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Blog de Islamiates

Choisir ses amis

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Les amitiés particulières ont un grand effet dans les choix de l'âme et de l'esprit. Elles participent grandement à ce qui touche le groupe entier comme progrès ou retard, angoisse ou apaisement.

Aussi, l'Islam s'intéresse beaucoup à ces rapports avec des personnes qui te marquent et que tu marques, et qui entrent intimement dans ta vie pour un long moment. Si ces rapports débutent et progressent avec noblesse et sincérité, ils sont agréés et bénis par Dieu . S'ils sont vils et bas, ils sont renvoyés aux visages de ceux qui les entretiennent:

{ Ce Jour-là, les amis intimes deviendront ennemis les uns des autres, à l'exception de ceux qui craignent Dieu. Ô Mes serviteurs! N'ayez pas peur, ce Jour-là ! Ne vous affligez pas ! }
[ Sourate 43 : versets 67/68 ].

Comme tu le sais l'Islam est une religion de rassemblement, de concorde et de familiarité. La tendance qui pousse à faire la connaissance de gens et à se mêler à eux est inscrite authentiquement dans ses enseignements.

Car il n'est pas fondé sur l'éloignement vis-à-vis des autres et il n'invite pas ses adeptes à s'isoler totalement et à fuir les obligations de la vie.

Il n'a pas non plus stipulé que la mission du musulman sur la terre consiste à se retirer dans un monastère où à se consacrer à l'adoration dans un ermitage. Non, absolument pas. Car Dieu n'a pas réservé les hauts degrés à ces faibles enfermés sur eux-mêmes.

En effet, l'Envoyé de Dieu a dit:"Le croyant qui fréquente les gens et supporte leur gène est meilleur que le croyant qui ne se mêle pas aux gens et ne supporte pas leur gêne" [ Rapporté par At-Tirmidhî ].

Pourquoi les rassemblements sont-ils prescrits ? A qui la prière en commun du vendredi s'impose-t-elle ? Qui assure les obligations du jihâd et se désigne pour cette tâche dans les moments critiques ? Tout cela implique une Communauté où les liens particuliers et généraux sont renforcés au maximum.

Voilà pourquoi Ibn' Abbâs a répondu à l'interrogation répétée au sujet d'un homme qui jeûnait le jour et priait la nuit, mais qui n'assistait ni à la prière en commun du vendredi ni à d'autres rassemblements en disant ceci:

"Dites-lui qu'il fait partie des habitants de l'Enfer" [ Rapporté par At-Tirmidhî ].

Ceci parce que l'Islam prend un grand soin à ce que ses grands rites soient un lieu de rencontre des musulmans pour qu'ils s'aident mutuellement à les accomplir et puisent, de la pureté de leur atmosphère, les sentiments d'une affection sans tache et d'une sincérité profonde. D'ailleurs, plus le rassemblement auquel le musulman participe avec ses frères est grand, plus les bénédictions divines sont nombreuses en sa faveur.

Il est dit dans le hadîth :"La prière du fidèle en commun avec un autre fidèle est plus profitable que sa prière en solitaire. Et sa prière en commun avec deux fidèles est plus profitable que sa prière en commun avec un seul fidèle. Ainsi, plus ils sont nombreux, plus cela est agréable à Dieu " [ Rapporté par Ahmad ].

Dans une autre version: "La prière en commun de deux hommes dont l'un officie comme imam pour l'autre est plus profitable (pour eux) auprès de Dieu que les prières solitaires de quatre hommes. La prière en commun de quatre hommes est plus profitable (pour eux) auprès de Dieu que les prières solitaires de huit hommes. La prière en commun de huit hommes dont l'un d'eux officie comme imam pour les autres est plus profitable (pour eux) que les prières solitaires de cent hommes" [ Rapporté par At-Tabarânî ].

Ces modèles de conduite exemplaire expriment le désir que l'Islam a de multiplier le nombre des musulmans dans leurs rassemblements et de les voir rassemblés en des groupes compacts plutôt qu'en individus isolés.

Toutefois, la question de l'isolement et de la fréquentation et tout ce qui s'y rapporte comme créations de liens et formations d'amitiés est soumise à de multiples règles.

En effet, tout isolement par rapport à la umma (communauté) fait perdre l'occasion d'accomplir le jihâd consistant à recommander le bien et à interdire le mal, ou affaiblit la défense de l'Islam devant ses adversaires. En ce sens un tel isolement est un crime inacceptable de la part de celui qui le pratique. Les gens ont, du reste, des natures différentes: il y a celui qui se hâte vers les grands rassemblements, entre rapidement en contact avec les uns et les autres, se familiarise avec les nouveaux visages et engage la conversation avec ceux qui lui sont proches et lointains; mais il y a aussi celui qui, lorsque tu le pousses dans les grandes réunions, place un siège autour de lui-même d'où il guette les gens avec vigilance et où il s'enferme dès qu'un homme fait un pas vers lui.

L'Islam a guidé ces deux natures vers leur voie droite. A la première on dira: "Fréquente les hommes en préservant ta Foi". Et à la deuxième on dira: "Le croyant est réservé, tendre, familier et sociable".

L' Islam a toutefois imposé d'éviter les discordes. En effet, lorsque le pays est assailli par les troubles, que ses habitants se mettent à se battre entre eux pour les choses de ce bas monde et que les liens de la vertu sont rompus, le boycott de la corruption devient une forme de protestation, à condition que cela intervienne dans les limites des degrés de changement prescrites par Dieu pour lutter contre le mal par la main, puis par la parole, puis par le coeur. C'est-à-dire l'abstention de lutter contre la corruption est inacceptable de celui qui a les moyens de la changer par la parole ou par la force.

Le boycott est, du reste, une arme utilisée avec bon sens à notre époque. Les nations faibles l'ont utilisé avec succès contre leur ennemi impitoyable, mais, par rapport aux autres armes de lutte, le boycott s'apparente à l'isolement par rapport aux autres moyens de réformisme. C'est-à-dire qu'elle est le refuge pour les faibles lorsqu'ils ne trouvent pas d'autres moyens pour fuir avec leur Foi.

En revanche, si les moyens existent pour éteindre l'incendie des discordes, l'isolement devient comme nous l'avons indiqué un crime flagrant.

A la lumière de ces indications tu comprendras le sens de la Parole de l'Envoyé de Dieu lorsqu'on l'a interrogé:"Quel est le meilleur des hommes, ô Envoyé de Dieu ? Il a répondu: Un croyant qui combat dans le chemin de Dieu avec son âme et ses biens. On lui a dit: Et puis ? Il a dit: Un homme retiré dans une vallée pour adorer son Seigneur" [ Rapporté par Al-Bukhârî et Muslim ].

Cela dit, l'isolement et la fréquentation des gens ne sont pas deux qualités permanentes chez l'homme. Aussi, le musulman est tenu de partager son temps entre la retraite utile et la bonne fréquentation pour sortir dans les deux cas avec ce qui améliore toute son affaire.

C'est sur cette base que nous devons choisir les amis, rechercher les amitiés ou les éviter. Mais la première condition pour une bonne compagnie c'est d'être désintéressée, d'être vouée à Dieu et d'être fructifiée et renforcée dans le chemin de la Foi et de l'excellence. Voilà le sens de l'amour pour Dieu.

Une fois son coeur raffermi par la certitude et embelli par la splendeur de la Foi au point de goûter sa douceur, l'homme verra tous les vivants avec le regard de sa Foi : s'il aime, c'est par principe non par désir de concupiscence, et s'il déteste, c'est par principe non par privation.

Evidemment les troupeaux peuvent se rassembler autour d'une source d'eau douce ou amère, et les gens peuvent se retrouver autour des attraits d'une vie passagère ou permanente, mais ce genre de retrouvailles et ces formes d'affection ne sont pas comparables aux liens d'amour, de pureté, d'entraide et d'abnégation qui naissent entre les hommes aux idéaux élevés. Voilà pourquoi l'Islam honore les sentiments purs de l'amitié et invite les croyants à les vouer à Dieu , à les entretenir pour Sa Face. Il réserve, d'ailleurs à ces sentiments, une récompense élevée qui correspond à leur nature sublime.

L'Envoyé de Dieu a dit : "Dieu a dit: « Ceux qui s'aiment pour Ma Majesté seront à l'ombre de Mon Trône le jour où il n'y aura d'autre ombre que la Mienne » [ Rapporté par Ahmad ].

De même Omar Ibn al-Khattâb rapporte que l'Envoyé de Dieu a dit:

"II y a parmi les serviteurs de Dieu des hommes qui ne sont ni des prophètes, ni des témoins-martyrs. Pourtant, au Jour de la Résurrection, les prophètes et les témoins-martyrs désireront leur position auprès de Dieu. On lui a dit : Ô Envoyé de Dieu ! Indique-nous qui ils sont ! Il a dit: Ce sont des gens qui se sont aimés par l'Esprit de Dieu sans qu'il y ait des liens de filiation entre eux ou des biens qu'ils pouvaient échanger. Par Dieu ! Leurs visages sont illuminés par la lumière et ils sont dans la lumière. Ils n'ont pas peur quand les hommes sont terrifiés et ne sont pas tristes quand les hommes sont affligés". Puis il a récité ce verset: { Non, vraiment, les amis de Dieu n'éprouveront plus aucune crainte, ils ne seront pas affligés } [ Sourate 10 : verset 62 ] [ Rapporté par Abû Dâwud ].

L' amour en Dieu n'est pas à la portée de tous car tout le monde ne répond pas à l'invitation avec toute la sincérité requise. C'est dire que l'homme doit d'abord connaître parfaitement son Seigneur, puis chérir cette connaissance jusqu'à ce qu'elle chasse en lui toute autre considération et qu'elle atteigne le degré de l'amour de Dieu pour lui-même et de la préférence d'agir pour Lui. Ce n'est qu'à ces conditions que l'individu aime véridiquement pour Dieu et déteste véridiquement pour Dieu.

Quant à aimer un grand de ce monde par admiration pour son génie ou un autre pour la douceur de son comportement, cela est une autre forme d'amitié qui ne nous concerne pas ici.

L'Envoyé de Dieu a dit:

"Celui qui possède l'une des trois qualités suivantes retrouve la douceur de la Foi et son goût : L'amour de Dieu et de Son Prophète lui est plus cher que toute autre chose; il aime pour Dieu et déteste pour Dieu; il préfère qu'on allume un brasier et qu'on le jette dedans plutôt que d'associer une quelconque chose à Dieu" [ Rapporté par Muslim ].

Comme l'amour pour Dieu est l'ultime station dans l'échelle d'ascension de la Foi et comme son fruit n'apparaît que chez ceux qui sont nourris par la flamme de la sincérité, l'effusion de cet amour devient le signe d'une perfection et d'une pureté qui mérite la plus grande des récompenses.

L'Envoyé de Dieu a dit:

"Chaque fois que deux hommes s'aiment pour Dieu, celui qui est le plus agréable à Dieu est celui qui aime le plus son compagnon" [ Rapporté par At-Tabarânî ].

Ainsi, ces deux frères qui s'aiment sont sous la protection de Dieu et sous Son égide. On rapporte que l'Envoyé de Dieu a dit:

"Allah a dit : "Mon amour s'impose pour ceux qui s'aiment en Moi. Mon amour s'impose pour ceux qui se rendent visite pour Moi. Mon amour s'impose pour ceux qui s'entraident pour Moi. Mon amour s'impose pour ceux qui deviennent amis par amour pour Moi" [ Rapporté par Ahmad et At-Tabarânî ].

Comme l'influence de l'ami sur son ami est profonde, l'individu est tenu de bien choisir ses frères et d'éprouver leurs fonds pour se rassurer sur leur réalité.

L'Envoyé de Dieu a dit: " L'individu partage la Foi de son ami. Aussi chacun de vous se doit de réfléchir en choisissant ses amis" [ Rapporté par Abû Dâwud ].

S'ils sont des hommes qui l'aident à accomplir le devoir et à préserver les droits et qui le retiennent de toucher au mal, de commettre ce qui est illicite, ce sont des compagnons dans le bien. Il doit s'attacher à eux et prendre soin de leur affection. Sans quoi il doit prendre garde à être trompé par les voies de déperdition qu'ils enjolivent pour lui ou à se laisser aller avec eux aux plaisirs et à la débauche. Le grand ami est celui qui conduit son compagnon vers la réussite dans ce bas monde et le succès dans la Vie future. Quant à l'ami idiot et aliéné, c'est un malheur pour son compagnon. En effet, bien des novices ont été rongés de regrets à cause de cette mauvaise compagnie parce qu'elle les a mis au bord d'un gouffre qui les a entraînés dans la Géhenne.

Allah a dit:

{ Le Jour où l'injuste se mordra les mains en disant: Malheur à moi ! Si seulement j'avais suivi le chemin avec le Prophète ! Malheur à moi ! Si seulement je n'avais pas pris un tel comme ami ! Il m'a égaré loin du Rappel, alors que celui-ci m'était déjà parvenu. Le Démon est traître envers les hommes } [ Sourate 25 : versets 27/29 ].

La nature de l'homme triche souvent avec elle-même. Bien souvent l'homme est prompt à suivre la direction désirée par son compagnon. La contagion a aussi sa loi qui se répand en morale comme elle se répand dans les corps. Il arrive même que l'esprit qui règne dans une réunion ait pour origine une forte personnalité qui répand autour d'elle un débordement de bien qui jaillit de son fond intérieur.

Mais on a constaté que la contagion des méfaits se propage plus rapidement et atteint plus gravement que la contagion des bienfaits. Ainsi, la contagion de fumer des cigarettes se transmet souvent du fumeur à celui qui en était protégé. L'inverse arrive par contre rarement.

Par considération pour ces effets et par sauvegarde des bons caractères et des bonnes habitudes, l'Envoyé de Dieu ordonne de choisir les compagnons dans les réunions:

"Le bon voisin dans une réunion s'apparente au vendeur du musc, si tu n'en touches pas, au moins tu en reçois l'odeur. Le mauvais voisin dans une réunion s'apparente au souffleur, si tu n'es pas couvert par sa noirceur, au moins tu reçois sa fumée" [ Rapporté par Abû Dâwud ].

S'il en est ainsi pour le voisin d'une réunion que tu rencontres occasionnellement pour quelques instants de la journée, qu'en serait-il pour toi avec l'ami de toujours qui te fréquente dans les moments agréables et dans les heures critiques ?

C'est dire que l'amitié des hommes intelligents et pieux peut conduire aux sommets. Quant à l'amitié des imbéciles et des sots, elle pousse rapidement vers les abîmes.

Allah a dit:

{ Les injustes sont amis les uns des autres; Dieu est le Maître de ceux qui le craignent, Ceci est, pour les hommes, un appel à la clairvoyance, une Direction et une Miséricorde en faveur d'un peuple qui croit fermement }
[ Sourate 45 : versets 19/20 ].

L' amitié doit s'appuyer sur la force des certitudes et de la sublimité des actes. Les meilleurs, dont l'individu peut garder la compagnie et sauvegarder l' affection dans ce monde et dans la Vie future, sont ceux désignés dans la Tradition par ces termes:

"Celui qui traite les hommes sans injustice, échange des paroles avec eux sans leur mentir et leur fait des promesses qu'il tient, cet homme fait partie des hommes qui ont atteint la plénitude de la grandeur d'âme, dont l'équité est manifeste et dont la compagnie s'impose". Une fois née, cette amitié pour Dieu entre deux hommes ne perdure que dans l'obéissance au Seigneur et ne se renforce que si les deux amis s'éloignent de l'hypocrisie et de la corruption. Car, si la désobéissance trouve son chemin vers l'un d'eux ou vers les deux, les coeurs changeront et l'amour en sera affecté. Il est dit dans le hadîth :

"Par Celui qui a mon âme entre Ses Mains ! Chaque fois que deux êtres éprouvent de l'affection et de l'amitié ils ne seront séparés que par un péché commis par l'un d'eux" [ Rapporté par Ahmad ].

C'est pourquoi les Compagnons de l'Envoyé de Dieu se servaient de la recommandation mutuelle de s'attacher à la vérité et de s'entraider dans le bien comme une protection pour préserver l'affection entre eux et comme un moyen qui les rapproche du pardon de Dieu et Son agrément. Abû Qalaba rapporte ceci:

"Deux hommes s'étant rencontrés au marché l'un d'eux dit à l'autre: allons nous consacrer à la demande du pardon divin pendant que les gens sont distraits ! C'est ce qu'ils firent. Puis l'un d'eux mourut. Son compagnon le vit en songe, et le mort lui dit: Sais-tu que Dieu nous a pardonné le jour où nous nous sommes rencontrés au marché.

De même Anas Ibn Mâlik rapporte ceci:

" Abdallâh Ibn Rawâha avait pour habitude, lorsqu'il rencontrait l'un des Compagnons de l'Envoyé de Dieu de lui dire: Allons nous consacrer un moment à l'invocation de Dieu. Un jour, il dit cela à un homme mais ce dernier se mit en colère. Ibn Rawâha alla trouver le Prophète et lui dit: Ô Envoyé de Dieu ! Comment trouves-tu Ibn Rawâha qui incite à consacrer un moment à la foi à laquelle tu appelles ? Le Prophète lui dit: Que Dieu accorde la miséricorde à Ibn Rawâha. Il aime les séances des fidèles qui font la fierté des anges" [ Rapporté par Ahmad et At-Tabarânî ].

Il convient, pour les amis, de bien se connaître pour que leur amitié soit fondée sur l'évidence et de manifester l'un pour l'autre les sentiments de respect et d'affection qu'ils ressentent l'un envers l'autre.

L'Envoyé de Dieu a dit:

"Lorsque l'un de vous aime son frère qu'il le lui dise" [ Rapporté par Ahmad ].

De même Anas rapporte ceci :"Pendant qu'un homme se trouvait auprès du Prophète un autre homme passa près d'eux. Le premier homme dit alors : Ô Envoyé de Dieu ! J'aime cet homme.

Le Prophète lui dit: Le lui as-tu dit ? Il dit : Non. L'envoyé de Dieu lui dit: Dis-le lui.

L'homme alla le rattraper et lui dit: Je t'aime pour Dieu. L'autre répondit: Puisses-tu être aimé par Celui pour lequel tu m'as aimé !" [ Rapporté par Abû Dâwud ].

L'Envoyé de Dieu a dit également:

"Lorsqu'un homme fraternise avec un autre qu'il lui demande son nom, le nom de son père et d'où il vient, car cela renforce l'affection" [ Rapporté par At-Tirmidhî ].

Nul doute, l'affinité des tempéraments et de la pensée intervient grandement dans la conclusion des amitiés et le renforcement des liens. Le Proverbe ne dit-il pas :

"Bien des frères pour toi ne sont pas de ceux que ta mère a mis au monde". En effet, il arrive que l'individu, dans la cohue de la vie, rencontre celui avec lequel il sent une attirance et la possibilité de s'entendre avec lui rapidement, comme s'ils se connaissaient depuis des années.

Ceci est attesté par le hadîth suivant:

" Les esprits (des hommes) sont une armée de soldats mobilisés: ceux qui se reconnaissent s'entendent et ceux qui se méconnaissent s'évitent" [ Rapporté par Al-Bukhârî ].

Mais, ce sentiment d'amitié doit être gouverné par le pouvoir du Dogme et de ses exigences. C'est un pouvoir que le croyant puise à travers les exigences de son coeur, ce qui le pousse à aimer pour Allah des gens qu'il n'a jamais vus à cause de la distance ou de l'éloignement dans le temps et l'espace, et à détester des gens auxquels il ne s'est mêlé en aucune occasion, pour la seule raison qu'il affectionne les bons et abhorre les mauvais. Voilà comment ces saines exigences du coeur rehaussent l'individu par rapport à sa position initiale.

Abû Dhar rapporte ceci:

"J'ai dit: Ô Envoyé de Dieu ! L'homme aime d'autres mais n'arrive pas à oeuvrer comme eux. Il m'a dit: ô Abû Dhar ! Tu es avec celui que tu as aimé" [ Rapporté par At-Tirmidhî ].

Parmi les bonnes règles instituées par l'Islam en matière d'amitié, il y a les visites échangées entre amis. Elles doivent être désintéressées et vouées exclusivement à Dieu. Abû Hurayra rapporte que le Prophète a dit: "Un homme ayant voulu visiter son frère dans un autre village, Dieu a préposé un ange qui s'est mis sur sa route. A l'arrivée de cet homme au point où l'ange l'attendait celui-ci lui dit: Où vas-tu ? L'homme dit: Je vais voir un de mes frères dans ce village. L'ange lui dit: y a-t-il un bienfait de ta part que tu entretiens en sa faveur ? L'homme dit: Non. Tout ce qu'il y a c'est que je l'ai aimé pour Dieu - qu'Il soit exalté. L'ange lui dit : Je suis envoyé à toi par Dieu pour t'annoncer que Dieu t'aime comme tu as aimé cet homme pour Lui" [ Rapporté par Al-Bukhârî ].

Les pas de cet homme valent cher. Ils s'apparentent aux pas des combattants dans le chemin de Dieu qui rapportent une immense rétribution.

L'Envoyé de Dieu a dit: "Celui qui rend visite à un malade ou à un de ses frères en Dieu, un crieur l'appelle du ciel et lui dit : Réjouis-toi et que tes pas soit bénis, tu as pris ta place au Paradis" [ Rapporté par Abû Dâwud ].

Il a dit également : "Chaque fois qu'un serviteur visite son frère pour Dieu, un crieur du ciel l'appelle: Réjouis-toi, que le Paradis soit agréable pour toi ! Et Dieu dit dans le Royaume de son Trône: Mon serviteur a effectué une visite pour Moi. Je me dois de le recevoir en hôte. Et Dieu n'acceptera comme rétribution pour lui que le Paradis" [ Rapporté par Muslim ].

Le musulman, même s'il aime le bien pour tout le monde, est plus attaché au bien en faveur de ses amis. Il se réjouit davantage lorsque ses amis sont comblés. Aussi, il convient de faire preuve de générosité envers ses amis quand il le peut:

{ N'oubliez pas d'user de générosité les uns envers les autres. Dieu voit parfaitement ce que vous faites }
[ Sourate 2 : verset 237 ].

L'Envoyé de Dieu aimait, du reste, l'échange de cadeaux entre amis. Il a dit à ce sujet:

"Echangez les cadeaux, car ils éliminent les irritations de la poitrine" [ Rapporté par At-Tirmidhî ].

De même, Aïcha disait: " L'Envoyé de Dieu acceptait les cadeaux et récompensait ceux qui les faisaient" [ Rapporté par Al-Bazzâr ].

Cette grande politesse devient toutefois mauvaise lorsqu' elle succombe au maniérisme. Car l'Islam se fonde sur la lutte contre les simulations et les afféteries et répand la simplicité. Aussi, il se décharge de toute attitude qui renferme de la gêne et de l'adulation. En effet, l'Islam ne vise qu'à entourer l'amitié des marques de prévenance pour embellir sa forme, une fois assuré du fond sain de cette amitié pour en faire un moyen susceptible de rendre la vie aisée et d'atténuer ses souffrances : "Les meilleurs amis auprès de Dieu sont ceux qui sont les meilleurs pour leurs amis. Les meilleurs voisins auprès de Dieu sont ceux qui sont les meilleurs pour leurs voisins" [ Rapporté par Al-Hâkim ].

L'Islam a autorisé l'individu à consommer les mets de son ami comme si c'était un repas pris chez ses parents ou chez ses proches :

{ Il n'y a pas de faute à reprocher à l'aveugle, pas de faute à reprocher au boiteux, pas de faute à reprocher au malade et à vous-mêmes : lorsque vous mangez dans vos maisons, ou dans les maisons de vos pères, ou dans les maisons de vos mères, ou dans les maisons de vos frères, ou dans les maisons de vos soeurs, ou dans les maisons de vos oncles paternels, ou dans les maisons de vos tantes paternelles, ou dans les maisons de vos oncles maternels, ou dans les maisons de vos tantes maternelles, ou dans celles dont vous possédez les clés ou chez votre ami }
[ Sourate 24 : verset 61 ].

Assurément, car le contrat de l'amitié possède une grande valeur et a un effet immense. C'est même parfois la source de secours dans les terribles crises. On l'invoque même dans l'ultime crise face au châtiment de la Géhenne.

Allah décrit l’état des polythéistes au moment où ils s'exposent au châtiment: { Par Dieu ! Nous étions dans un égarement manifeste quand nous vous considérions comme les égaux du Seigneur des mondes. Seuls des criminels nous ont égarés. Il n'y a pas pour nous d'intercesseurs; nous n'avons aucun ami intime } [ Sourate 26 : versets 97/101 ].

En raison des exigences de cette amitié, l'Envoyé de Dieu a dit:

"Ne cherche que la compagnie du croyant et que l'homme pieux soit ton commensal.

http://www.sajidine.com/rappels/ethique/choix_amis.htm

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Le faux témoignage et le refus de témoigner

Le faux témoignage : «faux» signifie ici : mensonger. Le faux témoignage compte parmi les plus grands des grands péchés, comme lorsque quelqu’un témoigne auprès du juge que Untel a volé alors que c’est un mensonge.

Allah a dit :

Coran 22.30 : [Evitez les propos mensongers !]

Coran 17.36 : [N'affirme rien dont tu ne sois sûr !]

Coran 50.18 : [Il ne prononce aucune parole sans avoir auprès de lui un observateur prêt à l'enregistrer.]

Coran 25.72 : [Ceux qui ne portent pas de faux temoignages...]

Coran 89.14 : [Ton Seigneur est aux aguets.]

 Selon Abou Bakra , le Prophète a dit : « Voulez-vous connaître les pires des péchés capitaux ? » - « Oui, répondirent-ils. » - « C'est, reprit le Prophète, l'associationnisme et la rupture des liens de parenté. » Le Prophète était alors appuyé sur le bras ; il se redressa brusquement et dit : « Et le faux témoignage ! » Il le répéta tant que nous dîmes : « Si seulement il n'en avait rien dit ! » [Bukhari et Muslim]

Le Prophète sallallahou ^alayhi wa sallam a dit :

عَدَلَتْ شَهَادَةُ الزُّورِ الإِشْرَاكَ بِاللهِ

(^adalat chahadatou z-zouri l-‘ishraka bi l-Lah) [rapporté par Al-Bayhaqiyy]

qui signifie que le faux témoignage est comparable au fait d’adorer autre que Allah, c’est-à-dire qu’il lui ressemble du point de vue de la gravité du péché qui en résulte. Cependant, cela ne signifie pas que celui qui le commet sort de l’Islam, mais cela signifie qu’il a commis un très grand péché.

le faux témoignage est interdit en Islam, de même sa dissimulation en cas de besoin n'est pas permis. Il appuie son opinion sur le passage suivant du Qour'aane:

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"Et ne cachez pas le témoignage : quiconque le cache a, certes, un cœur pécheur." (Sourate 2 / Verset 283)

Par ailleurs, Aboû Moûssa (radhia Allâhou anhou) rapporte les propos suivants du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam):

"Celui qui dissimule un témoignage alors qu'on l'invite à l'exprimer est comparable à celui qui donne un faux témoignage." (Djam'oul Fawâïd)

"Ô les croyants ! Observez strictement la justice et soyez des témoins (véridiques) comme Allah l'ordonne, fût-ce contre vous mêmes, contre vos père et mère ou proches parents. Qu'il s'agisse d'un riche ou d'un besogneux, Allah a priorité sur eux deux (et Il est plus connaisseur de leur intérêt que vous). Ne suivez donc pas les passions, afin de ne pas dévier de la justice. Si vous portez un faux témoignage ou si vous le refusez, [sachez qu'] Allah est Parfaitement Connaisseur de ce que vous faites."

(Sourate 4 / Verset 135)


Le faux témoignage [2/2] par Bobby-Gold

Au cas où une personne est convoquée pour témoigner dans une affaire où s’il s’agit du droit d’un autre, et que s’il témoigne, le droit sera rendu à qui de droit, et s’il s’abstient, le droit en question sera perdu, alors, dans ce cas, il lui est obligatoire de témoigner et de patienter ; et si sa présence nécessite des frais, c’est donc à celui en faveur de qui il témoigne d’assumer ces frais.

Il est interdit de cacher un témoignage parce qu’Allah le Très-Haut dit :

« Et que les témoins ne refusent pas (de témoigner) quand ils sont appelés »[1],

c’est-à-dire qu’ils ne s’abstiennent pas de témoigner ou d’en assurer la responsabilité. S’il y a des biens personnels à protéger, alors, cacher le témoignage est interdit. Allah le Très-Haut dit :

« Et ne cachez pas le témoignage ; quiconque le cache, a certes un cœur pécheur. »[2]

c’est-à-dire qu’il s’est chargé de péchés, il mérite une poursuite.


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http://islammedia.free.fr/Pages/ryadh_salihin/263.htm

Comment prendre l'habitude de faire la prière

Pourquoi est-ce si difficile d’arrêter de fumer, d’arrêter de manger des cacahouètes devant la télé ou de diminuer ses apéros de moitié ?

En fin de compte, il y a une raison biologique à cela.

Un plaisir, si petit soit-il, enclenche la dopamine dans le cerveau ce qui nous donne du plaisir. Cela conditionne le cerveau à en vouloir encore plus. Et à chaque fois, la connexion se renforce. Spécialement si on est en contact avec des images raccordant plaisir, style de vie ou autre à cette chose : que ce soit une glace, du chocolat, de l’alcool ou une cigarette.

En plus, il y a une partie du cerveau riche en dopamine, le striatum, qui mémorise les rituels et les routines et qui déclenche une bonne dose de dopamine lorsque vous suivez ce rituel.

Regarder une émission télévisée spécifique en mangeant un gâteau à la crème et en buvant un café par exemple.

Acheter et manger une Barbe à Papa ou des gaufres lorsqu’on est à la fête foraine.

Allumer une cigarette en buvant un café… Les exemples de rituels ne manquent pas.

Toutes ces actions, et bien d’autres, déclenchent la dopamine, qui est donc perçue comme une récompense par votre cerveau.

La prière est une habitude

Le musulman sincère accomplit parfaitement et dévotement toutes les actions obligatoires constituant les piliers de l'Islam. Il doit accomplir ces actions sans trouver des excuses à ne pas les exécuter. Alors, il accomplit la prière rituelle, accomplit chacune des 5 prières dans son temps, car la prière est le pilier de la foi. (Quiconque accomplit la prière garde la foi et quiconque néglige la prière détruit la foi)'.La prière est la meilleure des oeuvres, comme l'indique le hadith rapporté par Abdullah Ibn Massou'd et dans lequel il dit :

«J'ai demandé à l'Envoyé d'Allah: Quelle est la meilleure oeuvre ? " Il me répondit : "Faire la prière à son heure fixe". - ensuite ? Repris-je. "Etre bon envers tes père et mère, dit-il. Ensuite, répliquai-je. Le combat dans la voie d'Allah rétorqua-t-il». [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim].

L'importance de la prière vient du fait qu'elle est le lien entre le serviteur et son Seigneur. C'est pendant la prière que le musulman oublie tout ce qui relève de la vie quotidienne pour s'adonner complètement à son Seigneur demandant Son secours, sa direction, sa persévérance pour continuer dans la droiture. Pas d'étonnement, donc, que la prière est considérée comme la meilleure des oeuvres, parce qu'elle constitue la source dont le croyant pourrait remplir son coeur d'adoration, c'est la source aussi dont l'eau pure pourrait le purifier de ses péchés. Abù Hurayrah a dit :

«J'ai entendu le Messager d'Allahdire : que pensez-vous s'il y avait une rivière coulant devant la porte de chacun de vous et dont il se baignait 5 fois par jour, y aurait-il une trace de saleté sur lui ? Les gens répondirent : il n'y aurait pas de trace de saleté sur lui. Il dit "Cela ressemble aux 5 prières quotidiennes par lesquelles Allah efface le péché». [Rapporté par Al-Bukhari et Muslim].

Jabir dit :

« Les 5 prières quotidiennes sont comparables à un courant d'eau passant auprès de la demeure de chacun de vous et où il s'y lave 5 fois par jour». [Rapporté par Muslim]

En effet, la prière est un plaisir auquel il faut habituer notre cerveau.

La bonne habitude de la prière !  Sans doute que Dieu dans sa bonté aurait permis les choses autrement ; mais justement le Seigneur connaît bien nos habitudes de piété ; il sait comment nous fonctionnons sur ce plan. Il n’ignore pas à quelle heure vous allez prier aujourd’hui.

Quand vous avez ce genre de bonnes habitudes il se passe toujours quelque chose de bon dans votre existence à un moment ou à un autre ; pour ne pas dire que ce qui est arrivé cet après-midi-là n’était rien d’autre que les conséquences bénies de cette bonne habitude de la prière !

Car la prière est la source et la forme la plus intime de notre vie spirituelle. La vie de prière, sa densité, sa profondeur, son rythme, mesurent notre santé spirituelle et nous révèlent à nous-mêmes. C’est au niveau d’un esprit recueilli et silencieux que se place la vraie prière et que l’être est mystérieusement visité.

N-oubliez pas la récompense

Acheter et manger une Barbe à Papa ou des gaufres lorsqu’on est à la fête foraine.

Allumer une cigarette en buvant un café… Les exemples de rituels ne manquent pas.

Toutes ces actions, et bien d’autres, déclenchent la dopamine, qui est donc perçue comme une récompense par votre cerveau.

Alors que faire pour programmer votre cerveau à faire la prière contre cela ?

Première chose et chose très importante : récompensez-vous.

Prenez de nouvelles habitudes et habituez votre cerveau à ces habitudes qui vous donneront cette récompense :

-faire vos ablutions automatiquent après les repas. Il est méritoire de renouveler fréquemment ses ablutions.
A l'occasion, il est recommandé de formuler l'intention de s'acquitter d'une prière obligatoire au moment du renouvellement.
Si cette précaution est prise, l'ablution pourra servir à une prière obligatoire et à toute autre pratique traditionnelle (Sunnah)

-Rester toujours propre en veillant à ses ablutions. Par exemple, prendre l'Habitude de faire ses besoins naturels avant et surtout ne jamais sortir sans avoir fait ses ablutions de cette manière, faire sa prière devient plus facile.

- S'il n'y a pas d'eau ou si l'eau est nuisible à votre santé, vous pouvez avoir recours au Tayammum (ablutions sèches). Tous les actes d’adoration sont valables après le Tayammum : il remplace les ablutions humides si on ne peut pas les faire: même si on était en état d’impureté majeure.

-Après la prière, le croyant glorifie Allah trente-trois fois

en disant:

"Gloire à Allah"

Prononciation : "SoubhaanAllah"

et trente-trois fois:

"Louanges à Allah"

Prononciation : "Alhamdoulillah"

et enfin trente-trois fois:

"Allah est (le) Plus Grand ",

Prononciation : "Allahou akbar"

et il complète par l'invocation suivante (ce qui fait au total cent invocations) :

"Il n'y a pas d'autre divinité sauf Allah, Unique sans aucun associé; à Lui la royauté; à Lui les louanges; Il est le Plus Puissant sur toutes choses".

Prononciation : "La ilaha ilAllah wahdahou la chariikalah, lahou-l-moulk wa lahou-l-hamd wa houwa 'ala kouli shai'in qadiir."

Ensuite, on récite le verset du Trône (sourate 2, verset 255), la sourate "la Pureté", la sourate "l'Aube Naissante" et la sourate "les Hommes" (ce sont les 3 dernières sourates du Saint Coran) - après chacune des cinq prières obligatoires; et il est souhaitable de répéter ces trois sourates du Saint Coran trois fois après les deux prières: du Fajr (l'Aube) et du Maghrib (crépuscule), et ce, conformément aux Hadiths qui nous sont parvenus du Prophète Mohammad (sur lui la bénédiction et la paix).

De même, après ces deux prières de Fajr et du Maghrib (l'Aube et le Crépuscule) il est aussi souhaitable, à la suite des invocations mentionnées ci-dessus, de réciter dix fois ce qui suit:

''Il n'y a pas d'autre divinité à part Allah, l'Unique, sans aucun associé, à Lui la royauté et à Lui les louanges; Il donne la vie, comme Il donne la mort; et Il est le Plus Puissant sur toutes choses".

 - LES DOUZES RAK'ATES SUREROGATOIRES

Il est de même souhaitable, pour chaque musulman et musulmane, de pratiquer assidûment la prière de douze rak'ates surérogatoires quotidiennes; elles sont réparties comme suit:

- Quatre rak'ates avant la prière du midi (Dhohr) et deux après;
- Deux rak'ates après la prière du crépuscule (Maghrib, après le coucher du soleil);
- Deux rak'ates après la prière de la nuit (Icha);
- Et deux rak'ates avant la prière de l'Aube (Sobh, que l'on appelle souvent Fajr), rak'ates que l'on nomme "Sounnat al-fajr".

Car il est reconnu que le Prophète (sur lui la bénédiction et la paix) les pratiquaient assidûment, et elles sont appelées les surérogatoires régulières.

Et il a été aussi confirmé dans le recueil «Sahih Moslem» rapporté par Oum Habiba (puisse Allah en être satisfait) - une des épouses du Prophète (sur lui la bénédiction et la paix) - qu'il aurait dit:

"Quiconque pratique régulièrement douze rak'ates (de prière surérogatoire) durant sa journée et sa nuit, volontairement, Allah lui bâtira une maison au Paradis". - (comme récompense)

Lorsqu'il a raconté ce Hadith, l'Imam AL TIRMIDHI lui a donné la signification que nous venons de mentionner.

Tandis que durant les voyages, le Prophète (sur lui la bénédiction et la paix) délaissait les prières surérogatoires du Dhohr (midi), du Maghrib (crépuscule) et de la Icha (nuit), mais tenait à pratiquer celle du Sobh (aube) ainsi que la rak'at unique (Witr) de fin de prière quotidienne qui avait lieu après la Icha (la nuit).

Sources:

http://malka.fr/149/votre-cerveau-combat-vos-bonnes-rsolutions/

http://www.sajidine.com/

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Bon ou mauvais présage?

Les arabes de la période pré-islamique considéraient que les directions que prenaient les oiseaux et les animaux étaient des signes précurseurs de chance ou de malchance et ils avaient pour habitude de planifier leur vie en fonction de tels signes.

On fait allusion à la lecture des bons ou mauvais présages dans le mouvement des oiseaux ou des animaux en parlant de Tiyara, du verbe arabe Tara qui veut dire "prendre son envol".

Par exemple, si un individu était en train de voyager et qu'un oiseau bifurquait vers la gauche après l'avoir survolé, il y voyait un signe avant-coureur de malchance imminente et il rebroussait chemin pour rentrer chez lui. L'Islam a invalidé ces pratiques parce qu'elles minent les fondements de Tawhid al- 'Ibada et de Tawhid al-Asma was-Sifate...

1. En dirigeant la confiance (Tawakkoul), qui est une forme d'adoration, à d'autres qu'à Allah;

2. En attribuant à l'homme le pouvoir de prédire l'imminence d'un événement heureux ou malheureux
et en lui conférant la capacité d’éviter le destin d’Allah.

C'est un Hadith d'Al Houssein, petit fils du Prophète, qui sert de base à l'interdiction de la Tiyara. Dans ce Hadith, Al Houssein rapporte que le Prophète a dit : "Quiconque pratique la Tiyara ou y a recours, et quiconque fait prédire son futur ou fait ensorceler quelqu'un n’est pas des nôtres." [Recueilli par at-Tirmidhi.]

«Des nôtres», ici, fait référence à la nation islamique. Par conséquent, la Tiyara est considérée parmi les actes qui font sortir ceux qui y croient du giron de l'Islam. Le Prophète a aussi nié les effets de la Tiyara dans un autre Hadith rapporté par Mou'awiyah Ibn al-Hakam. Mou'awiyah dit au Prophète: "II y a certains d'entre nous qui s'en remettent aux présages du vol des oiseaux." Le Prophète répondit : "II ne s'agit que d'une chose que vous avez vous-mêmes imaginée, ne la laissez donc pas vous arrêter. " [Sahih Mouslim (Traduction anglaise) vol. 4, p. 1209, no. 5532.]

C'est-à-dire ne laissez pas ces signes vous empêcher de faire ce que vous avez décidé de faire, puisque les présages que vous y voyez ne sont que le produit fictif de l'imagination de l'homme et ne sont fondés sur aucune réalité. Ainsi, le Prophète d'Allah a expliqué clairement qu'Allah , Le Plus Glorieux, n'a pas fait de la manière dont les oiseaux volent un signe en relation avec les événements. Aucun succès ou et aucune calamité ne provient du mouvement ou du vol des oiseaux, ni ne sauraient être prédits de cette manière, quand bien même certains événements peuvent coïncider avec une telle interprétation pré-islamique.

À chaque fois que les Sahaba (compagnons du Prophète ) ont été confrontés à des manifestations portant à accorder au vol des oiseaux une signification quelconque, soit en provenance de leurs propres compagnons, soit en provenance de leurs élèves, ils s'y sont opposés de manière catégorique. Par exemple Ikrimah a dit : "Alors que nous étions assis avec Ibn Abbas, un oiseau nous survola et lança un cri; Un homme parmi nous s'exclama alors: "Bon signe! Bon signe!" Ibn Abbas le réprimanda en disant : "II n'y a en cela ni bon ni mauvais signe." [Cité dans Taysir al-Aziz al Hamid p. 428.]

De la même manière, les Tabi'oun (élèves des Sahaba) ont aussi rejeté de la part de leurs propres élèves, parmi la troisième génération des musulmans, toute forme de foi en l'interprétation des signes, par exemple, un jour que Tawous entreprenait un voyage en compagnie de l'un de ses amis, un corbeau lança un cri strident; Son compagnon dit alors: "Bon signe!" Tawous répondit. "Qu'y a-t-il de bon en cela ? Ne m'accompagne pas plus avant" [Ibid.]

II y a cependant une déclaration attribuée au Prophète dans Sahih al-Boukhari [Le plus authentique recueil de Hadith (Traditions prophétiques)] dont le sens peut prêter à confusion. "Trois choses peuvent être de mauvaise augure: Les femmes, les montures [animaux que l'on monte] et les maisons" [Sahih al-Boukhari (Arabe anglais), vol. 7, pp. 447-8, no. 666.]

Aïcha a rejeté cette narration en disant: "Par celui qui a révélé le fourqan (Coran) à Aboul-Qasim (Aboul-Qasim était le surnom du Prophète . Le serment ici, signifie "Par Allah"), quiconque relate cela a menti. Le messager d'Allah a dit que les ignorants parmi les gens avaient l'habitude d'affirmer: " II y a certainement de la Tiyara (mauvaise augure) chez les femmes, dans les maisons et dans les bêtes de somme." Puis elle récita le verset : { Nul malheur n'atteint la terre ni vos personnes, qui ne soit enregistré dans un Livre avant que Nous ne l'ayons créé; et cela est certes facile à Allah } [Sourate 57 – Verset 22] [Recueilli par Ahmad, Al-Hakim et Ibn Khouzaimah.]

Cependant, le Hadith est authentique, mais doit être interprété selon l'une de ses autres narrations qui en précise plus le sens: "S'il devait y avoir une mauvaise augure on l'aurait trouvée dans les chevaux, les femmes et les lieux de résidence." [Sahih al-Boukhari (Arabe anglais), p. 435, no. 649, Sahih Mouslim (Traduct. anglaise), vol. 4, p. 1208, no. 5528-29 et Sounan Abou Daoud (Traduct. anglaise), vol.3, p. 1099, no. 3911.]

De ce fait, le Prophète ne confirmait pas l'existence des mauvais présages. Il désignait seulement les domaines où ils étaient le plus susceptibles de se réaliser, si jamais ils avaient été réels. La raison pour laquelle, ces trois domaines ont été identifiés provient de la fréquence des dégâts qui y sont attachés, du fait qu'en ce temps là, ils constituaient les trois pôles les plus importants de la vie d'un homme.

Par conséquent, le Prophète a prescrit certaines invocations protectrices lorsqu'on prend possession de l'un de ces domaines ou que l'on y entre. Le Prophète a dit :

"Si l'un d'entre vous prend une femme ... il doit lui saisir le toupet, mentionner le nom d'Allah, Le Plus Glorieux, invoquer Sa bénédiction puis dire : Allahomma Inni as-alouka khayraha oua khayra ma jabaltaha alayhi oua aoudhou bika min charriha oua i charri ma jabaltaha alayhi. Ô Allah, je Te demande le meilleur de ce qu'il y a en elle et le meilleur de ce vers quoi Tu l'as prédisposée et je me réfugie auprès de Toi du mal qu'il y a en elle et du mal vers lequel Tu l'as prédisposée. [...] " [Rapporté par 'Amr Ibn Chou'ayb et recueilli par Abou Daoud (Sounan Abou Daoud (traduc. anglaise), vol. 2, p. 579, no. 2155) et Ibn Majah.]

II a été aussi rapporté que le Prophète a dit que si l'un d'entre nous entre dans une maison il doit dire: Aoudhou bikalimatillahi at-Tammati min charri ma khalaq - "Je cherche refuge auprès des mots parfaits d'Allah contre le mal qu'il a créé." [Rapporté par Khawlah Bint Hakim et recueilli par Recueilli par Mouslim ( Sahih Mouslim (traduc. anglaise), vol. 4, p. 1421, no. 6521).]

La tradition orale qui va suivre paraît aussi appuyer les présages. Anas Ibn Malik , citant Yahya Ibn Saïd a dit qu'une femme est allée voir le Messager d'Allah et lui a dit: "Ô Messager d'Allah, il y a une maison dont les habitants étaient nombreux et leur richesse abondante. Ensuite leur nombre diminua et leur richesse disparût. Peut-on la quitter ?" Le Prophète répondit: "Quittez-la car elle est maudite par Allah. " [Recueilli Abou Daoud (Sounan Abou Daoud (traduc. anglaise), vol. 3, pp. 1099-1100, no. 3913) et Malik (Mohamed Rahimouddine, Mouwatta al Imam Malik (Traduc. anglaise), (Lahore: Sh. Muhammad Ashrah, 1980), p. 413, no. 1758).]

Le Prophète les a informés que quitter la maison n'était pas une forme de Tiyara puisque l'endroit est devenu pour eux un fardeau psychologique du fait de leurs malheurs et de leur solitude. Il s'agit là d'un sentiment naturel qu'Allah a consigné dans l'homme.

D'une manière générale, l'être humain tend à détester les endroits et les choses qu'il associe à un malheur qui s'est abattu sur lui et il a tendance à vouloir s'en éloigner le plus possible, même si en définitive l'objet ou l'endroit n'ont pas été à l'origine du malheur. On devrait aussi relever que la requête de quitter la maison a été faite après qu'elle ait été affligée par des événements malheureux et non avant. Il est correct de référer à un endroit ou à des personnes comme étant maudits par Allah du fait des malheurs qui s'abattent sur eux; Maudits dans le sens où ils ont été punis par Allah pour quelque mal qu'ils ont fait. De la même manière, l'homme à tendance à aimer et à vouloir être proche de tout ce qui lui apporte succès et bonne fortune. Ce sentiment n'est pas en soi de la Tiyara, bien que, lorsque mal placé, il puisse mener à la Tiyara et au Shirk. La transition s'opère lorsqu'un individu essaye d'éviter des endroits ou des choses où d'autres personnes ont eu des malheurs ou lorsqu'il essaye avidement de rechercher ce qui a déjà porté chance à d'autres que lui. Il commence alors à attribuer la chance et la malchance aux choses et aux endroits en tant que tels et peut même, à la longue, y pratiquer certains actes d'adoration.

Fal (Bonne augure)

Anas a rapporté que le Prophète a dit: "Il n 'y a ni contagion*, ni Tiyara, mais j'aime le Fal" les compagnons demandèrent alors, "Qu 'est-ce que le Fal ?" Il répondit : "Une bonne parole" [Recueilli par al-Boukhari (Sahih al-Boukhari (Arabe anglais), vol. 7, p. 436, no. 651) et Mouslim (Sahih Mouslim (traduc. anglaise), vol. 4, p. 1208, no. 5519). Voir aussi Sounan Abou Daoud (traduc. anglaise), vol. 3, p. 1098, no. 3906.]

[* Dans une autre narration rapportée par Abou Hourayrah et recueillie par al-Boukhari et Mouslim , dans laquelle le Prophète a nié l'existence de contagion, un bédouin demanda: "Ô messager d'Allah, que dis-tu du cas d'un troupeau de chameaux en santé dans le désert, qui lorsqu 'un chameau malade arrive parmi eux, deviennent tous malades à cause de ce dernier ?" Le Prophète répliqua: "Alors qui a infecté le premier ?" (Sahih al-Boukhari (Arabe anglais), vol. 7, p. 411-12, no. 612) et (Sahih Mouslim (traduc. anglaise), vol. 4, p. 1206, no. 5507). Voir aussi Sounan Abou Daoud (traduc. anglaise), vol. 3, p. 1097, no. 3907. Le Prophète nie, ici, la contagion basée sur des croyances pré-islamiques selon lesquelles sa cause était attribuée à des esprits et à des dieux en dehors d'Allah.]

Reconnaître de mauvais présages dans les événements indique de mauvaises pensées à propos d'Allah et la présence d'idées entachées de Shirk. Bien que le fait de croire aux bons présages tende à être d'une approche plus positive envers Allah , cette croyance entraîne le Shirk d'affecter des pouvoirs divins aux choses créées. C'est pour cette raison que les Sahaba furent très surpris lorsque le Prophète a exprimé une inclination pour le Fal, qui est un bon présage. Cependant le Prophète a défini, à leur intention, où devait s'arrêter le Fal pour qu'il soit islamiquement acceptable. Il s'agit de l'usage de termes optimistes. Par exemple surnommer "Salem" (bien portant) une personne malade ou surnommer "Wajid" (celui qui trouve) une personne qui aurait perdu quelque chose. L'usage de ces termes et de termes similaires ranime l'espoir et l'optimisme chez ceux qui sont frappés d'infortune et produit chez eux un sentiment de bien-être. Il est demandé aux croyants de maintenir un optimisme de tout temps envers Allah. [Taysir al-Aziz al Hamid, pp. 434-5.]

Le jugement islamique à propos des présages

À partir des Hadith susmentionnés, on peut voir clairement que la Tiyara réfère au fait de croire aux présages d'une manière générale. Le principe de projeter la bonne ou mauvaise fortune de quelqu'un à partir du mouvement des oiseaux a été rejeté dans sa totalité par la Sunna du Prophète . Les anciens arabes tiraient des présages des oiseaux, d'autres nations vont chercher leurs présages ailleurs; mais le principe mis en jeu est le même. Souvent, lorsqu'on identifie l'origine des présages, le Shirk qui y est contenu devient encore plus évident. Nous présentons ci-après quelques-uns des innombrables présages que l'on observe à l'heure actuelle dans la société occidentale.

Toucher du bois: Lorsque quelqu'un est content de ce qui lui arrive et qu'il espère que sa chance ne va pas tourner, il dit: "Touchons du bois" et regarde autour de lui à la recherche d'un morceau de bois pour le toucher. L'origine de cette croyance remonte au temps où les gens en Europe croyaient que des dieux vivaient dans les arbres. Pour demander une faveur au dieu arbre, ils avaient pour habitude de toucher l'arbre. Si leur voeu se réalisait, ils touchaient l'arbre à nouveau en guise de remerciement au dieu.

Déverser du sel: Bien des gens pensent que si l'on déverse du sel un malheur s'abattra bientôt. Alors, dans le but de contrer cela, ils jettent le sel déversé par dessus leur épaule gauche. L'origine de ce présage réside dans la capacité du sel à préserver les aliments. Les anciens pensaient que cela était dû à un pouvoir magique du sel. Ainsi déverser du sel devint une mise en garde contre un mal. Comme on pensait que les esprits du mal vivaient de notre côté gauche, jeter le sel déversé par dessus l'épaule gauche était censé apaiser les mauvais esprits.

Briser un miroir: De nombreuses personnes pensent que briser accidentellement un miroir est un signe annonçant sept ans de malheur. Les gens anciens pensaient que leur reflet sur l'eau représentait leur âme. Donc si la réflexion de leur image venait à être détruite (comme lorsqu'on jette un caillou dans l'eau), leur âme était alors également détruite. Lorsque l'on fabriqua des miroirs, cette croyance fut étendue pour les inclure.

Les Chats noirs: Lorsqu'un chat noir croise notre chemin, cela annonce, pour beaucoup, une malchance prochaine. Cette croyance remonte au Moyen âge lorsque les gens croyaient que les chats noirs étaient les animaux de compagnie des sorcières. Les sorcières étaient supposées préparer des potions magiques en mélangeant des cervelles de chats noirs et des morceaux de crapauds de serpents et d'insectes. Si le chat noir d'une sorcière vivait sept ans sans finir dans une potion, il était censé se transformer en sorcière.

Le chiffre 13: Aux Etats-Unis, le chiffre 13 est considéré comme porte-malheur; et dans la plupart des immeubles à appartements, le 13ème étage est appelé 14eme étage. Le vendredi 13 est considéré est considéré comme particulièrement malchanceux et beaucoup de gens évitent de voyager ou de prendre des engagements spéciaux ce jour là. Si quoi que ce soit de mauvais leur arrive ce jour là, ils l'attribuent immédiatement à la journée en question. Ce phénomène n'est pas restreint au petit peuple comme on pourrait faussement le croire.

Par exemple, le commandant de bord de la mission lunaire Apollo de 1970, qui a frôlé le désastre, a expliqué à son retour sur Terre qu'il aurait dû savoir que quelque chose allait arriver. Lorsqu'on lui demanda pourquoi, il répondit que le vol avait eu lieu un vendredi 13, que la mise à feu s'était effectuée à 13:00 heures et que le numéro du vol était Apollo 13. L'origine de cette croyance remonte au dernier souper de Jésus, tel qu'il en est fait mention dans la Bible. Au dernier souper, il y avait 13 personnes. L'un des treize était Judas, l'homme qui aurait trahi Jésus. Le vendredi 13 est censé être particulièrement malchanceux pour deux raisons au moins. Premièrement Jésus est supposé avoir été crucifié un vendredi. Deuxièmement, selon une croyance médiévale, le vendredi est le jour où les sorcières tenaient leurs réunions.

Dans toutes ces croyances, la capacité d'Allah de causer la chance et la malchance se trouve partagée avec Sa création. De même, les sentiments de peur du malheur et d'espoir que des événements heureux surviennent, qui ne doivent être investis qu'en Allah, sont investis en dehors de Lui. De plus on prétend accéder à la connaissance du futur et de l'invisible, caractéristiques exclusives d'Allah. Allah a clairement fait référence à cela dans Son attribut de Alim al Ghayb "Connaisseur de l'invisible". Allah a même fait avouer au Prophète dans le Coran que s’il avait eu connaissance du côté futur de l’invisible, il aurait pu éviter tout malheur. [Sourate 7 – Verset 188]

Par conséquent, croire aux présages constitue clairement un acte de Shirk en contradiction avec tous les aspects majeurs du Tawhid. Ce jugement est davantage renforcé par le Hadith rapporté par Ibn Mas'oud dans lequel le messager d'Allah a dit: "La Tiyara est du Shirk". [Recueilli par Abou Daoud (Sounan Abou Daoud (Traduc. anglaise), vol. 3, pp. 1096-7, no. 3901), at-Tirmidhi et Ibn Majah.]

Abdullah Ibn 'Antre Ibn al-'As a également rapporté que le Prophète a dit: "Quiconque s'empêche de faire quelque chose par Tiyara, s'est rendu coupable de Shirk !" Les compagnons demandèrent : "Quelle est alors la manière de s'en repentir? " II répondit : "Dites « Allahomma la khayra illa khayrok oua la tayra illa tayrok oua la ilaha ghayrok » - « Ô Allah, il n'y a de bien que Ton bien, il n'y a d'oiseaux que Tes oiseaux et il n'y a aucun Dieu excepté Toi. » [Recueilli par Ahmad et at-Tabarani.]

Les Hadith précédents indiquent clairement que la Tiyara (présage) n'était, en aucun cas, limitée au vol des oiseaux et qu'elle inclut toutes les formes de croyance aux présages. Ces croyances prennent des formes différentes d'un endroit à l'autre et d'une période historique à une autre, mais elles ont toutes le Shirk pour dénominateur commun.

De ce fait, les musulmans sont dans l'obligation d'éviter soigneusement tous les sentiments qui prennent leur source dans ces croyances. S'ils se surprennent en train d'agir inconsciemment selon de telles croyances, ils doivent chercher refuge auprès d'Allah et réciter le Dou'a (invocation) mentionnée auparavant. Cette question peut sembler insignifiante et on peut se demander pourquoi on en fait grand cas.

L'islam cependant met l'accent sur ce domaine, car il représente la graine qui pourrait, en se développant, donner naissance au Shirk majeur. Historiquement, l'adoration des idoles, le culte voué à des êtres humains, à des étoiles, etc., n’a pas surgi spontanément. De telles idolâtries se sont développées sur de longues périodes. Parallèlement à la lente érosion de la foi de l'homme en l'unité d'Allah, la graine du Shirk majeur prenait racine et se développait.

C'est pourquoi l'islam, en nous indiquant le chemin dans tous les aspects de la vie humaine, tente d'arracher les pousses des mauvaises graines avant qu'elles ne prennent racine et qu'elles ne détruisent la fondation même de la foi d'un musulman.

http://www.sajidine.com/dogme/association/presages.htm

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Les feuille de l'olivier: remède contre le diabète

Olivier (feuille)


En Islam, « l’olivier est l’arbre central, l’axe du monde, symbole de l’homme universel, du Prophète. L’arbre béni est associé à la lumière, l’huile d’olive alimentant les lampes » lit-on dans le dictionnaire des symboles de J.Chevalier et A.Gheerbant. Dans le Coran, l’olivier est l’arbre des bienheureux et le symbole de l’éternelle félicité des élus. Les Musulmans disent aussi de l’olivier que « l’un des noms de Dieu ou quelque autre mot sacré est écrit dans chacune de ses feuilles ».

L’olive et son huile ont été mentionnées sept fois dans différents endroits du Coran parmi lesquels ce serment par l'olive et par la figue au début de la sourate de “At-Tîne” (La Figue):Par le figuier et l'olivier. (Coran, 95 : 1)

C'est en ces termes que le Coran souligne l'importance de l'huile extraite de l'olivier :Dieu est la lumière des cieux et de la terre. Sa lumière est semblable à une niche où se trouve une lampe. La lampe est dans un [récipient de] cristal et celui-ci ressemble à un astre de grand éclat ; son combustible vient d'un arbre béni : un olivier ni oriental ni occidental dont l'huile semble éclairer sans même que le feu la touche. Lumière sur lumière. Dieu guide vers Sa lumière qui Il veut. Dieu propose aux hommes des paraboles et Dieu est omniscient. (Coran, 24 : 35)

Historique de la feuille d’olivier

On cultive l’olivier depuis au moins 3 500 ans avant notre ère, pour ses fruits et pour l’huile qu’on en tire. Le nom scientifique de l’arbre, Olea, vient d’un mot qui signifiait « huile » chez les Grecs de l’Antiquité. À cette époque, on employait les feuilles pour désinfecter les blessures cutanées. Les Anciens leur attribuaient des vertus antiseptiques et la propriété de combattre toutes sortes d’infections. Au XIXe siècle, on s’en servait pour combattre le paludisme (malaria).

Ces usages sont tombés en désuétude pendant un certain temps en raison de l'omniprésence des antibiotiques. Cependant, depuis quelques années, des extraits de feuille d’olivier sont apparus sur le marché. Certains fabricants en vantent les vertus pour le système immunitaire et contre les infections virales, bactériennes, fongiques et à levure. Aucune étude sur des humains n’est venue appuyer ces allégations pour l’instant.

En Europe, les herboristes recommandent la feuille d’olivier pour améliorer la circulation sanguine, ainsi que pour prévenir et traiter l’hypertension et l’artériosclérose. La feuille d’olivier est souvent combinée à d’autres plantes aux propriétés complémentaires.

Recherches sur la feuille d’olivier

Hypertension artérielle légère. Les effets antihypertenseurs de la feuille d’olivier sont bien documentés chez les animaux1,2. Après un essai préliminaire chez l’humain, publié en 19963, 2 études cliniques récentes ont donné des résultats prometteurs pour faire baisser légèrement la tension artérielle4,5. Cependant, la qualité méthodologique des essais et le niveau de preuve restent insuffisants pour conclure à l’efficacité de l’extrait de feuille d’olivier. En effet, dans les 2 cas, il s’agit d’études comparatives (comparaison entre 2 doses4 et avec un médicament, le Catopril®5) et non pas à double insu avec placebo.

Fait intéressant, dans ces 2 études, le taux de cholestérol des participants ayant reçu 1 000 mg d’extrait a légèrement baissé4,5. Le même extrait a été employé dans ces 2 cas, soit un produit suisse appelé Benolea®, contenant 20 % d’oleuropéine un des composés actifs de la feuille d’olivier.

Divers. Des fabricants de suppléments allèguent que des extraits de feuille d’olivier auraient un effet contre les infections virales, bactériennes, fongiques et à levure. Ces allégations ne reposent toutefois que sur quelques essais in vitro. Ils ont été menés principalement sur l’un de ses constituants, l’oleuropéine1,6-10.

Les chercheurs s’intéressent aussi aux propriétés hypoglycémiantes et antioxydantes de l’extrait de feuille d’olivier et de l’oleuropéine2,6,11, mais on ne dispose pour le moment que d’essais in vitro ou sur des animaux. La seule étude menée sur des humains indique que, par rapport à un placebo, la prise d’un extrait de feuille d’olivier durant 28 jours n’a pas eu d’effet sur la concentration en antioxydants dans l’organisme de jeunes adultes en bonne santé12.

Précautions

Contre-indications

Aucune connue.

Effets indésirables

Troubles gastriques occasionnels13.

Interactions

Avec des plantes ou des suppléments

Le léger effet hypotenseur de la feuille d’olivier pourrait s’ajouter à celui d’autres plantes ou suppléments (huiles de poisson, co-enzyme Q10, ail, par exemple).Le léger effet hypoglycémiant de la feuille d’olivier pourrait s’ajouter à celui d’autres plantes (psyllium, gymnéma, ginseng et momordique, par exemple).

Avec des médicaments

Théoriquement, la feuille d’olivier pourrait augmenter l’effet des médicaments hypotenseurs et hypoglycémiants.

Soigner le diabète par l’olivier et les graines de Nigelle

Le diabète (sucré) est la maladie (ou plutôt le syndrome) endocrinien le plus répandu.
On estime les diabétiques à plus de 100 millions dans le monde et ce chiffre, ainsi que le pourcentage de la population touchée, sont en progression constante (aux alentours de 6% dans les pays « riches »).

Il faut différencier les deux types classiques de diabète :le diabete insulino-dépendant ( type 1, ou diabète maigre ou diabète du jeune) qui représente 20 à 25% des diabétiques, se révélant généralement assez tôt et qui relève principalement d’un traitement par l’insuline avec surveillance stricte de l’alimentation (de l’apport de glucide),les diabètes non insulino-dépendants ( type2 , diabete gras ou de la personne âgée) qui se révèlent plus tardivement et sont équilibrés le plus souvent par un régime (amaigrissant) hypocalorique-hypoglucidique avec ou sans traitement médicamenteux associé (principalement des sulfamides hypoglycémiants, des biguanides , l’insuline).

C’est ce dernier type de diabète qui semble en progression constante et qui peut être soigné par la phytothérapie.

Les feuilles d’olivier sont traditionnellement considérées comme hypoglycémiantes ;
elles contiennent par ailleurs un sécoiridoïde, l’oleuropéoside, aux propriétés hypotensives et antioxydantes (qui permet donc de lutter contre la sclérose des vaisseaux sanguins et l’inflammation de leurs parois)

L’infusion de feuille est moins efficace quel’extrait hydroalcoolique (teinture mère : 60 gouttes par jour)la macération glycérinée de bourgeons en 1D (50 à 100 gouttes par jour)ou la poudre de feuilles cryobroyées(0,5 à 1g par jour)

Quelques recettes

Ingrédients:

50 g de Feuilles d’Olivier

20 grs de graines de Nigelle

Préparation:

Faites bouillir les 20 grs de graines de Nigelle avec 50 grs de feuilles d’olivier.

Laisser refroidir.

Filtrer l’eau dans une bouteille d’eau, qu’on va mettre dans le Réfrigérateur.

Utilisation:

Boire un grand verre avant chaque repas (3 fois par jour)

Après deux semaines vérifier le taux de sucre, vous allez être surpris du résultat.

Hypertension légère à modérée

  • Infusion. Verser 1 litre d’eau bouillante dans un récipient contenant 50 g de feuilles séchées et coupées. Laisser infuser 20 minutes. Filtrer et boire 1 tasse après les repas.
  • Décoction. Faire bouillir 40 g de feuilles séchées et coupées dans 1 litre d’eau durant 10 minutes. Filtrer et boire 1 tasse après les repas.
  • Extrait. Les données sont insuffisantes pour suggérer un dosage.


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http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=olivier_feuille_ps

http://www.phytomania.com/diabete_phytotherapie.htm

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