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Blog de Islamiates

Comment notre corps produit de la chaleur (thermogenèse)

La thermogénèse est un phénomène qui peut être volontaire ou involontaire. L'exercice physique est l'exemple typique de thermogénèse volontaire : on bouge pour se réchauffer. Au repos, un corps humain moyen produit entre 70 et 100 watts sous forme de chaleur. En activité, il peut générer jusqu'à 1500 watts, ce qui lui permet de rivaliser avec bien des radiateurs électriques du marché ! (Cody Lundin, 98.6°, The Art Of Keeping Your Ass Alive). L'absorbtion d'aliments riches en protides et en calories, bien qu'elle soit motivée par des hormones spécifiques et qu'elle devienne ainsi quasiment involontaire (ha-hum !), est un autre bon exemple de thermogénèse volontaire. L'absorbtion des protéines, tout comme l'augmentation du métabolisme basal induit par une alimentation hypercalorique, sotn deux sources de chaleur majeures pour l'organisme luttant contre le froid (Lundin, Maniguet, Étienne).

Par une série de mécanismes involontaires, notre corps met aussi en branle des processus de production de chaleur très efficaces.

À court terme...
Outre le fait de contracter nos vaisseaux sanguins périphériques, les hormones sécrétées par notre corps lorsque nous avons froid ont pour effet d'augmenter la contractilité de nos muscles. Autrement dit, nos muscles ont tendance à se contracter plus facilement, jusqu'à le faire de manière involontaire (frissons). Ces frissons sont extrêmement efficaces pour produire de la chaleur, mais ils sont aussi une dépense d'énergie importante. D'ailleurs, les conclusions d'un rapport de l'armée américaine étaient claires sur ce point (FM-21-75 Survival Manual). Enfermant un pauvre soldat nu dans une chambre froide (enfin, un caisson climatisé équipé de différents capteurs...), les médecins militaires ont pu observer qu'un individu moyen peut, en grelottant très fort, maintenir une température centrale corporelle stable même aux environs du point de congélation. Personne, cependant, ne peut grelotter ainsi indéfiniment... Et c'est bien là tout le problème. Dans ces conditions, la lutte contre le froid est un véritable sport d'endurance. L'effort demandé à l'organisme lors de frissonnements violents, d'ailleurs, est souvent si intense qu'il ne peut être alimenté que par nos réserves de glucose et de glycogène*, ce qui pose un problème majeur après une heure, environ. Le corps, en effet, a alors épuisé ses réserves de glucose et de glycogène et l'intensité des frissons doit diminuer, par simple manque de carburant de qualité. On comprend donc bien que de telles dépenses d'énergie ne peuvent en aucun cas être une solution à long terme pour survivre au froid.

Xavier Maniguet, dans son classique « Survivre », explique de quelle manière une bonne acclimatation permet de retarder les réponses de thermogénèse de l'organisme. Le corps acclimaté attendra d'avoir atteint une température centrale plus basse avant de mettre en branle ses si coûteux mécanismes d'urgence. Il peut ainsi, au lieu de tirer sa dernière cartouche au moindre refroidissement superficiel, conserver ses ressources pour les situations où il en aura réellement besoin.

Heureusement pour nous, l'évolution nous a dotés de systèmes de production de chaleur utilisant d'autres ressources que notre précieux glycogène...

À long terme...
Comme nous l'avons vu plus haut, l'acclimatation au froid passe par l'augmentation de nos réserves de graisse, et par une augmentation de l'appétit. Mais l'augmentation quantitative de nos poignées d'amour se couple heureusement à certains changements qualitatifs dans la composition même de nos cellules adipeuses.

Il existe deux types de cellules adipeuses (ou adipocytes). Les adipocytes blancs, qui stockent les graisses, et les adipocytes bruns, qui les brûlent (les chercheurs ont maintenant tendance à inclure la moëlle osseuse dans la famille des adipocytes, mais continuons pour l'instant à puiser dans substantifique moëlle de notre sujet). Le froid, et surtout les changements hormonaux qui accompagnent l'acclimatation au froid, ont pour effet de stimuler la création d'adipocytes bruns, et de les faire travailler à plein régime dans le seul but de produire de la chaleur à partir de nos réserves de graisse. Cette hyperactivité des adipocytes bruns permet donc de produire des quantités impressionnantes de chaleur sans puiser dans nos réserves de glycogène, comme cela se produit lorsqu'on frissonne.

Sachant qu'un individu moyen a, à sa disposition, environs 8kg de graisse (à 9 kcal/37,7 kJ le gramme, soit 72 000 kcal/301 000 kJ... et beaucoup plus pour certains... bref de quoi tenir par très grand froid pendant deux semaines au moins) contre seulement quelques centaines de grammes de glycogène, on comprend bien tout l'intérêt d'utiliser ses graisses en priorité pour le chauffage !

Le visage et le cou des trappeurs lapons, par exemple, ont été étudiés et ont montré une extraordinaire densité de cellules adipeuses brunes, produisant de la chaleur... Le reste du corps étant protégé par des vêtements, la densité de ces mêmes petites « cellules-fournaises » était moindre, mais restait bien plus élevée que chez un individu non-acclimaté. Bref, l'acclimatation permet de mieux utiliser ses graisses pour se réchauffer.

À long terme, et si notre alimentation est suffisamment riche, notre corps peut produire assez de chaleur par l'action de nos adipocytes bruns pour que nous conservions une température interne relativement stable par temps froid, tout en gardant en réserve une « dernière cartouche » de grande puissance : le frissonnement.

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* Le glycogène est un composé chimique proche du glucose, qui est stocké dans nos muscles et notre foie. Il est le seul carburant qui puisse être utilisé pour les efforts aérobiques de haute intensité (au-dessus de 60% du VO2 Max). Il est disponible en quantités très limitées, pour un effort intense durant entre 45 et 120 minutes, selon la condition physique du sujet. Certains athlètes d'endurance utilisent des techniques diverses et ésotériques pour forcer leur corps à engranger davantage de glycogène avant une épreuve de longue durée. Ils peuvent ainsi espérer stocker suffisamment de glycogène pour un effort 140 ou 160 minutes, au grand maximum.

http://www.davidmanise.com/textes/acclimatation_froid.php

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Condition de monogamie dans un contrat de mariage

Peut-on soumettre comme condition dans un acte de mariage que l'on souhaite que son mari soit monogame. Si oui dans le cas où cette condition ne serait pas respectée, est-ce qu'on peut s'en servir pour justifier une demande de répudiation ?

Il y a sur cette question des divergences entre les savants musulmans. Voici les avis qui sont ramenés à ce sujet par Moufti Taqi Ousmâni (Réf: "Dars Tirmidhi", commentaires du "Sounan Tirmidhi" - Volume 3 / Page 412) et Cheikh Wahbah Zouheïli (Réf: "Al Fiqh oul Islâmiy" - Volume 7 / Page 56):

D'après l'école hanafite, la femme est en droit de poser comme condition dans l'acte de mariage que son mari ne prendra pas d'autre épouse. A partir de là, si l'homme accepte, il sera tenu de respecter cette condition devant Allah ("Diyânatan"). Mais s'il ne tient pas sa promesse, l'épouse n'aura pas le droit de réclamer le divorce ("Qadhâ'an"). Selon l'Imâm Nawawi r.a., l'opinion de l'école châféite est similaire à celle des hanafites sur cette question.

D'après l'école hambalite, il est tout à fait permis de soumettre cette condition lors du contrat de mariage. Si l'homme l'accepte, il lui sera obligatoire de la respecter. Par la suite, s'il ne tient pas son engagement, la femme sera en droit de demander le divorce. Dr Abdoul Karîm Zaydân (Réf: "Al Moufassal" - Volume 6 / Page 133) rapporte que cet avis était également celui de nombreux Compagnons (radhia Allâhou anhoum), parmi lesquels Oumar (radhia Allâhou anhou) , Sa'd Ibnou Abi Waqqâs (radhia Allâhou anhou) et Mouâwiyah (radhia Allâhou anhou). Cet avis est encore celui qui a été choisi par Allâmah Ibnou Taymiyah (r.a.). Dr Abdoul Karîm Zaydân accorde lui aussi préférence à cette seconde opinion.

Pour l'école mâlékite:
- Si la femme pose une condition simple (du genre: "Je t'épouse à condition que tu te remarieras plus"), sans la relier de façon explicite avec un choix de divorce (du genre: "Je t'épouse à condition que tu te remarieras plus; si tu le fais, j'ai le choix de divorcer ou de rester avec toi."), dans ce cas, l'opinion de l'école mâlékite est proche de celle des hanafites, sauf que d'après cette école, il est "Makrouh" (blamâble) de poser ce genre de conditions.
- Mais, si la femme a stipulé dans le contrat de mariage que son mari ne devrait pas prendre de seconde épouse, et qu'elle ajoute que, s'il ne respecte pas cette clause, elle aura le choix de divorcer ou de rester en sa compagnie, la condition posée sera valide et effective (bien que "Makrouh", d'après ce qu'écrit Cheikh Zouheyli). Dans ce cas, en cas de violation de la part de l'époux, elle bénéficiera du choix de se séparer ou de rester avec lui. Comme le rappelle Ibnou Taymiyah r.a., cet avis de l'école mâlékite est , dans le fond, très proche de celle de l'école hambalite.


(Réf: Fatâwa de Ibnou Taymiyah r.a. et "Al Fiqh oul Islâmiy" - Volume 6 / Page 55).

http://www.musulmane.com/modules.php?name=News&file=article&sid=40

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Nos émotions nous mentent

Les émotions ont longtemps inspiré de la méfiance, mais aujourd’hui, c’est plutôt le contraire. On ne les voit plus comme un danger. Nous les savons aussi indispensables que l’air que nous respirons ou les relations qui nourrissent nos échanges quotidiens. De nombreuses théories psychologiques nous invitent d’ailleurs à cultiver notre sensibilité, à explorer nos trésors émotionnels et à les instaurer en guides de nos vies. Les émotions ne mentent jamais, nous assure-t-on. Pourtant, loin de refléter notre vraie personnalité, certaines d’entre elles sont entrées en nous par effraction. Il vaut mieux apprendre à les reconnaître parce qu’elles n’ont aucune légitimité à orienter notre existence.

Elles naissent dans la confusion

L’ambiguïté des émotions vient des conditions de leur naissance. Le bébé, qui n’a pas le mode d’emploi du monde, intériorise les émotions de ses proches. Par exemple, il tombe, ne pleure pas, mais observe le visage de sa mère pour savoir comment réagir. Si elle est inquiète, il se met à pleurer, mais si elle sourit, il est rassuré et sourit à son tour. Il ne s’agit pas de télépathie. L’enfant lit les émotions dans le corps de l’adulte : par des mimiques, des postures, des gestes, un ralentissement ou une accélération du rythme cardiaque, une rougeur ou une pâleur qui s’inscrit sur le visage.

Mais il arrive que les émotions d’un parent soient complètement déplacées par rapport à une situation. Par exemple, j’ai connu un enfant qui avait peur chaque fois qu’on l’emmenait au square. En fait, il avait grandi avec une grand-mère qui associait cet espace à un traumatisme grave vécu dans son enfance. Il avait intériorisé cette émotion et l’éprouvait à chaque fois qu’on l’y emmenait. Et bien entendu, il n’était pas disponible à tous les plaisirs qu’il aurait pu y prendre. Sa grand-mère ne l’avait évidemment pas obligé à éprouver les mêmes choses qu’elle. Il l’avait fait spontanément parce qu’il l’aimait beaucoup et qu’il était très sensible à ce qu’elle éprouvait.

Elles peuvent être imposées par la force

Parfois, nous sommes obligés de ressentir certaines émotions. C’est le cas de l’enfant qui doit se réjouir d’un déjeuner chez une grand-mère sévère, ou d’un week-end avec une belle-mère ou un beau-père qu’il déteste ! Le risque est qu’il fasse tellement bien semblant qu’il finisse par oublier que ces émotions lui ont été imposées.
On le voit chez les enfants maltraités. L’adulte couvre son forfait en prescrivant des émotions à sa victime. Il lui dit par exemple : “C’est pour ton bien”, ou “C’est de ta faute.” L’enfant, qui devrait ressentir de la colère, se sent redevable ou honteux. Parfois, c’est pire encore. Il cache sa rage derrière une affection de commande, qu’il reporte plus tard sur des personnes qui le font souffrir : il croit aimer ceux qui le maltraitent.

Elles servent à garder l’autre en soi

Si nous intériorisons si bien les émotions d’un autre, c’est parce que c’est souvent une manière de rester avec lui, de le garder en soi. Par exemple, pendant très longtemps, j’ai eu peur de téléphoner. Je devais me faire violence pour passer le moindre coup de fil. Je n’arrivais jamais à décrocher le combiné. Un jour, j’ai réalisé que mon père avait cette peur : il était incapable de téléphoner. J’ai compris que ce n’était pas par peur de téléphoner que j’hésitais à le faire, mais que je m’angoissais exactement comme mon père pour ne pas le laisser seul avec sa peur et sa solitude. Et ma crainte du téléphone a cessé tout de suite ! Après, j’ai inventé d’autres façons d’être avec mon père, sans m’obliger à revivre des émotions qui lui étaient propres.

Elles semblent plus vraies que nature

On a souvent tendance à penser que plus un souvenir est chargé d’émotions, plus il a des chances d’être vrai. C’est ce qui a conduit des femmes, il y a quelques années aux Etats-Unis, à intenter un procès à des hommes de leur famille parce qu’elles avaient cru retrouver en psychothérapie le souvenir d’un abus sexuel. Elles en étaient convaincues parce qu’elles vivaient des émotions, des sensations et des états corporels qui semblaient prouver ces sévices. Même leurs thérapeutes y croyaient ! Mais l’immense majorité des procès a prouvé que ces viols n’avaient pas pu avoir lieu.

Cela s’explique très bien si nous faisons intervenir la proximité émotionnelle qu’un enfant entretient avec ses parents. J’ai vu plusieurs fois cela en psychothérapie. Une personne tourne autour de l’idée d’avoir vécu un traumatisme sexuel, et parfois elle découvre autre chose : elle a intériorisé, quand elle était enfant, des sensations, des émotions et des états du corps évocateurs de tels sévices parce qu’elle était en contact répété avec un parent qui les avait lui-même subis et y pensait sans cesse. Si les femmes américaines qui ont été déboutées de leur plainte n’avaient pas subi de sévices sexuels, je mettrais ma main au feu que, dans beaucoup de cas, un adulte très proche d’elles en avait souffert, notamment leur mère.

Parfois, un drame vécu à une génération précédente conduit à s’identifier non pas à une victime mais à un agresseur. Je pense à un homme qui, depuis l’âge de 15 ans, était ravagé par l’angoisse d’avoir violé une fillette. En réalité, il n’avait fait que la prendre dans ses bras et la serrer un peu fort. Rien de plus. Mais la certitude de l’avoir violée ne le quittait pas. C’est sa mère qui lui révéla finalement que quelqu’un avait en effet été victime d’abus sexuels dans la famille : sa demi-sœur, et l’abuseur était son propre père ! Les faits avaient eu lieu un an avant la naissance du garçon. Il avait évidemment pressenti le drame familial, mais comme il n’avait pas pu comprendre que cela avait eu lieu dans le passé familial, il l’avait projeté dans sa propre histoire. Parfois, certains sont même terrorisés à l’idée qu’un malheur les submerge alors que cela est arrivé à l’un de leurs ascendants, mais qu’on le leur a caché.
Dans toutes ces situations, une personne confond une histoire de famille avec un drame intime. Tout passe par les émotions que l’enfant perçoit dans son entourage, qu’il s’approprie, et autour desquelles il se construit ensuite des histoires. Du coup, il s’agit d’être très prudent. La certitude émotionnelle d’avoir vécu tel ou tel traumatisme prouve bien qu’un événement de ce type a eu lieu, mais c’est parfois à une génération précédente.

Elles s’échangent et se changent

La plupart des individus ont des idées bien arrêtées sur les émotions qui les lient à leur père et à leur mère. On entend souvent prononcer des jugements tranchés au début d’une psychothérapie : “Mon père est un homme formidable, je l’admire énormément”, ou “Ma mère est odieuse, je la hais.” Mais au fur et à mesure que l’on parle de son histoire, on découvre souvent que ces émotions en cachent d’autres. La tendresse et l’idéalisation peuvent notamment dissimuler l’hostilité. Ou bien l’agressivité cache un attachement très intense et angoissant. C’est en parlant de nos émotions que nous découvrons celles que nous éprouvons vraiment derrière celles qui leur servent de masque.

Comment faire la distinction entre nos émotions personnelles et celles qui sont comme des corps étrangers à l’intérieur de nous ? C’est simple : les émotions étrangères sont toujours intenses, répétitives et souvent inadaptées, comme des colères inexplicables ou des crises de larmes irrépressibles. Mais surtout, elles s’accompagnent souvent de l’impression de ressembler à quelqu’un qui nous était très proche.

Cessons de penser que ces émotions font partie de notre caractère. Souvent, c’est en réalité le caractère d’un autre que nous avons repris à notre compte, ou bien il s’agit d’émotions qui ont été introduites de force en nous sans que nous nous en souvenions. Apprenons à faire la différence entre celles qui sont le reflet de nos goûts et de nos désirs, et celles qui témoignent des états d’âme d’un autre, installés en nous à notre insu

Il est possible de s’en défaire

Nous pouvons aussi aider les autres dans ce domaine. Par exemple, lorsque nous observons des angoisses ou des tendances dépressives chez un proche et que nous retrouvons les mêmes émotions chez sa mère ou son père, nous pouvons lui dire que, peut-être, il a hérité d’un malaise qui n’est pas le sien.

Nous sommes trop enclins à croire que les émotions qui nous habitent nous appartiennent pour la simple raison que nous sommes habitués à elles. Cessons de penser que si nous sommes émotifs, anxieux, tristes ou depuis longtemps effrayés par la vie, nous ne pouvons rien y faire. En connaissant mieux l’histoire de notre famille, en interrogeant nos proches, en réussissant à nous poser les bonnes questions, nous pouvons nous défaire des émotions qui ne nous appartiennent pas vraiment. »

Trois idées vraies

Nos émotions ne sont pas spontanées
Pour construire sa vie émotionnelle et les traits principaux de son caractère, l’enfant intériorise les émotions de son entourage.

Une émotion peut en cacher une autre
Certaines servent de masque à ce que nous éprouvons vraiment.

Elles doivent être décodées
Particulièrement invivables et répétitives, elles peuvent révéler l’existence d’un secret de famille inavouable.

http://www.psychologies.com/Moi/Se-connaitre/Emotions/Articles-et-Dossiers/Nos-emotions-nous-mentent/7Il-est-possible-de-s-en-defaire

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Le sourire prolonge –t-il la vie ?

Souhaitez-vous vivre une vie longue et paisible? Il y a une façon très simple d’y arriver ... C'est le sourire ....….

De nouvelles recherches scientifiques démontrent que le sourire a beaucoup plus d’impact que ce qu’on croyait. Le magazine "Sciences de la psychologie" a publié une étude réalisée sur des personnes qui ont vécu plus que d'autres. Ils ont en effet travaillé sur des photos qui ont été prises dans différentes situations et différents moments de la vie de ces personnes, ils ont remarqué que ces personnes ont gardé le sourire dans toutes les situations et à tous les moments de leur vie.

Les scientifiques disent que les gens qui ont tendance à sourire et a être heureux n’ont presque pas de problèmes psychologiques et leur santé est donc moins sujette aux maladies et vivent plus longtemps !

Il est bien connu que les gens qui mènent une vie joyeuse et dont les jours sont pleins de joie ont tendance à vivre une vie de couple plus heureuse et ont de meilleures compétences sociales que les autres. Cela se reflète sur leurs visages par de larges sourires.

Qu'en est-il de notre religion ?

Chers frères ! chaque fois que je lis une étude qui prétend être la première à découvrir un fait, je trouve le même résultat dans les enseignements de notre religion : l’Islam. Dieu nous a parlé de toutes les choses utiles et nous a mis en garde de tout ce qu’est nocif.

Notre prophète Salut et Paix soient sur lui nous dit « ET Sourire à ton frère est une charité ». Notre prophète nous encourage et nous apprend ainsi la « culture du sourire. » Le sourire répand la joie et rend la vie meilleure.

Quiconque étudie la biographie du prophète Mohammed Paix et Salut soient sur lui constate que sa vie était pleine d'optimisme, de sourires, de miséricorde et de joie. Il ne se fâchait jamais à cause d’une chose qui a attrait à ce monde de la vie si bas. Il ne s‘attristait pas non plus de cette vie passagère. Il n'était pas violent et vindicatif, mais patient et tolérant et voulait du bien à tout le monde.

Et ce n'est pas en vain que Dieu le Tout Puissant le décrit comme une miséricorde pour l'Univers. Il dit de : « Et Nous ne t'avons envoyé qu'en miséricorde pour l'univers » les Prophètes , verset 107. Il est une miséricorde pour les croyants et une miséricorde pour les infidèles ! Parce que les enseignements qu’il a apportés si ils sont pratiqués, ils seront source de bonheur dans ce monde et dans l’au-delà.

Le miracle du prophète Paix et Salut soient sur lui se voit clairement dans le fait qu’il a fortement recommandé le sourire. On peut même dire qi’ il l a ordonné et ceci à une époque où l'ignorance règne dans la société Arabe et ou les arabes croient que le sourire est une faiblesse chez l'homme et donc il ne doit pas sourire, mais au contraire il doit afficher un visage sombre pour intimider les gens. Le Prophète avait donc pour mission de corriger ces concepts. Il souligne que le sourire est La meilleure chose qu’un croyant peut offrir à ses frères dans l’Islam.

Maintenant, voulez-vous que Dieu prolonge votre vie ? Il faut donc ,et à partir de ce moment , apprendre « l'art du sourire » pour vivre une vie paisible et heureuse et rester à l’abri du spectre de la maladie.

IL faut aussi savoir que la meilleure des choses qui nous incite à sourire est la miséricorde de Dieu. Ne dit-il pas aux croyants : « Ceci provient de la grâce d'Allah et de sa miséricorde; Voilà de quoi ils devraient se réjouir. C'est bien mieux que tout ce qu'ils amassent » Younis verset 58.

Abduldaem Al-Kaheel

http://www.nusrah.com/fr/articles/7412.article.htm

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Est-il permis de se souhaiter une bonne année hégirienne ?

medine

Nous entamons une nouvelle année hégirienne à savoir l’année 1435 et il est regrettable de constater que chaque année, certains de nos frères et soeurs fêtent le nouvel an musulman et ce, à travers tout le globe terrestre. Ainsi, il est commun d’entendre des musulmans se souhaiter une « bonne année » que ce soit en personne ou par téléphone. Rappelons que cette pratique n’a pas de fondements et est interdite en Islam. De même, certains vont plus loin en préparant des mets particuliers ou un environnement festif à la maison…

Nous ne devons pas fêter le nouvel an musulman car nous n’avons pas d’autres fêtes que les deux Aïd et cela a été affirmé par notre noble Prophète (‘alayhi salat wa salam). En effet, il a dit en ce sens : « Toute nation a ses festivités et voici les vôtres ». Pourquoi s’inventer d’autres festivités alors que nous en avons deux qui ont été légiférées pour nous ?

Par ailleurs, il n’y a pas de raison de se souhaiter « bonne année » car ce jour n’a rien de particulier dans notre religion. En effet, aucun texte sacré ni aucun récit prophétique ne mentionne une telle pratique. D’ailleurs, Cheikh al ‘Uthaymine (qu’Allah lui fasse miséricorde) a dit : « Je ne connais rien venant des pieux prédécesseurs qui indique qu’ils se félicitaient mutuellement à l’occasion de la nouvelle année, mais plutôt, sachez que les pieux prédécesseurs n’ont adopté le mois de Mouharram comme étant le premier de l’année qu’à l’époque du Califat de ‘Umar ibn al Khattab ». Cela prouve que les pratiques relatives au nouvel an musulman sont des inventions et des innovations.

Ainsi, souhaitons nous une bonne fête lors des Aïd, comme le faisaient le Prophète (‘alayhi salat wa salam) et ses compagnons (qu’Allah les agrée). Le nouvel an musulman tout comme le 1er janvier sont des jours comme les autres. Il nous incombe de ne pas leur accorder de statut particulier incha Allah.

Faisons en sorte d’accueillir ce mois sacré avec jeûne et piété en bannissant à tout jamais les vœux et les festivités, incha Allah.

http://www.ajib.fr/2013/11/mouharam-1435/

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