La définition du cœur ;ur est complexe. Pendant longtemps, les scientifiques l’ont défini uniquement comme un muscle ; le cerveau contrôlant tout le corps et que le cœur n’était qu’une pompe faisant circuler le sang. Puis, tout en gardant les propriétés d’un muscle, le cœur a été considéré comme une glande secrétant des hormones. Récemment, de nouvelles fonctions lui ont été attribuées par la découverte de neurones à l’intérieur de celui-ci. Cette découverte pourrait permettre de mieux comprendre certains versets du Coran, sans pour autant chercher à en donner une nouvelle interprétation. Elle illustre également certains hadiths du Prophètes .
Côté Coran
Nombreux sont les versets coraniques qui mentionnent le cœur, ils sont parfois associés à la raison par l’emploi d’expressions telles que « qui comprennent » ou « qui raisonnent ». En voici quelques-uns.
« Il y a bien là un rappel pour quiconque a un cœur, prête l’oreille tout en étant témoin »
Sourate 50, Qaf, verset 37
« C’est parce qu’en vérité ils ont cru, puis rejeté la foi. Leurs cœurs donc, ont été scellés, de sorte qu’ils ne comprennent rien. »
Sourate 63, Al Munafiqun (Les hypocrites), verset 3
« Nous avons mis des voiles sur leurs cœurs, de sorte qu’ils ne le comprennent pas : et dans leurs oreilles, une lourdeur. Et quand, dans le Coran , tu évoques Ton Seigneur l’Unique, ils tournent le dos par répulsion. »
Sourate 17, Al Isra’ (Le voyage nocturne), verset 46
« Il est en parmi eux qui viennent t’écouter, cependant que Nous avons entouré de voiles leurs cœurs, qui les empêchent de comprendre (le Coran) [...] »
Sourate 6, Al An’am (Les bestiaux), verset 25
« Il leur plaît, (après le départ des combattants) de demeurer avec celles qui sont restées à l’arrière. Leurs cœurs ont été scellés et ils ne comprennent rien. »
Sourate 9, At-Tawbah (Le repentir), verset 87
A travers de ces quelques versets, on comprend qu’il existe bien un lien entre le cœur et la raison. Habituellement la raison est associée au cerveau, il est donc question d’une relation entre le cœur et le cerveau inconnue de la science jusqu’à récemment.
Côté science
En effet, d’un point de vue scientifique, nous savons maintenant qu’il existe une communication entre le cœur et le cerveau. Elle est en fait un dialogue dynamique, continu et bidirectionnel, chaque organe influençant continuellement la fonction de l’autre.
Le cœur communique avec le cerveau et le corps de quatre façons :
Communication neurologique (système nerveux)
Communication biophysique (pression des ondes)
Communication biochimique (hormones)
Communication énergétique (champs électromagnétiques)
Cette nouvelle évidence scientifique montre que le cœur utilise ces méthodes pour envoyer à notre cerveau d’importants signaux émotionnels et intuitifs. En accord avec cette compréhension du cœur en perpétuelle communication avec le cerveau, les scientifiques découvrent que nos cœurs pourraient être en fait la « force intelligente » derrière les pensées intuitives et les sentiments que nous éprouvons.
Brièvement, voici la description des différents modes de communication.
1- Communication neurologique
Les neurologistes ont maintenant découvert qu’il y a plus de 40.000 cellules nerveuses (neurones) dans le cœur seul, ceci signifie que le cœur a son propre système nerveux indépendant, parfois appelé le cerveau dans le cœur.
Pour mieux comprendre la suite, voici le schéma d’un neurone :
Les dendrites conduisent l’influx nerveux, induit à son extrémité jusqu’au noyau : c’est un prolongement afférent. Alors que l’axone conduit l’influx nerveux du noyau vers son extrémité, c’est un prolongement efférent.
Actuellement on considère que le nombre de connexions entre les neurones détermine l’efficacité du cerveau ; plus il y a de connexions, plus le cerveau est performant.
Les ganglions cardiaques intrinsèques sont distribués en particulier autour des orifices des principaux vaisseaux. Lorsqu’on observe la section transversale d’un ganglion cardiaque intrinsèque, on trouve au centre une masse de dendrites qui interconnecte les neurones individuels. C’est la structure idéale pour une unité de calcul neural indépendante.
Il existe donc une de sorte un cerveau dans le cœur. Quel est son rôle exactement ? Tout reste à découvrir, des recherches sont réalisées dans ce sens.
Deux études centrées au départ sur les interactions neurologiques démontrent que les signaux afférents que le cœur envoie au cerveau durant les émotions positives peuvent modifier activement le cerveau de plusieurs façons [1] que nous ne détaillerons pas ici. Nous savons donc maintenant que le cœur a une influence sur le cerveau.
2- Communication biophysique
Nous apprenons qu’un rythme cardiaque cohérent conduit à augmenter la synchronisation cœur-cerveau. Les implications de ces découvertes sont explorées dans une troisième étude qui montre que, dans les états de grande cohérence du rythme cardiaque, les individus montrent une amélioration significative de performance cognitive [2]. En d’autres termes, plus le cœur bat régulièrement, plus le cerveau est performant au niveau des fonctions de l’esprit (perception, langage, mémoire, raisonnement, décision, mouvement...).
3- Communication biochimique
Les spécialistes de biologie moléculaire ont découvert que le cœur est la glande endocrine la plus importante du corps. En réponse à notre expérience du monde, il produit et libère une hormone majeure FAN - Facteur Atrial Natriurétique - qui affecte profondément chaque opération du système limbique, ou ce qu’on réfère comme étant le « cerveau émotionnel ». Le lien entre nos émotions et le cœur est ainsi dévoilé. On ressent les émotions au niveau du cœur, pourtant c’est au niveau du cerveau qu’elles sont gérées.
4- Communication énergétique
La communication énergétique du cœur est référée sous l’expression communication cardio-électromagnétique. Le cœur est le plus puissant générateur d’énergie électromagnétique dans le corps humain, produisant la plus grande partie du champ électromagnétique rythmique des organes du corps.
Cela signifie que le cœur a une grande influence sur les autres organes du corps. On ne peut s’empêcher de penser à la parole du Prophète à ce propos : « N’y a t il pas dans le corps un morceau qui s’il est sain, tout le corps le sera aussi et s’il est corrompu le corps le sera également ? Ne s’agit-il pas du cœur ? » (Boukhari, Mouslim)
Le champ électrique du cœur est environ 60 fois plus important en amplitude que l’activité électrique générée par le cerveau. Pourtant le nombre de neurones dans le cœur est nettement inférieur à celui dans le cerveau (40.000 neurones dans le cœur contre environ 100 milliards de neurones dans le cerveau).
Le cœur a un champ d’énergie électromagnétique 5.000 fois supérieur à celui du cerveau et ce champ peut être mesuré avec un magnétomètre jusqu’à 10 pieds au-delà du corps.
La recherche menée à l‘IHM suggère que le champ du cœur est un porteur important d’informations. Les signaux électromagnétiques générés par le cœur transmettent une information qui peut être reçue par les autres et ont la capacité d’affecter les autres autour de nous. Lorsque les gens sont touchés ou sont à proximité, le signal des battements du cœur est enregistré dans les ondes du cerveau de l’autre personne [3].
L’influence d’une personne sur une autre serait donc expliquée par un phénomène physique. Le cœur exerce sur son environnement une influence que l’on ne peut négliger. La science nous dira peut-être plus précisément de quelle façon dans l’avenir incha Allah. Ceci confirme l’importance de choisir son entourage, ses amis, comme cela est recommandé dans le Coran et la sunnah. En effet, Allah l’Exalté a dit :
« Fais preuve de patience [en restant] avec ceux qui invoquent leur Seigneur matin et soir, désirant Sa Face. »
Sourate 18, Al Kahf (La caverne), verset 28
Selon Abou Sa’id Al Khoudri (Allah soit satisfait de lui), le Prophète a dit : « Ne tiens compagnie qu’à un homme croyant et que ne partage ton repas qu’avec un homme pieux ! » (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)
Selon Abou Hourayra (Allah soit satisfait de lui), le Prophète a dit : « L’homme a la même religion que son ami. Que l’un de vous fasse donc bien attention à celui qu’il prend pour ami ! » (Abou Dâwoûd et At-Tirmidhi)
Ces récentes découvertes ne peuvent que nous rendre humble face à la grandeur de la création d’Allah, gloire à Lui. Les scientifiques découvrent uniquement ce qu’Il veut que nous connaissions. Et toutes ces découvertes sont en adéquation avec le Coran et la sunnah ! Gloire à Allah, seigneur des mondes.
Références :
http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_20.html
http://husol.hahnemann.edu/chaosjk1.htm
http://www.healthandage.com/html/res/aging_of_you/content/8.htm
http://www.heartmath.org/research/our-heart-brain.html
http://www.heartmath.com/pr/headheartconnect.html
[1] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_22.html
http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_23.html
[2] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_24.html
[3] http://www.heartmath.org/research/science-of-the-heart/soh_21.html
Leila. R
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Les bonnes graisses protègent contre les maladies cardiaques en diminuant le niveau d'inflammation et la pression sanguine. Mais le plus beau est qu'augmenter votre consommation de ces graisses augmentera votre capacité à brûler les graisses que vous stockez.
Vous savez évidemment que l'huile d'olive est bonne pour vous. Mais il y en a d'autres qui sont encore meilleures, et dont vous n'avez probablement jamais entendu parler.
Alors voici ces cinq huiles alternatives qui ajouteront une nouvelle dimension à votre cuisine, et des années à votre vie.
Le Ghee (ou ghi)
Ghee (prononcer ji) vient d'un mot hindou qui signifie « graisse », et c'est un ingrédient majeur dans la cuisine indienne.
Le ghee est préparé en faisant mijoter du beurre non salé dans un grand pot jusqu'à ce que toute l'eau se soit évaporée et que les protéines aient sédimenté au fond. Le beurre clarifié est ensuite retiré à la cuillère pour éviter de le mélanger avec les particules solides. À la différence du beurre, le ghee peut être conservé durant de longues périodes sans réfrigération du moment qu'il est stocké dans un conteneur étanche pour éviter l'oxydation et les moisissures. Il a un léger goût de noisette, et est un peu plus foncé que le beurre.
Attention, il existe une imitation de ghee utilisée dans certains restaurants indiens, qui est faite à base d'huile végétale hydrogénée. Ce « beurre clarifié végétal » est très riche en acides gras trans qui augmentent le risque de cancers et d’infarctus, et doit être évité à tout prix.
Les recherches montrent que le ghee a des effets positifs sur les lipides sanguins [1]. Il réduit l'inflammation. Une étude menée dans les populations rurales du Rajasthan a constaté que les hommes qui mangent deux cuillères à soupe par jour de ghee diminuent leur risque cardiaque de 23 % [2].
Bien que le ghee ne soit pas un produit de grande consommation, il n'est pas très difficile à trouver en boutique de produits exotiques et en boutique bio. On peut aussi le fabriquer soi-même et le commander en ligne. Une simple recherche avec les mots clés « acheter du ghee » fera apparaître de nombreuses offres.
L'huile d'avocat
L'huile d'avocat est, comme l'huile d'olive, très riche en acides gras mono-insaturés.
Sa particularité, cependant, est d'être beaucoup plus riche que l'huile d'olive en oméga-7 (acide palmitoléique) et contient plus d'oméga-3 (0,95 g pour 100 g).
Très riche en vitamine E, qui est l'antioxydant naturel des huiles végétales, elle est très résistante à l'oxydation, se conserve extrêmement bien et montre une très bonne stabilité face à la cuisson. Le point de fumée (température à laquelle une huile se dégrade et produit des composés toxiques) est supérieur à 250°C, ce qui en fait une des huiles les plus résistantes qui soient.
Toutefois, l'utiliser crue reste la meilleure façon de préserver ses nutriments. Vous pouvez trouver de l'huile extra-vierge d'avocat, pressée à froid et biologique, en ligne ou dans votre magasin bio.
Huile MCT
L'huile MCT est une huile liquide à base d'acides gras à chaîne moyenne (MCT = Medium Chain Triglycerides). Ce sont les graisses que notre corps consomme pour fournir de l'énergie.
Si vous suivez un régime cétogène pour lutter contre un cancer, l'huile MCT aide votre corps à passer en mode de cétose. Cela veut dire qu'il utilise les acides gras, et non le glucose, comme source d'énergie. Le résultat est que les cellules cancéreuses ont plus de difficultés pour survivre. Ceci parce qu'elles ont l'habitude de fonctionner en mode de fermentation, ce qui n'est possible qu'avec le glucose.
A noter que l'huile MCT est aussi vendue en pharmacie pour les personnes qui ont des maladies qui les empêchent de bien absorber les lipides, comme la mucoviscidose et les maladies chroniques du foie.
Vous ne trouverez pas d'huile MCT dans la plupart des magasins. Il faut commencer par la consommer en petite quantité. Elle a un effet laxatif. Essayez d'en mettre un peu avec votre salade pour commencer. (la suite ci-dessous)
L'huile de macadamia
C'est ma préférée. L'huile de macadamia a une odeur délicate qui relève délicieusement les assaisonnements et les sauces. Elle résiste aussi à l'oxydation liée à la chaleur. Vous pouvez donc l'utiliser dans la poêle comme dans la cuisine.
Comme l'huile d'avocat, elle a une très forte teneur en acide gras mono-insaturés, supérieure à l'huile d'olive, et est extrêmement stable. Elle a aussi un goût plus neutre. En revanche elle coûte plus cher.
Essayez d'ajouter un ou plusieurs de ces produits gras à votre régime alimentaire. Cela peut vous apporter des bienfaits pour le cœur et pour les papilles, car il est important de savoir varier les plaisirs, surtout quand on mange sain.
A votre santé !
Au départ, l'hypnose est une méthode mise au point en psychiatrie. En court-circuitant les processus mentaux, elle permet théoriquement d'atteindre plus facilement l'inconscient. Cela peut permettre de faire ressurgir certains problèmes ou traumatismes liés à l'enfance. Mais comment cela fonctionne-t-il ?
Quelles sont les différentes techniques d'hypnose ?
Il existe deux écoles complémentaires. La première, traditionnelle est basée sur la suggestion. La personne face à l'hypnotiseur subit des injonctions verbales, visuelles et corporelles. Pratiquée jusqu'à Freud, cette technique part du postulat suivant : si l'on suggère à un patient de guérir, il peut guérir. Aujourd'hui encore, les hypnotiseurs de spectacle qui s'amusent à endormir une salle entière, relèvent de cette école.
La deuxième, l'hypnose Ericksonienne, sollicite la participation active du patient. Il s'agit plus d'un état de profonde relaxation, pendant lequel le patient va pouvoir s'exprimer librement. Le thérapeute utilise des métaphores, c'est-à-dire un langage symbolique, pour guider l'inconscient du sujet et l'amener à trouver lui-même les solutions à ses problèmes.
L'hypnose en science
Vers la fin des années 1980 est apparue la tomographie par émission de positrons (TEP), une technique d'imagerie qui permet d'observer le cerveau en activité par le biais des variations locales du débit sanguin. On pouvait donner une tâche précise au sujet (effectuer un calcul, chanter une chanson) et voir quelles zones du cerveau s'activaient. On pouvait aussi comparer le fonctionnement du cerveau normal à celui du cerveau sous hypnose. En 1995, l'équipe du CHU de Liège lance une étude sur la perception de la douleur et obtient des résultats intéressants : la réponse au même stimulus douloureux n'est pas la même lorsque le cerveau est sous hypnose ou non (4). Et cette fois, les évaluations commencent à prendre une allure objective, car ce n'est plus le sujet qui parle, mais son cerveau, directement. Une équipe de Montréal menée par Pierre Rainville (5) montre que l'hypnose peut agir sur deux aspects distincts de la douleur : la sensation ou l'émotion. Ces deux composantes coexistent dans tout stimulus douloureux : un caillou dans la chaussure fait mal mais n'inquiète guère, tandis qu'une douleur au ventre ou dans la poitrine, même modérée, peut être très anxiogène. Sous hypnose, tout en maintenant une stimulation constante (au moyen d'une sonde thermique à 47 °C par exemple), on peut suggérer que l'intensité de la douleur s'accroît, mais pas son ressenti émotionnel, ou bien l'inverse. Dans les deux cas, la douleur augmente, mais ce ne sont pas les mêmes zones du cerveau qui s'activent. Autrement dit, les composantes sensorielle et affective de la douleur sont dissociables, tant sur le plan subjectif que sur le plan neurologique.
Ces premiers résultats ont permis d'asseoir une crédibilité scientifique pour l'hypnose. Depuis lors, des centaines d'études ont été menées, tant dans le domaine clinique que dans le domaine des sciences cognitives.
L'hypnose en Islam
1- Certaines fatwas qui ont été émises au sujet du jugement de l'hypnotisme, ont été émises selon des pratiques qui ne sont pas correctes et qui n'entrent pas dans l'appellation de l'hypnotisme ; parce que parler des choses de l'invisible et utiliser les djinns, sont des choses désapprouvées par ceux qui pratiquent l'hypnotisme parmi les docteurs et les spécialistes.
2- L'hypnotisme fait partie d'un domaine scientifique bien connu, et son rôle dans le traitement est connu, et il a des règles et des bases.
3- L'hypnotisme est utilisé pour convaincre le malade du traitement qu'il refusait dans ses conditions normales. Et il est utilisé aussi pour former une nouvelle conviction positive chez le malade afin qu'il surmonte ses convictions négatives.
4- Certaines pratiques se sont mélangées à l'hypnotisme lors de l'exécution, et ces pratiques renferment des choses interdites, c'est la raison pour laquelle les gens ont pensé que l'hypnotisme est interdit ; mais l'interdiction est venue de ces pratiques et non pas de l'hypnotisme, comme cela se produit au cirque avec l'utilisation de la sorcellerie et du charlatanisme.
6- Etant donné que l'hypnotisme est un genre de traitement, il peut être alors utilisé dans le bien, tout comme il peut être utilisé dans le mal ; donc, convaincre une personne d'une certaine idée [pensée], dépend de la légalité de cette idée ou de l'illégalité de cette idée ; alors si l'idée est bonne, il est permis de faire le traitement, et si elle ne l'est pas, le traitement n'est pas permis.
Dr Abderrahmaane ibn Ahmed Al-Djour'î
http://www.scienceshumaines.com/l-hypnose-le-therapeute-et-la-science_fr_14723.html
La visite des tombes est recommandée pour les hommes.
En effet, Ahmad, Muslim et les auteurs des Sunans ont rapporté d'après 'Abdallâh Ibn Burayda :
Le Messager de Dieu a dit :
"Je vous avais déconseillé de visiter les tombes, visitez-les désormais, car elles vous rappelleront l'Au-delà."
L'interdiction était due au fait que la période antéislamqie était encore proche et les habitudes de cette époque toujours présentes chez les gens. A ce moment-là les gens ne s'abstenaient pas du langage inconvenant et grossier; cependant quand il se sont convertis à l'Islam et ils ont connu ses principes, le Législateur leur a permis de les visiter.
On rapporte d'après Abu Hurayra :
"Le Prophète visita la tombe de sa mère et pleura tant que les présents se mirent à pleurer avec lui. Puis il dit : « J'ai demandé à mon Seigneur qu'Il m'autorise à invoquer pour elle le Pardon, mais Il me l'a refusé; je Lui ai demandé de m'autoriser à visiter sa tombe et Il me l'a accordé; visitez donc les tombes, car elles vous rappelleront la mort.»" [ Rapporté par Ahmad, Muslim, Abû Dâwûd, An-Nasa'i et ibn Mâja.]
Quel est l'avis religieux sur le fait de visiter les cimetières le vendredi en particulier?
Il n'y a pas d'origine à cela. Ce qui est légiféré, c'est la visite des tombes à n'importe quel moment accommodant le visiteur, que ce soit la nuit ou la journée. Quand au fait de définir un jour particulier ou une nuit particulière est une innovation dans la religion qui n'a pas d'origine, selon cette parole du Prophète (Salla Allah 'Alaihi Wa Sallam): " Celui qui innovera dans notre religion des choses qui n'en font pas partie, qu'on le lui rejette", rapporté par Al-Boukhârî et Mouslim; selon cette parole du Prophète (Salla Allah 'Alaihi Wa Sallam): "Tout acte non conforme a nos enseignements est à rejeter" rapporté par Mouslim dans son Sahîh d'après 'A'icha(Qu'Allah soit satisfait d'elle). Fatwa de cheikh Ben Baz tirée de son recueil de fatwa: Tome 13, page 336
http://sajidine.com/fiq/funeraille/visite_tombe.htm
http://www.salat-janaza.com/
On croyait dur comme fer jusqu'à récemment que le cerveau était immuable. Même aujourd'hui, selon la croyance populaire, des modifications du cerveau ne sont possibles que par des interventions médicales ou pharmaceutiques. Or, ce n'est pas comme cela que le cerveau fonctionne. Plutôt, le vécu de chaque personne engendre des changements continuels dans l'anatomie de son cerveau tout au long de sa vie, formant ainsi ses habiletés particulières ainsi que son caractère. Le réseau des neurones est en perpétuel réarrangement, autant relativement aux microchangements des neurotransmetteurs qu'aux grandes bases intégratives reliées à l'intelligence.
On découvre de plus en plus de liens entre la souffrance morale et le fonctionnement du cerveau. On sait maintenant que des manifestations purement biologiques au cerveau peuvent être modifiées par des expériences exclusivement humaines comme la psychothérapie, par exemple, sans aucune intervention chimique. Ainsi, la psychothérapie à elle seule peut modifier le fonctionnement du cerveau de façon permanente.
Le psychiatre Kandel (Prix Nobel 1998) a démontré la plasticité du cerveau. Par exemple, des images scannées du cerveau de musiciens témoignent de différences faisant suite à leur pratique d'instruments de musique. Leur cerveau «musical» s'est développé à la suite de leurs répétitions avec leurs instruments de musique et non à cause de gènes précis. Autres exemples : les neurones de rats élevés dans des environnements plus stimulants sont beaucoup plus branchés. Ces environnements rehaussés stimulent les rats au point que leur cerveau s'en trouve amélioré. Chez les humains, le nombre de dendrites neurales du centre du langage dans le cerveau est proportionnel au degré de scolarité d'un individu.
Pour bien comprendre, il faut savoir que le cerveau est constitué de neurones, environ cent milliards, qui établissent entre eux des connexions tout au long de la vie. Chaque neurone a une moyenne de 10 000 connexions qui le relient à d'autres neurones. Ce qui porte à environ un million de milliards de connexions dans le cerveau, faisant ainsi du cerveau la structure la plus complexe de la Terre. La connexion de chaque neurone se fait par l'émission de petites impulsions électriques qui déclenchent une substance chimique appelée neurotransmetteur, laquelle rejoint un autre neurone de cette façon, et il s'enclenche ainsi une série de répercussions sur une multitude d'autres neurones tous interconnectés. Ainsi, un seul neurone peut influencer une moyenne de 10 000 neurones à l'autre bout du processus lors de l'envoi d'un seul message. Le cerveau se forge de cette manière.
Or, savez-vous que les contacts interpersonnels sont parmi les principales causes de connexions des neurones? Dans son livre The Developing Mind, le psychiatre Daniel Siegel explique comment l'esprit d'une personne émerge de l'activité de son cerveau, dont la structure biologique est formée par ses relations interpersonnelles dès le début de sa vie et tout au cours de sa vie. Ce qui fait dire à Siegel que «les connexions humaines forment les connexions des neurones». En effet, le vécu interpersonnel altère à la fois l'activité et la structure des connexions entre les neurones, formant ainsi les divers circuits responsables des divers processus du cerveau comme la mémoire, les émotions, la conscience de soi, etc.
Je fais le lien avec la dépression. Malheureusement, celle-ci est encore très mal comprise. On est porté à blâmer le cerveau ou les gènes, alors que les réelles explications relèvent de notre vécu et du sens que nous donnons à ce vécu. Il y a des échanges bidirectionnels constants entre notre cerveau, notre organisme et notre vécu. Ainsi, le calme ressenti à la vue d'un beau point de vue du fleuve Saint-Laurent s'accompagne d'un accroissement de l'amplitude des ondes alpha dans le cerveau. Autrement dit, le cerveau réagit en fonction de notre vécu. Nous ne sommes pas à la merci de la «mécanique biologique» de notre cerveau, puisqu'au contraire, nous agissons et notre cerveau se modifie en conséquence.
Les personnes en dépression ne sont pas les esclaves de leur cerveau détraqué qu'il faudrait remettre sur les rails nécessairement de façon chimique. Notre cerveau est en constante adaptation, et ceci en fonction de notre vécu, sans apport chimique externe. Le corps et l'esprit sont intimement liés. Des répercussions physiques se manifestent automatiquement à la suite de nos émotions, mais de façon temporaire, et vice versa. Dans le cas d'une dépression typique, il s'agit de changements normaux, mineurs et temporaires et non de pathologies graves du cerveau.
En résumé, ce que nous vivons au jour le jour change l'anatomie de notre cerveau. Notre personnalité est donc le fruit de l'interaction active entre notre bagage héréditaire et notre expérience concrète de la vie.
http://www.lapresse.ca/le-soleil/vivre-ici/coin-du-psy/201306/01/01-4656803-notre-vecu-change-lanatomie-du-cerveau.php
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité