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LA VIE APRES LA MORT EN ISLAM

La question de savoir s’il existe une vie après la mort n’est pas du ressort de la science, dans la mesure où la science se préoccupe uniquement de classifier et d’analyser des données sensorielles. En outre, l’homme ne s’occupe de recherche scientifique, au sens moderne, que depuis quelques siècles, alors qu’il connaît le concept de la vie après la mort depuis des temps immémoriaux.
Tous les prophètes envoyés par Dieu ont appelé leurs peuples à adorer Dieu et à croire en la vie après la mort. Ils insistèrent tant sur cette croyance que le moindre doute à ce sujet signifiait nier l’existence de Dieu et rendait toutes les autres croyances sans fondement.
Le fait même que tous les prophètes, envoyés par Dieu, aient traité cette question métaphysique avec autant de confiance et d’unanimité, à des milliers d’années de distance les uns des autres, tend à prouver que la source de leur connaissance de la vie après la mort, telle qu’ils la proclament tous, est la même, c’est-à-dire la révélation Divine. Nous savons aussi que ces problèmes étaient très contestés par leurs peuples et tout particulièrement sur la question de la vie éternelle car les gens pensaient que cela ne pouvait exister. En dépit de cette opposition, les prophètes conquirent, quand même, une multitude d’adeptes sincères.
La question est de savoir ce qui amena ces adeptes à renoncer aux croyances établies, aux traditions et aux coutumes de leurs ancêtres, au risque de s’aliéner leur propre communauté. La réponse est simple: Ils firent appel à leur raison et à leur cœur et comprirent où était la vérité. Ont-ils perçu la vérité par leur conscience perceptive? Certainement pas, puisqu’il est impossible d’exprimer la vie après la mort.

En réalité, Dieu a pourvu l’homme d’une conscience rationnelle, esthétique et morale en plus de sa conscience perceptive. Cette conscience guide l’homme au milieu de réalités qui ne peuvent être vérifiées par le sens. C’est pour cette raison que les prophètes lorsqu’ils appellent les hommes à croire en Dieu et à l’existence d’une vie après la mort, font appel à la conscience esthétique, morale et rationnelle de l’homme. Ainsi par exemple, lorsque les idolâtres de la Mecque niaient jusqu’à la possibilité d’une vie après la mort, le Coran démontra la faiblesse de leur position par des arguments logiques et rationnels: “Il pensa donner un exemple de Notre incapacité, oubliant sa propre création, et dit: Qui fait revivre les ossements une fois réduits en poussière? Dis: Celui qui les a créés une première fois les fera revivre et il se connaît parfaitement en toute création. Lui qui a fait pour vous du feu à partir des arbres verts et voilà que c’est de ce feu que vous allumez (vos brasiers). Celui qui a créé les cieux et la terre, serait-Il incapable de créer leur pareil? Bien sûr que si! Et Il est Le Créateur par excellence et L’Omniscient.” (S. 36, V. 78-81)

Ailleurs, le Coran dit clairement que les incroyants n’ont pas d’arguments solides pour nier la vie après la mort, que cela est basé sur des conjectures: “Ils disent: Il ne s’agit que de notre vie ici-bas. Nous mourons et nous venons à la vie et seul le temps qui passe nous fait périr. Ils n’ont de cela aucune science mais ne font que conjecturer. Quand on leur récite nos versets bien clairs leur seul argument est de dire: Faites venir nos ancêtres si ce que vous dites est vrai” 
(S. 45, V. 24-25).

Dieu ressuscitera tous les morts. Mais Dieu décide du déroulement des événements. un jour certain viendra où l’univers sera entièrement anéanti, après quoi les morts seront ressuscités pour comparaître devant Dieu. Ce jour sera le commencement de la vie éternelle, et ce jour là chacun sera récompensé par Dieu selon ses bonnes ou mauvaises actions.

L’explication donnée par le Coran à propos de la vie après la mort correspond à ce que notre simple conscience morale d’homme réclame. En réalité, si la vie après la mort n’existait pas, la croyance en Dieu, elle même, devient inutile, car, si l’on croit malgré tout en Dieu, il s’agirait alors d’un Dieu injuste et indifférent: après avoir créé l’homme, Il se désintéresserait du destin de celui-ci! Les criminels et les innocents connaitraient-ils le même sort? Or Dieu est juste. Il punit les tyrans dont les crimes sont innombrables: Ceux qui ont tué des centaines de personnes innocentes, corrompu leur société, réduit en esclavage nombre de gens afin de satisfaire leurs passions etc...Et grande sera la récompense des croyants.

La durée de la vie humaine est courte et ce monde physique n’est pas éternel; punir ou récompenser équitablement les mauvaises ou les bonnes actions n’est pas possible dans cette vie, où tout est périssable. Le Coran insiste beaucoup sur le fait que le Jour du Jugement doit venir et que Dieu décidera du destin de chaque âme en fonction de ses actions: “Ceux qui ont mécru dirent: L’Heure ne nous viendra pas, Dis: Oh que si, par mon Seigneur! Elle vous viendra, (par) Lui qui connait l’Inconnu! Rien ne Lui échappe dans les cieux et sur terre, pas même le poids d’un grain de poussière (d’un atome). Il n’est rien de plus petit ou de plus grand qui ne soit mentionné dans un Livre bien clair.” 
“Afin qu’Il récompense ceux qui auront cru et fait les bonnes ouvres. Pour ceux-là il y aura une absolution et des biens généreux.”
“Ceux qui auront tout fait pour mettre Nos versets en défaut, ceux-là auront des tourments faits de supplices répugnants et douloureux.” (S. 34, V. 3-5)
C’est le jour où les attributs de Justice et de Miséricorde de Dieu se manifesteront pleinement. Dieu sera miséricordieux envers ceux qui ont souffert pour Lui sur terre, car ils croyaient au bonheur éternel après la mort. 
Mais quant à ceux qui auront abusé de la générosité divine sans se soucier de l’au-delà, ils seront dans un état pitoyable. 
Le Coran fait la comparaison.
“Est-ce que celui à qui Nous avons promis une bonne chose (le Paradis) et qu’il va sûrement trouver est similaire à celui à qui Nous avons accordé la jouissance de la vie ici-bas et qui sera ensuite, le jour de la résurrection, de ceux qu’on traînera (au châtiment)?” (S.28, V. 61)
Le Coran dit également que la vie terrestre est une préparation à la vie éternelle. Mais ceux qui la nient sont esclaves de leurs passions et de leurs désirs, et se moquent des personnes vertueuses et croyantes. Ces personnes ne réalisent leur sottise qu’à l’heure de leur mort et désirent alors que leur soit laissée une dernière chance sur terre, mais en vain. 
L’état lamentable dans lequel ils se trouvent à l’heure de la mort, l’horreur du Jour du Jugement et le bonheur éternel promis aux croyants sincères sont merveilleusement décrits dans les versets suivants du Livre Sacré:
“Dis: Seigneur! Si jamais Tu me montres ce qui leur est promis, alors Seigneur, ne me place pas parmi les gens injustes! Nous sommes parfaitement capable de te montrer ce que Nous leur promettons. Oppose à la malveillance la manière la plus douce. Nous savons parfaitement ce qu’ils décrivent. Et dis: Seigneur! Je me mets sous Ta protection contre les les incitations des démons. Et je cherche, Seigneur, Ta protection contre leur présence auprès de moi! 
Jusqu’à ce que la mort vienne à l’un d’eux. Il dit alors: Seigneur! retournez-moi (à la vie). Peut-être que je ferai quelque bonne œuvre de ce que j’ai laissé. Oh que non! Ce n’est là qu’une vaine parole qu’il prononce et derrière eux se trouve un barrage jusqu’au jour où ils seront ressuscités. 
Lorsqu’on soufflera dans la Trompe, ce jour-là il n’y aura plus entre eux aucun lien de parenté et ils ne s’interrogeront pas entre eux. Ceux dont les œuvres pèseront lourds, ceux-là sont les bienheureux. 
Ceux dont les œuvres seront légères, seront ceux qui ont ruiné leur propre âme et qui s’éterniseront en Enfer. Les flammes leur lèchent le visage et leurs lèvres s’y retroussent, découvrant leurs dents.” (S. 23, V. 93-104)

La foi en la vie éternelle ne garantit pas seulement la réussite dans l’Au-delà, elle donne la paix et le bonheur à ce monde en rendant les individus plus responsables et plus consciencieux dans toutes leurs actions.

Voyez la population de l’Arabie, avant la Révélation: le jeu, la boisson, les querelles entre tribus, les pillages et les meurtres étaient leurs principaux traits de caractère tant qu’ils ne croyaient pas en la vie éternelle. Dès qu’ils eurent accepté de croire en un Dieu Unique et en la Vie éternelle, ils devinrent la nation la plus disciplinée au monde. Ils abandonnèrent leurs vices, s’entraidèrent lorsqu’ils étaient dans le besoin et réglèrent leurs disputes avec justice et équité. De même, la négation de la Vie éternelle a des conséquences sur l’Au-delà tout comme dans ce bas monde. Lorsqu’une nation entière la nie, toutes sortes de maux et dépravations apparaissent dans la société et finissent par la détruire.

Le Coran parle de la fin terrible des `Ad, des Thamoud et du Pharaon en détail: “Les Thamoud et les `Ad n’ont pas cru au Jugement. Les Thamoud ont été anéantis par la foudre. Les `Ad ont été anéantis par un vent mugissant et impétueux que Dieu a utilisé entre eux pour tout dévaster durant sept nuits et huit jours. Tu aurais vu alors ce peuple renversé par terre comme des troncs évidés de palmiers. En aperçois-tu le moindre vestige? Pharaon, ceux qui vécurent avant lui et les cités renversées commirent des fautes: Ils désobéirent au Prophète de leur Seigneur et Dieu les emporta avec une force irrésistible, lorsque l’eau déborda, nous vous avons portés sur le vaisseau (l’Arche de Noé), afin que ceci devienne pour vous un rappel et qu’une oreille attentive le retienne.”

“Lorsqu’on sonnera une fois la trompette; lorsque la terre et les montages seront emportées et pulvérisées d’un seul coup, alors ce jour-là la terreur inéluctable surviendra, le ciel se fendra et restera béant ce jour-là. Celui qui recevra son livre dans la main droite dira: Voici...Lisez mon livre! Je savais que j’y trouverais mon Jugement. Il jouira d’une vie agréable dans un jardin situé très haut et dont les fruits sont à la portée de la main. Mangez et buvez en paix en récompense de ce que vous avez accompli dans les jours passés.”
“Mais celui qui recevra son livre dans la main gauche dira: Malheur à moi!...Si on ne m’avait pas remis mon livre, je ne connaîtrais pas mon Jugement! Hélas!... Si seulement cette mort était définitive! Ma fortune ne m’a servi à rien et ma force a disparu!” (S. 69, V. 4-39)

Voici donc des raisons très convaincantes de croire en la Vie éternelle.

Premièrement, tous les Prophètes envoyés par Dieu ont appelé à y croire.

Deuxièmement, toute société humaine bâtie sur le principe de cette croyance est une société idéale et paisible, débarrassée de tous les maux sociaux et moraux.

Troisièmement, l’histoire témoigne du fait que chaque fois que cette croyance a été rejetée par une communauté, malgré les avertissements répétées du Prophète, la communauté toute entière a été punie par Dieu dans ce monde.

Quatrièmement, ses facultés morales, esthétiques et rationnelles font que l’homme est en mesure d’admettre la possibilité de l’existence de la vie après la mort.

Cinquièmement, les attributs divins de Miséricorde et de Justice n’ont aucun sens s’il n’y a pas de vie après la mort.

 


 

 FRATERNITÉ DES MUSULMANS 

 

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Le rêve prémonitoire en Islam

Il faut tout d'abord savoir que, d'après les sources musulmanes, les rêves sont de plusieurs types.

Le Prophète (sur lui la paix) a dit : "Le rêve est de trois sortes :
le rêve véridique ;
le rêve où l'homme converse avec son âme ;
- et le rêve qui cause de l'effroi ("tahzîn"), provenant du diable"
 (rapporté par at-Tirmidhî, n° 2280).

1) "Le rêve où l'homme converse avec son âme" décrit ce que la psychanalyse contemporaine connaît bien : les messages du subconscient humain. L'homme voit en rêve ce qui, pendant l'état de veille, l'a marqué. L'homme voit également en rêve ce qu'il essaie de refouler, et ce genre de rêves peuvent lui révéler une part de ses désirs inavoués.

3) "Le rêve qui cause de l'effroi, provenant du diable" est le cauchemar. Il est provoqué, selon les mots du Prophète, par le démon, qui trouve là un moyen supplémentaire pour pouvoir troubler l'homme. On ne doit accorder, selon l'enseignement du Prophète, aucune importance à ce genre de rêves, et c'est pourquoi cela ne sert à rien de le raconter. Ainsi, à un homme venu lui raconter qu'il avait vu en rêve que sa tête s'en allait et qu'il essayait de la rattraper, le Prophète dit : "Lorsque le diable se joue de toi dans ton rêve, ne le raconte pas"(rapporté par Muslim, n° 2268). Si on fait de tels rêves, il faut entre autres demander à Dieu Sa protection contre le démon et ne le raconter à personne (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).

Pour ces deux types de rêves (rêve purement psychique et cauchemar), il n'y a pas d'interprétation religieuse (ta'bîr) (Hujjat ullâh il-bâligha, tome 2 p. 531).

2) Seul "le rêve véridique" est sujet à interprétation religieuse. Ce type de rêve est constitué :
- du rêve qui contient une indication venant réellement de Dieu,
- du rêve prémonitoire,
- du rêve télépathique,
- etc.
En aucun cas il ne s'agit de se fonder sur un rêve pour en vouloir à quelqu'un (parce qu'en rêve on aurait vu à son sujet quelque chose de déplaisant), ni pour établir ce qui est interdit, permis ou obligatoire (bref pas pour établir des règles – ahkâm). Prendre ce genre de rêve en compte veut dire que l'on peut en tenir compte dans la mesure où il nous donnerait une indication supplémentaire, dans tout cas ne contredisant aucun principe établi.

Le "rêve véridique" n'est pas synonyme de la bonne nouvelle ("bushrâ"). Il peut effectivement être une bonne nouvelle ("bushrâ") et être agréable. Mais constitue aussi un "rêve véridique" le rêve qui est vrai mais est déplaisant, parce qu'il constitue un avertissement venant de Dieu ("indhâr") ou un reproche ("mu'âtaba") (Fat'h ul-bârî, tome 12 p. 465). Le Prophète lui-même a vu un rêve véridique qui lui a été déplaisant (il s'agissait d'un événement futur ; il a raconté :"Alors que je dormais, (…), j'ai vu qu'on a placé devant moi deux bracelets en or ; cela m'a été déplaisant. On m'a donné la permission de souffler sur eux ; je l'ai fait et ils se sont envolés." Le Prophète a ensuite interprété ce rêve comme étant l'annonciation des deux imposteurs qui devaient apparaître de son vivant : l'un au Yémen et l'autre à al-Yamama (rapporté par al-Bukhârî, n° 4118). Mais même quand il est déplaisant, le rêve véridique reste différent du cauchemar (le type de rêve n° 3, plus haut évoqué), ce dernier ne constituant qu'une scène d'effroi et d'affliction, à l'exemple de ces rêves où le dormeur se voit en train d'essayer de fuir ou de hurler.

Comment l'islam explique-t-il les rêves prémonitoires ? Pendant le sommeil, l'âme se trouve dans un état différent de celui où elle se trouve pendant l'état de veille, conformément à ce que Dieu en a dit dans le Coran : "Dieu prend les âmes au moment de leur mort, ainsi que l'âme qui n'est pas morte pendant son sommeil. Il garde alors celle au sujet de laquelle Il a décrété la mort et renvoie l'autre jusqu'à un terme fixé..." (Coran). Après notre mort nous irons dans le monde de l'étape (al-barzakh), mais pour le moment, nous vivons dans le monde que nous connaissons (ad-dunyâ). Or Dieu a créé une dimension où les actions que l'on fait prennent forme et où ce qui va arriver dans ce monde y prend d'abord forme également. C'est ce que Shâh Waliyyullâh a nommé "'âlam ul-mithâl" ("le monde de la représentation") (Hujjat ullâh il-bâligha, tome 1 pp. 51-56). C'est bien pourquoi une fois, le Prophète Muhammad (sur lui la paix) à qui, Dieu montrait parfois en état de veille aussi certaines des choses de ce monde de la représentation, dit à ses Compagnons : "Voyez-vous ce que je vois ? Je vois les troubles (fitan) tomber dans vos maisons comme la pluie" (rapporté par al-Bukhârî et Muslim). Or, il arrive parfois à certaines personnes que leur âme, pendant leur sommeil, voit certaines de ces choses se déroulant dans ce monde de la représentation ("'âlam ul-mithâl"). C'est l'origine des rêves prémonitoires. Le Prophète a ainsi vu en rêve l'apparition des deux imposteurs (comme nous l'avons vu plus haut). Il a aussi vu un rêve, alors qu'il était encore à La Mecque, qu'il émigrerait vers une terre où se trouvaient des dattiers, mais il avait cru qu'il s'agissait de la ville de al-Yamâma ou de celle de Hajar ; les faits lui montrèrent ensuite qu'il était en fait question de la ville de Yathrib, celle qui devait ensuite s'appeler Médine (rapporté par al-Bukhârî et Muslim).

Un autre type de rêve véridique est celui où l'on voit la représentation d'un acte, vertueux ou mauvais. Il s'agit apparemment, ici encore, du fait que l'âme du dormeur a des aperçus de scène du monde de la représentation ("'âlam ul-mithâl"). Umm al-'Alâ vint ainsi raconter au Prophète qu'elle avait vu en rêve que 'Uthmân ibn Maz'ûn, décédé, avait une source qui coulait. Le Prophète dit : "C'est son action qui continue pour lui" (rapporté par al-Bukhârî, n° 6615). 'Uthmân avait fait un acte vertueux dont les effets continuent sur terre après la mort (voir Fat'h ul-bârî, commentaire de ce Hadîth). Le Prophète lui-même avait, un matin, raconté à ses Compagons avoir fait un rêve où il avait vu deux anges l'emmener avec eux et où, au cours d'un voyage, il avait vu différentes personnes subir différents types de punitions : il y avait celui qui, durant sa vie, prêtait à intérêt, celui qui, durant sa vie, faisait courir des rumeurs, etc. (rapporté par al-Bukhârî, n° 1320 etc.).

Interprétation des rêves. Nous avons déjà dit que seul le "rêve véridique" était à interpréter. L'interprétation des rêves est une science, et le Prophète a dit qu'il ne fallait pas interpréter les rêves n'importe comment (voir Fat'h ul-bârî, tome 12 pp. 539-541).
L'interprétation repose sur la compréhension du symbolisme : quelle chose vue dans le rêve représente quelle chose ? Certains symbolismes sont universels, tandis que d'autres sont régionaux, liés aux cultures (voir Hujjat ullâh il-bâligha, tome 1 p. 263).

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Avertissement :

Que certains rêves soient véridiques ne devrait pas pousser des musulmans et musulmanes à accorder une importance excessive aux rêves ; il en est ainsi qui considèrent chacun de leurs rêves comme étant "véridique" (prémonitoire ou autre), qui vivent ainsi dans un monde quasi-virtuel et qui parfois s'angoissent pour des causes bien légères.

Publié parLa maison de l'Islam

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L'argent gagné avant la conversion à l'Islam est-il halal?

 L'argent obtenu grâce à la vente d'alcool avant la conversion est-il halal ? Peut on en conserver aumoins une partie ?

Du moment que l'argent de la vente d'alcool, c'est avant la reconversion à l'islam, on a pas à s'en défaire : il est halal .

Il en est de même des biens mobiliers et immobiliers achetés grâce à l'argent ainsi acquis.

Explication:

A) S'il s'agit d'une chose ('ayn) qui est en soi illicite (harâm li 'aynihî) en islam :

Ainsi, si quelqu'un avait acheté de nombreuses bouteilles d'alcool quand il était non-musulman, une fois reconverti à l'islam il ne doit bien sûr pas consommer cette boisson mais ne peut pas non plus en tirer profit (il ne peut par exemple pas la revendre) ; il ne peut non plus pas l'offrir à un non-musulman (cliquez ici) ; la solution théorique pour lui serait d'en faire du vinaigre (ce qui est autorisé d'après l'école hanafite, cliquez ici et ici) ; sinon il n'y a pas d'autres possibilité que de détruire cet alcool.

De même, si un zoroastrien était marié à sa propre sœur, une fois converti à l'islam, il doit se séparer d'elle : le statut "dûment mariés" ne demeure pas, puisqu'en islam un homme ne peut pas être le mari de sa propre sœur. Ce mariage était maintenu tant que ces deux personnes étaient zoroastriens, fût-ce en Dâr ul-islâm (cliquez ici), mais une fois qu'ils se sont convertis à l'islam ou que l'un d'eux s'est converti à l'islam, ce mariage devient nul.

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B) Par contre, s'il s'agit d'une chose qui, au regard de l'islam, est en soi licite (halal fî nafsihî) mais illicite à cause de la voie par laquelle elle a été obtenue (harâm li kasbihî) :

– B.1) Si cette voie d'acquisition constitue un interdit universel, tel que voler quelqu'un qui est mu'âhid (soit le cas 1.1 dans notre autre article) :

Si, lorsque encore non-musulman, cet homme avait volé :
– une personne musulmane qui était mu'âhid avec lui (c'est-à-dire que son pays n'était pas en guerre contre celui de cette personne musulmane),
– ou une personne non-musulmane qui était d'une part mu'âhid avec lui (son pays n'était pas en guerre avec le pays de cette personne non-musulmane) et d'autre part mu'âhid avec les musulmans aussi :
cet homme aura le devoir, avant ou après sa reconversion à l'islam, de rembourser à cette personne l'argent qu'il lui a volé (cf. MF 22/10).

– B.2) Et s'il s'agit d'un interdit enseigné par l'islam (soit un cas autre que le 1.1 dans l'article suscité) :

Un premier exemple : Un non-musulman prêtait de l'argent à intérêt, et touchait donc cet intérêt, que sa religion d'alors considérait éthiquement licite (alors que l'islam considère cela illicite). Cet homme se convertit à l'islam ; doit-il se séparer de tout cet argent que, avant sa conversion, il avait touché en tant qu'intérêt ?
La réponse est : Non, cet argent acquis auparavant lui appartient et est entièrement licite.
Par contre, une fois converti à l'islam, conclure de nouveaux contrats à intérêt lui est bien sûr interdit, et, s'il le fait, l'argent ainsi acquis sera illicite (harâm) (cliquez ici). De même, s'il avait déjà conclu des contrats avant sa conversion mais n'avait pas encore touché l'argent de l'intérêt, une fois converti à l'islam, il ne doit pas prendre ce reliquat, qui lui est interdit.

De même, s'il vendait de l'alcool avant sa conversion à l'islam, l'argent qu'il avait déjà touché pour des ventes de ce genre lui appartient et, une fois reconverti à l'islam, il n'a pas à s'en séparer ; cependant, il doit changer d'activité maintenant converti à l'islam.
Par contre, s'il restait une somme d'argent que quelqu'un lui devait pour lui avoir acheté de l'alcool dans le passé, il ne doit pas toucher cette somme ; si la personne la lui remet, il la prendra et la donnera à un nécessiteux.

La preuve de ces deux règles se trouve, comme l'a souligné Ibn Taymiyya, dans un verset coranique. Ibn Taymiyya écrit : "Et de même en est-il pour ce que le non-musulman a fait d'actions illicites selon la religion islamique, que lui il considérait licites dans sa religion : à l'instar des transactions et prises illicites telles que transaction à intérêt, jeu de hasard, vente d'alcool et de porc, mariage sans tuteur et sans témoins, accaparement des biens de musulmans par domination, et chose semblable. Cette chose illicite, son statut devient caduc par l'islam, et elle reste pour lui comme ce qui n'a pas été interdit. (…) Ceci contrairement à ce dont ils n'avaient pas encore pris possession : après s'être convertis à l'islam, il ne leur est pas autorisé de le prendre, de cette façon illicit, tout comme ils ne peuvent pas faire une (nouvelle) transaction illicite. Ceci est établi en son lieu, à cause de cette parole de (Dieu) Elevé : "O vous qui avez apporté foi, craignez Dieu, et délaissez ce qui reste d'intérêt si vous êtes croyants" [Coran 2/278] : Il leur a ordonné de délaisser ce qui restait à la charge (d'autrui) d'intérêt (devant leur être versé), et Il ne leur a pas ordonné de se défaire de ce qu'ils avaient déjà touché" (MF 22/8).

Nous avons dit que ce converti doit maintenant changer d'activité. S'il se trouve dans une situation où il ne peut pas immédiatement abandonner cette activité car il se retrouverait à la rue, sans ressources, il doit néanmoins immédiatement chercher un autre travail, et considérer sérieusement toutes les opportunités halal qui s'offrent à lui ; et l'argent qu'il touche ainsi parce qu'il n'a immédiatement pas les moyens de faire autrement n'est pas halal, il doit s'en souvenir.

Un second exemple : un chrétien et une chrétienne se marient à l'église ; du moment qu'ils ont alors respecté les conditions spécifiées par leur religion, ils sont "mari et femme" (c'est-à-dire que la relation qu'ils auront après ce mariage ne sera pas de la fornication, et ce bien qu'ils soient toujours dans le kufr akbar), même si cette façon de conclure le mariage est telle que si un musulman et une musulmane ou un musulman et une chrétienne y avaient recours, ils ne seraient pas considérés dûment mariés (et leur relation serait considérée comme étant de la fornication). La même chose peut être dite pour un polythéiste et une polythéiste qui se marient en respectant les règles de leur religion en la matière : ils sont alors dûment mariés.
La preuve en est que Dieu dit dans le Coran au sujet de Abû Lahab : "Et sa femme, la porteuse de fagots" (Coran 111/4). Ibn ul-Qayyim souligne que s'ils n'étaient pas considérés mariés, Dieu n'aurait pas désigné la compagne de Abu Lahab par les termes : "et sa femme". La même chose peut être dite à propos de celle qui est désignée dans le Coran comme étant "la femme de Pharaon" (Coran 66/11) (voir Ahkâmu ahl idh-dhimma, pp. 308-309).
Dès lors, si des époux chrétiens se convertissent tous deux en même temps à l'islam, leur statut de "mari et femme" demeure ; il n'est pas besoin pour eux de faire un mariage "islamique" après leur conversion. (Au cas où l'épouse se convertit à l'islam et l'époux demeure chrétien, ou l'époux ne se convertit pas à l'islam en même temps que son épouse mais plus tard, il y a un grand débat entre les ulémas à ce sujet ; mais ce n'est pas l'objet de cet article.) Ibn Taymiyya écrit : "Et (le Prophète) a maintenu les gens de la période pré-islamique dans leurs mariages qui avaient été conclus dans cette période pré-islamique, bien que beaucoup de ces (mariages) sont invalides en islam. Ceci [= le maintien des mariages des non-musulmans] fait quasiment l'unanimité entre les imams connus ; ce n'est qu'à propos de certains cas qu'il existe une divergence isolée" (MF 22/8-9).

-
II) Et si, avant sa conversion à l'islam, l'homme avait tué des gens ?

– 1) S'il s'agissait d'une personne qui n'était pas en état de guerre contre lui :

Il est responsable de ce qu'il a fait, et sa conversion à l'islam n'effacera en rien ce qu'il a fait.

– 2) Si par contre son pays était en guerre contre le pays de cette personne, et c'est dans le cadre de cette guerre, loyalement (et non après lui avoir promis la sécurité s'il se rendait), qu'il a tué cette personne, qu'il considérait son ennemi :

Même si la personne qu'il avait ainsi tuée est musulmane, vu qu'il guerroyait contre les musulmans, la conversion à l'islam de cet homme à l'islam efface cela : il n'a ni le péché d'avoir tué cette personne, ni ne peut subir le talion, ni n'a le devoir de verser le dédommagement (diya).

-
III) Et si, avant sa conversion à l'islam, l'homme avait négligé des actions obligatoires (telles que accomplir les prières quotidiennes) ?

A l'unanimité des ulémas celui qui s'est converti à l'islam n'a pas à remplacer (qadhâ) les prières obligatoires qu'il n'avait pas faites quand il était non-musulman. Il en est de même des jeûnes du ramadan, etc.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

http://www.maison-islam.com/articles/?p=606

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Participer au rituel de l’enterrement et valorisé en Islam

Dans la tradition musulmane, que ce soit pour les chiites ou les sunnites, la vie terrestre n’est qu’une étape de l’existence. C’est un «état transitoire», obligé, vers la «vraie vie», la «vie dernière». La mort est donc une (re)naissance, un passage vers un autre monde. C’est aussi une des lois de Dieu dans sa création:

«Puis quand vient leur terme, ils ne pourront ni la retarder d’une heure ni l’avancer.» Coran 16/61.

La tombe permet au croyant de «préserver sa dignité» . Dans l’islam, l’enterrement est dû à tout être humain indépendamment de sa religion. «L’enterrement est considéré comme un droit pour le mort et comme une obligation pour sa communauté», explique Nadir Bourkani des Pompes funèbres musulmanes. C’est aussi un moyen de soustraire le corps aux animaux.

Le corps du défunt doit d’abord être lavé, la tête dirigée vers la Mecque avant d’être enveloppé dans un linceul blanc.

«La grande ablution commence par le côté droit, précise Reda Benelhani des pompes funèbres musulmanes Rahma, et finit par le gauche. Elle concerne l’ensemble du corps à l’exception de la tête et des pieds, qui sont lavés lors de la petite ablution. L’ensemble est répété trois fois. Le corps est ensuite enveloppé dans des pièces de tissu, au minimum trois pour un homme et cinq pour une femme.»

Le rituel et l’enterrement sont des actes reconnus et valorisés:

«Celui qui lave un croyant et n’en dévoile rien, Dieu lui pardonnera quarante fois. Celui qui aura creusé la tombe pour un croyant et l’y introduit, aura la même récompense que s’il l’avait abrité jusqu’au Jour de la Résurrection. Et celui qui l’aura mis dans un linceul, Dieu le revêtira au Jour de la Résurrection d’habits de soie fine et de brocarts du Paradis.» (Al-Hâkim, Bayhaqî, Ibn Mâja 1451)

L’enterrement doit être effectué le plus rapidement possible, au maximum 24 heures après le décès. Or certaines législations ne le permettent pas. (En France, par exemple, il faut attendre au minimum 24 heures après la mort avant de procéder à un enterrement.) A l’origine, cette pratique était mise en place à cause de la chaleur en Arabie qui décomposait les corps très rapidement, mais la tradition est maintenue encore aujourd’hui. Avant que le corps soit inhumé, une prière funéraire est célébrée.

Ce qui arrive aux mort avant d'être enterré

Quant l’âme est renvoyée vers le corps, elle trouve qu’on a déjà commencé à le laver, si son lavage s’impose. Elle s’installe auprès de sa tête en attendant que l’on termine de le laver. Par Sa grâce, Dieu libère parfois le regard des hommes pieux, et ils aperçoivent leur âme sous sa forme terrestre. C’est ainsi qu’un homme raconte qu’il était occupé à laver le corps de l’un de ses fils, lorsque celui-ci lui apparut soudain, assis au chevet de son propre cadavre. Par peur de céder à l’illusion, cet homme quitta le côté où il apercevait la silhouette de son fils et alla se mettre de l’autre côté. Il ne cessa pourtant pas de le voir jusqu’à ce que le mort fût enseveli dans son linceul.

Ensuite, après la mise en bière du corps, cet homme, versé dans la science, revit la silhouette de son fils installée au-dessus du cercueil.

On rapporte également sue plus d’un homme parmi les saints a interpellé un mort pendant qu’il était dans son cercueil en ces termes : « Où est un tel, où est l’esprit ? », et en guise de réponse le linceul s’était agité spontanément à deux ou trois reprises, au niveau de la poitrine du mourant. On rapporte également que al-Rabi’ Ibn Khaytham qu’il s’est agit dans les mains de celui qui le lavait. Nous savons également qu’un mort a parlé dans son cercueil à l’époque de Abou Bakr et a évoqué les mérites de ce dernier ainsi que ceux de ‘Omar. C’est qu’évidemment cette âme avait contemplé un spectacle appartenant au Monde supérieur. Car Dieu dévoile ces choses à l’ouïe de ceux qu’il veut.

Une fois que le mort est enveloppé dans son linceul, son âme lui cille extérieurement à la poitrine et ne cesse de mugir et de gémir, en criant aux Anges : « Hâtez-vous de m’emporter vers la miséricorde de mon Seigneur ! Ah, si vous saviez vers quelle destination vous m’emportez ! » En revanche, si cette âme a reçu la mauvaise nouvelle de sa damnation, elle s’écrie : « Doucement ! Doucement ! Si vous saviez vers quel grand châtiment vous m’emmenez ! » Voilà pourquoi l’Envoyé de Dieu – que Dieu lui accorde Grâce et Paix – ne laissait jamais passer un convoi funèbre devant lui sans se lever à son passage. En effet, on lit dans les Recueils authentiques de Hadiths que le Prophète – que Dieu lui accorde Grâce et Paix – se leva par égard au passage d’un convoi mortuaire devant lui. Comme on lui fit remarquer : « O Envoyé de Dieu, c’était un juif ! », il répondit : « N’est-ce pas une âme ? » Si l’Envoyé de Dieu- que Dieu lui accorde Grâce et Paix – agissait ainsi, c’est parce qu’il avait accès aux mystères du Monde suprasensible. D’ailleurs, chaque fois que la dépouille d’un mort passait devant lui, il manifestait de la joie en sa faveur parce qu’il était de ceux qui en saisissent le sens et en connaissent la signification.

http://paradise-islam.fr.gd/Ce-qui-arrive-aux-mort-avant-d-h-%EAtre-enterr-e2-.htm

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Les pots-de-vin (Rachwa) en Islam

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La pratique de l’Islam est réglementée par une série de prescriptions qui englobent toute la vie du croyant. Le but de ces prescriptions est avant tout de permettre à la communauté de vivre en harmonie tout en célébrant l’unicité d’Allah, exalté soit-Il. Pour préserver sa foi, le croyant est tenu de respecter certains interdits bien précis ; qui lui permettent de maintenir l'équilibre entre sa vie matérielle et sa vie spirituelle.

Parmi les choses que l’islam reprouve,  interdit et proscrit formellement figure en bonne place la Rachwa,  la corruption ou les pots-de-vin.
Cette dernière consiste à corrompre quelqu’un en lui versant un présent pour arriver à un but précis.
Elle est définie par les oulémas comme étant la gratification que donne une personne (le suborneur) à un gouverneur ou autre intendant pour bénéficier de sa part d’un jugement injuste ou pour qu’il lui permette d’occuper un poste qu’elle ne mérite pas ou pour transgresser par son biais les droits d’une tiers personne, en d’autres terme il s’agit pour eux de tout ce qu'une personne donne pour faire triompher le faux au détriment de la vérité.
L’interdiction de la corruption puise sa source dans le Coran et dans la Sunna du Prophète ()
Quelques exemples de son interdiction dans le Coran
La Rachwa est une entraide dans le péché et la transgression et Allah, exalté soit-Il, dit :
« Entraidez-vous dans l'accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression» (Coran : 5/2)
La Rachwa permet de s’approprier illégalement les biens des autres et Allah, exalté soit-Il, dit :
« Ô les croyants! Que les uns d’entre vous ne mangent pas les biens des autres illégalement. Mais qu’il y ait du négoce (légal), entre vous, par consentement mutuel. » (Coran : 4/29)
La Rachwa est la pire des manières de manger des biens illicitement parce qu’il s’agit de verser un présent à autrui dans le but de procéder à la transmutation d’un droit et Allah, exalté soit-Il, dit :
« Et ne dévorez pas mutuellement et illicitement vos biens; et ne vous en servez pas pour corrompre des juges pour vous permettre de dévorer une partie des biens des gens, injustement et sciemment.» (Coran : 2/188)
Allah a blâmé les juifs et les a diffamés dans plusieurs versets coraniques parce qu’ils mangeaient les biens illicites par le biais de la corruption, du Riba et autres interdictions. Allah, exalté soit-Il, dit les concernant :
 « Ils sont attentifs au mensonge et voraces de gains illicites. » (Coran : 5/42)
Al-Hasan et Sa`id ibn Joubayr ont mentionné à propos de « voraces de gains illicites » qu'il s’agit de la Rachwa
« Et tu verras beaucoup d’entre eux se précipiter vers le péché et l’iniquité, et manger des gains illicites. Comme est donc mauvais ce qu’ils œuvrent !   Pourquoi les rabbins et les docteurs (de la Loi religieuse) ne les empêchent-ils pas de tenir des propos mensongers et de manger des gains illicites? Que leurs actions sont donc mauvaises ! » (Coran : 5/62-63)
« C’est à cause des iniquités des Juifs que Nous leur avons rendu illicites les bonnes nourritures qui leur étaient licites, et aussi à cause de ce qu’ils obstruent le sentier d’Allah, (à eux-mêmes et) à beaucoup de monde, et à cause de ce qu'ils prennent des intérêts usuraires - qui leur étaient pourtant interdits - et parce qu'ils mangent illégalement les biens des gens. » (Coran : 4/160-161)
Quelques exemples de son interdiction dans les hadiths
D’après Thawbân (Qu'Allah soit satisfait de lui), le Prophète () a maudit le corrupteur, celui qui se laisse acheter et l’agent intermédiaire. (Rapporté par Ahmad)
Les oulémas ont posé plusieurs critères pour déterminer si le pêché est capital ou véniel. L’un de ces critères consiste à classer dans la catégorie des premiers tout péché dont la perpétration engendre la malédiction d’Allah ou de Son Prophète () et c’est le cas de la Rachwa
'Amr ibn Al-'Ass (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit : « J’ai entendu le Messager d’Allah (Salla Allah Alaihi Wa Sallam) dire : « Tout peuple qui laisse sévir l'usure parmi eux, sera châtié par la famine et la sécheresse ; et tout peuple qui laisse sévir la corruption (les pots-de-vin) parmi eux, sera châtié par l’insécurité et la frayeur.» (Rapporté par Ahmad)
Ibn Qodâma (qu'Allah soit satisfait de lui) a dit dans son livre "Al-Moghnî" que si le juge accepte le présent que lui donne le corrupteur, cette corruption lui fait atteindre le degré de la mécréance dans la mesure où elle va le pousser à juger par ce qu’Allah n’a pas légiféré et Allah, exalté soit-Il, dit : « Et ceux qui ne jugent pas d'après ce qu'Allah a fait descendre, les voilà les mécréants. » (Coran : 5/44) (Fin de citation)
Ces preuves tirées du Coran et la sunna prouve qu’il est du devoir de tout musulman de s’écarter de la Rachwa, d’y prendre garde et de mettre en garde les gens contre sa pratique pour ce qui en découle comme iniquité, péché capital et injustice entraînant de graves conséquences.

Puisse Allah, exalté soit-Il, préserver notre communauté contre la Rachwa et contre tous les autres péchés qui engen

drent Sa colère et attirent Sa malédiction

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