"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".
Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.
"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".
Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.
S'occuper d'un enfant, ce n'est pas seulement lui prodiguer une éducation religieuse et spirituelle. Toute mère ressent cette force en elle, cet instinct maternel qui l'unit à son enfant, ce même amour donné par Allah entre elle et son épouse.
Ainsi, Allah, Exalté soit-Il, dit dans le Saint Coran (sens du verset): « Et parmi Ses signes (d'Allah), Il a créé de vous, pour vous des épouses pour que vous viviez en tranquillité avec elles, et Il a mis entre vous de l’affection et la bonté. Il y a en cela des preuves pour des gens qui réfléchissent. » (Coran : 30/21)
Aimer, c'est un cadeau d'Allah, alors, pourquoi s'en priver si c'est un grand bien et qu'il sera largement récompensé le Jour de Résurrection ? N'est-ce pas même un devoir envers Allah Exalté soit-Il ?
Notons ainsi ces Hadiths de notre bien-aimé Prophète ():
Aïcha (Radhia Allahou Anha) a dit: « Des bédouins vinrent trouver le Prophète () et demandèrent: « Embrassez-vous vos enfants? » - « Oui » répondit le Prophète (). – Ils dirent : « Mais nous n'embrassons pas les nôtres. » - Alors; reprit le Prophète () : « Et que pourrais-je faire si Allah a enlevée la miséricorde de vos cœurs ? » (Sahih Muslim)
«Celui qui n’est pas bienveillant envers nos enfants, qui ne respecte pas nos personnes âgées vieillards, nous ne le reconnaissons pas comme l’un des nôtres ». (Boukhari et Muslim)
De même, laisser pleurer un enfant, bien que ce soit conseillé par certains soit disant médecins pour que l'enfant soit plus « indépendant » (Je serais tenter de dire « plutôt désespéré ! »), l'Islam semble clair à ce sujet ! En effet, même dans la prière, le parent peut prendre son enfant et le consoler afin de ne pas le laisser seul :
Abou Qatada (Radhia Allahou Anhou) a dit : « J’ai vu le Messager d’Allah () faire la prière tout en portant sa petite fille Oumama, fille que Zaïneb a eu de son époux Abou Al As Ibn Ar-Rabiâ. Quand il se prosternait, il déposait l'enfant à terre et il la reprenait en se relevant. (Hadith rapporté par Muslim)
L'enfant est très important en Islam, et ses parents par sa bonne éducation participent à la formation de l’Oumma de demain !
Allah, Exalté soit-Il, le Très Haut a dit (sens du verset) : « Que la crainte saisisse ceux qui laissent après eux une descendance faible, et qui seraient inquiets à leur sujet; qu’ils redoutent donc Allah et qu’ils prononcent des paroles justes. » (Coran : 4/9)
Le Messager d’Allah () a dit : « Chaque personne acquiert un certain nombre de péchés quand elle néglige ceux dont elle doit subvenir à leurs besoins. » (Hadith rapporté par Abou Dawoud)
Dans une autre version de ce hadith rapportée par An-Nassa’i: « Il suffit comme péché de négliger celui dont on a la charge ».
Omar Ibn Al-Khattab, Radhia Allahou Anhou, a dit: «J’ai entendu le Messager d’Allah () dire: « Vous êtes tous des bergers (garants), et vous êtes responsables de l’objet de votre garde. Le chef de l’Etat est berger (responsable) de ses administrés. L’homme est berger (garant) de sa famille et responsable de l’objet de sa garde. La femme est garante dans (sa maison) et responsable de l’objet de sa garde. Le serviteur est un berger pour les biens de son maître et responsable de l’objet de sa garde. Ainsi, vous êtes tous bergers et vous êtes responsables de l’objet de votre garde.» (Hadith rapport par Boukhari, At-Tirmidhi et Abou Dawoud)
http://www.islamweb.net/frh/index.php?page=articles&id=171735&fromPart=49
L’observance d’un délai de viduité (istibrâ’) par la femme ayant forniqué n’est pas une condition de validité du mariage qu’elle contracte. Si un homme et une femme forniquent ensemble, ils peuvent se marier l’un à l’autre sans aucun délai et leur mariage est valide islamiquement. Par ailleurs, il est permis de contracter mariage avec une femme fornicatrice après qu’elle se soit repentie à Allâh de son péché, le contrat fût-il établi une heure seulement après son repentir.
L’observance par la femme d’un délai de viduité pour cause de fornication fut exigée par certains savants par analogie avec la captive de guerre comme cela fut ordonné par le Prophète — paix et bénédictions sur lui — lorsqu’il dit : « La femme enceinte ne peut être connue qu’après avoir accouché, ni la femme qui ne l’est pas qu’après avoir eu ses menstrues une fois. » [2] Le Prophète — paix et bénédictions sur lui — ordonna que la captive de guerre observe un délai de viduité car elle est engagée dans une union licite et son enfant est légitime et doit être affilié à son père. Il convenait donc qu’elle observe un délai de viduité par mesure de précaution afin de préserver les lignées de tout mélange, de manière à ce que son enfant soit attribué à son père légitime. Les savants qui défendent cette opinion estiment que ce motif est également valable en cas de fornication. C’est pourquoi ils exigent l’observance d’un délai de viduité avant d’établir son contrat de mariage, afin qu’elle ne donne pas naissance à un enfant qui n’est pas de la lignée de son mari. Al-Baghawî dit dans Sharh As-Sunnah, volume 9, page 290 : « Lorsqu’un homme fornique avec une femme, celle-ci ne doit pas observer un délai de viduité car cette mesure est une marque de respect pour la semence de l’homme. Or, la semence du fornicateur n’a rien de sacré, étant donné qu’elle ne permet pas d’établir la filiation et qu’il est permis à une telle femme de se marier immédiatement. Cependant, selon Mâlik un tel mariage n’est pas autorisé jusqu’à l’écoulement de son délai de viduité. »
D’un autre côté, ceux qui affirment que la fornicatrice n’est pas tenue d’observer un délai de viduité s’appuient sur le hadîth rapporté par Jâbir selon lequel : « Un homme se rendit auprès du Prophète — paix et bénédictions sur lui — et dit : "Ô Messager de Dieu, ma femme ne repousse pas la main des caresseurs." Il répondit : "Répudie-la." Il dit : "Mais je l’aime et elle est belle." Il lui dit : "Alors, jouis-en." » [3] On retient de ce hadith que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — dit à l’homme de jouir de sa femme, sachant qu’elle ne se refuse à personne, et ne lui a pas ordonné de veiller à ce qu’elle observe un délai de viduité. Bien que ce hadîth soit remis en question au plan de l’authenticité, son contenu et l’enseignement qu’on en retient est corroborré par le hadîth rapporté par Al-Bukhârî selon lequel : « Hilâl Ibn Umayyah se plaignit au Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — que sa femme avait forniqué avec Shurayk Ibn Sahmâ’. Alors le Prophète — paix et bénédictions sur lui — lui dit : "Soit tu en apportes la preuve, soit c’est un châtiment que tu ressentiras dans le dos." Il répondit : "Ô Messager d’Allâh, quand l’un de nous voit un homme sur sa femme va-t-il réunir des preuves ?" Alors le Messager d’Allâh — paix et bénédictions sur lui — insista : "Soit tu en apportes la preuve, soit c’est un châtiment que tu ressentiras dans le dos." […] » Dans ce récit, il ne faisait point de doute dans l’esprit du mari que sa femme avait forniqué car il la vit faire lui-même. Néanmoins, le Prophète — paix et bénédictions sur lui — lui réclama des preuves afin d’être en mesure d’appliquer la sentence aux deux fornicateurs, et non pas pour déterminer que cette femme avait réellement forniqué. Toujours est-il que le Prophète — paix et bénédictions sur lui — n’ordonna pas à cet homme de veiller à ce que sa femme observe un délai de viduité pour cause de fornication, ne serait-ce que par précaution. Ceci prouve que l’observance d’un délai de viduité n’est pas obligatoire.
source
Réponse de Sheikh 'Abd Al-Bârî Az-Zamzamî ..
Le Coran est peu prolixe sur ce sujet . C'est dans la Sunna que le sujet est traité.
Mais, paradoxalement, ce n'est pas tellement dans le chapitre libâs ("manière de se vêtir") qu'il est question des problèmes de tenue vestimentaire. On y trouve en effet des questions du genre suivant: a-t-on le droit de porter de la soie, une bague en or, des vêtements avec des dessins d'animaux .... ?
Il faut chercher dans les chapitres sur la prière, où l'on définit la tenue liturgique de l'homme et de la femme
Mais que vient faire la tenue liturgique dans le problème de la tenue vestimentaire de la vie de tous les jours ?
C'est que pour l'islam il n'y a pas de différence entre la tenue liturgique et la tenue de la vie quotidienne. En effet, la fonction essentielle du vêtement de la vie quotidienne, c'est de permettre, et même de faciliter l'accomplissement de la prière:pour l'islam il y a un continuum entre la vie quotidienne et la vie liturgique; on passe de l'une à l'autre, cinq fois par jour (la prière constitue en effet comme la colonne vertébrale de l'existence, son axe), et le vêtement doit faciliter ce passage.
Il n'y a donc pas de vêtement qui soit à la fois musulman et profane. Le vêtement doit s'adapter à la prière: or cette prière n'est pas une prière purement mentale. Elle implique l'homme tout entier, corps et âme, elle engage le corps, puisqu'elle est enchaînement de mouvements et de postures (depuis la position debout jusqu'à la prosternation complète). Le vêtement doit donc pouvoir épouser les mouvements du corps. C'est pour cela que dans tous les pays musulmans, le costume traditionnel se distingue par son ampleur. Il doit aussi permettre les ablutions.
Le costume européen est sur bien des points à l'opposé du costume musulman traditionnel: il rend difficile les ablutions prescrites par le Coran et empêche directement, par ses plis rigides, les gestes et les positions de la prière canonique.
En outre, le vêtement européen souligne la forme du corps. Le vêtement musulman, lui, voile les formes du corps, non pas pour les nier, mais pour les reléguer au rang des choses qui ne doivent se dévoiler que dans l'intimité et qui à cause de cela doivent demeurer cacher aux yeux de la foule.
En islam, la vie religieuse et la vie profane sont beaucoup plus imbriquées l'une dans l'autre: on passe constamment de l'une à l'autre sans aucune transition autre que les ablutions (la transition n'est pas marquée par le changement de vêtements comme chez les prêtres chrétiens). Toutes ces observations doivent être gardées à l'esprit quand on aborde la problématique du voile féminin.
En Occident, après tout, il y a aussi des femmes voilées. Nul ne s'en offusque d'ailleurs, on les tient même en haute considération, ce sont les religieuses des divers ordres monastiques. Même les diaconesses protestantes portent le voile. Personne ne songerait d'ailleurs, ne serait-ce qu'un instant que ce serait le signe d'une oppression quelconque, voire d'une humiliation. Ce serait même plutôt un élément valorisant dans l'inconscient de l'homme occidental.
Par contre, quand l'Occidental se trouve en face d'une musulmane voilée, fonctionnent d'autres réflexes, des associations d'idées exactement inverses: on verra dans le voile, quand il est porté par une musulmane, comme le signe d'une oppression, d'une humiliation ou d'une condition inférieure.
Les Occidentaux supportent très bien le voile des religieuses chrétiennes, car il se situe à l'intérieur d'une distinction entre le profane et le sacré qui leur est habituelle. Par contre, ils ne supportent pas le voile des musulmanes, car il brouille ou efface des frontières qui leur sont habituelles.
En islam, toute femme adulte peut être voilée, le voile n'est pas spécifique d'une catégorie de "religieuses", catégorie qui n'existe pas en islam, tout simplement parce que la distinction vie religieuse / vie profane qui justifie et valorise à nos yeux le voile des religieuses chrétiennes, n'est pas pertinente dans l'islam: toute vie profane est religieuse, en particulier toute vie féminine, ou pour l'exprimer autrement par une formule qui fait un peu formule-choc: l'islam est un couvent laïc, un couvent, parce que, comme dans les monastères chrétiens, les femmes sont voilées, les sexes strictement séparés; "laïc", dans ce sens que les sexes se rencontrent cependant pour une vie sexuelle normale. L'islam déteste le célibat ou le réprouve.
Les textes: le Kitâb al-Mughnî d'Ibn Qudâma (1146-1213)
La tenue vestimentaire en islam repose plus sur une tradition sociale qui se transmet de génération en génération que sur des textes sacrés explicites. Le Coran en parle très peu. Il faut chercher dans les ouvrages de la Sunna ou dans les manuels de fiqh.
Les manuels de fiqh (charia) ont beaucoup de mal à justifier leurs conceptions vestimentaires ou leur conception de la décence par des textes sacrés explicites.
Nous allons maintenant résumer l'argumentation d'un ouvrage qui fait autorité en la matière, le Kitâb al-Mugnî d'Ibn Qudâma (né à Jérusalem en 1146, mort à Damas en 1213). C'est aussi un ouvrage qui a l'avantage de donner un tableau quasi exhaustif des positions en présence.
Il y a dans ce genre d'ouvrage une définition légale de la nudité: la 'awra. Cette définition n'est évidemment pas la même pour les deux sexes.
Pour l'homme, la nudité légale, c'est la partie du corps comprise entre le nombril et les genoux. On nous dira donc qu'il convient que l'homme couvre cette partie du corps. Ibn Qudâma précise qu'il y a consensus à ce sujet entre les fondateurs des quatre grandes écoles sunnites: Ahmad b. Hanbal, Mâlik, Châfi'î et Abû Hanîfa.
Question: faut-il y inclure la cuisse ?
Réponse: selon un incident rapporté par Bukhârî 8.12, dans l'expédition de Khaybar le Prophète a découvert sa cuisse, à tel point que le transmetteur qui rapporte cet incident (Anas b. Mâlik) vit la blancheur de la cuisse du Prophète. Selon ce hadîth, la cuisse n'entre donc pas dans la 'awra. mais, rétorque Ibn Qudâma, Ahmad b. Hanbal rapporte dans son Musnad un hadith de Djarhad auquel le Prophète aurait dit quand il le vit découvrir sa cuisse: "Couvre ta cuisse, car elle est 'awra".
Finalement, ce n'est qu'en toute fin de raisonnement qu'Ibn Qudâma lâche la citation scripturaire qui fait autorité en la matière, un hadith d'Ibn Hanbal (2.187, corroboré par Abû Dâwûd 2.26 et libâs 34): "Uniquement ce qui est entre le nombril et les genoux fait partie de la 'awra".
Question: si cette délimitation est ainsi acceptée, le nombril et le genou proprement dits font-ils partie de la 'awra (est-ce inclusif ou exclusif ?) ? .
Réponse: Selon Ahmad b. Hanbal, Mâlik et Châfi'î, ils n'en font pas partie. Selon Abû Hanîfa, seuls les genoux n'en font pas partie.
Cette zone ainsi délimitée, il convient de la couvrir avec quelque chose qui cache la couleur de l'épiderme, même si c'est léger.
Il faut également se couvrir les épaules. Ibn Qudâma cite à ce propos une parole du Prophète (Bukhârî 8.5.1): "Aucun d'entre vous ne priera vêtu d'une simple tunique (thawb), s'il n'a pas quelque chose sur les épaules ".
Pour la femme, le voilement du corps est la règle.
Le chapitre est rédigé de telle manière que le voilement du corps de la femme n'est pas une brimade, mais un droit de la femme à la discrétion et au caractère privé de son corps, qui n'a pas à être offert au regard public: "La femme n'a pas à découvrir quoi que ce soit de son corps, à part le visage et les paumes de la main. La femme peut donc prier le visage découvert [ sous-entendu: cela n'entame pas la validité de la prière]".
