Yeux fermés, grattouilles sous le menton, et c'est parti, votre chat a enclenché la machine à ronronnements . Et vous restez fascinés par sa capacité à s'abandonner totalement au bonheur. Mais le ronronnement du chat est-il réellement lié à son bien-être ? Et d'ailleurs, comment est émis ce bruit qui fascine les humains ?
Bien que très facilement observés (et entendus), les ronronnements du chat restent encore assez mystérieux, notamment sur leur fonctionnement. Dans tous les cas, il semblerait que la production d'un tel son mobilise l'ensemble de l'appareil vocal des chats et ce, dès le plus jeune âge.
En effet, dès leur naissance, les chatons ronronnent. Mais ce phénomène instinctif n'a pas été observé que chez les chats, il se produit aussi chez de nombreux autres félidés. Comment est produit le ronronnement ?
Chez le chat domestique, le ronronnement résulterait de la vibration du ligament de l'os hyoïde qui relie la clavicule de l'animal à sa gorge. Le bruit créé se fait ainsi entendre à l'inspiration comme à l'expiration. Néanmoins, certaines scientifiques affirment que le ronronnement serait plutôt dû à la contraction rapide des muscles du larynx et du diaphragme du chat. Cela alors engendrerait la vibration des cordes vocales, produisant le bruit caractéristique. Si l'on en croit cette théorie, les chats possèdent un réseau de neurones chargés de provoquer la contraction des muscles du larynx toutes les 30 secondes. Résultat, la glotte des félins se déplace légèrement et bloque le conduit vocal pendant quelques millisecondes. L'augmentation de la pression entraîne alors l'ouverture des cordes vocales, qui laissent passer l'air, provoquant le ronronnement, précise Livescience. Enfin, une autre hypothèse évoque elle la circulation sanguine des matous. Ces derniers posséderaient une veine amenant le sang vers le cœur qui se mettrait à vibrer sous l'action de certains muscles. Les bronches, la trachée et les sinus de l'animal ne feraient alors qu'amplifier cette vibration.
Un ronronnement continu ?
En clair, les chats ne cesseraient jamais de ronronner, ils contrôleraient simplement l'intensité du phénomène. Par conséquent, vous aurez toujours l'impression que votre chat ronronne par intermittence alors, qu'en réalité, il ne ferait qu'augmenter et diminuer la portée sonore de son ronronnement. La plupart du temps, l'augmentation de l'intensité du ronronnement coïnciderait avec l'arrivée d'émotions intenses chez le chat. Toutefois, "le centre du ronronnement n'a toujours pas été identifié dans le cerveau des félidés. Le ronronnement ne se fait entendre que lorsque l'état général de l'animal y est propice", explique Jean-Yves Gauchet, vétérinaire à Toulouse et expert en "ronron thérapie" en France.
Pourquoi le chat ronronne t-il?
Et si les mécanismes de fonctionnement n'ont toujours pas été identifiés, sa fonction pose également de nombreux questionnements. Le ronronnement, une fonction utile pour les félins " c'est très certainement parce-qu'il apporte à l'animal un bénéfice évolutif", rappelle Jean-Yves Gauchet. Principalement associé au bien-être, le ronronnement prend sa source pendant la tétée et permet au chaton de communiquer avec sa mère. Plus tard, le ronronnement est principalement utilisé dans les rapports sociaux avec les autres chats, mais aussi avec l'Homme. Il se déclenche notamment lorsque l'animal est en situation d'infériorité. Il ronronne alors pour indiquer au chat dominant ses intentions pacifiques. Il véhicule ainsi un signal apaisant qui prend la forme d'une sorte de drapeau blanc. En effet, bien que très indépendants, les chats entretiennent des relations sociales particulièrement riches. Selon le chercheur David W. Macdonald, directeur de l'unité de recherche pour la conservation de la vie sauvage à l'Université d'Oxford, les félidés seraient même organisés sous forme de groupes. Plus traditionnellement, le chat ronronne par plaisir, pour faire savoir qu'il est heureux ou bien qu'il a envie de câlins. Les félidés ont également tendance à se frotter aux jambes de leur maître en ronronnant pour réclamer quelque chose. A l'inverse, le ronronnement peut aussi être entendu lors d'une situation stressante ou douloureuse pour l'animal. Il entrainerait ainsi des vibrations, sollicitant les corpuscules de Pacini présents à la surface de leur peau. Ces récepteurs sensoriels déclencheraient ensuite la production d'endorphines. Plongeant le chat dans un état d'apaisement et de bien-être, cela lui permettrait d'évacuer une douleur ou de récupérer d'une maladie. Pas de ronronnement pour les panthérinés Si ce trait caractéristique est partagé par de nombreux carnivores, les grands félins comme le lion ne ronronnent pas.
Plus généralement, les félins de la famille des Pantherinae (lion, léopard, jaguar, panthère…), possèdent bien le ligament de l'os hyoïde. Celui-ci, partiellement ossifié et donc plus souple que celui de leurs cousins, leur permet de rugir mais pas de ronronner. En 1916, le zoologiste britannique Reginald Innes Pocock a ainsi pu établir un classement des félins "non ronronnant" (panthérinés) et des "ronronnants" (félinés). Parmi les félins ronronnants figurent notamment le puma, le lynx, le serval, l'ocelot… De son côté, à la différence du chat, le tigre ne ronronne que lors de l'expiration. Néanmoins, il est très difficile d'établir un classement clair. Car, certains animaux pourraient bien être capables de ronronner, mais beaucoup n'ont tout simplement jamais été entendus ! Néanmoins, d'autres carnivores ronronnants ont pu être repérés. Certains animaux de la famille des viverridés (genette tigrine et genette commune) et des procyonidés (ratons laveurs, coatis…) produisent un bruit similaire, affirme Sciences et Avenir. Enfin, les oursons brun et noir ronronnent également, tout comme les lapins, les écureuils, les tapirs, les lémuriens, les éléphants ou les ratons laveur, la plupart du temps en se nourrissant.
Quand le ronronnement fait du bien aux humains
Si le ronronnement est essentiel au bien-être du chat, il peut aussi faire beaucoup de bien à ceux qui entourent l'animal. C'est ce qu'affirment de nombreux spécialistes dont Jean-Yves Gauchet, expert en "ronron thérapie", expliquant que le ronronnement des chats "apaise" et agit comme "un médicament sans effet secondaire". "Quand l'organisme lutte contre des situations pénibles, comme le stress, le ronronnement du chat émet des vibrations sonores apaisantes et bienfaisantes, un peu comme la musique". Le chat détiendrait ainsi un rôle de puissant anti-stress, encore accentué par la possibilité de lui faire des caresses et de jouer avec. Dans les maisons de retraire, par exemple, les félins seraient de véritables alliés pour tenir compagnie et réconforter les personnes âgées. C'est ainsi qu'est né au Japon, le concept de "bar à chats" qui rencontre un véritable succès et qui vient de venir jusque chez nous. Samedi, a en effet ouvert à Paris le premier "bar à chats" de France. Situé dans le IIIe arrondissement, le salon de thé propose de prendre un café ou un goûter entouré de chats particulièrement sociables et déambulant à leur guise. Un bon moyen pour tous les amoureux des félins de passer un moment en bonne compagnie.
http://www.maxisciences.com/ronronnement/ronronnement-du-chat-comment-et-pourquoi-les-chats-ronronnent-ils_art30849.html
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JACQUES HALBRONN
Depuis la fin du XIXe siècle, le Christianisme et l’Islam ont chacun un problème avec les Juifs, de nature, il est vrai, bien différente. Chacun, à sa façon, a rêvé de les faire disparaître, sans vraiment y parvenir, de la Shoah à l’Intifada.
Pour les musulmans, ce qui est insupportable, ce n’est pas l’existence d’un Etat Juif enclavé dans le monde arabe, prix jugé exorbitant de l’aide des Britanniques à leur libération du joug ottoman.(cf. notre article sur l’Histoire du partage de la Palestine, sur ce site), c’est la violence collective des Israéliens.
Pour les chrétiens, ce qui est insupportable, ce n’est pas la présence minoritaire des juifs parmi eux, c’est le génie individuel de certains juifs.
Deux réalités imprévisibles, il y a encore deux siècles, l’une comme l’autre et qui hantent ces deux civilisations jusqu’à la folie..
De fait, il n’y a plus un peuple juif mais deux, aux manifestations si différentes et cela constitue un double défi que le XXIe siècle devra apprendre à gérer.
Ce qui se passe en Palestine/Israël est cauchemardesque pour la culture musulmane qui n’aurait jamais imaginé que les Juifs en arriveraient là, en terme de puissance, en terme de violence.
Mais si ce qui se passe est insoutenable, c’est bien parce que les musulmans idolâtrent la force qui est toujours un don d’Allah. Et que les Israéliens les battent à leur propre jeu, avec leurs propres valeurs.
Le rêve des Arabes n’est nullement de détruire les Juifs en tant qu’individus mais en tant qu’entité étatique, il est en fait de les réduire à un état de faiblesse, de précarité, dans un contexte bien différent de celui qui leur est offert par le monde chrétien ou post-chrétien. On imagine pas un Einstein juif en pays musulman.
Comment les arabes nieraient l’importance qu’ils accordent à la force – ne se sont-ils pas soumis à celle des Turcs dont on a fini par se débarrasser mais à la place a émergé, en quelque sorte dans la continuité, l’Etat Juif, un cadeau empoisonné des Anglais dont, au départ, les Arabes, n’imaginaient nullement ce qu’il en adviendrait et c’est pour cela qu’ils ne protestèrent guère, dans les années Vingt : cette entité ne pèserait pas lourd et on en ferait ce qu’on voudrait. Et 1948, lors du refus du plan de partage de l’ONU par les Arabes, aurait fort bien pu être une sorte de réplique de la Shoah, dont on venait à peine de faire le terrible bilan. Imaginons qu’en une même décennie, juifs du monde chrétien et juifs du monde musulman aient été anéantis !
La guerre est une valeur arabe, c’est par la guerre "sainte" que l’Islam s’est étendu au Moyen Age sur toute une partie du monde. La guerre est donc l’instrument d’Allah. Et dès lors pourquoi Allah donne-t-il la victoire aux Israéliens ? On n’est pas loin d’un problème théologique... Chaque civilisation a les Juifs qu’elle mérite : le monde arabe a les Israéliens, parlant une langue proche de l’arabe, un alphabet anciennement connu dans la région bien avant l’arrivée de l’Islam.. Comme ils doivent détester cet alphabet, cette langue cousine !
Comme écrivait, il y a quarante ans, le sociologue Georges Friedmann, (Fin du peuple juif ? ; Idées, Gallimard), si peu de temps pourtant après la création de l’Etat Hébreu, mais pouvant faire le bilan d’un juif déjà formé par des décennies de présence, sous le mandat, un juif d’un type nouveau émerge en Israël dont, selon nous, on ne perçoit la véritable dimension que de nos jours, quand on tente de décoder ce qui s’est passé depuis le diagnostic de Friedman. Et en fait, ce n’est pas tant un juif nouveau qui émerge qu’une communauté juive nouvelle dont la structure n’a rien à voir avec celle des juifs au sein du monde chrétien. C’est un nouveau collectif juif en dialectique avec l’autre tant il est vrai que toute réalité est double.
Peu nous importe ici si ce collectif israélien s’est ; à l’origine, forgé à partir de juifs issus du monde chrétien et notamment orthodoxe. Ce qui compte, c’est ce qu’ils sont devenus dans ce contexte, face à un non juif musulman ou arabo-chrétien. Les juifs israéliens ne sont-ils pas en effet ce que les arabes en ont fait ? Comme nous le disions : on a les Juifs que l’on mérite..
On en arrive, en effet, à la conclusion, c’est qu’on ne voit pas pourquoi la situation changerait ou devrait changer : juifs et arabes parlent, collectivement au travers de leurs chefs, une même langue, la force physique, celle qui passe par le feu et le sang. Dont acte. Nous n’avons pas à juger.
Passons à l’autre pôle juif, à l’autre collectif – cette fois en terre chrétienne – pour bien consolider notre parallèle et la thèse d’une double judéité, occidentale et orientale, d’un autre défi que les juifs ont su relever. Là encore, rien qui ait pu être prévu il y a deux cents ans.
L’Emancipation des juifs de 1791 en France, c’est un peu la Déclaration Balfour anglaise de 1917 – on notera à l’intention des amateurs de kabbale, que ce sont les mêmes chiffres- et en ce sens on pourra dire, schématiquement, que la France a fait naître le nouveau juif en monde chrétien et l’Angleterre le nouveau juif en monde islamique. Deux pays qui quelque part ont voulu lier leur Histoire à celle du destin juif.
Mais le défi, au lendemain de la Révolution n’avait rien à voir avec la création d’un Etat Juif et les juifs étaient simplement conviés à participer modestement et individuellement à cette épistémologie de la modernité qui allait de plus en plus éloignait monde chrétien et monde musulman. C’est que les valeurs de l’Occident chrétien passaient non pas, comme celle de l’Orient musulman, par la force mais par l’intelligence.
Le cauchemar du chrétien sera, quant à lui, de voir ces juifs acquérir une place croissante au sein de l’intelligentsia chrétienne, dans une civilisation qui idolâtre la performance individuelle du chercheur, du créateur. Si peu de juifs, dont on parle trop et que les antisémites se hâtent de rassembler sur le papier, en dressant des inventaires ou dans des camps dits de concentration.. Face aux valeurs du monde chrétien, au sens wébérien, les juifs assurent et on ne voit pas vraiment que cela change à l’avenir. On a les Juifs que l’on mérite et rien ne saurait mieux distinguer qu’Orient et Occident que le destin des communautés juives respectives : rappelons que le monde arabe a fini par évacuer à peu près tous ces juifs, les polarisant, en partie, d’ailleurs, vers l’Etat Juif. Rien de tel pour le monde chrétien, se prolongeant vers le continent américain, lui-même, fortement chrétien, et ce en dépit des entreprises hitlériennes ou staliniennes qui cessèrent il y a un demi siècle.
Il semble bien que la logique du judaïsme en monde arabe soit la concentration au profit d’un Etat Juif Léviathan alors que la logique du judaïsme en monde chrétien, soit la dispersion, la présence individuelle en tout lieu où quelque chose, artistiquement, intellectuellement, se passe. C’est ainsi que le Juif se fait véritablement respecter en Occident tout comme, il faut s’en faire une raison, il n’est respecté en Orient que par sa puissance concentrée. On a les juifs que l’on mérite.
Constatons ainsi que l’Etat Juif n’a jamais été un problème pour la Chrétienté, il ne l’a jamais affronté, c’est devenu pour elle, après les exaltations messianiques, un épiphénomène, un nationalisme de plus.. Le vrai défi pour ce monde chrétien, c’est l’émergence de nouveaux prophètes qui s’affirment selon des valeurs que l’Occident a forgées. A contrario, il ne faut pas s’attendre à ce que l’individu juif puisse s’épanouir, par son génie, en Orient car l’idée d’une pensée intellectuellement révolutionnaire est étrangère à cette civilisation. On a les Juifs que l’on mérite.
C’est dire que la présence musulmane en France pourrait faire problème, si les Musulmans n’adoptaient pas les valeurs de l’Occident. On a déjà affaire à bien des interférences à commencer par l’identification, aux yeux des arabes sur le territoire français, des juifs d’Occident avec les juifs d’Orient (dans notre langage désormais, ceux d’ Israël).
Il importe, pédagogiquement, de bien expliquer ce qui distingue selon notre terminologie Juifs d’Orient et Juifs d’Occident, d’expliquer la différence des valeurs et des enjeux. On peut, au demeurant être fier de l’une ou l’autre de ces appartenances car chacune offre un caractère prométhéen, qui recoupe quelque part, dans un cas comme dans l’autre, celle de peuple élu.
Herzl avait compris, confusément, la nécessité de former un second pôle, le sionisme au bout du compte, c’est la mise en place de cet autre pôle. A chaque juif de se déterminer par rapport à l’un ou l’autre de ces pôles, par rapport à un double espace. Car il y a besoin pour le monde juif d’une alternative.
On nous dira : mais la situation telle qu’elle est ne peut pas perdurer ! Qu’est-ce à dire que le monde doit cesser de rechercher l’excellence au niveau scientifique ? Ignore-t-on ce qu’a d’agressif et de cruel la rivalité entre chercheurs ? Cette cruauté, il nous faut l’assumer. Et quant à l’autre conflictualité, qui est lié non pas au verbe mais à la force brute, après tout, dirons-nous cyniquement, qu’elle n’habite plus le monde judéo-chrétien et qu’elle se cantonne dans le monde judéo-arabe, comme un abcès de fixation.. On a les défis que l’on mérite.
Reste la question de la coexistence entre Orient et Occident : ne risque-t-on pas que l’Orient soit soumis indéfiniment à l’Occident en matière technologique mais ne risque-t-on pas aussi, tôt ou tard, à ce que l’Occident ne puisse plus affronter les guerres sales et soit contraint de subir un certaine chantage, en tout cas une certaine pression ? Comment dès lors ne pas voir que le pont entre Orient et Occident passe par les deux mondes juifs que nous avons décrits ?
Si les Musulmans appartiennent fondamentalement à l’Orient, en revanche, on vient de le montrer, les Juifs sont des acteurs majeurs tant de l’Orient que de l’Occident. Les Juifs en Occident sont loin de n’être qu’une minorité parmi cent autres. Ce serait là un grave contresens et que la Shoah ait au moins servi à en souligner la spécificité.
Les musulmans vivant en Europe sont dans la même situation que les juifs dans le monde arabe, ils y constituent, si l’on veut, une enclave et celle-ci ne saurait être tolérée en France notamment que si l’on reconnaît la légitimité de l’Etat d’Israël au Moyen Orient. En un certain sens, les émigrés arabes sont les israéliens de l’Europe.
Il faudrait opposer le Juif et l’européen, le Juif et le chrétien mais pas le Juif et le français ou le Juif et le russe. Car ce qui oppose le juif à l’autre, c’est une civilisation et non pas une culture. Le juif français est partie prenante de la culture française, il peut s’enraciner dans son histoire séculaire. Il est donc français à part entière. En revanche, il est l’autre du Chrétien, il est l’autre de l’Européen, si l’on considère l’Europe comme le lieu par excellence de la Chrétienté (catholique, protestante, orthodoxe). Autrement dit, en tant que juif, je n’ai pas à tolérer qu’on discute de ma francité, en revanche, je dois admettre ma judéité au sein de l’ensemble Europe. Je suis français et je suis juif d’Europe.
Le vrai combat pour les Juifs de ce début du Troisième Millénaire, c’est avant tout de dénoncer tout négationnisme qui reste la forme la plus redoutable et la plus sournois de l’antisémitisme car elle se dissimule derrière une laïcité doucereuse.
Les Juifs sont à la charnière de deux univers complémentaires et qui correspondent à la dialectique du corps (Orient) et de l’esprit (Occident), du masculin et du féminin. Il y a plusieurs façons de démontrer quelque chose : par des équations sur un tableau ou par des tanks (combien de divisions ?). On sent bien qu’au Proche Orient, la force prime – en tout cas la dimension collective l’emporte sur l’individuelle – des deux côtés, ce qui n’est pas, au sens darwinien, totalement faux. L’Humanité – mais nous nous sommes cantonnés ici au monde dit monothéiste, constitué autour de la Méditerranée – doit maintenir en en approfondissant la portée, cette double problématique, faute de quoi elle retomberait dans la barbarie ou plongerait dans un monde virtuel de type Matrix, film remarquable qui met bien en évidence certains enjeux de notre propos.
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(Par le Chercheur Abd Daïme Kaheel) Je ne croyais pas que le nombre des cas de suicides dans le monde dépassait chaque année 800 mille cas !! Et devant ce nombre élevé, il s’est avéré nécessaire d’élaborer des études et des recherches autour de ce grave fléau. Chaque 40 secondes, une personne se suicide quelque part dans le monde ! Et chaque année, 873 mille personnes meurent suite à différents actes suicidaires (1). C’est vraiment un fléau qui mérite qu’on s’y arrête longtemps et qu’on lui accorde beaucoup d’attention afin de trouver les causes et les mobiles derrière ce grave phénomène et plus encore essayer de trouver des remèdes pour y mettre fin. Dans notre article, on va voir les vraies causes qui se cachent derrières le suicide ; ces causes sont le résultat de recherches qui ont coûté des millions de dollars, et le but est de trouver une solution efficace pour arrêter le suicide. Malgré les grosses sommes d’argent inverties chaque année pour remédier à ce fléau, le nombre de personnes qui se suicident chaque année reste constant ; pire encore, parfois il augmente. On va se demander alors : le livre que Dieu a descendu traitant et abordant tous les sujets, a t-il négligé de parler de ce phénomène et d’y proposer un remède ?? Nous allons comparer les solutions scientifiques avec celles proposées par le Coran et on va voir la compatibilité stupéfiante ; plus encore, nous allons remarquer que le Coran a dépassé les savants et leurs recherches scientifiques laborieuses. Des vérités autour du suicide - D’après les statistiques effectuées par les nations unies, chaque instant qu’on observe la population mondiale, on y trouve 450 millions de personnes qui souffrent de troubles psychologiques et nervosités. Plus de 90 % des cas de suicide sont liés à des troubles psychologiques et plus particulièrement à la dépression, c’est à dire la perte d’espoir qu’ils sentent(2). - Le suicide est considéré comme étant la huitième cause derrière les cas de mort par ans aux États Unis d’Amérique. - Les hommes sont, à peu près, quatre fois plus exposés au suicide que les femmes. Cependant, les tentatives de suicide chez les femmes sont plus élevées que celles chez les hommes. - Dans 60 % des cas de suicide, des armes tel que les pistolets ont été utilisés. - Les études indiquent que le désir du suicide, chez une personne, augmente avec l’avancement dans l’âge, c’est pour cela qu’un nombre assez élevé de personnes, dont l’âge a dépassé 65 ans, se suicident en majorité des hommes. Les facteurs entraînant le suicide - La dépression est le facteur majeur qui contrôle les sentiments des personnes prêts à se suicider. - Le désespoir joue également un rôle important à inciter les gens à se suicider. - La répétition des tentatives de suicide ou le fait d’y penser sont parmi les principales causes qui poussent ces personnes, quelque temps après, à l’exécution de ce suicide. - Le penchant sur l’alcool ou les drogues peut être l’une des raisons qui entraînent le suicide. - Les croyances religieuses envers le suicide joue un rôle primordial dans le fait d’accepter ou non l’idée du suicide. Quand une personne ignore que le suicide est interdit par la religion, elle le trouve facile. Certaines personnes considèrent que le suicide est une décision noble pour défendre leurs causes ou les grosses pertes que l’esprit n’arrive pas à accepter ou à supporter. - La perte d’une chose précieuse ou une grande défaite, peut entraîner une contre-réaction qui se terminerait par le suicide. - Des facteurs psychologiques comme l’isolement ou la brutalité peuvent inciter une personne à penser à se suicider. Les facteurs de prévention contre le suicide proposés par la science moderne Les savants, qui ont étudié des milliers de cas de personnes suicidées, certifient qu’il est nécessaire de veiller sur les personnes qui souffrent de troubles psychologiques pouvant inciter au suicide. Comme il est nécessaire de veiller sur eux du point de vue médical et de leur fournir un état psychologique stable et sain. Bien sûr, ces savants n’essayent de guérir la maladie qu’après qu’elle ait lieu. En fait, le médecin attend, généralement, l’apparition de la maladie pour ensuite il effectue des études et des analyses pour trouver le remède adéquat. Cependant, ces savants n’ont pas encore réussi à trouver un remède efficace pour diminuer les cas de suicide car les statistiques mondiales montrent que le taux de suicide est quasi-stable et il varie autour d’une moyenne qui peut atteindre un million de suicidés par an. Des chiffres catastrophiques Pour que certains ne croient pas qu’on exagère dans les chiffres qu’on donne, nous allons présenter une des statistiques très précises qui a été réalisée pendant l’année 2002 aux États Unis d’Amérique (3) et dont les résultats sont comme suit : - Le nombre de personnes suicidées a dépassé 31 mille cas : 25 milles hommes et 6 mille femmes ; - Plus de 5000 mille personnes, entre eux, étaient âgées de plus de 65 ans ; - Quant au nombre des jeunes (15 – 24 ans), il a atteint 4000 suicidés. - En se basant sur ces chiffres, nous pouvons dire qu’en Amérique, une personne se donne la mort chaque quart d’heure. - Dans cette statistique, il a été également montré que 17 mille personnes se sont données la mort par des coups de feu provenant de leurs pistolets. - Plus de 6000 personnes ont préféré se pondre. - Plus de 700 personnes se sont jetées des étages supérieurs. - Plus de 300 personnes se sont suicidées en noyade. On peut dire, qu’en moyenne, chaque année 100 mille personnes meurent suite à déférents accidents tel que les accidents de voitures, etc. En revanche, 30 mille personnes se donnent la mort. Alors soulignant tous ensembles des nombres élevés de personnes qui se livrent au suicide. Le plus surprenant dans ce rapport est que 5 millions d’américains ont tenté de se donner la mort !! Malgré tous les moyens développés qui ont été investis pour mettre fin à ce fléau, le nombre de suicide a augmenté de 60 % par rapport à la fin de la moitié du siècle dernier (4) ! Autrefois, on croyait que juste certaines personnes montrent une tendance au suicide ; cependant, les études ont montré que chaque personne peut tenter de se suicider si les conditions convenables se présentaient. Comme on croyait que le fait de discuter avec une personne qui pense se suicider sur les raisons de son suicide, ne fait que l’encourager plus à accomplir son geste. Cependant, les études ont montré le contraire, c’est à dire que le fait de parler des conséquences du suicide, ses graves résultats ainsi que les douleurs qu’il entraîne peut empêcher un suicide. La question qui se pose alors : et le Coran, comment a-t-il abordé ce phénomène ? On trouve que le Saint Coran n’a pas ignoré ce phénomène ; au contraire, il lui a accordé une grande importance, il a même proposé des remèdes pour arriver au bout de ce fléau. Ainsi, il en a parlé avec toute simplicité et clarté ; plus encore, il nous a ordonné de protéger nos vies et de ne pas se donner la mort ; le Très Haut Dieu a dit : “Et ne vous tuez pas vous-mêmes” [An-Nisae (Les Femmes)/29]. C’est un ordre divin qu’on ne doit pas désobéir. Mais, cet ordre est-il suffisant pour mettre fin à ce fléau ? Non, parce que les études récentes ont montré qu’il est nécessaire de redonner de l’espoir aux personnes désespérées qui pensent au suicide et de leur parler avec douceur. C’est pourquoi, on voit que des centaines de centres et de locaux spécialisés dans la guérison et le soutien de personnes qui montrent un penchant vers le suicide ou qui ont tenté de se suicider. Pour cette raison, Le Très Haut Dieu a succédé son ordre par une bonne nouvelle pour tout croyant, Le Très Haut Dieu dit : “Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous” [An-Nisae (Les Femmes)/29]. C’est un appel chargé de compassion, optimisme et espoir. Mais pourquoi cet appel ? Si on sait que la cause derrière la majorité des cas de suicide est la perte d’espoir de tout ce qui peut exister, alors à ce moment on saura l’importance de ce discours sur la compassion et plus particulièrement dans de telle situation. Néanmoins, est-il suffisant de parler de la compassion et de l’espoir ? Pas du tout, parce que certaines personnes n’obéissent pas à cet appel de compassion, et ainsi il s’avère nécessaire de leur faire peur. Les savants insistent dans leurs études, visant à arrêter le suicide, qu’il est nécessaire de faire savoir aux personnes, ayant tendance à se suicider, la gravité de cet acte et les conséquences qui peuvent être engendrées ainsi que les souffrances qu’ils endurent et la fin tragique qui les attend. Cette technique s’est avérée efficace à empêcher les gens de se suicider. Chose que le Coran a faite, Le Très Haut Dieu dit dans le verset qui suit directement : “Et quiconque commet cela, par excès et par iniquité, Nous le jetterons au Feu, voilà qui est facile pour Allah” [An-Nisae (Les Femmes)/30]. Observes avec moi ce châtiment divin : “ Nous le jetterons au Feu”, c’est vraiment une fin effrayante pour toute personne qui tente de se donner la mort. A partir de ceci, on s’aperçoit que le Saint Coran n’a pas ignoré ce phénomène ; au contraire il a proposé un remède efficace pour venir à bout de ce fléau. C’est pour cette raison, qu’on trouve que le taux le plus bas de suicide dans le monde est relevé dans le monde islamique !!! Et ceci grâce aux instructions du Saint Coran. Cependant, l’Occident souffre de l’absence d’instructions qui empêcheraient les gens de se livrer au suicide, ainsi le taux de suicide est élevé. Entre Quand le Saint Coran fut descendu, plusieurs croyances existaient chez les peuples, et parmi ces croyances le fait qu’il ne faut pas entamer une discussion sur le suicide car çà donne envie de se suicider (5) et si le Coran était les paroles de Mohammed, paix et bénédiction de Dieu sur lui, et qu’il a rassemblé à partir des légendes connues à son époque, comme le présument certains, alors il aurait mieux valu qu’il ne parle pas du suicide ! Obéissant ainsi à la légende qui interdisaient de parler de ce phénomène. Et si le Coran était des paroles d’un humain, comme ils le présument, donc comment il a su que la méthode la plus efficace contre le suicide est de donner une dose de compassion et d’espoir pour la personne et en même temps lui faire peur des conséquences de cet acte ? Comment cet humain a-t-il trouvé le remède contre le suicide quatorze siècles avant que les savants ne le découvrent ?? L’existence de telles vérités scientifiques constituent une preuve irréfutable, pour ceux qui ont un doute, que le Coran est un livre provenant de Dieu qui dit : “ Dis : “L'a fait descendre Celui qui connaît les secrets dans les cieux et la terre. Et IL est Pardonneur et Miséricordieux” [Al-Furkane (Le Discernement)/6]. Lisons ensemble tout le texte divin et observons ce qu’il contient comme message plein de compassion, Le Très Haut Dieu dit : “ Allah veut vous éclairer, vous montrer les voies des hommes d'avant vous, et aussi accueillir votre repentir (26). Et Allah est Omniscient et Sage. Et Allah veut accueillir votre repentir. Mais ceux qui suivent les passions veulent que vous incliniez grandement (vers l'erreur comme ils le font) (27). Allah veut vous alléger (les obligations) car l'homme a été créé faible (28). Ô les croyants ! Que les uns d'entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. Mais qu'il y ait du négoce (légal), entre vous, par consentement mutuel. Et ne vous tuez pas vous-mêmes. Allah, en vérité, est Miséricordieux envers vous (29). Et quiconque commet cela, par excès et par iniquité, Nous le jetterons au Feu, voilà qui est facile pour Allah (30). Si vous évitez les grands péchés qui vous sont interdits, Nous effacerons vos méfaits de votre compte, et Nous vous ferons entrer dans un endroit honorable (le Paradis) (31)” [An-Nisae (Les Femmes)/26-31]. A la fin de ce cet article, on ne peut que prier avec la prière de notre vénéré prophète qui priait souvent en disant : “Dieu protège-nous de Ton châtiment le jour où Tes serviteurs seront convoqués”. Le chercheur Abd Daïme Kaheel (www.kaheel7.com) Traduit par : Mounia Tahri Les Marges
(1) Les statistiques des Nations Unies sur leur site :
http:// www.who.in/mental_health/en
(2) Article intitulé : “Les statistiques sur le suicide” sur le lien :
http://www.befrienders.org/info/statistics.php
(3) Rapport officiel sur le nombre des cas de suicide aux Etats Unis d’Amérique pendant l’année 2002 :
http://www.suicidology.org/associations/1045/files/2002datapgv2.pdf
(4) http://www5.who.int/mental_health/main.cfm?p=0000000021
(5) http://www.ace-network.com/suicmyths.htm
Références
[1] Anderson RN, Smith BL. Deaths: leading causes for 2001. National Vital Statistics Report 2003.
[2] Ensemble d’articles sur le site du suicide :
[3] http://www.cdc.gov/mmwr/preview/mmwrhtml/00049117.htm
[4] http://www.cdc.gov/ncipc/cmprfact.htm
[5] http://www.cdc.gov/ncipc/factsheets/suicide-overview.htm
[6]http://www.suicidology.org/displaycommon.cfm?an=1&subarticlenbr=44
[7]http://www.suicidology.org/displaycommon.cfm?an=1&subarticlenbr=21
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Vous prenez votre courage à deux mains, couteau en main, imperturbable. Vous coupez une tranche ou deux, et l'inévitable arrive soudain. Impossible de vous maîtriser, vous pleurez à chaudes larmes devant votre oignon fraîchement pelé. Quelle est la cause de ce désagréable phénomène ?
L'œil possède un système de protection qui utilise un liquide physiologique salé, leliquide lacrymal. Par les battements de paupière, un léger film de ce liquide est réparti sur la surface de l'œil. Il permet une protection contre le dessèchement etcontre les poussières. Il est ensuite évacué par le canal lacrymal qui descend vers le nez, puis évaporé sous la forme de gouttelettes pendant la respiration. Cependant, si une plus grosse poussière ou une substance urticante (qui gratte) atteint l'œil, ou encore en cas d'une grosse émotion, la sécrétion de liquide lacrymal devient trop importante pour être évacuée par évaporation. Il « déborde » alors au niveau des yeux et du nez ; c'est ce qui crée les larmes et qui fait couler le nez lorsque l'on pleure ! (voir Pourquoi pleurer peut être bon pour la santé ?)
Mais revenons à nos oignons. Lorsque l'on coupe le bulbe de l'oignon, les cellules qui le constituent se déchirent. Une enzyme nommée alliinase est libérée. Au contact de l'air, cette enzyme subit une première réaction chimique, un gaz se forme: le sulfate d'allyle (aussi appelé S-oxyde propanethial). Ce gaz est très volatil et se diffuse donc très rapidement. C'est là que se produit le drame ! Pour évacuer ce produit douloureux, l'œil sécrète une plus grande quantité de liquide lacrymal. Le malheur là dedans, c'est qu'au contact d'eau le sulfate d'allyle se transforme en acide sulfurique, encore plus irritant pour l'oeil ! Ainsi plus l'on pleure, plus l'œil s'irrite et forme des larmes, et plus il y a de larme plus l'irritation s'intensifie... Le cercle vicieux s'arrête lorsque on n'est plus en contact avec le sulfate d'allyle: si l'on quitte la pièce ou que l'on éloigne l'oignon coupé.
Plusieurs techniques sont souvent proposées avec plus ou moins de succès pour éviter de pleurer en coupant les oignons:
- les placer une dizaine de minutes au réfrigérateur avant découpe.
- couper l'oignon sous un fin filet d'eau et limiter ainsi l'évaporation du sulfate d'allyle.
- couper l'oignon sous la hotte de la cuisine ou dans une zone aérée.
Une autre solution serait de porter des lunettes de plongée ou pour les adeptes de chimie de découper leur oignon sous une hotte à flux laminaire...
En résumé...
L'oignon coupé libère une enzyme soufrée nommée alliinase. Celle-ci se transforme au contact de l'air ensulfate d'allyle, un gaz volatil et lacrymogène. Celui-ci vient irriter notre oeil qui produit des larmes pour s'en protéger. Malheureusement, au contact de cette eau, le gaz issu de l'oignon se transforme en acide sulfurique: ça pique, ça brûle et l'on pleure encore plus !
http://axiomcafe.fr/pourquoi-les-oignons-font-ils-pleurer
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité