit, fit voyager Son serviteur (Mouhammad), de la Mosquée Al-Harâm à la Mosquée Al-'Aqsâ » (Coran, 17 : 1).

- C’est la première qibla (direction vers laquelle le musulman doit s’orienter quand il prie) des Musulmans conformément à ce hadith rapporté par al-Bara (P.A.a) : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) s’était orienté vers Jérusalem pendant ses prières) durant seize ou dix sept mois » (rapporté par Boukhari, auteur de la présente version, et par Mouslim, 525.

- l’un des points de réception de la révélation divine, une patrie des prophètes, ce qui est connu et reconnu.

- Jérusalem abrite l’une des mosquées vers lesquelles il est permis de voyager spécialement pour les visiter.

Abou Hourayra (P.A.a) a rapporté que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « l’on ne scelle une monture si ce n’est vers l’une des trois mosquées : la mosquée sacrée, la mosquée du Messager (bénédiction et salut soient sur lui) et la mosquée de Jérusalem ». (Rapporté par Boukhari, 1132 et Mouslim, 827 d’après un hadith d’Abou Said al-Khoudri qui commence en ces termes : « Ne scellez pas de monture si ce n’est ... »

Le Messager (bénédiction et salut soient sur lui) a une fois dirigé la prière pour les prophètes à al-Aqsa selon un long hadith (dans lequel on lit : « quand arriva l’heure de la prière, il leur servit d’imam » (rapporté par Mouslim, 172 d’après un hadith d’Abou Hourayra.

De ce fait, il n’est permis de se rendre à aucun point de la terre pour un but cultuel en dehors de ces trois mosquées.

 

Pour les juifs

 

la construction de la mosquée al-Aqsa par Jacob (psl) ne signifie pas que les Juifs y ont plus de droits que les Musulmans puisque Jacob était un adepte de la foi en l’unicité absolue d’Allah alors que les Juifs sont polythéistes. Par conséquent, ce n’est pas parce que leur père Jacob avait construit la mosquée que celle-ci leur revient de droit. Car il l’avait construite pour que les monothéistes en fissent un lieu de prière, même s’ils n’étaient pas de sa descendance et que les polythéistes en fussent exclus, même s’ils étaient ses fils. En effet, l’Appel des prophètes n’est pas raciste ; il est plutôt fondé sur la piété.

Nous mettons en garde ici contre la croyance que les Juifs, les Chrétiens et les Musulmans partagent encore la même source religieuse, puisque les Juifs ont altéré la religion apportée par leur prophète. Bien plus, leur religion leur enseigne de suivre notre prophète et de ne pas le rejeter. Mais ils n’ont pas cru en la prophétie de Muhammad (bénédiction et salut soient sur lui) et ils ont associé d’autres (divinités) à Allah.

 les Juifs ne possèdent aucune part de Jérusalem, puisque, même s’ils avaient jadis occupé cette terre, elle est redevenue par la suite une propriété des Musulmans pour deux considérations :

1/ Les Juifs ont renié (la vraie religion) et ne suivent plus la religion des croyants parmi les fils d’Israël qui avaient suivi et soutenu Moïse et Jésus (pse) ;

2/ Nous avons plus de droits sur Jérusalem qu’eux puisque la terre n’appartient pas à celui qui, le premier, la met en valeur, mais à celui qui y applique le jugement d’Allah.

En effet, Allah a créé la terre et créé les hommes pour qu’ils L’adorent sur la terre et y observe Sa religion, Sa loi et Son jugement, comme le dit le Très Haut : « Moïse dit à son peuple: "Demandez aide auprès d' Allah et soyez patients, car la terre appartient à Allah. Il en fait héritier qui Il veut parmi Ses serviteurs. Et la fin (heureuse) sera aux pieux". » (Coran, 7 : 128).

C’est pourquoi si des arabes non musulmans l’occupaient et y faisaient régner la mécréance, on les inviterait à se soumette au jugement de l’Islam et s’ils le rejettent, ils seront tués.

La question n’est pas une question de peuples et de races, mais plutôt une question de tawhid et d’islam (d’adhésion à la foi en l’unicité absolue d’Allah enseignée par l’Islam).

A toutes fins utiles, nous reproduisons ci-dessous les propos de certains chercheurs : « l’histoire reconnaît que les Cananéens furent les premiers habitants de la Palestine, 6000 ans avant Jésus. C’était une tribu arabe venue de la péninsule arabique venue s’installer en Palestine. Ce sont eux qui donnèrent leur nom à ce pays après leur arrivée. »

Quant aux Juifs, ils arrivèrent en Palestine 600 ans après Abraham. C’est-à-dire qu’ils ne furent sur place qu’environ 1400 ans avant Jésus. Autrement dit, les Cananéens les y précédèrent de près de 4500 ans. »

Compte tenu de ce qui précède, les Juifs n’ont aucune droit sur la Palestine ni du point de vue juridique ni de celui religieux, et ils ne peuvent fonder aucun droit sur l’ancienneté de leur occupation de la terre ; ils ne sont que des agresseurs, et des usurpateurs.

Sources:

Wikipédia

Islam Q&A

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