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Articles de islamiates

Conversation entre le Saint Prophète (saww) et Shaitaan le maudit - Partie 3

Vous avez eu l'occasion de lire sur notre site les deux premières parties de la conversation entre Shaitaan et le Saint Prophète (saww). Cette conversation est d'une grande richesse pour chacun d'entre nous car elle nous aide à mieux comprendre nos propres faiblesses et elle nous donne les clés pour lutter contre Shaitaan et à nous rapprocher de notre créateur.

 Nous vous proposons aujourd'hui la troisième et dernière partie de cette conversation. Pour ceux qui n'ont pas eu l'occasion de lire les deux premières parties de cette conversation, nous vous encourageons vivement à découvrir.

Prophète (saww) : Shaitaan, puisque tu en sais autant sur l’Islam et ses croyants, pourquoi ne demandes-tu pas pardon à Allah (swt) ?

Shaitaan : Oh Prophète d’Allah, Allah (swt) ne souhaite pas que je demande pardon. Alors que puis-je faire ?

Prophète (saww) : J’ai entendu que parfois tu te sentais comme si quelqu’un te lançait une grosse pierre sur ta tête et te la fracassait en plusieurs morceaux.

Shaitaan : Oh Prophète d’Allah, c’est vrai. Chaque fois qu’un de tes fidèles demande sincèrement pardon à Allah (swt), je ressens cela.

Prophète (saww) : Shaitaan, j’ai entendu que parfois tu avais l’impression que ton corps était coupé en plusieurs morceaux.

Shaitaan : oui, je ressens cela chaque fois que tes fidèles partent se battre dans le chemin d’Allah (swt.)

Prophète (saww) : J’ai entendu que parfois tu avais l’impression de te faire gifler par quelqu’un.

Shaitaan : oui chaque fois que tes fidèles récitent le Quran avec la bonne prononciation.

Prophète (saww) : quand est-ce que tu es jeté au plus profond de l’enfer ?

Shaitaan : lorsque tes fidèles accomplissent des bonnes actions envers leurs parents et leurs familles.

Prophète (saww) : J’ai entendu que tu ressentais parfois une grand douleur parcourir tout ton corps.

Shaitaan : oui, quand tes fidèles donne la charité de façon anonyme (sans le faire connaître au monde entier...)

Prophète (saww) : j’ai entendu que tu avais parfois l’impression de te faire fouetter par quelqu’un.

Shaitaan : oui, quand tes fidèles, à la vue d’une personne non-mehram (une personne avec qui le mariage est légal), baissent immédiatement leurs yeux.

Prophète (saww) : qui aimes-tu le plus parmi mes fidèles ?

Shaitaan : les personnes qui font des affaires en trompant / en arnaquant les autres.

Prophète (saww) : quand est-ce que tu es le plus blessé ?

Shaitaan : lorsque tes fidèles pensent à Allah (swt) jour et nuit.

Prophète (saww) : de qui as-tu le plus peur ?

Shaitaan : je crains le plus ceux qui récitent les prières en se mettant sur la première rangée de la congrégation (lors des prières en jama’at c.-à-d. en congrégation.)

Prophète (saww) : qui parmi mes fidèles as-tu choisis pour être au nombre de tes soldats permanents ?

Shaitaan : n’importe lequel de tes fidèle qui consomme / utilise un breuvage enivrant.

Prophète (saww) : quelle personne te fais rire ?

Shaitaan : les gens qui encouragent les autres à commettre des pêchés.

Prophète (saww) : avec qui aimes-tu le plus parler ?

Shaitaan : avec les personnes qui mentent le plus et le plus souvent.

Prophète (saww) : qui t’es le plus plaisant, sympathique, avenant ?

Shaitaan : tout homme qui divorce d’une femme innocente.

Prophète (saww) : As-tu d’autres amis ?

Shaitaan : oui, les personnes qui retardent l’heure d’accomplir les prières obligatoires (ceux qui ne font pas leurs prières en temps et en heure).

Prophète (saww) : Shaitaan, où aimes-tu rester le plus souvent ?

Shaitaan : j’adore me retrouver là où des hommes et des femmes non-mehram se retrouvent sans aucune séparation ou sans l’observation du hijab.

Prophète (saww) : où rencontres-tu les gens ?

Shaitaan : dans les marchés (ou les centres commerciaux). Je pousse les acheteurs à tromper les vendeurs et les vendeurs à tromper les acheteurs. J’encourage également les hommes à commercer de préférence avec les femmes et les femmes à faire du commerce de préférence avec les hommes. Je persuade les gens à commettre toutes les formes de péchés.

Prophète (saww) : qu’est-ce que tu lis ?

Shaitaan : je lis des chansons.

Prophète (saww) : comment (par quel moyen) appelles-tu les gens à commettre des pêchés ?

Shaitaan : grâce à la musique et la chanson. Chaque fois que tes fidèles écoutent de la musique ils viennent à moi.

Prophète (saww) : quel est ton livre ?

Shaitaan : mon livre c’est le jeu de cartes.

Prophète (saww) : qui est ton assistant (ton aide) ?

Shaitaan : Toute personne qui contribue à la défaite de tes musulmans.

Prophète (saww) : que manges-tu ?

Shaitaan : Je mange toute chose qui est obtenu par des moyens illicites ou en ne payant pas le khums (c.-à-d. une chose achetée grâce à l’argent dédiée au paiement du khums.)

Prophète (saww) : que bois-tu ?

Shaitaan : Je bois de l’alcool.

Prophète (saww) : quel est ton dessert ?

Shaitaan : La médisance.

Prophète (saww) : as-tu des désires ?

Shaitaan : tous faux engagements sont mes désirs.

Prophète (saww) : envers qui ou quoi es-tu reconnaissant ?

Shaitaan : je suis reconnaissant envers toute homme ou femme qui s’adonne aux pêchés après avoir sollicité le pardon d’Allah (swt).

Prophète (saww) : es ce que tu te détends ?

Shaitaan : oui, quand tes fidèles manquent la prière du Fajr (aube).

Prophète (saww) : est-ce que tu reçois des récompenses de la part de mes fidèles ?

Shaitaan : oui, chaque fois que tes fidèles brisent les relations avec leur familles ou leurs voisins.

Prophète (saww) : as-tu des compagnons ?

Shaitaan : oui, tout personne qui des relations sexuelles avec sa femme sans avoir dit au préalable « Bismillahi ar-Rahman ar-Rahim » et toute personne qui gagne sa vie (un salaire ou de l’argent) par des moyens prohibés par l’Islam.

Prophète (saww) : quel acte de mes fidèles te mets le plus en colère ?

Shaitaan : quand une mère encourage et amène son enfant à jeûner ou à accomplir ses prières.

Prophète (saww) : quel homme parmi mes fidèles ne parviens-tu pas à tromper (écarter du bien ou du chemin islamique) ?

Shaitaan : oui, toute personne qui ne regarde pas intentionnellement une autre non-mehram pour elle

Prophète (saww) : quelle femme parmi mes fidèles ne parviens-tu pas à tromper (écarter du bien ou du chemin islamique) ?

Shaitaan : oui, toute femme qui porte le hijab et qui respecte son mari.

Prophète (saww) : Shaitaan, hormis les femmes et les hommes que tu as déjà décrits, y a-t-il des personnes (hommes ou femmes) que tu affectionnes tout particulièrement ?

Shaitaan : oui, parmi les femmes j’affectionne tout particulièrement celles qui ne respectent pas le hijab et parmi les hommes, ceux qui sont fiers et les Ulémas (savants) qui commettent des péchés.

Prophète (saww) : qui sont les hommes que tu détestes le plus ?

Shaitaan : il y en a quatre : les premiers sont les hommes riches qui font preuve d’humilité. Les seconds sont les Ulémas qui pratiquent qu’ils prêchent. Les troisièmes sont les jeunes qui demandent pardon et les derniers sont les hommes âgés qui craignent Allah (swt).

Prophète (saww) : es-tu seul ou as-tu des compagnons ?

Shaitaan : j’ai effectivement quelques compagnons qui se rassemblent dans les mosquées afin de duper / tromper ceux qui se rendent dans ces lieux. Mes compagnons incitent les visiteurs à parler de choses qui leurs apporteront le fruit de mauvaises actions au lieu des récompenses des bonnes actions. D’autres de mes compagnons font en sorte que tes sages fidèles minimisent leurs mauvaises actions et surestiment leurs bonnes actions. Et d’autres compagnons, quand ils voient quelqu’un donner de l’argent en charité ou aider quelqu’un au nom d’Allah (swt), incitent ces personnes à raconter aux autres la charité qu’ils ont donnée et les bonnes actions qu’ils ont faites.

Alors Shaitaan dit : « Oh Prophète d’Allah, je t’ai donné bien des détails. J’aimerais dire que tu œuvres afin d’emmener les gens vers le Paradis et mon travail est de les conduire vers l’Enfer. »

Après cela, Shaitaan fit Salam à notre Noble Prophète (saww) et il disparut.

Prophète (saww) : Shaitaan, puisque tu en sais autant sur l’Islam et ses croyants, pourquoi ne demandes-tu pas pardon à Allah (swt) ?

Shaitaan : Oh Prophète d’Allah, Allah (swt) ne souhaite pas que je demande pardon. Alors que puis-je faire ?

Prophète (saww) : J’ai entendu que parfois tu te sentais comme si quelqu’un te lançait une grosse pierre sur ta tête et te la fracassait en plusieurs morceaux.

Shaitaan : Oh Prophète d’Allah, c’est vrai. Chaque fois qu’un de tes fidèles demande sincèrement pardon à Allah (swt), je ressens cela.

Prophète (saww) : Shaitaan, j’ai entendu que parfois tu avais l’impression que ton corps était coupé en plusieurs morceaux.

Shaitaan : oui, je ressens cela chaque fois que tes fidèles partent se battre dans le chemin  d’Allah (swt.)

Prophète (saww) : J’ai entendu que parfois tu avais l’impression de te faire gifler par quelqu’un.

Shaitaan : oui chaque fois que tes fidèles récitent le Quran avec la bonne prononciation.

Prophète (saww) : quand est-ce que tu es jeté au plus profond de l’enfer ?

Shaitaan : lorsque tes fidèles accomplissent des bonnes actions envers leurs parents et leurs familles.

Prophète (saww) : J’ai entendu que tu ressentais parfois une grand douleur parcourir tout ton corps.

Shaitaan : oui, quand tes fidèles donne la charité de façon anonyme (sans le faire connaître au monde entier...)

Prophète (saww) : j’ai entendu que tu avais parfois l’impression de te faire fouetter par quelqu’un.

Shaitaan : oui, quand tes fidèles, à la vue d’une personne non-mehram (une personne avec qui le mariage est légal), baissent immédiatement leurs yeux.

Prophète (saww) : qui aimes-tu le plus parmi mes fidèles ?

Shaitaan : les personnes qui font des affaires en trompant / en arnaquant les autres.

Prophète (saww) : quand est-ce que tu es le plus blessé ?

Shaitaan : lorsque tes fidèles pensent à Allah (swt) jour et nuit.

Prophète (saww) : de qui as-tu le plus peur ?

Shaitaan : je crains le plus ceux qui récitent les prières en se mettant sur la première rangée de la congrégation (lors des prières en jama’at c.-à-d. en congrégation.)

Prophète (saww) : qui parmi mes fidèles as-tu choisis pour être au nombre de tes soldats permanents ?

Shaitaan : n’importe lequel de tes fidèle qui consomme / utilise un breuvage enivrant.

Prophète (saww) : quelle personne te fais rire ?

Shaitaan : les gens qui encouragent les autres à commettre des pêchés.

Prophète (saww) : avec qui aimes-tu le plus parler ?

Shaitaan : avec les personnes qui mentent le plus et le plus souvent.

Prophète (saww) : qui t’es le plus plaisant, sympathique, avenant ?

Shaitaan : tout homme qui divorce d’une femme innocente.

Prophète (saww) : As-tu d’autres amis ?

Shaitaan : oui, les personnes qui retardent l’heure d’accomplir les prières obligatoires (ceux qui ne font pas leurs prières en temps et en heure).

Prophète (saww) : Shaitaan, où aimes-tu rester le plus souvent ?

Shaitaan : j’adore me retrouver là où des hommes et des femmes non-mehram se retrouvent sans aucune séparation ou sans l’observation du hijab.

Prophète (saww) : où rencontres-tu les gens ?

Shaitaan : dans les marchés (ou les centres commerciaux). Je pousse les acheteurs à tromper les vendeurs et les vendeurs à tromper les acheteurs. J’encourage également les hommes à commercer de préférence avec les femmes et les femmes à faire du commerce de préférence avec les hommes. Je persuade les gens à commettre toutes les formes de péchés.

Prophète (saww) : qu’est-ce que tu lis ?

Shaitaan : je lis des chansons.

Prophète (saww) : comment (par quel moyen) appelles-tu les gens à commettre des pêchés ?

Shaitaan : grâce à la musique et la chanson. Chaque fois que tes fidèles écoutent de la musique ils viennent à moi.

Prophète (saww) : quel est ton livre ?

Shaitaan : mon livre c’est le jeu de cartes.

Prophète (saww) : qui est ton assistant (ton aide) ?

Shaitaan : Toute personne qui contribue à la défaite de tes musulmans.

Prophète (saww) : que manges-tu ?

Shaitaan : Je mange toute chose qui est obtenu par des moyens illicites ou en ne payant pas le khums (c.-à-d. une chose achetée grâce à l’argent dédiée au paiement du khums.)

Prophète (saww) : que bois-tu ?

Shaitaan : Je bois de l’alcool.

Prophète (saww) : quel est ton dessert ?

Shaitaan : La médisance.

Prophète (saww) : as-tu des désirs ?

Shaitaan : tous faux engagements sont mes désirs.

Prophète (saww) : envers qui ou quoi es-tu reconnaissant ?

Shaitaan : je suis reconnaissant envers toute homme ou femme qui s’adonne aux pêchés après avoir sollicité le pardon d’Allah (swt).

Prophète (saww) : es ce que tu te détends ?

Shaitaan : oui, quand tes fidèles manquent la prière du Fajr (aube).

Prophète (saww) : est-ce que tu reçois des récompenses de la part de mes fidèles ?

Shaitaan : oui, chaque fois que tes fidèles brisent les relations avec leur familles ou leurs voisins.

Prophète (saww) : As-tu des compagnons ?

Shaitaan : oui, tout personne qui des relations sexuelles avec sa femme sans avoir dit au préalable « Bismillahi ar-Rahman ar-Rahim » et toute personne qui gagne sa vie (un salaire ou de l’argent) par des moyens prohibés par l’Islam.

Prophète (saww) : quel acte de mes fidèles te mets le plus en colère ?

Shaitaan : quand une mère encourage et amène son enfant à jeûner ou à accomplir ses prières.

Prophète (saww) : quel homme parmi mes fidèles ne parviens-tu pas à tromper (écarter du bien ou du chemin islamique) ?

Shaitaan : oui, toute personne qui ne regarde pas intentionnellement une autre non-mehram pour elle

Prophète (saww) : quelle femme parmi mes fidèles ne parviens-tu pas à tromper (écarter du bien ou du chemin islamique) ?

Shaitaan : oui, toute femme qui porte le hijab et qui respecte son mari.

Prophète (saww) : Shaitaan, hormis les femmes et les hommes que tu as déjà décrits, y a-t-il des personnes (hommes ou femmes) que tu affectionnes tout particulièrement ?

Shaitaan : oui, parmi les femmes j’affectionne tout particulièrement celles qui ne respectent pas le hijab et parmi les hommes, ceux qui sont fiers et les Ulémas (savants) qui commettent des péchés.

Prophète (saww) : qui sont les hommes que tu détestes le plus ?

Shaitaan : il y en a quatre : les premiers sont les hommes riches qui font preuve d’humilité. Les seconds sont les Ulémas qui pratiquent qu’ils prêchent. Les troisièmes sont les jeunes qui demandent pardon et les derniers sont les hommes âgés qui craignent Allah (swt).

Prophète (saww) : es-tu seul ou as-tu des compagnons ?

Shaitaan : j’ai effectivement quelques compagnons qui se rassemblent dans les mosquées afin de duper / tromper ceux qui se rendent dans ces lieux. Mes compagnons incitent les visiteurs à parler de choses qui leurs apporteront le fruit de mauvaises actions au lieu des récompenses des bonnes actions. D’autres de mes compagnons font en sorte que tes sages fidèles minimisent leurs mauvaises actions et surestiment leurs bonnes actions. Et d’autres compagnons, quand ils voient quelqu’un donner de l’argent en charité ou aider quelqu’un au nom d’Allah (swt), incitent ces personnes à raconter aux autres la charité qu’ils ont donnée et les bonnes actions qu’ils ont faites.

Alors Shaitaan dit : « Oh Prophète d’Allah, je t’ai donné bien des détails. J’aimerais dire que tu œuvres afin d’emmener les gens vers le Paradis et mon travail est de les conduire vers l’Enfer. »

Après cela, Shaitaan fit Salam à notre Noble Prophète (saww) et il disparut.

http://misbah.fr/index.php/categorie-dogme-islam/ethique-islam/21-conversation-prophete-shaitanna-partie3

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Conversation entre le Saint Prophète (saww) et Shaitaan le maudit - Partie 2

Comme promis, voici la suite de l'interview de Shaiitaan le maudit réalisé par notre Saint Prophète (saww). A travers cet entretien, le Saint Prophète (saww) nous donne les moyens de connaître cet ennemi qui exploite chacune de nos failles pour nous détourner des commandements d'Allah (swt).

 

Prophète (saww) : Dis-nous pourquoi empêches-tu mes adeptes d’offrir leurs prières ? Quel bénéfice est ce que tu en récoltes ?

Shaitaan : Chaque fois que tes adeptes récitent leurs prières, mon corps devient fiévreux et commence à trembler, et avec ce corps malade je ne peux pas égarer les adeptes obéissant à Allah (swt).

Prophète (saww) : pourquoi empêches-tu mes croyants à observer le jeûne durant le mois de Ramadhan ?

Shaitaan : je ne peux pas les tromper durant le mois de jeûne car durant cette période je suis jeté en prison.

Prophète (saww) : Lorsque mes adeptes se préparent à combattre dans le chemin d’Allah (swt), pourquoi les retiens-tu ?

Shaitaan : S’ils partaient livrer bataille au nom d’Allah (swt), mes mains seraient attachées à mon cou, et dans cet état, je ne pourrai pas les égarer.

Prophète (saww) : Pourquoi empêches-tu mes fidèles d’accomplir le Hajj ?

Shaitaan : La démarche d’aller faire le hajj entraînerait le fait que mes pieds soient attachés. Et avec des pieds attachés, je ne pourrai pas empêcher tes adeptes à obéir aux commandements d’Allah (swt).

Prophète (saww) : Pourquoi empêches-tu mes adeptes de réciter le Saint Coran ?

Shaitaan : Lorsqu’ils récitent le Saint Coran, mon existence devient non existante. Sans exister, comment pourrai-je donc empêcher tes adeptes de vivre selon la volonté d’Allah (swt).

Prophète (saww) : Pourquoi empêches-tu mes croyants de faire des Douas (supplications) ?

Shaitaan : Lorsqu’ils récitent les Douas je deviens sourd et muet. Comment pourrai-je alors égarer tes adeptes sans avoir la faculté de parler ou d’écouter ?

Prophète (saww) : Shaitaan, dis-moi pourquoi empêches-tu mes adeptes de payer la Sadaqah ?

Shaitaan : √î Prophète d’Allah (swt), lorsque tes adeptes paient la Sadaqah (donner l’argent en charité) c’est comme si on me coupait en deux avec une scie et qu’on jetait une partie de moi à l’Est et l’autre partie à l’Ouest.

Prophète (saww) : Pourquoi souffles-tu de découragement quand mes adeptes paient la Sadaqah ? Pourquoi es-tu coupé en deux ?

Shaitaan : Chaque fois qu’une personne donne de l’argent en charité, cette personne reçoit 3 bienfaits d’Allah (swt). Le premier c’est qu’Allah (swt) devient son débiteur (obligé). Le second c’est qu’Allah (swt) fais du paradis son héritage (de sorte qu’il est considéré comme un propriétaire du paradis). Et le dernier c’est qu’Allah (swt) accroît de 700 fois sa richesse qu’il utilise pour faire de la charité.

Prophète (saww) : Shaitaan, maintenant dis-moi quand est-ce qu’une personne, qui est mon fidèle, tombe sous ton contrôle absolu ?

Shaitaan : √î Prophète d’Allah, je prends tes fidèles sous mon contrôle absolu lorsqu’ils font 3 choses :

  • La première chose : lorsque ton fidèle devient radin, il tombe sous mon contrôle total. La radinerie est la racine de tous les péchés et amène une personne à faire toutes les formes de transgressions.
  • La seconde chose : lorsqu’une personne commence à se pardonner ses propres pêchés. Cette personne fait des actes qui sont contraires à la volonté d’Allah (swt). Par la suite, il ne s’en rappelle plus : non seulement il ne s’en souvient plus mais il ne demande pas pardon à Allah (swt) pour ces actes. Et c’est à ce moment-là que je prends entièrement contrôle de lui.
  • Et la troisième chose : lorsqu’une personne joue (parie).

Ô Prophète d’Allah, toute personne qui fait l’une de ces 3 choses tombe sous mon contrôle absolu.

Prophète (saww) : Shaitaan, tu sais qu’Allah (swt) a donné à mes adeptes l'arme puissante de la repentance. Chaque fois que mes adeptes demandent sincèrement pardon avec l’intention de se repentir de ses péchés, Allah (swt) le leur pardonne. Comment gères-tu ce problème ?

Shaitaan : Je sais Ô Prophète, Allah (swt) leur a donné cette arme puissante, mais je me suis préparé à y faire face.

Prophète (saww) : Quelle est ta méthode pour empêcher mes fidèles de demander pardon ?

Prophète (saww) : Ainsi tu lui fais croire qu’il a fait une faveur à Allah (swt) ?

Shaitaan : Oui, Ô Prophète d’Allah. Après avoir fait une bonne œuvre, cette personne ira le raconter à tout le monde. Comme le fait d’avoir prié, d'observer le jeûne, de payer une grande somme en charité ou encore le fait d'aider quelqu’un qui était dans le besoin par exemple.

Prophète (saww) : Shaitaan, comment fais-tu pour égarer ceux de mes fidèles qui font leur maximum pour échapper à ton emprise ?

Shaitaan : Allah (swt) leur a donné une chose qui, si tes fidèles la pratiquaient ou la faisaient avec la bonne intention et au bon moment, ne me permettrait de ne jamais les égarer. Et cette chose c’est les prières obligatoires. Mais pour résoudre ce problème, j’ai assigné à chacun de tes fidèles un de mes soldats qui s’appelle Mutawaqee. Et son travail est de faire en sorte que tes fidèles tergiversent ou se préoccupent de choses qui les feront réciter leurs prières d’une manière qui les rendent inacceptable pour Allah (swt).

... ASUIVRE...

http://misbah.fr/index.php/categorie-dogme-islam/ethique-islam/20-conversation-prophete-shaitanna-partie2

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LE CONCEPT DE LA RELATIVITE DU TEMPS EST REVELE DANS LE CORAN


Relativité entre Coran et espace temps pour le... par lavie9901

Le temps n'est pas une réalité absolue. Les progrès de la science moderne ont définitivement prouvé qu'il s'agit d'une perception relative. Allah révélait miraculeusement dans le Coran, il y a 1400 ans, ce que la science a découvert au 20ème siècle. Certains versets indiquent, en l'occurrence, que la vie est courte. La vie humaine d'environ 60 ans est aussi courte qu'une heure.

Le jour où Il vous appellera, vous Lui répondrez en Le glorifiant. Vous penserez cependant que vous n'êtes restés que peu de temps ! (Sourate al-Isra, 52)

Et le jour où Il les rassemblera, ce sera comme s'ils n'étaient restés qu'une heure du jour et ils se reconnaîtront mutuellement... (Sourate Yunus, 45)

Dans d'autres versets, il apparaît que le temps est beaucoup plus court que les hommes ne l'imaginent: Il dira : "Combien d'années êtes-vous restés sur terre ?" Ils diront : "Nous y avons demeuré un jour, ou une partie d'un jour. Interroge donc ceux qui comptent." Il dira : "Vous n'y avez demeuré que peu, si seulement vous saviez." (Sourate al-Muminun, 112-114)


Dans d'autres versets, il est question des différentes vitesses du temps selon les dimensions. Par exemple, pour Allah un jour équivaut à mille années. (Sourate Al-Hajj, 47) D'autres versets y font référence:

Les anges ainsi que l'esprit montent vers Lui en un jour dont la durée est de cinquante mille ans. (Sourate al-Ma’arij, 4)

Du ciel à la terre, Il administre l'affaire, laquelle ensuite monte vers Lui en un jour équivalant à mille ans de votre calcul. (Sourate as-Sajda, 5)

Par le style employé dans le Coran, on comprend aisément que le temps est une perception. Allah cite un nombre de croyants (les compagnons de la caverne) qu'Il plongea dans un sommeil profond pendant 300 ans. Plus tard, lorsqu'Il les réveilla, ces compagnons croyaient être restés endormis pendant un court instant. Ils ne pouvaient pas imaginer la durée de leur sommeil :

Alors, Nous avons assourdi leurs oreilles, dans la caverne pendant de nombreuses années. Ensuite, Nous les avons ressuscités, afin de savoir lequel des deux groupes saurait le mieux calculer la durée exacte de leur séjour. (Sourate al-Kahf, 11-12)

Et c'est ainsi que Nous les ressuscitâmes, afin qu'ils s'interrogent entre eux. L'un parmi eux dit : "Combien de temps avez-vous demeuré là ?" Ils dirent : "Nous avons demeuré un jour ou une partie d'un jour." D'autres dirent : "Votre Seigneur sait mieux combien de temps vous y avez demeuré…" (Sourate al-Kahf, 19)

La situation dont il est question dans le verset suivant prouve que le temps est une perception psychologique :

Ou comme celui qui passait par un village désert et dévasté : "Comment Allah va-t-Il redonner la vie à celui-ci après sa mort ?" dit-il. Allah donc le fit mourir et le garda ainsi pendant cent ans. Puis Il le ressuscita en disant : "Combien de temps as-tu demeuré ainsi ?" "Je suis resté un jour, dit l'autre, ou une partie de la journée." Allah dit : "Non ! Tu es resté cent ans. Regarde donc ta nourriture et ta boisson : rien ne s'est gâté; mais regarde ton âne... Et pour faire de toi un signe pour les gens. Regarde ces ossements, comment Nous les assemblons et les revêtons de chair." Et devant l'évidence, il dit : "Je sais qu’Allah est omnipotent." (Sourate al-Baqarah, 259)

Ces versets témoignent de la nature relative et non absolue du temps. Cela signifie que le temps varie selon les perceptions du percepteur. Il ne s'agit donc pas d'une existence concrète existant par soi-même en dehors du percepteur.

Harun Yahya

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L'électricité : l'énergie essentielle du corps

L’électricité est partout. Le noyau de chaque atome, la base de toute chose que vous pouvez voir et toucher consiste de particules connues comme protons et neutrons. Autour du noyau il y a des électrons circulant constamment à une grande vitesse.

Les protons possèdent une charge électrique positive tandis que les électrons ont une charge électrique négative. Sous ses conditions normales, un atome a le même nombre d’électrons et de protons ; et puisque les charges électriques se balancent, l’atome est neutre. Lorsque cet équilibre est altéré,  par exemple lorsqu’un atome acquiert un électron de plus, il devient négatif ; par contre lorsqu’un atome perd un électron il devient positif. Sous des conditions adéquates, de tels déséquilibres de charge électrique forment un courant d’électrons, qui est appelé  « l’électricité ». En bref, l’électricité est une forme d’énergie causée par le mouvement des électrons.

Sans cette énergie électrique, notre corps ne pourrait pas fonctionner. L’électricité est d’une importance vitale pour notre survie, pour notre habilité à parler, de bouger nos muscles, et de sentir le monde autour de nous. En l’absence du courant électrique, les fonctions vitales s’arrêtent, et l’individu peut être atteint de paralysie. Tous les membres du royaume animal ainsi que les êtres humains  communiquent, agissent et utilisent leurs cinq sens par l’intermédiaire de l’électricité produite dans leurs corps. Même si vous ne le saviez pas, à partir du moment où vous êtes venu au monde, vous commencez à voir, à connaître votre alentours et à vous développer par l’intermédiaire des mécanismes qui dépendent complètement de l’énergie électrique.

C’est la raison pour laquelle on pratique des chocs  électriques aux patients cardiaques dont le cœur a cessé de battre et qui sont sur le point de mourir. Pour le rétablissement d’un patient qui est dans une telle situation, on ne peut pas donner un médicament, une vitamine ou un produit alimentaire quelconque. Alors qu’il y a de nombreuses substances qui seraient bénéfiques  au corps, ce dont on a besoin en premier pour que le cœur recommence à fonctionner, c'est l’électricité. Parce que lorsque le système électrique du corps est endommagé d’une manière quelconque, rien ne peut le remplacer. Il doit recommencer, sinon les tissus commenceront à mourir.

Lorsqu’on a aperçu l’importance de l’électricité dans le corps des êtres vivants, on a établi des départements spéciaux aux universités justement pour faire des recherches à ce sujet. Les scientifiques ont écrit un grand nombre d’articles de recherche et de livres sur cela. Aujourd’hui les recherches continuent intensément concernant les systèmes électriques chez les êtres vivants. Rodolfo Llinas, le Professeur de Neuroscience et le Président du département de la Physiologie & Neuroscience à l’Université de New York au Centre Médical, a déclaré qu’il y a de l’électricité chez tous les êtres vivants qui bougentet a ajouté :

L’électricité est la seule chose qui est assez rapide pour assurer notre abilité qui nous fait  “nous”...

Nos pensés, notre habilité d’agir, de voir, de rêver, tout cela sont menés essentiellement par des impulsions électrique. C’est presque la même chose que ce qui se produit dans un ordinateur, mais en  mieux et en plus compliqué. i

L'ordre électrique dans notre corps

Votre corps est comme une machine qui nécessite  de l'électricité chaque jour et qui fonctionne grâce à elle. Quand vous bougez un muscle, les décharges électriques ont lieu. Les signaux qui transportent les ordres depuis le cerveau à travers les nerfs sont électriques, ainsi que tous les signaux sensoriels qui avancent  vers le cerveau et dans tout le corps. La division cellulaire et le battement du cœur aussi sont électriques. En fait, tous les changements chimiques sont basés sur l’électricité, parce que  les électrons sont transférés, partagés ou bien altérés  dans le niveau moléculaire. Il n’y a pratiquement presque aucun système non-électrique dans le corps humain. Même lorsque vous vous couchez pour vous reposer, des opérations complexes concernant la production de l’électricité, continuent à avoir lieu hors de votre contrôle : votre battement de cœur, la manière dont l’oxygène parvient à vos poumons, ainsi qued’autres innombrables activités.

En bref, pour survivre, le corps humain utilise des systèmes électrochimiques. La partie du corps qui dépend le plus de l’électricité est le système nerveux. Le corps continue à produire de l’électricité tant qı’il n’y a pas d’accident ou de distabilité physique, et par l’électricité qu’il produit, il performe ses activités le jour et la nuit. Les systèmes électriques dans les êtres vivants possèdent beaucoup plus d’avantages que ceux dans les appareilsmécaniques. Le plus important de ces avantages est l’habilité des systèmes à se réparer. Par exemple lorsque vous vous  coupez le doigt, la blessure guérira dans un délai bref . Il y a également un ordre électrique derrière les systèmes qui assure la guérison. C’est une propriété qui n’existe dans aucune  machine artificielle, elle ne peut pas être imitée non plus.

Un autre avantage du système électrique dans votre corps est son activitéaux multiples facettes : La circulation, le système immunitaire, le mouvement, la communication, la digestion, l’excrétion, toutes ces fonctions ont lieu grâce au système nerveux. Les appareils électriques fabriqués par les homme, d'autre part, sont généralement limités à l'une ou l'autre, tout au plus, à quelques fonctions similaires : tels que l'air conditionné, le chauffage, les mixeurs, ou les aspirateurs, mais malgré cela, ils consomment des niveaux d'énergie très élevés. L'énergie électrique utilisée par le corps, malgré qu'il soit utilisé pour faire fonctionner autant de systèmes différents, est de très peu.

Dans les équipements électroniques que nous utilisons dans la vie quotidienne, l’intensité de l’électricité  consommée à savoir le volume du voltagedoit être maintenu à un niveau spécifique.  Toutefois, ces niveaux ne sont pas ajustés par la machine elle-même, mais encore une fois, par des devises fabriqués par les hommes. Les adapteurs et les régulateurs de tension (voltage) sont utilisés pour assurer un flux équilibré. Sinon, toutes les opérations de la machine seraient détériorées.

Cependant dans le corps humain,  tous les ajustements sont menés sans que nous en soyons conscients.

En plus, la production et l’utilisation de l’électricité dans nos corps continuent sans arrêt. Même lorsque notre corps se repose, le fluxdes signaux électriques continue constamment, dans des intervalles de temps aussi courtes que 1/1000 de seconde. Les devises électroniques ont généralement une durée de vie de 10 à 20 ans environ, et elles doivent généralement être réparées et leurs pièces doivent être renouvelées. Cependant le corps humains, hors des circonstances très exceptionnelles, possède son propresystème électrique   qui fonctionne sans interruption pendant toute sa vie, sans se reposer et sans s'épuiser .

Les systèmes variés du corps humain, et même une seule cellule nerveuse ne peuvent pas être reproduits avec l’intelligence humaine. Même avec desconnaissances accumulées, ces systèmes sont tellement complexes qu’ils prouvent que leur existence ne peut pas être le produit du hasard. En l’absence de ce système électrique, le fonctionnement des autres systèmes du corps et de ses organes n’a pas de sens . Par conséquent, le développement “étape par étape”, qui est l’une des principales assertions de la théorie de l’évolution qui  soutient que les êtres vivants sont apparus par l’intermédiaire des mécanismes fortuits, n'est  pas propable .

Bien qu’il soit un évolutionniste, le biologiste Hoimar von Ditfurth décrit l’impossibilité des assertions de chance dans son livre “La nuit silencieuse des Dinosaures” comme suit :

L’impossibilité statistique pour la formation des structures vivantes en question est un exemple très populaire etassez contemporain du point de vue du développement scientifique. En fait , regarder les propriétés extraordinaires de la formation d’une seule molécule de protéine accomplissant des fonctions biologiques : Il paraît qu’il est impossible d’expliquer la combination de nombreux atomes, tous  avec leur place et leur ordre correct  ainsi  qu'avec toutes leurs propriétés électriques et mécaniques correctes, comme étant le fruit du hasard. 2

Le corps humain produit sa propre électricité. Afin  que n’importe quelle fonction ait lieu dans le corps, un signal doit être envoyé à l’organe ou au tissu concerné. Par conséquent pour notre survie, il n’y a aucune place à l’hasard nulle part dans notre corps. C’est la raison pour laquelle il est impossible d’expliquer le fonctionnement des millions de détails divers tous ensemble en même temps, avec la mesure adéquate, ainsi que la synchronisation parfaite, sans aucune erreur et sans imperfection. Le fait que ces derniers fonctionnent  sans arrêt sans jamais s’exténuer pendant 60-70 ans avec une coordination parfaite, dire qu'ils sont dus au hasard aveugle est impossible. Si chaque organe agissait indépendamment, si ils retardaient les ordres qui leur arrivent ou s’ils leur donnaient des réponses  fortuites ; s'ils grandissaient, travaillaient comme bon leur semble, nous ne pourrions pas vivre même un seul instant dans un tel environnement chaotique qui en résulterait. De plus, juste un bref retard ou le fait que quelques cellules  créent une confusion seraient suffisants pour causer un tel environnement chaotique. D’ailleurs, les évolutionnistes, avec leurs assertions concernant le hasard, sont incapables de dissimuler leur admiration face à de l’ordre immaculé  qu’ils rencontrent. Ils n’ont aucune réponse à donner quand on leur demande comment ces organes et ces systèmes ont émergé et comment ils ont été placés dans le corps, justement dans les localisations correctes avec la forme et les fonctions nécessaires. Cependant la réponse est claire : c’est Allah, le Créateur de tous les mondes, Qui les a créés d’une manière impeccable :

« C’est Lui Qui a bien fait tout ce qu'Il a créé. Et Il a commencé la création de l'homme à partir de l'argile, puis Il tira sa descendance d'une goutte d'eau vile [le sperme] ; puis Il lui donna sa forme parfaite et lui insuffla de Son Esprit. Et Il vous a assigné l'ouïe, les yeux et le cœur. Que vous êtes peu reconnaissants ! » (Sourate as-Sajda, 7-9)

1.    Emily Sohn, “Electricity's Spark of Life”, le 1octobre 2003;

2.    Hoimar Von Ditfurth, The Silent Night of the Dinosaurs, Vol. 1, p. 123.

http://us1.harunyahya.com/Detail/T/EDCRFV/productId/42641/L_%C3%A9LECTRICIT%C3%A9_:_L_%C3%A9NERGIE_ESSENTIELLE_DU_CORPS

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Décalages entre discours islamique et message spirituel

Comment peut-on approuver que des coutumes patriarcales se substituent au texte sacré jusqu’à faire croire que le Coran est lui-même un texte fondamentalement patriarcal ! Or il n’y a rien de plus faux que cette assertion puisque depuis le début de la révélation, l’islam a, bien au contraire, lutté contre les traditions et les coutumes patriarcales fortement ancrées dans cette région d’Arabie.

On peut même affirmer que le Coran est un texte anti-patriarcal puisque dans de nombreux versets il y a une critique et même un refus catégorique des principales formes de culture patriarcale.

En effet, le Coran refuse radicalement l’un des fondements de base du patriarcat à savoir celui de « Dieu le Père – mâle » qui perpétue une réelle continuité entre le Père – Dieu et le père mâle et dont le pouvoir va s’étendre à celui du mari qui par droit divin va exercer son pouvoir sur l’épouse[1]. Ce concept de Dieu le père, est d’ailleurs antinomique avec le concept de l’unicité de l’islam.

Le Coran condamne aussi la sacralisation des prophètes comme ‘pères’ de leurs communautés et critique durement et dans plusieurs versets ceux qui suivent aveuglément le chemin de leurs pères : « Et lorsqu’on leur dit : ‘ conformez vous à ce que Dieu a révélé’ ; ils rétorquent : ‘Non, nous devons plutôt nous conformer à que nous ont légué nos pères’, et quoi les suivraient-ils même si ils étaient dans l’erreur ? » Coran 2 ; 170[2].

Le Coran a donc bel et bien fustigé ce pouvoir patriarcal représenté par l’autorité du mâle et l’on ne peut accepter, qu’au nom même de ce que l’islam dénonce, on puisse avaliser des coutumes patriarcales discriminatoires.

Il est donc consternant de voir que l’élan de libération amorcé par la dernière religion révélée a été brisé en cours de chemin. Le discours sur la femme, tel qu’il fût formulé par le Coran et la Sunna, il y a plus de 1 400 ans, était résolument plus émancipateur, nettement différent voire des fois même opposé à celui que l’on nous propose aujourd’hui.

Alors que le Coran transmet un message égalitaire avec des droits et des responsabilités, qu’il parlle des femmes dans un but de revalorisation évident, qu’il répond à leurs requêtes… qu’il dialogue avec elles… qu’il soit question de participation politique, de Bayâa, d’exil politique, de participation sociale, de revendications de droits, de liberté d’expression… aujourd’hui, l’essentiel du discours sur la femme dans la rhétorique islamique se focalise autour de concepts moralisateurs abstraits et surtout très infantilisants !

La femme est Fitna – tentation, la femme est Awrah – illicite au regard, on polémique sur son retour obligatoire au foyer et on insiste de manière réellement démesurée sur son comportement vestimentaire et sur son corps…

La majorité du discours islamique actuel sur la femme se résume à son corps, à la manière la plus appropriée pour le couvrir, à ce qui est licite ou illicite en matière d’habits, à l’interdiction de se parfumer, de parler à haute voix, de rire ? ! Est-ce donc, à cela, que se résume l’essentiel du message de l’islam pour une femme ? Où est donc passé l’esprit libérateur du Coran et toutes les initiatives qui ont été proposées par le texte pour initier un véritable statut d’autonomie aux femmes ?

Il est vrai qu’il y a dans l’islam, comme dans toutes les religions monothéistes d’ailleurs, une éthique du comportement et des valeurs fondamentales de décence par rapport au corps, à suivre et à respecter. Mais on oublie trop souvent que les hommes sont tout autant concernés que les femmes par cette « décence » physique…

Et puis, on ne peut réduire l’essentiel du message spirituel à un code vestimentaire, comme la question récurrente du voile et à des discours perpétuels sur les dangers de la tentation féminine et sur des thèmes focalisés à outrance sur le corps de la femme…Le voile est devenu une priorité voire la priorité absolue pour toute femme musulmane qui se respecte et des musulmanes en se voilant vont réduire l’essentiel de leurs revendications à cette symbolique qui à force d’être rabâchée perd de sa crédibilité et devient par la force des choses  un « étendard » vide de sens et ô combien dérisoire devant d’autres revendications prioritaires !

Au- delà de la « recommandation » coranique du voile (le Coran parle de Khimar) qui ne peut être ni imposée ni interdite puisque cela répondrait à la même logique totalitaire, c’est à la femme et à elle seule de choisir d’en définir le sens et à personne d’autre ! Ce voile prétendu  symbole de l’oppression des femmes chez certains,   est devenu à force de tapage médiatique et à travers une construction idéologique entretenue, le symbole  d’un véritable repoussoir, qui génère, aussi bien en occident qu’en terre d’islam, de véritables réactions passionnelles !

 Finalement, c’est le même type de discours que l’on retrouve de part et d’autre, d’une part celui qui veut libérer les femmes de cet islam qui les opprime et qui les « couvrent » un peu trop et   qui reste obsédé, d’une autre manière, par le corps de la femme qu’il veut dans ce cas « dé-couvrir » .Alors que d’autre part, il y a celui qui focalise l’essentiel du message spirituel autour d’un corps de la femme qu’il faudrait « sur-couvrir » car il représenterait à lui seul la VISIBILITE de l’islam en tant qu’identité à préserver   et  le voile  résumerait à lui seul toute la morale de l’islam…

Dans les deux cas, et à quelques différences près, on est devant une idéologie sexiste qui fait fi de l’intelligence de la femme, qui fait l’impasse sur sa dignité d’être humain et sur sa capacité personnelle à faire ses propres choix au nom de ses convictions.

L’esprit de cette dynamique de libération entreprise par la révélation a donc été contourné et l'impulsion qu’a connu la question de la femme musulmane a été petit à petit minimisée au détriment d’une juridiction qui s’est acharnée à verrouiller toutes les issues laissées ouvertes, aussi bien par les orientations coraniques que par la tradition du prophète.

La philosophie du « gradualisme » prôné par le Coran qui, entre autres, visait une libération et une émancipation progressives, a été ignoré ce qui a favorisé la régression du statut de la femme.

La révolution féminine fut donc rapidement avortée et les coutumes patriarcales discriminatoires ont vite fait de reprendre le dessus et d’orienter le discours religieux vers une restriction des libertés acquises, au nom d’une morale religieuse vidée de sa quintessence.

La décadence du monde musulman s’accompagnera inévitablement d’une décadence encore plus marquée du statut de la femme du fait de deux grandes tragédies, d’abord celles des multiples conflits politiques inhérents au pouvoir autocratique et la persistance de l’esclavage. Alors que le Coran énonce à plusieurs reprises des dispositions pour l’abolition progressive de l’esclavage en déclarant tout acte de libération comme un acte méritoire, les musulmans vont, durant des siècles, faire perdurer cette pratique, qui concernant les femmes,  va contribuer à institutionnaliser  leur claustration dans les harems. 

Et durant des siècles, alors qu’on fermera la porte de l’Ijtihad[3]outil indispensable pour l’évolution de la pensée islamique – on ouvrira celle des « spéculations juridiques » à l’instar de « Sad Addarai », véritable dispositif juridique de dissuasion qui a largement contribué a institutionnalisé la culture officielle de subordination des femmes. Conçu comme un véritable « code préventif » autrement dit un « code de la peur », son contenu sera, du moins en ce qui concerne le statut de la femme, fortement répressif. Même si il est certain que certains savants ont élaboré ce genre de « code » dans le souci de préserver leurs sociétés respectives d’éventuelles dépravations des mœurs. Il n’en reste pas moins qu’il y a eu de véritables dépassements et des lois très contraignantes concernant les acquis islamiques en matière de droit et de liberté pour les femmes. C’est ainsi que l’on verra de nombreuses lois interdirent au nom de « Sad Addarai », des droits des plus élémentaires en islam. Comme le droit à l’éducation et au savoir qui sera pendant longtemps dénié aux femmes au nom de la prévention des mœurs sociales et des règles morales ! Or, quand on dénie aux femmes le droit au savoir on leur dénie le droit de justice et dans les deux cas on est en flagrante contradiction avec les principes de base de l’islam.

Elaborer ce genre de lois juridiques qui prône des interdits à tout bout de champ afin de se prémunir contre les risques toujours probables d’une dépravation des mœurs est la preuve que notre pensée est une pensée mortellement « assiégée » ! C’est, en plus d’être une solution de facilité, une démarche qui témoigne de la démission intellectuelle de notre système de pensée islamique incapable de faire face aux véritables problèmes de nos sociétés[4]. Or, il ne s’agit pas d’interdire par anticipation mais plutôt d’éduquer afin d’éveiller la quête du sens et de la conscience, seules à même de nous prémunir contre toute amoralité et contre toute débauche… Il s’agit d’élaborer une véritable éthique de la gestion des libertés à partir d’une éducation spirituelle appropriée qui tienne compte des réalités subtiles de chaque contexte…

Ceux, parmi les savants, qui ont utilisé de façon rigoureuse, ce concept « préventif » de « Sad Addarai », ont sûrement tenté, de bonne foi, de façonner ainsi la communauté islamique afin d’atteindre une supposée « cité islamique idéale » Or, ceci est de l’ordre de l’utopie car même du temps du prophète il n’y avait pas de communauté islamique idéale ! !

Ceci est d’ailleurs de l’ordre de l’impossible à l’échelle de la réalité humaine… Dieu a voulu que la diversité humaine soit un principe de base dans cette vie et même une véritable épreuve… Il a voulu que la société humaine soit une société où le bon côtoie le mauvais, où le bien se confronte au mal, où les bommes œuvres rivalisent avec les mauvaises ou les moins bonnes… Notre vie sur terre n’est pas celle des anges qui eux sont des êtres parfaits évoluant dans un monde de perfection… Notre vie est celle de toutes les expériences humaines… faites de contraintes et de réussite, d’échecs et de tourmentes, de drames et de joies, de bonheur et de détresse, pour tester notre endurance, notre résistance, notre foi et notre soumission…

Comment peut-on gérer cette réalité avec des doctrines immobiles et figées à mille lieux de nos préoccupations quotidiennes ?…

Comment justement faire face à la complexité de nos réalités sociales quand on reste emprisonné dans des juridictions qui en plus d’avoir été légiférées dans des contextes radicalement différents, sont parfois en profonde contradiction avec les principes vecteurs du message coranique ? !

Comment faire revivre alors cet élan de libération prôné par l’islam de la révélation mais étouffé dans les confins d’une histoire islamique qui se maintient dans un silence effroyable ?

Comment faire revivre cet élan dans le cœur des musulmans mais surtout des musulmanes qui en tant que femmes sont les premières concernées par ce déni de justice ?

Comment pourrait-on convaincre ceux ou celles qui semblent résister à toute cette dynamique de réformisme par crainte de se perdrent eux-mêmes… ?

Comment leur expliquer que l’on ne peut justement rester fidèles à l’islam, sans renouveau, sans conscience critique, sans réflexion profonde, sans débat constructif …

C’est en cela que cette troisième voie, celle d’une pensée profondément ancrée dans la tradition réformiste islamique, pourrait être la voie idéale pour tenter de sortir de ce dilemme vécu par des femmes musulmanes au quotidien . Cette approche de relecture des sources et de ses interprétations dans le but d’une revalorisation du statut de la femme est primordiale afin de pouvoir ouvrir d’autres perspectives de libération pour la femme musulmane que celles  qui nous sont proposées actuellement et qui entre acculturation et immobilisme intellectuel ne nous laisse que peu de choix possibles…

De toutes les façons il faudrait savoir  qu’en terre d’islam- et en Occident aussi- des femmes, mais des hommes aussi, sont en train de faire ce travail là car il y une conscience qui s’est désormais réveillée, celles de femmes et d’hommes qui veulent s’affirmer pleinement musulmans tout  en  inscrivant  leur démarche dans un universel humaniste commun.

Le chemin est peut être encore long, ardu et parsemée d’embûches mais c’est toute une nouvelle page de l’histoire des femmes qui est en train de prendre forme … au nom de la liberté, de la dignité et de la foi …

 

Asma Lamrabet

 


 

[1] Asma Barlas ; Believing women in islam, unreading patriarchal interpretations of the Qu’ran ; University of Texas Press, 2002.

[2] Autres versets qui vont dans le même sens : Coran 10 ; 78. 31 ; 21 et 43 ; 23.

[3] Ijtihad : effort intellectuel qui permet de comprendre, d’extraire et d’appréhender le relatif, ce qui est sujet à historicité, pour le ramener vers sa finalité universelle…(l’explication est de Tariq Ramadan)

[4] Voir la liste des interdits légiférés au nom de ce principe dans le livre de Abu Chouka ; tahrir el maraa fi ahd errissala, Dar El kalam ; 4 editions ; 1995, Le Caire.

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