referencer site web - referenceur gratuit - $(document).ready(function(){ chargementmenu(); });

Blog de Islamiates

Les rites funéraires selon la Sunna

Photobucket

Le testament

 Il se divise en deux catégories :

Le testament obligatoire

Le testament recommandé

Le testament obligatoire c’est quand cette personne qui va mourir a des dettes ou a des biens qui sont chez elle et qu’elle doit remettre à quelqu’un. Elle doit obligatoirement mettre ça par écrit clairement afin que ses héritiers puissent rendre leur dû aux gens concernés.

 

Le testament recommandé c’est lorsque l’un d’entre nous à qui Dieu aurait ouvert les portes du bien et voudrait léguer un don à quelqu’un en particulier (pauvre, orphelin….).

 

Il y a deux critères à respecter :

 

Le premier critère c’est que ce don ne peut pas aller en direction d’un héritier. Cela est interdit.

Le deuxième critère c’est que le montant du don ne dépasse pas le tiers de ce qu’il laisse.

 

Il existe à ce sujet un hadith du Compagnon Sa’ad ibnu waqqas qui après le pèlerinage d’adieu est tombé gravement malade.

 

Le Prophète lui a rendu visite et le Compagnon lui a dit : « j’ai beaucoup d’argent et je n’ai qu’une seule personne comme héritière qui est ma fille. Puis-je léguer en dons les deux tiers de mes biens »?

 

Le Prophète lui a répondu que non.« Puis-je léguer en don la moitié de mes biens » ? Et le Prophète lui a répondu que non.« Puis-je léguer le tiers de mes biens en don » ? « D’accord pour le tiers et le tiers c’est beaucoup. »

 

 

Il est recommandé que le malade désigne qui va le laver.

 

Anas ibnu Malik a fait un testament dans lequel il a désigné Muhammad ibnu Sirine pour le laver qui avait une grande réputation dans la connaissance des règles du lavage mortuaire.

 

Et mes chers frères et sœurs, la plus grande recommandation qu’un malade puisse faire à ses proches c’est de craindre Allâh après sa mort, qu’ils s’accrochent à l’Islam.

 

Allâh dit dans le Coran :

 

« Et c'est ce qu'Abraham recommanda à ses fils, de même que Jacob: Ô mes fils, certes Allah vous a choisi la religion: ne mourrez point donc, autrement qu'en Soumis ( à Allâh ) ! ». [ Sourate 2 - Verset 132 ]

 

« Etiez-vous témoins quand la mort se présenta à Jacob et qu'il dit à ses fils: "Qu'adorerez-vous après moi?" Ils répondirent: "Nous adorerons ta divinité et la divinité de tes pères, Abraham, Ismaël et Isaac, Divinité Unique et à laquelle nous sommes Soumis" ». [ Sourate 2 - Verset 133 ]

 

Ceci est la plus grande des recommandations.

 

Voici la recommandation que certains Compagnons ont écrit :

 

« Bimillâhi ar-rahmani ar-rahim,

 

Ceci est ce que recommande un tel fils de un tel :

 

J’atteste qu’il n’y a pas d’autre divinité en dehors d’Allâh et j’atteste que Muhammad est Son serviteur et Son messager et que l’heure viendra sans aucun doute et qu’Allâh fera ressusciter ceux qui sont dans les tombes.

 

Je recommande à ceux que je laisse parmi ma famille de craindre Allâh et qu’ils fassent en sorte d’entretenir de bonnes relations entre eux et qu’ils règlent leurs différents et obéissent à Allâh et Son messager s’ils sont véritablement croyants.

 

Je recommande également ce que recommandait Ibrahim et Ya’qoub à leurs enfants. »

 

2) Quels sont les droits du défunt avant qu’il meure et nos devoirs vis-à-vis de lui ?

 

Lorsque la personne est en train d’agoniser, lui faire prononcer la chahada.

 

L’importance de prononcer cette parole se retrouve dans un hadith où le Prophète dit :

 

« Celui dont la dernière parole avant de quitter ce bas monde est : lâ ilâha illâ llâh, rentrera au Paradis.»

 

3) Quels sont les droits du défunt sur nous après sa mort ?

 

Lorsque l’âme quitte le corps de la personne, il faut fermer ses yeux car ses yeux restent ouverts et regardent l’âme qui part.

 

Le Prophète est rentré chez Abu Salama qui venait de mourir et a vu que son regard était fixe. Il a fermé ses yeux et a dit :" lorsque l’âme est saisie, le regard la suit. "

 

Couvrir le corps entièrement.

 

Certains savants recommandent de passer sous le menton un tissu et le nouer sur le dessus de la tête car il se peut que la bouche s’ouvre et ce n’est pas une très belle image à voir.

 

Il est permis d’embrasser le défunt.

 

Le Prophète l’a fait comme le dit Aisha lorsqu’il est entré auprès de Othmane ibnu madh'oune qui était mort et il l’a embrassé. Et Aisha dit : « J’ai vu ses larmes descendre de tristesse. »

 

Abou Bakr a fait la même chose, lorsqu’il a vu que le Prophète était décédé, il a soulevé le drap qui le couvrait et il l’a embrassé.

 

Donc il n’y a aucun mal dans le fait d’embrasser le défunt mais il ne faut pas faire comme certains ignorants qui s’accrochent au corps, qui se mettent à hurler, à crier….Ceci n’a rien à voir avec l’islam.

 

Il est permis de dire cette dou'a comme l’a enseigné le Prophète lorsqu’il a vu Abû Salam décédé :

 

« Allâhoumma ighfir li Abî Salama wa-rfa' darajatahou fî-l-mah-diyyine wa akhlouf lahou fî 'aqibihi ghabirine wa ighfir lanâ wa lahou yâ rabb al-'alamine wa affssah lahou fî qa-brih wa nawer lahou fih.

 

« Seigneur Dieu ! Absous Abou Salama, élève son degré parmi les biens-guidés, donne-lui une progéniture dans ceux qui sont à venir, pardonne-nous et pardonne-lui, ô Seigneur des univers! Elargis pour lui sa tombe et inonde-la de lumière!»

[ Rapporté par Moslem ]

 

Il faut préparer ses funérailles [ lavage, linceul, la tombe …]

 

Le Prophète est entré auprès de ummu Afiya lorsque sa fille Zeynab est décédée et il lui a dit :

 

« Lavez-la trois fois ou cinq fois ou plus que cela s’il le faut et faites en sorte que la dernière chose que vous allez utiliser pour la laver soit du camphre. »

 

Il est recommandé à ceux qui lavent de garder le secret car il se peut que la personne qui lave voit des choses anormales.

 

Le Prophète a dit : « Que celui qui lave un mort et qui garde le silence sur certaines choses qu’il voit du mort, Allâh lui pardonne 40 fois.»

 

Selon Abou Hourayra , le Prophète a dit:

 

« Hâtez les funérailles. Si le mort était vertueux, vous lui faites ainsi du bien et s'il était autre chose, c'est un mauvais fardeau dont vous déchargez vos encolures». [ Unanimement reconnu authentique ]

 

Ce hadith comme l’a indiqué al-Qurtubi, l’Imam an-Nawawi et d’autres , parle du fait qu’il faut précipiter les pas lorsque l’on porte le défunt vers le cimetière pour l’y enterrer.

 

Une fois enterré, il faut rembourser ses dettes le plus vite possible :

 

Selon Abou Hourayra , le Prophète a dit:

 

« L'âme du Croyant est accrochée à sa dette jusqu'à son acquittement ». [ Rapporté par At-tirmidhi ]

 

On a apporté un Compagnon à l’époque du Prophète qui était mort endetté et le Prophète leur a dit de prier sur lui sans qu’il y assiste. Il s’est abstenu de prier en faveur de quelqu’un qui avait des dettes.

 

Les dettes en général se divisent en deux catégories :

 

les dettes qui sont des droits d’Allâh comme le jeûne, le hajj…

les dettes qui sont les droits des êtres humains.

 

Pour le premier cas nous avons un hadith concernant le jeûne : le Prophète a dit :

 

« Celui qui meurt et qui doit un jeûne, que son proche jeûne pour lui ».

 

Mais d’après l’avis le plus fort chez les ulamas, il s’agit du jeûne que l’on a promis de faire à Allâh .

 

Par exemple si l’un d’entre nous dit que s’il réussit ses examens il jeûnera trois jours pour Allâh . Il est obligé de le faire. Mais s’il meurt avant d’avoir pu exécuter sa promesse alors un proche doit jeûner pour lui.

 

Le Compagnon Sa’ad ibnu Ubada qui un jour interrogeait le Prophète en lui disant :

 

« ô Prophète , ma mère est décédée et elle a fait une promesse envers Allâh. Le Prophète lui a dit : « Exécute-la à sa place. »

 

Ibnu Abbas a été interrogé d’après Abû Dawud et il a dit : « La personne qui est malade et qui meurt et qui doit des jours de jeûne, on ne jeûne pas à sa place. Par contre si elle avait fait une promesse pour Allâh , alors on doit l’exécuter à sa place. » C’est également l’avis de l’Imam Ahmad et ibn ul-Qayyim .

 

Exécuter son testament : s’il contient un don pour quelqu’un, il faut faire le don à la personne concernée.

 

Partager ce qui reste après avoir payé les frais d’enterrement, puis payé ses dettes, puis exécuté le testament. Ce n’est qu’après ces trois choses que l’on distribue ce qu’il reste aux héritiers.

 

Le Prophète dit :

 

« Distribuez les parts d’héritage aux personnes qui y ont droit et ce qui reste, donnez-les aux personnes masculines les plus proches qui ont droit à l’héritage. »

 

Il ne faut pas faire comme ces ignorants qui se battent, s’insultent et se divisent à cause de l’héritage.

4) Qu’a prévu la Sunnah quant à la famille du défunt et les gens en dehors de la famille ?

 

- La Première chose que la sunnah prévoit c’est la patience et l’acceptation du destin. Lorsque quelqu’un meurt, on ne peut dire que du bien, des invocations, demander la miséricorde d’Allâh , le pardon pour le mort. Le fait de verser des larmes n’est pas interdit, le Prophète l’a fait concernant le fils de l’une de ses filles et également concernant son fils à lui, Ibrahim.

 

Selon Ibn 'Omar :

 

" Le Messager de Dieu alla au chevet de Sa'd Ibn 'Oubada, en compagnie de Abdurrahman Ibn 'Awf, Sa'd Ibn Abi Waqqàs et 'Abdullàh Ibn Mas'ûd . Le Messager de Dieu pleura. Quand les gens le virent pleurer, ils pleurèrent à leur tour. Il leur dit : « Ecoutez-moi bien ! Dieu ne tourmente pas le mort pour les larmes des yeux ou le chagrin du cœur, mais II le tourmente à cause de ceci (la langue) ou bien Il se montre miséricordieux ". [ Unanimement reconnu authentique ]

 

Anas rapporte:

 

« Le Messager de Dieu entra auprès de son fils Ibrahim alors qu'il agonisait. Les larmes se mirent à couler de ses yeux et Abdurrahman Ibn ‘Awf lui dit: « Toi aussi (tu pleures), ô Messager de Dieu ? » Il lui dit: « O Ibn 'Awf, cela est une miséricorde ». Puis il ajouta: « L'œil pleure, le cœur ressent du chagrin, mais nous ne disons que ce qui satisfait notre Seigneur. O Ibrahim! Ta séparation nous remplit certainement de chagrin ». [ Rapporté par Al Boukhâri ]

 

- Il est recommandé de dire : « Inna lillâh wa inna ilayhi raji’une »

 

Et le Prophète a appris à Oummu Salama de dire :

 

« Allâhoumma ghfirli wa lahou wa a'qibli minhu ‘uqba hassanah »

 

« Ô Allâh pardonne-moi ainsi qu’à lui et donne-moi à sa place quelqu’un qui est meilleur »

 

- La seconde chose est d'observer la période de deuil : le deuil c’est ressentir de la douleur, manifester sa tristesse et délaisser toute trace de beauté sur soi.

 

Si c’est un de nos proches, nous devons observer une période de deuil de trois jours. Si c’est l’époux qui meurt alors son épouse, et uniquement elle, doit observer une période de deuil de 4 mois et dix jours.

 

Elle peut sortir de chez elle durant cette période mais seulement s’il y a une nécessité (médecin, courses...).

 

Elle doit abandonner toute trace de beauté et mettre ses vêtements les plus simples, pas de maquillage, de bijoux, de khôl….et ce afin de manifester cette tristesse.

 

Zeynab Bent Abi Salama rapporte:

 

« Je suis entrée chez l'épouse du Prophète Oummou habiba lorsque mourut son père Abou Soufyan Ibn Harb . Elle se fit apporter un flacon de parfum de couleur jaunâtre. Elle en appliqua à une petite fille et en toucha ses deux joues en disant : « Par Dieu, je n'éprouve aucun désir de me parfumer mais j'ai entendu le Messager de Dieu dire du haut de sa chaire: «II n'est pas permis à la femme croyant en Dieu et au jour ultime de porter le deuil d'un mort plus de trois nuits sauf celui de son mari qui doit durer quatre mois et dix nuits ».

 

Zeynab a dit: « Je suis entrée chez Zeynab Bent Jahsh qui venait de perdre son frère. Elle se fit apporter un flacon de parfum. Elle le toucha de ses doigts en disant: « Par Dieu, je n' éprouve aucun désir de me parfumer mais j'ai entendu le Messager de Dieu du haut de sa chaire dire: « II n'est pas permis à la femme croyant en Dieu et au jour ultime de porter le deuil d'un mort plus de trois nuits, sauf celui de son mari qui doit durer quatre mois et dix nuits ». [ Unanimement Reconnu Authentique ]

 

Si la femme dont l’époux est décédé est enceinte, alors sa période d’attente va jusqu’à l’accouchement.

 

Une femme a interrogé le Prophète en disant que l’époux de sa fille était décédé et qu’elle souffrait de son œil. Est-ce qu’il lui était permis de mettre du khohl. Le Prophète lui répondu que non.

 

- Comment devons nous réagir par rapport à une famille endeuillée ?

 

La famille a besoin de soutien, a besoin d’être consolée. La première chose à faire c’est ce que l’on appelle les condoléances qui sont une façon d’ordonner le bien et de condamner le blâmable puisqu’on appelle à la patience, on rappelle la récompense d’Allâh, on offre notre soutien, notre aide…

 

Parmi les formules que le Prophète nous a enseignées :

 

« inna lillâhi ma a'ta wa lillahi ma akhadha wa koullu chay -in 'indahou ilâ ajalin mousamma faltasbir wa latahtasib.»

 

« Appartient à Allâh ce qu’Il donne et ce qu’Il reprend, et chaque chose a chez Lui un délai,

patiente et demande la récompense d’Allâh » [ Rapporté par al-boukhari ]

 

Il existe d’autres expressions et les meilleures sont celles tirées de la sunnah.

Il y a deux remarques importantes à faire au sujet des condoléances.

 

La première remarque c’est que les condoléances n’ont pas de jours limités.

 

Ce n’est pas trois jours comme les gens le pensent.

 

Dans un hadith authentique lorsque le Compagnon Jaafar ibnu abî tâlib est tombé martyr sur le champ de bataille, trois jours après son décès, le Prophète est venu auprès de sa famille présenter ses condoléances.

 

La deuxième remarque c’est que les condoléances ne doivent pas se faire dans une maison.

 

On ne peut pas se réunir pour ça. Le fait de se réunir dans la maison de la famille du défunt pour faire des condoléances est contraire à la sunnah.

 

Le Compagnon Jarir ibnu abdillâh al bajarî a dit : « nous considérions que le fait de se réunir auprès de la famille du défunt et de préparer à manger était équivalent au fait de pleurer avec des cris en se rebellant contre le destin d’Allâh . »

 

Lorsqu’il y a ce genre de réunion, cela peut raviver la douleur, l’augmenter. La famille a besoin d’intimité. Ce n’est pas à la famille du défunt de préparer la nourriture, c’est à ceux qui sont en dehors de la famille de le faire. La sunnah recommande de préparer le repas pour la famille endeuillée.

 

C’est ce qu’avait recommandé le Prophète pour la famille de Jaafar ibu abi talib en disant : « Préparez un repas pour la famille de Jaafar ibnu abi talib car une situation s’est présentée à eux et les préoccupe. »

 

5) Quelles sont les innovations que les gens commettent à l’encontre de leur défunt ?

 

La première infraction que nous commettons est de se mettre à parler de la dounia lorsque la personne est agonisante.

 

Deuxièmement : pleurer avec des cris et des hurlements et se réunir pour ça. Le Prophète dans le sahih al-boukhari dit : « Certes le mort subit des souffrances à cause de certains pleurs de ses proches. »

 

L’Imam ibnu hajar dans son commentaire du sahih al boukhari a relaté huit avis concernant cette question et a conclu que la personne qui va mourir et qui sait que sa famille va faire cela (les cris, les hurlements…) si elle ne leur ordonne pas avant sa mort de ne pas faire cela et de craindre Allâh, alors elle sera châtié.

 

Quant à la personne qui a fait cette recommandation à sa famille mais que sa famille l’a quand même fait alors il souffre dans la tombe à cause d’eux.

 

Troisièmement : commettre une injustice dans le testament. Il ne faut pas léguer tous ses biens à un seul des héritiers car cela engendre des conflits dans la famille qui peuvent aller jusqu’au meurtre entre héritiers. Il faut respecter les règles du testament.

 

Quatrièmement : l’exagération au niveau du linceul. Le linceul doit être simple, il faut observer la modération dans l’achat du linceul.

 

Cinquièmement : se réunir pour les condoléances et amener la famille du défunt à préparer les repas.

 

 

Dans les innovations commises il y a :

 

La lecture de certaines sourates lorsque le malade est en train d’agoniser en particulier la sourate « ya sin » et la sourate « al-mulk » soi-disant pour alléger la souffrance de ce mort.

 

Observer le silence auprès du corps du défunt.

 

Demander pardon au mort. Le mort n’entend pas, comment peut-il pardonner une fois mort ?

 

Se réunir pour lire le Coran ou lire le Coran dans le cimetière sur la tombe du mort.

 

Se réunir au bout de 40 jours en préparant un repas, en amenant des gens pour lire le Coran.

 

Il n’existe rien de tel dans la Sunnah.

 

Conférence du frère Mustapha Kastit

  • e6un7

La science confirme le Coran:la matière a été créée par paires

Louange à Celui qui a créé tous les couples, de ce que la terre fait pousser, d'eux-mêmes, et de ce qu'ils ne savent pas ! (Coran, 36 : 36)

Bien que le concept de "paire" ou de "couple" désigne généralement le mâle et la femelle, l'expression "de ce qu'ils ne savent pas" a des implications plus larges. Aujourd'hui, nous connaissons l'une de ces implications. Le physicien britannique Paul Dirac, qui a montré que la matière était créée par paire, reçut le prix Nobel de physique en 1933. Cette découverte, appelée "parité", révèle la dualité de la matière avec son opposé, l'antimatière. L'antimatière a des propriétés opposées à celles de la matière. Par exemple, contrairement à la matière, l'électron de l'antimatière est chargé positivement et ses protons sont chargés négativement. Ce fait est exprimé par une source scientifique comme suit :

... chaque particule a son antiparticule de charge opposée… la relation d'incertitude nous indique que la création de paire et l'annihilation de paire se produisent dans le vide à tout moment, dans tous les endroits.48

Il existe de l’antimatière (constituée d’antiparticules) correspondante à toutes les particules fondamentales de l’Univers. L’antiparticule de l’antimatière a pour caractéristique de posséder la même masse que sa particule correspondante mais porte des charges opposées. C’est pourquoi, lorsque la matière et l’antimatière entrent en contact, elles s’annihilent en transformant toute leur masse en énergie.

Un autre exemple de dualité dans la création se trouve chez les plantes. Les botanistes n'ont découvert qu'il existait deux genres distincts, le mâle et la femelle, il y a seulement une centaine d'années de cela.49 Pourtant le fait que les plantes soient créées par paire a été révélé dans le Coran il y a 1.400 ans de cela.

Il a créé les cieux sans piliers que vous puissiez voir ; et Il a enfoncé des montagnes fermes dans la terre pour l'empêcher de basculer avec vous ; et Il y a propagé des animaux de toute espèce. Et du ciel, Nous avons fait descendre une eau, avec laquelle Nous avons fait pousser des plantes productives par couples de toute espèce. (Coran, 31 : 10)

C'est Lui qui vous a assigné la terre comme berceau et vous y a tracé des chemins ; et qui du ciel a fait descendre de l'eau avec laquelle Nous faisons germer des couples de plantes de toutes sortes. (Coran, 20 : 53)

De la même manière, les fruits sont aussi de type mâle ou femelle :

Et c'est Lui qui a étendu la terre et y a placé montagnes et fleuves. Et de chaque espèce de fruits Il y a établi deux éléments de couple [le mâle et la femelle]. Il fait que la nuit couvre le jour. Voilà bien là des signes pour des gens qui réfléchissent. (Coran, 13 : 3)

Le mot zawdjaïni traduit par "deux éléments de couple" vient du mot zawdj, signifiant un élément d'une paire. Comme nous le savons les fruits sont le produit final de plantes arrivées à maturité. L'étape avant le fruit est la fleur. Les fleurs ont aussi des organes mâles et femelles. Lorsque le pollen est transporté vers la fleur et que la fécondation se produit, elles commencent à porter des fruits. Le fruit mûrit graduellement et commence à libérer ses graines. Le fait que les fruits aient des genres spécifiques est une autre information d'ordre scientifique donnée par le Coran.

http://www.miraclesducoran.com/scientifique_34a.html

  • e6un7

LA LUTTE CONTRE LE ROUKOUD EN ISLAM

asmae allah

 

Professeur Chems Eddine Chitour

« Plutôt que d´interroger, nous nous interrogeons sur l´avenir de l´homme en général et de l´Occident en particulier puisque c´est lui qui dominera le monde matériel. Cet Occident est malade de son intelligence. Il a beau être savant, il n´arrive pas à saisir une vérité essentielle tant il est vrai qu´il est assoiffé de conquête et de pouvoir, aveuglé par l´illusion de sa puissance, prônant l´argent pour Dieu.... (...)»

 

L'Emir Abd El Kader dans Kitâb al mawâkif

Depuis plus de huit siècles, l'Islam a progressivement laissé se perdre son référent cultuel, intellectuel, culturel pour la civilisation humaine au profit d'un mimétisme d'un monde occidental sûr de lui et se voulant le seul détenteur du sens prônant un «magister dixit», au besoin, par la force. Si les causes du déclin sont connues et en grande partie dues à l'instrumentalisation par le politique du sacré pour des stratégies de pouvoir, cette contribution a pour ambition de décrire et sans être exhaustif, l'apport indéniable de penseurs musulmans qui ont, chacun à sa façon, tenté de réagir contre cette nuit de l'intellect, en combattant aussi avec les armes de l'esprit un Occident qui fait de la civilisation matérielle le but ultime de son apport, reléguant l'homme à un «produit marchand» dans une société chrétienne largement sécularisée.

 

Le XXe siècle s´est, comme on le sait, clôturé sur de grandes interrogations. On peut dire que le XXIe s´est provisoirement clôturé le 11 septembre 2001. Nous voilà au troisième millénaire avec une mondialisation-laminoir dimensionnée pour les plus nantis, quelles que soient d´ailleurs leurs latitudes. En Occident, où le sécularisme a, pendant deux siècles, éloigné l´homme de sa dimension transcendantale, l´individu est en pleine errance spirituelle, il en est à se bricoler une spiritualité. En puisant dans le supermarché du «croire», ce qui correspond le plus à ses aspirations. Cette errance religieuse induite par le millénarisme, amène à une autre servitude qui attend l'individu-sujet. C´est l´asservissement au marché, au libéralisme sauvage. Pierre Bourdieu a bien raison de concevoir le libéralisme comme un programme de «destruction des structures collectives» et de promotion d´un nouvel ordre fondé sur le culte de «l´individu seul mais libre».(1).

 

Il est important de connaître l'apport de quelques penseurs musulmans. Nous avons choisi de parler de l'Emir Abdelkader, de Djamel Eddine El Afghani, de Mohamed Iqbal. Chacun à sa façon a tenté d'expliciter les causes du déclin, et les conditions d'une re-naissance de la civilisation islamique.

 

L'Emir Abd El Kader, l'Homme d'Etat et l'Homme de Dieu

 

Beaucoup d´écrits ont été rapportés pour décrire la personnalité de l´Emir, à la fois Homme d´Etat, et Homme de Dieu, humaniste avant l´heure. Le sacerdoce de l´Emir à la fois sur le plan patriotique et spirituel est pour nous une source inépuisable et un modèle applicable plus que jamais à la situation que nous vivons. Pour Jacques Berque: «Les écrits d'Abd El Kader nous incitent à poser une question sur l´histoire littéraire, sur la renaissance arabo-musulmane et répondre qu'Abd El Kader fut le précurseur de la Nahda, car il fut l´un de ceux qui ont contribué dès lors, au renouvellement de la pensée, c´est-à-dire l´un des promoteurs de la première Renaissance qui a dû servir dans le futur».(2)

 

L'Emir met ainsi en cause des principes fondamentaux de la nouvelle civilisation. Il estime que l'Occident, qui a acquis de puissants moyens de domination, n´a pas toute la sagesse (celle qui relève du spirituel) pour régenter le monde. Il ne mesure pas, nous dit-il, les conséquences de ses décisions qui pourraient bien se retourner contre lui et contre le reste de l´humanité: jugement prémonitoire s´il en fût!

 

Jacques Berque écrit: «En tant qu´écrivain, c´est dans El Maouakif que je vois les qualités de style, de lyrisme qui animent au sublime et le recours à des images d´une verdeur, qui n´est pas celle que l´on retrouve habituellement chez les écrivains mystiques. Il apporte, dans le domaine de la spéculation religieuse, une énergie, une couleur, un goût du concret extraordinaires. Et je dirais même, que si tout le monde parle de Nahda, de la Renaissance, je crois que la vraie Nahda est celle des personnages comme l'Emir.»(2) Dans ses écrits, l´Emir prend nettement ses distances avec la nouvelle vision «séculariste» du monde selon laquelle les affaires humaines relèvent du domaine exclusif de la raison. Cependant, l´Emir s´émerveille des progrès réalisés par les savants européens usant de leur «esprit d´application pratique». Il estime que l'Occident, qui a acquis de puissants moyens de domination, n´a pas toute la sagesse pour régenter le monde. Cette malnutrition spirituelle de l´homme ne lui permet pas d´exploiter rationnellement sa culture technique. Elle lui donne les pouvoirs d´un Géant pour satisfaire les besoins d´un nain pervers.(3)

 

Djamel Eddine Al Afghani

 

Sayyid Jamâl Al-Dîn al-Afghâni est né en octobre 1838 à Assadâbâd (Afghanistan), un district de la province de Kunar en Afghanistan dans une famille sunnite. Djamel Eddine Al Afghani est surtout connu en Occident par sa réponse élégante et sans concession au discours de Renan à la Sorbonne le 29 mars 1883. Ce dernier déniait à l'Islam tout apport à la civilisation universelle ajoutant que le fatalisme est l'une des causes d'une arriération du monde musulman. Dans sa réponse à Renan, Al Afghani commence par expliquer, que les religions sont une nécessité pour le genre humain, et qu'aucune nation à son origine n'est capable de se laisser guider par la raison pure. (...)Il est incontestable que la race arabe a marqué son passage dans le monde, non seulement par le feu et le sang, mais par des oeuvres brillantes et fécondes qui prouvent son goût pour la science, pour toutes les sciences, y compris la philosophie. Al Afghani a consacré le principal de sa réponse à démontrer par des exemples et des faits historiques, que les Arabes, l'Islam et la civilisation islamique sont un ensemble indivisible. Les Arabes tout ignorants et barbares qu'ils fussent à leur origine reprirent ce qui avait été abandonné par des nations civilisées, ranimèrent les sciences éteintes, les développèrent et leur donnèrent un éclat qu'elles n'avaient jamais eu. N'est-ce pas là l'indice et la preuve de leur amour naturel pour les sciences?

 

(...) Les Français, les Allemands et les Anglais, n'étaient pas aussi éloignés de Rome et de Byzance que les Arabes dont la capitale était Baghdad. Il leur était donc plus facile d'exploiter les trésors scientifiques qui étaient enfouis dans ces deux grandes villes. Ils n'ont tenté aucun effort dans ce sens jusqu'au jour où la civilisation arabe vint éclairer de ses reflets les sommets des Pyrénées et verser ses lumières et ses richesses sur l'Occident. (...) La science, si belle qu'elle soit, ne satisfait pas complètement l'humanité qui a soif d'idéal et qui aime planer dans des régions obscures et lointaines que les philosophes et les savants ne peuvent ni apercevoir ni explorer. L'humanité a aussi bien besoin des sciences que des religions. C'est la leçon, conclut l'universitaire tunisien Mohamed Hadad qu'a tiré Al Afghani de l'histoire. Il plaide pour une deuxième naissance (une renaissance) de la civilisation arabe en usant des mêmes moyens qui ont permis à ces ancêtres de bâtir cette grande civilisation, à savoir l'amour naturel des sciences et l'Islam.(4)

 

Dans une brillante contribution, Mohamed Tahar Bensaada nous décrit le sacerdoce de Djamel Eddine Al Afghani. Il écrit: «Djamel Eddine Al Afghani n'a pas hésité à bousculer les idées reçues et les tabous les mieux gardés. Les interprétations littéralistes des épigones des diverses écoles juridiques musulmanes furent déclassées par cet esprit exigeant et révolutionnaire. L'esclavage et la minorité de la femme furent réprouvés au nom d'une relecture révolutionnaire du Coran et de la Tradition. Contre l'envahisseur britannique, Al Afghani n'a pas seulement appelé à la résistance. (..) A cet égard, l'oeuvre de Djamel Eddine Al Afghani peut nous servir de modèle au sens où après abstraction du contenu historique dépassé, on se concentrera sur les principes méthodologiques qui lui ont permis de prendre en charge les problématiques de son temps. A titre d'exemple, il ne s'agit plus aujourd'hui de lutter contre le colonialisme mais contre un néo-colonialisme encore plus pernicieux (même une invasion comme l'invasion américaine de l'Irak ou la guerre de la coalition atlantique contre la Libye posent en fait des problèmes autrement plus complexes que les invasions coloniales du XIXe siècle, sans parler de la colonisation israélienne en Palestine qui pose également des problèmes inédits que le mouvement national palestinien a intérêt à prendre en compte en vue d'accélérer le processus de libération.» (5)

 

«Dans son oeuvre réformatrice et émancipatrice, poursuit Mohamed Tahar Bensaada, Al Afghani a tenté de faire la synthèse de deux mouvements très différents: le premier consiste dans une réappropriation critique du patrimoine musulman classique grâce, notamment à la mise en exergue de sa dimension rationnelle (d'où l'interprétation stupide des orientalistes qui ont vu dans cet effort un éloignement de la foi musulmane!). Le second mouvement consiste dans une intégration vigilante des acquis scientifiques et techniques de la civilisation européenne. En fait, cette posture intellectuelle continue d'être celle des courants réformistes qui cherchent à réconcilier un Islam plus ou moins rationalisé et une modernité saisie dans le seul registre matériel. Cette posture «conciliatrice» apparaît désormais, fort simpliste au regard des enjeux philosophiques et sociétaux contemporains. Il ne suffit plus aujourd'hui, d'appeler au mariage de la «spiritualité» musulmane avec la «civilisation» matérielle occidentale pour dégager une perspective islamique moderne. Pas plus qu'on ne peut réduire la civilisation capitaliste occidentale à sa technique, on ne saurait sérieusement réduire l'Islam à sa dimension spirituelle. L'effort intellectuel devrait aujourd'hui se pencher sur les ressorts anthropologiques aussi bien de l'homo oeconomicus du capitalisme que de l'homo islamicus de l'islam social-historique contemporain. Un travail réflexif gigantesque nous attend si on veut réellement atteindre l'objectif recherché de la réintégration authentique et critique de la subjectivité musulmane dans le monde.»(5)

 

 

Mohammed Iqbal

 

Mohammad Iqbal né le 9 novembre 1877 dans le Pendjab, en Inde britannique (Pakistan actuel) - décédé le 21 avril 1938). Mohammad Iqbal se distingue par son talent de poète. Iqbal profite de son expérience européenne pour rencontrer, notamment Bergson et Louis Massignon. Élu à l'Assemblée législative du Pendjab en 1927, Iqbal se fait le défenseur de l'idée d'un État musulman dans le nord-ouest du sous-continent indien. Il mourut le 21 avril 1938. Mohamed Iqbal a «reconstruit» la pensée religieuse dans une optique dynamique créatrice et heureuse. Son oeuvre maîtresse est sans aucun doute Reconstruire la pensée religieuse de l'Islam. Cette oeuvre majeure, traduite en français par Eva de Vitray-Meyerovitch (1909-1999), fait un état des lieux de la pensée musulmane et de son apport à la pensée universelle. Pour Iqbal, le but principal du Coran est «d'éveiller en l'homme une conscience plus haute de ses multiples relations avec Dieu et l'univers. Cette philosophie originale trouve sa source dans le Coran et l'exemple du prophète Mahomet. Elle insiste sur l'idée que l'homme ne peut s'épanouir que dans un climat de liberté, car l'esclavage empêche toute possibilité de création. Elle appelle l'homme à trouver le juste milieu entre sa vie spirituelle et sa vie temporelle.»(6)

 

Le Livre de l'Eternité, (Djâvid-Nâma) traduit aussi par E. de Vitray-Meyerovitch est une autre oeuvre maîtresse de Muhammad Iqbal. Elle n'en demeure pas moins essentielle pour le dialogue entre l'Orient et l'Occident. «Pour Iqbal, l'imitation de l'Occident a eu pour effet que l'Orient s'est perdu lui-même; il faut maintenant que ses peuples apprennent à critiquer l'Occident! Le secret de la puissance occidentale n'est pas dans le luth ou la guitare, ni dans les charmes de ses belles au frais visage, ni dans les jambes nues, ni dans les cheveux coupés! Sa force ne provient pas de son irréligiosité, son progrès n'est pas dû non plus à l'écriture latine: la force de l'Occident vient de l'art et de la science, sa lampe est éclairée par cette seule flamme. La connaissance ne dépend pas de la mode de vos vêtements; un turban ne constitue pas un obstacle à l'art et à la science. Pour la science et l'art, ô jeune homme hardi! il faut un cerveau, non des vêtements européens. (..) Si tu as une pensée agile, cela suffit; si tu as un esprit perspicace, cela suffit! C'est au cours des veillées à la lumière de la lampe qu'on trouve la science, l'art et la sagesse. Nul n'a mis de frontières au royaume de la connaissance, mais on ne peut le parcourir sans une lutte continue. (...) La science est difficile: ils[les Turcs ndR] se contentent des amusements. Par paresse, ils cherchent la facilité, leur nature n'accepte que ce qui est facile. Mais chercher le facile, dans ce vieux monde, cela signifie que l'âme a quitté le corps!»(7)

 

« (...) Choisis mon maître Rûmî comme compagnon de route, afin que Dieu t'accorde le désir et la ferveur; car Rûmî distingue et connaît l'écorce et le noyau. Son pied se pose fermement sur la route qui mène à l'Ami. (..) Les hommes ont appris à danser, avec leur corps, en récitant ses paroles, mais leurs yeux ne se sont pas ouverts à la danse de l'âme! La danse du corps fait tourbillonner la poussière, la danse de l'âme bouleverse les cieux; la science et la sagesse proviennent de la danse de l'âme, la terre et le ciel proviennent eux aussi de cette danse. (...) O toi qui es la paix de mon âme impatiente, si tu prends part à la danse de l'âme, je te dirai, le secret de la religion de Mohammad; pour toi, jusque dans ma tombe, j'adresserai à Dieu des prières! »(7)

 

On le voit, on retrouve dans les écrits d'Iqbal la sagesse de la sourate de Loqman. En définitive, l'humanité domestiquée, régulée, communiant dans le culte du corps, conduit à un extraordinaire gâchis; l´homme y a perdu ses dimensions proprement humaines. Devenu un matricule anonyme, informatisé à outrance, ses possibilités intellectuelles, son génome, ses performances physiques sont les seuls paramètres que lui demande la Société cybernétisée. Son aptitude à la générosité, son amour du prochain, ses interrogations métaphysiques ou religieuses n´entrent pas en ligne de compte dans son classement social. L´homme saura-t-il, surmonter sa dimension matérialiste pour aller vers l´absolu? La question nous est posée.

 

1.P.Bourdieu: L´essence du libéralisme, Le Monde diplomatique mars 1998

 

2.J.Berque. El Moudjahid. L'Emir Abdelkader. 26 avril 1981

 

3.Chems Eddine Chitour http://www.alterinfo.net/L-Emir-Abdelkader-Un-homme-un-destin-un-message_a20230.html 29 ami 2008

 

4.Mohamed Hadad http://bassemkhlaf. space-blogs.com/blog-note/22697/le-debat-depasse-entre-renan-et-al-afghani.html 16 09 2007

 

5.Mohamed Tahar Bensaada http://oumma.com/Hommage-a-Jamal-Eddine-alAfghani?utm_source=Oumma +Media&utm_campaign=0dade681b1 RSS_EMAIL_ Campaign&utm_medium=email 22 juillet 2011)

 

6.Mohamed Iqbal:Encyclopédie Wikipédia

 

7.Mohammad Iqbal et son fils Djâvid, le destinataire du Livre de l'Éternité http://www.moncelon.com/iqbal3.htm

 

Professeur Chems Eddine Chitour

 

Ecole Polytechnique Alger enp-edu.dz

http://www.alterinfo.net/LA-LUTTE-CONTRE-LE-ROUKOUD-EN-ISLAM-L-apport-des-penseurs-musulmans_a62893.html

 

 

  • e6un7

 

La science confirme le Coran:la terre parle

  

(Il S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre : “Venez tous deux, bon gré, mal gré”. Tous deux dirent : “Nous venons obéissants”)….

La terre parle “Earth Speaks”, c’est un titre que j’ai retrouvé sur un des sites internationaux (Le Magazine de la Découverte) ‘www.discovermagazine.com’ ; bien sûr titre tout à fait naturel dans notre époque, vu que les savants ont découvert que tout ce qu’il existe dans l’univers émet des vibrations sonores.

Cependant, à l’époque où le Coran fut révélé ce n’était pas quelques choses de commun ou de courant, car l’humanité à cette époque n’imaginait pas encore que la terre pouvait émettre des vibrations sonores. ; Cependant le Coran nous a parlé sur ce phénomène dans plusieurs versets et les exégètes ont expliqué ceci par le fait que Dieu a doté la terre du pouvoir de parler et elle a parlé. Le Très Haut Dieu dit: (Il S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre : “Venez tous deux, bon gré, mal gré”. Tous deux dirent : “Nous venons obéissants”).[FUSSILAT (LES VERSETS DETAILLES) : 11].

Le Très Haut Dieu dit également à propos de Pharaon et ses compagnons après que Dieu les ait noyés à cause de leur infidélité: (Ni le ciel ni la terre ne les pleurèrent et ils n'eurent aucun délai). [AD-DUKHAN (LA FUMEE) : 29].

Si on revient sur les paroles des exégètes, on trouve qu’ils n’ont pas trouvé ceci surprenant ; au contraire, ils ont cru en tout ce qui a été rapporté dans le livre sacré du Très Haut Dieu ; ils ont dit que : la terre a parlé d’un voix très douce et le ciel également ; et que la terre a réellement pleuré ainsi que le ciel.

Le plus étonnant c’est que l’un des plus importants sites dans le monde réservé à l’espace ‘www.space.com’ a publié un article sous le titre “Le Ciel Parle” et le Professeur Mark Whittle, de l’Université de Californie, a trouvé que l’univers au début de sa création a émis des fréquences sonores suite à la dilatation brusque du gaz qui existait à cette époque. Le Coran nous a parlé de cette découverte, comme on peut le voir dans le verset suivant : (Il S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre : “Venez tous deux, bon gré, mal gré”. Tous deux dirent : “Nous venons obéissants”).[FUSSILAT (LES VERSETS DETAILLES) : 11]

La découverte ne se limite pas à la détection de ces fréquences sonores, les savants ont trouvé également que ces fréquences, qui sont situées dans le domaine infrasonore, sont très importantes et elles jouent un rôle très sensible et très déterminant ; c’est là un des présents de notre Très Grand Seigneur !!

La terre émet de telles vibrations, qui sont situées dans le domaine inférieur à 20 Hz (c'est-à-dire inférieure à 20 vibrations par secondes), avant la production d’un séisme ou d’un tremblement de terre, de telles vibrations sont également émises avant la production d’un volcan, ainsi qu’avant la formation des gigantesques vagues (Tsunami).

Quand le Tsunami a frappé, en 2004, les plages d’Indonésie, et a laissé derrière lui des milliers de victimes, quelques temps avant cet incident, les chiens ont fuit cette région et les éléphants dans le zoo avoisinant ont commencé à crier, à se révolter et à trembler ; les savants ont expliqué ce phénomène par le fait que les animaux entendent ces fréquences et en sont effrayés.

Les savants ont trouvé que les éléphants communiquent entre eux à travers des fréquences ultrasonores ; par contre les baleines communiquent entre elles via ces mêmes fréquences qui se propagent à des milliers de kilomètres dans l’eau ! Ce qui est plus surprenant encore c’est que les éléphants arrivent à entendre les vibrations sonores de basses fréquences, qui précèdent les tempêtes, et que l’homme n’arrive pas à percevoir ; ainsi ils arrivent à fuir ! Les terribles effondrements des glaces sont également précédés par une émission de vibrations sonores de basses fréquences, que les savants cherchent à exploiter pour pouvoir prophétiser tôt la production des tremblements, des volcans et des catastrophes naturelles.

 

Dieu a créé ces vibrations sonores de basses fréquences avant la production de volcans ou des catastrophes naturelles tel que les tremblements, afin qu’elles soient un avertissement aux animaux pour qu’ils puissent s’échapper de la région où va se produire le volcan. Le Très Haut Dieu a muni les animaux de dispositifs qui leur permettent d’entendre ces fréquences, de les interpréter et de prendre leurs précautions ; par contre l’homme (l’orgueilleux !) jusqu’à aujourd’hui il n’a pas pu encore découvrir un appareil qui pourrait prophétiser ces volcans et ces tremblements avant leur production, Glorieux soit Dieu !

Observez avec moi comment le Très Haut Dieu nous a tout soumis à notre service ! Il a dit dans son livre sacré :  (Et Il vous a assujetti tout ce qui est dans les cieux et sur la terre, le tout venant de Lui. Il y a là des signes pour des gens qui réfléchissent). [AL-JATHYA (L'AGENOUILLEE)].

Louange à Allah, Seigneur de l'univers pour tous Ses bontés, nous Te demandons de nous faire profiter de ce savoir, Tu es L’Audient, Le Tout Proche et Le Meilleur Répondeur.

--------------------

Abduldaem Al-Kaheel

www.kaheel7.com/fr

 

Références:

1- Article sous le titre “La terre parle” sur le site de la magazine de la découverte :

Earth Speaks in an Inaudible Voice, www.discovermagazine.com, 08.02.2007.

2- Article sous le titre “ L’univers en évolution parle”, c’est un article sur la découverte du savant en astrophysique Mark Whittle de l’Université de Californie.

Le Professeur Mark Whittle est celui qui a découvert le son de l’univers. Ce savant a parlé des ondes sonores qui ont été émises par l’univers quand son âge était 380 mille ans ; cette onde sonore est due à la dilatation et à l’accroissement de l’univers jusqu’à ce que l’âge de l’univers soit devenu un million d’années. A ce moment, les premières étoiles ont commencé par se former. L’article est disponible sur le site de l’espace sur le lien suivant : http://www.space.com/scienceastronomy/big_bang_sound_040601.html

3- voir l’interprétation de Kurtoubi sur la parole de Dieu :  (Il S'est ensuite adressé au ciel qui était alors fumée et lui dit, ainsi qu'à la terre : “Venez tous deux, bon gré, mal gré”. Tous deux dirent : “Nous venons obéissants”). [FUSSILAT (LES VERSETS DETAILLES) : 11]

  • e6un7

 

 

Est-il autorisé d'avoir recours à la chirurgie esthétique en Islam ?

 

  Est-il permis, selon l'islam de se faire enlever les rides au menton par des injections de collagènes. Est ce un acte blâmable, si une femme le fait pour son mari ?

L'islam permet et, et même exhorte chaque époux à s'embellir pour l'autre. Cet embellissement ne doit cependant se faire que dans le cadre éthique voulu, comme le Prophète l'avait spécifié à une femme venue lui poser la question de savoir si elle pouvait rallonger les cheveux de sa fille dans le but d'embellir celle-ci pour son mari (rapporté par al-Bukhârî, n° 5591). Car l'islam offre un cadre éthique pour l'embellissement du corps : tout embellissement exagéré est ainsi interdit (cf. Hujjat ullâh il-bâligha 2/512, 517, 518, et aussi Al-Halâl wa-l-harâm, al-Qardhâwî, p. 80).

Qu'est-ce qui est modéré et qu'est-ce qui est exagéré, les sources musulmanes nous ont donné à ce sujet des éléments, afin que nous ne tombions pas dans le "tout relatif" (lire à ce sujet Pourquoi nous avons besoin d'une révélation). Et, de ces éléments, les juristes musulmans ont extrait des règles.

La question générale qui se pose ici par rapport aux deux questions posées est : Que peut-on apporter comme modifications dans ce corps, par rapport à son apparence et à son être tels qu'ils sont de façon naturelle (qu'il s'agisse de modifications temporaires, durables ou irréversibles) ?

-
Voici quelques Hadîths concernant ce point :

Le Prophète Muhammad (sur lui la paix) a dit : "Que Dieu éloigne de Sa Miséricorde celles qui tatouent, celles qui se font tatouer, celles qui épilent, celles qui se font épiler, celles qui font écarter leurs dents par recherche de la beauté, qui changent ainsi la forme que Dieu a donnée" ("taghyîru khalqillâh") (rapporté par al-Bukhârî et Muslim) Le Prophète (sur lui la paix) a également dit qu'étaient éloignées de la miséricorde divine les femmes qui rallongent les cheveux des autres et celles qui se font rallonger les cheveux (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).

Il a également dit : "N'arrachez pas vos [cheveux et poils] blancs…" (rapporté par Abû Dâoûd et at-Tirmidhî).

Le Prophète (sur lui la paix) a ordonné (avec le sens d'une recommandation) de se teindre les cheveux et la barbe blancs (rapporté par al-Bukhârî). Il a cependant dit à propos de la teinte à utiliser alors : "… Et préservez-vous de la couleur noire" (rapporté par Muslim).

Il a aussi dit : "Cinq choses font parties de ce que l'homme fait naturellement : la circoncision, le fait de se raser la pilosité [présente sur le pubis], de se tailler les moustaches, de se tailler les ongles et de s'épiler la pilosité présente sous les aisselles" (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).

-
Des ulémas ont, à partir de ces hadîths, fait apparaître les quatre catégories suivantes :

1) Il y a une "modification" de l'apparence première du corps qui est à éviter (certains des points suivants sont interdits, d'autres fortement déconseillés) :
- se faire écarter les dents (chez les Arabes à l'époque du Prophète, cela était un attribut de beauté),
- faire paraître ses cheveux plus longs en utilisant des mèches de cheveux,
- s'épiler les sourcils (ou le visage, d'après d'autres savants),
- se teindre les cheveux blancs en la même couleur qu'ils avaient au temps de leur jeunesse,
- s'arracher les cheveux blancs.

2) Il y a une "modification" de l'apparence première du corps qui est recommandée :
- se teindre les cheveux blancs en une couleur différente de celle qu'ils avaient au temps de leur jeunesse.

3) Il y a une "modification" de l'apparence première du corps qui est à faire (certains des éléments suivants sont obligatoires, d'autres fortement recommandés) :
- se faire circoncire (pour un homme),
- se débarrasser régulièrement de la pilosité qui se trouve sur le pubis,
- se couper les ongles,
- se débarrasser régulièrement de la pilosité qui se trouve sous les aisselles,
- et se tailler les moustaches (pour un homme) afin qu'elles ne dépassent pas le bord supérieur de la lèvre supérieure.
Il s'agit bien de cinq légères "modifications" de l'apparence qu'a l'être humain, et pourtant elles ont été décrites par le Prophète (sur lui la paix) comme faisant partie de ce que l'être humain fait naturellement ("al-fit'ra") (voir le hadîth cité plus haut).

4) Enfin, il y a une "modification " de l'apparence première du corps qui est simplement autorisée (d'après certains ulémas) :
- pour une femme s'épiler la pilosité qui apparaîtrait sur les joues et qui ressemblerait à de la barbe (d'après certains ulémas),
- pour une femme, et ce d'après certains savants, s'épiler le visage pour les parties autres que les sourcils (car en ce qui concerne les sourcils cela est interdit, comme nous venons de le voir).

-
Par rapport aux modifications physiques autres que celles qui sont obligatoires ou recommandées, des ulémas ont émis les avis suivants :
A) Exactement comme on ne doit pas arracher ses cheveux blancs, on ne peut pas avoir recours à la chirurgie pour faire disparaître ce qui apparaît naturellement avec le temps, tels que les rides, les cernes, etc. On peut retarder l'apparition de ceci en utilisant régulièrement de l'huile ou une crème enrichissante (exactement comme le fait de se huiler le chevelure régulièrement retarde l'apparition de cheveux blancs). Mais une fois apparus, il faut faire avec. Cette règle s'applique par exemple pour les implants de silicone pour les seins : on ne doit pas se faire redessiner ceux-ci parce qu'ils ont subi les aléas du temps. Par contre, une gymnastique quotidienne appropriée en retarde le vieillissement.

B) De même, exactement comme on ne devait pas se faire écarter les dents pour que celles-ci soient plus conformes à la norme de beauté arabe d'il y a quatorze siècles, on ne doit pas non plus avoir recours à la chirurgie pour rendre une partie de son apparence physique plus conforme à la norme de beauté contemporaine. On ne peut, ainsi, se faire redessiner le nez parce qu'on préferrait une courbure de celui-ci différente de ce qu'elle est comme Dieu nous l'a donnée. Une femme ne peut, non, plus, avoir recours à des implants pour donner plus de volume à sa poitrine pour qu'elle corresponde plus aux canons de beauté actuels, et ce même si c'est pour son mari seulement.

C) Par contre, pour ce qui constitue réellement une anomalie ("'ayb shâddh") et cause réellement du tort à son porteur, on peut avoir recours à la chirurgie (dans le cadre de l'utilisation de ce qui est déjà, en soi, permis) pour le faire disparaître (il faut cependant qu'il s'agisse d'un tort réel, et non d'une gêne parce que cela ne correspond pas à ce qu'on souhaite). Des juristes des siècles précédents citaient ainsi le cas d'une dent anormalement grande apparue chez quelqu'un et qui le gêne réellement. Ils citaient encore le cas d'un sixième doigt qui gêne celui qui le possède.

D) De même, en cas d'accident, on peut avoir recours à la chirurgie pour réparer les dommages physiques conséquents qui sont apparus à cause de l'accident. Le Prophète avait autorisé 'Arfaja, dont le nez avait été sectionné lors d'une bataille d'avant l'islam, à porter une sorte de prothèse en argent ; celle-ci s'étant révélée nocive, il l'autorisa à porter une prothèse en or (rapporté par at-Tirmidhî, n° 1770, Abû Dâoûd, an-Nassâ'ï).

Voir Halâl wa harâm, Chaykh Khâlid Saïfullâh, pp. 214-217, et Al-Halâl wa-l-harâm, al-Qardhâwî, pp. 80-81. Voir aussi Fat'h ul-bârî, Ibn Hajar.

-

 

http://www.maison-islam.com/articles/?p=134

  • e6un7

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site