Peut-elle aussi découvrir ses pieds ? Selon Ahmad b. Hanbal, oui, car les pieds ne font pas partie de la nudité légale Ils ont même statut que le visage.
Ces règles fondent un principe de droit musulman qui est le suivant: "la femme tout entière est nudité, sauf son visage et les paumes de sa main" (principe énoncé par Mâlik, Awzâ'î et Châfi'î). En dehors de ces parties du corps, le corps doit être entièrement couvert.
Ibn Qudâma justifie ce principe par trois considérations:
1) Il invoque un commentaire fait par un célèbre compagnon du Prophète, Ibn 'Abbâs, de Coran 24.3 " Dis aux croyantes de ne montrer de leurs atours que ce qui en paraît". "Ce qui en paraît", c'est selon Ibn 'Abbâs, le visage et les paumes de la main.
2) IQ invoque un ordre du Prophète. Le Prophète a interdit à la femme mariée de porter des gants et le voile sur le visage (niqâb). Si le visage et les paumes de la main, dit IQ, était compris dans la nudité légale, le Prophète n'aurait pas interdit de les couvrir. C'est notamment parce que les nécessités de la vie exigent un visage découvert et des paumes découvertes (par exemple dans les transactions commerciales, les paumes de la main sont nécessaire pour prendre et donner).
3) IQ invoque enfin une parole du Prophète citée dans le recueil de Tirmidhî (Ti 10 [Radâ'].12) qui est très explicite, trop explicite même au goût d'IQ, parce qu'il est obligée d'en donner une interprétation restrictive: "La femme est 'awra". Pourquoi IQ est-il obligé d'en donner une interprétation restrictive ? Parce que ce hadith pourrait laisser croire, encore une fois, que le corps féminin tout entier doit être voilé, interprétation qu'IQ désire précisément éviter.
IQ concède que ce hadîth est certes authentique, puisqu'il est cité dans l'un des six recueils canoniques. Mais, dit-il, ce hadîth n'exclut pas l'autorisation de dévoiler le visage et les paumes de la main pour les nécessités évidentes de la vie quotidienne et IQ de citer, par exemple, la demande en mariage.
Puis IQ cite les opinions contraires des tenants du maximalisme vestimentaire:
1) Abû Bakr b. al-Hârith b. Hichâm dit: " La femme tout entière est nudité, jusques et y compris les ongles".
2) Uu hadith d'Umm Salama (Abû Dâwûd, 2 [Salât].83): "J'ai interrogé l'Envoyé de Dieu: la femme a-t-elle le droit de prier vêtue d'une simple chemise (dhir') et d'un khimâr [voile couvrant la tête et le visage] sans porter d'izâr [tunique] ? - Oui, dit le Prophète, si elle va jusqu'à terre et couvre ses pieds ".
Copyright Ralph Stehly, Professeur d'histoire des religions.
La plupart des gens, bien qu’ils n’en aient pas conscience, sont sous l’influence d’une fausse religion. C’est une religion secrète qui ne se fait pas connaître ouvertement. Elle n’a aucune règle écrite. Elle n’a même pas d’appellation. Or elle prend sous contrôle le mode de pensée des gens, leurs mouvements et leurs attitudes. La plupart des gens, sans en avoir conscience, se conforment tout au long de leur vie aux règles de cette religion. Ils vivent selon ses ordres et interdits. Cette religion n’est pas l’Islam, le Christianisme ou le Judaïsme. Il est possible que ceux qui obéissent à cette religion, une fois demandé répondent "Je suis musulman" ou bien "Je suis chrétien". Certaines personnes peuvent être incroyantes ou athées. Seulement ils sont tous adhérents de cette religion secrète.
Est-ce donc le jugement du temps de l'ignorance qu'ils cherchent ? Qu'y a-t-il de meilleur qu'Allah, en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme ? (Sourate al-Maidah, 50)
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[Yusuf] commença par les sacs des autres avant celui de son frère ; puis il la fit sortir du sac de son frère. Ainsi suggérames-nous cet artifice à Yusuf. Car il ne pouvait pas se saisir de son frère, selon la religion du roi… (Sourate Yusuf, 76)Dans le Coran, on est informé dans plusieurs versets, que ceux qui nient sont aussi adhérents d’une religion. Par exemple, Pharaon a parlé comme suit au sujet du Prophète Moïse (psl) :
Et Pharaon dit : "Laissez-moi tuer Moïse. Et qu’il appelle son Seigneur ! Je crains qu’il ne change votre religion ou qu’il ne fasse apparaître la corruption sur terre." (Sourate Gafir, 26)Dans d’autres versets, il est expliqué que les incroyants, face à la vraie religion du Prophète Mohammed (pbsl), montrent leurs attachements à leurs anciennes religions comme suit :
Et ils (les Mecquois) s’étonnèrent qu’un avertisseur parmi eux leur soit venu, et les infidèles disent : "C’est un magicien et un grand menteur, réduira-t-il les divinités à un Seul Dieu ? Voilà une chose vraiment étonnante." Et leurs notables partirent en disant : "Allez-vous en, et restez constants à vos dieux : c’est là vraiment une chose souhaitable. Nous n’avons pas entendu cela dans la dernière religion ; ce n’est en vérité que pure invention !" (Sourate Sad 4-7)Jusque-là, il est possible de voir que chaque individu a une religion. Ceux qui ne se conforment pas à la religion d’Allah ou même ceux qui se font passer pour des athées ne sont pas sans religion dans la réalité. Ils ne sont que les adhérents d’une fausse religion. De nos jours, il se peut qu’une partie de ces religions ne soient pas définies en tant que telles. Or comme il est mentionné dans le Coran, ce sont toutes des religions. Par exemple, le marxisme est aussi dans un sens une religion. Car cette idéologie est “une route” qu’empreinte une partie des gens. Les marxistes ont assimilé le système de pensée fabriqué par Marx. Ils ont accepté sa méthode de réflexion. Ils ont apprécié le monde en fonction de ses critères. Ils ont expliqué le pourquoi de l’existence et la signification de la mort d’après la logique de Marx (et d’Engels). Bref, ils ont cru au marxisme et orienté leur vie et leur appréciation des faits selon lui.
Dis : "Moi , mon Seigneur m’a guidé vers un droit chemin, une religion droite, la religion d’Ibrahim, le soumis exclusivement à Allah et Qui n’était point parmi les associateurs." Dis : "En vérité, ma prière (salat), mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers." (Sourate al-Anam, 161-162)Pour une personne l’objectif de base de la vie est d’obtenir la satisfaction d’Allah. Comme nous l’avons déjà précisé, un être n’a pas de responsabilité personnelle vis-à-vis des autres gens. Mais dans le Coran, Allah a fait savoir comment se comporter envers les autres. La responsabilité que l’on ressent envers Allah induit, face aux autres, le comportement le plus droit, le plus juste et le plus équitable. Dans le Coran, la vision des croyants sur ce sujet est décrite ainsi :
Ils accomplissent leurs voeux et ils redoutent un jour dont le mal s’étendra partout. Et offrent la nourriture, malgré son amour, au pauvre, à l’orphelin et au prisonnier, (disant) : “C’est pour le visage (satisfaction) d’Allah que nous vous nourrissons : nous voulons de vous ni récompense ni gratitude. Nous redoutons, de notre Seigneur, un jour terrible et catastrophique.” (Sourate al-Insan, 7-10)
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… et attachez-vous fortement à Allah. C’est Lui votre Maître. Quel excellent Maître ! Et quelle excellent Soutien ! (Sourate al-Hajj, 78)Quand on compare la religion de l’ignorance à la vraie religion définie dans le Coran, il ressort ouvertement entre les deux une grande différence. Cette différence est celle de la foi et de l’impiété. En d’autres termes, la religion d’Allah et la fausse religion fabriquée par le diable. Par conséquent, il n’y a aucune similitude entre la religion de l’ignorance et l’Islam. Il est hors de propos que les musulmans s’approprient une quelconque partie de la religion de l’ignorance. Pour cette raison, les membres de cette religion distinguent de suite le croyant dans la foule. Ils comprennent qu’il n’est pas des leurs après un court instant. Mais ils n’arrivent pas à comprendre qu’il ait un caractère si opposé à leur religion. La logique du croyant est complètement antagoniste à la leur. C’est pour cette raison, que tout au long de l’histoire, les adhérents de la religion de l’ignorance n’ont jamais compris la logique des croyants. Ils les ont traités de "fous".
Or, il y a des gens qui discutent au sujet d’Allah sans aucune science, ni guide, ni livre pour les éclairer, affichant "une attitude orgueilleuse" pour égarer les gens du sentier d’Allah. A lui l’ignominie ici-bas ; et nous lui ferons goûter le Jour de la résurrection, le châtiment de la fournaise. (Sourate al-Hajj, 8-9)De plus, pour comprendre et pratiquer la vraie religion du Coran, il est nécessaire d’avoir toute son intelligence et sa conscience d’esprit. Seuls les croyants ont cette spécificité. Les incroyants et les hypocrites ont la conscience fermée, ainsi que leur perception. Allah les décrit comme des personnes qui ne peuvent pas comprendre et ce dans bien des versets :
Allah a scellé leurs cœurs et leurs oreilles ; et un voile épais leur couvre la vue ; et pour eux il y aura un grand châtiment. (Sourate al-Baqarah, 7)Il résulte donc, que la religion de l’ignorance est la religion des insensés et des inconscients. Alors que l’intelligence et la conscience d’esprit inclinent à vivre la moralité de la vraie religion (Islam). La vraie gloire de l’être humain, son honneur et son bonheur éternels sont dans cette vraie religion (Islam). Le choix entre les deux religions dépend de l’homme. Dans un verset, le propos est expliqué comme suit :
Nous avons destiné beaucoup de djinns et d’hommes pour l’enfer. Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n’entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants. (Sourate al-Araf, 179)
… Allah détourne leurs cœurs, puisque ce sont des gens qui ne comprennent pas. (Sourate at-Tawbah, 127)
Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au rebelle tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est audient et omniscient. (Sourate al-Baqarah, 256)
Les formes communes de psychologie et de comportement dans la religion de l'ignorance >>>
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En principe, tout ce qu’une personne possède de son vivant revient à ses héritiers après sa mort. A ce propos, Allah Très haut dit : « Aux hommes revient une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches; et aux femmes une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup: une part fixée.. » (Coran, 4 :7). Aussi n’est-il permis à personne de s’emparer de la part de l’héritage d’un héritier ni de lui demander d’y renoncer malgré lui car cela est une injustice et une agression. En effet, le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) dit : « Il n’est pas permis de jouir des biens d’autrui sans son consentement. » (Rapporté par Ahmad, 20172 et jugé authentique par al-Albani dans sahih al-Djaami sous le n° 2780).
Si l’allégation formulée par votre belle-mère selon laquelle la partie en question lui appartient n’est pas fondée sur une preuve authentique, votre épouse n’est pas tenue à renoncer à son droit à la succession. Le refus de renoncer à sa part de l’héritage ne constitue aucunement un mauvais traitement de sa mère.
Dire que la belle-mère n’a aucun droit sur cette partie de l’héritage ne signifie pas qu’elle ne doit plus être bien traitée. Bien au contraire, votre épouse doit continuer à faire preuve de douceur dans ses échanges verbaux avec sa mère et chercher à faire intervenir des gens de bien et de piété pour parvenir à résoudre ce problème. Peut-être Allah guidera-t-Il vers la vérité le cœur de la belle-mère.
Si votre épouse accepte de bon gré de renoncer à une partie de l’héritage ou à la totalité au profit de sa mère en vue d’obtenir la récompense divine, c’est bien et conforme à la piété filiale. Cependant, comme il a déjà été dit, l’épouse n’est pas tenue d’agir dans le sens indiqué, et ne commettrait aucun péché en ne donnant pas satisfaction à sa mère. Pour davantage d’informations, voir la réponse donnée à la question n° 144234 et à la question n° 178308.
Allah le sait mieux.
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité