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L'Islam et la vie sociale

"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".

Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.



"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".

Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.



La vérité sur le « Jihad Nikah » (Djihad du sexe)

Bonnes actions en Islam

Une nouvelle forme de guerre sainte autorisée par une fatwa, qui autorise le « djihad a'nikâh » c'est-à-dire le jihad par le sexe; plus proche de la traite des femmes et de jeunes filles que d'une voie directe pour le Paradis.

A l'origine, le mufti criminel saoudien, Cheikh Mohammed Al Arifi a émis la fatwa du jihad pour le mariage, envoyant ainsi des centaines de jeunes filles « se prostituer »

Ces relations physiques successives font penser à la prostitution, mais pour les rebelles , il s’agit du « djihad a’nikâh » c’est-à-dire le jihad par le sexe. Certains extrémistes religieux justifient la pratique du « djihad a’nikâh » au nom de la nécessaire contribution à la « guerre sainte ». En d’autres termes, il s’agit d’une prostitution « halalisée » pour aider à l’instauration du respect de la charia sur Terre. Elles doivent être vouées aux combattants pour « les soulager et leur redonner des forces afin qu’ils puissent vaincre l’ennemi ».

le site électronique Al Nakheel souligne « la terrible situation générée dans la foulée de cette fatwa qui a encouragé des centaines de takfiris à violer les jeunes filles et les femmes syriennes ». » Le viol est devenu monnaie courante et il a perdu son aspect criminel et répréhensible » ajoute la même source. Le site regrette que la fatwa a même trompé » des femmes occidentales qui se rendent en Syrie pour s’offrir aux terroristes ! » Al Nakheel s’attarde ensuite sur les crimes commis en marge de cette fatwa : » l’ASL et Al Nosra se livrent désormais très facilement au meurtre des femmes et des filles jihadistes pour le mariage ».

Il autorisait en effet les djihadistes en manque de relations sexuelles du fait de l'éloignement de leurs familles, à conclure des "mariages temporaires", qui devaient être de courte durée de manière à permettre à tous d'assouvir leurs besoins. Les "épouses temporaires" devaient évidemment avoir plus de 14 ans, être veuves ou répudiées. Les femmes volontaires pour ce djihad d'un genre jusqu'ici inconnu dans l'islam pourraient revendiquer le titre de moudjahidât, et si elles décédaient pour une raison ou une autre, elles auraient, comme tous les combattants de la guerre sainte, immédiatement accès au Paradis.

Pour lui donner du crédit, cette idée était imputée à un cheikh saoudien ultra-conservateur, un certain Mohammed al-Arifi dont le nom n'avait pas été choisi par hasard. L'intéressé s'était fait remarquer par la promulgation d'avis juridiques montrant un rigorisme radical et un mépris certain pour les femmes. Le cheikh a immédiatement nié ce qu'il était censé avoir diffusé sur les réseaux sociaux... mais qui ne figurait nulle part sur sa page internet. Il a expliqué qu'un imposteur avait utilisé son compte twitter, où il comptait plus de 3 millions de followers, pour lui imputer ce qu'il n'avait jamais dit. La taille du twitt, composé de plus de 180 caractères, suffisait à démontrer qu'il s'agissait d'une forgerie. Il n'aurait pu d'ailleurs formuler un tel avis, qui prenait le contre-pied de deux conditions incontournables de la chari'a concernant le mariage : la présence d'un wali, un tuteur, lors de la de conclusion du contrat, puisque la femme en islam n'est pas invitée à donner directement son consentement, qui est formulé par l'un de ses proches ; et la 'idda, le délai de viduité de 3 à 4 mois qui permet de s'assurer que la femme répudiée n'est pas enceinte, de manière à ne pas avoir de doute sur l'identité du géniteur de son futur enfant et à permettre à ce dernier d'obtenir sa part d'héritage de son père.

L'affaire a continué malgré tout à faire grand bruit, au point de contraindre le cheikh à s'expliquer à la télévision, au mois d'avril 2013, sur ce qu'il n'avait jamais dit. Sa paternité de la fatwa n'est plus aujourd'hui mise en avant et la plupart des journaux arabes qui continuent d'évoquer cette question parlent désormais d'une "fatwa d'origine inconnue". La majorité d'entre eux n'arrivent pourtant pas à accepter le fait qu'elle n'a tout simplement jamais existé. A défaut d'avoir suscité des vocations de moudjahidât, elle aura au moins fait vendre beaucoup de papier…

Deux développements ont redonné depuis peu de l'actualité à cette affaire. L'un en provenance de Tunis. L'autre depuis la Syrie.

Initié par cet avis juridique désormais anonyme, un mouvement d'importation en Syrie de candidates tunisiennes à ce genre de djihad ne se serait jamais interrompu. En mars 2013, le quotidien saoudien Al Hayat rapportait que, répondant à cet appel de leur plein gré ou sous la pression de leurs proches, au moins 13 jeunes tunisiennes s'étaient rendues en Syrie pour y fournir des "services sexuels" aux djihadistes. Une vidéo contenant un témoignage mais ne présentant aucun début d'élément de preuve venait aussitôt confirmer la chose. Repris à satiété sur les réseaux sociaux, d'autres témoignages continuaient à accréditer cette histoire. Le 20 septembre, le ministre tunisien de l'Intérieur Loutfi Ben Jeddo affirmait devant les membres de l'Assemblée constituante que des Tunisiennes continuaient de se rendre en Syrie pour y pratiquer le "djihad al-nikah". Il ne fournissait aucun chiffre, mais son silence ouvrait la porte à toutes les supputations. Certains médias parlaient aussitôt de dizaines, d'autres de centaines de femmes parties dans ces conditions. Certains utilisaient ces chiffres au conditionnel. D'autres les retenaient sans hésitation, en recourant au présent de l'indicatif…

Le problème est qu'aucun témoignage crédible n'a jamais confirmé, ni avant, ni après, les propos du ministre. Il est vrai que des Tunisiens sont partis, certains disent par centaines, d'autres affirment par milliers, prêter main forte à leurs frères Syriens, en choisissant généralement de combattre dans les rangs d'unités islamistes, si ce n'est de djihadistes, les uns par convictions personnelle, les autres par souci d'efficacité. Mais ce n'est pas parce que leur présence en Syrie est devenue un problème intérieur et extérieur pour les autorités tunisiennes, que ces dernières doivent prêter leur concours à une propagande dont on sait désormais depuis des mois qu'elle ne repose sur rien. Puisqu'elles semblent trouver du plaisir à se livrer à cette publicité qui ne sert pas précisément leur pays, elles pourraient peut-être expliquer aussi pourquoi la Tunisie serait le seul et unique pays arabe du Maghreb et du Machreq frappé par cette épidémie ?

En Syrie même, le "djihad du mariage" a régulièrement fait l'objet de campagne de dénonciation sur les chaînes officielles. Elles ont produit elles aussi, pour illustrer ce phénomène, des témoignages, tantôt de "terroristes" capturés qui avouaient avoir contraint leurs femmes à se prostituer dans ces conditions, tantôt de femmes victimes de ce genre d'esclavage sexuel. Mais, en raison du manque de crédibilité de ces témoins et de la faiblesse de leurs témoignages, leurs récits n'ont pas convaincu grand monde, y compris dans les rangs des partisans du régime auxquels ils étaient en priorité destinés. Dans l'espoir de frapper un grand coup, les autorités syriennes ont alors préparé avec plus de soin l'apparition sur les écrans de la chaîne officielle Al-Ikhbariya, le 22 septembre, d'une jeune fille de 16 ans, qui répondait au nom de Rawan Qaddah. Elles espéraient que son témoignage, appris par cœur et débité à vive allure sans épargner aux auditeurs un seul détail scabreux, ferait définitivement pencher les sceptiques de leur côté. Encore une fois, elles ont obtenu un résultat contraire.

Dans les rangs des partisans du pouvoir, qui ne sont pas moins conservateurs qu'une majorité de ses opposants, beaucoup ont été choqués de voir une si jeune fille exposée aux regards pour faire état des agissements éminemment répréhensibles dont elle avait été victime, sans que les réalisateurs de l'émission ait pris la peine de dissimuler ou de flouter son visage. Ils ont également été offusqués des détails qu'elle a donnés concernant ce que son père l'avait contrainte de faire avec un djihadiste, puis avec plusieurs, avant d'abuser d'elle à son tour au nom du "djihad du mariage". Ils ont enfin été surpris de la voir apparaître sur leurs écrans en habits d'hiver, alors que la température, à Damas, oscille encore en cette saison entre 25 et 30°.

Les activistes n'ont eu aucun mal à démontrer que la jeune fille n'avait été que la vedette involontaire d'un show scabreux, dont l'objectif était destiné à dénigrer les révolutionnaires en général, à travers les moudjahidin accusés de s'adonner à des relations sexuelles contraintes avec des jeunes femmes et des jeunes filles parfois mineures. Ils ont établi que celle qui répondait effectivement au nom de Rawan Qaddah - un nom extrêmement connu dans son gouvernorat d'origine, d'où sont issus aussi bien Souleiman Qaddah, un ancien secrétaire général adjoint du Parti Baath, que l'homme d'affaire Mouwaffaq Qaddah, enrichi à Doubaï dans le commerce des pièces détachées pour voitures - et qu'elle était native du village de Nawa. Ils ont expliqué son apparition dans des habits d'hiver par le fait qu'elle avait été enlevée sur le chemin de son école, plusieurs mois plus tôt, par des éléments de la Sécurité militaire. Sa mise en avant était destinée à porter atteinte à la réputation de son père, chef respecté d'une katiba de l'Armée Syrienne Libre active dans la région, qui avait été accusé à tort d'appartenir au Jabhat al-Nusra et à al-Qaïda.

Ils n'ont pas eu davantage de difficulté à relever les nombreux détails qui confirmaient que la jeune fille récitait l'histoire qu'elle avait été contrainte de mémoriser, sans en modifier un seul mot : elle parlait du début à la fin d'une voix monocorde et mécanique ; elle n'affichait aucun sentiment de honte, de tristesse ou de colère, même en mentionnant les humiliations et les agissements les plus dégradants qui lui avaient été imposés ; elle ne cessait, durant tout le récit de sa mésaventure, de baisser les yeux comme pour s'assurer qu'elle ne s'écartait pas de son texte ; elle paraissait vouloir accabler son père, dont elle avait a plusieurs reprises souligné le rôle et elle avait mentionné son comportement infamant à son égard sans montrer la moindre gêne ; elle se contredisait - mais la faute en revenait au rédacteur du scénario à la télévision syrienne, auquel sa volonté de charger le père avait fait perdre sa lucidité - en indiquant que celui-ci se faisait payer pour les passes qu'il contraignait sa fille à subir…

Devant le scandale provoqué par ces affaires, l'Armée syrienne libre et la Coalition nationale syrienne ont réagi. Même le Jabhat al-Nusra y est allé de son communiqué. Tous ont affirmé que le "djihad al-nikah", qui était contraire aux législations divines et humaines n'avait jamais existé en Syrie et que les prétendues victimes, tunisiennes ou syriennes, dont les témoignages avaient été colportés par les médias du régime - y compris celui de la jeune Rawan Qaddah - n'avaient été que les comparses plus ou moins consentantes d'une machination contre eux qui les dépassaient. Dans un communiqué diffusé le 25 septembre,

la Coalition Nationale Syrienne demande avec force et vigueur que ne soient pas relayés les mensonges qui ont trait à ce que la propagande du régime d’al-Assad a appelé le "djihad sexuel".

Il va sans dire que si de telles pratiques existaient, la Coalition ne manquerait pas de condamner ces actes. Mais dans le cas présent, il ne s’agit pas de dénoncer une sur-médiatisation de phénomènes qui existent, mais qui, limités et marginaux, ne rendent pas compte des initiatives et des valeurs de l’écrasante majorité des activistes syriens. Il ne s’agit pas non plus de dénoncer une mise sous silence des crimes de masses planifiés du régime pour s’attarder sur quelques actes condamnés par l’opposition elle-même.

Non, il est ici question de condamner le mensonge sur un phénomène qui n’existe tout simplement pas.

Le "djihad sexuel" est une notion inexistante et sans aucun fondement. Des propos ont été faussement attribués à un savant mais il n’existe aucune preuve, et l’intéressé a nié avoir tenu de telles paroles. Il est du devoir de chacun de vérifier les sources d’une information avant de relayer ladite information. Il est du devoir de chacun de confronter chaque information aux informations sûres en provenance du terrain.

 

 

http://www.alterinfo.net/Vous-allez-etre-decus-le-Jihad-Nikah-Djihad-du-sexe-en-Syrie-n-a-jamais-existe-_a95311.html

 

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La religion musulmane reconnait-elle au peuple un droit envers l’Etat ?

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Quel le lien entre le peuple et l'état en Islam ? La religion musulmane reconnait-elle au peuple un droit envers l’Etat ?

L’islam et le noble coran estiment que le peuple constitue l’un des piliers fondamentaux de l’Etat. Dans le noble coran, nous lisons : « Nous avons effectivement envoyé Nos Messagers avec des preuves évidentes, et fait descendre avec eux le Livre et la balance, afin que les gens établissent la justice la justice ». 1[1] Par conséquent, l’Islam a des programmes pour l’instauration de la justice sociale. L’Islam confère la valeur de la justice à ce qu’elle soit appliquée et établie par les gens eux-mêmes, non pas par l’Etat et les gouvernants. S’agissant du rapport entre le peuple et l’Etat, on peut le résumer dans les axes suivants :
1. Choir le système de l’Etat islamique par le peuple :
Dans l’état islamique, le peuple choisit, avec conscience conscience, enthousiasme, effervescence, et intérêt, le système islamique et réclame l’application en bonne et due forme des lois divines. Au fond, l’Etat islamique n’a aucun moyen exécutif sans le choix et l’appui du peuple. C’est pour cette raison que l’Imam Ali (béni soit-il), en dépit du fait qu’il avait été désignée par Dieu pour assurer le leadership du peuple et prendre en main la direction de la société islamique, ne fit rien pour s’en charger avant que les gens ne lui prêtent allégeance, car les conditions de son leadership n’y étaient pas réunies. Mais, une fois ces conditions réunies, le vénéré Ali n’a pas refusé d’assumer la responsabilité pour s’en charger. A ce propos, le vénéré Ali dit : « Si le présent n’était pas présent, si la preuve n’était pas faite par la présence de partisans et si Dieu n’avait pas engagé les savants à ne pas taire l’iniquité des injustes et la souffrance des opprimés, j’aurai laissé aller les choses et vous aurai montré que votre monde-ci est moins intéressant pour moi qu’une crotte de chèvre ». 2[2], 3[3] Il ressort de ces propos du vénéré Imam Ali( béni soit-il) que même si la création d’un Etat, censé instaurer la justice et réhabiliter les droits des opprimés face aux oppresseurs est un devoir de quoi a chargé Dieu l’Imam, mais en raison du fait que l’accomplissement de ce devoir et de cette mission n’est possible qu’avec la présence, l’allégeance et l’appui du peuple, l’Imam infaillible( béni soit-il), n’a pas d’obligation en cette matière tant que le peuple ne répond pas présent pour la mise en place d’un gouvernement islamique, autrement dit l’Imam infaillible n’a pas de mission ni de devoir pour forcer les gens à lui obéir et à le suivre. La mission de l’Imam consiste à éclairer les gens pour rendre le terrain favorable à leur présence sur la scène. A propos de l’importance du serment d’allégeance du peuple, l’honorable Imam Khomeiny (que sa demeure soit au paradis), dit : « la prise en charge des affaires des Musulmans et la création de l’Etat sont liés aux suffrages des gens, tout comme cela a été mentionné dans la Constitution et qualifié, aux premiers temps de l’Islam, d’allégeance avec « Wali (dirigeant) des Musulmans ». 4 [4]
Les dirigeants de l’Ordre islamique sont là pour exécuter et appliquer les lois et les ordres de Dieu, et c’est exactement et uniquement dans ce droit fil que l’acceptation du serment d’allégeance se justice et prend un sens, une signification.
2. Election des responsables du gouvernement islamique par le peuple :
Dans l’Etat islamique, les responsables du pays (Guide, Président de la République, les députés du parlement, etc.), sont, tous, élus au suffrage universel direct et indirect. Le peuple choisit au suffrage universel direct, le Président de la République, les députés de l’Assemblée consultative islamique (le parlement), les élus des conseils municipaux dans les villes et les villages. Le Guide est élu par le peuple au suffrage indirect, autrement dit par (l’intermédiaire), de l’Assemblée des Experts. Le peuple joue, également, d’une manière indirecte, son rôle dans l’élection des Ministres et d’autres hauts responsables du pays, nommés et choisis par le Président de la République ou l’Assemblée consultative islamique(le Majlis islamique). L’élection des responsables du pays par le peuple, est une exigence, une priorité au sein de l’Etat islamique. A ce propos, le grand architecte de la révolution islamique, l’honorable Imam Khomeiny (que sa demeure soit au paradis), dit : « Il revient au peuple d’élire les gens qualifiés et fiables et leur confier la responsabilité de s’occuper des affaires du pays ». 5[5] A une autre occasion, il dit : « Nous disons que la personne qui veut gérer le pays, Celui à qui nous voulons confier nos affaires, doit être quelqu’un qui soit élu par le peuple, quelqu’un qui soit le choix du peuple ». 6 [6]
3. Les dirigeants de l’Etat islamique donnent des consultations aux gens :
Il est nécessaire que le souverain soit informé et averti des avis du peuple et d’en bénéficier, d’une meilleur manière possible, pour mieux gérer les affaires de la société. Mais, il lui revient de prendre la décision finale, c’est-à-dire, de trancher, à lui seul, ou de s’appuyer sur l’avis des autres. Là où il est question d’une chose prescrite par Dieu ou les Infaillibles (que la paix divine soit sur eux), le dirigeant de la société musulmane a obligation de l’appliquer, bien que cela soit opposé à l’avis du peuple. Les gens n’ont pas le droit d’objection et de protestation, car ils ont admis, eux-mêmes, que leur gouvernement repose sur des ordres divins et des lois et règles islamiques. A ce propos le vénéré Imam Ali (béni soit-il) dit : « Vous me reprochez le fait de ne pas vous consulter. Par Dieu, je ne désirais point le commandement, la gouvernance, mais vous m’avez invité et vous m’avez choisi. Je ne me suis pas opposé par crainte de voir l’Oumma être frappé par des divisions et des dissensions. Une fois élu, j’ai consulté le Livre de Dieu et la Sunna du Prophète au sujet de ce qui nous est prescrit et j’ai suivi la ligne qui nous est tracée. Je n’ai pas eu besoin pour le faire ni de vos avis ni des avis d’autres personnes. Si je m’étais trouvé face à une situation qui n’est pas qualifiée par le Livre de Dieu ou la Sunna de son Messager et au sujet de laquelle la consultation s’imposait, je vous aurais consultés ». 7 [7] Le vénéré Imam Ali (béni soit-il), réputé pour son rang scientifique très élevé, disait, à plusieurs occasions : « interrogez-moi avant que vous ne me perdiez ». 8[8] Il consultait, dans les cas qu’il jugeait nécessaire. Les leaders non-infaillibles ont, tout naturellement, besoin de mener des consultations avec les gens avertis et spécialisés, et ils en ont l’obligation d’agir ainsi, dans des questions naissantes, contemporaines. Le fait de mener des consultations et de suivre l’avis de la majorité des experts, est une nécessité qui est, actuellement, prévue et déterminée par la loi et les institutions. Les prises de décisions générales et importantes des pouvoirs exécutif et législatif se reposent sur l’avis de l’Assemblée consultative islamique et le fait de se soumettre à l’avis de la majorité est reconnu, à cette échelle. S’agissant du Guide, c’est le Conseil du discernement du bien de l’Ordre islamique et également les groupes de conseillers qui sont le bras puissant et efficace pour les prises de décisions générales par le Guide. Par Conséquent, le peuple dispose des moyens pour participera, par le biais de ses représentants, au processus des législations (dans les cas qui concernent les lois courantes du pays), ainsi qu’au processus des prises de décisions et des affaires courantes du pays.
4. Participation au processus des législations :
Le peuple assiste, par le biais de ses élus à l’Assemblée consultative islamique, qui est le pouvoir législatif du pays, à l’adoption des lois et des décisions exécutives du pays. A cela s’ajoute, également, le fait que la Constitution aussi, qui sert de base et de référence pour la gestion du pays, est l’expression de la volonté populaire, car cette loi constitutionnelle avait été soumise, à travers d’un référendum, au vote du peuple.
5. Surveillance du peuple sur les dirigeants :
Le peuple surveille, avec des yeux ouverts et des oreilles attentifs, tous les actes, les comportements et les paroles des dirigeants. Il bénéficie, depuis longtemps, du levier et de l’outil de surveillance sur la classe régnante pour jouer son rôle dans la souveraineté. En effet, les gens, en procédant à la critique et à l’analyse des actes et des programmes du gouvernement ; ils barrent la route aux déviations. Dans l’Etat islamique, le peuple veille, également, sur la bonne et juste application des lois divines, ainsi que sur le respect des rituels et mœurs islamiques, tels que le respect de l’équité et de la justice, l’élimination de la discrimination et de l’inégalité, la gestion et les capacités nécessaires fournies au peuple pour gouverner, le refus de l’orgueil et de l’égoïsme, le sens de la responsabilité vis-à-vis de Dieu et du peuple, procéder à l’auto-purification avant d’en avoir une telle exigence aux autres, l’honnêteté, la probité, l’intégrité, et bref, l’application des prescriptions du Coran et de la Sunna. Cette surveillance s’effectue par diverses méthodes qui sont ainsi de suite :
Le fait de recommander le bien et d’interdiction le mal : Les enseignements religieux exhortent, encouragent les gens à accomplir cette grande obligation, surtout, par rapport aux gouvernants. Le vénéré Imam Ali (béni soit-il), dit : « Toutes les œuvres de bienfaisance et le jihad dans le sentier de Dieu sont en comparaison avec le fait de recommander le bien et d’interdire le mal comme une goutte d’eau face à une mer immense et mouvementée. Le fait de recommander le bien et d’interdire le mal n’approche pas la mort et ne diminue pas la subsistance. Le plus important de tout cela est de dire la vérité devant le souverain tyrannique ». 9
[9]
l’importance du fait de dire la parole de justice et de vérité devant les souverains tyranniques s’explique par cette raison que les gens sont, généralement, soumis et subordonnés à leurs dirigeants, un acte qui peut conduire aux déviations, au sein de la société. Donc, le fait de rappeler à l’ordre les dirigeants de la société, en les exhortant à appliquer le bien et à blâmer le mal, est d’une valeur inestimable. Le vénéré Imam Baqer (béni soit-il) dit : « Quiconque se rend auprès d’un sultan tyrannique pour l’appeler à la piété et l’avertir contre l’issue de l’impiété, aura la même récompense que les Djinns et les Humains reçoivent pour leurs actes ». 10
[10]
Du point de vue de l’islam, l’importance du fait de recommander le bien et d’interdire le mal est si immense et telle que son abandon entraine le châtiment divin. A ce propos, le vénéré Imam Ali dit : « Dieu ne châtie jamais les masses populaires pour les péchés commis, secrètement, par les élites, mais si les élites (la classe régnante) commettent, publiquement et ouvertement, des péchés sans qu’ils reçoivent d’objection et de protestation de la part des gens, tous les deux groupes (les élites et les gens ordinaires), auront à subir à subir le châtiment divin ». 11
[11]

Donner des conseils aux dirigeants de la société
Pour définir les droits réciproques entre lui(en qualité d’Imam) et le peuple (l’Oumma), le vénéré Imam Ali dit : « Ô gens ! Vous et moi, nous avons des droits réciproques. Le droit que vous avez à mon égard est de rester fidèle à l’allégeance que vous m’avez prêtée et de me donner, ouvertement, des conseils (faire preuve de bienveillance). 12 [12]Ici le conseil veut dire la bienveillance vis-à-vis des Imams (bénis soient-ils), autrement dit les gens devront, dans un esprit de bienveillance, avoir une surveillance sur les affaires de la société, ainsi que sur les méthodes de gouvernance de leurs dirigeants. Et pour ce faire, ils ne devront pas ménager, dans le chemin de vérité, aucune entre-aide, ni coopération et collaboration à leurs dirigeants, et devront leur obéir, pleinement.
Surveillance du peuple sur les dirigeants dans la Constitution de la République islamique d’Iran
Surveillance directe
Dans le huitième principe du premier Chapitre de la constitution iranienne, il est précisé : « Dans la République Islamique d’Iran, inviter à la charité, au fait de recommander le bien et d’interdire le mal est un devoir général et réciproque des individus les uns envers les autres, du gouvernement envers le peuple et du peuple envers le gouvernement. Ses conditions, ses limites et sa nature sont déterminées par la Loi ». 13[13]
Surveillance indirecte :
En raison de l’étendue des sociétés et de la multiplication des activités et des obligations des responsables de l’Etat, la surveillance directe de l’ensemble du peuple sur l’ensemble des dirigeants et des responsables est diminuée, tandis que les moyens d’exercice d’une surveillance indirecte par le par le peuple sont réunis et favorisés. Le peuple élit ses représentants pour se charger des affaires liées à la souveraineté et confient à ses représentants, outre la responsabilité d’assurer leur mandat, la charge de procéder à la surveillance, tout en ne se privant pas, de cette mission (c’est-à-dire, le fait d’exercer, lui, cette surveillance). L’élection par le peuple de ses représentants pour se charger et s’occuper des affaires du pays, est mentionnée dans plusieurs principes de la Constitution de la République islamique d’Iran, dont :
L’élection des représentants de l’Assemblée consultative islamique qui, outre leur mission importante consistant à légiférer et à interpréter les lois ordinaires du pays, exercent, par divers moyens, leur rôle de surveillance. L’Assemblée consultative islamique a le droit d’enquête et d’investigation dans toutes les affaires du pays, ainsi que de faire des remarques, de poser des questions et de poser une motion de censure à l’endroit de chacun des Ministres et du Président de la République et d’examiner les plaintes contre le fonctionnement de divers organes du pays. 14
[14]
L’élection du Président de la République pour diriger le pouvoir exécutif, veiller sur l’application en bonne et due forme de la Constitution, contrôler et superviser les affaires exécutives du pays et les activités de chacun des Ministres. 15
[15]
L’élection des Représentants de l’Assemblée des Experts pour désigner le Guide ayant toutes les conditions requises, veiller sur son action et vérifier le maintien des conditions spéciales prévues pour le leadership de la société islamique. 16
[16]
Afin d'assurer des progrès rapides dans les programmes sociaux, économiques, d'aménagement, de la santé publique, culturels, éducatifs et d'autres activités d'intérêt général avec la coopération de la population, prenant en considération les particularités locales, la gestion des affaires de chaque village, district, ville, département ou province s'effectue sous la surveillance d'un conseil dénommé Conseil du village, du district, de la ville, du département ou de la province, dont les membres sont élus par la population locale. 17
[17]
Le peuple dispose d’autres moyens à sa disposition pour exercer son rôle de surveillance sur les dirigeants et les responsables du pays, qui sont entre autres :
Les partis et les groupes politiques et culturels. 18
[18]

La presse et les mass médias. 19
[19]
Les rassemblements et les manifestations. 20
[20]
6. Le rôle du peuple pour appuyer et accompagner le gouvernement
L’Etat islamique a, tout comme il besoin d’allégeance du peuple pour sa création, a besoin du soutien et de l’accompagnement du peuple pour sa pérennité et sa survie. L’accompagnement du peuple peut immuniser l’Etat face à tous les ennemis intérieurs et extérieurs. Dans une lettre adressée à Malek Ashtar, le vénéré Imam Ali (béni soit-il), lui recommande de s’appuyer, en toutes circonstances et pour toutes choses, sur les masses laborieuses, et d’éviter de prendre comme appui les riches et les fortunés égoïstes et exigeants, et de sonder, en constance, à satisfaire le premier groupe non pas le second. 21[21]
A ce propos, l’honorable Imam Khomeiny (que sa demeure soit au paradis), dit : « Le peuple doit être l’appui des gouvernements, un gouvernement qui n’a pas d’appui, échouera ». 22[22] Et à une autre occasion, il dit : « Nous avons besoin du peuple. Cela veut dire que la République islamique d’Iran a, jusqu’au bout, besoin du peuple, c’est le peule qui a porté là, cette République et c’est le peuple qui mènera cette République jusqu’au bout ». 23 [23]
7. Le gouvernement islamique au service du peuple :
Dans l’optique de l’Islam, l’Etat et le gouvernement islamiques sont un outil, un moyen pour appliquer les lois et les ordres divins et pour instaurer l’ordre, établir la sécurité intérieure et extérieure, assurer le bien-être et la prospérité au peuple, éliminer l’oppression et l’injustice, etc.
Du point de vue de l’Islam et des Infaillibles (bénis soient-ils), l’Etat islamique prend sa valeur, seul dans le cas où il est un moyen pour réhabiliter les droits bafoués des opprimés, servir les défavorisés et les nécessiteux, bref, contribuer à la croissance et à l’élévation et à la promotion, tant sur le matériel que spirituel, des créatures défavorisées du Tout-Puissant. Dans une lettre à l’adresse de Malek Ashtar, le vénéré Imam Ali (que la paix de Dieu soit sur lui), dit : « Sois tendre avec le peuple et comporte-toi en en tant qu’un ami, très gentiment, avec les gens. Ne te comporte jamais comme un animal féroce pour te permettre de les dévorer ; car les gens se divisent en deux catégories : Le premier groupe, ce sont tes frères en religion et le deuxième, ils t’apparentent en terme de création. ». 24 [24] Et l’honorable Imam Khomeiny ( que sa demeure soit au paradis), en suivant le chemin tracé par le vénéré Imam Ali( béni soit-il), décrit, en ces termes, le gouvernement islamique : « Dans l’Etat islamique, le gouvernement doit être au service du peuple et le peuple dispose, même , le droit de porter plainte contre le Premier ministre, s’il y a une oppression et de le traduire en justice et de le punir pour ses actes, s’il est reconnu coupable ». 25 [25]
Nous vous avons expliqué dans le présent texte, ne serait-ce qu’une partie des droits réciproques que l’Islam reconnait pour le peuple et le gouvernement, l’un envers l’autre. Pour plus d’information, nous vous recommandons de consulter les livres suivants :
1. Droits fondamentaux et institutions politiques, Abul Fazl, Qazi Shari’at Panahi.
2. Droits humains, A’likhani.
3. Surveillance et les institutions de surveillance, Mohsen, Malek Afzal Ardakani.
4. Droits essentiels dans la République islamique d’Iran, Seyyed Mohammad, Hashémi.
5. La Constitution de la République islamique d’Iran.
6. La place du peuple dans l’Etat islamique du point de vue de l’Imam Khomeiny, Institut de la Rédaction et la Publication des œuvres l’Imam Khomeiny (que sa demeure soit au paradis).
7. La revue de l’Etat islamique, Secrétariat de l’Assemblée des Experts, N° 4, p. 134 et de suite.

[1] Sourate 57, Le fer (Al-Hadid), verset 25
[2] « Voie de l’Eloquence », traduit par Mohammad Dashti.
[3] Idem.
[4] La place du peuple dans l’Etat islamique du point de vue de l’Imam Khomeiny, p. 9, Institut de la Rédaction et la Publication des œuvres l’Imam Khomeiny (que sa demeure soit au paradis),
[5] Idem, p. 10, publié par l’Institut de la Rédaction et la Publication des œuvres l’Imam Khomeiny (que sa demeure soit au paradis),

[6] Idem, p. 11.
[7] Cheikh Toussi, Al-Amali, p. 173 ( Narm Afzar( logiciel), Nour II).
[8] « Voie de l’Eloquence », sermons 5 à 189.
[9] « Voie de l’Eloquence », Sagesse 373.
[10] Wasa’el al-Chi’a, tome 12, chapitre 3, passages portant sur le fait de recommander le bien et d’interdire le mal, hadith 11.
[11] Idem, hadith 1.
[12] « Voie de l’Eloquence », sermon 34.
[13] Premier chapitre, le huitième principe.
[14] Les principes 62-76-79-88-90 de la Constitution de la République islamique d’Iran et l’article 9 du règlement intérieur de l’Assemblée consultative islamique.
[15] Le 134ème principe de la Constitution.
[16] Le 107ème principe.
[17] Le 100ème principe.
[18] Le 126ème principe.
[19] Le 124ème principe.
[20] Le 127ème principe.
[21] « Voie de l’Eloquence », lettre 53.
[22] La place du peuple dans l’Etat islamique du point de vue de l’Imam Khomeiny, p.162.
[23] Idem, p. 166.
[24] « Voie de l’Eloquence », lettre 2652
[25] La place du peuple dans l’Etat islamique du point de vue de l’Imam Khomeiny, p.50.
 

http://www.islamquest.net/fr/archive/question/fa111

 

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Les trois niveaux de langages en amour

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« Et parmi Ses signes Il a créé de vous, pour vous, des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles et Il a mis entre vous de l'affection et de la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent.»

L’amour connait trois différents langages, ils sont tous essentiels. Ces langages peuvent être résumés par : parle-moi, montre-moi et touche-moi.

Parle-moi

L’idée principale est de dire assez fréquemment à son partenaire combien on l’aime. Aimer son partenaire n’est pas seulement le ressentir dans son cœur, ce sentiment doit se matérialiser par des mots, il faut le lui dire.

Développer votre propre langage, un langage intime comme par exemple se donner des noms affectueux. Le Prophète () avait pour habitude de donner des surnoms affectueux à ses épouses et à ses Compagnons.
Accompagnez vos échanges par des mots doux et des formules de politesse agréables à entendre : Jazâka Allahu khayran, puisse Allah te récompenser par un bien meilleur, fi amâni-llah, puisse Allah te mettre en sécurité, etc.

Vous pouvez aussi appeler votre conjoint(e) durant la journée ou lui envoyer un email ou un sms juste pour lui demander comment il/elle va. Lorsque vous l’appelez faites lui part de vos sentiments à son égard, par exemple dites-lui à quel point il/elle vous manque.

Montre-moi

Montrez à sa moitié combien on tient à elle peut se faire de différentes manières.

Faites-lui des petits cadeaux, c’est le geste qui compte et les petites attentions sont souvent les meilleures. Offrez-lui quelque chose qui lui prouve que vous êtes à son écoute et que vous le/la connaissez suffisamment pour savoir ce qui va lui faire plaisir. Le Prophète () a dit : « Faites-vous des cadeaux les uns les autres car cela permet de développer l’amour entre vous. »

Faites un sourire lorsque vous voyez votre époux(se), n’oubliez pas qu’un sourire c’est aussi un acte de bienfaisance. Le Prophète () a dit : « Le fait de sourire à ton frère est une aumône. Le fait de recommander le bien et d'interdire le mal est une aumône. Le fait de renseigner un homme qui s'est égaré est une aumône. Le fait d'enlever de la voie publique les saletés, les épines et les os est une aumône. Le fait de verser de l'eau de ton récipient dans celui de ton frère est pour toi une aumône. Le fait d'aider un homme malvoyant est une aumône. » (Boukhari).
« Ne méprise aucune bonne action, ne serait-ce qu’en rencontrant ton frère avec un visage souriant. » (Mouslim).

Il faut toujours chercher à être de bonne humeur et faire preuve d’humour. Parfois nous faisons des efforts pour nos frères et sœurs en Islam alors qu’avec notre conjoint pas le moindre effort n'est entrepris, nous nous laissons aller.

Touche-moi

Aicha, Puisse Allah l’agréer, a dit : «Le Prophète s’appuyait sur mon giron alors que j’étais en état de menstrues, et il récitait le Coran. »
Avant de sortir de chez vous pour vous rendre au travail ou à la mosquée, n’oubliez pas de saluer votre épouse, prenez-la dans vos bras et embrassez-là.

Le contact dans le couple est essentiel, faites-vous réciproquement des massages, spécialement après une longue journée de travail, au bureau ou à s’occuper de la maison. Les massages sont un moyen très efficace pour se détendre, évacuer le stress et créer un moment agréable.

Comme nous l’avons déjà dit, le contact est essentiel, pensez à avoir ces moments d’intimité où vous vous prenez simplement dans les bras l’un de l’autre. Partagez des moments juste entre époux ; ainsi, Aicha a dit : «Je prenais mon bain avec le Prophète alors que nous étions en état de grande impureté en se servant du même récipient. » (Boukhari, Sahîh).

La plupart des couples peuvent en apprendre davantage sur leurs besoins dans leurs relations en apprenant à se connaitre mutuellement. L’idée principale est que la vie conjugale doit être empreinte de démonstrations d’affections, cette affection n’a d’autre effet que de rendre le lien entre les époux fort et solide. En fait le lien qui unissait le Prophète () et Khadija, Puisse Allah l’agréer, était si fort que bien longtemps après la mort de cette dernière, il () avait l’habitude de prier pour elle et de la désigner comme le premier des musulmans et son plus proche allier dans le sentier d’Allah.

Il ne fait aucun doute que de s’aimer les uns les autres pour Allah le Tout-Puissant est le meilleur type d’amour possible. D'après Abû Idrîs al-Khawlanî : « Alors que Mu'âdh ibn Djabal était en train de prier, je l'ai attendu jusqu'à ce qu'il termine puis je suis allé le voir et je l'ai salué puis je lui ai dit : Je jure par Allah que je t'aime vraiment pour Allah.
Il a dit : Tu jures par Allah ?
J'ai dit : Je jure par Allah.
Il a dit : Tu jures par Allah ?
J'ai dit : Je jure pare Allah.
Alors il a attrapé mon vêtement et m'a tiré vers lui puis il a dit : « Reçois la bonne nouvelle, j'ai certes entendu le Prophète () dire : « Allah a dit : « Mon amour est obligatoire pour les gens qui s'aiment pour moi, pour ceux qui s’assoient pour moi, pour ceux qui se rendent visite pour moi et pour ceux qui dépensent pour moi. » » (Ibn Hibbân et authentifié par al-Albânî).

Si nous nous penchons sur ce hadith, nous y verrons que l’amour pour Allah est le seul et véritable amour. Cet amour qui permet aux deux époux de se développer, d’avancer dans leur vie et de connaitre le succès, le véritable succès.
« A ceux qui croient et font de bonnes œuvres, le Tout Miséricordieux accordera Son amour. » (Coran 19/96).

L’expérience accumulée au cours de nombreuses années de pratique dans le cadre des consultations conjugales montrent que les couples qui résolvent leur problème sont ceux qui ont bien compris qu'il fallait prendre soin des relations maritales. Le Prophète () avait pour habitude d’embrasser ses épouses fréquemment. Un autre geste d’affection se trouve dans le hadith suivant : Aicha, Puisse Allah l’agréer, a dit : « Je buvais en état de menstrues et je donnais à boire au Prophète ; il posait ses lèvres là où j'avais posé les miennes. »

Parle-moi, montre-moi et touche-moi sont donc les trois langues qui composent le discours de l’amour et qui sont nécessaires à une bonne communication. Ces trois dialectes sont la base vous permettant de faire sentir à votre conjoint(e) qu’il/elle est la personne la plus importante à vos yeux. Voici des exemples vous montrant comment créer cet environnement dans vos esprits et dans vos demeures :

-« Croire en son époux(se) ». Ceci est une règle absolument incontournable pour solidifier la relation maritale et aider votre moitié à atteindre l’épanouissement et par là réaliser ses buts. Khadija, puisse Allah l’agréer, la première ayant cru en la prophétie du Prophète () en est le parfait exemple. Il pensait beaucoup à elle après sa mort et priait pour elle au point qu'Aicha, puisse Allah l’agréer, fut jalouse et dit au Prophète (Salla Allahou alayhi wa Sallam) : « Allah t'a en vérité donné mieux que cette vieille femme. » Le Prophète () se mit en colère et dit : « Non, par Allah, je jure qu’Allah ne m'a jamais rien donné de meilleur qu'elle. Elle fut la femme qui crut en moi quand personne d'autre ne me croyait. Elle a affirmé que je disais vrai quand tout le monde m'accusait de mentir. Elle me soutint avec son argent quand tout le monde m'infligeait des privations. Et Allah m'apporta à travers elle des enfants, alors qu'aucune autre femme ne m'en a donné. »

-Avoir une perception positive et pleine d’amour de son époux a un grand impact sur la relation, de même qu'une perception négative affecte cette dernière. Toutefois, il est plus facile de se laisser aller et de laisser les pensées négatives construire un cadre de perception menant à la ruine de la relation plutôt que de faire un effort pour les combattre et pour créer un système de pensées qui mène au succès.

-Nous savons que les épouses du Prophète, puisse Allah les agréer, eurent un rôle important dans la propagation du message de l’Islam. Nous pouvons tirer de ceci certaines implications pour nous. Les époux doivent comprendre la nécessité de la place des épouses dans la société, les laisser exprimer leur talent, créativité et sagesse. Leur donner une place importante ne peut que renforcer la confiance qu’elles ont en elles, leur ouvrir une voie vers l’épanouissement et leur permettre de réaliser ce pour quoi elles sont destinées.

-Donnez à votre moitié le meilleur de vous-même, le meilleur de votre temps et de votre attention. Passez du temps à essayer de comprendre ses attentes et ses ambitions. Ecoutez ses rêves, ses peurs, ses sentiments, ses pensées et ses besoins. En agissant ainsi vous aurez créé une ambiance propice au développement des membres de votre foyer, chacun pourra s’exprimer sans avoir peur de se faire juger ou de se sentir ridicule. Lorsque l’on aime quelqu’un on fait preuve à son égard de plus de miséricorde, de patience et tolérance.

En conclusion, apprendre ces trois composantes du langage de l’amour est un aspect essentiel pour construire une relation maritale saine, joyeuse et vouée au succès.

 

 

Le préjugé envers la femme divorcée

 

Mariage 1

Après son mariage, on s’attend à ce qu’une femme reste mariée à vie. Mais ce n’est pas toujours le cas et il y a parfois des raisons de réclamer le divorce. Cependant, il semble que dans la société musulmane, une telle femme est stigmatisée par le divorce. Y a-t-il quelque chose dans le Coran ou la Sunnah qui incite les musulmans à éviter ou à ignorer une femme divorcée ?

Le mariage, en Islam, est un contrat solennel censé durer à vie. Pour assurer cet objectif, l’Islam interdit la vie matrimoniale à durée déterminée, tel que le mariage provisoire de jouissance (zawâj al-mut'ah). Aussi, l’Islam fixe-t-il certaines conditions qui garantissent la stabilité du mariage pour qu’il puisse apporter ses bons fruits. En réalité, cela n’est possible que lorsqu’il existe une harmonie entre les époux, de l’amour, de l’affection ainsi que le respect mutuel pour les droits du conjoint ; c’est ce qui doit dominer leur vie matrimoniale.

Cependant, il peut arriver que des dissensions s’immiscent dans la vie conjugale et que les époux constatent que leur vie commune devient insupportable. Si tous les efforts de réconciliation entre eux échouent, la dernière solution permise par la Législation islamique est le divorce.

En réponse aux réalités amères de la vie, lorsque les difficultés ne peuvent être résolues que par la séparation des deux parties d’une façon honorable, l’Islam permet au couple de recourir au divorce. Mais il ne l’a permis qu’à contre-cœur et non pas par plaisir, ni en guise de recommandation. Dans ce contexte, le Prophète — que la paix et les bénédictions soient sur lui — dit : "Parmi les choses licites, le divorce est celle qu’Allah déteste le plus." [1]

En Islam, le divorce n’est pas une fin en soi. C’est plutôt une solution à laquelle on peut recourir, après l’échec de tous les efforts de réconciliation entre les conjoints, pour mettre fin à une vie matrimoniale devenue insupportable.

Il n’y a tout simplement aucun verset coranique ni aucune tradition prophétique qui mésestime la personne divorcée, qu’elle soit homme ou femme. Au contraire, le Saint Coran fixe des lois spécifiques régissant la question du divorce par la détermination de ses règles, de son éthique et des devoirs qu’il implique. Si le fait d’être divorcé était si stigmatisant, le Prophète — que la paix et les bénédictions soient sur lui — n’aurait pas épousé Zaynab Bint Jahsh après que Zayd Ibn Hârithah eut divorcé d’avec elle.

Quant à la question du divorce, Allah Tout-Puissant s’adresse à Son Messager — que la paix et les bénédictions soient sur lui — par ces paroles : « Ô Prophète ! Quand vous divorcez avec vos femmes, divorcez avec elles conformément à leur délai de viduité ; et décomptez le délai ; et craignez Dieu votre Seigneur. Ne les expulsez pas de leurs maisons, et qu’elles ne les quittent pas d’elles-mêmes, à moins qu’elles n’aient commis une turpitude prouvée. Telles sont les lois de Dieu. Quiconque cependant transgresse les lois de Dieu, se fait du tort à lui-même. Tu ne sais pas si d’ici là Dieu ne suscitera pas quelque chose de nouveau ! » [2]

Il n’est pas permis à un époux de violer les droits de l’épouse divorcée, car le divorce n’exempte pas l’homme de ses devoirs, ni ne supprime les droits de la femme. Le divorce prescrit en réalité des droits complémentaires à la femme divorcée. Allah Tout-Puissant dit : « Les divorcées ont le droit de jouir d’une pension convenable. C’est un devoir pour les pieux. » [3]

Le divorce ne permet en aucun cas de transgresser les limites qu’Allah a fixées, ni Ses Commandements. Allah Tout-Puissant dit : « Le divorce est permis par deux fois uniquement. Alors, c’est soit la reprise conformément à la bienséance, soit la libération avec bienfaisance. » [4]

Même après le divorce, Allah Tout-Puissant s’adresse aux hommes et aux femmes de la manière suivante : « Et n’oubliez pas la grâce échangée entre vous. Car Allah voit parfaitement ce que vous faites. » [5]

Les versets coraniques mentionnés ci-dessus éclairent davantage la position islamique au sujet du divorce. C’est notre devoir de n’adhérer qu’aux lois d’Allah et de ne jamais les transgresser.

P.-S.

Traduit de l’arabe du site Islam-Online.net.

Notes

[1] Hadith rapporté par Abû Dâwûd.

[2] Sourate 65, Le Divorce, At-Talâq, verset 1.

[3] Sourate 2, La Vache, Al-Baqarah, verset 241.

[4] Sourate 2, La Vache, Al-Baqarah, verset 229.

[5] Sourate 2, La Vache, Al-Baqarah, verset 237.

 

http://www.islamophile.org/spip/Etre-divorcee-n-est-pas-un.html



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Qui peut intercéder en faveur de ses proches le Jour du Jugement ?

La Sunna nous apprend que le croyant qui passera le Sirât (le pont) le Jour de la résurrection  et sera sauvé de l’Enfer aura la possibilité d’intercéder en faveur de ses frères qui obéissaient à Allah, exalté soit-Il, avec lui dans ce monde, mais qui sont entrés en Enfer à cause de péchés qu’ils ont commis. Un long hadith rapporté par Boukhari, qu'Allah lui fasse miséricorde, parle du jour de la Résurrection et du passage des gens sur le Sirât . Voici un extrait de ce hadith :

« Il y aura trois catégories de gens traversant le Sirât : le musulman qui sera sauvé, celui qui sera écorché par le feu de l’Enfer puis en sera sauvé et celui qui y tombera à la renverse. Après le passage du dernier homme en rampant, les croyants ayant été sauvés Me supplieront en faveur de leurs frères plus qu'ils ne le faisaient dans le bas monde en Me réclamant un droit. Ils diront : "Ô Seigneur, nos coreligionnaires accomplissaient la prière, jeûnaient et œuvraient avec nous." Allah, exalté soit-Il, leur dit alors : "Allez et faites sortir du Feu quiconque a dans son cœur le poids d’un dinar de foi." Allah, exalté soit-Il, préservera alors leur visage du Feu et ils se renderont auprès d’eux. Certains se trouveront dans le Feu jusqu’aux chevilles et d’autres jusqu’à la mi-mollet. Ils feront alors sortir de l’Enfer ceux qu’ils reconnaîtront puis reviendront et Allah, exalté soit-Il, leur dira : "Faites sortir du Feu quiconque a dans son cœur le poids d’un demi-dinar de foi." Ils feront sortir ceux qu’ils reconnaîtront puis reviendront et Allah, exalté soit-Il, leur dira : "Faites sortir du Feu quiconque a dans son cœur le poids d'un atome de foi." Ils feront sortir ceux qu’ils reconnaîtront. » (Boukhari)

 

http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=showfatwa&FatwaId=227125

 

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