La tricherie et la tromperie sont des traits méprisables chez une personne. Déformer sciemment la vérité afin de tromper les autres est un acte qui va à l’encontre de l’honnêteté, laquelle est associée à la sincérité, à la franchise et à l’équité. Plusieurs passages du Coran et un certain nombre de hadiths laissent entendre clairement que tricher et mentir, que ce soit à l’encontre de musulmans ou de non-musulmans, est strictement interdit.
Du moment où une personne choisit l’islam comme religion, elle doit se montrer honnête et véridique en tout temps et éviter à tout prix la tricherie et l’hypocrisie. Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :
« Quiconque prend les armes contre nous n’est pas des nôtres; et quiconque nous trompe n’est pas des nôtres. » (Sahih Mouslim)
Selon une autre narration, le Prophète passa un jour près d’une pile de sacs de grains, au marché. Il mit la main à l’intérieur de l’un d’eux et sentis de l’humidité, bien que la surface du sac fût sèche. Il dit à celui qui les vendait :
« Qu’est-ce que c’est que cela? »
L’homme répondit : « Il a été endommagé par la pluie, ô Messager de Dieu. »
Le Prophète dit : « Pourquoi n’as-tu pas mis la nourriture endommagée par la pluie sur le dessus de la pile de sorte que les gens puissent se rendre compte? Quiconque trompe les autres n’est pas des nôtres. » (Sahih Mouslim)
L’islam encourage l’amour et la sincérité envers les autres musulmans et exige que chacun respecte ses promesses faites envers autrui. Les musulmans se doivent d’être pieux, sincères et fidèles. La tricherie et la tromperie sont des traits situés aux antipodes de la noblesse de caractère que doit posséder un véritable musulman. Il n’y a pas de place, en islam, pour les escrocs, les traîtres, les canailles et les menteurs.
L’islam voit la tricherie et la tromperie comme des péchés abominables, une source de honte pour ceux qui s’en rendent coupables, autant en ce monde que dans l’au-delà. Le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) n’a pas seulement dénoncé ces gens en les excluant de la communauté musulmane en ce monde; il a aussi laissé entendre qu’au Jour du Jugement, chaque traître sera ressuscité en tenant un drapeau identifiant sa trahison. Un crieur élèvera la voix dans la vaste arène du jugement et le pointera du doigt afin d’attirer sur lui l’attention des autres :
« Au Jour de la Résurrection, chaque traître portera une bannière sur laquelle sera inscrit : « Je suis le traître de untel ou unetelle. » (Sahih al-Boukhari)
L’humiliation des traîtres – hommes et femmes – sera immense. Ceux qui auront cru que leur trahison avait été oubliée la retrouveront à ce moment, exposée à l’humanité tout entière, inscrite clairement sur une bannière tenue bien haut par leurs propres mains!
Leur honte augmentera encore plus lorsqu’ils croiseront le prophète Mohammed (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui), le défenseur des pécheurs lors de ce Jour terrifiant. Car leur crime est si énorme qu’ils seront privés de la miséricorde du Prophète et de son intercession. Le Prophète a dit :
« Dieu a dit : « Il y a trois types de personnes auxquelles Je m’opposerai au Jour de la Résurrection : un homme qui aura donné sa parole pour ensuite la trahir; un homme qui aura vendu comme esclave un homme libre pour ensuite garder l’argent; et un homme qui aura embauché quelqu’un et profité de son labeur sans lui donner son salaire. » (Sahih al-Boukhari)
Chacun doit s’assurer de ne point se rendre coupable des diverses formes de tricherie et de tromperie présentes dans nos sociétés modernes. De nos jours, la tricherie est devenue courante dans les examens scolaires, les transactions commerciales, et même entre amis et époux. Par exemple, coller une étiquette laissant croire qu’un produit fabriqué au pays a été importé est une forme de fraude. Donner sciemment un mauvais conseil lorsque quelqu’un nous demande notre avis et ainsi tromper la personne, qui s’imagine recevoir de bons conseils, est de l’hypocrisie pure. Un employé devrait pouvoir faire le travail pour lequel il est payé sans qu’on lui mente ou qu’on le trompe d’une manière ou d’une autre. Il n’est pas rare, non plus, de voir des membres de gouvernements trafiquer des bulletins de vote pour gagner des élections et tromper ainsi des nations entières. Tromper son époux(se) est devenu chose courante dans nos sociétés modernes. Un bon musulman devrait avoir de lui-même une estime trop haute pour se retrouver parmi ceux qui trompent, car il ne veut certes pas tomber dans la catégorie des hypocrites, desquels le Prophète (que la paix et les bénédictions de Dieu soient sur lui) a dit :
« Quiconque possède les quatre caractéristiques suivantes est un pur hypocrite, et quiconque en possède au moins une possède une caractéristique de l’hypocrite jusqu’à ce qu’il s’en défasse : lorsqu’on lui fait confiance, il trahit cette confiance; lorsqu’il parle, il ment; lorsqu’il fait une promesse, il ne la tient pas; et lorsqu’il se dispute avec quelqu’un, il devient injurieux. » (Sahih al-Boukhari, Sahih Mouslim)
Le véritable musulman, donc, évite la tricherie, la tromperie, la trahison et le mensonge peu importe les avantages qu’il pourrait en tirer, car il sait que l’islam considère ceux qui s’en rendent coupables comme de purs hypocrites.
http://www.islamreligion.com/fr/articles/346/
Par:Mariam Mukanda
« A tous nous avons désignés des héritiers pour ce que leur laissent leur pères et mères, leurs proches parents, et ceux qui de vos propres mains, vous vous êtes engagés, donnez leur donc leur part, car Allah en vérité est témoin de tout». Sourate 4 :33 :
Le système juridique en Islam en matière d’héritage provient du droit divin, lequel est la base de tous les droits et dont les autres en découlent. C’est un fort enrichissement qui ne prête à aucune équivoque.
Il a à cet effet tenu compte de deux dispositions fondamentales :
1/L’obligation de repartir les biens du défunt entre ses proches parents
2/La restriction de la capacité de léguer par testament.
*Le veuvage
Pour ce qui concerne l’homme il est dit dans le Coran Sourate 4 :19
« O les Croyants, il ne vous est pas licite d’hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêchez pas de se marier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous avez donné, a moins qu’elles ne viennent a commettre un péché prouvé. Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien. »
Pour ce qui est de la femme, il y a une periode de veuvage appele Idda qu’elle doit observer.
1/ Période de Idda
En cas de décès du mari, la veuve est astreinte à un délai de viduité de 4 mois et 10 jours.
Pendant cette période, la veuve ne peut ni se marier, ni accepter les propositions de mariage.
Si la femme est sujette au cycle menstruel, elle doit observer la période de vacuité de trois cycles.
Référence coranique
Sourate 2 :234
« Ceux des vôtres que la mort emporte et qui laissent des épouses, celles-ci doivent observer une période d’attente de quatre mois a dix jours. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas la manière dont elles disposeront d’elles-mêmes d’une manière convenable. Allah est parfaitement connaisseurs de ce que vous faites »
Sourate 2 :235
« Et on ne vous reprochera pas de faire, aux femmes, allusion a une proposition de mariage ou d’en garder secrète l’intention. Allah sait que vous allez songer a ses enfants mais ne leur promettez rien secrètement sauf a leur dire des paroles convenables.Et ne vous décidez au contrat de mariage qu’a l’expiration du délai prescrit. Et sachez qu’Allah sait ce qu’il y a dans vos âmes. Prenez donc garde a lui et sachez aussi qu’Allah est pardonneur et plein de mansuétude »
2/ Pourquoi le Idda ?
Pour s’assurer que la femme n’est pas en enceinte de crainte d’introduire dans une famille un enfant qui n’est pas le sien ou de laisser la charge complète a la femme.
Pour permettre à la femme de prendre part au deuil familial et de manifester sa fidélité au disparu
3/ Quid de la femme ménopausée ou impubère ?
Elles observent une Idda de trois mois.
Référence coranique
Sourate 65 :4
« Si vous avez des droits a propos de la période d’attente de vos femmes qui n’espèrent plus avoir des règles, leur délai est de trois mois.De même pour celles qui n’ont pas encore des règles. Et quant a celles qui sont enceinte, leurs périodes d’attente se termineront à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant il lui facilite les choses
4/ Le port du deuil
Pendant la période du Idda, la veuve doit éviter tous ce qui provoque le rapport sexuel ou excite le désire de la voir. Tel que : parure, parfum, fard … (toutes sortes de maquillages)
Hadith
Il n’est pas licite à une femme qui croit en Dieu, et au jour dernier de porter le deuil plus de trois jours pour un mort autre que son mari. Pour celui-ci, elle le portera pendant quatre mois et dix jours.
La veuve ne doit pas quitter la maison conjugale. Si elle en sort pour un besoin, elle ne doit pas passer la nuit dehors.
5/ La garde des enfants
Garder un enfant c’est l’héberger et pouvoir a ses besoins jusqu'à la puberté. Cette garde est indispensable pour préserver sa santé physique, morale et sa foi.
Cette responsabilité incombe aux parents, a défaut au plus proche parent de l’enfant ou bien de l’état et a la communauté musulmane.
L’Islam est une religion patriacat, c'est-à-dire qu’en cas de divorce la garde revient au père après que l’enfant ait atteint l’age de 9 ans.
Cela peut être mal interprété pour ceux qui ne connaissent pas la philosophie de cette décision divine.
Philosophie du patriacat
L’Islam se soucie beaucoup de la situation de la femme. Etant donne que l’homme doit pourvoir aux besoins, Allah n’a pas voulu que cette tache reviennent a la femme lors du divorce ou au cas décès.
La femme divorcée ou veuve pourra se remarier si tel est sans souhait sans aucune difficulté car elle n’apportera pas de charge dans la nouvelle famille.
En cas de décès du père le droit de garde de l’enfant revient :
6/Retrait du droit de garde
- Elle est retirée a toute personne incapable d’assurer une éducation soignée : physique, morale et spirituelle.
- La personne a qui revient la garde est mineur, ou ne jouit plus de ses facultés mentales ou qui est atteinte de maladie contagieuse, ou qui est mécréante.
7/Le testament
L’islam accorde à l’individu le droit de léguer ses biens, par testament, en faveur des personnes autres que les créanciers et les héritiers jusqu'à l’occurrence du tiers seulement de ces biens.
Le testament n’est pas obligatoire cependant il est recommande de l’écrire non pas seulement pour léguer des biens, mais aussi pour donner des conseils, ou dire ses besoins personnels.
Lorsque l’on sens la mort prochaine (on est atteint d’une maladie et il ne reste que peut de temps a vivre) dans cette figure écrire son testament devient obligatoire.
Le testament ne doit pas aller à l’encontre des lois Islamiques (la charia).
La philosophie de cette disposition consiste à :
L’islam désire la circulation des richesses entre des mains aussi nombreuses que possible tout en tenant compte des intérêts de la famille et des dépendants du défunt.
Les héritiers légaux n’ont en principe, besoin d’aucun testament car ils héritent automatiquement des biens de leur défunt selon les proportions prescrites par la loi.
Le testament est admis uniquement en faveur de ceux qui n’ont pas le droit d’hériter d’un défunt.
Il faut qu’il y ait des 2 témoins lorsqu’on écrit le testament. Un sera l’applicant et l’autre le superviseur.
Exécution du testament
L’exécution du testament s’exécute comme suit :
On prélève :
1/ Les frais de l’enterrement,
2/Ce qui est nécessaire pour acquitter les dettes, les créanciers ont toujours priorités sur les héritiers.
3/ On exécute le testament dans la mesure ou il n’excède pas le tiers de ce qui reste après les deux premiers prélèvement (frais d’enterrement et dettes)
8/Cas de désheritage
9/De la succession
9.1 Conditions de succession
1/ La succession est régulière quand elle est exempte de l’un des empêchements cités.
2/ La succession de quelqu’un n’est ouverte que s’il est mort par une sentence qui confirme le décès. Il est unanimement reconnu que l’on ne peut venir à la succession d’une personne en vie.
3/ L’héritier doit être vivant le jour de la mort de la personne héritée.
- Une mère perd son enfant alors qu’elle est enceinte. Le fœtus qu’elle porte dans son sein aura droit à la succession de son frère, s’il naît vivant car à la mort du frère il était déjà constitue.
- Mais si le fœtus est conçu après la mort de son frère, il est exclut de l’héritage.
9.2 Classification des héritiers
Ascendants et descendants
Ascendants males
Le père, le grand-père et l’arrière grand-père
Descendants males
Le fils, le petit-fils et l’arrière petit fils
Collatéraux proches
Le frère germain et consanguin, leur fidèle et arrière petit-fils et leur frère utérin.
Collatéraux éloignes
Oncle germain et consanguin, leur fils et arrière petit-fils
1 ère Catégorie
1/ Le conjoint ou la conjointe
2/ Les parents ascendants (père et mère)
3/ Les descendants (fils et filles)
2eme Catégorie
1/ Les frères et sœurs, ainsi que les parents éloignés héritent lorsque le défunt n’a pas laisse de plus proche parent.
Dans la nomenclature des parents éloignés se trouvent les oncles, les tantes, les cousins, les neveux …
Sourate 4 : 176
« Il te demandent ce qui a été decrete.Dis ‘Au sujet du défunt qui n’a pas de père, ni de mère ni d’enfant, Allah vous donne son décret : Si quelqu’un meurt sans enfant, mais a une sœur, a celle-ci revient la moitie de ce qu’il laisse. Et lui héritera d’elle en totalité si elle n’a pas d’enfant. Mais s’il a 2 sœurs (ou plus), a elles alors les deux tiers de ce qu’il laisse et s’il a des frères et sœurs, a un frère alors revient une portion égale a celle des deux sœurs.Allah vous donne des explications pour que vous ne vous égariez pas. Et Allah est omniscient. »
Les frères et sœurs, ainsi que les parents éloignent héritent lorsque le défunt n’a pas laisse de plus proches parents.
Dans la nomenclature des parents éloignes se trouvent les oncles, les tantes, les cousins, les neveux …
10.a) Détermination des parts
Les nombres qui servent de base part par le partage légal sont :
2-3-4-6-8-12-24
- La moitie (1/2) est tire de 2
- Le tiers (1/3) est tire de 3
- Le quart (1/4) est tire de 4
- Le sixième (1/6) est tire de 6
Quand une succession comporte :
¼ et 1/6 ou les tiers de 12
1/8 et 1/3 ou le tiers de 24
10. b) Détermination des parts entre :
A .Un garçon et une fille
- Le garçon a (2) parts
- L a fille à une part
Référence Coranique Sourate 4 :11:
« Voici ce qu’Allah enjoint au sujet de vos enfants. Au fils, une part équivalent a celle de deux filles…. »
Philosophie de cette disposition
- L e garçon perd une de ses part au moment de verser la dot
- La fille récupère une part au moment de la perception de la dot
N.B : En Islam, la dot revient à la fille ou a la femme et non à la famille. C’est elle qui détermine sa dot, c’est sa propriété et le mari n’a pas le droit de la lui retirer sous quelque prétexte que ce soit.
B. Des épouses
- La veuve hérite le ¼ si le défunt n’avait pas d’enfant.
- Elle hérite le 1/8 si le défunt laisse des enfants.
N.B : Au cas ou il y a des co-épouses, le 1/8 sera partage entre elles
C. L’homme ou la femme n’ayant pas d’héritier direct :
Mais ayant des frères et sœurs, ils auront le 1/6
- S’ils sont plus de deux, alors le 1/3
11.Parts successorales
Le ½
-Au mari quand sa femme meurt sans laisser d’enfant male ou femelle.
-A la fille si elle n’a ni frères ni sœur avec elle, le droit à la moitie.
-A la fille du fils quand elle se trouve seule n’ayany pas de cousin
-A la sœur germaine quand elle se trouve seule n’ayant ni fere, ni père, ni fils ni petit-fils du défunt
-A la sœur consanguine quand elle se trouve seule n’ayant avec elle ni frère, ni père, ni fils, ni petit-fils, du défunt>
Le ¼ :
- Au mari quand la femme meurt laissant une enfant male ou femelle ou de petit-fils ou une petite fille (issue de son fils)
- A la femme quand son mari meurt sans laisser d’enfant male ou femelle ou de petit-fils ou de petite fille.
Le 1/8 :
Quand son mari meurt laissant un enfant male ou femelle. Si elle a des co-épouses, le 1/8 sera partage entre elles.
Succession rendue commune
Quand une femme meurt, laissant un mari, une mère, des frères utérins et des sœurs germaines.
Le mari prend la moitie =3/6
La mère prend le = 1/6
Les frères utérins = 1/3
1/6 + 1/3 = 3/6
La succession est donc de 6/6 et se trouve liquidee et les frères germains qui sont des accès n’ont plus rien a hériter.
= Argent liquide
Un mari et un fils se partagent 40 FC
Le mari a le ¼ soit 10 FC
Le fils a le ¾ soit 30 FC
Référence coranique:
Sourate 4 :12
« Et a vous la moitie de ce que laissent vos épouses, si elles n’ont pas d’enfants. Si elles ont un enfant alors a vous le quart de ce qu’elles laissent, après exécution du testament qu’elles auraient fait au paiement d’une dette. Et a elles un quart de ce que vous laissez si vous n’avez pas d’enfant. Mais si vous avez un enfant alors a elles le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous aurez fait au paiement d’une dette. Et si un homme ou une femme meurt sans héritier direct, cependant qu’il laisse un frère ou une sœur, a chacun de ceux-ci, alors un sixième. S’ils sont plus de deux, tous alors participeront au tiers après exécution du testament ou paiement d’une dette, sans préjudice a quiconque. Telle est l’injonction d’Allah ! Et Allah est omniscient et indulgent »
Schéma n° 1 : Le mari hérite
- La défunte n’a pas d’enfant, le mari hérite le ½
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- La défunte a des enfants, le mari hérite le ¼
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Schéma n° 2 : La femme hérite
- Le défunt n’a pas d’enfant, la veuve hérite le ¼
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- Le défunt a des enfants la femme hérite le 1/8
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Schéma n°3 :L’homme et la femme n’ont pas d’héritier direct mais ont des frères et sœurs
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- Si les frères et sœurs sont plus de deux 1/3
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Base 24 parts :
1 er cas :
Une épouse, une mère, un fils.
1/8 pour l’épouse = 3
1/6 pour la mère = 4
Le reste pour le fils = 17
2 eme cas :
Un mari, une mère, un fils et une fille
¼ pour le mari = 6 parts
1/6 pour la mère = 4 parts
Le reste soit 14 parts (au garçon le double de la fille)
7/36 pour la fille = 4 parts = 2/3
14/36 pour le garçon = 9 parts = 1/3
¼+ 1/6+ 2/3+ 1/3
Sourate 4 :8
« Et lorsque les proches parents, les orphelins, les nécessiteux assistent au partage, offrez leur quelque chose de l’héritage et parlez leur convenablement. »
http://www.bostani.com/succession.htm
Hadith01 Les Intentions par teleislam
Notre intention peut-elle nous sauver ?
Une intention qui est suivie d’un passage à l’acte approprié peut nous sauver. Une intention qui ne résulte en aucune détermination à la mettre en oeuvre ne peut pas nous sauver. Avoir une intention signifie avoir un but et un objectif. C’est également un état d’esprit et un engagement. Avoir une intention claire signifie savoir exactement ce qu’on veut et le chemin à suivre, acquérir l’état d’esprit qu’il faut pour cela, puis chercher les moyens nécessaires pour atteindre le but qu’on s’est donné.
L’intention est la source de toute action. Quelle soit faite consciemment ou non, l’intention donne à une personne le droit de revendiquer la responsabilité pour des actions données. Elle est aussi la terre ferme de la volonté et le pouvoir de produire des résultats donnés. Tout ce qui se rapporte à l’humanité et au monde, dans son commencement ainsi que dans sa continuation, dépend de l’intention de l’individu.
Tout vient d’abord à l’esprit en tant qu’idée, et selon que l’on projette ou non de mettre en oeuvre cette idée, elle pourra plus tard devenir une réalité grâce à la persévérance. Si l’idée initiale n’est pas transformée en intention, un projet ne pourra pas produire de fruit utile. Sans persévérance, définie en tant qu’intention soutenue par la détermination et la résolution, aucun projet ne peut aboutir.
L’intention a un rôle décisif en ce qui concerne les bonnes et les mauvaises actions. Selon sa qualité, l’intention peut fonctionner comme un remède pour n’importe quelle maladie ou inconvénient, ou comme une catastrophe cachée qui détruit toutes les réussites en un clin d’oeil. Fondées seulement sur l’intention profonde, les actions qui semblent très petites et insignifiantes peuvent engendrer de très grandes conséquences positives ou négatives.
Toutes les actions entreprises avec l’intention de servir Dieu, comme prier ou s’abstenir temporairement de quelques plaisirs licites, augmentent nos récompenses et nous élèvent à un plus haut niveau spirituel. Naturellement, le contraire est aussi vrai. Nous satisfaisons Dieu en effectuant ou abandonnant certaines actions selon Sa Loi, et atteignons ainsi la meilleure stature.
Or parfois nous pouvons faire exactement la même chose sans que cela puisse avoir une quelconque valeur pour Dieu, car nous le faisons avec une mauvaise intention. Par exemple, le martyre sur le champ de bataille est l’un des accomplissements les plus élevés en islam. Ceux qui y aspirent mais qui combattent seulement pour satisfaire leurs propres caprices et désirs ne sont pas considérés martyrs, et ne reçoivent donc pas cette récompense. D’autre part, ceux qui sollicitent systématiquement et sincèrement le martyre sont considérés martyrs même s’ils meurent dans leur lit, car ils avaient sincèrement l’intention de défendre l’islam et d’offrir un meilleur avenir aux musulmans. Ceux-ci ont le droit d’espérer la récompense du martyre et du Paradis.
L’intention est une clef qui ouvre la porte de l’infini. Si elle est utilisée correctement, elle ouvre la porte du bonheur éternel, car la récompense de tous les devoirs accomplis correctement et sincèrement n’est pas déterminée par le temps qu’ils prennent, mais par la mesure dans laquelle ils engagent et affectent notre vie. Si cette clef n’est pas employée à bon escient, elle mène à la misère et au malheur éternel.
N’importe quel soldat prêt pour le djihad, même s’il ne participera peut-être pas au combat, a droit d’espérer à la même récompense que ceux qui combattent réellement. Une sentinelle attendant son tour pour monter la garde a autant de droit à la récompense que celui qui monte vraiment la garde. La récompense de celui qui monte la garde dans le sentier de Dieu est équivalente à celle de celui qui passe des mois en prière.
Ainsi un croyant peut atteindre le Paradis après une courte vie, alors qu’un incroyant qui a vécu aussi peu atteindra la punition et la misère éternelles. Autrement, selon la justice apparente, les gens devraient être récompensés en fonction de la quantité de leurs bonnes et mauvaises actions, et de leurs vertus ou vices. Cela signifierait qu’ils resteraient au Paradis aussi longtemps qu’ils avaient vécu vertueusement, et en Enfer aussi longtemps qu’ils avaient vécu dans le mal. Mais puisque l’éternité est la fin ultime des bons et des mauvais, le bonheur ou la punition éternels résident dans l’intention. Une intention de vivre dans la foi et la vertu pour toujours aura comme conséquence le bonheur éternel, tout comme l’intention de vivre dans la dénégation, le rejet et la corruption pour toujours aura comme conséquence le malheur éternel.
Si les serviteurs conscients et dévoués de Dieu qui vivent leurs derniers instants avaient soudain l’opportunité de vivre mille ans de plus, ils continueraient à mener une vie d’une aussi grande qualité. Grâce à cette intention sincère, on les accepterait et on les récompenserait en conséquence, car les intentions des croyants sont plus méritoires que leurs actions.[80] La même chose vaut pour les incroyants qui continueraient à mener leurs mauvaises vies si on leur donnait le même choix. Ainsi, les gens sont récompensés ou punis selon leurs intentions. L’intention d’acquérir la vraie foi et de la préserver aboutit à la félicité éternelle ; le contraire aboutit au tourment éternel.
Satan payera très cher pour avoir encouragé et consolidé l’incroyance éternelle. Satan a des effets indéniables sur les gens, y compris de bons effets. En raison de ses activités, certaines personnes améliorent leurs capacités innées, découvrent et raffinent leurs valeurs et leurs vertus cachées, et deviennent plus alertes et plus conscientes.
Satan attaque les individus et les peuples. En semant des graines vénéneuses dans nos coeurs, il cherche à nous emprisonner dans le vice et le mal. Nos facultés spirituelles nous avertissent de ses tentations et de sa perversion, et nous appellent à lutter contre lui, tout comme certaines cellules de notre corps donnent l’alarme et luttent contre les infections.
De même que la résistance aux maladies améliore l’immunité du corps, de même notre état spirituel est renforcé en cherchant refuge dans le Tout-Puissant. Nous avons donc beaucoup plus de bien que de mal à gagner des attaques de Satan. Toute épreuve de l’âme augmente sa vigilance, sa conscience et sa capacité à résister. Tout cela rend l’âme plus déterminée à faire ce qui est bien, et plus prudente face au danger. Une telle épreuve transforme les guerriers en vétérans dans la voie de Dieu, en martyrs et en saints, et distingue les croyants des incroyants. Pourtant Satan n’a aucune part dans la récompense de ceux qui atteignent la vertu en luttant contre lui, car son intention est d’égarer et de corrompre les gens par dépit et rancoeur. Il est puni éternellement pour sa mauvaise intention et ses actions abominables :
(Dieu) dit : « Qu’est-ce qui t’empêche de te prosterner quand Je te l’ai commandé ? » Il répondit : « Je suis meilleur que lui : Tu m’as créé de feu, alors que Tu l’as créé d’argile. » [Dieu] dit : « Descends d’ici, Tu n’as pas à t’enfler d’orgueil ici. Sors, te voilà parmi les méprisés. » « Accorde-moi un délai, dit (Satan) jusqu’au jour où ils seront ressuscités. » (Dieu) dit : « Tu es de ceux à qui délai est accordé. » « Puisque Tu m’as mis en erreur, dit [Satan], je me posterai sur Ton droit chemin à guetter les humains. » (7 : 12-16)
Après sa désobéissance jalouse et arrogante, Satan a sciemment choisi la voie de la rébellion et de l’incroyance. Son serment d’égarer les hommes est le commencement de notre interminable tragédie.
En somme, l’intention est presque tout pour les croyants, car elle peut élever nos actes les plus ordinaires et produire beaucoup de fruits. Sa qualité et son contenu ouvrent la porte de la félicité éternelle, ou bien celle de la punition et de la misère éternelles. Comme on dit : « Les actions ne valent que par les intentions et chacun n’aura pour lui que ce qu’il a eu réellement l’intention de faire. »[81]
[80] Majma’ az-Zawaid, 1 : 69 et 1 : 109.
[81] Boukhari, Bab al-Wahy, 1 ; Mouslim, Imara, 155 ; Abou Dawoud, Talaq, 11.
El Qurtubî a dit : La divergence au sujet du terme Messie repose sur vingt-trois hypothèses. L’Érudit Abû el Hattâb ibn Dihya les a dénombrées dans son encyclopédie : Majma’ el Bahraïn. Je n’ai pas encore vu de personnes ayant rassemblées autant d’hypothèses sur la question avant moi. Pourtant, j’ai voyagé, circulé, et rencontré des hommes de tout horizon.
Premièrement : Massîh Messie provient de Massyih dont le schème est Maf’il avec la non-vocalisation du sin. Ensuite, la vocalisation a été transmutée du Ya au sin pour simplifier la prononciation.
Deuxièmement : ibn ‘Abbâs a dit : le Messie ne posait pas sa main (en arabe : Massaha) sur un malade ou un infirme sans qu’il ne guérisse ni sur un mort sans qu’il ne revive. Le cas échéant, il est constitué sur la forme du participe présent dans le sens de Mâssih (le faiseur ou celui qui passe sa main).
Troisièmement : selon Ibrahim An-Nakha’î, il signifie plutôt « le véridique » ; el Asma’î et ibn el A’rabî le rejoigne également sur cette idée.
Quatrièmement : Abû ‘Ubaïd a expliqué : je pense que l’origine de ce vocable fut Ha Ma Shiha avec un shine. Puis, en s’arabisant, il serait devenu massiya comme le prononce les Juifs.
Cinquièmement : ibn ‘Abbâs a dit également comme le rapporte ‘Atâ d’après ce dernier : Jésus fut appelé Massih en raison de ses pieds plats. Ainsi, il n’a pas de creux sous la plante du pied dans le sens où cet endroit ne doit normalement pas avoir de contact avec le sol. S’il manque ce creux à une personne, on dit qu’elle est Raha (qu’elle a les pieds plats).
Sixièmement : il fut surnommé ainsi pour être sorti du ventre de sa mère le corps oint par une huile ; Massaha signifiant oindre.
Septièmement : il fut nommé ainsi pour avoir reçu une onction d’huile à sa naissance.
Huitièmement : l’Imam Abû Ishâq el Jawânî a évoqué dans son œuvre el Gharîb el Kabîr : Allah Tout Puissant lui aurait donné ce nom ou bien aurait-il été nommé ainsi pour avoir fait onction à Zakariya.
Neuvièmement : il fut appelé ainsi en raison de sa beauté du visage. En effet étymologiquement, ce terme exprime les beaux traits du visage. On dit Masha pour un visage rayonnant de beauté et de charme. Dans ce registre, nous avons dans le Hadith suivant, bien qu’il soit faible et singulier : « Se présentera à vous par ce passage, une personne prospère (ou rayonnante), comme s’il y avait sur son visage les marques (Masha) de la royauté. »
Dixièmement : le terme Massîh signifie étymologiquement un éclat d’argent, ce qui correspond exactement à l’aspect physique de ‘Îsâ. Il est blanc de peau avec légèrement le teint rouge, lui donnant ainsi le plus beau teint qui soit. Il a la poitrine large et robuste et son corps est ramassé et compact.
Onzièmement : ce terme correspond étymologiquement à la sueur du cheval comme le dénote le vers suivant :
Les étalons ont suinté du Massîh
C’est-à-dire : ils ont sué.
Il est certifié dans Sahîh Mouslim, selon ibn Ka’b : « Quand le Prophète a remarqué mon état critique, il m’a donné un coup sur la poitrine, et je fus trempé de sueur comme si je contemplais Allah Tout puissant, en étant rempli de frayeur. » El Khattâbi l’a mentionné dans son commentaire en précisant qu’il s’écrit avec un Sâd ou un Dhâd. El ‘Ijâj a versifié :
Les étalons ont suinté du Massîh
C’est à dire : ils ont sué.
Douzièmement : il a le sens de coït : un homme a effleuré Massâha une femme s’il a eu des rapports sexuels avec elle. Ibn Fâris l’a fait remarquer dans el Mujmal.
Treizièmement : le Messie serait une épée comme l’a signalé Abû ‘Amr el Mutarriz.
Quatorzièmement : ce serait un ânier (qui conduit des ânes et qui en fait la location).
Quinzièmement : il correspondrait à celui qui arpente la terre, autrement dit qui parcourt de longues distances, comme l’a précisé le crédible linguiste Abû el ‘Abbâs Ahmed ibn Yahya ibn Tha’lab. C’est pourquoi, ‘Issa fut surnommé le Messie. Une fois, on le retrouve dans le Shâm, une autre fois en Égypte, parfois le long de la mer à el Muhâma et el Qaffâr. Lui et le faux messie furent nommés ainsi en raison de leur long circuit à travers les pays.
Seizièmement : ce même auteur rapporte selon sa propre chaîne de transmission qui remonte à Abû el Hasan el Qabîsî, ce dernier ayant posé la question à l’Érudit, le « lecteur » Abû ‘Amr Ad-Dânî : comment lit-on le faux messie Massih ?
Abû el Hasan a commenté : il y en a qui le lise avec un I après le Mîm et en redoublant le Sîn ; ils le surnomment ainsi. Quant à moi, je le prononce uniquement comme je te l’ai appris.
Ibn Dihya a dit : selon el Azharî, on prononce Massih en redoublant le Sin suivant le schème Fa’’il à la différence du Messie (r). Ensuite, d’après une chaîne de transmission qu’il fait remonter à son maître ibn Bashkwal, selon Abû ‘Imrân ibn ‘Abd Ar-Rahmân, j’ai entendu dire l’Erudit Abû ‘Omar ibn ‘Abd el Bar : Certains l’ont lu avec un Kha donnant Massikh (monstrueux, difforme). Cependant, aux yeux des gens de science, c’est une grossière erreur ; il n’y a aucune différence entre les deux prononciations. Il est certifié en effet, selon le Messager d’Allah (r) que ce dernier le formulait ainsi comme les compagnons et ses ambassadeurs, nous l’ont transmis. Les linguistes se sont référés dans ce chapitre aux vers de ‘Abd Allah ibn Qaïs e-Raqiyat :
Laisse Roqiya ont-il dit et éloigne-toi
Quand sortira le Massîh répondis-je !
Il veut dire : quand sortira l’Antéchrist conformément à leurs commentaires, c’est pourquoi, nous l’avons illustré ici.
A-Rajiz a dit :
Quand le Massih tuera le Massih
Quand le Messie (r) tuera le faux Messie à Nabzik. Je l’ai lu dans le premier volume de sharh alfath el Gharib min e-Sahih de son auteur le Juge, l’Imam, le Moufti Abû el Asbâgh ibn Sahl.
Dix-septièmement : l’Antéchrist fut appelé ainsi, car il n’a ni œil ni sourcil. Ibn Fâris a dit : le faux Messie a l’un des côtés du visage effacé ou essuyé ; il n’a ni œil ni sourcil. C’est pourquoi, l’Antéchrist fut appelé ainsi. Puis, il a fait remonter à Hudhaïfa un propos attribué au Prophète : « L’œil de l’Antéchrist est effacé, il est recouvert d’une membrane épaisse.» Rapporté par Mouslim.
Dix-huitièmement : il signifie Menteur, il est donc particulier à l’Antéchrist. Il va en effet mentir en prétendant être Dieu, ce qui est le mensonge de l’humanité. C’est pourquoi, à travers ce pseudonyme, Allah l’a dénigré et l’a couvert d’opprobre.
Dix-neuvièmement : il provient du démon qui est le fourbe et le malin ; de Tamsih (menteur, imposteur) également selon ibn Fâris. On dit donc qu’il est le Menteur en usant aussi le terme Timsah (voulant dire aussi crocodile).
Vingtièmement : ce terme proviendrait des déplacements et des pérégrinations du Faux Messie, il serait pris de la racine de Fâ’il dans le sens du participe présent. La différence entre cette origine et celle mentionnée dans le quinzième point, c’est que la première origine est particulière au simple déplacement sur terre, tandis qu’ici elle est plus précise ; cela veut dire qu’il va couvrir de ses déplacements et empiéter toute la surface de la terre à l’exception de Médine et de la Mecque.
Vingt et unièmement : c’est une pièce de monnaie lisse non gravée ou effacée comme nous l’apprend ibn Fâris. Cela répond exactement aux caractéristiques du borgne étant donné qu’une partie de sa face est comme effacée ; cette déformation ou défiguration est des plus laides.
Vingt-deuxièmement : l’érudit Abû Na’îm dans son œuvre dalâil e-Nubuwwa (les signes de la prophétie) explique que le Messie fils de Marie fut qualifié ainsi étant donné que ses péchés furent effacés.
Vingt-troisièmement : l’érudit Abou Na’îm dans ce livre en question a assuré : Il est dit que Jésus fut baptisé ainsi pour avoir reçu l’onction bénite de la part de Jibril (Gabriel) comme le formule le verset : (et m’a rendu bénit où que je sois ).
Que les prières d’Allah et Son Salut soient sur Mohammed, ainsi que sur ses proches, et tous ses Compagnons !
Traduit et adapté par : Karim ZENTICI
Revu par Abu Hamza Al-Germâny
Rapporté par Mouslim (820). Rapporté par Mouslim (2934). Mariam ; 31 remarque : il ne faut pas confondre le participe passé béni, bénie dans le sens de loué, consacré (propre à Allah) et comblé de grâces (de la part d’Allah uniquement), et bénit, bénite dans le sens de consacrer par une cérémonie qu’elle soit liturgique ou non. Ex : eau bénite. Voir le Guillet. (N. du T.).
Que la paix et les bénédictions d'Allah soient sur le prophète Mohammad, celui qui a tenu sa promesse, le confident. Ô Allah nous ne savons que ce que Tu nous as appris, c’est Toi qui détiens la science. Ô Allah apprend nous ce qui nous apportera du bien et fais nous profiter du bien de ce que Tu nous as appris et augmente nos connaissances. Et embelli le bien à nos yeux et aide nous à le suivre. Et enlaidi le mal à nos yeux et aide nous à nous en détourner. Et mets nous parmi ceux qui écoutent la parole et suivent les meilleures d’entre elles. Et fais de nous tes bons adorateurs par Ta miséricorde.
Extraits du livre Le faux Messie et l’avènement du Messie fils de Marie d’el Qurtubî édité par Dar al Mouslim.
http://www.aslamna.info/origine_messie.html
L'interrogation visant à obtenir des clarifications et (exposée) dans le cadre de l'apprentissage de ce dont on a besoin, que ce soit concernant les choses religieuses ou temporelles, est une chose prescrite ou (simplement) permise, et ce, en fonction de la nature (et de l'objet) de la question.
Quant à l'interrogation portant sur des éléments ne présentant pas un intérêt religieux ou mondain, qui est exprimée de sorte à se faire remarquer (takallouf) ou à embarrasser (ta'annout – autre traduction possible : "par obstination"), pour induire les savants en erreur ou les paralyser (et les mettre en difficulté - ta'djîz), celle-ci n'est pas permise et est (au contraire) condamnée. Allah Ta'âla dit :
"Ô les croyants ! Ne posez pas de questions sur des choses qui, si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient"
(Sourate 5 / Verset 101)
At Tabri (rahimahoullâh) (, commentant ce passage coranique,) écrit : Il a été dit que ce verset a été révélé au Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) à cause des questions que lui posaient certains, parfois pour l'éprouver et d'autres fois par moquerie.
Et Ibnou Abbâs (radhia Allâhou anhou) a dit : Des gens questionnaient le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) pour (le) railler. Un homme demandait (par exemple) : "Qui est mon père ?" Et un autre qui avait perdu sa chamelle disait : "Où est-elle ?" Allah révéla alors ce verset à leur sujet : "Ô les croyants ! Ne posez pas de questions sur des choses qui, si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient"
Il est rapporté du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) qu'il a dit :
"Le halâl, c'est ce qu'Allah a rendu licite dans Son Livre; et le harâm, c'est ce qu'Allah a interdit dans Son Livre. Et les choses au sujet desquelles Il s'est (complètement) tu font partie de ce qu'Il a pardonné."
Il est aussi rapporté de lui (sallallâhou 'alayhi wa sallam) qu'"il condamnait les ragots, le grand nombre de questions et le gaspillage des biens."
Et il a encore été relaté du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) qu'"il n'aimait pas les interrogations et les critiquait." Il s'agit des questions pointues (daqîqah) dont on n'a pas (réellement) besoin. Abou Houreïrah (radhia Allâhou anhou) disait : "Les pires des gens sont ceux qui posent les plus mauvaises questions dans le but d'induire les savants en erreur."
http://www.muslimfr.com/modules.php?name=News&file=article&sid=417
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité