A l'heure actuelle, on s’interroge de plus en plus sur la place de la religion dans les sociétés modernes. L'utilité de la foi est très souvent remise en cause dans toutes les religions y compris l'islam, ceci malgré le nombre de conversion en recrudescence constaté dans cette religion. Ce phénomène démontre pourtant une conviction forte en l'alternative que représente l’islam pour tous ceux qui sont à la recherche du salut. Il résulte, sans conteste, d’une singularité propre à l’islam. Cette singularité se définit par l’attachement profond que l’islam octroie aux valeurs de l’espèce humaine en dépit de ce que pensent les négateurs.
Les théologiens ont conclu après l’étude laborieuse et méticuleuse des sources islamiques : six mille deux cent trente-six versets, plus de soixante mille hadiths sans compter les récurrences et un million quatre cent quatre-vingt-cinq mille articles juridiques, que les enseignements et la législation islamique comptent cinq points essentiels. Les oulémas nomment ces cinq fondements : "le combat de l'islam". Ce combat vise à préserver la vie humaine, sa raison, sa foi, sa dignité ainsi que ses biens.
« C'est pourquoi nous avons prescrit aux enfants d'Israël que quiconque tue une âme non coupable de meurtre ou de corruption sur terre, c'est comme s'il a tué l'humanité entière. Et quiconque lui permet de vivre c'est comme s'il a donné vie à l'humanité entière ». S5-v.32.
Ce verset est un très bel exemple qui instaure un principe de base : toucher à un humain c'est toucher à toute l'humanité car ce sont les individus qui constituent les communautés. Il est de l'intérêt général de faire de son prochain le reflet de sa propre personne sachant que : « aucun de vous ne sera réellement croyant que lorsqu'il aimera pour son frère ce qu'il désire pour lui-même » (bukhari). Bien-entendu au-delà de tous clivages idéologiques ou religieux. La bonté n'a pas de frontières : « Et si un polythéiste te demande l'asile alors donne la lui ». S.9-v.6. Et mille salutations au prophète de l'islam lorsqu'il dit : « Sachez que celui qui commet une injustice contre un non-musulman, qui vit parmi nous, ou qui le prive d'une partie de ses droits, ou qui le charge de ce qui est au-dessus de ses forces, ou qui lui prend un bien contre son gré, alors je serais le jour dernier contre lui » (Ahmad).
A la lumière de ces propos, comment penser un seul instant que l'injustice peut être commise au nom de la foi ?
La raison est considérée en islam comme le socle sur lequel repose toutes les prescriptions religieuses. C’est pourquoi perdre la raison revient à être exempté de toutes pratiques religieuses: « Point de prescription pour trois personnes : l’enfant jusqu'à ce qu'il soit pubère, l’endormi jusqu'à ce qu'il se réveille et le fou jusqu'à ce qu'il retrouve la raison » (Muslim) , ces trois personne ayant tous momentanément ou irrévocablement une absence de raison.
La protection de la raison est impérative et comprise dans les priorités de l islam. Par conséquent, l’islam légifère afin de veiller à la préservation de la raison. La prohibition de l’alcool s’applique en ce sens. La raison est donc primordiale, d’ailleurs elle est invoquée à multiple reprise dans le coran. On note une douzaine de fois la récurrence de l’expression : « ne raisonnez-vous donc pas ». On dénombre également à sept reprises : « afin que vous puissiez raisonner », ceci nous conduit à énoncer une règle élémentaire : perdre la raison, c’est perdre sa foi.
Pour emprunter une métaphore, la foi est pour l'homme ce qu'une averse est pour une terre aride. Tout homme démuni de foi ne peut mener qu’une vie d’errance. A ce propos, c’est une erreur de penser qu’il existe des non-croyants. Tous les Hommes ont foi: certains en un Seigneur Absolu, d’autres en plusieurs divinités et enfin certains à l’inexistence d’un dieu. Seule la croyance diverge mais la foi est présente dans tous les cas. Néanmoins, l'islam ne tolère pas que sous-prétexte de protéger la foi, on puisse être à l’origine de conflit. Bien au contraire, dès les premiers instants à la Mecque, l’islam s’est positionné très clairement en énonçant cette parole admirable de tolérance : « A vous votre religion et à moi la mienne » s.109- v.6. Les versets confirmant cette posture sont très nombreux :
« Si Allah le souhaitait tous ceux qui sont sur terre auraient cru, chacun d'eux. Allez-vous donc forcer les gens jusqu'à ce qu'ils croient ». s.10-v.99.
« Tu (Muhammad) ne diriges pas celui que tu aimes : mais c'est Allah qui guide qui Il veut. Il connaît mieux cependant les bien-guidés ». s.28-v.56.
« Eh bien, rappelle! Tu n'es qu'un rappeleur, et tu n'es pas un dominateur sur eux ». s.88-v.21-22.
« A toi la communication seule incombe, à Nous le compte [...] » s.13-v.40.
Suite à ces versets clairs et sans aucune ambiguïté, l'islam ne peut être accusé de prosélytisme.
Bien avant que les nations libres ne se réunissent derrière la bannière de la déclaration des droits de l'homme (dans laquelle ils cherchent à protéger la dignité humaine), quinze siècles auparavant, l'islam annonçait: « Nous les avons transportés sur terre et sur mer, leur avons attribué de bonnes choses comme nourriture, et Nous les avons nettement préférés à plusieurs de Nos créatures ». S.17-v70. La dignité humaine, l'islam en fait sa priorité, son combat car la création la plus sacrée demeure celle de l'Homme. Le prophète dit : « l'Homme est l'œuvre d'Allah, malheur à celui qui porte atteinte à son œuvre »(Tarabani). Son sang est beaucoup plus sacré que la pierre noire de la Mecque. Sans le combat des hommes libre pour la survie de l'humanité, celle-ci aurait sombré dans le chaos. Le manque de vigilance conduit inéluctablement à la débâcle. Faut-il rappeler les heures les plus sombres de l’Histoire ? N’oublions pas entre autres la seconde guerre, qui laisse une cicatrice douloureuse tuant près de soixante millions d’Hommes. Ceci nous renvoie à la parole de Dieu : « Et si Allah ne neutralisait pas une partie des hommes par une autre, la terre serait certainement corrompue. Mais Allah est Détenteur de la faveur pour les mondes. » s.2-v.251. Ou encore : « Si Allah ne repoussait pas les gens les uns par rapport aux autres, les ermitages seraient démolis, ainsi que les églises, les synagogues et les mosquées où le nom d'Allah est beaucoup invoqué. Allah soutient, certes, ceux qui soutiennent (Sa Religion). Allah est assurément Fort et Puissant ». S.22-v.40.
« Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens, et ne vous en servez pas pour corrompre des juges pour vous permettre de dévorer une partie des biens des gens, injustement et sciemment » s.2-v.188.
« Malheur aux fraudeurs, qui lorsqu'ils font mesurer pour eux-mêmes exigent la pleine mesure, et qui lorsqu'eux-mêmes mesurent ou pèsent pour les autres [leur] causent perte. Ceux-là ne pensent-ils pas qu'ils seront ressuscités, en un jour terrible, le jour où les gens se tiendront debout devant le Seigneur de l'Univers? » s83 v1/6
Le prophète a martelé, lors de son dernier pèlerinage, un message pour résonner les peuples,qui ont embrassé la foi :
« Ô gens, écoutez ma parole[...] Sachez que votre vie, vos biens et votre honneur jusqu'à ce que vous rencontriez votre Dieu, sont aussi sacrés que votre jour et votre mois où vous vous trouvez à présent. Vous rencontrerez votre Seigneur qui vous interrogera sur vos actes. Je vous ai annoncé et transmis ! Quiconque a un dépôt placé chez lui, en confiance, qu'il le rende comme il se doit à qui lui a confié. Toute usure est prohibée, Vous n'avez droit qu'au capital de votre prêt et aucun ne doit être lésé. Dieu a décrété qu'il n'y a pas d'intérêt [...] Ô gens ! Satan a perdu tout espoir d'être adoré, ici, sur votre terre. Mais il se contente d'être obéi en dehors de celle-là et s'accommode de vos actes que vous jugez négligeables. Prenez garde à lui pour votre foi... Ô gens ! Vous avez des droits sur vos femmes et elles ont les leurs sur vous ! Recommandez-vous de faire du bien aux femmes, car elles sont telles des « prisonnières » chez vous et ne disposent pas de pouvoir personnel, et car Dieu vous les a confiées en dépôt et vous a permis de les approcher. Entendez bien, ô gens, ma parole, car moi, j'ai annoncé et transmis.
Je vous ai laissé ce avec quoi, si vous vous y attachez, vous ne serez jamais égarés, une voie claire : le Livre d'Allah et la conduite (Sounna) de Son Prophète. Hommes ! Écoutez ma parole et méditez-la. Vous savez que chaque musulman est un frère pour le musulman, que les Musulmans sont frères. Il n'est donc permis à une personne de prendre de son frère que ce qu'il lui a donné de bon gré. Ne vous faites donc pas du tort ! Seigneur, ai-je transmis ? » (bukhari)
Chères lectrices, chers lecteurs, la religion a pour vocation de servir l'homme et de le préserver de tous ce qui pourraient de près ou de loin porter atteinte à sa raison d'être. J'espère qu'à l'issue de cette lecture vous pourrez saisir le cheminement emprunté par l'islam pour régir les destinées.
« Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. Et J'agrée l'islam comme religion pour vous » s5 v3.
inshallah.com
Si nous devions choisir un terme pour qualifier la nature des rapports entre les Hommes, nous choisirions sans hésiter : la fraternité. Les Hommes ont besoin les uns des autres pour exister, une société sans fraternité serait semblable à une maison en ruine.
L’islam incite le croyant en ce sens, il l’appelle à entretenir des liens d’entraide et d’amour. Notre Prophète, paix et salut sur lui, tenait ces propos : « Le lien qui unit le croyant à l'autre croyant est comparable à celui qui existe entre les pierres d'un édifice; elles se maintiennent les unes par rapport aux autres », et pour illustrer son propos il croisa les doigts. (Muslim)
La fraternité dans le coran et la sunna
A travers le terme de fraternité, il faut entendre non seulement amour, entraide, compassion mais aussi secours et solidarité. De nombreux hadiths et versets évoquent la fraternité et nos devoirs réciproques. On peut citer celui-ci: « Les croyants ne sont que des frères. Etablissez la concorde entre vos frères et craignez Allah, afin qu’on vous fasse miséricorde » (s.49 v.10). Ici, l’emploi du mot frère souligne la force du rapport, il est question carrément de liens familiaux autrement dit les croyants sont donc intimement liés. En outre, Allah déclare: « O Hommes ! Nous vous avons crées d’un mâle et d’une femelle et nous vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissiez » (v.49 s.13). La connaissance des peuples induit inéluctablement la naissance de liens fraternels, d’entraide. Noman Ibn Bachir rapporte que le Prophète, paix et salut sur lui, a dit : « Les musulmans, dans l'amour, l'affection et la miséricorde qu'ils se portent, sont comparables à un seul corps. Lorsqu'un membre est affecté, c'est l'ensemble du corps qui ressent la douleur et s'enfièvre ». (Bukhâri). En d’autres termes, nous ne formons plus qu’une seule et unique communauté, sans distinction de couleur, de langue ou encore de pays. Les différences se retrouvant tout bonnement balayées par le lien de fraternité. Ces hadiths mettent l’accent sur l’importance et la grandeur du devoir du croyant envers ses pairs.
C’est l’amour entre croyants qui engendre la fraternité et qui cimente la communauté autrement tout s’écroule. Sans fraternité, sans amour, sans union, l’équation n’est plus possible. Il ne faudrait pas oublier qu’ : « Allah vient à l’aide du serviteur aussi longtemps qu’il aide son frère » (Muslim). En d’autres termes, venir en aide à son prochain (son frère) concède l’aide de son Seigneur.
Bien au-delà, la fraternité ne se limite pas à aider simplement son frère mais à souhaiter pour lui ce que nous souhaitons pour nous-même comme le dit notre bien-aimé, le Prophète, paix et salut sur lui : « Aucun d'entre vous n'est un véritable croyant tant qu'il n'aimera pas pour son frère ce qu'il aime pour lui-même » (Bukhari), d’où l’importance de l’union fraternel. L’islam dissipe la haine, la désunion et l'inimitié en prônant ainsi la fraternité: « Ne vous détestez pas, ne vous enviez pas les uns les autres et ne fuyez pas les uns les autres et soyez des serviteurs de Dieu, soyez frères. Il n’est pas permis à un musulman de fuir son frère au-delà de trois jours » (Bukhari).
Aussi bien dans les moments de joie que les moments de peine, la fraternité revigore et apaise les cœurs, elle contribue amplement à l’épanouissement sociétal. Les croyants bénéficient de plusieurs droits les uns par rapport aux autres comme s’adresser et se rendre le salut, répondre à l’invitation, rendre visite au malade, assister aux obsèques, aider l’autre dans les difficultés.
Rappelons que ceux qui partagent la nourriture et plus largement les biens nécessaires de la vie sont d’autant plus croyants puisque le prophète, paix et salut sur lui, a dit : « Par Dieu il n’est pas croyant celui qui dormira rassasié et son voisin affamé ». L’hégire du prophète en est le parfait exemple. En effet, le Prophète, paix et salut sur lui, avait établi au début des liens de fraternité entre les émigrés mecquois (Mouhajirin) et les musulmans médinois (Ansar). En agissant ainsi il favorisa des actes de dévouement, d’amour et de sacrifice remarquables : « La nourriture d’une personne suffit pour deux ». Ceci en cohésion totale avec le commandement de l’entraide dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété dicté par Allah: « Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété » (s.5 v. 2).
L’aide humanitaire : Elle représente la mise en pratique du verset : « Nous vous avons constitués en peuples et en tribus pour que vous vous connaissiez » . Le Coran illustre cette fraternité humanitaire à travers l’histoire de Zul Qarnayn : « Ils dirent : « Ô Zul-Qarnayn, les Yajuj et les Majuj commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pouvons t'accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous ? » Il dit : « Ce que Mon Seigneur m'a conféré vaut mieux que vos dons. Aidez-moi donc avec force et je construirai un remblai entre vous et eux. » » (s.18 v.94-96).
L’aide financière : Parmi les raisons de la prescription de la zakat, troisième pilier de l’islam, il figure l’entraide envers les nécessiteux. La zakat, œuvre d'utilité public, favorise ainsi une véritable solidarité sociale. En dehors de la zakat, on compte aussi des actes méritoires tel qu’aider son prochain avec une aumône. Le Prophète, paix et salut sur lui, a affirmé : « Celui qui s’efforce de rendre service à son frère quand il est dans le besoin, Allah est là pour lui rendre service ». Pour ainsi dire, celui qui fait du bien oeuvre pour lui-même puisque ce bien retourne toujours vers lui : « Quiconque fait à Dieu un prêt sincère, Dieu le lui multiplie, et il aura une généreuse récompense » (s.57 v.11) .
L’aide morale : Le prophète, paix et salut sur lui, dit : « Quiconque soulage un croyant d’une des situations affligeantes de ce monde, Allah le soulagera de l’une des situations affligeantes le Jour de la Résurrection. Quiconque rend les choses faciles à quelqu’une en difficulté, Allah lui rend les choses faciles dans ce monde et dans l’autre. Quiconque couvre un musulman, Allah le couvre dans ce bas-monde et dans l’autre. Allah aide son serviteur tant que celui-ci aide son frère » (Muslim).Ce hadith constitue une motivation idéale à la fraternité. Une fraternité qui se traduit par une assistance morale envers celui qu’un malheur frappe comme le fit Ibn Abbas lors d’une retraite spirituelle dans la mosquée. En effet, Il aperçut un homme triste et le questionna. L’homme lui révéla qu’il avait une dette envers quelqu’un, mais il ne pouvait pas le rembourser. Ibn Abbas lui proposa alors de se rendre chez cette personne en sortant de la mosquée. L’homme dit alors : « Mais n’es-tu pas en retraite spirituelle ! ». Ibn Abbas répondit avec les larmes aux yeux : « J’ai entendu le prophète dire : Pour celui qui se déplace pour aider un frère dans le besoin et résoudre son problème, la récompense sera meilleure qu’une retraite spirituelle de dix années ».
En somme, la finalité de la fraternité est l’amour de l’autre en sachant qu’aimer son prochain revient à aimer Allah. A ce sujet, un homme était parti rendre visite à un frère dans un village. Sur le chemin Allah envoya un ange, sous forme humaine, à cet homme. L'ange lui demanda où se rendait-il, l’homme lui dit qu’il rendait visite à un frère dans ce village. L’ange lui demanda: « Y vas-tu pour lui demander un service ? ». L’homme dit : « Je vais le voir car je l’aime en Allah ». L’ange lui dit : «« Alors, je t'informe que je suis un ange d’Allah, et je t’annonce qu’Allah t’aime comme tu as aimé ton frère ». (Muslim)
Chères lectrices, chers lecteurs, il est temps de comprendre que la fraternité est essentielle dans cette vie aussi bien dans le domaine de la moralité que du relationnel sans quoi nous ne pouvons prétendre à un islam de croyance et d’humanisme. Par ailleurs, nous devons éduquer nos âmes pour œuvrer dans le bien en portant de l’intérêt à son prochain et ceci quelque soit sa situation. Pensons à ouvrir nos cœurs et à offrir notre amour pour Dieu. Gardons à l’esprit que le croyant ne goûtera à la foi que lorsqu’ «« il aimera pour son frère ce qu’il aime pour lui ».
Source:inschaallah.com
Le Coran dit : " et quiconque sauve une vie c’est comme s'il sauvait la vie de toute l’humanité ." Il se pourrait qu’ il n'y a pas de meilleure façon de mettre en oeuvre ce concept dans le domaine de sauver des vies qu’en transplantant des organes provenant de dons pour remplacer les organes vitaux défaillants. Cette conclusion a pu cependant être définie après à la synthèse des lois Islamiques. A la base, la violation du corps humain, qu’il soit vivant ou mort, est contraire aux règles de l' Islam. Ceci entrainerait l’incision du corps d'un donneur vivant ou d'un cadavre et l'obtention de l'organe destiné au don serait interdit, si l’évocation de deux règles juridiques n’avaient pu résoudre aisément l’impasse. La première des deux règles est : " la nécessité lève l’interdit." et la seconde est "le moindre des deux maux doit être choisi si les deux ne peuvent pas être évités." Puisque sauver une vie est une nécessité plus importante que la préservation de l'intégrité du corps du donneur ou du cadavre et puisque la lésion faite au corps du donneur est minime comparé au fait de laisser mourir un patient, la procédure de donation et de transplantation d'organe est autorisée. Elle ne doit pas présenter de danger pour le donneur, et devra également être médicalement assurée. Les lois de libre consentement dénuées de toute pression doivent être observées lorsqu’un donneur (ou un membre de la famille du donneur décédé) expriment leur consentement. - Transplantation du tissu nerveux La transplantation du tissu nerveux a récemment montré quelque promesse dans le traitement de certaines maladies. Elle est légale si la source en est les glandes surrénales ou un foetus animal, ou alors un foetus humain qui a spontanément avorté. Il est illégal de sacrifier une vie ou un foetus humain viable dans ce but. Dans l'avortement légal (comme sauver la vie de la mère) le foetus peut être utilisé. La création de foetus ou la provocation d’ un avortement dans le but de la transplantation est illégal. - Le foetus anencéphale Le foetus anancéphale est le résultat d’ une anomalie congénitale dans laquelle la voûte cranienne et les hémisphères cérébraux sont absents. Le foetus peut naitre vivant, mais mourra en fin de compte après une période variable qui pourrait s'étendre à quelques jours. Tant qu'il vit, il ne doit pas être utilisé comme une source d'organes pour la transplantation. Mettre fin artificiellement à sa vie est illégal. Il peut être maintenu par la réanimation artificielle afin de conserver ses tissus sains, jusqu’à ce qu’il y ait mort cérébrale et seulement ensuite, le prélevement de ses organes sera autorisé. -Transplantation des glandes sexuelles Il est illégal de transplanter à une autre personne des testicules capables de produire et de libérer du sperme ou de transplanter des ovaires capables d'ovuler, car cela amènerait à la confusion dans la généalogie et dans la conception de bébés issus de gamètes n’ayant pas été unis par un mariage authentique, puisque de tels spermes et ovocytes appartiendront toujours au donneur et non au receveur. Les glandes sexuelles stériles ( qui ne produisent pas de gamètes) mais qui sont hormonalement actives ne sont pas concernées pas cette interdiction, mais leur utilisation est absente dans la pratique clinique. - Définition de la Mort La définition du moment de la mort a son importance non seulement concernant des questions médicales, comme la prise de décision d'arrêter la réanimation artificielle ou lors de la décision de prélever un organe vital unique (comme le coeur), mais elle a également son importance pour des questions juridiques comme la détermination du début de la période d’attente d’ une veuve, qui doit attendre un certain délai suite à la mort de son mari avant de se remarier (quatre mois et dix jours, ou si elle est enceinte, jusqu’à la fin de sa grossesse) et comme la répartition des parts de legs si deux héritiers ou plus devaient mourir successivement. De récents congrès juridiques ont accepté une nouvelle définition de la mort basée sur la mort cérébrale totale (incluant le tronc cérébral) même si certaines fonctions physiologiques sont toujours maintenues par la réanimation artificielle. La nouvelle définition a été rendue possible par un processus "d'analogie" à une ancienne règle juridique qui reconnaissait le concept de la blessure fatale. Il y a plusieurs siècles, il a été décrété que si une personne était poignardée, entrainant une extériorisation de ses intestins, cet état était considéré comme une blessure fatale bien que la victime continuait à bouger et montrait d'autres signes de fin de vie, et était techniquement appelé "le mouvement du tué." Si un second agresseur venait alors achever la victime lui provoquant définitivement la mort, la responsabilité du meurtre incomberait au premier agresseur et le second agresseur sera également inculpé, mais pas accusé de meurtre. Les personnes en état de mort cérébrale dont les organes et le système organique sont maintenus artificiellement sont ramenées au même statut que celui du "du mouvement du tué ", au regard du fait que le retour à la vie est scientifiquement impossible. Ce ne serait donc pas un crime si l’on décidait l’arrêt de la réanimation, ou si le coeur (sain et fonctionnel) est prélevé pour la transplantation destiné à un patient dont le coeur serait malade sans espoir de guérison. Islam-Médecine Cet article a été traduit grâce à la permission écrite du sitewww.islamicity.com
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véritable phénomène de société, de moins en moins caché , le piston a rarement été autant employé. Il est entré dans les moeurs, et face à la difficulté de notre époque, il se révèle aussi salutaire qu'un bon dossier, un bon diplome ou autre...
Pour trouver un stage , un emploi, une école, un logement, des places de spectacle, Parfois, sans lui , on peut attendre des années avant de trouver ce qu'on cherche.. , il suffit d'un coup de fil pour que ça bouge.
L'islam rejette le favoritisme envers certaines personnes ou certaines nations à cause de leurs richesses, de leur pouvoir , ou de leur race. Allah taala a créé les êtres humains égaux et on ne peut faire de distinction entre eux que sur la base de leur foi et de leur piété...
"Ô hommes! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle, et Nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entreconnaissiez. Le plus noble d'entre vous, auprès d'Allah, est le plus pieux. Allah est certes Omniscient et Grand-Connaisseur."
[Sourate AL-HUJURAT (LES APPARTEMENTS) - Verset 13]
L’être humain doit traiter les gens avec justice et ne pas favoriser un proche ou un ami que ce soitpour lui ou pour son responsable, car le Prophète, qu’Allah prie sur lui et le salut, a dit :
« Je jure par Allah que si Fâtima fille de Muhammad avait volé, je lui aurais coupé la main ! »
Il n’est donc pas permis de favoriser les proches du responsable ou ses amis, que cette faveur soit,comme le dit la personne, importante ou routinière. En effet, toute chose que le gouvernement a mise en place et qui ne contredit pas la loi divine doit être respecté, car Allah dit :
An-nissa_059
« Ô les croyants ! Obéissez à Allah, et obéissez au Messager et à ceux qui détiennent lecommandement. » Les Femmes, v. 59.
L’obtention par intervention d’un diplôme non mérité est interdite. Car elle entraîne plusieurs autres choses prohibées. Celui qui est intervenu en votre faveur est votre complice dans cette pratique interdite. Les choses prohibées consécutives à votre obtention de ce diplôme sont les suivantes :
-La mauvaise intervention à propos de laquelle Allah Très Haut dit : « Quiconque intercède d' une bonne intercession, en aura une part; et quiconque intercède d' une mauvaise intercession en portera une part de responsabilité. Et Allah est Puissant sur toute chose.» (Coran, 4 : 85).
Al-Hafiz ibn Hadjar (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) a dit : « Toute bonne intervention n’est pas génératrice de récompense (divine). Seule l’est l’intervention qui intéresse un domaine dans lequel il est permis d’intercéder. C’est ce qu’on appelle la bonne intercession. Elle consiste précisément à intercéder dans les domaines où la loi le permit, comme l’indique le verset (4 :85). En somme, remportera une part de récompense tout auteur d’une bonne intervention. Et supportera une part du péché toute personne qui intervient pour faire prévaloir le faux ». Fateh al-Bari, 10/451-452.
-La tricherie consistant à présenter de faux papiers.
D’après Abou Hourayra (P.A.a) le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Le tricheur ne fait pas partie des nôtres ». (rapporté par Mouslim, 102).
-Se targuer d’un titre que l’on ne possède pas réellement. Car l’intéressé prétend avoir obtenu un diplôme. Ce qui n’est pas vrai.
D’après Asma (P.A.a) le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui)a dit : « Celui qui se targue (de qualités) qu’il n’a pas est comme quelqu’un qui porte de faux vêtements » (rapporté par al-Boukhari, 4921 et par Mouslim, 2130).
-Tenir de faux propos et faire un faux témoignage
D’après Abou Bakr le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Ne vais-je pas vous apprendre le plus grave des péchés ?
-«Si, ô Messager d’Allah »
-« le fait d’associer quelqu’un à Allah, le mauvais traitement de ses père et mère. A cet instant, il se mit assis après s’être accoudé. Et puis il dit : attention ! Et les faux propos et le faux témoignage » Et il ne cessa de répéter cette phrase jusqu’à ce que nous souhaitâmes qu’il se tût » (rapporté par al-Boukhari, 5631 et Mouslim, 87).
-Mentir au patron et aux gens
D’après Abou Hourayra (P.A.a) le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : «Les signes (caractéristiques) de l’hypocrite sont au nombre de trois : « un discours mensonger, des promesses non tenues et la trahison en cas de confiance » (rapporté par al-Boukhari, 33 et par Mouslim, 59.
-Usurper la place d’un autre qui a obtenu un vrai diplôme sans intervention. Ce qui est une injustice à l’égard des diplômes non employés.
D’après Abou Dharr (P.A.a) le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) reçut d’Allah Très Haut et Béni les propos que voici : « Mes serviteurs! Je me suis interdit l’injustice et vous l’ai interdite ; ne vous lésez pas les uns les autres » (rapporté par Mouslim, 2577).
http://islamqa.info/fr/60199
http://www.fatawaislam.com/les-relations-sociales/le-travail/1490-etre-complaisant-dans-le-travail-en-faveur-des-connaissances-du-patron
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Les spécialistes de la chirurgie esthétique définissent leur action comme une intervention chirurgicale visant à améliorer l’apparence d’une des parties extérieures du corps. Elle peut s’avérer nécessaire ou facultative. L’opération nécessaire ou jugée comme telle est celle devenue indispensable pour réparer un défaut comme une infirmité ou un excès ou une lésion ou une déformation. Une telle opération n’en est pas moins jugée esthétique par rapport à ses résultats.
Les défauts sont de deux sortes : des défauts congénitaux et des défauts accidentels provenant des maladies qui frappent l’homme.
Les premiers sont, par exemple, comme une lèvre inversée ou fendue et l’imbrication des doigts etc. Les seconds sont, par exemple, comme les séquelles de la lèpre et les affections similaires, l’impact des accidents et des brûlures. Point de doute que ces défauts gênent physiquement et moralement. C’est pourquoi il est permis à ceux qui en souffrent de les éradiquer ou les atténuer grâce au recours à la chirurgie. En fait, ces défauts impliquent un préjudice matériel et moral qui justifie qu’on ait un besoin pressant de recourir à la chirurgie. Le besoin ici tient lieu de la nécessité qui fait autoriser ce qui est en principe interdit .Toute intervention chirurgicale inscrite dans le cadre de la chirurgie esthétique et qui repose sur un besoin justifié par la présence d’un préjudice à écarter est autorisée et ne peut pas être considérée comme une modification de la création divine.
Pour mieux distinguer entre ce qui est permis et ce qui ne l’est pas, nous allons citer de précieux propos de l’imam an-Nawawi dans le cadre de son commentaire du hadith :
« Qu’Allah maudisse la tatoueuse et celle qui sollicite ses services ; la coiffeuse spécialisée dans l’enlèvement des poils et celle qui sollicite ses services ; la limeuse qui cherche à améliorer la dentition : elles modifient la création d’Allah » (rapporté par Mouslim, 3966).
An-Nawawi (Puisse Allah lui accorder Sa miséricorde) dit :
« Quant à la tatoueuse, elle est celle qui pratique le tatouage. Celui-ci consiste à planter une aiguille, ou d’autres instruments à l’extérieur de la paume ou au poignet ou à la lèvre ou à d’autres parties du corps de la femme de sorte à faire couler le sang puis à bourrer la plaie avec de la poudre de kohol pour obtenir une coloration verdâtre... Cette pratique est interdite aussi bien à l’auteur qu’à l’objet consentant « Quant à l’enleveuse de poils, elle est celle qui extrait les poils du visage. Celle qui sollicite ses services est sa cliente qui lui demande d’intervenir à son profit. Cette pratique est aussi interdite sauf quand une femme voit pousser des poils sur son menton ou sous son nez. Dans ce cas, il ne lui est pas interdit de les enlever.
« Quant à la limeuse, elle est celle qui lime les dents pour créer de petites brèches entre les incisives. Elle exerce cette opération sur les vieilles et les vieillissantes pour les rajeunir et embellir leur dentition. En effet, ces jolies brèches qui séparent les dents se rencontrent chez les toutes jeunes filles. Quand une femme d’un âge avancé commence à vieillir et éprouve de la nostalgie, elle se fait limer les dents pour se redonner du charme et se fait prendre pour jeune. Cette pratique est interdite aussi bien à l’auteur qu’à celle qui la subit compte tenu des hadith et parce qu’elle constitue une modification de la création du Très Haut, une falsification et une dissimulation.
Quant à l’expression : « Celles qui se font limer les dents pour les embellir » elle signifie : celles mues par des fins esthétiques. C’est une allusion au fait que ce qui est interdit c’est de subir l’opération pour s’embellir. Mais si l’opération visait un but curatif ou de redressement, elle ne représenterait aucun inconvénient. Allah le sait mieux »(An-Nawawi, commentaire sur le Sahih de Mouslim, 13/107).
Il convient de souligner que les chirurgiens esthétiques ne font pas la différence entre le besoin pressant qui représente un danger à écarter et le besoin moins pressant. Leur seule préoccupation réside dans le gain matériel et la satisfaction du client.
Les libertins, les matérialistes et les partisans de la liberté s’imaginent que l’homme est libre de gérer son corps comme il l’entend. Ce qui constitue une aberration car le corps appartient à Allah et Il lui applique le jugement qu’Il veut. Allah le Puissant, le Majestueux nous a informés des voies qu’Iblis s’est engagé àutiliser pour égarer l’humanité. A ce propos, Il dit : « ... et je leur donnerai des ordres et ils s’évertueront certes à modifier la création d’Allah ».
Il existe des opérations esthétiques interdites pour insuffisance de considérations religieusement reconnues comme devant justifier leur autorisation. Dès lors, on les considère comme une manipulation superflue du corps ou une simple recherche de la beauté. On peut citer sous ce chapitre la réduction ou l’augmentation du volume des seins, l’enlèvement des marques de vieillesse telles que les rides et d’autres.
La Chari’a jugé que ces opérations ne sont pas permises car elles ne reposent pas sur des facteurs pouvant les rendre nécessaires ou opportunes. Leur ultime aboutissement est la modification de la création d’Allah et sa manipulation en fonction des caprices humains et des plaisirs charnels. Ceci est interdit et attire la malédiction à son auteur car la pratique réunit les deux choses susmentionnées dans le hadith : la recherche de la beauté et la modification de la création d’Allah.
A quoi s’ajoute le fait que ces opérations impliquent plusieurs aspects de tricherie, de dissimulation et d’injection d’ingrédients extraits d’embryons avortés suivant des méthodes interdites impliquant l’usage d’astuce pour leur obtention frauduleuse ou par l’achat..... Ce qui représente un crime abominable. En outre, il résulte parfois des opérations esthétiques des douleurs perpétuelles, des préjudices et des complications, d’après les spécialistes.(Voir le livre intitulé ahkam al-djiraha par Dr Muhammad Muhammad al-Moukhtar ash-Shinqiti).
Les données proviennent du site www.islam-qa.com
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité