On a longtemps considéré qu’un souvenir personnel était monolithique et qu’il était entreposé dans un emplacement précis ducerveau. L’image la plus souvent utilisée était celle d’un livre stocké dans une bibliothèque. Facile à comprendre, banalisée à l’extrême, cette métaphore s’est révélée incorrecte au fil du temps puisqu’elle ne permettait pas de comprendre un certain nombre de points tels que la simplification ou la modification d’un souvenir. En effet, de nombreuses anecdotes, parfois cruelles, ont montré que nos souvenirs pouvaient se modifier spontanément, voire qu’ils étaient volontairement ou involontairement transformables lors d’interventions extérieures telles qu’un interrogatoire judiciaire. Des lors, comment concilier la métaphore d’un souvenir comparé à un livre stocké en un seul endroit et celle de souvenirs sensibles à l’écoulement du temps ou aux modifications artificielles ?
La Guerre des Fantômes : le temps efface, modifie, remodèle…
En 1932, dans son livre Remembering (1932), le psychologue britannique Frederic Bartlett (1886-1969) a demandé à des étudiants de Cambridge d’apprendre une histoire tirée d’une légende amérindienne puis de la rappeler régulièrement. Au fil du temps, Bartlett a noté que l’histoire finale différait sensiblement de l’histoire initiale : les transcriptions devenaient moins précises, elles comportaient des oublis, ou bien des éléments nouveaux étaient introduits, ou alors des détails mineurs acquéraient une importance démesurée. Très nettement, des connaissances antérieures des étudiants, liées à leur culture anglaise, comblaient des passages ambigus ou oubliés du récit amérindien initial. Par exemple, le mot canoë était remplacé par le mot bateau. Bartlett en conclut qu’un souvenir n’était pas rappelé par cœur mais reconstruit lors de chaque évocation, cette reconstitution subissant l’influence de notre culture, de nos schémas de pensée, de nos opinions du moment, de nos attentes.
Ces constatations s’accordaient parfaitement à ce que le psychologue canadien Donald Hebb (1904-1985) découvrit par la suite du fonctionnement cérébral reposant sur l’activation simultanée ou séquentielle de neurones réunis au sein de réseaux. Cette distribution du fonctionnement neuronal protège les informations en dispersant leurs traits constitutifs.
En pratique
Lorsque nous vivons un épisode de notre vie, la scène vécue envoie à notre cerveau une quantité d’informations de toute nature : bien sûr des informations sensorielles (les traits visuels, auditifs, tactiles, gustatifs et olfactifs du souvenir), mais aussi des informations temporelles (c’est à tel moment) et spatiales (c’est en tel lieu). Plusieurs régions du cerveausont activées afin de reconnaitre les différents traits de la scène, puis ces informations convergent vers les hippocampes (les régions du cerveau qui retiennent les informations sensorielles du monde extérieur) ou les amygdales temporales (les régions ducerveau qui analysent et retiennent les informations du monde intérieur – émotions et sentiments). De là partent deux circuits de mémorisation qui comparent, organisent et classent les informations, puis elles enregistrent cette activation synchrone.
Les traces des différents traits de la scène vécue sont ensuite stockées dans les régions cérébrales initialement activées. Les hippocampes garderont la trace de la carte neuronale spatio-temporelle, c’est-à-dire le souvenir du lien entre les différents motifs d’activités neuronales correspondant au souvenir vécu. Quelques années plus tard, c’est le lobe frontal qui conservera le lien entre les informations.
Toutes les informations constitutives du souvenir, qu’elles soient sensorielles ou autres, sont ainsi synchronisées au niveau des hippocampes puis des lobes frontaux. Un souvenir est donc une sorte de toile d’araignée (appelée carte neuronale par les chercheurs) reliant les réseaux neuronaux activés de manière synchrone lorsque l’épisode a été vécu. Bien évidemment, la composante émotionnelle du souvenir est intégrée dans cette carte au moyen d’autres régions cérébrales.
Se rappeler un souvenir, ce n’est donc pas retrouver un livre, ce n’est pas sortir le livre de son rayonnage et le parcourir pour « lire » le souvenir, c’est en fait le reconstituer en récupérant le maximum de pages. La carte neuronale sera réactivée chaque fois qu’on évoquera ce souvenir, c’est-à-dire que le plus grand nombre possible de circuits neuronaux disséminés dans le cerveau sera réactivé pour reconstruire un souvenir temporaire. Selon le moment, ce souvenir reconstruit comportera ou pas certains éléments, car sa reconstitution est influencée par la personnalité de la personne, ses objectifs au présent et ses perspectives futures
Quelles conséquences ?
La dispersion des éléments constitutifs d’un souvenir explique un certain nombre de points :
La robustesse des souvenirs : comme les traits du souvenirs sont dispersés, ils ne peuvent pas disparaître simultanément. Même si des éléments s’effacent, il en restera toujours assez pour reconstituer un souvenir correct ;
La sélectivité et la variabilité des souvenirs, d’une personne à une autre et d’un moment à un autre ;
Les modifications des souvenirs, aboutissant à des distorsions par altération de certains de leurs éléments ;
La création de faux souvenirs, un individu pouvant être authentiquement persuadé d’être allé dans un lieu ou d’avoir vécu tel épisode.
Pour résumer :
On ne stocke pas un livre, on stocke des pages ;
Les souvenirs ne sont pas des livres rangés dans une bibliothèque, mais des pages dispersées dans la bibliothèque ;
Se rappeler un souvenir, ce n’est pas retrouver le livre mais le reconstituer en récupérant le maximum de pages !
Au lieu de les stocker dans un emplacement précis, le cerveau protège les informations constitutives du souvenir en les dispersant ;
De ce fait, les souvenirs sont à la fois robustes et malléables, sensibles aux oublis et aux infidélités.
Source : Bernard Croisile. Tout sur la mémoire. Éditions Odile Jacob (2009).
Chaque année, à peu après à la même période nous célébrons la fête des mères. Mais au fait d'où vient cette charmante fête ? Comment la fête-t-on dans les autres pays ? Mômes.net fait un point sur la fête des mères.
Chaque année, nous fêtons les mamans. Nous les remercions de l'attention, de la protection et de l'amour qu'elles nous donnent. Cette tradition n'est pas vieille comme le monde mais perdure depuis un certain nombre de siècles.
La fête des mères au temps des Gaulois
La fête des mères remonte au temps d'Astérix, c'est une tradition très ancienne ! Les premiers à avoir instauré une journée consacrée aux mamans sont les Grecs et les Romains, qui organisaient chaque année au printemps une cérémonie en l'honneur de Rhéa et Cybèle, les divinités mères des Dieux.
La fête des mères que l'on connaît
La version moderne de la fête des mères nous vient directement des États-Unis. Le second dimanche du mois de mai 1907, au moment du décès de sa maman, une américaine a demandé aux autorités d'instaurer une journée en l'honneur de toutes les mamans du monde le deuxième dimanche de mai. Vœu exaucé ! Les petits américains honorent leur maman le deuxième dimanche de mai depuis plus de 100 ans.
La fête des mamans françaises
Mais en France célébrer les mamans et plus généralement la famille, est une idée de Napoléon. C'est le premier qui a évoqué l'idée d'une fête des mères officielle au printemps en 1806. Au départ, le but était d'honorer les mères de familles nombreuses.
Il faut cependant attendre le 20 avril 1926, pour que la première "journée des mères" nationale ait lieu. Il s'agissait alors d'honorer les mères de familles nombreuses, avec remise de "Médailles de la Famille française". Elle n'a jamais eu grand succès jusqu'en 1941, moment, où le Maréchal Pétain institue la fête des mères pour repeupler la France qui souffre de la seconde guerre mondiale. Pour Pétain, la famille est une valeur essentielle pour la France. Il a souhaité officialiser cette fête pour attirer l'attention sur le rôle de la femme au foyer. Son discours est réputé pour la polémique qu'il a entraînée. Certains lui ont reproché sa vision de "femme-objet". La grande "invention" de Vichy, ce fut d'honorer toutes les mères, d'en faire une fête familiale et d'en laisser la prise en charge aux enfants eux-mêmes, tout en faisant encadrer ces activités par les maîtres d'école. Bref, le collier de nouilles, c'est depuis Pétain !
En 1950, cette fête très populaire est officiellement fixée au 4ème dimanche de mai. Si ce dernier est le dimanche de Pentecôte, la fête des mères est reportée au premier dimanche de juin.
La fête des mères est une fête internationale.
La Belgique, le Danemark, la Finlande, l'Italie, La Turquie ou encore la Russie se sont aussi calqués sur la tradition instaurée par les Etats-Unis pour fêter leurs mamans nationales.
> En Belgique, les mamans ne se fêtent pas le même jour en fonction des régions. La majorité des belges célèbrent leur maman le deuxième dimanche de mai. Dans la région d'Anvers, la fête des mères est le 15 août, qui est le jour de Marie dans la religion catholique.
> En Angleterre, la fête des mères, appelée Mothering Sunday, est toujours célébrée le 4e dimanche de carême, c'est à dire aux environs de la mi-mars.
> En Allemagne, le jour de la fête des mères, les mamans ne travaillent pas. La fête des mères est célébrée le deuxième dimanche de mai depuis plus de 75 ans. Le jour de la fête des mères, les enfants sont aux petits soins pour leur maman tout au long de la journée.
> En Espagne, on fête les mères le premier dimanche du moi de mai. Ce jour-là, les mères et les grand-mères ne cuisinent pas. Les restaurants respectent cette coutume en offrant une fleur aux mères et aux grands-mères.
> Au Canada, la fête des mères est célébrée chaque année le deuxième dimanche du mois de mai. Comme en France, les petits enfants bricolent un cadeau pour leur maman, avec leur maîtresse ou avec l'aide de leur papa. C'est une fête officielle et tous les petits canadiens y mettent tout leur cœur pour qu'elle soit réussie.
Une fête annuelle chez les musulmans
Face à cette frénésie de dépenses, beaucoup de personnes notamment musulmanes comme Dialla, considèrent que la Fête des mères a perdu son essence. Dommage, car elle doit avant tout être le symbole de la gratitude de l’enfant envers sa mère. Face au marché, l’aspect symbolique semble s'être effacé alors qu’un simple mot doux et un gros bisou suffiraient amplement.
En outre, comme on l'a vu, cette fête n'est pas vraiment intégrée dans les mœurs des familles musulmanes car, dans la religion musulmane, les deux seules fêtes qui peuvent être célébrées sont l'Aïd el-Fitr (Fête de fin du Ramadan) et l'Aïd el-Kébir (Fête du sacrifice).
Pourtant, plusieurs pays musulmans ont intégré la Fête des mères à leur calendrier. L'Egypte a été le premier pays arabo-musulman à le faire. En 1956, deux frères Mustafa et Ali Amin, fondateurs du journal Akhbaar Al-Yawm, ont instauré une date pour fêter les mamans. Elle est fixée au 21 mars. D’autres pays arabes ont suivi l’Egypte et repris cette date comme l’Irak ou le Qatar. Ces pays musulmans partent du principe que la place de la mère est très importante et que lui réserver une date symbolique pour la fêter n’est donc pas « haram ».
Rappelons que, dans l’islam, la mère prend une place particulière. Dieu ordonne à l’homme de bien se comporter à l’égard de ses parents et tout particulièrement à l’égard de sa mère. « Et Nous avons enjoint à l’homme de la bonté envers ses père et mère : sa mère l’a péniblement porté et en a péniblement accouché ; et sa gestation et sevrage durant trente mois », peut-on lire dans le Saint Coran.
Ce comportement doit être constant car, dans la tradition islamique, la mère doit être choyée chaque jour. « Ça fait plaisir de recevoir des cadeaux mais c'est pas suffisant. Le respect vaut beaucoup plus que les cadeaux. Cette Fête devrait avoir lieu 365 jours par an, car il ne faut pas oublier que le paradis est sous les pieds des mères »,
http://www.momes.net/Fetes/Fete-des-meres/L-origine-de-la-fete-des-meres
http://www.saphirnews.com/La-Fete-des-meres-une-fete-quotidienne-pour-les-musulmans_a14573.html
L’hydrothérapie
C'est un traitement basé sur une utilisation externe de L'eau, peu importe le type (de mer, de source, minérale, ou même celle du robinet), sous sa forme liquide, mais aussi gazeuse, et à des températures variables. Cela comprend des bains, des douches, des jets, des compresses, etc.
L'aromathérapie et l'herboristerie se combinent fréquemment à l'hydrothérapie par l'ajout d'huiles essentielles ou d'extraits de plantes médicinales dans l'eau de traitement. Le sel d'Epsom et le vinaigre de cidre font également partie des « additifs » courants.
Eau thérmale : Eau utilisée dans un établissement thermal et qui émerge d'une source ou d'un forage sur place (pas de transport). Les eaux « naturelles » sont généralement chargées de minéraux, mais dans des compositions variables selon la localisation. L'eau de mer aussi est minéralisée, et plus particulièrement l'eau de la mer Morte. Absorbés par la peau quand l'eau du bain est à la température du corps, ces minéraux contribueraient aux bienfaits tirés des cures thermales.
Une histoire vieille comme l'eau
La plupart des citoyens de l'Empire romain fréquentaient le bain communal tous les jours. En Inde, la purification (physique et spirituelle) par l'eau a toujours fait partie des habitudes quotidiennes. Au Japon, on se rend aux sources d'eau chaude entre amis ou en famille. Dans les pays nordiques, russes ou scandinaves, les bains de vapeur sont utilisés depuis plus de 1 000 ans, tandis que les Amérindiens ont leurs huttes de sudation (sweat lodges).
En Occident, on reconnaît à quelques personnes d'avoir relancé la pratique au début du XVIIIe siècle. À cette époque, le médecin anglais Richard Russel (1687-1759) instaure dans son pays la pratique des séjours à la mer pour raisons de santé. Il croyait notamment aux vertus de l'iode. Puis, l'Autrichien Vinzenz Priessnitz (1799-1851), fils d'agriculteur, se soigne d'un coup de sabot reçu à la poitrine avec des compresses d’eau froide. Stimulé par l'intérêt que suscite sa guérison, il transforme la ferme familiale en un centre d'hébergement et de soins.
Température, minéraux, massages...
L'eau possède deux caractéristiques mises à profit dans les exercices de rééducation : la résistance uniforme que sa masse oppose au mouvement et la relative apesanteur d'un corps qui y est plongé. Elle possède aussi quatre autres propriétés très utiles en hydrothérapie :
elle maintient sa température;
elle communique cette température beaucoup mieux que l'air;
elle transporte des minéraux ou des essences végétales en suspension;
elle se transforme en jets, en bulles, en courants, etc.
Les traitements ont très souvent recours à l'eau chaude et à la vapeur, car elles permettent d'augmenter la température du corps. Or, l'idée de créer artificiellement l'état de fièvre — et la sudation qui l'accompagne — pour soigner certaines affections remonte au moins à l'Antiquité grecque. On sait bien aujourd'hui que la fièvre sert à combattre l'infection. La chaleur permet aussi la dilatation des vaisseaux sanguins, diminue la pression artérielle et augmente l'irrigation sanguine de la peau et des muscles. C'est grâce à l'effet de dilatation que les bains et les compresses d'eau chaude aident à soulager des affections comme les spasmes musculaires, les inflammations articulaires et les douleurs menstruelles.
Les bains de vapeur ont également pour effet d'ouvrir les pores de la peau et d’ainsi évacuer une partie des déchets de l'organisme. Parmi ceux-ci : les produits chimiques absorbés par l'air, l'eau ou les aliments, de même que les résidus toxiques de certains processus métaboliques. Cette détoxication se traduit par un bien-être général. Elle est également utile dans le traitement de divers problèmes cutanés.
À l'inverse, les bains et les compresses d'eau froide font se contracter les vaisseaux, ce qui réduit instantanément l'inflammation et la douleur. On s'en sert notamment dans les cas de contusion et d'hémorroïdes. Sauf exception, l'eau froide n'est utilisée que pour des traitements de courte durée et on fait généralement alterner ceux-ci avec des traitements chauds.
L'abbé Kneipp a codifié toutes sortes de traitements alternés selon le problème à soigner. Les adeptes de la douche écossaise (chaude, froide, chaude...) affirment que le passage rapide d'une température corporelle à l'autre renforce l'état général de santé.
Quant aux minéraux, dont certains sont indispensables à la santé (le calcium, le potassium, le magnésium, l'iode, etc.), on s'accorde à penser qu’ils procurent des effets bénéfiques en pénétrant dans le sang au cours des traitements. Les orientations thérapeutiques des différents instituts thermaux dépendent justement de la composition minérale de l'eau à laquelle ils ont accès.
Mentionnons en terminant que plusieurs types de massages peuvent être pratiqués sous des jets d'eau — apaisants ou stimulants —, ce qui en multiplie d'autant le plaisir, et peut-être les bienfaits. Des formes de massage dans l'eau ont même été mises au point récemment : l'aquamassage Veechi et le watsu.
Finalement, les bienfaits d'une séance dans un bain flottant sont assez limités en regard de l'hydrothérapie, mais les adeptes apprécient particulièrement la détente qu'on y expérimente.
Applications thérapeutiques de l’hydrothérapie
Efficacité probable Contribuer au traitement des maux de dos (douleurs lombaires). Les auteurs d’une méta-analyse publiée en 2006 se sont penchés sur 5 essais cliniques portant sur les effets de la balnéothérapie et des traitements en spa contre les douleurs lombaires2. Les résultats de ces études, incluant au total 454 patients, démontrent que les 2 types de thérapies induisent des diminutions de la douleur.
Un essai clinique publié en 2005 a comparé les effets de 2 types de balnéothérapie, soit avec une eau minérale riche en soufre, soit avec une eau régulière, auprès de 60 sujets souffrant de douleurs lombaires3. Les sujets ont reçu des bains de 30 minutes chaque jour, durant 15 jours consécutifs. Chez les patients traités avec l’eau riche en soufre, les résultats ont révélé des améliorations en ce qui concerne l’intensité de la douleur, la gravité des spasmes, la rigidité des muscles paravertébraux ainsi que la mobilité et la rigidité lombaire. Par contre, chez les patients traités avec l’eau régulière, seule l’intensité de la douleur a été réduite.
Efficacité probable Contribuer au soulagement des symptômes de la fibromyalgie. Une revue systématique, publiée en 2008 et incluant 10 études cliniques aléatoires, a évalué l’efficacité de l’hydrothérapie, soit la balnéothérapie (4 études), les exercices en piscine (4 études) et les spas (2 études), comme traitement de la fibromyalgie4. La durée des interventions étudiées variait de 20 minutes par jour sur 10 jours à 1 traitement hebdomadaire sur une période de 6 mois.
Les résultats observés dans cette revue montrent que l’hydrothérapie peut être considérée comme un traitement alternatif efficace et sécuritaire, capable de diminuer entre autres les symptômes généraux, le seuil de douleur et le nombre de points douloureux, et améliorer la qualité de vie et la capacité fonctionnelle des patients atteints de la fibromyalgie. De plus, dans ces essais, les bénéfices ont été maintenus de 3 à 6 mois après la fin des traitements. Cependant, les auteurs soulignent qu’il demeure difficile de se prononcer avec certitude sur l’efficacité de l’hydrothérapie (avec ou sans exercices) à cause de l’hétérogénéité des interventions thérapeutiques et de la pauvre qualité méthodologique de plusieurs des études.
Efficacité probable Soulager l’arthrose. Quelques essais cliniques aléatoires évaluant les effets de l’hydrothérapie sous différentes formes (spa, bains utilisant différentes sortes d’eau, etc.) chez des sujets souffrant d’arthrose des genoux et de la hanche ont été publiés. Les résultats montrent que ces traitements pourraient engendrer des améliorations de la qualité de vie5-8, de l’amplitude des mouvements9,10, de la capacité fonctionnelle7-9, de l’index de gravité de la maladie11 ainsi que des diminutions des douleurs7,9,12,38-41 et de la médication12.
En 2009, les résultats d’une revue systématique sont venus appuyer ces conclusions13. Les auteurs mentionnent que toutes les interventions d’hydrothérapie utilisées dans ces essais cliniques montrent une amélioration de la capacité fonctionnelle et de la diminution de la douleur, sans aucun effet secondaire. Ils concluent que l’hydrothérapie pourrait être considérée comme une option thérapeutique intéressante, particulièrement dans une approche multidisciplinaire du traitement de la maladie.
Efficacité possible Soulager les symptômes de l’arthrite et des troubles articulaires. Les mécanismes par lesquels l’hydrothérapie pourrait soulager ces symptômes ne sont pas encore connus. Certains chercheurs croient que les bénéfices possibles résulteraient d’une combinaison de facteurs, dont certains effets mécaniques, thermiques et chimiques14.
Arthrite rhumatoïde. Une synthèse systématique publiée en 2003 a regroupé 6 essais cliniques15. Bien que la plupart d’entre eux aient relevé les effets bénéfiques de la balnéothérapie, les auteurs mentionnent qu’aucune conclusion définitive ne peut être formulée en raison de la faible qualité de leurs protocoles.
Récemment, les auteurs d’un essai clinique aléatoire ont séparé 115 patients souffrant d’arthrite rhumatoïde en 2 groupes. L’un effectuait, en piscine, des exercices orientés sur l’amplitude articulaire et la force musculaire, l’autre réalisait les mêmes exercices hors piscine16. Selon les résultats observés, le sentiment de mieux-être a été supérieur dans le groupe en piscine. De plus, le nombre d’abandons a été inférieur à celui du groupe recevant le traitement classique d’exercices hors piscine.
Spondylite ankylosante. La spondylite ankylosante est une forme d’arthrite caractérisée par une atteinte des articulations vertébrales. Lorsque les traitements pharmacologiques sont inefficaces, les interventions comme la physiothérapie et l’exercice constituent le seul espoir d’atténuer les symptômes17. En ce qui concerne les effets de l’hydrothérapie, 4 essais cliniques aléatoires bien contrôlés ont été publiés18-21. Ces essais, portant sur un total de 269 sujets, ont donné des résultats positifs. Mais il faudra effectuer d'autres recherches avant de pouvoir se prononcer avec plus de certitude.
Arthrite psoriasique. Seulement 2 essais cliniques avec groupe témoin ont évalué les effets de la balnéothérapie sur cette affection des articulations qui survient chez les personnes atteintes de psoriasis22,23. Dans ces 2 essais, les sujets du groupe témoin étaient soumis quotidiennement à une exposition au soleil et à des bains dans la mer Morte, tandis que les sujets du groupe expérimental recevaient ces mêmes traitements en plus d’enveloppements de boue et de bains d’eau riche en soufre. Les auteurs ont conclu que les résultats bénéfiques observés laissent supposer que la balnéothérapie pourrait être un traitement utile en complément des traitements classiques. Mais, ils ont ajouté que d’autres essais cliniques seront nécessaires afin d’en valider l’efficacité.
Efficacité possible Réduire la douleur de l’accouchement. Selon une synthèse systématique regroupant 8 études24, l’immersion dans l’eau est bien tolérée par les femmes qui en sont au premier stade du travail. De plus, elle engendre des réductions de la douleur et de la prise d’analgésiques. Cependant, les chercheurs ont noté que les résultats doivent être interprétés avec prudence à cause des différences entre les traitements administrés et de la petite taille des échantillons. De plus, l’impossibilité d’inclure un groupe placebo empêche de savoir si les résultats sont attribuables à l’immersion dans l’eau elle-même ou à l’environnement dans lequel l’hydrothérapie a été offerte. Quoi qu’il en soit, cette pratique, dont l’innocuité semble bien établie chez les femmes à faible risque de complications, serait une intervention intéressante pour améliorer le bien-être des femmes durant le premier stade du travail.
Efficacité possible Soulager les symptômes des varices. Trois essais cliniques ont été publiés au sujet des varices. En 2003, un essai clinique avec groupe témoin a été réalisé auprès de 70 personnes25. Des séances de balnéothérapie utilisant une eau riche en soufre pendant 12 jours, combinées à un traitement habituel de contention élastique, ont amélioré certains paramètres relatifs à la qualité de vie (douleur, ressenti émotionnel) ainsi que le réflexe veino-artériolaire plus que le traitement habituel seul.
Les 2 autres essais ont été réalisés au début des années 1990 auprès de 183 personnes26,27. Les sujets des groupes expérimentaux ont reçu des traitements d’hydrothérapie de 12 minutes, alternant eau froide et eau chaude, 5 jours par semaine pendant 3 ½ semaines. Les sujets des groupes témoins ne recevaient aucun traitement. À la fin de l’expérimentation, des réductions du volume des jambes et des circonférences des chevilles et des mollets ont été observées seulement chez les sujets des groupes d’hydrothérapie. De plus, davantage de ces patients ont rapporté une diminution de leurs symptômes subjectifs comme les crampes nocturnes et l’inconfort en stations debout ou assise prolongées.
Efficacité incertaine Soulager le psoriasis. Grâce à ses effets mécaniques, thermiques et chimiques, l’hydrothérapie pourrait être utile en dermatologie28,29. Quelques études30-33 tendent d’ailleurs à démontrer l’effet bénéfique de cette approche dans le traitement du psoriasis, mais des recherches supplémentaires seront nécessaires pour pouvoir statuer sur son efficacité. La présence dans l’eau de différents minéraux et oligo-éléments semble être un facteur qui détermine de façon importante les résultats.
Efficacité incertaine Diminuer les symptômes de l’insuffisance cardiaque chronique. Un seul essai clinique bien contrôlé, portant sur 15 sujets, a été publié à ce sujet (en 2003)34. Les résultats laissent croire qu’un programme d’hydrothérapie combinant des applications d’eau chaude et d’eau froide, jusqu’à 30 minutes par jour - au moins 3 fois par semaine, pendant 6 semaines - apporte des effets bénéfiques sur la qualité de vie et les symptômes d’insuffisance cardiaque ainsi que sur la fréquence cardiaque, que ce soit au repos ou en réponse à l’exercice.
Contre-indications
Étant donné leur effet vasodilatateur, les bains chauds prolongés et les bains de vapeur sont déconseillés dans certains cas : ils peuvent provoquer ou aggraver la migraine, les varices et la couperose. De plus, les femmes enceintes et les personnes souffrant d'hypertension, de diabète ou de maladies cardiovasculaires devraient les éviter, à moins d’un avis du médecin.
Fièvre infantile
Contrairement à ce que préconisent certaines pratiques, on ne devrait pas donner de bains tièdes à des bébés pour réduire leur fièvre; l’intervention est non seulement peu efficace, mais elle cause aussi un inconfort pouvant être préjudiciable à la guérison35.
Attention aux microbes
Si l'eau n'est pas adéquatement désinfectée, sa température dans les bains à jets et autres bassins chauds peut causer la prolifération de bactéries (dont le Mycobacterium avium et le Pseudomonas aeruginosa) et présenter certains risques d'infection. La prudence s'impose, tant dans les bains privés que publics.
http://www.passeportsante.net/
سبحانك اللهم و بحمدك أشهد أن لا إله إلا أنت أستغفرك و أتوب إليك
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Noms communs : ail cultivé, ail à tige tendre, ail à tige dure, ail à bâton.
Nom botanique : Allium sativum, famille des alliacées ou des liliacées.
Parties utilisées : bulbes.
Habitat et origine : L'ail est une plante cultivée dont on ne trouve plus de spécimens à l'état sauvage. De plus, sa reproduction est strictement végétative. En effet, aussi loin qu'on puisse remonter dans l'histoire , la plante ne produit pas de fleurs au sens botanique et, par conséquent, ne se reproduit plus de façon sexuée depuis des millénaires. Chaque nouvelle plante est en fait un clone de quelque parent dont l'origine se perd dans la nuit des temps. De même, on ignore quelles furent exactement les plantes sauvages qui donnèrent un jour naissance à cette espèce. Les experts en la matière croient que la plante apparut aux alentours de la mer Caspienne, dans une région allant du Caucase aux frontières chinoises, il y a environ 10 000 ans. De nos jours, on la cultive partout et elle s'est adaptée aussi bien à la Sibérie qu'à la Polynésie.
Noms anglais : garlic, softneck garlic, hardneck garlic.
Nom chinois : Da suan.
Abaisser très légèrement la tension artérielle. |
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Réduire certains facteurs de maladies cardiovasculaires : lipides sanguins, agrégation plaquettaire, diabète. |
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Contribuer à : -réduire les taux de lipides sanguins et la tension artérielle; |
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Combattre les infections de toutes sortes, tant internes qu'externes; |
Par voie interne
Réduction des taux de lipides sanguins, de l’hypertension modérée et prévention de l'athérosclérose (comme adjuvant à long terme aux mesures alimentaires)
Infections des voies respiratoires (rhume, toux)
Par voie externe
Infections fongiques (pied d'athlète, etc.)
L'aire d'origine présumée de l'ail est située aux confins de la Russie, de la Chine, de l'Inde et du Moyen-Orient. De ces territoires occupés par des peuples nomades il y a environ 10 000 ans, le précieux bulbe migra progressivement. D’abord vers l'Extrême-Orient, l'Arabie, puis l'Égypte et le Bassin méditerranéen (Grèce, Rome, etc.) au gré des grandes routes commerciales et des campagnes militaires visant à les contrôler. L’ail est sans doute l'un des légumes les plus anciennement cultivés par les humains qui, depuis des temps immémoriaux, s'en sont servi aussi bien pour se soigner que pour se nourrir.
On raconte que les esclaves oeuvrant à la construction des pyramides d'Égypte avaient cessé de travailler en signe de protestation : on avait coupé leurs rations d'ail qui, pensait-on, leur procurait la résistance nécessaire pour accomplir leur dur labeur. Un papyrus égyptien datant de l'an 1550 avant notre ère mentionnait que l'ail était excellent pour combattre l'hypertension artérielle, les tumeurs et les parasites. Chez les anciens Grecs, chez les Romains, en Inde, en Chine et au Japon, on attribuait au bulbe des vertus toniques, cardiovasculaires, anti-infectieuses et antitumeur.
Louis Pasteur fut l'un des premiers à démontrer que l'ail pouvait détruire des bactéries. En 1916, le gouvernement anglais demandait à la population de lui fournir quantité de bulbes d'ail pour répondre aux besoins médicaux de son armée en guerre. Durant la Seconde Guerre mondiale, l'armée russe eut recours à l'ail lorsqu'elle vint à manquer de pénicilline.
La légende de Dracula aurait été inspirée par une rare maladie, la porphyrie, une défaillance du métabolisme du sang qui rend le patient hypersensible à la lumière et dont l'ail peut exacerber les symptômes. On sait par ailleurs que l'ingestion d'ail peut chasser certains parasites qui sucent le sang, comme la tique. Tous les éléments de la légende sont donc présents.
Au cours des dernières décennies, les chercheurs ont publié plus de 2 000 recherches scientifiques portant sur le potentiel thérapeutique de l'ail. En raison de l'ampleur exceptionnelle de ce corpus d'études, les notes bibliographiques de la présente section se limitent à quelques exemples. L’ail contient plusieurs ingrédients actifs. Les principaux sont des composés sulfurés qui sont libérés lorsque l’ail est coupé, broyé ou écrasé. Pour en savoir plus sur ces composés consulter notre fiche Ail dans la section Nutrition. Pour en savoir plus sur l’allicine, voir la section Sur les tablettes, à la fin de cette fiche. |
L’ail a fait l’objet de nombreuses études destinées à vérifier ses usages traditionnels reliés à la santé du système cardiovasculaire. Dans l’ensemble, même si des essais ont été concluants, leurs résultats ont été au mieux modestes et la méthodologie de plusieurs d’entre eux a été jugée faible1. De plus, les essais ont été hétérogènes, c’est-à-dire que, par exemple, leur durée, leurs sujets et le type de suppléments utilisés ont beaucoup varié. Il est donc difficile de conclure de façon claire à l’efficacité clinique de l’ail. Voir L’avis de notre pharmacien à ce sujet.
Hypertension artérielle. L'Organisation mondiale de la Santé indique que l'ail peut être utile en cas d’hypertension modérée. Les auteurs de 2 méta-analyses concluent que l'ail peut effectivement réduire la tension artérielle chez des sujets hypertendus, mais de façon très modeste2,3.
Hyperlipidémie. Un haut taux sanguin de cholestérol et de triglycérides constitue un facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Malgré des résultats encourageants jusqu’en 19954-7, l’effet des suppléments d’ail sur les taux de lipides sanguins chez l’humain s’est révélé, au mieux, modeste (de 4 % à 6 % de diminution)7. Les auteurs de plusieurs synthèses considèrent donc l’effet de l’ail non significatif sur le plan clinique7-11. De plus, la plupart des essais publiés après 1995 ont été non concluants.
La méta-analyse la plus récente (avril 2009) s’est penchée sur 13 essais à double insu avec placebo de bonne qualité. Dans l’ensemble, les données sont non concluantes, en ce qui concerne l’effet des extraits d’ail sur le taux de cholestérol12. Cette méta-analyse inclut notamment une étude effectuée aux États-Unis auprès de 192 sujets et publiée en 2007. Après 24 semaines de traitement, les résultats se sont avérés négatifs, malgré un dosage plus élevé que celui testé au cours des essais précédents13 (voir notre nouvelle L'ail ne réduirait pas le mauvais cholestérol pour en savoir plus).
Un essai plus récent a été effectué en Russie auprès de 42 hommes souffrant d’hypercholestérolémie : la prise d’un supplément d’ail durant 12 semaines a réduit très légèrement le taux de cholestérol des participants14.
Athérosclérose. Une synthèse publiée en 2001 a porté sur 10 essais. Les auteurs ont relevé que l’ail, sous forme de supplément, réduit légèrement l’agrégation plaquettaire, mais que son effet sur d’autres facteurs de l’athérosclérose n’est pas clair (viscosité du sang et formation de caillots)1. Deux essais non recensés dans cette synthèse indiquent qu’un extrait d’ail vieilli a contré l’agrégation plaquettaire provoquée artificiellement15,16.
Diabète. Bien que des essais sur les animaux indiquent que les suppléments d’ail peuvent avoir un effet hypoglycémiant, dans l’ensemble, les données issues d’essais sur les humains sont non concluantes4,9,10. Cependant, selon des chercheurs chinois, l’ail a des effets antioxydants, anti-inflammatoires et empêche ou réduit la glycation, ce qui en fait un agent intéressant pour ralentir la progression des complications du diabète17. Un essai préliminaire indique également qu’un extrait d’ail spécifique (Allicor®) a eu des effets bénéfiques sur la fructosamine18, une mesure sanguine qui permet d’évaluer le contrôle du diabète au cours des 2 à 3 dernières semaines.
Prévention d’une récidive de crise cardiaque. En 1989, des chercheurs allemands ont publié les résultats d’un essai mené durant 3 ans auprès de 432 sujets ayant déjà subi une attaque cardiaque. Les sujets ayant pris un extrait d’ail étaient moins susceptibles de subir une seconde attaque et leur taux de survie a été 50 % plus élevé que celui du groupe témoin19. Cependant, la qualité méthodologique de cette étude est faible et l’analyse statistique des résultats n’est pas claire20.
Prévention du cancer. De nombreux essais in vitro et sur des animaux indiquent que les composés sulfurés de l’ail peuvent avoir un effet anticancer21,22. Au cours des années 1990, plusieurs études épidémiologiques ont établi un lien inverse entre la consommation d'alliacées (ail, oignon, poireau, etc.) et l’incidence de certains types de cancers (estomac, colorectal, prostate, etc.)23-27. Cependant, les données cliniques ne sont pas suffisantes pour conclure que l’ail peut réduire le risque de cancer chez l’humain9,28.
Les données épidémiologiques les plus convaincantes concernent la prévention du cancer colorectal29, même si elles n’ont pas toutes établi de corrélation entre ce type de cancer et la consommation alimentaired’ail30. Certaines données, plus limitées, pointent également vers un possible effet préventif de l’ail contre le cancer de la prostate, de l’oesophage, du larynx, de la bouche, du rein et de l’ovaire30.
La Commission E, l’ESCOP et l'Organisation mondiale de la Santé reconnaissent l'usage de l'ail comme adjuvant aux mesures alimentaires contre l'hyperlipidémie et en prévention des troubles vasculaires liés au vieillissement (athérosclérose). L'ESCOP reconnaît aussi son usage pour rétablir une bonne circulation sanguine en cas d'insuffisance circulatoire périphérique.
Infections respiratoires. L'ESCOP reconnaît l’usage de l’ail pour traiter les infections des voies respiratoires. À ce jour, les quelques essais cliniques publiés sont insuffisants pour établir l’efficacité des suppléments d’ail31. Un essai de bonne qualité publié en 2001 a toutefois donné de bons résultats. Parmi les 146 sujets traités, ceux qui ont pris 1 capsule d'ail durant 12 semaines (entre les mois de novembre et février) ont eu moins de rhumes que ceux du groupe placebo. De plus, lorsqu'ils étaient enrhumés, leurs symptômes se résorbaient plus rapidement32. Une étude menée en Russie auprès de 41 enfants a également donné des résultats positifs33, mais sa méthodologie manquait de rigueur20.
Infections diverses. Les propriétés antibactériennes et antifongiques de l'ail sont bien connues34. Au cours de divers essais, on a administré de l’ail à des sujets souffrant de gastroentérite, de pneumonie, de gingivite, etc.35 Des études cliniques plus récentes tendent à confirmer les propriétés antifongiques de l'ail en application topique contre le pied d’athlète36-38. Au chapitre du Candida albicans, il n'y a pour l'instant que des études in vitro39-42.
Effets modestes, mais nombreux Bien que les effets de l’ail soient modestes, ils sont multiples. Comme il touche tous les facteurs de risque cardiovasculaire, il constitue un traitement complémentaire intéressant chez les personnes touchées. Voilà pourquoi la Commission E, l’ESCOP et l'Organisation mondiale de la Santé le reconnaissent comme un traitement adjuvant en cas d'hyperlipidémie et d'athérosclérose. Il a également le potentiel de ralentir la progression des complications du diabète, un autre facteur de risque de maladies cardiovasculaires. Les points importants à retenir dans l’usage de l’ail sont la dose et la régularité. Comme mentionné dans la fiche, il faut choisir soit un produit normalisé en alliine ou en allicine, soit l’ail vieilli. Il faut en consommer tous les jours. L’usage occasionnel ne confère pas de résultats. Les résultats intéressants dans la prévention des maladies cardiovasculaires apparaissent après plusieurs mois. La consommation d’ail alimentaire est aussi recommandée. C’est un aliment santé incontournable. Par contre, pour avoir un effet thérapeutique tangible, il faut en manger beaucoup, soit une gousse et plus par jour, ce qui peut être difficile à faire de façon continue.
Jean-Yves Dionne, pharmacien |
Les recherches ayant permis de déterminer que l'allicine était l'un des principaux composants auxquels on pouvait attribuer certains des effets thérapeutiques des bulbes d'ail et de leurs dérivés, les fabricants offrent de plus en plus des suppléments à base d'extrait d'ail normalisé en allicine.
En fait, la plupart du temps, ce qui est normalisé dans ces produits, c'est la teneur en alliine. En effet, le bulbe d'ail tel quel ne renferme pas d'allicine. L’allicine est un composé très instable qui se forme lorsque l'alliine entre en contact avec un enzyme, l'allinase. Ceci se produit lorsque l'ail est broyé ou coupé.
Plutôt que de parler d'un extrait normalisé en allicine, on devrait donc dire qu'il s'agit d'un extrait dont le potentiel d'allicine est normalisé. Ainsi, un produit contenant 1,3 % d'alliine devrait normalement procurer une bonne dose d'allicine, pourvu que le fabricant se soit assuré que l'allinase, naturellement présente dans le bulbe, est bien préservée dans l'extrait de manière à être libérée au moment voulu pour permettre la production d'allicine.
De même, l'emploi de comprimés à enrobage entérosoluble favorise la formation d'allicine dans les intestins plutôt que dans l'estomac où elle risque d'être détruite par les sucs gastriques, ce qui lui permet d'exercer une activité systémique. Ce type de comprimé réduit également les effluves causant la mauvaise haleine, nuire au potentiel de production d'allicine.
Les experts estiment généralement qu'un supplément normalisé devrait fournir de 3,6 mg à 5,4 mg d'allicine par dose et qu'il devrait être gastrorésistant (ou à enrobage entérosoluble) tout en se dissolvant complètement avant de quitter les intestins, faute de quoi le meilleur des extraits serait totalement inefficace, ce qui a pu se produire au cours de certains essais cliniques ayant donné des résultats négatifs45,46.
L'ail vieilli, quant à lui, est fabriqué suivant un processus de fermentation au cours duquel l'alliine est transformée en une série de dérivés parmi lesquels on ne trouve pratiquement pas d'allicine. Il est par conséquent inodore. Il ne serait pas pour autant inefficace si l’on en croit les quelques essais cliniques dans lesquels on a utilisé ce type d'extrait (principalement le produit Kyolic®). Le dosage doit cependant être plus important que lorsqu'on utilise l'ail frais ou l'ail séché, qu'il soit normalisé ou pas34.
Notes
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2. Effect of garlic on blood pressure: a systematic review and meta-analysis. Ried K, Frank OR, et al. BMC Cardiovasc Disord. 2008 Jun 16;8:13. Review. Texte intégral : www.biomedcentral.com
3. Effects of garlic on blood pressure in patients with and without systolic hypertension: a meta-analysis. Reinhart KM, Coleman CI, et al. Ann Pharmacother. 2008 Dec;42(12):1766-71.
4. Garlic shows promise for improving some cardiovascular risk factors. Ackermann RT, Mulrow CD, et al. Arch Intern Med 2001 Mar 26;161(6):813-24. 2. 5. Garlic as a lipid lowering agent--a meta-analysis. Silagy C, Neil A. J R Coll Physicians Lond 1994 Jan-Feb;28(1):39-45.
6. Warshafsky S, Kamer RS, Sivak SL. Effect of garlic on total serum cholesterol. A meta-analysis.Ann Intern Med 1993 Oct 1;119(7 Pt 1):599-605.
7. Stevinson C, Pittler MH, Ernst E. Garlic for treating hypercholesterolemia. A meta-analysis of randomized clinical trials.Ann Intern Med 2000 Sep 19;133(6):420-9. Texte intégral : www.annals.org
8. Alder R, Lookinland S, et al. A systematic review of the effectiveness of garlic as an anti-hyperlipidemic agent. J Am Acad Nurse Pract. 2003 Mar;15(3):120-9.
9. Garlic: effects on cardiovascular risks and disease, protective effects against cancer, and clinical adverse effects. Mulrow C, Lawrence V, et al. Evid Rep Technol Assess (Summ). 2000 Oct;(20):1-4. Review. Résumé : www.ncbi.nlm.nih.gov/books Texte intégral : www.ahrq.gov
10. Garlic and cardiovascular disease: a critical review. Rahman K, Lowe GM. J Nutr. 2006 Mar;136(3). Texte integral : jn.nutrition.org
11. Statin alternatives or just placebo: an objective review of omega-3, red yeast rice and garlic in cardiovascular therapeutics. Ong HT, Cheah JS. Chin Med J (Engl). 2008 Aug 20;121(16):1588-94. Review. Texte intégral : www.cmj.org
12. Garlic supplementation and serum cholesterol: a meta-analysis. Khoo YS, Aziz Z. J Clin Pharm Ther. 2009 Apr;34(2):133-45. Review.
13. Effect of raw garlic vs commercial garlic supplements on plasma lipid concentrations in adults with moderate hypercholesterolemia. Gardner CD, Lawson LD, et al. Arch Intern Med 2007; 167: 346-353. Texte integral : archinte.ama-assn.org
14. Lipid-lowering effects of time-released garlic powder tablets in double-blinded placebo-controlled randomized study. Sobenin IA, Andrianova IV, et al. J Atheroscler Thromb. 2008 Dec;15(6):334-8. Texte intégral : www.jstage.jst.go.jp
15. Rahman K, Billington D. Dietary supplementation with aged garlic extract inhibits ADP-induced platelet aggregation in humans. J Nutr. 2000;130(11):2662-2665. Texte intégral : jn.nutrition.org
16. Steiner M, Li W. Aged garlic extract, a modulator of cardiovascular risk factors: a dose-finding study on the effects of AGE on platelet functions. J Nutr. 2001;131(3s):980S-984S. Texte integral : jn.nutrition.org
17. Does garlic have a role as an antidiabetic agent? Liu CT, Sheen LY, Lii CK. Mol Nutr Food Res. 2007 Nov;51(11):1353-64. Review.
18. Metabolic effects of time-released garlic powder tablets in type 2 diabetes mellitus: the results of double-blinded placebo-controlled study. Sobenin IA, Nedosugova LV, et al. Acta Diabetol. 2008 Mar;45(1):1-6.
19. Bordia A. Garlic and coronary heart disease. The effects of garlic extract therapy over three years on the reinfarction and mortality rate [translated from German]. Dtsch Apoth Ztg. 1989;129(suppl 15):16-17. Étude mentionnée dans : Natural Standard (Ed). Herbs & Supplements - Garlic, Nature Medicine Quality Standard. [Consulté le 30 juin 2009]. www.naturalstandard.com
20. Natural Standard (Ed). Herbs & Supplements - Garlic, Nature Medicine Quality Standard. [Consulté le 30 juin 2009]. www.naturalstandard.com
21. Cancer chemoprevention by garlic and its organosulfur compounds-panacea or promise? Nagini S. Anticancer Agents Med Chem. 2008 Apr;8(3):313-21. Review.
22. Anticancer effects of diallyl trisulfide derived from garlic. Seki T, Hosono T, et al. Asia Pac J Clin Nutr. 2008;17 Suppl 1:249-52. Review.
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26. Gao CM, Takezaki T, et al. Protective effect of allium vegetables against both esophageal and stomach cancer: a simultaneous case-referent study of a high-epidemic area in Jiangsu Province, China.Jpn J Cancer Res 1999 Jun;90(6):614-21.
27. Hsing AW, Chokkalingam AP, et al. Allium vegetables and risk of prostate cancer: a population-based study.J Natl Cancer Inst 2002 Nov 6;94(21):1648-51.
28. Clinical effectiveness of garlic (Allium sativum). Pittler MH, Ernst E. Mol Nutr Food Res. 2007 Nov;51(11):1382-5. Review.
29. Does garlic reduce risk of colorectal cancer? A systematic review. Ngo SN, Williams DB, et al. J Nutr. 2007 Oct;137(10):2264-9. Review. Texte integral : jn.nutrition.org
30. Garlic intake and cancer risk: an analysis using the Food and Drug Administration's evidence-based review system for the scientific evaluation of health claims. Kim JY, Kwon O. Am J Clin Nutr. 2009 Jan;89(1):257-64. Review.
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32. Josling P. Preventing the common cold with a garlic supplement: a double-blind, placebo-controlled survey.Adv Ther 2001 Jul-Aug;18(4):189-93.
33. Andrianova IV, Sobenin IA, et al. [Effect of long-acting garlic tablets "allicor" on the incidence of acute respiratory viral infections in children]. Ter Arkh 2003;75(3):53-56.
34. Lefrançois P. Phytomedical Reviews : Allium sativum, The Natural Health Products Report, Vol.8, No 5, 1999, Canada.
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37. Ledezma E, Marcano K, et al. Efficacy of ajoene in the treatment of tinea pedis: a double-blind and comparative study with terbinafine.J Am Acad Dermatol 2000 Nov;43(5 Pt 1):829-32.
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39. Ankri S, Mirelman D. Antimicrobial properties of allicin from garlic.Microbes Infect. 1999 Feb;1(2):125-9. Review.
40. Lemar KM, Turner MP, Lloyd D. Garlic (Allium sativum) as an anti-Candida agent: a comparison of the efficacy of fresh garlic and freeze-dried extracts.J Appl Microbiol 2002;93(3):398-405.
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42. Inhibition of hyphae formation and SIR2 expression in Candida albicans treated with fresh Allium sativum (garlic) extract. Low CF, Chong PP, et al. J Appl Microbiol. 2008 Dec;105(6):2169-77.
43. Garlic at dietary doses does not impair platelet function. Scharbert G, Kalb ML, et al. Anesth Analg. 2007 Nov;105(5):1214-8. Texte integral : www.anesthesia-analgesia.org
44. Pharmacodynamic interaction of warfarin with cranberry but not with garlic in healthy subjects. Mohammed Abdul MI, Jiang X, et al. Br J Pharmacol. 2008 Aug;154(8):1691-700. Texte intégral : www3.interscience.wiley.com
45. Lawson LD, Wang ZJ. Low allicin release from garlic supplements: a major problem due to the sensitivities of alliinase activity.J Agric Food Chem 2001 May;49(5):2592-9.
46. Lawson LD, Wang ZJ, Papadimitriou D. Allicin release under simulated gastrointestinal conditions from garlic powder tablets employed in clinical trials on serum cholesterol.Planta Med 2001 Feb;67(1):13-8.
http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=ail_ps
1. Toutes les catégories d’assurance commerciale relèvent de l’usure claire qui ne fait l’objet d’aucun doute. Car l’assurance revient à vendre une somme d’argent contre une autre somme inférieure ou supérieure avec l’ajournement de la remise de l’une des deux objets de l’échange ; elle implique donc l’usure de surplus et l’usure d’ajournement. En effet, les assureurs encaissent l’argent des clients et promettent de leur rembourser une somme supérieure ou inférieure en cas de sinistre couvert par le contrat. Ce qui est la vraie usure interdite par le Coran dans de nombreux versets.
2. Toutes les catégories de l’assurance commerciale reposent sur le jeu de hasard interdit dans le Coran : « ô les croyants! Le vin, le jeu de hasard, les pierres dressées, les flèches de divination ne sont qu'une abomination, œuvre du Diable. Ecartez-vous en, afin que vous réussissiez. » (Coran, 5 :90 ). L’assurance sous toutes ses formes, revient à un jeu de chance. On vous dit : donnez une telle somme. S’il vous arrive un sinistre, on vous donnera ceci. Ce qui est le vrai jeu de hasard. L’établissement d’une différence entre l’assurance et le jeu de hasard est un entêtement que rejette tout esprit sain, dans la mesure où, même les assureurs, reconnaissent que l’assurance implique le jeu de hasard.
3. Toutes les catégories d’assurances impliquent le risque. Or la prise de risque est interdite dans de nombreux hadith parmi lesquels celui rapporté par Abou Hourayra (P.A.a) en ces termes : « Le Messager d’Allah (bénédiction et salut soient sur lui) a interdit la vente de cailloux et la vente impliquant un risque ». (Rapporté par Mouslim). Toutes les formes de l’assurance commerciale reposent sur le risque. Ce risque est même très grave. En effet, toutes les compagnies d’assurances et tous les assureurs refusent absolument de couvrir tout danger non probable. Autrement dit, il faut, pour qu’un danger soit susceptible d’être couvert, que son arrivée soit également probable et improbable. De même l’assurance est conclue sans que l’on sache ni le temps de l’avènement des sinistres ni leur ampleur. C’est ainsi que l’assurance réunit les trois graves types de risque.
4. L’assurance commerciale, sous toutes ses formes, revient à spolier l’argent des gens. Ce que le Coran l’interdit formellement : « Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens. » (Coran, 2 :188).
L’assurance commerciale, sous toutes ses formes et catégories, constitue une opération rusée qui aboutit à la spoliation de l’argent des autres. Des statistiques précises menées par un expert allemand ont prouvé que le montant des dédommagements payés aux assurés ne représente que 2.9 % des primes payées par les assurés.
L’assurance constitue donc une immense perte pour la Umma. Sa pratique par les mécréants, qui souffrent de la désintégration de leurs liens (sociaux) et se trouvent obliger d’y avoir recours tout en la détestant comme ils détestent la mort, ne saurait la justifier.
Voilà un aspect des grandes violations de la loi religieuse qui sous-tendent l’assurance. Il en existe beaucoup d’autres que la situation ne permet pas d’énumérer. Point n’est besoin de les énumérer du reste puisqu’une seule des violations déjà mentionnée suffit pour faire de l’assurance en question l’une des plus grandes actions interdites et réprouvées par la loi d’Allah.
Il est certes regrettable que certaines personnes se laissent tromper par les propos embellis et trompeurs des propagandistes de l’assurance qui l’appellent assurance coopérative ou solidaire ou islamique, ou lui donnent d’autres noms qui ne changent en rien sa véritable réalité (illégale).
Quant aux allégations des propagandistes de l’assurance, selon lesquelles les ulémas ont émis une fatwa autorisant ce qu’on appelle l’assurance coopérative, elles sont purement mensongères. La cause de l’ambiguïté qui accompagne ces allégations tient au fait que certains propagandistes ont fait aux ulémas un faux exposé sans rapport avec l’une quelconque des catégories d’assurance et ont affirmé que c’était une [nouvelle]catégorie d’assurance appelée assurance coopérative (pour l’embellir et tromper les gens). Ils ont dit que les souscriptions étaient de pures contributions qui font partie de la coopération ordonnée par Allah le Très Haut dans Ses propos : « Coopérez dans la bienfaisance et la piété. » Ils ont soutenu que cette coopération ne visait que l’atténuation des catastrophes qui frappaient les gens. Ce qui est juste est que ce qu’ils appellent assurance coopérative est comme les autres catégories d’assurance. La différence porte sur la forme et pas sur la réalité essentielle. Celle-ci est très éloignée de la contribution purement volontaire et très éloignée de la coopération dans la bienfaisance et la piété, puisqu’il s’agit de coopérer indubitablement dans le péché et la transgression et ne vise pas à atténuer les catastrophes et à y remédier, mais plutôt à spolier l’argent des gens. La prétendue assurance coopérative est donc prohibée au même titre que les autres catégories d’assurance. C’est pourquoi l’exposé qu’ils ont fait aux ulémas est sans rapport avec l’assurance.
S’agissant de ce que l’on prétend à propos du reversement d’une ristourne, il ne change rien. Il n’empêche pas l’assurance d’impliquer l’usure, le jeu de hasard, le risque, la spoliation de l’argent des autres, l’incompatibilité avec la confiance en Allah et d’autres (choses) prohibées. C’est en somme de la tricherie et de la dissimulation. Celui qui veut en savoir plus doit se référer au traité intitulé : « at-taa’min wa ahkamouhou » (l’assurance et son statut).
J’invite tout musulman jalousement attaché à sa religion et qui espère rencontrer Allah et jouir (du bonheur) de la vie dernière, je l’invite à craindre Allah profondément et à éviter les assurances. Peu importe l’innocence dont on la pare et les beaux habits dans lesquels on l’enveloppe. Elle reste indubitablement illicite. Son abandon permet de préserver sa religion et ses biens et de jouir de la sécurité que procure le Transcendant, le Maître de la sécurité.
http://www.doctrine-malikite.fr/Les-assurances_a54.html
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité