referencer site web - referenceur gratuit - $(document).ready(function(){ chargementmenu(); });
Créer un site internet

Histoire de L'Islam

L'Islam et les musulmans
La première chose qu'il convient de définir est le terme Islam. Nous pouvons affirmer que ce mot Islam n'est pas apparu après l'arrivée d'un homme ou l'accomplissement d'un phénomène. L'Islam est la véritable religion d'Allah (traduction en arabe du mot Dieu). En effet, c'est Dieu qui a choisit l'Islam, comme le montre le verset suivant :

Sourate 5, Verset 3
... Aujourd'hui, J'ai parachevé pour vous votre religion, et accompli sur vous Mon bienfait. J'ai agréé l'Islam comme religion pour vous... Sourate 5, Verset 3

Derniers billets publiés

La bataille de Ohod: la défaite est une épreuve

 

Drapeau de larabie saoudite

 

Les Mecquois étaient déterminés à se venger de leur défaite à Badr. Leurs femmes ne pouvaient pas accepter que leurs braves champions aient été si facilement vaincus par les Musulmans, et elles se moquaient de la faiblesse de leurs hommes. Abou Soufiyane voulait garder la colère des gens vive et il interdit tout deuil tant qu’ils n’auraient pas entièrement vengé leurs camarades tués. Les sentiments des gens étaient nourris encore plus par certains Juifs qui composaient des poèmes les incitant à la guerre.

Lorsque le Saint Prophète (s) bloqua les routes aux caravanes Koraïchites vers l’Irak, ce fut la goutte de trop! Les chefs Mecquois décidèrent qu’ils avaient à présent assez de raisons pour s’attaquer aux Musulmans. Les commerçants Koraïchites auraient à nouveau accès aux routes si les Musulmans étaient vaincus ; ils acceptèrent donc de payer toutes les dépenses pour la guerre.

Abou Soufiyane était conscient de la bravoure des Musulmans et il savait qu’il lui faudrait plus d’hommes qu’eux s’il voulait emporter la guerre. Il lista donc les tribus de Kanànah et de Sakif, leur promettant des armes et toutes les provisions pour le séjour.

Un grand nombre d’esclaves se jouinrent également aux Koraïchites en espérant acquérir ainsi leur liberté. Parmi eux, se trouvait Wahchi, un esclave Ethiopien. Il possédait une grande adresse dans l’utilisation des lances et on lui avait promis sa liberté s’il tuait le Saint Prophète (s), Imam Ali (a) ou Hamza.

Abou Soufiyane parvînt ainsi à préparer une importante armée de 700 hommes en armures, 3 000 soldats sur chameaux, une cavalerie de 200 hommes et un groupe de fantassins. Cette armée se mit en marche vers Médine et campa au pied des collines d’Ohod, le 5 Chawwal 3 A.H.

Le Saint Prophète (s) était mis au courant des intentions des Koraïchites par son oncle Abbass qui résidait à la Mecque. Après consultation des Musulmans, il décida de faire face à l’ennemi en dehors des limites de la ville de Médine pour 3 raisons :

1. Un face à face dans les rues étroites de Médine ne serait pas organisé et les soldats ne pourront pas faire bloc face à l’ennemi. De plus, une fois que l’ennemi aura franchi la ville, la vie des femmes et des enfants serait en danger.

2. L’ennemi pourrait encercler la ville et contrôler toutes les routes menant hors de la cité. Un tel siège porterait atteinte au moral des Musulmans.

3. Le Saint Prophète (s) ne faisait pas confiance à certains hypocrites comme Abdoullah Oubay, et craignait que ceux-là ne fassent du mal aux Musulmans à l’intérieur même de la ville.

Le Saint Prophète (s) accompagné de 1 000 hommes se mit donc en route vers Ohod à 5 Km de Médine. Abdoullah Oubay, qui voulait se battre à Médine, déserta l’armée Musulmane avec 300 de ses hommes.

Il prétexta que le Saint Prophète (s) avait écouté les plus jeunes plutôt que de l’écouter, lui. Il ne restait au Saint Prophète que 700 hommes. Seuls 100 d’entre eux portaient une armure et ils n’avaient que 2 chevaux en tout.

Le Saint Prophète (s) se mit à préparer son armée à l’attaque. 50 archers étaient flanqués entre deux collines d’Ohod afin de veiller à l’armée contre toute attaque par l’arrière. Ils avaient reçu l’ordre strict de ne quitter leurs postes sous aucun prétexte, quel que fût le dénouement de la bataille.

Le Saint Prophète (s) avait conscience que les Musulmans seraient inquiets d’être surpassés en nombre par le camp ennemi; c’est pourquoi il renforçait leur moral en leur disant: "C’est une tâche difficile que de combattre l’ennemi, et seuls ceux qui seront guidés et soutenus par Allah resteront inébranlable .

Souvenez-vous qu’Allah est avec ceux qui L’obéissent , tandis que Chaytane est le compagnon de ceux qui Le désobéissent. Restez fermes au Djihad et profitez-en pour bénéficier des bénédictions promises par Allah. Nul ne mourra dans ce monde tant qu’Allah ne l’aura pas décidé." Il leur dit ensuite de ne pas commencer la bataille tant qu’ils n’auront pas reçu l’ordre de se battre.

Du côté des Mecquois, Abou Soufiyane avait divisé son armée en 3, les hommes armés étant placés au milieu. Les hommes étaient à présent prêts et la petite troupe des Musulmans prête à laisser leurs vies pour défendre l’Islam faisait face à la grosse armée de mécréants.

L’homme qui commença la bataille d’Ouhoud s’appelait Talha bin Abi Talha, un grand guerrier de l’armée d’Abou Soufiyane. Il s’engagea dans le champ de bataille et défia les Musulmans à se battre un contre un. Le défi fut accepté par Imam Ali (a) et en moins de deux le corps inerte de Talha gisait sur le sol. L’étendard fut pris par deux de ses frères, mais les deux furent abattus par les flèches des Musulmans.

Neuf Mecquois prirent l’étendard, l’un après l’autre, mais chacun d’eux fut envoyé en enfer par Imam Ali (a). Ensuite, une soldat Ethiopien du nom de Sawaab s’avança sur le champ. Il avait un visage effrayant et en le voyant aucun Musulman n’osa avancer. Cet homme fut tué par Imam Ali (a) d’un seul coup.

Voyant ses hommes si facilement tués, Abou Soufiyane ordonna une attaque générale. Les deux armées firent face et le bruit des armes retentissait dans l’air. Du côté des Musulmans, Hamza, Abou Doujana et Imam Ali (a) firent preuve d’héroïsme et de vaillance et le chaos se mit à régner dans l’armée d’ Abou Soufiyane.

A ce moment-là, l’esclave Ethiopien Wahchi se mit discrètement derrière Hamza et d’un lancer précis et instantané, le maudit transperça Hamza à l’abdomen et l’assassina.

Les Musulmans continuèrent à attaquer l’ennemi avec succès et les Mecquois commencèrent à perdre confiance. Après avoir perdu beaucoup d’hommes, ils décidèrent de se retirer et se prirent la fuite.

Ce fut à ce moment-là que les Musulmans commirent une grossière erreur qui leur coûta beaucoup: au lieu d’obéir le Saint Prophète (s) et de poursuivre l’ennemi en dehors du champ de bataille, ils déposèrent les armes et se mirent à ramasser le butin.

Pensant que la bataille était finie, la majorité des archers bloquant le passage vers les collines quittèrent leurs postes pour ramasser le butin, malgré les ordres de leur chef.

Un des commandants Mecquois, Khalid bin Walid, fuyait lorsqu’il saisit l’opportunité d’attaquer les Musulmans par l’arrière. Il rassembla ses hommes et lança une furieuse attaque par l’arrière.

Les Musulmans furent tellement surpris qu’ils ne savaient plus que faire. Dans la confusion, leurs rangs furent désordonnés. Les Mecquois qui s’étaient retirés se rassemblèrent à nouveau pour une attaque frontale.

Le porte-étendard Musulman, Muss'ab bin Oumair fut tué. Il avait une grande ressemblance avec le Saint Prophète (s) et les Mecquois se mirent à clamer que le Saint Prophète (a) était mort. Cela jeta encore plus les Musulmans dans le chaos et la consternation.

Beaucoup de leurs célèbres personnalités perdirent courage. Certains, moins tenaces, comme Abou Bakr et Oumar bin Khattab jetèrent leurs épées ne voyant plus l’intérêt de se battre si le Saint Prophète (s) n’était plus. Oussman aussi s’enfuit, s’éloignant tellement qu’il ne revînt à Médine qu’au bout de 3 jours.

D’un autre côté, bien des soldats vaillants restèrent fidèles et s’engouffrèrent parmi les Mecquois, déterminés à se battre jusqu’à leur dernier souffle. Cela continua ainsi jusqu’à ce qu’un Musulman voie le Saint Prophète (s) et se mit à hurler le plus fort possible que le Prophète était encore en vie.

Les Musulmans reprirent leurs esprits mais le Saint Prophète (s) était maintenant devenu la cible des Mecquois. Les Mecquois se mirent à l’attaquer et une épée brisa ses deux dents supérieures. Il était tombé dans une fosse lorsqu’Imam Ali (a) le trouva et le protégea contre les attaques constantes des Mecquois. D’autres fidèles, incluant la valeureuse dame Oumme Ammarah, empêchaient également l’ennemi d’approcher le Saint Prophète (s) et l’abritaient contre la pluie de flèches.

Ce fut dans cette bataille que la réputation d’Imam Ali s’affirma et il fut reconnu comme un maître en attaque à l’épée. Il se battait avec une telle force que son épée se brisa. Le Saint Prophète (s) lui remit alors sa propre épée "Zoulfikar". Appréciant la bravoure d’Imam Ali (a), la voix de l’ange Djibraîl retentit des cieux: "Point de guerrier qu’ Ali; point d’épée que Zoulfikar." (Là ftàh illà ‘Ali, là sayfa illà Zoulfikar)

Les forces Mecquoises avaient retourné la situation mais ils étaient trop épuisés pour pouvoir profiter de leur avantage en attaquant Médine ou en faisant descendre les Musulmans des hauteurs des collines d’Ohod. Ils satisfirent leur désir de vengeance en commettant des atrocités à l’égard des blessés, leur coupant les oreilles, le nez et mutilant ainsi leurs corps. Le brave Hamza faisait partie de ces martyrs. Hind, la femme d’Abou Soufiyane lui arracha le foie qu’elle mâcha.

Dans cette bataille, 70 Musulmans furent martyrisés et 70, blessés. Imam Ali (a) fut aussi gravement blessé. Les Mecquois perdirent 22 guerriers parmi lesquels 12 furent tués par Imam Ali (a).

La défaite des Musulmans était une épreuve pour eux, et des cendres de la bataille, ils ressortirent plus déterminés et désireux de défendre leur foi et leur cause : l’Islam.

 

http://www.albouraq.org/histoire/bat_ohod.htm

 

e6un7

 

Splendeur et déclin de la civilisation arabo-musulmane

Averroes

Au cours de mon séjour en Andalousie, j’ai été admiratif devant Grenade, Tolède et Cordoue. J’ai pris conscience que la société Arabo -Musulmane avait été tolérante, progressive, humaniste.

Mais comment cette splendeur s’est estompée ? Peut-on parler de déclin de la civilisation Arabo -Musulmane ?

En 622, Mohamed quitte la Mecque ; il entreprend l’hégire, le voyage de le révélation de la parole de Dieu dans la langue, l’arabe, devenue langue sacrée. La voix du tout puissant s’exprime sous forme de récitation (c’est le sens du mot Quran = Coran). Cette pérégrination l’invite à prêcher au retour au monothéisme des temps d’Abraham. Mohamed meurt à Médine 10 ans plus tard. C’est là que commence une vaste conquête qui donne naissance à un immense Empire.

Au VII° siècle, la Syrie, la Palestine, l’Egypte et l’Afrique du Nord sont conquises. Au VIII° siècle, la soumission de la péninsule Ibérique est acquise. Des incursions ont lieu jusqu’aux confins des terres mérovingiennes. Toulouse, Bordeaux et Poitiers sont attaqués de 721 à 732, sans succès.

La dynastie des Omeyyades se trouve à la tête de l’Empire Musulman. Dar al islam, le territoire où s’applique la loi du prophète par opposition à Dar al harb, le territoire des infidèles.

Au IX° siècle, la Sicile passe sous domination arabe pour deux cents ans. En 846, Rome est menacée.

Pendant une longue période, l’Europe va être l’axe des conquêtes musulmanes. D’une certaine façon, la chute de Constantinople en 1453 marque l’apogée de l’Empire Musulman. Elle ouvre une menace sérieuse pour l’Europe centrale.

Ainsi, Vienne est sur le point de tomber en 1529 et 1683.

Plus à l’est, dés le XIII° siècle, les mongols dominent la Russie ; ils seront repoussés au terme d’une campagne de 1552 à 1556 dirigée par Yvan le terrible.

Cette extension géographique va être source de divisions à travers les siècles. La première division sera une dispute de succession d’où la séparation du Califat de Cordoue et du Califat de Bagdad. Puis, il y aura la rivalité entre les Ottomans et les Perses qui entrainera le second facteur de division. Elle oppose la profondeur du schisme entre Sunnites et Chiites ;

ANDALOUSIE Arabe et les Penseurs Libres

En dépit des divisions qui traversent le monde musulman, leurs conquêtes entraînent la domination dans la splendeur. Ces hommes, animés par le syndrome du voyage sont des passeurs. Il suffit de se souvenir de la philosophie grecque, source de modernité, tant du point de vue des valeurs universelles que dans les connaissances scientifiques. Ce sont par l’intermédiaire des Arabes que nous aurons les connaissances scientifiques et philosophiques des grecs. Il en est de même au niveau de la numérotation hindoue et de l’algèbre.

L’architecture en Espagne, dans le pays arabes, en conserve la mémoire ; la mosquée de Cordoue ou les palais de Grenade sont les principaux exemples.

Un climat de tolérance imprègne l’Espagne.

La libre pensée n’est pas interdite ; des voix s’élèvent pour critiquer l’islam. Il y a des professionnels de la polémique ; sans être athée, ils font preuve de grande indépendance dans la conduite de leur réflexion théologique.

Al Maari, le semeur de doute est à l’origine d’une littérature anticléricale arabe, interrogeant les fondements même de la croyance.

Dés le début de l’ère Abbasside et ceci pendant 3 siècles, un courant sceptique traverse le monde musulman d’est en ouest. Certains pensent que la politique est la source de l’ordre social, mettant en cause le principe de fusion des pouvoirs civil, militaire et religieux.

Même sous le règne des sévères Almoravides, le médecin Avicenne arrive à travailler et progresser la médecine.

Averroès assure d’importantes fonctions administratives ; il réussit à transmettre les écrits grecs (la philosophie d’Aristote) à l’occident chrétien : sa renommé devient immense.

L’intransigeante religieuse ne parvient pas à faire taire les penseurs libres ni à interrompre leur réflexion sur le monde grec.

Le TRAIN MANQUE de la MODERNITE

Dans sa jeunesse, le monde Musulman brille et étend son influence dans le bassin méditerranéen mais aussi en Asie.

Les divisions qui traversent cette civilisation ne nuisent pas au développement de ses richesses tant artistiques qu’intellectuelles.

A l’opposé, la Chrétienté baigne dans les ténèbres depuis la chute de l’Empire Romain.

Or, un retournement va se produire. La modernité émerge peu à peu de cet occident perdu dans l’obscurité.

Le monde Musulman éduque le monde chrétien par Averroès et Robert de Ketton, l’envoyé du puissant abbé de Cluny chargé de percer le sens des écritures et de l’algèbre.

Il paraît utile de s’interroger sur les raisons de ce basculement qui n’est pas le produit d’une simple fatalité.

Les données géostratégiques montrent l’importance du changement qui s’opère : au moment où

Isabelle la Catholique et Ferdinand d’Aragon chassent les derniers musulmans d’Espagne et les juifs ayant refusés la conversion forcée.

L’Europe part à la conquête de monde. La découverte de l ’Amérique, le contournement de l’Afrique par Vasco de Gama et celui de l’Amérique du sud par Magellan ont des conséquences que n’évaluent pas correctement le Monde Musulman.

Ces évènements entraînent un brusque accroissement de la richesse de l’Europe, notamment sous la forme de monnaie métallique et une modification radicale des courants d’échanges du Monde.

Les routes terrestres entre l’Asie et L’Europe qui étaient sous le contrôle de l’Islam, sont brutalement dévaluées alors que les Européens prennent pied en Extrême-Orient.

Pendant ce temps, la réflexion géopolitique musulmane demeure enserrée dans des schémas anciens. Cette réflexion donne un sentiment de supériorité historique après la prise de Constantinople.

D’une manière générale, le monde musulman estime être fondé sur la religion ayant révélé le rapport le plus pur entre l’Homme et Dieu. Il ignore l’occident, ce territoire qu’il juge arriéré jusqu’au XVIII° Siècle.

Les aspects militaires sont des révélations d’une forme de cécité à l’égard de la modernité. Les deux marches infructueuses sur Vienne de 1529 et 1683 en sont le meilleur exemple ; sans oublier la déroute de la bataille navale de Lépante en 1571 dans le golfe de Patras en Grèce.

« Une chronique turque rapporte que les spécialistes de la construction navale examinent un vaisseau de guerre Vénitien échoué » Ils découvrent des techniques qu’ils jugent dignes d’intérêts. Cependant, la question se pose de savoir s’il est possible de les utiliser dés lors qu’elles sont l’œuvre des infidèles.

En réalité, d’autres batailles perdues ont été décisives au regard du déclin de l’Empire Musulman. La conquête de la Crimée par les Russes en 1783, la victoire des Pyramides en 1800 par Napoléon puis la prise de possessions de plusieurs territoires par les Anglais. Même dans les

Balkans, on peut voir les indépendances de la Grèce, la Serbie, la Roumanie, la Bulgarie en 1824.

La grande mutinerie en Inde en 1877, veille de l’effondrement de l’Empire Mongols.

Les raisons économiques et culturelles ont leur part dans le lent déclin de l’Empire Musulman. Ainsi, la manière de concevoir la diplomatie est caractéristique de civilisation qui n’a pas su entrer dans le monde moderne. Alors que les occidentaux entretiennent des légations en territoires musulmans ; les musulmans ouvrent leur première ambassade à Londres en 1793.

Il en est de même pour le commerce où les Européens voyagent en tout sens alors que les musulmans pérégrinent seulement en terre d’Islam.

Il paraît difficile pour un fils du prophète de vivre en terre non musulmane.

De même, il est inconcevable de conclure un traité dans une autre langue que l’Arabe.

Des faits emblématiques montrent une civilisation atteinte de cécité : la découverte de l’Amérique est évoquée vers les années 1730 ; les instruments scientifiques restent inconnus avant le XIX° siècle. Ce n’est qu’au cours de ce siècle que la chambre de traduction entreprend, grâce à un dhimmi juif, de transcrire en arabe les ouvrages scientifiques.

Dans ces conditions, les musulmans ont refusé de reconnaître les conséquences technologiques du progrès préférant un immobilisme étonnant.

Dans les pays de l’Islam, la distinction entre le spirituel et le temporel demeure informulable : le Coran et la Charia sont les règles de la société musulmane. C’est pourquoi l’équivalent de la réforme n’a pas pu avoir lieu même avec les œuvres des esprits libres trop peu connues.

La civilisation arabo-musulman, si étincelante aux premiers siècles de son histoire, s’enferme dans un immobilisme. Dominée, par une religion révélée totale, cette civilisation oublie de monter dans le train de la modernité

Modernité ou tradition religieuse ?

Lorsque l’Empire ottoman disparaît, le monde arabe se trouve en prise avec les puissances impérialistes victorieuses : la France et la Grande-Bretagne. Les colonisateurs s’appuient sur les élites traditionnelles pour tenir les territoires malgré les retards de développement.

Après la seconde guerre mondiale, le monde musulman devient indépendant. Les nations hésitent entre modernité et tradition religieuse ; lorsqu’elles donnent le sentiment de faire une incursion dans la modernité, c’est souvent au prix d’installations de régimes autoritaires. Les réformes sont limitées et la religion s’en trouve confortée.

Le monde musulman parait ambiguë à savoir la burka et le téléphone portable ; la charia et la bombe atomique ; le jeans et le tchador ; le communautarisme et internet.

Mais l’essentiel est de faire main basse sur le pétrole qui est l’objet de toutes les réflexions géostratégiques d’où les rivalités entre les pays producteurs influencés par les grandes puissances. Des guerres sont menées au nom de la morale et de la démocratie contre les intégrismes religieux qui avaient été soutenus dans le passé.

Pour ma part, je trouve des liens importants entre islam, islamisme et terrorisme.

« A la vérité, les gouvernants de ces pays contrôlent les conséquences non les causes ; ils arrêtent les terroristes mais laissent les fonctionnaires de l’Islam propager leurs théories. Ces théories sont incompatibles avec les fondements d’un état moderne ; Elles sont dérivées de Mein Kamf. Ces théories forment les intégristes qui inévitablement s’adonneront à la violence».

Les bonnes solutions sont celles, qui au fond, permettent à tous d’accéder à l’Universel.

Le pétrole de ces pays doit être le principal atout sur les plans du développement, du social, de l’éducation et du commerce. Il faut garantir la liberté de conscience et séparer les pouvoirs politique et religieux comme en Turquie.

Encourager la démocratie et le déploiement de la parole en Orient. S’ouvrir au monde.

Se rappeler des penseurs libres de l’Islam d’Andalousie et de l’histoire des brillants traducteurs arabes des philosophes Grecs.

http://www.visalune.com/reflexions-de-societe-libre-pensee/splendeur-et-declin-de-la-civilisation-arabo-musulmane-par-d-jj.html

e6un7

Qui sont les Messagers ouloul 'azm (alayhimous salâm) ?

Bonne annee de l hegir 1436 majda maalal

La foi, les croyances... L'expression "ouloul 'azm minal roussouli" (les Messagers (alayhimous salâm) doués de fermeté ) est mentionné par Allah dans le Qour'aane (Sourate 46 / Verset 35)

Il y a toujours eu des divergences au niveau de l'interprétation de ces termes et dans la désignation des Messagers (alayhimous salâm) concernés par cette expression.
Voici une synthèse des principaux avis émis à ce sujet (Réf: "Tafsîr Qourtoubi") :

Selon Moudjâhid r.a. (célèbre exégète du Qour'aane, élève de Ibné Abbâs (radhia Allâhou anhou)), il s'agit des cinq Messagers suivants: Noûh (alayhis salâm), Ibrâhim (alayhis salâm), Moussa (alayhis salâm), Issa (alayhis salâm) et Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam). Cette opinion de Moudjâhid r.a. est celle qui est la plus connue. Pour ce qui est de la raison pour laquelle ils auraient reçu cette appellation de façon particulière, cela pourrait être lié au fait qu'ils ont reçu tous les cinq une législation importante, comme le laisse ressortir un verset de la Sourate 42:

"Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu'Il avait enjoint à Noé, ce que Nous t'avons révélé, ainsi que ce que Nous avons enjoint à Abraham, à Moïse et à Jésus : "Établissez la religion; et n'en faites pas un sujet de division". Ce à quoi tu appelles les associateurs leur parait énorme. Allah élit et rapproche de Lui qui Il veut et guide vers Lui celui qui se repent." (Verset 13)

Selon Abou Al Âliyah, les "Ouloul 'Azm" seraient plutôt les Prophètes Noûh (alayhis salâm), Hoûd (alayhis salâm) et Ibrâhim (alayhis salâm), le Prophète Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam) étant le quatrième.

Selon As Souddi, cette expression désigne six Messagers: Ibrâhim (alayhis salâm), Moussa (alayhis salâm), Dâoûd (alayhis salâm), Souleïmân (alayhis salâm), Issa (alayhis salâm) et Mouhammad (sallallâhou alayhi wa sallam).

Selon un autre avis, il s'agirait des six Messagers dont les récits ont été partiellement mentionnés les uns après les autres dans les Sourates 7 et 26, à savoir Noûh (alayhis salâm), Hoûd (alayhis salâm), Sâlih (alayhis salâm), Chouaïb (alayhis salâm), Loût (alayhis salâm) et Moussa (alayhis salâm).

Selon Mouqâtil, les "Ouloul 'Azm" seraient les six Messagers dont l'extraordinaire patience et la persévérance remarquable qu'ils ont manifesté à un moment donné a été mentionnée dans le Qour'aane: Noûh (alayhis salâm) (persévérance face à l'attitude de rejet de son peuple), Ibrâhim (alayhis salâm) (patience face à l'épreuve du feu), Ishâq (alayhis salâm) (patience face à l'épreuve du sacrifice)1 , Yoûssouf (alayhis salâm) (patience face à l'épreuve du puits et de la prison) et Ayoûb (alayhis salâm) (patience face à l'épreuve de la maladie).

Et il y a encore de nombreux autres avis qui ont été émis. A noter que, selon certains, cette expression désigne l'ensemble des Messagers (alayhimous salâm), sans exception (Réf: Tafsîr Ibné Kathîr)…

1 Note : Apparemment, Mouqâtil était d'avis que l'enfant que Ibrâhim (alayhis salâm) allait égorger était Ishâq (alayhis salâm). Mais il est établi, à partir de références du Qour'aane et de la Sounnah, que cela est erreur de sa part... L'histoire du sacrifice est en effet liée à Ismâïl (alayhis salâm); il conviendrait donc de remplacer dans cette énumération des "ouloul 'azm" Ishâq (alayhis salâm) par son frère, Ismâïl (alayhis salâm) - Retour

http://www.muslimfr.com/modules.php?name=News&file=article&sid=48

e6un7

Muhammad (saw) descend de Ismaël dont la mère était esclave

Certaines personnes qui croient en Dieu mais ne reconnaissent pas le caractère de messager de Muhammad disent en effet qu'Ismaël – dont descend une partie des Arabes et notamment Muhammad (sur lui la paix) – est le fils qu'Abraham a eu de sa concubine Agar, esclave de son état, tandis que Isaac est pour sa part le fils par excellence de Abraham, car il l'a eu de son épouse Sarah.

Premièrement : Il est possible que Agar ait été esclave de Sarah ; mais il est également possible qu'elle n'en ait été que servante sans être esclave. Le Professeur Hamidullah écrit en substance : "Nous lisons chez un rabbin très réputé, Salomon b. Isaac de Troyes (1040-1105), dans son commentaire du Pentateuque (Genèse 16/1) [suit le texte originel en caractères hébraïques] : "Agar était la fille de Pharaon. Lorsque celui-ci vit les miracles qui s'étaient produits en faveur de Sarah, il dit : Mieux vaut pour ma fille d'être servante dans cette maison que maîtresse dans une autre". Je dois la traduction à l'obligeance de M. G. Vajda" (Le Prophète de l'islam, sa vie, son œuvre, Muhammad Hamidullah, tome 1 p. 37, note de bas de page).

Deuxièmement : A retenir l'avis selon lequel Agar était bien esclave de Sarah, il faut savoir que le texte de la Bible dit : "Elle [Saraï = Sarah] avait une servante égyptienne du nom de Hagar, et Saraï dit à Abram [= Abraham] : "Voici que le Seigneur m'a empêchée d'enfanter. Va donc vers ma servante…" (Genèse 16/1-2). Or Abraham ne pouvait pas prendre comme concubine une femme qui était seulement servante ou esclave de son épouse. Il devait, pour pouvoir vivre intimement avec une telle femme, soit la posséder comme esclave, soit l'épouser. Soit Sarah a donc offert Sarah à Abraham en tant qu'esclave ; soit Agar est demeurée esclave de Sarah mais celle-ci l'a mariée à Abraham, qui, de la sorte, a eu deux épouses. Le texte biblique dit : "Dix ans après qu'Abram se fut établi dans le pays de Canaan, Saraï sa femme prit Hagar, sa servante égyptienne, pour la donner comme femme à Abram son mari" (Genèse 16/3).

Troisièmement : A retenir l'avis selon lequel Agar était une esclave et que Sarah l'a offerte en tant qu'esclave à son mari Abraham, dont elle n'a pas été plus qu'une concubine, cela ne rabaisse en rien les Arabes et n'empêche en aucune façon que Muhammad soit messager de Dieu. Car si la règle divine était qu'un descendant d'esclave ne peut pas être messager de Dieu, alors ni Moïse ni Jésus n'auraient pu être messagers de Dieu, car ils descendent tous deux des Fils d'Israël, dont le texte de la Bible dit explicitement qu'ils étaient devenus esclaves en Egypte (voir Deutéronome 5/6, Exode 1/8-14, 22/20-23, Lévitique 26/13 – cf. La Torah, l'Evangile, le Coran, étude critique, Didier Hamoneau, Créadif Livres, 1993, p. 124).

-
Quelques mots supplémentaires :

Le Prophète Muhammad (sur lui la paix) a raconté des épisodes de la vie de Abraham, Sarah et Agar. Il a ainsi raconté comment, alors que Abraham et Sarah passaient dans une cité, le tyran qui dirigeait celle-ci voulut s'approprier Sarah, qui était d'une grande beauté. Il la fit appeler. Elle pria Dieu, et alors qu'il voulut s'approcher d'elle, il devint incapable de respirer. Elle pria de nouveau, craignant que le tyran meurt ainsi et qu'on dise qu'elle l'avait tué. Mais il recommença. Elle pria, et de nouveau il fut incapable de respirer. La scène se répéta. Effrayé par ce "prodige" qu'il avait vu par trois fois, il ordonna à ses gardes d'emmener loin de lui cette femme, et lui donna comme servante Agar. C'est donc ainsi aue celle-ci devint servante de Sarah. (Le Hadîth complet est rapporté par al-Bukhârî, n° 3179 etc., Muslim, n° 2371.)

Une autre fois, parlant de l'Egypte, le Prophète Muhammad dit à ses Compagnons qu'ils y avaient "un lien de parenté" ("rahim") (rapporté par Muslim, n° 2543). Le Prophète faisait probablement allusion, écrit an-Nawawî, au fait que Agar était d'origine égyptienne (Shar'h Muslim).

Le Prophète Muhammad descendait, lui, de Agar, cela est certain (cliquez ici). Mais la totalité des Arabes descendaient-ils d'elle, cela fait l'objet d'avis divergents (cliquez ici).

Que la paix soit sur Abraham, Moïse, Jésus, Muhammad, et tous les autres messagers de Dieu.

Wallâhu A'lam (Dieu sait mieux).

http://www.maison-islam.com/articles/?p=289

  • e6un7

Combien de Prophètes y a-t-il eu ? Étaient-ils tous arabes ?


Des Prophètes apparurent et furent envoyés à leurs peuples dans différents pays et à différentes époques. Selon un hadith le nombre de Prophètes serait de 124 00052 ; un autre mentionne 224 000. Toutefois, les deux versions doivent être évaluées de façon critique selon la science du hadith. Le nombre exact importe peu ; ce qu’il faut savoir c’est qu’aucun peuple n’a été privé de son Prophète : Il n’est point de peuple qu’un Prophète ne soit venu avertir (35 : 24), Et Nous n’avons jamais puni [un peuple] avant de [lui] avoir envoyé un Messager. (17 : 15)

Punir un peuple sans l’avertir qu’il est dans l’erreur est contraire à la Gloire et à la Grâce de Dieu. L’avertissement précède la responsabilité, qui peut être suivie de la récompense ou de la punition : Quiconque fait un bien fût-ce du poids d’un atome le verra, et quiconque fait un mal fût-ce du poids d’un atome le verra de même. (99 : 7-8) Si un Prophète n’était pas envoyé, les gens ne seraient pas capables de distinguer le bien du mal et ainsi ne devraient pas être punis. Cependant, puisque chaque individu sera appelé à rendre compte de ses oeuvres, bonnes et mauvaises, nous pouvons en déduire qu’un Prophète a été envoyé à chaque peuple : À chaque communauté, il fut envoyé par Nous un Prophète avec cet ordre : “Adorez Dieu et écartez-vous du mal !” (16 : 36)

Les Prophètes ne sont pas apparus seulement en Arabie. En fait, nous ne connaissons pas tous les Prophètes qui ont été envoyés dans cette région, et encore moins ailleurs. Nous ne connaissons que les noms de 28 d’entre eux (d’Adam à Mohammed), et la Prophétie de 3 d’entre eux est incertaine53. Nous ne savons pas exactement où ils sont apparus. Apparemment, la tombe d’Adam et l’endroit de sa réunion avec Ève serait Djeddah, mais cette information est incertaine. Nous savons qu’Abraham a vécu pendant un certain temps en Anatolie, en Syrie et à Babylone. Le nom de Loth a été associé à Sodome et à Gomorrhe, près de la Mer Morte ; Jéthro (Cho’aïb) à Madian ; Moïse en Égypte ; et les Prophètes Jean et Zacharie dans les pays méditerranéens, qu’ils ont peut-être traversé pour aller en Anatolie, puisque les chrétiens associent Marie et Jésus avec Éphèse. Mais ces associations demeurent, au mieux, des suppositions.

Nous connaissons les noms de quelques Prophètes envoyés aux Israélites, mais pas les noms des autres ni les lieux de leur apparition. De plus, parce que leurs enseignements ont été altérés et perdus avec le temps, nous ne pouvons rien dire à propos de qui ils étaient et où ils furent envoyés.

Prenez le cas du christianisme. Après le Concile de Nicée (325 ap. J.-C.), la doctrine originale de l’Unité de Dieu a été abandonnée en faveur de la doctrine de la Trinité qui était une invention humaine. Pour l’Église catholique, Jésus est devenu le « fils » de Dieu, alors que sa mère Marie est devenue la « mère » de Dieu. Certains ont cru, assez vaguement, que Dieu était immanent ou présent dans les choses. Ainsi, le christianisme se mit à ressembler à la croyance et aux pratiques idolâtres de la Grèce antique, et ses disciples commencèrent à associer des choses et des personnes à Dieu – un péché capital en islam.

Tout au long de l’histoire, les déviations et la corruption de la Vérité commencèrent et augmentèrent de cette manière. Si le Coran ne nous avait pas informés de la Prophétie de Jésus et de la pureté et de la grandeur de Marie, nous aurions eu bien du mal à distinguer les cultes et les rites de Jupiter (Zeus) de ceux de Jésus, et ceux de Vénus (Aphrodite) de ceux de Marie.

Un processus semblable est peut être ce qui est arrivé aux autres religions. Dans ce cas, nous ne pouvons pas affirmer définitivement que leurs fondateurs ou leurs maîtres étaient des Prophètes ni qu’ils prêchaient dans un endroit spécifique. Nous pouvons seulement spéculer que Confucius, Bouddha, ou même Socrate, étaient peut-être des Prophètes. Nous ne pouvons pas donner une réponse précise car nous n’avons pas assez d’informations sur eux et sur leurs enseignements originaux. Cependant, nous savons que les enseignements de Confucius et de Bouddha ont influencé un grand nombre de leurs contemporains et continuent d’influencer beaucoup de personnes aujourd’hui.

D’aucuns disent que Socrate était un philosophe influencé par le judaïsme, mais ils n’apportent aucune preuve à l’appui. Les paroles qui lui sont attribuées par Platon insinuent que Socrate a été « inspiré » à un très jeune âge pour « enseigner » aux gens la vraie compréhension et la vraie croyance. Mais il n’est pas clair que ces paroles portaient correctement et exactement le sens que les gens leur ont attribué. Ce qui est sûr c’est que Socrate enseigna dans un environnement et d’une façon qui appuient l’emploi de la raison.

Les observations du professeur Mahmoud Moustafa sur deux tribus africaines primitives confirment ce qui a été dit cidessus. Il note que les Maw-Maw croient en Dieu et l’appellent Mucay. Ce Dieu est Un, Il agit seul, Il n’engendre pas et n’est pas engendré, et Il n’a aucun partenaire. Il n’est pas possible de Le voir ou de Le sentir, mais seulement de Le connaître à travers Ses oeuvres. Il demeure dans les cieux, d’où Il confère Ses ordres à tous. C’est pourquoi les Maw-Maw lèvent leurs mains quand ils prient. Une autre tribu, les Neyam-Neyam, exprime des idées semblables : la croyance en Un seul Dieu qui décrète et confère Ses ordres à tous, et ce qu’Il dit est absolu ; tout dans la forêt bouge par Sa volonté, et Il punit ceux qui le méritent.

Ces idées sont compatibles avec ce qui est indiqué dans le Coran. La croyance des Maw-Maw est très proche de ce que nous trouvons dans la sourate al-Ikhlas du Coran. Comment ces tribus primitives si éloignées de la civilisation et des Prophètes connus ont-elles pu avoir un concept de Dieu si pur et si sain ? Ceci nous rappelle le verset coranique : Tous les peuples ont un Messager. Et lorsque leur Messager vint, tout se décida en équité entre eux et ils ne furent point lésés. (10 : 47)

Le Professeur Adil de Kirkouk, en Irak, travaillait en tant que mathématicien à l’Université de Riyad quand je l’ai rencontré en 1968. Il m’a dit alors qu’il avait rencontré beaucoup d’Amérindiens pendant son doctorat aux États-Unis. Il était frappé par le grand nombre de personnes parmi eux qui croient en un Dieu Unique qui ne mange pas, ne dort pas et n’est pas contraint par le temps, qui gouverne et régit toute la création, qui est sous Sa Souveraineté et qui dépend de Sa Volonté. Ils se référaient aussi à certains Attributs de Dieu : l’absence d’associés, car cela entraînerait la confusion dans la création ainsi que des conflits.

Comment peut-on concilier le prétendu caractère primitif de ces peuples avec une telle noblesse dans leur concept de Dieu ? Il semble que de vrais Messagers leur aient transmis ces vérités, dont on retrouve quelques traces dans leur croyance actuelle.

D’aucuns se demandent pourquoi il n’y a eu aucune Prophétesse. Le consensus de la majorité des juristes sunnites et des théologiens de la Tradition est qu’aucune femme n’a été envoyée en tant que Prophète. À part une tradition discutable et même incertaine concernant la sainte Marie et l’épouse de Pharaon, il n’y a aucune autorité coranique ni aucun hadith affirmant qu’une femme ait été envoyée à son peuple en tant que Prophète.

Dieu Tout-Puissant a créé toutes les entités par paires. L’humanité a été créée pour être le régisseur de la création, et est donc adaptée à cette fonction. Les paires femmes-hommes sont caractérisées par des relations complexes d’attraction et de répulsion mutuelles. Les femmes ne sont pas aussi physiquement fortes que les hommes. Elles sont souvent plus patientes, plus tolérantes et plus compatissantes. D’autre part, les hommes sont enclins à la force, au pouvoir et à la dureté dans la compétition. Quand ils s’unissent, ces caractéristiques leur permettent d’établir une unité familiale harmonieuse.

Aujourd’hui, la question de l’égalité des sexes a atteint un tel point que certains en sont venus à refuser de reconnaître les différences les plus évidentes entre les hommes et les femmes et à affirmer qu’ils sont identiques et égaux en tous points. L’application de ces idées a eu pour conséquence le style de vie « moderne » qui encourage les femmes à travailler en dehors de leur foyer et à essayer de « devenir des hommes », perdant ainsi leur identité. C’est de cette manière que la vie familiale s’est peu à peu dégradée : les enfants sont envoyés dans des crèches ou des internats car les parents sont trop occupés, en tant qu’« individus », pour pouvoir s’en occuper eux-mêmes. Cette violence contre la nature et la culture a détruit le foyer représentant normalement l’équilibre entre l’autorité et l’amour, et un havre de paix et de sécurité.

Dieu le Très-Sage mit quelques principes et lois dans l’univers, et y plaça les êtres humains qu’Il créa avec une nature excellente et noble. Les hommes sont physiquement plus forts et plus compétents que les femmes, et sont clairement désignés à travailler avec ardeur et à concourir sans ressentir le besoin d’abandonner la lutte. La nature de la femme est différente, à cause de ses menstruations, de son confinement nécessaire avant et après l’accouchement, et de son incapacité conséquente à observer toutes les prières et le jeûne. D’ailleurs, les femmes ne peuvent pas non plus être constamment disponibles pour les fonctions publiques. Comment une mère avec un bébé dans ses bras pourrait-elle diriger une armée, prendre des décisions cruciales, et soutenir et poursuivre une stratégie difficile contre un ennemi ?[54]

Un Prophète doit diriger l’humanité dans chaque aspect de la vie sociale et religieuse et ce sans interruption. C’est pourquoi la Prophétie est impossible pour les femmes. Si les hommes étaient capables d’enfanter, eux non plus n’auraient pas pu être des Prophètes. Le Prophète Mohammed fait allusion à cela quand il décrit les femmes comme « celles qui ne peuvent pas s’acquitter totalement des obligations religieuses et ne peuvent pas accomplir certaines d’entre elles »[55]

Un Prophète est un modèle, un exemple à suivre dans chaque aspect de la vie humaine, de sorte que les gens ne puissent pas dire qu’on leur avait demandé de faire des choses qu’ils ne pouvaient pas faire. Les questions se rapportant exclusivement aux femmes leurs étaient communiquées par l’intermédiaire des épouses du Prophète.

Liste des Prophètes de Dieu

Les prophetes de l'islam

Selon les différents Hadith et Récits, le nombre des Prophètes envoyés par Allah est de 124.000 dont 330 (ou 315 selon une autre version) sont des apotres. Mais le Coran ne mentionne pas la plupart des Prophètes. Il dit notamment: «Nous avons envoyé des Prophètes avant toi. Il en est parmi eux dont nous t'avons raconté l'histoire, et d'autres, dont nous ne t'avons pas raconté l'histoire» (Sourate al-Mo'min, 40:78).

Ceux dont les noms figurent dans le Coran sont au nombre de 26:

1- Adam: Son nom est mentionné 18 fois et à propos de qui Allah dit: «Oui, Allah a choisi, de préférence aux mondes: Adam, Noé, la famille d'Ibrâhîm, la famille de `Imrân» (Sourate Ale `Imrân, 3:33).

2- Nouh: Son nom est mentionné 43 fois et dont Allah dit notamment: «Nous avons envoyé Noé à son peuple. Il demeure avec lui mille ans, moins cinquante ans» (Sourate al-`Ankabout, 29:14).

3- Idrîs: Son nom est mentionné 2 fois, et Allah en dit notamment: «Mentionne Idrîs dans le Livre; ce fut un juste et un prophète» (Sourate Maryam, 19:56).

4- Houd: Il est mentionné 10 fois et Allah en dit notamment: «Aux `Ad, Nous avons envoyé leur frère Houd. Il dit: "O mon peuple! Adorez Allah! Il n'y a pas pour vous, d'autre Dieu que Lui» (Sourate A`râf, 7:65, et Sourate Houd, 11:50).

5- Çâleh: Il est mentionné 9 fois, et Allah en dit: «Nous avons envoyé leur frère Çâleh aux Thamoud: "Adorez-Allah!" Mais voilà qu'ils se disputèrent entre eux et qu'ils se séparèrent en deux groupes» (Sourate al-Naml, 27:45).

6- Ibrâhîm: Son nom est mentionné 69 fois, et Allah en dit notamment: «Nous avions envoyé Nouh et Ibrâhîm et Nous avions établi, chez leurs descendants, la prophétie et le Livre» (Sourate al-Hadîd, 57:26).

7- Lout (Loth): Il est mentionné 26 fois et Allah dit à propos de lui: «Lout était au nombre des envoyés» (Sourate al-Çâffât, 37:133).

8- Ismâ`îl: Mentionné 11 fois et Allah en dit: «Nous avions inspiré Ibrâhîm, Ismâ`îl, Is-hâq (Isaac), Ya`qoub (Jacob)...» (Sourate al-Nisâ', 4:163). Il est le fils du Prophète Ibrâhîm.

9- Al-Yas` (Elisée): Mentionné 2 fois dont: «Ismâ`îl, Al-Yas`, Younes (Jonas) et Lout (Loth). Nous avons préféré chacun d'eux aux mondes» (Sourate al-An`âm, 6:86).

10- Thoul-Kefl: Mentionné 2 fois, dont «Mentionne Ismâ`îl, Al-Yas`, Thoul-Kifl: chacun d'eux se trouve parmi les meilleurs» (Sourate Çâd, 38:48).

11- Al-Yâs: Mentionné 2 fois, dont: «Al-Yâs était au nombre des envoyés» (Sourate al-Çâffât, 37:123).

12- Younes: Mentionné 4 fois, dont: «Younes était au nombres envoyés» (Sourate al-Çâffât, 37:139).

13- Is-hâq (Isaac): Mentionné 17 fois, dont: «Nous lui avons annoncé une bonne nouvelle: la naissance d'Is-hâq, un prophète parmi les justes» (Sourate al-Çâffât, 37:112).

14- Ya`qoub (Jacob): Mentionné 16 fois dont: «Nous avions inspiré Ibrâhîm, Ismâ`îl, Is-hâq, Ya`qoub, les Apôtres et `Isâ...» (Sourate al-Nisâ', 4:163).

15- Yousof (Josef): Mentionné 27 fois, dont: «...parmi ses descendants: Dâwoud, Solaymân (Salomon), Ayyoub (Job), Yousof, Mousâ (Moïse), Hâroun (Aaron); nous récompensons ainsi ceux qui font le bien» (Sourate al-An`âm, 6:84).

16- Cho`ayb: Mentionné 11 fois dont: «Aux gens de Madian, Nous avons envoyé leur frère Chu`ayb» (Sourate al-A`râf, 7:85; Sourate Houd, 11:84); Sourate al-`Ankabout, 29:36).

17- Mousâ (Moïse): Mentionné 136 fois, dont: «Nous avons envoyé Mousâ avec Nos Signes: "Fais sortir ton peuple des ténèbres vers la lumière; rappelle-lui les Jours d'Allah» (Sourate Ibrâhîm, 14:5).

18- Hâroun (Aaron): Mentionné 20 fois, dont: «Nous lui avons donné son frère Hâroun comme Prophète, par un effet de Notre Miséricorde» (Sourate Maryam, 19:53).

19- Dâwoud (David): Mentionné 16 fois dont: «Nous avons inspiré Ibrâhîm, Ismâ`îl, Is-hâq, Ya`qoub, les Tribus, `Isâ, Ayyoub, Younes, Hâroun, Solaymân (Salomon) et Nous avions donné des Psaumes à Dâwoud» (Sourate al-Nisâ', 4:163).

20- Solaymân (Salomon): Mentionné 4 fois, dont: «Nous avons donné une science à Dâwoud et à Solaymân» (Sourate al-Naml, 27:15).

21- Ayyoub (Job): Mentionné 4 fois, dont notamment dans le verset 163 de la Sourate al-Nisâ' (4) déjà cité.

22- Zakariyyâ (Zacharie): Mentionné 7 fois, dont: «Zakariyyâ, Yahyâ (Jean), `Isâ, Al-Yâs, ils étaient tous au nombre des justes» (Sourate al-An`âm, 6:85).

23- Yahyâ (Jean): Mentionné 5 fois, dont: «"O Yahyâ! Tiens le Livre avec force!" Nous lui avons donné la Sagesse, alors qu'il n'était qu'un petit enfant» (Sourate Maryam, 19:12).

24- Ismâ`îl Çâdiq al-Wa`d: Il est autre que Ismâ`îl fils d'Ibrâhîm. Allah en dit: «Mentionne Ismâ`îl dans le Livre; il était sincère en sa parole; ce fut un apôtre et un prophète» (Sourate Maryam, 19:54).

25- `Isâ (Jésus): Mentionné 26 fois, dont: «Oui, le Messie, `Isâ, fils de Maryam, est le Prophète de Dieu, sa Parole qu'il a jetée en Maryam, en Esprit émanant de lui» (Sourate al-Nisâ', 4:171).

26- Mohammad (P): Il est mentionné 7 fois par son nom Mohammad, une fois, par son autre nom, Ahmad. Allah en dit notamment: «Mohammad n'est qu'un Prophète; des Prophètes ont vécu avant lui» (Sourate Ale `Imrân, 3:144).

  • Il y a des prophètes qui sont décrits dans le Coran sans la mention de leurs noms: «N'as-tu pas considéré les Anciens du peuple d'Isrâël après Mousâ? Ils dirent à leur prophète: "Donne-nous un roi, nous combattrons alors dans le Chemin d'Allah» (Sourate al-Baqarah, 2:246).
  • Ces prophètes étaient envoyés à toutes les nations à travers les différentes époques de l'histoire. En effet, Allah dit: «Oui, Nous avons envoyé un prophète à chaque communauté» (Sourate al-Nehal, 16:36).
  • Et Allah a préféré les prophètes et les apôtres les uns aux autres. IL dit: «Nous avons élevé certains prophètes au-dessus des autres. Il en est à qui Allah a parlé, et Allah a élevé plusieurs d'entre eux à des degrés supérieurs» (Sourate al-Baqarah, 2:253), et: «Nous avons préféré certains prophètes à d'autres et nous avons donné les psaumes à Dâwoud» (Sourate al-Isrâ', 17:55).
  • Les meilleurs de ces prophètes et apôtres sont au nombre de cinq, qu'on appelle "Olou-l`Azm" (Doués d'une ferme résolution) dont Allah dit: «Lorsque nous avons conclu l'alliance avec les Prophètes - et avec toi - avec Nouh, Ibrâhîm, Mousâ, `Isâ fils de Maryam, Nous avons conclu avec eux une alliance solennelle» (Sourate al-Ahzâb, 33:7), et: «Sois patient, comme ont été patients ceux des prophètes qui étaient doués d'une ferme résolution» (Sourate al-Ahqâf, 46:35). On sait que la résolution des prophètes varie des uns aux autres, elle n'est pas égale chez tous. Le verset suivant en est une indication: «Nous avions établi autrefois un pacte avec Adam, mais il l'oublia, Nous n'avons trouvé en lui aucune résolution» (Sourate Tâ-Hâ, 20:115).
  • Et le meilleur de tous les prophètes est le Prophète Mohammad (P). (Pour plus de détails, voir: "Behâr al-Anwâr, 11/77; "Al-Kheçâl"; "Al-Amâlî" d'al-Cheikh al-Mofîd; "Kanz al-`Ommâl", pp. 32276, 32277, 32282 et "Al-Mîzân fî Tafsîr al-Qor'ân", Tom. 2; "Mîzân al-Hekmah", Tom. 7.

Et paix sur les Messagers, et louange à Allah, Seigneur de l'univers! (Sourate as-Saffat: 181-182)

 

Adam Idrîs Noûh
Hoûd Sâlih Ibrâhîm
Loût Ismâ'îl Ishâq
Ya'qoûb Yoûsouf Ayyoûb
Yoûnous Chou'ayb Dhou l-Qournayn
Ilyâs Moise Hâroûn
Dâwoud Soulaymân 'Ozayr
Yasa' Zakariya Yahya
Jesus

 

http://salat.e-monsite.com/pages/connaissance-sur-l-islam/liste-des-prophetes-de-dieu.html

http://fr.fgulen.com/content/view/171/19/

e6un7

Créer un site internet avec e-monsite - Signaler un contenu illicite sur ce site