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L'Islam et ses débuts

Vers l’an 570, celui qu’on allait nommer Mohammed et qui allait devenir le prophète d’une des grandes religions du monde, l’islam, vit le jour dans une famille appartenant au clan de Qouraysh, la principale tribu de la Mecque, ville de la région du Hijaz, située dans le nord-ouest de l’Arabie.

D’abord connue comme le lieu abritant la Ka’aba, lieu de pèlerinage d’origine ancienne, la Mecque était devenue, avec le déclin de l’Arabie du Sud, au sixième siècle, un important centre d’échanges commerciaux auxquels participaient des puissances telles que les Sassaniens, les Byzantins et les Éthiopiens. C’est pourquoi elle était dominée par de puissantes familles marchandes, parmi lesquelles se démarquaient les membres de Qouraysh.

Le père de Mohammed, Abdallah ibn Abd al-Mouttalib, mourut avant sa naissance. Sa mère, Aminah, mourut à son tour lorsqu’il avait six ans. Il fut confié à son grand-père, qui était chef du clan Hashim. Après la mort de ce dernier, il fut élevé par son oncle, Abou Talib. Comme c’était la coutume à l’époque, lorsqu’il était encore enfant (et du vivant de sa mère), on l’envoya vivre avec une famille de bédouins, hors de la ville, durant un an ou deux. Cela eut un impact important sur la vie de Mohammed. En plus d’endurer la vie rude du désert, il apprit à apprécier la richesse de la langue arabe, tant aimée des gens de l’Arabie, chez qui la poésie était l’art dont ils tiraient la plus grande fierté. Il apprit la patience et la tolérance des gardiens de troupeaux; il s’habitua également à leur vie solitaire, ce qui allait lui faire apprécier la solitude, plus tard dans sa vie.

Dans la vingtaine, Mohammed entra au service d’une riche veuve qui s’appelait Khadijah; il allait vendre ses marchandises dans le Nord, à l’issue de longs voyages en caravane. Il finit par l’épouser et eut d’elle deux fils dont aucun ne survécut, puis quatre filles.

Un jour, alors qu’il avait quarante ans, il se trouvait dans une grotte sise dans une fissure du mont Hira, à l’extérieur de la Mecque. Il avait l’habitude de s’y retirer de façon régulière pour méditer et profiter de la solitude. Ce jour-là, il entendit une voix (celle de l’ange Gabriel, mais il l’ignorait alors) qui lui ordonna :

« Lis : au nom de ton Seigneur qui a créé, qui a créé l’homme (à partir) d’un caillot (de sang). » (Coran 96:1-2)

Mohammed répéta à trois reprises qu’il ne savait pas lire, mais chaque fois, il entendit l’ordre de nouveau. Enfin, il finit par répéter les mots que la voix lui avait récités, mots qui composent les cinq premiers versets de la sourate 96 du Coran, mots qui déclarent que Dieu est le Créateur de l’homme et la source du savoir.

Mohammed s’enfuit de la grotte à toutes jambes et alla se réfugier chez lui. Il ne fit part de son expérience qu’à son épouse et à ses proches. Mais au fur et à mesure que lui parvinrent d’autres révélations lui ordonnant de proclamer l’unicité de Dieu, il se mit à prêcher un peu plus ouvertement, attirant chaque jour de nouveaux fidèles. Les premiers étaient surtout des pauvres et des esclaves qui avaient reconnu la vérité dans son message, puis, avec le temps, des nobles de la Mecque se convertirent à leur tour. Les révélations qu’il reçut à cette époque et celles qu’il reçut plus tard ont toutes été colligées sous forme de livre, pour former le Coran.

Le message de Dieu, transmis par Mohammed, ne fut bien reçu que d’un petit groupe de personnes. Même dans son propre clan, plusieurs s’y opposèrent activement, dont un nombre important de marchands. Cette opposition, toutefois, ne fit qu’encourager Mohammed dans sa mission et lui montra clairement de quelle façon l’islam se démarquait du paganisme. La croyance en l’unicité de Dieu était d’une importance capitale et c’était d’elle que découlait tout le reste. Les versets du Coran insistent beaucoup sur l’unicité de Dieu, mettent en garde ceux qui la rejettent contre un châtiment imminent et proclament Son infinie compassion envers ceux qui se soumettent à Sa volonté. Ils rappellent également le Jugement dernier quand Dieu, le Juge, mettra dans la balance la foi et les actions de chaque personne, rétribuant les croyants et châtiant les transgresseurs. Parce que le Coran rejetait avec véhémence le polythéisme et mettait l’accent sur la responsabilité morale de chaque personne et ce, en termes puissants, il posait un sérieux défi aux Mecquois.

Après que Mohammed eût prêché publiquement durant plus d’une décennie, l’opposition envers lui et ses fidèles atteignit une force telle que, craignant pour leur sécurité, il envoya un groupe d’entre eux en Éthiopie, où le dirigeant chrétien leur offrit sa protection (les musulmans apprécièrent tant ce geste qu’ils en caressent le souvenir aujourd’hui encore). À la Mecque, pendant ce temps, la persécution atteignait un sommet. Les fidèles de Mohammed étaient victimes de harcèlement, d’abus de toutes sortes et même de torture. C’est alors que Mohammed envoya soixante-dix de ses fidèles à Yathrib (plus tard renommée Médine), une ville située au nord, dans l’espoir d’y établir une nouvelle communauté musulmane. Plusieurs autres groupes de musulmans émigrèrent à la suite de ce premier groupe. Puis, en l’an 622, Mohammed et son ami intime, Abou Bakr al-Siddiq, partirent à leur tour vers Yathrib. Ce départ coïncidait avec un complot ourdi par les dirigeants de la Mecque pour assassiner Mohammed.

D’ailleurs, peu après le départ de Mohammed, ses ennemis firent irruption chez lui, où ils trouvèrent son cousin ‘Ali couché à sa place, dans son lit. Enragés, ils partirent à sa poursuite, le cherchant partout. Mohammed et Abou Bakr, de leur côté, avaient trouvé refuge dans une grotte, à l’abri de leurs poursuivants. Protégés par Dieu, ils ne furent jamais découverts par leurs ennemis qui passèrent pourtant tout près de leur cachette. Puis, le moment venu, ils quittèrent la grotte et partirent en direction de Médine où ils furent joyeusement accueillis par une foule enthousiaste composée de locaux et d’émigrants mecquois qui avaient atteint Médine avant eux.

Telle fut la hijrah (hégire, en français), qui marqua la première année de l’ère islamique. La hijrah, parfois définie à tort comme une fuite, fut en réalité une migration minutieusement planifiée qui marqua non seulement le début de l’ère islamique, mais aussi, pour Mohammed et ses fidèles, le début d’un nouveau mode de vie. Dès lors, ce qui allait unir les gens en communauté ne serait plus simplement le lien de parenté, mais une grande fraternité entre tous les musulmans. Les gens qui émigrèrent à Médine avec Mohammed furent appelés les Mouhajirounes (i.e. « ceux ayant accompli la hijrah », ou « émigrants »), tandis que les natifs de Médine convertis à l’islam furent appelés les Ansars (i.e. « alliés » ou « auxiliaires »).

Mohammed connaissait bien la situation de Médine. Avant la hijrah, certains de ses habitants étaient venus accomplir le pèlerinage annuel à la Mecque. Et comme le Prophète avait saisi l’occasion du pèlerinage pour prêcher l’islam aux pèlerins, le groupe qui était venu de Médine avait répondu à son invitation et accepté l’islam, puis l’avait invité, lui, à venir s’installer à Médine. Après la hijrah, les qualités exceptionnelles de Mohammed impressionnèrent tant les Médinois que les tribus rivales et leurs alliés serrèrent les rangs temporairement. Puis, au mois de mars de l’an 624, Mohammed et ses fidèles durent se battre contre les païens de la Mecque.

La première bataille, qui eut lieu près de Badr, une petite ville située au sud-ouest de Médine, eut d’importantes conséquences pour tous. L’armée musulmane, trois fois moins importante que l’armée mecquoise, parvint à mettre cette dernière en déroute. La discipline dont firent montre les musulmans fit découvrir aux Mecquois toute l’adresse et la capacité de ceux qu’ils avaient chassés de leur cité. Une des tribus alliées qui s’était engagée à soutenir les musulmans durant la bataille de Badr pour ensuite se désister dès le début de l’affrontement fut expulsée de Médine un mois après la bataille. Ceux qui prétendaient être alliés des musulmans tout en s’opposant à eux en secret virent en cela un avertissement : l’appartenance à la communauté obligeait à un soutien inconditionnel.

Un an plus tard, les Mecquois attaquèrent de nouveau. Ayant rassemblé une armée de trois milles hommes, ils affrontèrent les musulmans à Ouhoud, un mont situé à l’extérieur de Médine. Prenant le dessus dès le départ, les musulmans furent par la suite repoussés et le Prophète lui-même fut blessé.

Deux ans plus tard, les Mecquois marchèrent sur Médine avec une armée de dix milles hommes, mais l’issue de l’affrontement fut bien différente. Au cours de ce qui est maintenant connu sous le nom de « la bataille des tranchées » ou « la bataille des confédérés », les musulmans vinrent à bout de leurs ennemis en utilisant un nouveau type de défense. Du côté de Médine par lequel ils s’attendaient à voir arriver l’ennemi, ils creusèrent une tranchée impossible à franchir par la cavalerie mecquoise qui essuya, à chaque tentative, une pluie de flèches de la part d’archers dissimulés derrières des contreforts. Après un siège interminable et infructueux, les Mecquois furent forcés de se retirer, suite à quoi Médine revint entièrement aux mains des musulmans.

Après que Mohammed eût prêché publiquement durant plus d’une décennie, l’opposition envers lui et ses fidèles atteignit une force telle que, craignant pour leur sécurité, il envoya un groupe d’entre eux en Éthiopie, où le dirigeant chrétien leur offrit sa protection (les musulmans apprécièrent tant ce geste qu’ils en caressent le souvenir aujourd’hui encore). À la Mecque, pendant ce temps, la persécution atteignait un sommet. Les fidèles de Mohammed étaient victimes de harcèlement, d’abus de toutes sortes et même de torture. C’est alors que Mohammed envoya soixante-dix de ses fidèles à Yathrib (plus tard renommée Médine), une ville située au nord, dans l’espoir d’y établir une nouvelle communauté musulmane. Plusieurs autres groupes de musulmans émigrèrent à la suite de ce premier groupe. Puis, en l’an 622, Mohammed et son ami intime, Abou Bakr al-Siddiq, partirent à leur tour vers Yathrib. Ce départ coïncidait avec un complot ourdi par les dirigeants de la Mecque pour assassiner Mohammed.

D’ailleurs, peu après le départ de Mohammed, ses ennemis firent irruption chez lui, où ils trouvèrent son cousin ‘Ali couché à sa place, dans son lit. Enragés, ils partirent à sa poursuite, le cherchant partout. Mohammed et Abou Bakr, de leur côté, avaient trouvé refuge dans une grotte, à l’abri de leurs poursuivants. Protégés par Dieu, ils ne furent jamais découverts par leurs ennemis qui passèrent pourtant tout près de leur cachette. Puis, le moment venu, ils quittèrent la grotte et partirent en direction de Médine où ils furent joyeusement accueillis par une foule enthousiaste composée de locaux et d’émigrants mecquois qui avaient atteint Médine avant eux.

Telle fut la hijrah (hégire, en français), qui marqua la première année de l’ère islamique. La hijrah, parfois définie à tort comme une fuite, fut en réalité une migration minutieusement planifiée qui marqua non seulement le début de l’ère islamique, mais aussi, pour Mohammed et ses fidèles, le début d’un nouveau mode de vie. Dès lors, ce qui allait unir les gens en communauté ne serait plus simplement le lien de parenté, mais une grande fraternité entre tous les musulmans. Les gens qui émigrèrent à Médine avec Mohammed furent appelés les Mouhajirounes (i.e. « ceux ayant accompli la hijrah », ou « émigrants »), tandis que les natifs de Médine convertis à l’islam furent appelés les Ansars (i.e. « alliés » ou « auxiliaires »).

Mohammed connaissait bien la situation de Médine. Avant la hijrah, certains de ses habitants étaient venus accomplir le pèlerinage annuel à la Mecque. Et comme le Prophète avait saisi l’occasion du pèlerinage pour prêcher l’islam aux pèlerins, le groupe qui était venu de Médine avait répondu à son invitation et accepté l’islam, puis l’avait invité, lui, à venir s’installer à Médine. Après la hijrah, les qualités exceptionnelles de Mohammed impressionnèrent tant les Médinois que les tribus rivales et leurs alliés serrèrent les rangs temporairement. Puis, au mois de mars de l’an 624, Mohammed et ses fidèles durent se battre contre les païens de la Mecque.

 

La première bataille, qui eut lieu près de Badr, une petite ville située au sud-ouest de Médine, eut d’importantes conséquences pour tous. L’armée musulmane, trois fois moins importante que l’armée mecquoise, parvint à mettre cette dernière en déroute. La discipline dont firent montre les musulmans fit découvrir aux Mecquois toute l’adresse et la capacité de ceux qu’ils avaient chassés de leur cité. Une des tribus alliées qui s’était engagée à soutenir les musulmans durant la bataille de Badr pour ensuite se désister dès le début de l’affrontement fut expulsée de Médine un mois après la bataille. Ceux qui prétendaient être alliés des musulmans tout en s’opposant à eux en secret virent en cela un avertissement : l’appartenance à la communauté obligeait à un soutien inconditionnel.

 

Un an plus tard, les Mecquois attaquèrent de nouveau. Ayant rassemblé une armée de trois milles hommes, ils affrontèrent les musulmans à Ouhoud, un mont situé à l’extérieur de Médine. Prenant le dessus dès le départ, les musulmans furent par la suite repoussés et le Prophète lui-même fut blessé.

 

Deux ans plus tard, les Mecquois marchèrent sur Médine avec une armée de dix milles hommes, mais l’issue de l’affrontement fut bien différente. Au cours de ce qui est maintenant connu sous le nom de « la bataille des tranchées » ou « la bataille des confédérés », les musulmans vinrent à bout de leurs ennemis en utilisant un nouveau type de défense. Du côté de Médine par lequel ils s’attendaient à voir arriver l’ennemi, ils creusèrent une tranchée impossible à franchir par la cavalerie mecquoise qui essuya, à chaque tentative, une pluie de flèches de la part d’archers dissimulés derrières des contreforts. Après un siège interminable et infructueux, les Mecquois furent forcés de se retirer, suite à quoi Médine revint entièrement aux mains des musulmans.

 

Après que Mohammed eût prêché publiquement durant plus d’une décennie, l’opposition envers lui et ses fidèles atteignit une force telle que, craignant pour leur sécurité, il envoya un groupe d’entre eux en Éthiopie, où le dirigeant chrétien leur offrit sa protection (les musulmans apprécièrent tant ce geste qu’ils en caressent le souvenir aujourd’hui encore). À la Mecque, pendant ce temps, la persécution atteignait un sommet. Les fidèles de Mohammed étaient victimes de harcèlement, d’abus de toutes sortes et même de torture. C’est alors que Mohammed envoya soixante-dix de ses fidèles à Yathrib (plus tard renommée Médine), une ville située au nord, dans l’espoir d’y établir une nouvelle communauté musulmane. Plusieurs autres groupes de musulmans émigrèrent à la suite de ce premier groupe. Puis, en l’an 622, Mohammed et son ami intime, Abou Bakr al-Siddiq, partirent à leur tour vers Yathrib. Ce départ coïncidait avec un complot ourdi par les dirigeants de la Mecque pour assassiner Mohammed.

 

D’ailleurs, peu après le départ de Mohammed, ses ennemis firent irruption chez lui, où ils trouvèrent son cousin ‘Ali couché à sa place, dans son lit. Enragés, ils partirent à sa poursuite, le cherchant partout. Mohammed et Abou Bakr, de leur côté, avaient trouvé refuge dans une grotte, à l’abri de leurs poursuivants. Protégés par Dieu, ils ne furent jamais découverts par leurs ennemis qui passèrent pourtant tout près de leur cachette. Puis, le moment venu, ils quittèrent la grotte et partirent en direction de Médine où ils furent joyeusement accueillis par une foule enthousiaste composée de locaux et d’émigrants mecquois qui avaient atteint Médine avant eux.

 

Telle fut la hijrah (hégire, en français), qui marqua la première année de l’ère islamique. La hijrah, parfois définie à tort comme une fuite, fut en réalité une migration minutieusement planifiée qui marqua non seulement le début de l’ère islamique, mais aussi, pour Mohammed et ses fidèles, le début d’un nouveau mode de vie. Dès lors, ce qui allait unir les gens en communauté ne serait plus simplement le lien de parenté, mais une grande fraternité entre tous les musulmans. Les gens qui émigrèrent à Médine avec Mohammed furent appelés les Mouhajirounes (i.e. « ceux ayant accompli la hijrah », ou « émigrants »), tandis que les natifs de Médine convertis à l’islam furent appelés les Ansars (i.e. « alliés » ou « auxiliaires »).

 

Mohammed connaissait bien la situation de Médine. Avant la hijrah, certains de ses habitants étaient venus accomplir le pèlerinage annuel à la Mecque. Et comme le Prophète avait saisi l’occasion du pèlerinage pour prêcher l’islam aux pèlerins, le groupe qui était venu de Médine avait répondu à son invitation et accepté l’islam, puis l’avait invité, lui, à venir s’installer à Médine. Après la hijrah, les qualités exceptionnelles de Mohammed impressionnèrent tant les Médinois que les tribus rivales et leurs alliés serrèrent les rangs temporairement. Puis, au mois de mars de l’an 624, Mohammed et ses fidèles durent se battre contre les païens de la Mecque.

La première bataille, qui eut lieu près de Badr, une petite ville située au sud-ouest de Médine, eut d’importantes conséquences pour tous. L’armée musulmane, trois fois moins importante que l’armée mecquoise, parvint à mettre cette dernière en déroute. La discipline dont firent montre les musulmans fit découvrir aux Mecquois toute l’adresse et la capacité de ceux qu’ils avaient chassés de leur cité. Une des tribus alliées qui s’était engagée à soutenir les musulmans durant la bataille de Badr pour ensuite se désister dès le début de l’affrontement fut expulsée de Médine un mois après la bataille. Ceux qui prétendaient être alliés des musulmans tout en s’opposant à eux en secret virent en cela un avertissement : l’appartenance à la communauté obligeait à un soutien inconditionnel.

Un an plus tard, les Mecquois attaquèrent de nouveau. Ayant rassemblé une armée de trois milles hommes, ils affrontèrent les musulmans à Ouhoud, un mont situé à l’extérieur de Médine. Prenant le dessus dès le départ, les musulmans furent par la suite repoussés et le Prophète lui-même fut blessé.

Deux ans plus tard, les Mecquois marchèrent sur Médine avec une armée de dix milles hommes, mais l’issue de l’affrontement fut bien différente. Au cours de ce qui est maintenant connu sous le nom de « la bataille des tranchées » ou « la bataille des confédérés », les musulmans vinrent à bout de leurs ennemis en utilisant un nouveau type de défense. Du côté de Médine par lequel ils s’attendaient à voir arriver l’ennemi, ils creusèrent une tranchée impossible à franchir par la cavalerie mecquoise qui essuya, à chaque tentative, une pluie de flèches de la part d’archers dissimulés derrières des contreforts. Après un siège interminable et infructueux, les Mecquois furent forcés de se retirer, suite à quoi Médine revint entièrement aux mains des musulmans.

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La modestie, la vertu du prophète

 

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La modestie, c’est une vertu qui peut avoir deux sens : Le premier est le fait d’accepter la vérité quelle que soit sa provenance, car beaucoup de gens ont ce défaut de ne pas se soumettre au droit que lorsqu’il vient de plus puissant qu’eux. Seulement la vérité appartient à tout le monde, elle peut venir de l’ami comme elle peut venir de l’ennemi, du puissant comme du faible. Etre modeste signifie être capable de reconnaître ce droit et de s’y soumettre en toutes circonstances.

Le second sens concerne les relations avec autrui. C’est le fait de se conduire avec bonté et indulgence aussi bien avec le riche qu’avec le pauvre, le grand ou le petit.

Ces deux définitions de la modestie sont tirées à partir des définitions que le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) donne de l’orgueil. Le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) définit l’orgueil comme étant l’opposé de la modestie. C'est-à-dire que l’orgueilleux, est justement celui qui ne reconnaît pas la vérité et le droit, et celui qui se conduit avec les gens avec hauteur et fierté.

N’est-il pas vrai que nous aimons plus la personne qui malgré sa richesse et son statut, reste modeste et indulgente, alors que nous détestons tous ceux qui, en accumulant plus d’argent, détournent leurs visages des gens et les regardent avec arrogance ?!

Le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit : « Celui qui s’abaisse pour Allah d’un degré, Allah le relève d’un degré jusqu’ à ce qu’il arrive au niveau le plus haut, et celui qui s’enorgueillie d’un degré, Allah l’abaisse d’un degré jusqu’à ce qu’il arrive au niveau le plus bas. »

"Celui qui fait preuve de modestie par recherche de l'agrément d’Allah, Allah l'élève en degré"

Le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit aussi «Dieu m'a inspiré ce commandement: «Soyez modestes jusqu'à ce que nul ne se vante de sa supériorité sur son prochain et que nul n'agresse son prochain».

Dans un autre « hadith » le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit : « Allah que son nom soit exalté dit : « qui s’abaisse pour moi comme cela- tout en parlant le prophète baissait la main jusqu’au ras du sol- je l’élèverai comme cela, cette fois le prophète tourna sa main et la souleva vers le ciel. ». Il a dit aussi : « Jamais n'entrera au Paradis celui qui a dans son cœur ne fût-ce que le poids d’un atome d’orgueil ».

Cela signifie que même si tu effectues ta prière, ton jeûne et autres, tu risques de te retrouver perdant le jour de la Résurrection, si tu portes en ton cœur la plus petite quantité d’orgueil.

Le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) a dit : « Dieu a dit: «L'orgueil est mon manteau et la grandeur mon habit, et celui qui Me concurrence dans l'un de ces domaines, Je le jetterai en Enfer. »

 

Voyez comme le châtiment est dur et sans appel. Allah loué soit-Il dit: « Et ne détourne pas ton visage des hommes, et ne foule pas la terre avec arrogance: car Allah n’aime pas le présomptueux plein de gloriole ».

En prenant l’habitude de détourner le visage par vanité et hauteur, l’orgueilleux court le risque de le rester toute sa vie. Du reste, Allah présente une image de l’orgueilleux tout à fait éloquente. Dans le verset, «Ne détourne pas ton visage » prend la signification de « ne te conduit pas comme la bête qui, atteinte d’une sorte de torticolis, ne peut plus redresser la tête et reste donc la tête coincée ». Cela signifie que l’homme qui détourne son visage par mépris se conduit d’une façon contraire à sa nature, exactement comme une bête malade !

Si l’homme prend le temps de réfléchir, il se rendra vite à l’évidence suivante : il ne possède absolument rien qui lui permette ce sentiment, ni sa force ni son poids ne lui donnent le pouvoir de mépriser les autres. Allah dit : « Et ne foule pas la terre avec orgueil : tu ne sauras jamais fendre la terre et tu ne pourras jamais atteindre la hauteur des montagnes ».

 
La modestie du prophète

Les compagnons rapportent la manière qu’avait le prophète de saluer les gens, ils disent que lorsque le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam), donnait une poignée de main à quelqu’un, il ne retirait jamais la main le premier. Et ce même s’il était très occupé, et qu’il regardait son interlocuteur en face, ne lui tournant jamais le dos. Ils disent aussi que le prophète était tout le temps avenant, affable et souriant.

Un jour, un homme vint rencontrer le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) mais dès qu’il le vit, il se mit à trembler de tous ses membres, le prophète lui dit alors d’un ton humble et rassurant : « Calme-toi, je ne suis point un roi, Je ne suis que l’enfant d’une femme qui mangeait de la viande sèche à la Mecque ». Le pouvoir de dominer conduit beaucoup de personnes à l’injustice. La seule façon d’éviter ce travers, c’est d’être modeste.

Le prophète montait quelques fois l’âne ou la mule alors qu’il pouvait monter à cheval, simplement par modestie pour Allah. Après la bataille de Khaibar le messager d'Allah était revenu vainqueur et toute Médine était sortie pour l’accueillir. A ce moment de triomphe il dit « où est la mule? » Il descendit de son cheval pour monter la mule par modestie pour Allah.

Le jour de la conquête Al-Khandaq (la Tranchée), le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) transportait les déblais avec les compagnons, au point que la poussière couvrait son ventre. Ce genre de tâche est considéré de nos jours commun et quelconque, mais voyez comme le prophète enseignait à ses compagnons l’humilité en effectuant lui-même les besognes les plus ordinaires !

Vous vous doutez bien sûr des nombreuses responsabilités que le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) avait, malgré cela, il raccommodait ses vêtements, réparait ses souliers, aidait dans les différentes tâches ménagères.

Les compagnons racontent aussi qu’il arrivait souvent qu’une petite fille vienne prendre la main du prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) et l’emmène avec elle au marché. Le prophète l’aidait à faire ses achats, restait avec elle jusqu’à ce qu’elle finisse toutes ses courses et qu’elle se décide à le laisser partir.

Traitez-vous simplement et humblement ceux qui sont de condition inférieure à la vôtre? Si vous ne le faites pas, sachez que vous êtes très éloignés de la Sunna de notre prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam).

Est-ce que vous pouvez l’imiter dans l’attitude qu’il adopta lors de la conquête de la Mecque ? Après qu’Allah le Tout-Puissant accorda aux musulmans la victoire lors de la conquête de La Mecque, le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) entra la tête baissée en signe de reconnaissance et d’humilité.

Il faut rappeler que le prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam) était sorti de la Mecque contre son gré, et il fut pourchassé longtemps par ses ennemis, mais après 13 ans, il choisit d’y entrer la tête baissée, mais quelle serait votre attitude dans un moment pareil ? Comment réagiriez-vous si vous obteniez un pouvoir considérable dans votre travail ? Il y a des gens qui rêvent d'une occasion semblable pour pouvoir régler tous leurs différends avec leurs collègues !

La modestie des compagnons du prophète

Un homme vint voir le Calife Abû Bakr pour lui demander de lui assigner un terrain. Abû Bakr accepta et lui rédigea un papier, le signa, le lui donna et lui demanda d’aller prendre l’accord de Omar Ibn Al-Khattâb. Mais lorsque l’homme présenta le papier signé à Omar, ce dernier s’écria en déchirant le papier: «Nous avions l’habitude de donner à ceux dont les cœurs sont à rallier à l'Islam quand l’Islam était encore faible, mais à présent que l’Islam est puissant nous n’avons plus besoin de le faire ». L’homme stupéfait par cette attitude retourna voir le Calife Abû Bakr, lui raconta l’affaire et lui dit d’un ton provocateur : « Je ne sais plus lequel de vous deux est le Calife lui ou vous ? ». Abû Bakr répondit le plus tranquillement du monde : « Lui s’il le désire ».

Maintenant imaginez que vous êtes directeur dans une grande firme et qu’un subordonné ose ainsi s’opposer à l’une de vos décisions, comment allez-vous réagir ?

Mais n’allez pas penser que Omar s’est opposé par défit pour Abû Bakr, loin de là, Omar était simplement soucieux de l’intérêt de l’Islam, et était d’ailleurs certain de la compréhension du Calife. Du reste, Omar avait une estime sans égale pour Abû Bakr, n’est-ce pas lui qui a dit: « Si seulement j’étais un poil sur la poitrine de Abû Bakr »

Un jour, les membres d’une délégation d’Irak étaient venus voir le Calife Omar Ibn Al-Khattâb, ils le trouvèrent dans les écuries entrain de nettoyer les chameaux. Omar s’adressa à l’un d’entre eux, Al Ahnaf Ibn Kais qui était une personne de haut statut en Irak : « ô Ahnaf, Venez donc aider le calife des musulmans à nettoyer les chameaux de l’aumône», mais l’un des hommes de la délégation dit : « qu’Allah vous accorde sa miséricorde, ô Calife des musulmans, pourquoi n’ordonnez pas à l’un de vos serviteurs de faire cela ?! » Omar répliqua : « Et quel serviteur serait plus serviable que moi et Al Alhnaf ? Ne savez-vous pas que tout homme à qui Allah confie de l’autorité sur les musulmans, doit se considérer comme leur serviteur ! »

Mohamed Ibn Al Hanafia l’un des fils du compagnon Ali Ibn 'Abî Tâlib (radia Allah ‘anh) demanda un jour à son père : « ô père, qui est le meilleur des musulmans après l’envoyé d’Allah ? Ali répondit : « Abû Bakr », Mohamed demanda encore : « et ensuite ? » Ali dit : « Omar », Mohamed se hâta et dit : « Et ensuite vous, père ? », mais Ali répondit avec humilité : « ô fils, je ne suis qu’un homme parmi les musulmans. »

Il y eut un malentendu entre Hossein Ibn Ali et son frère Mohamed Ibn Al Hanafia qui dura quelque temps, Mohamed envoya une lettre à son frère lui disant : « Notre malentendu a duré trop longtemps, et tu es meilleur que moi et ta mère est meilleure que la mienne, et le prophète dit : « le meilleur est celui qui salue l'autre le premier ». Je crains de te saluer le premier et être meilleur que toi, je te conjure donc de me saluer le premier ! » Ceci est un exemple magnifique de modestie.

Zayd Ibn Thâbit l’homme qui réunit le Saint Coran et AbdAllah Ibn `Abbâs, le cousin du prophète et l’homme le plus expert en sciences religieuses. Ces deux hommes donnent un exemple encore plus édifiant de la vertu. Un jour AbdAllah rencontre Zayd Ibn Thâbit qui montait un chameau, AbdAllah Ibn Abbâs alla vers lui et prit les rênes du chameau en disant : « C’est ce qu’on est censé faire avec nos savants, Zayd descendit de sa monture, s’abaissa et baisa les mains de AbdAllah Ibn Abbâs en disant : « Et voilà ce qu’on est censé faire avec la famille du prophète (Salla Allah ‘alih wa Salam)».

L’imam Achafii disait : « On a bu de l’eau de Zamzam pour le savoir (dans l’intention d’acquérir le savoir), et si on l’avait bue avec l’intention de craindre Allah, cela aurait été mieux pour nous». Il disait aussi : « J’aime les hommes vertueux et je n’en fais pas partie, et je déteste ceux qui ont les péchés pour commerce même si j’ai la même marchandise qu’eux. »

Quelques domaines où  appliquer cette vertu

 

1- La modestie dans la manière de s’habiller.

2- La modestie envers les domestiques ou les employés.

3- La modestie  dans le foyer conjugal.

4- La modestie envers les proches.

5- La modestie envers les gens de condition inférieure.

6- La modestie dans l’appel à l’islam.

7- La modestie envers les parents.

 

Quelques cas pratiques pour tester votre modestie

1. De temps en temps essayez de prendre un repas avec vos employés.

2. Enseignez le Coran à votre domestique.

3. Mettez-vous à genoux et baisez la main de votre mère ou de votre père.

4. Participez aux tâches ménagères.

5. Passez quelque temps en compagnie des gens pauvres et démunis.

6. Si vous répugnez à faire quelque chose par orgueil, exercez-vous à la faire quand même.

Bien sûr, vous n’allez pas y arriver dès le premier essai, il faut faire preuve de patience et de persévérance. Je conclus cette conférence par le ce hadith : « Jamais n'entrera au Paradis celui qui a dans son cœur ne fût-ce que le poids d’un atome d’orgueil »

 

http://imaniatte.over-blog.com/page/10

 

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L'évidence de l'âme



 Et ils t'interrogent au sujet de l'âme, -Dis : « L'âme relève de l'ordre de mon Seigneur ». Et on ne vous a donné que peu de connaissance ». Sourate 17, Verset 85.
 

Notre identité personnelle


Nombreux sont les matérialistes qui nient l'existence de l'âme humaine , prétendant que l'être humain est réduit à un amas de matière , et que la conscience, la raison, et l'intellect humaine n'ont pour origine que des "réactions chimiques" à l'intérieur du cerveau humain .Cependant , cette allégation est complètement renversée par les observations et découvertes scientifiques modernes .La science a prouvé que la conscience humaine ne peut être réduite à de la matière et que cette conscience ne peut être expliquée en terme de fonctions du cerveau . Aujourd'hui, de nombreux chercheurs sont convaincus que la conscience humaine est due à une source inconnue au-delà des neurones du cerveau et des atomes inconscients qui la le forment .
Dans son livre :"the Mystery of the mind" , le neurochirurgien canadien Wilder Penfield
Wilder Penfield
  fait la conclusion suivante :"
"Après des années d'efforts pour expliquer la raison uniquement sur la base des actions du cerveau , je suis arrivé à une conclusion : il serait plus simple ( et plus logique) d'adopter l'hypothèse que notre être consiste en deux éléments fondamentaux ( cerveau et pensée[ ou âme] ) . car il est certain qu'il sera toujours impossible d'expliquer la conscience sur la base des actions neuronales du cerveau..je suis forcé à choisir l'hypothèse que notre être est basé sur deux éléments fondamentaux " (Wilder Penfield, The Mystery of the Mind: A Critical Study of Consciousness and the Human Brain, Princeton, New Jersey, Princeton University Press, 1975, p. 80.
Deux autres évidences soutiennent cette conclusion : d'une part l'ensemble des cellules du cerveau humain sont détruites régulièrement, et remplacées par d'autres cellules, si l'on suit l'hypothèse matérialiste : toutes nos mémoires, nos souvenirs, nos idées, notre identité devraient disparaitre au bout de sept années ( toutes les cellules de notre corps sont remplacées chaque sept ans maximum ) , or l'être humain garde avec lui ses souvenirs et son identité tout au long de sa vie , ce qui rejette complètement l'hypothèse matérialiste , d'autre part si l'on considère le cerveau humain et une brique , et qu'on remplace chaque électron dans le cerveau humain par un électron qu'on récupère de la brique et vice versa , que vas t il se passer ? la brique devient elle consciente ? l'homme perdra t il sa conscience ? la réponse est évidente : la brique ne deviendra jamais consciente car la conscience ne dois pas son origine aux atomes ou électrons inconscients , mais à l'existence d'une âme consciente qui perçoit , réfléchit et décide .
Le célèbre physicien britannique Roger Penrose explique ces faits dans son livre The Emperor's New Mind :

"Qu'est ce qui donne à une personne particulière son identité individuelle? s'agit il des atomes qui composent son corps ? son identité dépend elle d'un choix particulier d'électrons, protons et autres particules composant l'atome ? il existe au moins deux raisons pour que ce ne soit pas vrai . D'une part, il y a un changement continu dans la
 
 
  matière de tout corps vivant, cela s'applique particulièrement aux cellules du cerveau . malgré le fait qu'aucune nouvelle cellule n'est produite après la naissance, la grande majorité d'atomes de toute cellule vivante ( incluant chaque cellule de cerveau) et ainsi toute la matière de nos corps a été remplacée plusieurs fois depuis notre naissance .
la seconde raison vient de la physique quantique ... si un électron dans le cerveau d'un humain fut obligé d'être échangé avec un électron d'une brique, l'état du système sera exactement le même qu'avant, aucune différence, la même chose pour les protons et toute autre particule, atomes, molecules...si le contenue matériel d'une personne fut échangé avec celui qui y correspond dans les particules des briques d'une maison, rien ne se passera " 
(Roger Penrose, The Emperor's New Mind, Penguin Books, 1989, pp. 24-25, 

Le rôle du cerveau


Dans l'optique de ce qu'on vient de voir , une question se pose quant au vrai rôle du cerveau , lorsqu'on découvre par la voie de l'imagerie médicale que certaines parties du cerveau sont sollicitée pour une fonction donnée ( l'ouïe , l'odorat..) certains se précipitent de conclure que c'est bien une preuve que c'est le cerveau qui perçoit cette 
cerveau
Le cerveau n'est ici qu'un outil de transmission, exactement comme fait un ordinateur qui transmet les ordres qu'on lui écrit et les affiche sur un écran
fonction , ce qui est complètement absurde , le scientifique évolutionniste Thomas Huxley , malgré son acharnement pour le darwinisme ( au point ou l'on l'appelle le Bull Dog de Darwin) avoue :
"Comment une chose aussi remarquable que l'état de conscience puisse résulter d'un irritant tissu nerveux, c'est aussi incrédible que l'apparition de Génie lorsque Aladin frotta sa lampe" Steven Pinker, How The Mind Works.
Le cerveau n'est ici qu'un outil de transmission, exactement comme fait un ordinateur qui transmet les ordres qu'on lui écrit et les affiche sur un écran , l'être qui perçoit est celui qui se trouve devant cet écran , et non pas l'ordinateur en lui même . 
Diane Ackermann a décrit ce qu'est la conscience en utilisant ces mots :
" le cerveau est silencieux, obscur et bête. Il ne sent rien, ne voit rien.. le cerveau peut se jeter à travers des montagnes ou à travers l'espace. il peut imaginer une pomme et l'expérimenter comme étant réelle. cependant le cerveau connait à peine la différence entre une pomme imaginaire et une pomme observée .... le cerveau n'est pas la raison, cette dernière est comme un fantôme dans une machine ".Ackermann, An Alchemy Of Mind , p. 5
Le fantôme dans la machine dont parle Ackermann n'est autre que l'âme que dieu a octroyé à ses créatures vivantes , le corps n'est qu'une enveloppe de chair , notre identité et notre conscience sont définies par l'âme que dieu nous as donné .

Lorsque l'âme quitte le corps


D'autres expériences permettent de déceler l'évidence de l'âme, par exemple l'expérience du sommeil . Après chaque journée d'activités nous nous retrouvons avec un corps fatigué et exténué, un rituel obligatoire doit avoir lieu : aller se coucher. Lorsque nous dormons c'est notre corps qui se repose, les fonctions vitales reprennent des forces, les cellules mortes sont remplacées par des nouvelles, à l'instar d'une batterie que l'on recharge. C'est la face biologique. Mais qu'en est-il de la face spirituelle ? Physiologiquement, à l'approche de notre «évanouissement», la température du corps diminue ainsi que le rythme cardiaque. Lorsque l'on parle à la personne endormie, elle ne répond pas comme si elle était occupée ailleurs, dans un autre monde. Si on crie, l'âme revient dans le corps et la personne revient à elle exténuée comme après avoir effectué un long périple. Comme l'atteste dieu dans le coran, nos âmes quittent nos corps chaque nuit de sommeil puis y reviennent , tandis que notre corps est allongé , quasiment inerte sur le lit, notre âme elle se retrouve dans un autre monde, vivant d'autres expériences, ce qui explique un peu le phénomène des rêves prémonitoires, lorsqu'on voit dans le rêve quelque chose et que le lendemain , ca se passe exactement comme dans le rêve, ceci est inaccessible aux simples fonctions du corps :
« Et la nuit, c'est Lui qui prend vos âmes, et II sait ce que vous avez acquis pendant le jour. Puis II vous ressuscite le jour afin que s'accomplisse le terme fixé. Ensuite, c'est vers Lui que sera votre retour, et II vous informera de ce que vous faisiez. » Sourate 6, Verset 60.

A Quoi ressemble l'âme ?


Plusieurs questions pourraient être posées lorsqu'il s'agit de l'âme , à quoi ressemble t elle , s'agit il d'une forme d'air, est elle formé de feu? de lumière ? 
Tout les hommes qui ont essayé de décrire l'essence de l'âme se sont retrouvés dans des spéculations illogique, toute cela pars qu'ils n'ont pas respecté les limites de la connaissance humaine, il est certes facile de démontrer l'existence de l'âme, mais comme l'âme relève du métaphysique , il n'est possible de connaitre son essence qu'à travers ce que dieu nous en dit par la voie de ses prophètes ( tel est le cas pour toutes les connaissances au delà de la perception humaine comme la description de l'enfer du paradis des anges ...) , qu'en dis donc dieu ? Une pareille question ( sur ce qu'est l'âme) fut posée au prophète Mohammed Paix sur lui, c'est alors que le coran descendit avec la réponse suivante:
" Et ils t'interrogent au sujet de l'âme, -Dis : « L'âme relève de l'ordre de mon Seigneur ». Et on ne vous a donné que peu de connaissance ». Sourate 17, Verset 85.

Les animaux possèdent ils une âme ?


une autre question qui pourrait se poser , les animaux et les insectes , possèdent ils une âme ? la réponse est oui ! se basant sur les paroles du prophète Mohammed psl , les érudits musulmans sont unanimes que les animaux aussi possèdent des âmes, c'est aussi visible par la simple observation, puisqu'on voit que les animaux partagent avec l'être humain cette conscience ( quoi que différente de ce que possède l'homme ) qui les anime et leur permet de mener à bien leur existence .

e6un7

 
 

Islam, sciences sociales et colonialisme culturel

 

les sciences sociales, dans l'acception générale du terme, ont pour objet l'homme dans les aspects de sa vie psychique et intellectuelle, sociale et économique, cognitive et morale. Il est clair que l'existence de l'homme en société constitue l'essence même de la civilisation, car il en représente le pivot, le moyen et la finalité. Voilà pourquoi ces sciences, en prenant pour objet l'homme en société, deviennent l'une des plus belles réalisations qu'une civilisation puisse concevoir. Cette réalisation témoigne d'un très haut niveau de développement dans la connaissance de l'homme ; elle témoigne également des énigmes qu'il dissimule, des capacités insoupçonnées qu'il recèle, de ses relations avec son espèce et de son comportemnt avec son environnement, que ce soit la nature, la culture ou l'univers.

 

Quant à la méthode, ces sciences comme toutes les autres ont opté pour un processus qui convienne à l'objet de leur étude, cet objet désignant l'homme en societé et tout ce qui le diffère des autres créatures ; elles ont, contrairement aux sciences expérimentales, écarté toute expérimentation matérielle et toute statistique chiffrée, étant donné leurs différences quant au sujet et l'objet qu'elles s'assignent(...)

Du temps où la civilisation musulmane brillait de tout son éclat par sa puissance et sa prospérité, les peuples islamiques avaient pu, dans le domaine des sciences sociales, entre autre, produire une œuvre des plus généreuses qui n'a pas manqué d'imprégner profondément les autres nations jusqu'à ce jour.

Cette nation a donné naissance à d'éminents savants dans divers domaines : Psychologie et éducation, économie et sociologie, médecine, astronomie et mathématiques, politique et morale...Il suffit de considérer l'œuvre du génial Abderrahmane Ibn Khaldoun, dont les théories en philosophie de l'histoire sont toujours actuelles ; ce qui prouve non seuleument la sagacité de son esprit, mais aussi la grandeur de la civilisation qui l'a enfanté et l'excellence de la religion qui a généré cette civilisation.

Puis les nations islamiques ont connu la décadence pendant de nombreux siècles et dans tous les domaines. Période pendant laquelle leurs sources avaient tari, leur génie s'était flétri pour faire place au mimétisme et à la redondance.

Cette situation a eu pour conséquence d'annihiler les potentialités du patrimoine scientifique de la communauté islamique et de permettre au sous-développement de gagner tous les domaines de sa vie active.

Puis vint l'agression coloniale qui visait aussi bien le territoire que l'âme même et l'honneur de notre nation. Cette occupation s'assignait pour principal objectif de porter atteinte aux valeurs civilisationnelles des pays conquis et de ruiner les sources et les racines de leur authenticité, les obligeant ainsi à adopter le modèle occidental aux niveaux de la pensée et de la croyance religieuse, de l'économie et de la politique, de l'éthique et de la morale.

Les sciences sociales occidentales se prétendent scientifiques et objectives et se réclament de l'impartialité et de la neutralité, ce qui est totalement faux, car elles ont servi au colonisateur pour réprimer outrageuseument la volonté des peuples et concourir à la réalisation de ses desseins. La colonisation a trouvé alors en ces sciences un instrument de domination et d'asservissement des peuples colonisés, car elles lui permettaient d'étudier -en vue de les mieux connaître- les sociétés qu'elle voulait exploiter davantage.

Après la décolonisation, l'impact des sciences sociales occidentales sur les nations musulmanes s'était maintenu et prolongé au point qu'on le retrouvait dissimulé dans les systèmes d'enseignement implantés par l'occident dans ces pays alors nouvellement indépendants, et qui n'étaient pas encore en mesure de se rendre compte des séquelles laissées par ces systèmes sur leur esprit et leur croyance. Ces séquelles contenaient la marque du passé culturel et religieux de l'Europe exprimée dans la lutte entre l'Eglise et la Science et qui posait les assises d'un esprit scientiste et athée, et d'une vision matérialiste et utilitariste de l'homme fondée uniquement sur la puissance égoiste des biens d'ici-bas.

Après les étapes de confrontation avec le colonialisme, Dieu a voulu que ces nations, en dépit des épreuves endurées, prennent clairement conscience qu'elles se devaient de se libérer également des nouvelles formes que prenait la domination intellectuelle et culturelle qui comporte encore plus de danger que la domination militaire ou économique.

En effet, savants, dirigeants, militants et réformateurs, se sentant concernés par ce grave problème, ont fourni de louables efforts devant le défi que constituait ce danger qui menaçait les générations montantes de leur pays. Ils avaient appelé à restituer aux sciences sociales leur caractère authentique et les adapter à la méthodologie islamique. Leurs efforts ont été couronnés de succès divers, et il s'en est suivi le sentiment de la nécessité que les nations s'unissent en une ligue islamique au niveau international. Ce rassemblement a donné naissance à l'Organisation Islamique pour l'Education, les Sciences et la Culture -ISESCO-, chargée de l'orientation et de la coordination de cette noble mission.

L'un des principaux objectifs de l'ISESCO, comme le spécifie sa Charte, est de faire de l'éducation islamique le pivot des programmes d'enseignement des pays membres d'une part, et de renforcer d'autre part l'identité culturelle de ces pays en développant leurs énergies et leurs capacités scientifiques et éducatives.

Il résulte de cette orientation que l'ISESCO est appelée à veiller au développement des sciences humaines dans le monde islamique dans une véritable perspective islamique qui tienne compte d'une part de l'authenticité de la doctrine et de la charia, et d'autre part, du développement méthodologique qui correspond aux réalités contemporaines.

Ainsi, en rattachant la Oumma à son patrimoine, on la pourvoit convenablement afin qu'elle puisse relever les défis du siècle, et on la dote des moyens nécessaires qui lui permettront de mener à terme l'édification de la société sur des bases solides.

Les efforts de l'Organisation Islamique pour promouvoir les sciences sociales dans le monde islamique ont prit diverses formes. La plus importante a consisté en la préparation d'un programme commun pour l'enseignement de ces sciences dans les pays membres, et en assurer la publication et la diffusion. Ce programme est en mesure de susciter une prise de conscience et de créer le climat idéal à la réalisation du développement équilibré de l'éducation et de la civilisation.

En plus de cette démarche fondée sur la planification, l'authentification et l'établissement des bases islamiques dans l'enseignement des sciences sociales, l'ISESCO a distribué un grand nombre de bourses à des étudiants des pays membres et à des communautés islamiques à l'étranger afin qu'ils se spécialisent dans le domaine des sciences sociales et pour qu'ils puissent, par la suite, participer à leur développement et à leur authentification à partir d'une approche islamique.

L'Organisation Islamique est déterminée à accorder encore plus d'intérêt à ces programmes et à renforcer son activité dans ce domaine pour le rendre plus efficace. Elle est également déterminée à consolider à ce sujet la coopération, la concertation et la coordination avec les instances scientifiques et éducatives à l'échelle du monde islamique.

Si le développement des sciences sociales ne se réalise pas en se basant sur les données de la civilisation islamique, il déviera de la voie droite qui lui a été tracée. Un pareil développement s'opposera à la volonté du monde musulman d'atteindre le développement, de réaliser le progrès et de promouvoir son nouvel essor.

C'est pourquoi, l'Organisation Islamique s'emploie, à travers ses divers plans d'action, à implanter les jalons du développement sientifique, culturel et éducatif sur la base de l'équilibre entre l'authenticité selon les critères de la véritable pensée islamique d'une part, et de la modernité définie par les paramètres du progrès réel à même d'assurer au monde musulman le bien-être matériel et spirituel d'autre part.

Il est d'ailleurs temps de redéfinir, à la lumière de ces critères et de ces paramètres, les nombreux et divers concepts des sciences sociales, de prendre en considération le fait que ces sciences, de par la diversité de leurs branches et leurs spécialités, s'appuient à l'heure actuelle sur des programmes purement occidentaux. Ces programmes ne sont pas sans contenir les manifestations du matérialisme qui écartent dans leurs réflexions et préoccupations, totalement ou partiellement, la révélation divine.

Extrait de:   Sciences sociales et concepts islamiques, 'Dr. Abdulaziz Othman Altwaijri'   

  • e6un7

 

Jouir, oui mais sans excès !

 

Jouir de ce que Dieu met à notre disposition

Lorsque l’homme observe autour de lui, il constate comme nous l’avons déjà dit que toute la nature lui offre ce qui lui est nécessaire pour subvenir à ses besoins et qu’i trouve, tant dans la végétation que dans le monde animal, tout ce dont son corps a besoin pour rester en bonne santé. Mais l’homme ne réfléchit pas quant à la provenance de ces biens. Et il en profite sans se poser de questions !

Quant au musulman, il doit se souvenir combien il est redevable envers Dieu ! C’est une des raisons pour lesquelles il doit sans cesse Le Louer, Le remercier et Lui être reconnaissant de cette abondance et de Sa générosité.

Si chacun y prend une part active, en préservant ce que nous consommons, en nous gardant de polluer l’eau, l’air, la nourriture, oui, certainement, si ensemble, nous agissons ainsi, peut-être est-il encore temps d’assurer à nos enfants et nos petits enfants des conditions de vie convenables… Si Dieu le veut !

Se garder de tout excès

Pour la même raison, nous devons user de tout ce qui est nécessaire à notre subsistance de façon parcimonieuse, en respectant ce que nous ne consommons pas et en évitant le gaspillage, l’un des nombreux maux de notre époque.

« Ô fils d’Adam !... Mangez et buvez et ne commettez pas d’excès car Dieu n’aime pas ceux qui commettent des excès… Mais évitez tout gaspillage, car Dieu n’aime pas ceux qui gaspillent ! »

Si l’on évoque le gaspillage, cela ne concerne pas uniquement ce qui est destiné à la nourriture, mais également toutes ressources dont nous disposons. Une évidente s’impose au musulman : tout excédent, qu’il s’agisse de nourriture ou d’autre chose doit être distribué à ceux qui sont dans le besoin, et surtout, ne rien jeter qu’il soit possible d’utiliser.

Le prophète a dit : « Mangez, buvez, habillez-vous et faites l’aumône sans ostension, ni prodigalité. Dieu aime voir les traces de ses bienfaits sur son serviteur ».

Cependant, l’islam n’interdit pas de profiter de ce que Dieu met à disposition parmi les choses licites, bien au contraire.

La condition qui est mise à cette permission est que nous en disposons avec un cœur rempli d’humilité et de reconnaissance, sans faire preuve d’orgueil ni de vanité.

Abdallah Ibn Mas،ud a rapporté que l’Envoyé de Dieu a dit : « Quiconque a dans le cœur la moindre trace d’orgueil n’entrera pas au paradis ». Un compagnon qui était présent demanda : « Et si l’homme aime porter de beaux habits et de belles sandales ? » Le Prophète lui répondit : « Dieu est beau et aime ce qui est beau ! »

Nous savons que les premiers musulmans, au début de la Révélation, étaient issus de divers milieux, certains étaient de riches commerçants, d’autres étaient des pauvres ou des esclaves. Lorsqu’ils émigrèrent vers Médine, ils furent réduits à tous vivre pauvrement ; même les plus nantis avaient dû abandonner leur bien à la Mecque.

« La famille de Muhammad n’a jamais fait deux repas dans la même journée sans que l’un d’eux ne consistât qu’en dattes ».

http://www.paradise-islam.fr.gd/Jo%EFr-de-ce-que-Dieu-met-%E0-notre-disposition.htm

  • e6un7

 

 

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