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Articles de islamiates

Le champ électromagnétique qui irradie à partir du coeur affecte notre entourage

Le coeur dans la recherche scientifique

Que veut vraiment dire le mot « coeur » ?Une pompe qui, à chaque seconde, fournit l’oxygène et les nutriments du sang à toutes les cellules de notre
corps. La médecine conventionnelle occidentale ne parle du coeur qu’en termes de fonction physiologique. Selon cette définition médicale, le coeur est un organe musculaire aux cavités multiples, où s’enchevêtrent des circuits électriques. Il est souvent décrit comme une pompe, et les artères comme des tuyaux — essentiellement l’équivalent biologique de la pompe à eau et de la plomberie de votre maison. Cette description contraste si fortement avec notre sentiment émotionnel du coeur qu’on finit par se demander s’il n’y aurait pas un lien quelconque entre le littéral et le figuré, entre le physique et le mystique.

 Dans une certaine mesure, cela a engendré un modèle médical qui peut être déshumanisant car il se concentre uniquement sur les manifestations
physiques précises de la maladie, perdant ainsi de vue l’ensemble de la personne. Des professionnels de la santé, préoccupés par cette séparation entre
le corps et l’esprit, ont réagi en développant des domaines tels que la psychosomatique et la médecine du comportement, et, plus récemment, la psychoneuro-immunologie. Pour remédier à cette séparation, de nouvelles pratiques ont évolué, qu’on a appelées « holistiques », « complémentaires » ou « intégratrices », et qui s’efforcent de considérer l’ensemble du corps, du mental et de l’âme

 Dans la société moderne, la plupart d’entre nous avons l’impression de ne jamais avoir le temps — un sentiment engendrant la frénésie et la précipitation qui sous-tendent tout notre stress, et provoquant des maladies et des troubles graves. Reconnaissant que le temps est une dimension rythmique de la vie, il faut considérer la santé comme un délicat équilibre du rythme, tandis que la maladie résulte d’une rupture de cet équilibre. À une époque où le chaos et le bris du rythme font partie de la vie quotidienne, il est essentiel de développer des exercices qui aident à rétablir et à régulariser les rythmes normaux, et ainsi favorisent la santé. Le travail présenté par Doc Childre et Howard Martin dans La solution HeartMath enseigne comment changer les schémas et les rythmes à l’intérieur du corps physique, et y rétablir la santé en comprenant que le coeur est plus qu’une simple pompe physique et que les rythmes mêmes sont régulés par l’amour. le coeur est au centre de notre corps et de notre façon de penser et de sentir. La « solution » consiste d’abord à comprendre que le coeur est à la fois un objet physique, un organe rythmique, et l’amour même. Elle reconnaît le coeur comme étant la force rythmique centrale du corps, et nous montre comment utiliser le pouvoir cohérent de
l’amour pour gérer nos pensées et nos émotions. Tel un caillou qui crée une série de cercles lorsqu’on le jette dans un étang calme, l’amour et les sentiments positifs du coeur créent un rythme qui répand la santé et le bien-être dans tout le corps. La médecine moderne a de la difficulté à comprendre cela, à cause de notre tendance à séparer et à différencier l’esprit et la matière, les émotions et le corps physique, au lieu de reconnaître le lien existant entre eux.
En découvrant HeartMath, on est frappé par sa combinaison inhabituelle de recherche scientifique et de sagesse émotionnelle. Tout le monde connait
déjà les études suggérant que la méditation ou la pensée positive permettent à une personne de mieux se sentir, d’être moins déprimée ou plus en santé, mais ces études peuvent être considérées comme de la science « légère ». Dans HeartMath, cependant, on trouve des études montrant d’importants changements du rythme cardiaque et de la chimie sanguine. HeartMath représente un point de convergence important, en montrant véritablement l’effet d l’amour, de la compassion et de la gratitude sur des problèmes physiologiques
sous-jacents. Les exercices de HeartMath affectent profondément notre santé car ils ont un effet positif sur notre façon de penser, de sentir, de travailler ensemble et d’être en relation dans tous les aspects de la vie.  La recherche de HeartMath confirme notre compréhension intuitive du
coeur au moyen de recherches scientifiques fiables et explique comment le champ électromagnétique qui irradie à partir du coeur peut affecter notre entourage.

Votre cœur est une source d'énergie

 

Savez-vous que le cœur, et non pas le cerveau, est l'organe de votre corps qui dégage le plus d'énergie? En effet, l'amplitude du courrant électrique du cœur est 50 fois plus intense que celui généré par le cerveau. Le champ électrique produit par le cœur peut être détecté jusqu'à trois mètres au-delà du corps. Si bien qu'une personne qui tient un enfant dans ses bras le maintient dans son champ électromagnétique; deux amoureux enlacés en font de même.
Ainsi en est-il pour le fœtus qui est constamment baigné dans le champ cardiaque de sa mère et les échanges énergétiques réciproques ainsi produits sont indélébiles.

Le cœur est bien plus qu'une pompe qui fait circuler le sang. Le cœur est un organe complexe qui cumule plusieurs fonctions dont celles, entre autres, de glande endocrine, de système nerveux et de génératrice d'électricité.

Le cœur possède ainsi sa propre intelligence, différente de celle du cerveau. Nous pouvons apprendre les utilisées et intégrer ces deux formes d'intelligences. L'intégration du cœur et du cerveau fait actuellement l'objet de recherches de pointe. Certaines techniques permettent d'atteindre un état d'intégration et d'harmonisation des fonctions cérébrales et cardiaques. Cet état, nommé cohérence cardiaque, est un état physiologique qui procure un bien-être physique et mental.

Comment pouvons nous canaliser l'énergie de notre cœur?

 

Pour utiliser à profit cette énergie formidable qu'est celle du cœur, je vous propose une technique simple, le Sourire du Cœur, qui permet de refaire le plein d'énergie à volonté.

Le Sourire du Cœur est une découverte de pointe. Cette technique facile à apprendre harnache l'énergie des émotions supérieures du cœur, dont l'amour et de la gratitude. C'est un outil très puissant qui a le pouvoir de changer notre relation à nous-même et au monde dans lequel nous vivons.

Selon Pierre Teilhard de Chardin, « l'amour est la plus formidable des énergies cosmiques ». Cette formidable énergie cosmique est à notre disposition, elle réside dans notre cœur. Nous y avons accès à volonté. Refaisons le plein et propageons l'Énergie du Cœur à ceux que nous aimons.

Bénéfices à utiliser régulièrement l’énergie de notre cœur?

 

Les découvertes récentes sur l’énergie du cœur pointent vers des bénéfices certains pour la gestion du stress et ses répercussion sur la santé physique et mentale, l’amélioration des capacités intellectuelles et l’adoucissement des relations interpersonnelles, tant à la maison qu’au travail.

Les personnes qui savent utiliser l’énergie de leur cœur rapportent se sentir à la fois plus calmes et plus énergiques. Elles se sentent plus libres car elles ont plus d’énergie à consacrer aux activités et personnes avec qui elles choisissent de passer des moments agréables. Ces personnes cessent aussi de se battre pour les causes qui ne méritent pas leur énergie précieuse.

Vous avez un cœur, utilisez-le! Votre santé, votre vie affective, familiale et communautaire en seront transformées.

http://www.ariane.qc.ca/upload/livres/14pdf1.pdf

http://www.energieducoeur.com/

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Les notions de maladie et de soins en Islam


Islam - L'épreuve de la maladie par al_ikhlas


Pour traiter ce sujet, nous avons trois sources, le Coran avec de nombreux versets sur la maladie, le hadith et traditions se rapportant au prophète ainsi que la pratique et traitements de l'époque ; Enfin, les oeuvres des savants musulmans sur la maladie, et principalement « ZAAD AL MAAD » d'IBN QAYYIM AL JAWZYYA ».
Ce livre rapporte les enseignements du prophète éclairant plusieurs domaines de la vie du croyant. Une grande partie de cette oeuvre traite des questions médicales : Les soins, le malade, et bien entendu, les recommandations du prophète à ces propos.
Le Coran évoque la maladie, et autres états en découlant, dans 25 versets. Il ressort de l'analyse de ces versets, qu'il y a deux catégories de maladies : Celles de la foi, citées 12 fois, dues à l'éloignement de Dieu ou l'égarement, et celles corporelles ou physiques, 13 fois.
IBN QAYYIM parle de l'intérêt des soins spirituels pour les perversités de la foi, et de la nécessité de soins médicaux pour les maladies du corps.
Dans la conception islamique, la maladie est considérée comme une épreuve divine. Or, l'épreuve est en fait une notion générale qui ne concerne pas uniquement la maladie. La vie de l'homme sur terre, n'est-elle pas justement la véritable épreuve ?
Il en découle que le musulman doit être patient. Le prophète n'a-t-il pas dit : « la patience est la moitié de la foie ». Mais cette patience ou compassion pour son prochain, ne doit pas exclure ou négliger la recherche du soin adéquat.
La nécessité des soins est indiquée dans plusieurs hadiths. Le prophète a répondu à des bédouins qui venaient lui demander : « Envoyé de Dieu, devons-nous nous soigner ? », « Oui, sujets d'Allah, soignez-vous car Allah, le puissant et le grand, n'a créé de maladie sans lui avoir associé un remède, à l'exception d'une seule ». Ils s'interrogèrent : « Laquelle ? » Le prophète répliqua : « c'est la vieillesse ».
Une deuxième hadith de MOSLIM rapporte : « pour chaque maladie il y a un remède. Quand le remède est compatible avec la maladie, il va la guérir, avec la permission de Dieu, Gloire et puissance à lui ».
Un troisième hadith : « A toute maladie un remède. Le traitement vaincra la maladie, et le souffrant se rétablira avec la permission de Dieu, à lui la puissance et la gloire ». Quand le remède est compatible avec la maladie, celui-là va la guérir avec l'aide de Dieu.
Un quatrième hadith dit : « Dieu n'a fait descendre une maladie sans avoir, en même temps, fait descendre son remède dont certains ont eu connaissance alors qu'il est demeuré inconnu pour d'autres ». Ainsi que l'homme arrive à connaître ou non ce remède, le remède existe.
Pour commenter ces hadiths qui contiennent beaucoup d'enseignements :
1ère Conclusion :
IBN QAYYIM rapporte que le fait de remettre à Dieu ne s'oppose pas à la nécessité de prendre tous les moyens de soins adéquats lorsqu'on est atteint d'une maladie. Au Contraire, il considère que le sens véritable de la confiance en Dieu est de se remettre à lui en prenant toutes les dispositions nécessaires pour atteindre ce qu'on cherche. Ainsi, en islam, il n'existe pas de contradiction entre la notion de remettre à Dieu et le fait de disposer de tous les moyens disponibles de la vie courante ( pas uniquement de se procurer les soins adéquats à sa maladie ».

2ème Conclusion :
Dans le hadith « A toute maladie, un remède ». Cela signifie pour IBN QAYYIM une incitation à chercher un remède, à commencer par le malade lui-même qui dans sa requête de soins va s'attacher à un traitement potentiellement existant et capable de le guérir, arrivera déjà à vaincre le désespoir et trouvera la force pour lutter contre la maladie. Dans ce hadith, le médecin doit être confiant puisque la maladie à son anti-dote, le remède. Lui aussi va déployer tous ses efforts à la recherche de ce remède.
3ème Conclusion :


la maladie 2éme partie ''islam'' par jamal61

Il ne suffit pas de trouver le remède et que celui-ci soit compatible avec la maladie. Il existe d'autres conditions supplémentaires pour aboutir à la guérison, notamment l'état du malade qui va recevoir ce remède et le dosage de ce dernier...
Le Coran accorde des dérogations pour aider le malade dans ses pratiques religieuses. Pour le jeûne ; « Celui, qui par suite d'une maladie ou d'un déplacement, aura manqué des jours de jeûne, devra les remplacer » verste 185, sourate 2 . Donc Dieu ordonne au malade d'accomplir son jeûne en cas de maladie.
Pour l'ablution, elle est remplacée par la purification sèche ou ablution pulvérale (taymmum) : « Si vous êtes malades ou en voyage, ou si vous venez de satisfaire un besoin, ou si avez eu des rapports avec vos femmes et que vous manquiez d'eau, cherchez de la terre propre » verset 6, sourate 5.
Pour les pèlerins, Dieu a permis au malade, ainsi qu'à celui qui souffre d'une affection de la tête ou autre de se raser durant l'Ihram : Celui qu'une maladie ou infection du cuir chevelu obligera à se raser, devra se racheter par temps de jeûne, une aumône ou un sacrifice » verset 197, sourate 2.
Commentant ces dérogations accordées aux malades, IBN QAYYIM dit que le principe de la médecine des corps se base sur trois fondements :
Préserver la bonne santé, la restriction pour ne pas aggraver la maladie, l'évacuation des substances nuisibles en ordonnant de couper les cheveux dans les cas d'infection dermatologique pour un pèlerin.
Il faut retenir également de ces versets que la religion musulmane considère que la préservation de la bonne santé et la nécessité de soins justifient une souplesse dans les prescriptions religieuses sans utiliser les substances interdites et illicites dans le traitement.
Le prophète a dit dans un hadith rapporté par EL BOUKHARI : « Dieu n'a pas mis votre guérison dans qu'il vous a interdit ».
IBN QAYYIM rapporte quelques règles pour préserver une bonne santé :
- Une alimentation saine, diversifiée, équilibrée, pas trop abondante et respectant les règles d'hygiène. En elle-même, c'est un traitement préventif.
- La prévention pour éviter la maladie.
- Pratique du sport qui permet de dégager les surplus entassés dans le corps. Le prophète a recommandé les activités sportives : La course à pied, la natation, l'équitation, le tir ...

Le statut du malade en islam
Le Statut du malade en islam doit répondre à 4 principes selon IBN QAYYIM :
- Le malade, dans le droit musulman, jouit de tous ses droits légaux. IBN EL KAUDAMA dit dans son livre EL MOUGHNI : « Celui qui ne perd pas sa raison, ses transactions et ses actions sont valables ».
- L'allègement des prescriptions religieuses.
- L'état psychique du malade.
- L'importance du médecin habile : Il ne doit pas se focaliser uniquement sur la maladie, mais prendre en compte l'environnement, les habitudes, l'âge et le pays du malade. Il doit adopter une stratégie ouvrant plusieurs possibilités de soins, et connaître l'autre partie de l'homme, qui est le côté psychique et mental.

Dr Ahmed JABALLAH

http://www.amaf-france.org/images/NotionMaladie.pdf

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Le Savoir-vivre en Islam

En plus des 5 piliers et des obligations essentielles dont le Musulman doit s’acquitter, l’Islam établit également des règles de conduite pour les Musulmans.

Les enfants doivent obéir à leurs parents et leur montrer de la bonté et du respect. Désobéir à ses parents et leur manquer de respect constituent un péché très grave. Bien qu’on doive respecter ses 2 parents, c’est la mère qui mérite le plus de respect car c’est elle qui a pris soin de son enfant lorsqu’il était petit.
Le Musulman se doit de respecter tous ceux qui sont ses aînés, qu’ils soient de sa famille ou non.

"et ton Seigneur a décrété : "n'adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère : si l'un d'eux ou tous deux doivent atteindre la vieillesse auprès de toi; alors ne leur dis point : "Fi ! " et ne les brusque pas, mais adresse-leur des paroles respectueuses, et par miséricorde abaisse pour eux l'aile de l'humilité; et dis : "Ô mon Seigneur, fais-leur; à tous deux; miséricorde comme ils m'ont élevé tout petit".

(Versets 23/ 24- Sourate 17)

Traiter les femmes avec amabilité

Dieu ordonne aux hommes de faire preuve de gentillesse envers leurs femmes et de faire de leur mieux pour les traiter avec bonté.

« Et comportez-vous de manière convenable envers elles … » (Coran 4:19)

Le Messager de Dieu a dit : « Les meilleurs parmi les croyants sont ceux qui ont le meilleur tempérament.  Et les meilleurs d’entre vous sont les meilleurs envers leurs femmes. »[1]  Le Prophète de miséricorde nous a dit que la façon dont un mari traite son épouse est le reflet du bon caractère dont un musulman devrait faire preuve, et que ce caractère est lui-même le reflet de la foi de l’homme.  Par quels moyens un mari musulman peut-il se montrer bon envers sa femme?  Il devrait lui sourire, éviter de la blesser, veiller à faire disparaître ce qui pourrait lui nuire, la traiter avec gentillesse et faire preuve de patience envers elle.On doit aussi toujours essayer d’aider les autres et on ne doit jamais faire preuve de mauvaise conduite envers eux en leur causant du tort.

Aider les autres

Abū Hurairah (r.a.) rapporte que le prophète a dit : « Ô Abū Hurairah, sois pieux et tu seras le meilleur des adorateurs. Contente-toi de ce que tu possèdes et tu seras le plus reconnaissant d’entre les hommes. Aime pour les autres ce que tu aimes pour toi-même et tu seras un véritable croyant. Traite ton voisin de la meilleure façon qui soit et tu mériteras d’être appelé musulman. Ne ris pas trop car le trop de rire tue le coeur. » Ibn Majah Kitāb-Uz-Zuhd

La charité, en islam, est non seulement recommandée, mais obligatoire pour tout musulman qui est stable financièrement.  Donner la charité à ceux qui sont dans le besoin fait partie de la nature du musulman et constitue un des cinq piliers de l’islam.  La zakat est une « charité obligatoire »; en effet, il est obligatoire, pour ceux que Dieu a comblés de richesses, de venir en aide aux membres de la communauté musulmane qui sont dans le besoin.  Certaines personnes, dépourvues de tout sentiment d’amour et de compassion envers autrui, ne savent qu’amasser les richesses et les faire fructifier encore en les prêtant à intérêts.  Les enseignements de l’islam sont aux antipodes de ce genre d’attitude.  L’islam encourage le partage des richesses et fait en sorte que les gens arrivent à se débrouiller et à devenir des membres productifs de la société.

Le Prophète a dit : « «Le fils d'Adam dit: «Mes biens! Mes biens!»  Or qu'as-tu d'autre, ô fils d'Adam, de tes biens si ce n'est ce que tu as mangé et que tu as ainsi épuisé; ou ce que tu as porté comme vêtements que tu as ainsi usés; ou ce dont tu as fait aumône et que tu as fait parvenir à ses ayants-droit». (Rapporté par Mouslim)  

Lorsque des musulmans se rencontrent, ils doivent se saluer. le premier doit dire:Assalamou Alaykoum (Que la paix d’Allah soit sur vous)

        Et son interlocuteur doit répondre:  Wa ‘alaykoum as-salaam ( que sur vous [aussi] soit la paix d’Allah)

Abū Yūsuf ‘Abdlāh Bin Salām (r.a.) raconte : « J’ai entendu le prophète dire : « Ô gens ! Répandez la salutation de paix parmi vous ; donnez à manger aux autres ; respectez vos liens de parenté ; suppliez Dieu quand les autres sont en train de dormir. Agissez ainsi et vous entrerez au Paradis en paix. » Tirmidhī Abwāb Sifat--Qiyāmah

Le terme « salam » signifie : être à l’abri et bien protégé contre le mal et les défauts. As-salam est aussi un grand nom d’Allah,  le Puissant et Majestueux. Sur la base de cette explication, le fait de dire « as-salamou alaykoum » signifie «Allah vous observe et vous voit ». Ce qui implique une belle leçon. La phrase signifie encore : la bénédiction du nom du Très Haut vous profite.

Pour manger

le prophète  (bénédiction et salut soient sur lui)quand il introduisait sa main, dans le récipient, il disait : au nom d’Allah » et donnait au mangeur l’ordre d’en faire de même et disait : «  Si l’un de vous veut manger, qu’il mentionne le nom d’Allah le Très Haut. S’il oublie de mentionner le nom d’Allah au début, qu’il le fasse à la fin ». (Hadith authentique rapporté par at-Tarmidhi, 1859 et Abou Dawoud, 3767).

L’avis juste est que la prononciation de la tasmiyya (au nom d’Allah) est obligatoire quand on veut manger. Les hadith qui vont dans ce sens sont clairs et authentiques et ne souffrent d’aucune opposition.

b) quand le récipient était enlevé, il disait : «  Nous louons Allah d’une louange bonne, abondante, bénie : nous ne pouvons pas compenser (Son bienfait), nous ne cesserons pas de Le louer ; nous ne pouvons pas nous passer de Lui. Car Il est notre Maître, le Puissant, le Majestueux. » Voir Boukhari, 5142.

c) Il ne critiquait jamais une nourriture. Au contraire, quand il en avait envie, il la mangeait, autrement, il la laissait et se taisait. (Rapporté par Boukhari, 3370 et Mouslim, 2064).

Parfois il disait : « Je n’en ai pas envie ou il ne suscite pas mon appétit ». (Rapporté par Boukhari (5076) et Mouslim (1946).

d) Parfois, il louait une nourriture. Quand sa famille lui demanda de la sauce (idam) et lui dit : «  Nous n’avons plus que du vinaigre, il demanda à ce qu’on lui en apportât, puis en consomma et dit : «  Quel excellent ingrédient qu’est le vinaigre ? (rapporté par Mouslim, 2052).

e) Il avait l’habitude de parler en mangeant,comme il a été dit dans le hadith précédent. C’est ainsi qu’il dit au cours d’un repas à Omar ibn Abi Salama dont il s’était chargé de l’éducation : «  Mentionne le nom d’Allah et mange de ce qui se trouve de ton côté ». (Rapporté par Boukhari, 5061 et Mouslim, 2022).

f) Il lui arrivait d’insister auprès de ses hôtes pour les amener à manger à la manière des gens généreux. Cela est indiqué dans le hadith d’Abou Hurayra rapporté par Boukhari à propos du lait qu’il avait offert (à quelqu’un) en lui disant plusieurs fois : « Bois-en » et il n’avait cessé de le répéter jusqu’à ce que son interlocuteur répondit : «  Au nom de Celui qui t’a chargé de transmettre la vérité, je ne lui trouve pas de place » (rapporté par Boukhari, 6087).

g) quand il avait mangé chez des gens, il ne sortait pas avant de prier pour eux. C’est ainsi qu’il formula la prière suivante chez Abd Allah ibn Bousr : «  Mon Seigneur, bénis leur la subsistance que tu leur as accordée ; pardonne-lui et aie pitié d’eux » (rapporté par Mouslim, 2042).

h) Il ordonnait l’usage de la main droite pour manger et interdisait l’usager de la main gauche et disais « Satan mange avec la main gauche et boit avec la main gauche »  (rapporté par Mouslim, 2020).

Ce qui implique l’interdiction de l’usage de la main gauche. Ceci est exact. En fait, celui qui mange avec sa main gauche est, soit un démon ou un assimilé à Satan.

Il a été rapporté de façon sûre qu’il a dit à un homme qui mangeait avec lui en employant sa main gauche : «  mange avec ta main droite » et l’autre de répondre : « Je ne peux pas » et le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) lui dit : « Puisses-tu ne jamais pouvoir » Par la suite, l’homme ne put plus se mettre la main (droite) dans la bouche » (rapporté par Mouslim, 2021). S’il était permis d’utiliser la main gauche pour manger, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) n’aurait pas prié contre cette personne... Son orgueil l’empêcha d’obtempérer. Ce qui constitue le plus grave acte de désobéissance et fait mériter une telle prière.

i) Il donna à des gens qui s’étaient plaints auprès de lui de leur incapacité de se rassasier, de manger ensemble, de ne jamais manger individuellement et de mentionner le nom d’Allah afin qu’Il leur bénisse leur nourriture » (rapporté par Abou Dawoud, 3764 et Ibn Madja, 3286) Voir Zad al-Ma’ad, 2/397-406).

k) Il a été rapporté de façon sûre qu’Il a dit : «  Je ne mange pas couché du côté » (rapporté par Boukhari , 5083).

l) Il mangeait à l’aide de ses trois doigts. Ce qui est la plus utile façon de manger. Voir Zad al-Ma’ad, 220-222.

2. Quant à sa pratique relative à la prévention,en voici la substance :

a) Il tenait à bien connaître ce qu’il devait manger ;

b) Il se contentait des aliments utiles ;

c) Il se contentait de ce qui lui était nécessaire en matière de nourriture et ne cherchait pas à grossir. C’est ainsi qu’Ibn Omar (P.A.a) nous a rapporté que le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « Le croyant mange de façon à ne remplir qu’un seul (ma’y) et le non croyant mange de façon à en remplir sept. » (rapporté par Boukhari, 5081 et Mouslim, 2060).

d) Il a appris à sa communauté une conduite leur permettant de se  prémunir contre les maladies provenant de l’alimentation. A ce propos, il dit : «  Le fils d’Adam ne remplit pas un récipient pire que son ventre. Que le fils d’Adam se contente du strict nécessaire. S’il ne peut pas ne pas le dépasser, qu’il réserve le tiers de son ventre au manger, un autre tiers au boire et un troisième à la respiration ». (Rapporté par at-Tarmidhi, 1381 et Ibn Madja, 3349 et vérifié par al-Albani dans As-Silsik as-Sahiha, 2265). Allah le Très Haut le sait mieux.

Etre toujours propre

L'importance de la propreté en Islam ne fait aucun doute. Bien sûr, ce qui prime pour le musulman et la musulmane, c'est la purification intérieure, celle du cœur et de l'esprit; mais il n'en reste pas moins que le respect de l'hygiène a également un statut particulier: Il suffit pour s'en convaincre de consulter les Hadiths du Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) qui nous exhortent avec insistance à respecter les pratiques qui relèvent de la nature primordiale de l'être humain ("al fitrah"); en effet, pratiquement tous ces actes ont une valeur hygiénique.
Il existe à ce sujet une Tradition assez explicite qui est mentionnée dans certains des ouvrages de Allâmah Ibné Taymiyah r.a. et qui relate que le Prophète Mouhammad (sallâllâhou alayhi wa sallam) aurait dit en ce sens:

"Allah est Pur, Il aime la pureté, Il est Propre ("nadhîf"), Il aime la propreté ("nadhâfah"), Il est Bon, Il aime la bonté, Il est Généreux, Il aime la générosité. Nettoyez donc autour de vous ("fanaddhifoû")- Dans une version, il est dit: "Nettoyez donc la cour de vos maisons."

(Tirmidhi: "Hadith Gharîb" - "Mousnad Bazzâr" - Dans la version du "Mousnad Abi Ya'la", le Hadith se termine par ces mots: "Nettoyez donc vos maisons.")

 Le joyau du silence

Le Prophète - paix et bénédiction sur lui - dit : "Que celui qui croit en Dieu et au Jour Dernier dise le bien ou qu’il se taise." Le Très-Haut dit : "Il n’y a rien de bon dans la plus grande partie de leurs conversations secrètes, sauf si l’un d’eux ordonne une charité, une bonne action, ou une conciliation entre les gens. Et quiconque le fait, cherchant l’agrément de Dieu, à celui-là Nous donnerons bientôt une récompense énorme." et aussi : "Mais entraidez-vous dans la bonté et la piété" .Or, les défauts de la langue dont le musulman doit se prémunir sont très nombreux savoir et un grand contrôle de soi.

La langue est, par excellence, l’instrument de l’expression. L’âme a de nombreux penchants et la langue est la voie la plus courte pour les exprimer. Les penchants sont tellement nombreux, mais il ne convient guère que la langue les exprime tous. L’âme est encline à l’orgueil, elle l’est aussi à l’insulte et à la chicane au moment de la colère ; elle verse dans les paroles plaisantes jusqu’à sombrer dans la futilité, elle est encline à rabaisser autrui et à lui faire ressentir ses propres mérites. Tout ceci, et j’en passe, fait partie des choses dont le musulman doit s’abstenir. Il doit apprendre à retenir sa langue de ce genre de travers et cela passe par le contrôle de la langue. Les prémices du contrôle de la langue résident dans l’entraînement au silence. Puis, il s’habitue progressivement aux paroles mesurées. Celui qui n’a pas l’habitude de se taire aura du mal à prendre l’habitude de mesurer ses propos avant de parler

La patience et l'endurance
 

 Allah - que Son Nom soit glorifié- a loué ceux qui manifestent de la patience dans la difficulté, ceux qui manifestent de l’endurance dans les épreuves et ceux qui sont reconnaissants envers Dieu qui nous a comblé de bienfaits innombrables.

 Les occurrences du mot patience, ou des mots qui en dérivent, sont très nombreuses dans le Coran. Dans certains passages, atteindre les rangs des valeureux est présenté comme un fruit de la patience et de l’endurance (32 :24) :

« Et Nous avons désigné parmi eux des dirigeants qui guidaient (les gens) par Notre ordre aussi longtemps qu’ils enduraient et croyaient fermement en Nos versets. »

et Il a dit (16 : 96) « Tout ce que vous possédez s’épuisera, tandis que ce qui est auprès d’Allah durera. Et Nous récompenserons ceux qui ont été patients en fonction du meilleur de ce qu’ils faisaient ».

Dieu accorde une récompense double à ceux qui ont enduré et patienté (28 : 54) : « Voilà ceux qui recevront deux fois leur récompense pour leur endurance, pour avoir répondu au mal par le bien, et pour avoir dépensé de ce que Nous leur avons octroyé ».

La quête du savoir

L’importance du savoir est élucidée dans les premier versets du Coran où Allah dit : « Lis, au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l'homme d'une adhérence. Lis ! Ton Seigneur est le Très Noble, qui a enseigné par la plume [le calame], a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas. ». (Coran 96/1-5)

L’Islam n’a jamais séparé l’adoration du savoir et à travers ce verset et bien d’autres, Allah le Très-Haut, nous montre que l’adorer ne se limite pas à une série d’inclinaisons et de prosternations quotidiennes ou à de simples paroles prononcées sur le bout des lèvres.

Et l’exemple de notre Prophète, , est encore plus explicite. Pendant 23 années, son seul but fut d’enseigner et d’éduquer des hommes qui étaient des adorateurs d’idoles. Allah dit : « C'est Lui qui a envoyé à des gens sans Livre (les Arabes) un Messager des leurs qui leur récite Ses versets, les purifie et leur enseigne le Livre et la Sagesse, bien qu'ils étaient auparavant dans un égarement évident »  (Coran 62 / 2).


L'islam et la quête du savoir par Shabeel


 

http://www.islam-ahmadiyya.org/hadith/63-le-savoir-vivre-en-islam.html

http://www.islamreligion.com/fr/articles/27/

http://islamqa.info/fr/ref/6503

http://www.islamophile.org/spip/Le-silence.html

  • e6un7

 

 

 

La conception islamique de l’Art


l'art de l'Islam - Leili Anvar par 7jslp

 
 

Au fil des siècles, sur l’immense étendue du monde islamique, différentes conceptions de l’art se développèrent, de sorte qu’il est totalement impossible d’énoncer les principes qui détermineraient la nature de son Art. La thèse selon laquelle le texte fondateur de la religion, le Coran, aurait aussi déterminé la forme de l’art est parfaitement défendable puisqu’il comporte des passages consacrés à l’Art, et qu’il énonce des points de vue à partir desquels peuvent être, et ont été parfois, formulées des théories artistiques. Toutefois, ces passages ont été différemment interprétés au fil des siècles. Nous trouvons tout d’abord des textes consacrés à la réalisation ou à la construction d’oeuvres d’art. Un certain nombre d’exemples portent sur des cas concrets, des édifices particuliers, tout en relation avec Salomon, roi et prophète, célèbre pour ses exigences en nature artistique et dont les artisans auraient été des esprits (Djinns). D’après le verset 11 de la sourate 34, Dieu aurait fait couler à son intention une source de métal en fusion, adaptation musulmane de la célèbre mère de cuivre du temple de Salomon à Jérusalem, dont parle l’Ancien Testament. Les Djinns (sourate 34, 12) auraient également confectionné pour Salomon des "maharib" (sing. mihrab), statues, ainsi que de la vaisselle et des ustensiles de cuisine. La notion de mihrab se retrouve dans plusieurs significations avant de désigner la niche qui se trouve dans le mur arrière de la Mosquée, nous reviendrons sur ce point par la suite. Il désigne fondamentalement une place d’honneur, mais il est difficile de dire ce dont il s’agit exactement dans ce passage. On peut noter toutefois que les ouvrages de Djinns sont avant tout des objets utilitaires et même des ustensiles d’utilité quotidienne, ce qui permet de relier sans difficulté ce passage à des particularités ultérieures de l’Art islamique, à savoir l’embellissement d’objets utilitaires, assiettes, pots, lustres, écritoires, etc. Suivant l’exemple de Salomon, il était bon que l’homme accordât toute son attention à l’environnement qu’il s’était crée.

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La Mosquée de Kairouan
Ce vénérable sanctuaire de l’islam fut construit en majeure partie au IXe siècle. C’est le plus ancien lieu de prière du monde musulman occidental.
La mosquée fut fondée en 669/670 par le conquérant arabe Sidi Oqba Ben Nafi.

Un autre passage du Coran qui traite également de Salomon, semble plus complexe. Au verset 45 de la sourate 27, il est question d’un "sarh", fait ou recouvert de plaques de cristal ou de verre. Salomon l’a fait confectionner pour mettre à l’épreuve la reine de Saba et lui prouver sa supériorité. La signification exacte du mot "sarh" est controversée, on peut traduire au mieux par "espace construit" sans préciser davantage. Le plus étrange est que la reine de Saba prend l’espace en question pour un cours d’eau, autrement dit pour autre chose que ce qu’il est réellement. La signification religieuse de cette parabole ne nous intéresse pas ici, l’important est pour nous de noter que l’édifice en question a été construit afin de créer une illusion de réalité. Deux aspects de cette histoire correspondent à des traits permanents de la conception de l’art selon l’Islam, aspects partiellement contradictoires. D’un côté, l’oeuvre d’Art doit susciter l’étonnement et l’admiration, elle relève de la catégorie des objets extraordinaires, les "ajaib" (pluriel de "ajib", merveilleux, étonnant) terme utilisé constamment pour faire l’éloge des oeuvres. D’un autre côté, les oeuvres d’Art sont des illusions, des mensonges, elles prétendent être autre chose que ce qu’elles sont. Ainsi, l’Art peut-il être considéré comme mauvais et nuisible, c’est même l’avis de plus d’un lettré de l’islam moderne.

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Behzad, Leïla et Mejnoûn à l’école, 1494. 22 × 14 cm. Khamsé de Nizamî (folio 106 verso). British Museum, Londres
Tirée de la Khamsé de Nizamî, peinte à Hérat, l’œuvre témoigne d’un raffinement caractéristique de l’art du peintre Behzad.
La description d’une scène de la vie quotidienne empreinte d’un grand réalisme permet à l’artiste de créer une savante mise en page et d’y déployer toute la richesse de sa palette.
La miniature relate un épisode de la jeunesse des deux héros de la Khamsé, histoire d’amour tragique écrite par Amir Kusrau au début du XIVe siècle.

Un thème domine depuis toujours le débat sur l’Art islamique, le problème de la représentation des êtres vivants. Le Coran lui-même ne formule aucune interdiction directe en la matière. D’après l’opinion générale, le fameux "aniconisme" musulman, la réticence à l’égard de la représentation picturale (par opposition à "l’iconoclasme", destruction des images par la violence qui n’intervint pratiquement jamais dans le cadre de l’Islam, ou alors essentiellement à des époques plus tardives) fut essentiellement une réaction à la richesse des représentations picturales que les musulmans trouvèrent dans les pays du pourtour de la Méditerranée et en Iran, puis en Inde et en Asie Centrale. Au départ, cette réticence était d’ordre social et psychologique, mais non idéologique, au fil des siècles toutefois, le refus des images fut intellectuellement et théologiquement fondé et l’on rechercha à l’appui de cette attitude, différentes maximes du Coran et des Hadiths retraçant les faits et gestes de Muhammad saws. Cela vaut en particulier pour le verset 43 de la sourate 3 racontant que Jésus donna vie à un oiseau dessiné pour prouver à travers ce miracle que seul Dieu est capable de donner la vie.

La toute-puissance unique de Dieu est un principe essentiel de l’Islam qui va de pair avec un rejet absolu des idoles. Il était possible de soupçonner dans la représentation artistique des êtres vivants l’amorce d’une idolâtrie, aussi, la plupart des théologiens la condamnèrent comme un péché. Selon différentes traditions, au jour du Jugement dernier, les artistes seraient sommés de donner vie aux créatures qu’ils auraient représentées, et comme ils en seraient incapables, ils seraient voués aux enfers. Cette interdiction des images fut toutefois interprétée avec assez de souplesse et un certain nombre de traités aboutissent à des conclusions différentes en la matière. Elle influença néanmoins de différentes manières l’Art islamique. La Foi elle-même ne pouvait être représentée par des images, la piété dut donc trouver d’autres formes pour s’exprimer visuellement, c’est-à-dire artistiquement au sens le plus étroit. On pense généralement que ce fut à travers l’écriture, et que la calligraphie devint ainsi la véritable forme artistique de l’islam. Cette attitude eut aussi pour conséquence que l’Art profane et en particulier l’artisanat d’Art occupèrent une place de premier plan, alors qu’à la même époque, l’art religieux dominait presque partout ailleurs. Mais la conséquence principale de l’interdiction des images fut que le livre sacré ne fournit pas la source d’inscription la plus riche et la plus durable de l’artiste. Il y eut des exceptions, surtout à partir du XIIIe siècle dans le domaine de l’Art iranien et dans l’Art populaire, mais furent rares : l’expression de la Foi ne joue pas un rôle très important dans l’Art islamique, mis à part l’architecture et la calligraphie.

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Lampe du XIVe siècle, destinée à être suspendue par les côtés.
Le corps échancré en verre transparent est agrémenté de caractères coufiques stylisés, qui sont gravés à la roue et émaillés.

Il faut mentionner pour finir deux thèmes qui furent dès le départ déterminants. Tout d’abord, la description extrêmement vivante, toujours très précise du Paradis, avec ses jardins, ses jeux d’eau et ses pavillons. Sans doute ces descriptions exercèrent-elles une influence directe sur l’Art décoratif musulman. On pense par exemple que le décor de mosaïque de la grande mosquée de Damas, qui date du début du VIIIe siècle, comporte une représentation du jardin du Paradis. Et même les jardins aménagés sous le règne des Moghols en Inde au XVIIe siècle sont à l’image des visions islamiques du Paradis. Même si nous ne sommes pas toujours en présence de représentation du paradis là où tel ou tel chercheur a cru les découvrir, le thème est incontestablement récurrent dans l’Art islamique de tous les pays. A l’époque moderne, certains architectes et urbanistes du monde musulman se sont réclamés de la maxime religieuse selon laquelle Dieu avait fait de l’homme son représentant sur terre et lui avait ainsi confié le soin de ce monde. Ils considèrent donc la préservation et l’entretien de la pureté de la nature comme partie intégrante des impératifs de l’Islam et, guidés par leur Foi, ils ont conçu plusieurs projets de constructions d’immeubles, de quartiers, voire de villes entières en harmonie avec la nature.

(Source : Extrait tiré de l’ouvrage : "Arts et civilisations de l’Islam", sous la direction de Markus Hattatein et Peter Delius, éditions Könemann, 2000)

 

Sawsan R.

Sex-appeal, hormones et miracle d'un Haddith

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L'Islam interdit l'isolement d'un homme avec une femme

L'Islam n'a pas interdit la rencontre publique entre les hommes et les femmes ;il a plutôt interdit l'isolement où l'homme et la femme se retrouvent seuls à un endroit où personne ne peut les voir. Lorsque des femmes et des hommes se rencontrent sans isolement, l'Islam interdit à la femme d'exhiber ce qu'Allah lui a ordonné de couvrir de son corps, de ses atours et de son parfum ; ou de se tortiller dans sa marche et ses mouvements ou d'être trop complaisantes dans son langage (c'est-à-dire de parler avec affection dans le but de séduire). Il est également interdit de se toucher ou que les corps se frôlent. Ainsi, il se dégage de ce qui précède que les cas où la mixité entre les hommes et les femmes est interdite sont les suivants : -L'existence de l'isolement entre un homme et une femme -Le non-respect des normes islamiques évoquées ci-dessus. Et dans tous les cas, il faut que la cause de la mixité soit légale. Et la cause légale est celle qui est obligatoire, ou recommandée ou alors permise dans le moindre des cas.

Jâbir rapporte que le prophète (paix et salut sur lui) a dit : « il est interdit à quiconque croit en Allah et au jour dernier de s'isoler avec une femme (non Mahram et non épouse) sans que celle-ci ne soit accompagnée d'un Mahram à elle. Autrement, leur troisième compagnon sera Satan (c'est-à-dire qu'il les mènera au péché). »
Ceci s'applique également aux membres de la famille du mari  comme nous en a informé le Prophète (paix et bénédictions sur lui) : il a dit : «Gare à l'isolement avec les femmes ! » Ils (les Compagnons) ont demandé : « Qu'en est-il d'un membre de la famille du mari, Ô Messager d'Allâh ? » Il a répondu : « Un membre de la famille du mari c'est la mort (c'est-à-dire la cause de la mort). » Cela est dû au fait qu'un membre de la famille du mari peut rester un long moment et par conséquent le risque de pécher est plus grand.

L’amour, simple question de sentiments ? Pas seulement

L’amour, c’est aussi une affaire d’hormones, de neurotransmetteurs et de réflexes archaïques profondément ancrés. Et si nous sommes heureusement des êtres de sentiments, il faut admettre que certaines choses nous échappent. « Tout ce qui se passe dans le corps est chimique : la digestion, la soif… l’amour aussi, explique Lucy Vincent, docteur en neurosciences et auteur de deux ouvrages sur la question. Notre comportement amoureux est une stratégie mise en place par nos gènes tout au long de notre évolution. Nous n’avons pas le choix puisque nous obéissons à deux priorités : survivre et assurer la reproduction de l’espèce. Nous sommes donc programmés pour tomber amoureux ! »

Les phéromones

Le terme phéromone provient du grec PHERAN (transférer) et HORMAN (exciter). Les phéromones sont des substances chimiques odorantes qui attirent les membres de notre propre espèce. Chez plusieurs espèces animales, les phéromones peuvent informer l’animal qu’un partenaire sexuel est situé à plusieurs kilomètres. Ce sont des substances dégagées par la peau qui transmettent un message chimique d’un individu à un autre de la même espèce. Dans certaines sociétés animales complexes, des phéromones spécialisées favorisent la coopération des individus dans de nombreuses tâches. Par exemple, les fourmis et les abeilles utilisent des phéromones d’alarme pour déclencher une réponse immédiate et violente lorsqu’une colonie est attaquée. Aussi, les lapins libèrent des phéromones de dispersion pour démarquer leur territoire et pour éloigner les membres du groupe en présence d’une quelconque menace. Si les phéromones spécialisées peuvent servir une quantité de buts précis selon les espèces, les phéromones sexuelles, elles, jouent un rôle identique dans toutes les espèces : elles conduisent l’excitation sexuelle et son expression en direction d’un partenaire potentiel.

La simple odeur des copulines, des phéromones sexuelles présentes dans les sécrétions vaginales du singe femelle Macacus rhésus provoquent chez le mâle une érection et une éjaculation. De plus, dès qu’une truie en chaleur sent l’odeur de l’androsténol, une phéromone mâle dégagée dans l’haleine du porc, elle s’immobilise et prend la posture caractéristique de l’accouplement. Ces deux exemples démontrent très bien l’action des phéromones sur l’excitation sexuelle chez les animaux.

Chez les humains maintenant, l’action des phéromones humaines pourrait expliquer en partie le choix des partenaires, car on peut supposer que chaque individu a ses propres phéromones comme il a ses propres gènes. Nous sommes tous émetteurs et récepteurs de phéromones; chaque sexe émet sa catégorie de phéromones, le bi-sexuel étant émetteur et récepteur des deux types (masculin et féminin).
En effet, chaque individu émet des phéromones ou messages subtils mais puissants, qui véhiculent un langage corporel spécial, des signaux sexuels ou, plus simplement, de l’attractivité, de la sympathie ou de l’antipathie. Les phéromones peuvent déclencher des comportements instinctifs liés à la sexualité, l’agressivité ou la reconnaissance de proches.

La thèse selon laquelle les phéromones peuvent influencer le comportement humain n’a été démontrée que récemment. En 1998, les effets des phéromones étaient démontrés chez les femmes : elles interfèrent dans le cycle menstruel de certaines femmes. Elles synchronisent le cycle menstruel de certaines femmes.

Une expérience célèbre ancienne qui consistait à faire entrer des femmes une par une dans une pièce remplie de chaises, dont l'une d'elles avait été aspergée au préalable de phéromones mâles (naturelles à l'époque). Les participantes à l'expérience devaient ensuite s'asseoir là où elles le voulaient. Que la plupart optèrent pour la chaise recouverte de phéromones laissa supposer que les récepteurs logés dans leur nez avait détecté à leur insu les effluves hormonaux. Et inconsciemment dicté leur conduite.
L’expérience avait été reproduite dans une salle d’attente avec plusieurs chaises libres,une seule ayant été occupée temporairement par un homme.

Depuis 1991, le Dr David Berliner clame avoir isolé deux phéromones humaines et les avoir testé sur plus de 300 personnes. « En leur présence, les gens se sentent détendus, chaleureux, enclins au dialogue et ils éprouvent un sentiment de confiance en soi inhabituel. L’une de ces molécules n’agit que sur les femmes et l’autre, que sur les hommes » Il a noté des effets plus objectifs comme une augmentation du rythme cardiaque et respiratoire dès l’inhalation de phéromones. Elles engendrent un bien-être général favorisant les relations humaines et non un désir sexuel bestial.

Le Dr Yvan Rodriguez affirme que « les comportements humains sont de toute évidence bien plus motivés par la vue que l’odorat. Il ne faut pas espérer que des phéromones humaines vendues en flacon de 100ml permettront un jour à certains d’attirer celles ou ceux qu’ils désirent. Ceci fonctionne très bien chez certains animaux, les insectes et les rongeurs, mais nous utilisons un nombre très important d’informations supplémentaires à celles provenant de notre nez lorsque nous faisons un choix de partenaire. »( BÊME, David, L’amour n’a pas d’odeur)

Les hommes, programmés pour être coureurs

L’expérience qui permet d’arriver à cette conclusion n’a pas été menée chez l’homme, mais chez le rat. Elle ne tient donc pas lieu de vérité absolue. Cependant, il existe un certain parallèle entre le comportement animal et celui des humains. Les paramètres culturels et les sentiments viennent bien sûr temporiser ces ressemblances. Le Dr Reynaud raconte l’expérience suivante : « Lorsqu’on place ensemble un rat et une femelle, il la monte sept fois. Puis il s’arrête. Si on lui en présente une autre, il la monte encore sept fois et se lasse. Et ainsi de suite. Autrement dit, lorsque le rat n’est confronté qu’à une seule femelle, son désir s’éteint, mais se poursuit avec une autre. Ce comportement illustre le début de la stratégie sexuelle masculine. » En gros, l’homme est programmé pour tomber les filles, car son but est de disséminer son patrimoine génétique le plus largement possible.

Les femmes, naturellement exigeantes

Et les femmes ? « Elles doivent trouver un homme, et le bon. Elles adoptent donc une tactique différente : elles sont sélectives. Elles choisissent celui par lequel elles vont accepter de se laisser séduire. » Et le spécialiste d’expliquer notre façon de faire (inconsciente bien évidemment !) : une femme qui se rend à une fête, par exemple, jettera tout de suite un coup d’œil aux hommes qui sont là. Si elle en repère un qui lui plaît suffisamment, il suffira d’échanger un regard avec lui, même bref, pour lui faire passer le message : « Tu me plais bien, toi, viens donc me voir… » Vraiment, c’est magique, non ?

Le Dr. David Buss est professeur de psychologie à l'Université du Texas. Ses recherches sont consacrées au désir et aux choix amoureux. Il a publié une étude en 1989 sur les préférences sexuelles auprès de 37 cultures humaines. D'une façon générale, ses études montrent que les femmes accordent plus d'importance au de leur partenaire masculin, tandis que les hommes se focalisent davantage sur les caractéristiques reproductrices des femmes telles que l’âge et la beauté physique.

Conséquence de sa plus forte libido, l'homme accorderait plus d'importance que la femme à l'aspect physique. Cela s'explique par les découvertes en neurologie sur l’ocytocine, l’hormone qui intervient dans la séduction chez l’homme. Pour les hommes, l’augmentation hormonale d’ocytocine se traduit par une sensation de bonheur que procure l’attirance physique … tel que la beauté du visage, la beauté du corps….

"Selon une étude de l'université de Valence (Espagne), 5 minutes passées en présence d'une femme attirante suffisent à faire grimper le niveau de cortisol, l'hormone du stress, chez un homme.

L'effet serait même amplifié chez les hommes qui pensent n'avoir "aucune chance" avec la jeune femme en question

Le cortisol, reconnu pour être lié aux maladies cardio-vasculaires, est produit par le corps sous l'effet d'un stress physique ou psychologique.

Les chercheurs ont menés leurs expériences sur 84 étudiants de sexe masculin, en demandant à chacun de s'asseoir seul dans une salle afin de remplir une grille de sudoku. Deux autres personnes, un homme et une jeune femme, étaient également présents dans la salle.

L'expérience révéla que le niveau de cortisol du sujet masculin n'augmentait pas lorsque la jeune femme quittait la salle, le laissant seul avec l'autre homme.

En revanche, lorsque ce dernier sortait de la salle, laissant alors le sujet masculin seul avec la jeune femme, son taux de cortisol augmentait notablement.

Conclusion des chercheurs : "cette étude nous permet de supposer que pour la plupart des hommes, la seule présence d'une femme attirante peut induire la perception d'une opportunité de séduction.

Même si certains hommes tendent à éviter les femmes avec lesquelles ils pensent n'avoir "aucune chance", la majorité d'entre eux ressentent une appréhension qui se vérifie par leur réponse hormonale.

Cette étude montre également que le taux de cortisol augmente après une brève interaction sociale (5 minutes suffisent) avec une belle et attirante jeune femme.

Secrété en petite quantité, le cortisol peut avoir des effets positifs sur l'organisme, tels qu'une sensation d'euphorie et de bien-être. En revanche, lorsque celui-ci est secrété de manière chronique et en plus grande quantité, la cortisol peut aggraver certains états de santé tels que le diabète, les maladies cardio-vasculaires, l'hypertension et la fatigue chronique."

 

De là, l'Islam a interdit la fornication et a interdit tout ce qui pousse ou incite à la fornication. L'Islam interdit l'isolement avec une femme, le regard avec plaisir et il a interdit l'exhibition. L'Islam a interdit tous les moyens qui tentent l'homme à commettre la fornication. L'Islam est venu interdire tout ce qui peut mener à la fornication. L'Islam a commencé par l'éducation de l'individu en le purifiant, en le poussant à préserver sa chasteté, en baissant son regard que ce soit l'homme ou la femme. Allah dit "Dis aux croyants de baisser leurs regards et de garder leur chasteté. C'est plus pur pour eux. Allah est, certes, Parfaitement Connaisseur de ce qu'ils font. Et dis aux croyantes de baisser leurs regards, de garder leur chasteté, et de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît" et ce qui en paraît c'est-à-dire ce qui est autorisé à montrer c'est le visage et les mains selon beaucoup de gens de science "et qu'elles rabattent leur voile sur leurs poitrines".

 

http://fr.islamtoday.net/node/1068

http://www.femmeactuelle.fr/amour/couple/l-amour-chimie-ou-alchimie-00594

http://www.espace-musculation.com/cortisol.html

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