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Articles de islamiates

Les religions et l'extase

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Le bonheur absolu

Les philosophes : ils ne savent pas comment excuser Dieu ; c'est pourquoi ou bien ils le nient, ou bien ils le prouvent : ce qui revient au même. En effet au lieu de chercher d'abord à le voir, ils commencent par le concevoir. Jacques Rivière"

Ne discutez pas les doctrines et les religions, elles sont une.
Toutes les rivières vont à l'océan.
La grande eau se fraie mille chemins le long des pentes.
Selon les races, les âges et les âmes, elle court dans des lits différents, mais c'est toujours la même eau." Ramakrishna

Insouciant, dans la joie, contemplatif, naïf, paisible, voici le béat.

L'humanité est vouée à atteindre sa perfection. Cette perfection, c'est la sagesse et l'extase. Telle est la base de notre philosophie.

Une expérience universelle

En divers écrits et sous diverses appellations, les courants spirituels et philosophiques ont dépeint l'expérience extatique.

Certains l'appellent Bhakti (l'hindouisme), devekout (le judaïsme), béatitude ou félicité (le christianisme). D'autres l'a nomment hâqiqa, fanâ (l'islam), nirvana ou éveil (le bouddhisme). D'autres encore, l'intitulent ataraxie, époché, splendeur, joie (Spinoza) ou souverain bien (Aristote)..

Tout ces termes, décrivent la même sensation psychique.

Une technique identique

Pour atteindre cet état, les religions proposent des techniques fondamentalement similaires. Prière et ascèse pour le christianisme. Méditation, éveil et ascèse pour le bouddhisme et le zen. Prière et récitation pour le judaïsme, le bouddhisme et l'islam. Etc.

Ces techniques ont le même but : conduire au renoncement, à l'anéantissement du moi et à la sublimation. Elles font toutes appel à la méditation, au contrôle du corps, au jeûne, ou au monachisme.

 

Le judaïsme

La splendeur dans le judaïsme, le Zohar

judaismeL'intention de s'unir physiquement avec Dieu, apparaît dés le départ du monothéisme. Elle est au centre des préoccupations de sa religion mère : le judaïsme.

Pour atteindre la splendeur (zohar) le hassidisme (un des courants du judaïsme), propose : une ascèse vigilante et joyeuse (pour purifier l'âme), le dépouillement, et l'humilité (anava) nécessaires à la prière du cœur, à la concentration (awana) à l'adoration (aboda) à l'embrasement de l'amour (nitlahavout) enfin au mystère et à la consommation de l'union (devekut).

Le but est d'incarner la vie intérieure de Dieu. C'es l'itinéraire de l'homme en marche vers l'union mystique, aïn, seuil indicible du non être.

La prière, la justice, la pénitence réparent la brisure du péché. Elles permettent la rédemption venue de Dieu seul. Elles ouvrent sur la plénitude du royaume sans frontières de l'amour.

La correspondance entre dieu et l'homme est absolue. Extraits du livre de la splendeur (sepher ha zohar)

 

Le christianisme

L'état d'oraison dans le chistianisme

christianismeCette quête de l'absolu, se retrouve bien entendu au sein du christianisme. Elle fait partie des socles sur lesquels est construit cette grande religion.

Dans l'expérience spirituelle de la contemplation, le sujet éprouve intimement et physiquement la présence de Dieu.

Pour que l'homme soit capable de Dieu, il faut qu'il se désapproprie de lui-même.

La mort de l'amour propre, la purification des sens intérieurs, l'abandon de la volonté constitue les principaux aspects de ce chemin d'abnégation.

Le dépouillement de soi-même passe d'abord par l'abandon de l'amour que l'on se porte, le renoncement à tous les besoins de gratification sociale, affective et morale qu'éprouve le moi

L'Islam

La haqîqa, le fanâ, pour les musulmans

islamOn trouve, bien évidemment, l'extase au cœur de l'islam. C'est la recherche principale du soufisme.

Pour cette grande religion, la troisième et ultime étape de la vie spirituelle, conduit à la haqîqa, à la vérité. Elle marque la coïncidence des contraires, des opposés.

C'est le domaine de l'union, de l'unicité, de la dissolution ou dilution de l'humain dans le divin.

Le voyageur spirituel acquiert une humanité pour ainsi dire angélique pour arriver enfin à une humanité divinisée où il est dit que l'homme est annihilé en dieu qui, seul subsiste.

Les attributs humains sont remplacés par les attributs divins. Le chercheur devient ainsi l'objet de sa quête. Il est lui-même le but.

Lorsque tu te connais, ton ego illusoire est enlevé et tu n'es autre qu'Allah.

http://mecaniqueuniverselle.net/bonheur/religion-extase.php

Pourquoi a-t-on le hoquet ?

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Le hoquet est un phénomène réflexe qui intéresse l’appareil respiratoire. Il peut être « aigu » (transitoire) ou « persistant » et « réfractaire ».
Les contractions intéressent les muscles impliqués lors de la respiration : le « diaphragme » (le muscle de la respiration qui sépare le thorax de l’abdomen) et les muscles entre les côtes (muscles « intercostaux »).
Ces contractions sont associées à une fermeture de la « glotte », le clapet qui sépare les voies respiratoires des voies digestives à la base de la gorge.
Un « arc réflexe » (ou système neurologique d’asservissement) qui comprend le « nerf phrénique » permet la synchronisation du fonctionnement de ces différentes structures.

Qu'est-ce que le hoquet ?

Le hoquet est un phénomène réflexe dû à des contractions involontaires, spasmodiques et répétées du « diaphragme » (le muscle qui ferme le thorax en bas et le sépare de l’abdomen) et des muscles intercostaux, associées à une fermeture dans le même temps de la « glotte » à la base de la gorge, qui freine donc l’arrivée de l’air et produit les sons caractéristiques (le « hic »). Il peut être aigu ou chronique.

Pourquoi le hoquet


Le hoquet habituel est généralement aigu, banal, transitoire et inoffensif. Il est dans ce cas le plus souvent lié à des problèmes digestifs. Mais s’il se prolonge ou récidive trop souvent, une consultation médicale peut être nécessaire afin de soulager le malade et d’en trouver la cause.
Dans le hoquet chronique, le problème siège généralement sur « l’arc réflexe » du muscle diaphragmatique (le système d’auto-contrôle) qui comprend les voies nerveuses sensitives « centripètes » (nerf phrénique et nerf récurrent), le centre de commande à la base du cerveau et les voies motrices « centrifuges » (nerf pneumogastrique et nerf phrénique). Dans certaines circonstances, le hoquet peut témoigner d’une irritation du muscle diaphragmatique par une affection touchant un organe de l’abdomen à son contact.

Pourquoi a-t-on un hoquet de temps en temps ?

Le hoquet transitoire (ou « aigu ») est la forme la plus fréquente : c’est celle dont la plupart des personnes peuvent être atteintes à un moment ou à un autre de leur vie.
C’est un dérèglement bénin, qui ne nécessite pas de traitement particulier. L’épisode dure en général quelques minutes et ne persiste jamais plus de 48 heures. Il cesse le plus souvent spontanément.
Bien qu’on ignore la plupart du temps sa cause, le hoquet aigu peut être lié à un excès de nourriture ou d'alcool, à la consommation de boissons gazeuses, au stress ou encore à une irritation de l'œsophage.
Il s'observe à tout âge, mais les bébés sont davantage sujets au hoquet que les adultes. Le hoquet survient alors souvent après la tétée et disparaît au bout de quelques minutes, souvent après un rot. Si le hoquet persiste, il est possible de faire boire une petite quantité d’eau au nourrisson.

A quoi est dû un hoquet qui dure ou qui récidive ?

Dans certains cas très rares, le hoquet peut durer plus de 48 heures ou bien récidiver régulièrement. Il va alors perturber l'alimentation, le sommeil et la qualité de vie des personnes qui en souffrent.
Ce type de hoquet peut être associé à une maladie qu’il convient alors de rechercher et qui va concerner dans 3 cas sur 4 une maladie de l’œsophage (irritation de l'œsophage en rapport avec un reflux gastro-œsophagien, hernie hiatale, œsophagite, voire ulcère). C’est pourquoi une endoscopie œso-gastro-duodénale est le plus souvent contributive. Le traitement du reflux avec des médicaments anti-acides associés à un une perte de poids confirmera l’origine de ce hoquet si ce traitement aboutit à sa disparition.
La suite de l’enquête sur l’origine du hoquet s’intéressera au reste de l’arc réflexe évoqué dans la question sur la définition du hoquet. Le médecin s’attachera à rechercher une maladie du pharynx ou du larynx, une maladie neurologique (méningite ou tumeur cérébrale), un problème intra-thoracique (infection, atteinte cardiaque ou pulmonaire, ganglions, maladie de l’aorte) ou intra-abdominal (tumeur du foie, de l’estomac ou du pancréas).
Mais un hoquet peut être lié à une anesthésie récente ou à un trouble « métabolique » concernant le sucre (hypo- ou hyperglycémie), l’équilibre en sel (hyponatrémie ou en calcium (hypocalcémie). Parfois aucune cause n’est retrouvée et un facteur psychologique est évoqué.

Comment prévenir la récidive du hoquet banal ?

Chez l’adulte, la prévention du hoquet repose sur un aménagement des repas en évitant les repas trop copieux, trop épicés ou trop rapidement avalés. Les boissons gazeuses peuvent être consommées, mais pas trop rapidement et pas en trop grandes quantités. En cas de reflux gastro-œsophagien ou de sensation de douleur en arrière du sternum, en particulier en position couchée, il faut penser à une irritation de l'œsophage (« œsophagite ») qui peut être à l’origine d’un hoquet.
Chez le nourrisson, la prévention du hoquet repose sur une tétée plus lente (attention à l’ouverture de la tétine), en évitant qu’il avale trop d’air et en veillant à lui faire faire un rot ensuite.
En cas de pleurs de l’enfant, ou de régurgitation, après le repas, il faut également penser à un reflux gastro-œsophagien qui peut être associé à une œsophagite.

Que faire en cas de hoquet aigu ?

Différents « remèdes de grand-mère » ont été proposés avec assez peu d’efficacité. Il est possible d’essayer de réaliser une stimulation vagale à travers l’ingestion rapide d’un verre d’eau froide ou en essayant d’avaler du pain…
En cas de persistance plus de quelques minutes, il est possible d’essayer de stimuler le centre cérébral impliqué dans le hoquet en augmentant la quantité de gaz carbonique dans le sang (« hypercapnie »), en effet, le hoquet est inhibé par l’hypercapnie.
Cette hypercapnie est obtenue en réalisant une série d’apnées prolongées (retenir plusieurs fois sa respiration) ou en respirant profondément et rapidement une dizaine de fois dans un sac en papier (pour les enfants, cette manœuvre doit être faite sous surveillance.

Que faire en cas de hoquet chronique ?

Si le hoquet dure depuis plus de 48 heures ou revient régulièrement, il est nécessaire de consulter le médecin traitant car le hoquet chronique peut être le signe d’une maladie qui sera le plus souvent curable.
Après un interrogatoire sur le hoquet, les signes associés et en particulier les signes de reflux du contenu gastrique acide de l’estomac dans l’œsophage (ou reflux gastro-œsophagien) : douleur ascendante en arrière du sternum avec éventuellement goût acide dans la gorge, et sur les traitements pris, le médecin pratiquera un examen clinique et demandera des examens complémentaires.
Une endoscopie œsogastroduodénale (ou « fibroscopie ») sera le plus souvent demandée à la recherche d’un reflux gastro-œsophagien ou d’une irritation de l’œsophage.
Cette endoscopie peut être associée à une « manométrie œsophagienne » : il s’agit d’une mesure de la pression dans l’œsophage pendant 30 à 45 minutes, grâce à une sonde équipée d’un capteur. Cette technique permet d’enregistrer les contractions et les relâchements de l’œsophage et de sa partie basse, le « cardia », pour vérifier que celui-ci marche normalement et empêche le reflux du contenu de l’estomac dans l’œsophage.
Un autre examen qui peut être nécessaire si l’endoscopie est normale est une « pH-métrie œsophagienne » : après une anesthésie locale, on introduit dans le nez du patient une sonde munie d’une électrode, qui est placée en bas de l’œsophage. Elle enregistre les variations du pH (mesure du caractère acide ou basique) à cet endroit, sur 18 à 24 heures. Le pH du bas œsophage, normalement neutre, est acide lorsque du liquide gastrique remonte dans l’œsophage à cause d’un reflux et une insuffisance du cardia.
Différents médicaments sont susceptibles de soulager le malade en attendant les résultats de l’exploration de l’œsophage et des autres anomalies.
Si ces examens permettent d’authentifier la réalité d’une affection de l’œsophage, le traitement du reflux permettra de faire disparaître le hoquet. Il s’agira essentiellement de médicaments anti-acides et anti-ulcéreux, associés éventuellement à un régime amaigrissant. Une surélévation de la tête du lit peut être associée pour limiter le reflux qui est majoré en position allongée.
Si ces examens se révèlent négatifs, un bilan plus extensif sera nécessaire à la recherche d’une autre maladie touchant l’arc réflexe du diaphragme avec des explorations focalisées sur le thorax, le cerveau et l’abdomen. Une fois la cause trouvée, le traitement de la maladie fera disparaître le hoquet.
Dans certains cas, aucune cause du hoquet chronique n’est retrouvée et le médecin traitant prescrira alors des médicaments pour améliorer la qualité de vie du patient.

 

http://www.pourquoidocteur.fr/Symptome/13-Hoquet-seule-la-duree-de-la-crise-fait-la-gravite/p-60-QUE-FAIRE-Hoquet

e6un7

 

Soubhana Allah;les hommes aussi pourraient être victimes de leurs hormones !

Mariage

Déprime, irritabilité, hyperémotivité… les femmes ont tendance à mettre ces sautes d'humeur sur le compte de fluctuations hormonales. Seul apanage de la gent féminine ? Pas vraiment. En cas de stress, les hommes pourraient être victimes de leurs hormones. Le syndrome de l'homme irritable.

Pourquoi certains hommes stressés deviennent-ils irritables, grincheux ou émotifs au point de fondre en larmes ? Et bien, ces changements d'humeur pourraient être liés à l'effondrement de l'hormone mâle : la testostérone.

Doux comme un agneau ?

Certains animaux présentent des changements d'humeur et de comportements liés aux fluctuations saisonnières de l'hormone mâle. Les scientifiques de l'Université d'Edimbourg ont dans un premier temps étudié la conduite de certains moutons. En automne, leur niveau de testostérone explose pendant la période de rut et tombe en hiver. Période pendant laquelle les moutons perdent tout intérêt pour le sexe.

Les résultats obtenus vont à l'encontre de certaines idées reçues. Alors que la testostérone est généralement liée à un comportement agressif, les animaux avaient plus tendance à se blesser entre eux en dehors de la saison des amours. En focalisant son attention sur le comportement de huit moutons mâles, le Dr Lincoln a relevé que le nombre de conflits était en relation inverse avec le taux de testostérone. En hiver, les animaux deviennent nerveux, antisociaux et attaquent de manière irrationnelle.

Par la suite, ce même "syndrome du mâle irritable" a été observé sur des cerfs, des mouflons, des rennes et des éléphants indiens à la fin de la saison des amours.

L'homme : esclave de sa testostérone ?

Même si l'homme peut être un peu bête, l'extrapolation de ces comportements bestiaux n'est-il pas un peu rapide ? Le responsable de l'étude admet lui-même la faiblesse des preuves. Néanmoins, plusieurs études témoignent de l'effet de la testostérone sur certains troubles psychologiques masculins.

Les hommes ayant une production insuffisante de testostérone deviennent irritables et déprimés, dès qu'ils arrêtent le traitement hormonal substitutif. De la même manière, la reprise de testostérone de substitution améliore rapidement leur humeur.

En mai 2000, des chercheurs de l'Université d'Harvard 2 ont ainsi comparé les taux de testostérone chez des hommes séropositifs qui avaient subi une perte de poids liée au VIH/SIDA. Bien que limitée à un certain type de population, cette étude a permis de constater que les hommes qui présentaient de faibles niveaux de testostérone avaient plus de risque de se souffrir de dépression. Enfin, les hommes déprimés recevant des injections de testostérone régulières constataient une amélioration de leur humeur.

Mais ce sont plus les troubles de d'humeur (dysthimie) que les dépressions majeures qui semblent directement liés au taux de testostérone. Ainsi, une récente étude a pu constater que les hommes dysthimiques présentaient des taux de testostérone plus faibles que ceux victimes de dépressions majeures ou exempts de toute pensée négative 3.

Stress et hormones : les frères ennemis

Contrairement au syndrome prémenstruel lié au cycle ovarien de la femme, les fluctuations hormonales seraient attachées à des expériences traumatisantes comme un deuil, un divorce ou une maladie grave. De nombreuses études animales ont déjà mis en évidence le lien « stress et testostérone » mais très peu chez l'homme.

Ce que déplore David Abbott, spécialiste américain des hormones, interrogé par le New Scientist 4, qui estime que "l'effet de la testostérone a été ignoré. Quand un type devient grincheux et irritable, les chercheurs tentent d'expliquer le phénomène en niveaux de cortisol et dépression. Ils ignorent en fait que les niveaux de testostérone chutent également".

Mais cet avis n'est pas partagé par toute la communauté scientifique. Selon le Dr David Handelsman, de l'Université de Sydney, les fluctuations de testostérone chez l'homme sont sans commune mesure avec celles observées chez les moutons, à une exception près : les taux chutent de 90 % chez les hommes devant subir une castration suite à un cancer avancé de la prostate.

Une nouvelle controverse ?

Rapportée au comportement humain, l'humeur est un paramètre hautement subjectif. De plus, alors que le syndrome prémenstruel souffre encore de doutes pour certains experts, le syndrome de l'homme irritable ne devrait pas atterrir dans l'encyclopédie médicale avant quelque temps. Certains psychiatres ne voient dans cette terminologie qu'une nouvelle appellation plus avouable de la dépression masculine. Tout comme l'andropause, le syndrome du mâle irritable témoigne de l'intérêt croissant des chercheurs pour l'influence des fluctuations hormonales chez l'homme.

1 - Reproduction, fertility and Development, vol. 13, p.567
2 - J Clin Endocrinol Metab 2000 Jan;85
3 - Am J Psychiatry 2002 Mar;159(3):456-9
4 - New Scientist, 27 février 2002

 

http://www.doctissimo.fr/html/sante/mag_2002/sem01/mag0308/ps_5243_syndrome_homme.htm

 

 

e6un7

Nietzsche: à propos du christianisme,le judaisme et l'Islam

 

 On connaît l'intérêt que nourrit Nietzsche pour les religions et doctrines orientales et qu'attestent son admiration pour les Lois de Manou, le code social indo-aryen, ses pages sur le bouddhisme (qu'il connut par la médiation de Schopenhauer), son amitié pour l'orientaliste Paul Deussen, spécialiste du Vedânta, ou encore son choix du nom du réformateur du mazdéisme, Zarathoustra, pour le titre de son livre le plus lyrique. Mais personne ne s'était encore. penché sur la vision nietzschéenne de l'islam

Biographie

Philosophe allemand issu d'une famille de pasteurs. Après avoir renoncé à la carrière de pasteur, Friedrich Nietzsche étudie la philologie et s'intéresse à Arthur Schopenhauer. Il devient professeur de philosophie en 1869 à l'université de Bâle, mais il doit s'arrêter d'enseigner en 1879 pour raisons de santé.

Nietzsche et la religion

Nietzsche a philosophé à coup de marteau en critiquant la croyance en un idéal séparé du monde, l'idée de salut de l'âme, le bien et le mal... Mais sa critique ne peut se percevoir et se comprendre qu'à partir de son univers de référence (occidental et allemand de la fin du XIXème siècle).

Néanmoins, le point sur lequel Nietzsche en partie a raison lorsqu'il dit que "Dieu est mort", c'est que la société occidentale repose de moins en moins sur des valeurs religieuses, même si l'éthique et la Laïcité d'un point de vue Spinoziste ne peuvent se départir d'un vernis résiduel et individualiste du religieux, relégué dans la sphère du privé et non plus de la communauté. Quoique, à la base le droit reste imprégné de commandements religieux, comme tu ne tueras point, tu ne voleras point ...

Nietzsche avait prévu ce que Marcel Gauchet aura expliqué quelques années plus tard: le désenchantement du monde (chrétien). Il pensait que l'Homme ne peut se surmonter lui-même,  s'il continue à croire aux dérisoires fables de l'arrière-monde.

Sur le christianisme

Le christianisme nous a frustrés de la moisson de la culture antique, et, plus tard, il nous a encore frustrés de celle de la culture islamique. La merveilleuse civilisation maure d’Espagne, au fond plus proche de nous, parlant plus à nos sens et à notre goût que Rome et la Grèce, a été foulée aux pieds (et je préfère ne pas penser par quels pieds!) - Pourquoi? Parce qu’elle devait le jour à des instincts aristocratiques, à des instincts virils, parce qu’elle disait oui à la vie, avec en plus, les exquis raffinements de la vie maure!... Les croisés combattirent plus tard quelque chose devant quoi ils auraient mieux fait de se prosterner dans la poussière [...] Voyons donc les choses comme elles sont! Les croisades? Une piraterie de grande envergure, et rien de plus! [...] La noblesse allemande est à peu près absente de l’histoire de la culture supérieure: on en devine la cause... Le christianisme, l’alcool - les deux grands moyens de corruption… En soi, on ne devrait même pas avoir à choisir entre l’islam et le christianisme, pas plus qu’entre un Arabe et un Juif. La réponse est donnée d’avance: ici, nul ne peut choisir librement. Soit on est un tchandala, soit on ne l’est pas. «Guerre à outrance avec Rome! Paix et amitié avec l’Islam.» C’est ce qu’a senti, c’est ce qu’a fait ce grand esprit fort, le seul génie parmi les empereurs allemands, Frédéric II [Hohenstauffen].

L’Antéchrist (1888), Friedrich Nietzsche

Sur le Judaisme

  « Les juifs sont le peuple le plus étonnant de l’histoire universelle, parce que, placés devant la question de l’être et du non etre, ils ont ,en pleine conscience et avec une résolution qui fait peur, préféré l’être à tout prix, ce prix, ce fut la falsification radicale de toute nature, de tout naturel, de toute réalité, tant dans le monde intérieur que dans le monde extérieur. ;Ils se sont transformés en vivante anti thèse des conditions naturelles.
Ils ont successivement, retourné de manière irrémédiable la religion, le culte, la morale, l’histoire, la psychologie, en l’exact opposé de leurs valeurs naturelles.
Les juifs sont, en cela précisément, le peuple le plus fatal de l’humanité : à travers les séquelles de leur influence, ils ont rendus l’homme si faux qu’aujourd’hui,un chrétien peut éprouver des sentiments antijuifs, sans comprendre qu’il n’est que l’ultime conséquence du judaïsme. »


« L’idée de Dieu faussée, l’idée morale faussée…Mais le clergé juif ne s’en tint pas là. On ne savait plus que faire de l’histoire d’Israel :quelle disparaisse donc !Les prêtres ont réussis à mettre au point ce prodige de falsification dont une partie de la bible reste a nos yeux le document :avec un mépris sans bornes pour toute tradition, pour toute réalité historique, ils ont réinterprété dans un sens religieux tout leur propre passé national. »

Sur l'Islam

Mais qu'en est-il de la perception islamique? Le malentendu est bien là. Qui connaît les textes élogieux de Nietzsche sur l'islamisme et son prophète Mohammed, religion authentique qui ne reconnait pas de ressentiment au sens chrétien, de rédemption (à chacun sa responsabilité,  car pas de péché originel qui marquerait de malédiction le reste de l'Humanité)?

Il y voyait des Hommes héroïques dans le sens du romantisme allemand à la façon d'un Goethe, en phase avec leur époque et avec leur histoire, sensuels, ouverts sur le monde. Mais ce qu'il y a de plus déterminant, c'est cette figure de surhomme dont l'incarnation n'en est que le modèle prophétique Mohammadien. Quel est l'homme, comme se le demandait Lamartine, qui peut se prévaloir d'être en phase avec ses actes et ses dires? Le plus grand génie de l'Humanité.

Nietzsche lui-même critiquait les ascètes,  alors qu'il en était un malgré lui à la fin de sa vie. Il faisait l'éloge de la jouissance du corps et de l'esprit à travers son Dionysos ou son Zarathoustra (fondateur du premier monothéisme au passage), alors que pour le corps il n'aura pas connu l'amour ou l'étreinte d'une femme (Andréa Lou Salomé). Que de contradictions! Tout comme Platon et Heidegger, l'un voulant aider le tyran de Syracuse et le second admirant les mains d'Hitler, qui ont cédé à la tentation de "changer leur séjour" (le monde philosophique) et de "s'insérer" dans le monde des affaires humaines (la réalité), en se fourvoyant dans l'illusion de la masse et de la tyrannie.

Quel est cette homme qui a le mieux concilié cette dimension de l'être et celle de l'étant, qui à partir du néant (désert) a donné à la dimension de l'être toutes ses dimensions de noblesse, si ce n'est Mohammed?

L'islam en cela est l'incarnation de cet accomplissement où les idoles sont anéanties, jusqu'à la plus dangereuse, celle de l'égo ou du nafs. Cette prétention qu'ont les clercs, les philosophes, les scientifiques, les hommes de toutes obédience de détenir la vérité ou de juger leur prochain. Le plus détestable dans la religion, est ce qu'en ont fait les hommes, ce que feu M. Arkoun appelait de ses vœux: sortir des clôtures dogmatiques.

Revenir au principe originel, à l'expérience du prophète Mohammed face à lui-même dans la grotte de Hira, seul dans le désert. Ou à celle de Moïse face au buisson ardent. Loin des Hommes, loin des prétentions puériles, des richesses, des orgueils, des vices. Retrouver la pureté originelle que décrit Rousseau à travers l'enfant: la Fitra ou pureté de l'être (notion islamique).

Ce que Mohammed avait réalisé, n'est ni plus ni moins, ce que Sartre avait ressenti, une acceptation totale qui est aux antipodes de la résignation. "C'est par moi que le monde vient à l'être", dit Sartre, ainsi, dans "l'humilité de la finitude", je retrouve "l'extase de la création divine". et Sartre d'ajouter "l'absence de Dieu est plus divine que Dieu". Ici est résumée la quintessence de la perception du Dieu en Islam et dans le judaïsme, immatériel, omniprésent et omniscient.

 

Ce que Heidegger pressentait dans son être et étant mais sauf que le Dieu chrétien qui est "étant" car incarné par Jésus sur la croix est en opposition avec le Dieu du judaïsme et de l'Islam incarné par l'Être immatériel. En effet, partant de ce postulat, la métaphysique (occidentale) est l'oubli de l'être au profit des "étants". Là est le malentendu fondamental! La vérité comme dévoilement de l'être, voilà ce que les mystiques et les prophètes ont ressenti.

Ceux qui n'en ont pas fait l'expérience, qui ne vivent que par procuration, à travers les clercs et les textes, ne peuvent comprendre le Dawq (le goût) de cette expérience unique qui font que l'être et l'étant se retrouvent en phase, à la façon de ce que pressentaient Nietzsche, Heidegger, et Sartre. Sauf, que ceux qui viennent d'un monde de référence occidental et matérialiste, dont l'Église à fait du sang et la chair le paradigme, et l'ostentation de ses richesses et la puissance du Vatican que Jésus aurait sûrement rejeté, le Roi des juifs, le Roi des pauvres, Saint parmi les saints, dans la lignée des saints prophètes. Voilà le malentendu!

Moïse, Jésus, et Mohammed sont bien issus de la même école, celle où l'étant et l'être ne font qu'un. Mais les Hommes ont souvent trahi ce message et cette réalité, créant des institutions religieuses qui souvent agissent à l'opposé de ce Message.

 

 

Sources:

http://islammedia.free.fr/Pages/citation_Nietzsche.html

http://oumma.com/11015/le-malentendu-de-la-philosophie-occidentale-sur-la-critique-de-dieu-ou-de-la-religion

 

e6un7

Soubhana Allah: pourquoi on éternue ?

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Vos narines vous chatouillent, vous gratouillent et paf ! L'explosion. A vos souhaits ! L'éternuement a une fonction bien définie dans le corps humain. Laquelle ?

Une sensation désagréable de picotement vous prend subitement dans les narines. Seul moyen de s'en débarrasser : éternuer ! Un vent violent d'environ 200 km/h est projeté de votre nez. Impossible de vous contrôler. Ce mécanisme est un système de défense mis au point par notre organisme. La nature est bien faite ! Les voies aériennes comme la bouche et les narines sont des lieux de passage de l'air vers les poumons. Celui-ci est souvent chargé en diverses particules non désirées et pouvant empêcher le bon fonctionnement de la respiration.

 

Des cellules bien collantes

L'intérieur de nos narines est couvert d'une muqueuse constituée de petites cellules ciliées. Elles sécrètent une substance collante appelée mucus. Lorsque des particules pénètrent dans les voies respiratoires, elles les captent directement en les engluant. Ces petites boules de mucus sont ensuite dirigées par le mouvement des cils vers l'œsophage et donc l'estomac pour être éliminées. Oui mais parfois ce mécanisme n'est pas suffisant. Les particules sont trop grosses pour être piégées et digérées. Seul moyen : les projeter hors de l'organisme via un vent violent : l'éternuement.

Eternuer pour mieux respirer

Dans le processus d'éternuement, les cellules ciliées de la muqueuse nasale ne rentrent pas en ligne de compte. Cet épithélium dispose de terminaisons nerveuses du nerf crânien V ou le nerf trijumeau. Les poussières et autres agents irritants vont stimuler ces terminaisons qui s'empressent d'envoyer des signaux nerveux. Le nerf trijumeau les transmet en haut lieu, le cerveau et plus précisément au noyau trijumeau. Celui-ci commande les muscles responsables de la respiration tels que le diaphragme, l'épiglotte, les muscles intercostaux, les muscles paupières et du pharynx.

 
En savoir plus
 
 
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Le noyau trijumeau va provoquer une inspiration conséquente d'environ 2,5 litres de volume d'air, les cordes vocales et l'épiglotte vont alors se refermer ; les muscles intercostaux se contractent et génèrent une forte pression pulmonaire. L'air contenant les particules est expulsé ; les cordes vocales et l'épiglotte s'ouvrent, le voile du palais s'abaisse libérant ainsi le passage vers les voies aériennes supérieures et plus particulièrement vers les fosses nasales.

Les agents irritants sont ensuite renvoyés hors du corps dans un atchoum fracassant.

 Pourquoi dit on à tes souhaits quand on éternue?

C'est une habitude qui remonte à l'époque du moyen age. En effet, lorsqu'une personne éternuait, son entourage lui prodiguait un "Dieu vous bénisse". Car à cette époque, la peste sévissait sérieusement et l’éternuement était le premier symptôme de cette maladie. Souhaiter donc à cette personne que Dieu la bénisse, protégeait le malade de l’infection.

Mais il existe encore d'autres explications. Comme celle qui vise à dire que lorsque l’on éternue, une partie de l’âme est expulsée. Et comme à l'époque on pensait que l'âme vivait dans la tête, dire "A vos souhaits" était sensé protéger cette petite partie de l’âme et ainsi, favoriser le destin.

 Dans la même logique, pourquoi est-il impossible d'éternuer les yeux ouverts?

Lorsque l'on éternue, on ferme systématiquement les yeux. Il s'agit d'un réflexe inné que l'on ne peut contrôler. Mais pourquoi? Pour répondre à cette question il faut déjà comprendre ce qu'est l'éternuement. C'est "une expiration brusque et bruyante, semi-autonome ou involontaire (réflexe au niveau cortical) par le nez et la bouche provoqué par un mouvement subit et convulsif des muscles expirateurs (notamment le diaphragme et les muscles intercostaux) provoqué suite à une irritation des muqueuses nasales ou à leur mise en contact avec un corps étranger". Certains scientifiques s'avancent même à dire qu'au moment de l'éternuement, toutes les fonctions du corps s'arrêtent, même le cœur ! Eternuer les yeux ouverts entrainerait certainement l'éclatement de vaisseaux sanguins au niveau des yeux...

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