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Blog de Islamiates

Le rêve prémonitoire en Islam

Il faut tout d'abord savoir que, d'après les sources musulmanes, les rêves sont de plusieurs types.

Le Prophète (sur lui la paix) a dit : "Le rêve est de trois sortes :
le rêve véridique ;
le rêve où l'homme converse avec son âme ;
- et le rêve qui cause de l'effroi ("tahzîn"), provenant du diable"
 (rapporté par at-Tirmidhî, n° 2280).

1) "Le rêve où l'homme converse avec son âme" décrit ce que la psychanalyse contemporaine connaît bien : les messages du subconscient humain. L'homme voit en rêve ce qui, pendant l'état de veille, l'a marqué. L'homme voit également en rêve ce qu'il essaie de refouler, et ce genre de rêves peuvent lui révéler une part de ses désirs inavoués.

3) "Le rêve qui cause de l'effroi, provenant du diable" est le cauchemar. Il est provoqué, selon les mots du Prophète, par le démon, qui trouve là un moyen supplémentaire pour pouvoir troubler l'homme. On ne doit accorder, selon l'enseignement du Prophète, aucune importance à ce genre de rêves, et c'est pourquoi cela ne sert à rien de le raconter. Ainsi, à un homme venu lui raconter qu'il avait vu en rêve que sa tête s'en allait et qu'il essayait de la rattraper, le Prophète dit : "Lorsque le diable se joue de toi dans ton rêve, ne le raconte pas"(rapporté par Muslim, n° 2268). Si on fait de tels rêves, il faut entre autres demander à Dieu Sa protection contre le démon et ne le raconter à personne (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).

Pour ces deux types de rêves (rêve purement psychique et cauchemar), il n'y a pas d'interprétation religieuse (ta'bîr) (Hujjat ullâh il-bâligha, tome 2 p. 531).

2) Seul "le rêve véridique" est sujet à interprétation religieuse. Ce type de rêve est constitué :
- du rêve qui contient une indication venant réellement de Dieu,
- du rêve prémonitoire,
- du rêve télépathique,
- etc.
En aucun cas il ne s'agit de se fonder sur un rêve pour en vouloir à quelqu'un (parce qu'en rêve on aurait vu à son sujet quelque chose de déplaisant), ni pour établir ce qui est interdit, permis ou obligatoire (bref pas pour établir des règles – ahkâm). Prendre ce genre de rêve en compte veut dire que l'on peut en tenir compte dans la mesure où il nous donnerait une indication supplémentaire, dans tout cas ne contredisant aucun principe établi.

Le "rêve véridique" n'est pas synonyme de la bonne nouvelle ("bushrâ"). Il peut effectivement être une bonne nouvelle ("bushrâ") et être agréable. Mais constitue aussi un "rêve véridique" le rêve qui est vrai mais est déplaisant, parce qu'il constitue un avertissement venant de Dieu ("indhâr") ou un reproche ("mu'âtaba") (Fat'h ul-bârî, tome 12 p. 465). Le Prophète lui-même a vu un rêve véridique qui lui a été déplaisant (il s'agissait d'un événement futur ; il a raconté :"Alors que je dormais, (…), j'ai vu qu'on a placé devant moi deux bracelets en or ; cela m'a été déplaisant. On m'a donné la permission de souffler sur eux ; je l'ai fait et ils se sont envolés." Le Prophète a ensuite interprété ce rêve comme étant l'annonciation des deux imposteurs qui devaient apparaître de son vivant : l'un au Yémen et l'autre à al-Yamama (rapporté par al-Bukhârî, n° 4118). Mais même quand il est déplaisant, le rêve véridique reste différent du cauchemar (le type de rêve n° 3, plus haut évoqué), ce dernier ne constituant qu'une scène d'effroi et d'affliction, à l'exemple de ces rêves où le dormeur se voit en train d'essayer de fuir ou de hurler.

Comment l'islam explique-t-il les rêves prémonitoires ? Pendant le sommeil, l'âme se trouve dans un état différent de celui où elle se trouve pendant l'état de veille, conformément à ce que Dieu en a dit dans le Coran : "Dieu prend les âmes au moment de leur mort, ainsi que l'âme qui n'est pas morte pendant son sommeil. Il garde alors celle au sujet de laquelle Il a décrété la mort et renvoie l'autre jusqu'à un terme fixé..." (Coran). Après notre mort nous irons dans le monde de l'étape (al-barzakh), mais pour le moment, nous vivons dans le monde que nous connaissons (ad-dunyâ). Or Dieu a créé une dimension où les actions que l'on fait prennent forme et où ce qui va arriver dans ce monde y prend d'abord forme également. C'est ce que Shâh Waliyyullâh a nommé "'âlam ul-mithâl" ("le monde de la représentation") (Hujjat ullâh il-bâligha, tome 1 pp. 51-56). C'est bien pourquoi une fois, le Prophète Muhammad (sur lui la paix) à qui, Dieu montrait parfois en état de veille aussi certaines des choses de ce monde de la représentation, dit à ses Compagnons : "Voyez-vous ce que je vois ? Je vois les troubles (fitan) tomber dans vos maisons comme la pluie" (rapporté par al-Bukhârî et Muslim). Or, il arrive parfois à certaines personnes que leur âme, pendant leur sommeil, voit certaines de ces choses se déroulant dans ce monde de la représentation ("'âlam ul-mithâl"). C'est l'origine des rêves prémonitoires. Le Prophète a ainsi vu en rêve l'apparition des deux imposteurs (comme nous l'avons vu plus haut). Il a aussi vu un rêve, alors qu'il était encore à La Mecque, qu'il émigrerait vers une terre où se trouvaient des dattiers, mais il avait cru qu'il s'agissait de la ville de al-Yamâma ou de celle de Hajar ; les faits lui montrèrent ensuite qu'il était en fait question de la ville de Yathrib, celle qui devait ensuite s'appeler Médine (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).

Un autre type de rêve véridique est celui où l'on voit la représentation d'un acte, vertueux ou mauvais. Il s'agit apparemment, ici encore, du fait que l'âme du dormeur a des aperçus de scène du monde de la représentation ("'âlam ul-mithâl"). Umm al-'Alâ vint ainsi raconter au Prophète qu'elle avait vu en rêve que 'Uthmân ibn Maz'ûn, décédé, avait une source qui coulait. Le Prophète dit : "C'est son action qui continue pour lui" (rapporté par al-Bukhârî, n° 6615). 'Uthmân avait fait un acte vertueux dont les effets continuent sur terre après la mort (voir Fat'h ul-bârî, commentaire de ce Hadîth). Le Prophète lui-même avait, un matin, raconté à ses Compagons avoir fait un rêve où il avait vu deux anges l'emmener avec eux et où, au cours d'un voyage, il avait vu différentes personnes subir différents types de punitions : il y avait celui qui, durant sa vie, prêtait à intérêt, celui qui, durant sa vie, faisait courir des rumeurs, etc. (rapporté par al-Bukhârî, n° 1320 etc.).

Interprétation des rêves. Nous avons déjà dit que seul le "rêve véridique" était à interpréter. L'interprétation des rêves est une science, et le Prophète a dit qu'il ne fallait pas interpréter les rêves n'importe comment (voir Fat'h ul-bârî, tome 12 pp. 539-541).
L'interprétation repose sur la compréhension du symbolisme : quelle chose vue dans le rêve représente quelle chose ? Certains symbolismes sont universels, tandis que d'autres sont régionaux, liés aux cultures (voir Hujjat ullâh il-bâligha, tome 1 p. 263).

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Avertissement :

Que certains rêves soient véridiques ne devrait pas pousser des musulmans et musulmanes à accorder une importance excessive aux rêves ; il en est ainsi qui considèrent chacun de leurs rêves comme étant "véridique" (prémonitoire ou autre), qui vivent ainsi dans un monde quasi-virtuel et qui parfois s'angoissent pour des causes bien légères.

Publié parLa maison de l'Islam

e6un7

 

 

L'Homme pourra- t-il un jour hiberner ?

L’hibernation est un état d’hypothermie régulée, durant plusieurs jours ou semaines qui permet aux animaux de conserver leur énergie pendant l’hiver. Durant l’hibernation les animaux ralentissent leur métabolisme jusqu’à des niveaux très bas, avec la température de leurs corps et des taux respiratoires qui s’abaissent graduellement, et en utilisant les réserves de graisse du corps qui ont été stockées pendant les mois actifs.
Un animal que certains considèrent à tort comme un hibernant est l’ours. En effet, bien que ses fréquences cardiaques ralentissent, la température corporelle de l’ours reste relativement stable et il peut être facilement réveillé. Il en est de même pour les blaireaux, les ratons laveurs et les opossums. Les ours sont des semi-hibernants, on parle alors d'hivernation.


De nombreux animaux hibernent pendant la saison froide. Marmottes, hamsters ou grenouille entrent en hibernation lorsque les conditions climatiques leur deviennent défavorables et que la nourriture se fait plus rare. Cachés au fond de leur terrier, ils ralentissent leur métabolisme et utilisent progressivement leurs graisses en attendant le retour de la belle saison.

Une équipe de chercheurs de l’université Duke aux États-Unis s’intéresse à un de nos cousins primates, le chirogale moyen, un petit lémurien de Madagascar lui aussi capable d’hiberner. Pendant 7 mois, lorsque les températures diminuent, il entre dans une torpeur en réajustant sa température interne avec la température extérieure afin de consommer un minimum d’énergie à se chauffer. Publiée dans la revue Plos one, leur étude montre qu’ils ne dorment pas complètement mais diminuent considérablement leur rythme cardiaque, celui-ci s’abaissant de 120 à 6 coups par minute.

Les hibernants obligatoires comme l'ours hibernent n’importe quand dès que la température extérieure est inférieure à 6 °C pendant 48 heures. Son aptitude à hiberner est meilleure en hiver, c’est-à-dire à partir du mois de septembre. Il suffit alors de 24 heures à moins de 20 °C pour que l'ours rentre en hibernation.
Les hibernants saisonniers, par exemple le spermophile (écureuil américain), ne sont capables d’hiberner qu’entre mi-novembre et mi-février. En dehors de cette période, même si les conditions sont défavorables, l’animal n'hiberne pas.

Physiologie au cours de l’hibernation

La diminution de la température interne entraîne un ajustement des différentes fonctions. Le métabolisme diminue de 98 %.
Il y a une diminution :
de la consommation d’oxygène,
du rythme respiratoire,
du rythme cardiaque (de 350 à 3 battements par minute pour le spermophile, de 500 à 5 pour le lérot),
du flux sanguin (il y a une irrigation particulière au niveau du cerveau, du cœur et du tissu adipeux),
du taux d’hormones de croissance.
Le système nerveux est réactionnel. Cependant, seules les aires cérébrales jouant un rôle dans les fonctions végétatives autonomes (comme la respiration) restent véritablement actives. Les autres régions ne montrent pas d'activité corticale spontanée. Mais l’animal réagit aux bruits, au toucher, etc.
La diminution de la vitesse de circulation du sang nécessite un abaissement de sa coaguabilité pour éviter le risque de formation de caillot. Ceci se fait par une baisse du taux de plaquettes et des facteurs de la coagulation.
Les périodes de sommeil sont caractérisées du point de vue respiratoire, par des bouffées de cycles respiratoires entrecoupées d'apnées prolongées (jusqu'à une heure chez le hérisson ou le lérot). Les faibles échanges gazeux au niveau des poumons contribuent à l'accumulation dans l'organisme de dioxyde de carbone dissout, ce qui acidifie le sang (on parle d'acidose respiratoire).
Au cours de l’hibernation, il y a des réveils périodiques à des moments variables, mais très rares, et de plus en plus fréquents quand on arrive à la fin de l’hibernation. Le réveil dure quelques heures et correspond à une remontée de température rapide. Ceci pour tous les hibernants, avec une périodicité variable. Par exemple le hamster doré se réveille tous les 3 à 5 jours alors que le spermophile se réveille tous les 15 jours. Pendant ces réveils, l’animal tourne dans l’hibernaculum, mange, urine et se rendort. Des expériences d’ablation des neurones de l’hypothalamus ont montré une suppression de ces réveils et une mort de l’animal. Ces réveils sont donc fondamentaux, ils permettent notamment d’éliminer les déchets du métabolisme dont l’accumulation est très toxique. Ces réveils font intervenir la thermogenèse dite sans frisson, c’est-à-dire en utilisant le tissu adipeux brun. 90 % de la perte de poids pendant l’hibernation est due à ces phases de réveil.
Il est remarquable que la zone CA3 du cerveau d'un animal en hibernation subisse les mêmes régressions synaptiques que le cerveau d'une personne atteinte de la maladie d'Alzheimer. Mais chez l'hibernant, ces régressions sont réversibles et seraient le produit d'hyperphosphorylations de protéines tau produites par les cellules du cerveau (irréversible chez les malades d'Alzheimer ou de paralysie supranucléaire progressive), et de déphosphorylations lorsque les connexions se reforment.

Facteurs internes
Les facteurs internes ont été mis en évidence avec le spermophile. En injectant du sang d’un spermophile hibernant dans un spermophile non hibernant, on constate que le spermophile non hibernant devient hibernant. Les facteurs internes d’hibernation circulent donc dans le sang (ces facteurs sont encore mal connus). Selon des études récentes, l'aire pré-optique de l'hypothalamus permet la baisse du point de consigne de l'organisme jusqu'à 2 °C chez certaines espèces.
Le système reproducteur serait également impliqué dans l'inhibition de l'hibernation. Expérimentalement, l'injection de testostérone provoque la fin de l'hibernation.
Au niveau du foie sont produites des protéines formant un complexe : HPc (complexe des protéines d'hibernation). Ce complexe est composé des protéines HP20, HP22, HP27 et HP55. Une diminution du taux sanguin de ces HPc précède l'hibernation. Le cycle est inversé au niveau du liquide céphalo-rachidien (LCR) : en effet, le maximum du taux de HPc y est atteint pendant l'hibernation. Notons également que la protéine HP50 n'est jamais présente dans le liquide céphalo-rachidien, mais celui-ci contient la HP20. Cette protéine passerait du sang vers le LCR au niveau du plexus choroïde, la région du cerveau où ce liquide est produit.
L'hibernation au niveau cellulaire

Les processus cellulaires sont stoppés ou tout au moins fortement ralentis de plusieurs manières : comme le repos en hibernation
Phosphorylation de certains composants
Des groupes phosphoryles se fixent sur les pompes à sodium et sur les pompes à potassium, empêchant ainsi les échanges de ces ions entre les compartiments intracellulaires et extracellulaires. De plus, des groupements phosphoryles s'attachent aux ribosomes, ce qui bloque la synthèse protéique.
Source d'énergie cellulaire pendant l'hibernation
Alors que l'énergie cellulaire est en temps normal principalement tirée de l'oxydation de molécules de glucose, ce sont les lipides qui deviennent la source d'énergie prioritaire pendant l'hibernation.
Ralentissement de la transcription de l'ADN
Une acétylase favorise la transition des histones de leur état acétylé vers l'état désacétylé. Ceci provoque une condensation accrue de l'ADN, qui s'enroule alors plus étroitement autour des histones, et rend les gènes beaucoup moins accessibles.
En outre, les ARN polymérases ne sont plus actives, ce qui réduit encore les possibilités de transcription.
Origine cellulaire de la diminution de température corporelle[modifier | modifier le code]
Dans les tissus adipeux bruns, la membrane interne des mitochondries possède des protéines découplantes qui laissent passer facilement les protons, permettant ainsi de diminuer le gradient de concentration entre les deux compartiments situés de part et d'autre de cette membrane. Une moins grande quantité d'ATP est ainsi produite par l'ATPase. Le flux de protons alimente donc principalement l'élévation de la température par les protéines découplantes. Lors de l'hibernation, l'activité de ces protéines découplantes est diminuée.
Sortie de l’hibernation

La sortie de l’hibernation se caractérise par un réchauffement rapide des différentes parties du corps, une augmentation de la fréquence cardiaque, etc. Ces mécanismes sont plus rapides que ceux de l’entrée en hibernation. Tout est rétabli en quelques heures.

Des Hommes sur de nouvelles planètes grâce à l’hibernation ?

Les chercheurs ont également montré que le battement cardiaque de ces primates passait de 120 à 6 coups par minute et que leur respiration ralentissait. D’autre part, lorsqu’il fait moins de 25 °C, ils perdent leur capacité d’homéothermie et leur température se met à fluctuer en fonction de celle de l’environnement. Ainsi, ils économisent leur énergie pendant la période hivernale.

Ces découvertes nous permettent d’en connaître plus sur l’hibernation chez les primates. Elles sont le point de départ d’un champ de recherche qui pourrait s’étendre à l’Homme. Selon Chris Smith, du Duke Lemur Center à Durham en Caroline du Nord, les possibilités sont innombrables. « Chez les personnes malades en attente d’un organe, le temps est compté, explique-t-il. Si l’on pouvait ralentir leur métabolisme comme le fait le chirogale moyen, on pourrait les faire patienter plus longtemps, et peut-être leur sauver la vie. » La même chose serait valable pour les astronautes. En les mettant en état d’hibernation, il serait possible de repousser les limites de l’exploration spatiale, et de visiter de nouvelles planètes !

Dans le futur, les scientifiques veulent reproduire cette étude sur un plus grand nombre d’animaux et les étudier pendant plus longtemps. Ces recherches permettraient de mieux comprendre l’hibernation, et pourquoi pas, la reproduire un jour chez l’Homme.

http://citizenpost.fr/lhomme-pourra-t-il-un-jour-hiberner/

http://fr.wikipedia.org/wiki/Hibernation

http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-pourra-t-on-jour-hiberner-comme-lemurien-48825/

  • e6un7

Pourquoi le piment brûle t-il la langue ?

Dans la catégorie des aliments "qui piquent", le piment est le numéro un. Plus fort que le poivre ou que la moutarde, il enflamme la bouche de son consommateur. Quelle substance est responsable ? Et quels sont les moyens de soulager une bouche en feu ?

La sensation que le piment procure en bouche ne laisse pas indifférent. La responsable ? La capsaïcine. Cette substance est présente en grandes quantités dans les graines du piment mais aussi dans tout le fruit. C'est sa concentration qui détermine le "piquant" du piment.

Illusion de brûlure

En effet, la capsaïcine est irritante pour les épithéliums, c'est-à-dire les cellules qui recouvrent les muqueuses de la bouche, des mammifères. Les sensations de brûlures et les douleurs associées résultent de l'interaction chimique de cette substance avec les neurones sensoriels.

Pourquoi ? La capsaïcine a le pouvoir de se lier à des récepteurs particuliers des neurones, les récepteurs vanilloïdes. Ceux-ci font alors entrer des ions dans les neurones, ce qui déclenche un stimulus nerveux. Le cerveau l'interprète comme une brûlure, mais en réalité, rien ne brûle : la bouche ne se recouvre pas de cloques !

Si la brûlure est illusoire, la sensation, elle, ne l'est pas. D'ailleurs, il existe même une échelle, dite de Scotville, qui donne le degré de "chaleur" d'un piment. Elle va de 0, neutre, à 10, explosif.

ECHELLE DE SCOTVILLE
0 Neutre 6 Ardent
1 Doux 7 Brûlant
2 Chaleureux 8 Torride
3 Relevé 9 Volcanique
4 Chaud 10 Explosif
5 Fort    

Boire du lait

Avoir la bouche en feu, ce n'est pas dangereux, mais c'est désagréable. Et inutile de se rincer avec de l'eau : la capsaicine est insoluble dans ce liquide. En revanche, elle se dissout dans le gras (elle est liposoluble). Seule remède : il faut donc ingérer une substance à base de caséine, une phosphoprotéine, elle aussi lipophile, qui va se mettre à la place de la capsaïcine sur les récepteurs. Le lait reste le produit le plus disponible, mais les crèmes glacées ou le fromage sont aussi efficaces.

La capsaïcine est aussi l'ingrédient actif dans les bombes lacrymogènes. Quand les gouttelettes entrent en contact avec les yeux, c'est très douloureux ! Donc si vous manipulez des piments "explosifs", ne vous frottez pas les yeux !

http://www.linternaute.com/science/biologie/pourquoi/06/piment/piment.shtml

e6un7

L'argent gagné avant la conversion à l'Islam est-il halal?

 L'argent obtenu grâce à la vente d'alcool avant la conversion est-il halal ? Peut on en conserver aumoins une partie ?

Du moment que l'argent de la vente d'alcool, c'est avant la reconversion à l'islam, on a pas à s'en défaire : il est halal .

Il en est de même des biens mobiliers et immobiliers achetés grâce à l'argent ainsi acquis.

Explication:

A) S'il s'agit d'une chose ('ayn) qui est en soi illicite (harâm li 'aynihî) en islam :

Ainsi, si quelqu'un avait acheté de nombreuses bouteilles d'alcool quand il était non-musulman, une fois reconverti à l'islam il ne doit bien sûr pas consommer cette boisson mais ne peut pas non plus en tirer profit (il ne peut par exemple pas la revendre) ; il ne peut non plus pas l'offrir à un non-musulman (cliquez ici) ; la solution théorique pour lui serait d'en faire du vinaigre (ce qui est autorisé d'après l'école hanafite, cliquez ici et ici) ; sinon il n'y a pas d'autres possibilité que de détruire cet alcool.

De même, si un zoroastrien était marié à sa propre sœur, une fois converti à l'islam, il doit se séparer d'elle : le statut "dûment mariés" ne demeure pas, puisqu'en islam un homme ne peut pas être le mari de sa propre sœur. Ce mariage était maintenu tant que ces deux personnes étaient zoroastriens, fût-ce en Dâr ul-islâm (cliquez ici), mais une fois qu'ils se sont convertis à l'islam ou que l'un d'eux s'est converti à l'islam, ce mariage devient nul.

-
B) Par contre, s'il s'agit d'une chose qui, au regard de l'islam, est en soi licite (halal fî nafsihî) mais illicite à cause de la voie par laquelle elle a été obtenue (harâm li kasbihî) :

– B.1) Si cette voie d'acquisition constitue un interdit universel, tel que voler quelqu'un qui est mu'âhid (soit le cas 1.1 dans notre autre article) :

Si, lorsque encore non-musulman, cet homme avait volé :
– une personne musulmane qui était mu'âhid avec lui (c'est-à-dire que son pays n'était pas en guerre contre celui de cette personne musulmane),
– ou une personne non-musulmane qui était d'une part mu'âhid avec lui (son pays n'était pas en guerre avec le pays de cette personne non-musulmane) et d'autre part mu'âhid avec les musulmans aussi :
cet homme aura le devoir, avant ou après sa reconversion à l'islam, de rembourser à cette personne l'argent qu'il lui a volé (cf. MF 22/10).

– B.2) Et s'il s'agit d'un interdit enseigné par l'islam (soit un cas autre que le 1.1 dans l'article suscité) :

Un premier exemple : Un non-musulman prêtait de l'argent à intérêt, et touchait donc cet intérêt, que sa religion d'alors considérait éthiquement licite (alors que l'islam considère cela illicite). Cet homme se convertit à l'islam ; doit-il se séparer de tout cet argent que, avant sa conversion, il avait touché en tant qu'intérêt ?
La réponse est : Non, cet argent acquis auparavant lui appartient et est entièrement licite.
Par contre, une fois converti à l'islam, conclure de nouveaux contrats à intérêt lui est bien sûr interdit, et, s'il le fait, l'argent ainsi acquis sera illicite (harâm) (cliquez ici). De même, s'il avait déjà conclu des contrats avant sa conversion mais n'avait pas encore touché l'argent de l'intérêt, une fois converti à l'islam, il ne doit pas prendre ce reliquat, qui lui est interdit.

De même, s'il vendait de l'alcool avant sa conversion à l'islam, l'argent qu'il avait déjà touché pour des ventes de ce genre lui appartient et, une fois reconverti à l'islam, il n'a pas à s'en séparer ; cependant, il doit changer d'activité maintenant converti à l'islam.
Par contre, s'il restait une somme d'argent que quelqu'un lui devait pour lui avoir acheté de l'alcool dans le passé, il ne doit pas toucher cette somme ; si la personne la lui remet, il la prendra et la donnera à un nécessiteux.

La preuve de ces deux règles se trouve, comme l'a souligné Ibn Taymiyya, dans un verset coranique. Ibn Taymiyya écrit : "Et de même en est-il pour ce que le non-musulman a fait d'actions illicites selon la religion islamique, que lui il considérait licites dans sa religion : à l'instar des transactions et prises illicites telles que transaction à intérêt, jeu de hasard, vente d'alcool et de porc, mariage sans tuteur et sans témoins, accaparement des biens de musulmans par domination, et chose semblable. Cette chose illicite, son statut devient caduc par l'islam, et elle reste pour lui comme ce qui n'a pas été interdit. (…) Ceci contrairement à ce dont ils n'avaient pas encore pris possession : après s'être convertis à l'islam, il ne leur est pas autorisé de le prendre, de cette façon illicit, tout comme ils ne peuvent pas faire une (nouvelle) transaction illicite. Ceci est établi en son lieu, à cause de cette parole de (Dieu) Elevé : "O vous qui avez apporté foi, craignez Dieu, et délaissez ce qui reste d'intérêt si vous êtes croyants" [Coran 2/278] : Il leur a ordonné de délaisser ce qui restait à la charge (d'autrui) d'intérêt (devant leur être versé), et Il ne leur a pas ordonné de se défaire de ce qu'ils avaient déjà touché" (MF 22/8).

Nous avons dit que ce converti doit maintenant changer d'activité. S'il se trouve dans une situation où il ne peut pas immédiatement abandonner cette activité car il se retrouverait à la rue, sans ressources, il doit néanmoins immédiatement chercher un autre travail, et considérer sérieusement toutes les opportunités halal qui s'offrent à lui ; et l'argent qu'il touche ainsi parce qu'il n'a immédiatement pas les moyens de faire autrement n'est pas halal, il doit s'en souvenir.

Un second exemple : un chrétien et une chrétienne se marient à l'église ; du moment qu'ils ont alors respecté les conditions spécifiées par leur religion, ils sont "mari et femme" (c'est-à-dire que la relation qu'ils auront après ce mariage ne sera pas de la fornication, et ce bien qu'ils soient toujours dans le kufr akbar), même si cette façon de conclure le mariage est telle que si un musulman et une musulmane ou un musulman et une chrétienne y avaient recours, ils ne seraient pas considérés dûment mariés (et leur relation serait considérée comme étant de la fornication). La même chose peut être dite pour un polythéiste et une polythéiste qui se marient en respectant les règles de leur religion en la matière : ils sont alors dûment mariés.
La preuve en est que Dieu dit dans le Coran au sujet de Abû Lahab : "Et sa femme, la porteuse de fagots" (Coran 111/4). Ibn ul-Qayyim souligne que s'ils n'étaient pas considérés mariés, Dieu n'aurait pas désigné la compagne de Abu Lahab par les termes : "et sa femme". La même chose peut être dite à propos de celle qui est désignée dans le Coran comme étant "la femme de Pharaon" (Coran 66/11) (voir Ahkâmu ahl idh-dhimma, pp. 308-309).
Dès lors, si des époux chrétiens se convertissent tous deux en même temps à l'islam, leur statut de "mari et femme" demeure ; il n'est pas besoin pour eux de faire un mariage "islamique" après leur conversion. (Au cas où l'épouse se convertit à l'islam et l'époux demeure chrétien, ou l'époux ne se convertit pas à l'islam en même temps que son épouse mais plus tard, il y a un grand débat entre les ulémas à ce sujet ; mais ce n'est pas l'objet de cet article.) Ibn Taymiyya écrit : "Et (le Prophète) a maintenu les gens de la période pré-islamique dans leurs mariages qui avaient été conclus dans cette période pré-islamique, bien que beaucoup de ces (mariages) sont invalides en islam. Ceci [= le maintien des mariages des non-musulmans] fait quasiment l'unanimité entre les imams connus ; ce n'est qu'à propos de certains cas qu'il existe une divergence isolée" (MF 22/8-9).

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II) Et si, avant sa conversion à l'islam, l'homme avait tué des gens ?

– 1) S'il s'agissait d'une personne qui n'était pas en état de guerre contre lui :

Il est responsable de ce qu'il a fait, et sa conversion à l'islam n'effacera en rien ce qu'il a fait.

– 2) Si par contre son pays était en guerre contre le pays de cette personne, et c'est dans le cadre de cette guerre, loyalement (et non après lui avoir promis la sécurité s'il se rendait), qu'il a tué cette personne, qu'il considérait son ennemi :

Même si la personne qu'il avait ainsi tuée est musulmane, vu qu'il guerroyait contre les musulmans, la conversion à l'islam de cet homme à l'islam efface cela : il n'a ni le péché d'avoir tué cette personne, ni ne peut subir le talion, ni n'a le devoir de verser le dédommagement (diya).

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III) Et si, avant sa conversion à l'islam, l'homme avait négligé des actions obligatoires (telles que accomplir les prières quotidiennes) ?

A l'unanimité des ulémas celui qui s'est converti à l'islam n'a pas à remplacer (qadhâ) les prières obligatoires qu'il n'avait pas faites quand il était non-musulman. Il en est de même des jeûnes du ramadan, etc.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

http://www.maison-islam.com/articles/?p=606

    • e6un7

Participer au rituel de l’enterrement et valorisé en Islam

Dans la tradition musulmane, que ce soit pour les chiites ou les sunnites, la vie terrestre n’est qu’une étape de l’existence. C’est un «état transitoire», obligé, vers la «vraie vie», la «vie dernière». La mort est donc une (re)naissance, un passage vers un autre monde. C’est aussi une des lois de Dieu dans sa création:

«Puis quand vient leur terme, ils ne pourront ni la retarder d’une heure ni l’avancer.» Coran 16/61.

La tombe permet au croyant de «préserver sa dignité» . Dans l’islam, l’enterrement est dû à tout être humain indépendamment de sa religion. «L’enterrement est considéré comme un droit pour le mort et comme une obligation pour sa communauté», explique Nadir Bourkani des Pompes funèbres musulmanes. C’est aussi un moyen de soustraire le corps aux animaux.

Le corps du défunt doit d’abord être lavé, la tête dirigée vers la Mecque avant d’être enveloppé dans un linceul blanc.

«La grande ablution commence par le côté droit, précise Reda Benelhani des pompes funèbres musulmanes Rahma, et finit par le gauche. Elle concerne l’ensemble du corps à l’exception de la tête et des pieds, qui sont lavés lors de la petite ablution. L’ensemble est répété trois fois. Le corps est ensuite enveloppé dans des pièces de tissu, au minimum trois pour un homme et cinq pour une femme.»

Le rituel et l’enterrement sont des actes reconnus et valorisés:

«Celui qui lave un croyant et n’en dévoile rien, Dieu lui pardonnera quarante fois. Celui qui aura creusé la tombe pour un croyant et l’y introduit, aura la même récompense que s’il l’avait abrité jusqu’au Jour de la Résurrection. Et celui qui l’aura mis dans un linceul, Dieu le revêtira au Jour de la Résurrection d’habits de soie fine et de brocarts du Paradis.» (Al-Hâkim, Bayhaqî, Ibn Mâja 1451)

L’enterrement doit être effectué le plus rapidement possible, au maximum 24 heures après le décès. Or certaines législations ne le permettent pas. (En France, par exemple, il faut attendre au minimum 24 heures après la mort avant de procéder à un enterrement.) A l’origine, cette pratique était mise en place à cause de la chaleur en Arabie qui décomposait les corps très rapidement, mais la tradition est maintenue encore aujourd’hui. Avant que le corps soit inhumé, une prière funéraire est célébrée.

Ce qui arrive aux mort avant d'être enterré

Quant l’âme est renvoyée vers le corps, elle trouve qu’on a déjà commencé à le laver, si son lavage s’impose. Elle s’installe auprès de sa tête en attendant que l’on termine de le laver. Par Sa grâce, Dieu libère parfois le regard des hommes pieux, et ils aperçoivent leur âme sous sa forme terrestre. C’est ainsi qu’un homme raconte qu’il était occupé à laver le corps de l’un de ses fils, lorsque celui-ci lui apparut soudain, assis au chevet de son propre cadavre. Par peur de céder à l’illusion, cet homme quitta le côté où il apercevait la silhouette de son fils et alla se mettre de l’autre côté. Il ne cessa pourtant pas de le voir jusqu’à ce que le mort fût enseveli dans son linceul.

Ensuite, après la mise en bière du corps, cet homme, versé dans la science, revit la silhouette de son fils installée au-dessus du cercueil.

On rapporte également sue plus d’un homme parmi les saints a interpellé un mort pendant qu’il était dans son cercueil en ces termes : « Où est un tel, où est l’esprit ? », et en guise de réponse le linceul s’était agité spontanément à deux ou trois reprises, au niveau de la poitrine du mourant. On rapporte également que al-Rabi’ Ibn Khaytham qu’il s’est agit dans les mains de celui qui le lavait. Nous savons également qu’un mort a parlé dans son cercueil à l’époque de Abou Bakr et a évoqué les mérites de ce dernier ainsi que ceux de ‘Omar. C’est qu’évidemment cette âme avait contemplé un spectacle appartenant au Monde supérieur. Car Dieu dévoile ces choses à l’ouïe de ceux qu’il veut.

Une fois que le mort est enveloppé dans son linceul, son âme lui cille extérieurement à la poitrine et ne cesse de mugir et de gémir, en criant aux Anges : « Hâtez-vous de m’emporter vers la miséricorde de mon Seigneur ! Ah, si vous saviez vers quelle destination vous m’emportez ! » En revanche, si cette âme a reçu la mauvaise nouvelle de sa damnation, elle s’écrie : « Doucement ! Doucement ! Si vous saviez vers quel grand châtiment vous m’emmenez ! » Voilà pourquoi l’Envoyé de Dieu – que Dieu lui accorde Grâce et Paix – ne laissait jamais passer un convoi funèbre devant lui sans se lever à son passage. En effet, on lit dans les Recueils authentiques de Hadiths que le Prophète – que Dieu lui accorde Grâce et Paix – se leva par égard au passage d’un convoi mortuaire devant lui. Comme on lui fit remarquer : « O Envoyé de Dieu, c’était un juif ! », il répondit : « N’est-ce pas une âme ? » Si l’Envoyé de Dieu- que Dieu lui accorde Grâce et Paix – agissait ainsi, c’est parce qu’il avait accès aux mystères du Monde suprasensible. D’ailleurs, chaque fois que la dépouille d’un mort passait devant lui, il manifestait de la joie en sa faveur parce qu’il était de ceux qui en saisissent le sens et en connaissent la signification.

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