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L'Islam et la vie sociale

"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".

Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.



"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".

Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.



Connaissez vous "La religion de l'ignorance " ?..."devenir un homme"


Est-ce donc le jugement du temps de l'ignorance qu'ils cherchent ? Qu'y a-t-il de meilleur qu'Allah, en matière de jugement pour des gens qui ont une foi ferme ?
(Sourate al-Maidah, 50)
La plupart des gens, bien qu’ils n’en aient pas conscience, sont sous l’influence d’une fausse religion. C’est une religion secrète qui ne se fait pas connaître ouvertement. Elle n’a aucune règle écrite. Elle n’a même pas d’appellation. Or elle prend sous contrôle le mode de pensée des gens, leurs mouvements et leurs attitudes. La plupart des gens, sans en avoir conscience, se conforment tout au long de leur vie aux règles de cette religion. Ils vivent selon ses ordres et interdits. Cette religion n’est pas l’Islam, le Christianisme ou le Judaïsme. Il est possible que ceux qui obéissent à cette religion, une fois demandé répondent  "Je suis musulman" ou bien "Je suis chrétien". Certaines personnes peuvent être incroyantes ou athées. Seulement ils sont tous adhérents de cette religion secrète.

Au début, cette religion n’est pas proposée aux gens en un seul bloc. Ils l’assimilent dès leurs naissances suite à de longues suggestions. Pour cette raison, ils ne se rendent pas compte que leurs mouvements, leurs opinions, leurs attitudes et même leurs mimiques ont pour origine cette religion.

Pour ceux qui  s’attachent à cette religion le but est de "devenir un homme". "Devenir un homme" signifie s’imprégner des valeurs, des préceptes de cette religion ; appliquer ses règles, ses interdits et ses modalités de comportement ; porter en soi sa marque de fabrique. Pour être admis dans la société, ne pas se sentir étranger, accéder à un certain niveau, il est impératif de devenir un homme, ”devenir quelqu'un”. Cette religion est donc la religion du "devenir un homme". Nous allons donc simplement l’appeler "religion de l'ignorance". La religion de l'ignorance pousse les gens vers le manque de sincérité, des attitudes affectées et forcées. La plupart de ceux qui suivent cette religion ne se comportent pas d’une manière naturelle. En fonction du milieu ambiant, ils adoptent des expressions visibles tant sur leurs visages et leurs manières de parler que dans leurs attitudes de comportement. Dans chaque situation ils jouent un rôle. Malgré cela, ils ont l’impression de mener une vie tout à fait normale et naturelle.

En somme, cette religion produit des modèles humains qui manquent de sincérité, factices et propriétaires d’une identité usurpée. La principale raison pour laquelle cette religion diabolique, qui occasione gênes et peines de toutes parts et touche toutes les catégories de la société est qu’elle n’a pas d’appellation. Les adhérents de cette religion ne la jugent pas. Il ne leur vient même pas à l’esprit de la quitter ou de la changer. Car à l’intérieur du système dans lequel ils se trouvent, ils ne savent même pas qu’il y a une religion. Dans le système auquel ils sont soumis, il est une vertu de voir les faits de la vie comme une loi immuable.

Tant qu’une personne ne se défait pas de cette situation, tant qu’elle ne se détache pas de la religion de l'ignorance, elle ne peut ni comprendre ni vivre l’Islam. Car le fondement de l’Islam est la sincérité et le naturel. Pour qu’une personne puisse vivre l’Islam et par conséquent le vrai bonheur et la délivrance, elle doit être très sincère envers Allah, elle-même et les autres gens. La foi ne peut se fonder que sur la sincérité. Pour se débarrasser de l’influence de la religion de l'ignorance, il faut d’abord l’identifier et la définir. Le lecteur qui examine les particularités de cette religion doit également se passer en revue. Car même si on ne veut pas l’admettre, la religion de l'ignorance a probablement eu un certain effet sur tout un chacun. Pour se démettre de cette religion obscure, qui fait sans cesse intrusion dans la vie de l’homme, il faut d’abord de l’attention et de la sincérité.

Contre la vraie religion, la religion de l'ignorance

Quand on interrogea notre Prophète (pbsl) : "Qu’est-ce que la religion ?", il répondit : "La route où vous allez". Cette réponse résume le propos de la manière la plus sage. La religion contient tous les jugements de valeur, les règles de comportement, le mode de vie d’une personne, et par conséquent d’une société puisque composé de plusieurs personnes. Ceci est, par exemple, illustré par le mot "religion" dans le verset 76 de la sourate Yusuf :
[Yusuf] commença par les sacs des autres avant celui de son frère ; puis il la fit sortir du sac de son frère. Ainsi suggérames-nous cet artifice à Yusuf. Car il ne pouvait pas se saisir de son frère, selon la religion du roi… (Sourate Yusuf, 76)
Dans le Coran, on est informé dans plusieurs versets, que ceux qui nient sont aussi adhérents d’une religion. Par exemple, Pharaon a parlé comme suit au sujet du Prophète Moïse (psl) :
Et Pharaon dit : "Laissez-moi tuer Moïse. Et qu’il appelle son Seigneur ! Je crains qu’il ne change votre religion ou qu’il ne fasse apparaître la corruption sur terre." (Sourate Gafir, 26)
Dans d’autres versets, il est expliqué que les incroyants, face à la vraie religion du Prophète Mohammed (pbsl), montrent leurs attachements à leurs anciennes religions comme suit :
Et ils (les Mecquois) s’étonnèrent qu’un avertisseur parmi eux leur soit venu, et les infidèles disent : "C’est un magicien et un grand menteur, réduira-t-il les divinités à un Seul Dieu ? Voilà une chose vraiment étonnante." Et leurs notables partirent en disant : "Allez-vous en, et restez constants à vos dieux : c’est là vraiment une chose souhaitable. Nous n’avons pas entendu cela dans la dernière religion ; ce n’est en vérité que pure invention !" (Sourate Sad 4-7)
Jusque-là, il est possible de voir que chaque individu a une religion. Ceux qui ne se conforment pas à la religion d’Allah ou même ceux qui se font passer pour des athées ne sont pas sans religion dans la réalité. Ils ne sont que les adhérents d’une fausse religion. De nos jours, il se peut qu’une partie de ces religions ne soient pas définies en tant que telles. Or comme il est mentionné dans le Coran, ce sont toutes des religions. Par exemple, le marxisme est aussi dans un sens une religion. Car cette idéologie est “une route” qu’empreinte une partie des gens. Les marxistes ont assimilé le système de pensée fabriqué par Marx. Ils ont accepté sa méthode de réflexion. Ils ont apprécié le monde en fonction de ses critères. Ils ont expliqué le pourquoi de l’existence et la signification de la mort d’après la logique de Marx (et d’Engels). Bref, ils ont cru au marxisme et orienté leur vie et leur appréciation des faits selon lui.

Le marxisme n’est qu’un exemple. On peut énumérer des centaines de religions (c’est-à-dire philosophie, système de pensée etc…) de la sorte. Les idéologies complètement opposées au marxisme sont aussi des religions. Bien entendu, toutes ces religions sont de "fausses" religions. Elles ont été fabriquées à la base pour égarer les gens du chemin d’Allah.

Ici le point important à souligner est celui-ci : sur terre, quoique soit leur idéologie, leur philosophie, leur vision du monde ; les gens eloignés de la vraie religion sont tous sujets, sans exception, d’une seule religion commune. Cette religion, dont nous avons tracé les lignes directrices, est comme nous l’avons nommé au début "la religion de l’ignorance". Et c’est l’arme la plus sournoise et efficace qu’utilise le diable dans son acharnement à égarer et éloigner les gens de la vraie religion.
   
Etre un homme !

"Sois d’abord un homme !"       
                                 

"Si tu t’étais comporté comme un homme, tout ça ne serait pas arrivé !"

Nous avons maintes fois entendu ces paroles tout au long de notre vie. Particulièrement étant jeunes, quand nos aînés n’approuvaient pas nos propos ; quand nous faisions quelque chose qui ne leur plaisait pas…

Pour la personne qui emploie ces mots ,"être un homme" vient avant toutes choses. Ce qui est visé avec l’expression "être un homme", c’est une acceptation globale par la société d’une certaine moralité, culture, attitude et décence ; c’est se revêtir de modèles préfabriqués. Ce système de valeurs, avec ses matrices et ses règles, est accepté et pratiqué par la plupart des gens. On ne vient pas facilement à débattre de ces matrices et règles ; on ne juge pas leurs antagonismes ; d’où sont-elles nées ; à quel point sont-elles justes ? Car interroger sur ce modèle assimilé par la plupart des gens, aller à l’encontre des masses peut apporter le danger d’être la cible des protestations d’une grande fraction.

Cette structure dont la véracité n’est nullement remise en question, ne doit pas être considérée comme une particularité propre à notre société. Ce système perdure, que ce soit en orient ou en occident, dans toutes formes de culture qui a sa propre croyance en tant que système des acceptations. Les interdictions, les ordres et les recommandations sont pour ainsi dire à eux seuls, pratiqués en tant que religion indépendante : "la religion de l'ignorance (la religion d’être un homme)". 

Le concept "être un homme" est étranger au fait d’être Musulman, de croire en Allah, d’avoir une bonne moralité et même d’être un être humain. L’attitude et la morale décrite dans le Coran n’a définitivement pas sa place dans cette religion. D’ailleurs, la religion de l'ignorance prend naissance et se développe dans les milieux où la moralité du Coran n’est pas vécue. En générale, les gens considérés comme supérieurs, admirés et enviés ont très bien appris la religion de l'ignorance ; ce sont eux qui la pratiquent avec toutes ses règles.

Il est important de souligner ici, que les principes de base de la moralité recommandés dans le Coran sont en parfaite opposition avec la logique gatée de la religion de l'ignorance. Dans le Coran, il est expliqué que tous les êtres humains sont responsables vis-à-vis d’Allah. Et donc, ils ne sont chargés que de contenter Allah ; ils ne doivent pas chercher à gagner l’estime ou l’appréciation d’autrui. Le croyant pense et vit la moralité du Coran comme relaté dans les versets suivants : "Allah ne suffit-il pas à Son serviteur ? Et ils te font peur avec ce qui est en dehors de Lui… " (Sourate az-Zumar, 36) "… mais ton Seigneur suffit comme Guide et comme Soutien."(Sourate al-Furqane, 31) Toute notre vie est orientée vers le contentement de notre Seigneur. C’est le fondement de la religion. Dans le Coran, on est informé que dans cette religion, qui est le prolongement de la vraie religion du Prophète Ibrahim (psl), on consacre toute sa vie à Allah. Dans un verset on peut lire :
Dis : "Moi , mon Seigneur m’a guidé vers un droit chemin, une religion droite, la religion d’Ibrahim, le soumis exclusivement à Allah et Qui n’était point parmi les associateurs." Dis : "En vérité, ma prière (salat), mes actes de dévotion, ma vie et ma mort appartiennent à Allah, Seigneur de l’Univers." (Sourate al-Anam, 161-162)
Pour une personne l’objectif de base de la vie est d’obtenir la satisfaction d’Allah. Comme nous l’avons déjà précisé, un être n’a pas de responsabilité personnelle vis-à-vis des autres gens. Mais dans le Coran, Allah a fait savoir comment se comporter envers les autres. La responsabilité que l’on ressent envers Allah induit, face aux autres, le comportement le plus droit, le plus juste et le plus équitable. Dans le Coran, la vision des croyants sur ce sujet est décrite ainsi :
Ils accomplissent leurs voeux et ils redoutent un jour dont le mal s’étendra partout. Et offrent la nourriture, malgré son amour, au pauvre, à l’orphelin et au prisonnier, (disant) : “C’est pour le visage (satisfaction) d’Allah que nous vous nourrissons : nous voulons de vous ni récompense ni gratitude. Nous redoutons, de notre Seigneur, un jour terrible et catastrophique.” (Sourate al-Insan, 7-10)
D’après les versets, on comprend bien que le croyant n’attend pas de compensation de la part des gens. Ceci lui donne un caractère fort et solide. Le croyant applique ce qui est juste, c’est-à-dire les commandements d’Allah dans tous milieux et devant tout le monde. Il n’attend d’appréciation de personne, ni ne craint quiconque. Il ne veut que l’agrément d’Allah. Ainsi Allah définit les croyants comme "ne craignant le blâme d’aucun blâmeur" (Sourate al-Maidah, 54). Pour cette raison, les croyants ne changent en rien leurs caractères et leurs attitudes face aux évènements et aux gens. Ils restent identiques quand ils reçoivent un poste élevé ou une autorité. Il ne se laissent pas aller au désespoir dans les situations difficiles. Dans le Coran, il est souvent fait mention du caractère stable des croyants. Les versets montrent bien que leurs attitudes restent inchangées ; qu’ils disposent de biens et de pouvoir ou qu’ils soient dans la difficulté et la nécessité. Car le croyant sait que tout ce qui le touche en bien (propriété, puissance, position etc…) ou en mal (être blamer par les gens, subir des attaques, être dans le besoin etc.) vient d’Allah. Il sait que c’est une “épreuve” pour l’éduquer et le tester.

Face à cela, la religion de l’ignorance  ne voit pas de nécessité en Allah. Elle cherche le contentement des gens à celui d’Allah. Elle est la religion de ceux qui espèrent en la vie ici-bas à la place de celle de l’au-delà. Dans cette religion, les gens pensent qu’ils sont responsables les uns des autres. Satisfaire les autres, plaire aux autres, avoir un "statut" dans la société est peut-être même leur première ambition.

En raison de cela et contrairement aux croyants, les adhérents de la religion de l’ignorance changent leurs attitudes et leurs caractères en fonction des évènements et des gens. En d’autres termes, la religion de l’ignorance est la religion de l’"étalonnage". En fonction du lieu, du temps et de l’individu, il faut régler son attitude, son regard et sa voix. Il n’y a pas de notion de sincérité et de naturelle dans cette religion. Selon cette croyance, il faut montrer divers comportements eu égard au genre, à l’âge et au "statut" de l’individu dans la société.

Les femmes doivent se comporter comme on leur a spécifié. Les hommes et les enfants doivent jouer les rôles qu’ils se sont vu attribués. Si la personne est un étudiant, les règles de la religion de l'ignorance lui dicte le comportement pour les étudiants. Les mêmes règles sont valables pour les fonctionnaires, les docteurs, les enseignants et les ouvriers. Les adhérents de la religion de l'ignorance se constituent une identité avec le statut qu’ils possèdent au sein de la société. Ils se comportent selon cette identité. Mais pour les croyants, c’est la foi qui les transforme. Le point de vue de la société n’affecte en rien ce statut intérieur.

Pour celui qui évolue à l’intérieur de la société de la religion de l’ignorance, des moeurs et une personnalité particulières s’installent automatiquement. Et il commence à les mettre en pratique sur le champs. Pour être supérieur et se faire accepter dans la société, il faut emprunter ce chemin ; avoir des attitudes et comportements affectés.

Conclusion

La religion de l'ignorance n’est pas simplement une religion de société propre à notre époque. Bien au contraire, elle est la religion commune à toute société qui s’est éloigné de la vraie religion. Et ce à toute époque et en tous lieux. Seules dans la forme existent quelques différences. Selon les lieux et les époques, les coutumes et les masques de comportement changent, mais la logique de base reste intact. Par exemple, la spécificité de base qui est l’affectation peut prendre diverses formes dans différentes sociétés. Tout comme peuvent varier les mimiques et les gestes propres à l’orgueil. Mais en fin de compte, la logique de base est identique.

Cette logique, comme nous le soulignons depuis le début, est le résultat de l’oublie d’Allah. En est témoin l’expression du Prophète Chuaïb (psl) : "Allah à Qui vous tournez ouvertement le dos." (Sourate Hud, 92). Les adhérents de cette religion ne savent pas qu’ils sont sur terre pour servir Allah. Ils ne savent pas que la seule délivrance est Son agrément. Or Celui Qui nous crée, nous donne forme dans l’utérus de nos mères. Il nous installe sur terre. Il prépare et embellit la terre pour nous. Il nous donne notre subsistance. Celui Qui nous fait vivre et mourir, c’est Allah. Nous n’avons en dehors de Lui aucun garant, aucun seigneur, aucun propriétaire, aucune divinité. Nous sommes venus de Lui et nous allons vers Lui. Nous n’allons pas restés longtemps sur terre.

Puisque ceci est la vraie nature de notre existence et notre passage sur terre étant de courte durée, il n’est pas très intelligent de calculer ses petits intérêts. Ni de se narguer ou de se lier avec force aux biens éphémères. Ni de choisir d’autres chemins autres que la religion d’Allah, d’autres objectifs ou d’autres causes. La vie ici-bas est le champs de culture pour l’au-delà. On ne peut gagner la miséricorde d’Allah et Son paradis qu’à condition de vivre sereinement sur terre, de suivre Son chemin, de "se cramponner à Lui". Ainsi donc, il nous est ordonné :
… et attachez-vous fortement à Allah. C’est Lui votre Maître. Quel excellent Maître ! Et quelle excellent Soutien ! (Sourate al-Hajj, 78)
Quand on compare la religion de l’ignorance à la vraie religion définie dans le Coran, il ressort ouvertement entre les deux une grande différence. Cette différence est celle de la foi et de l’impiété. En d’autres termes, la religion d’Allah et la fausse religion fabriquée par le diable. Par conséquent, il n’y a aucune similitude entre la religion de l’ignorance et l’Islam. Il est hors de propos que les musulmans s’approprient une quelconque partie de la religion de l’ignorance. Pour cette raison, les membres de cette religion distinguent de suite le croyant dans la foule. Ils comprennent qu’il n’est pas des leurs après un court instant. Mais ils n’arrivent pas à comprendre qu’il ait un caractère si opposé à leur religion. La logique du croyant est complètement antagoniste à la leur. C’est pour cette raison, que tout au long de l’histoire, les adhérents de la religion de l’ignorance n’ont jamais compris la logique des croyants. Ils les ont traités de "fous".

Or, le système dans lequel ils se trouvent n’a aucun fondement cohérent, aucune base logique. La plupart des propos qu’ils tiennent sont en contradiction. Ils disent qu’il faut obéir à l’Islam, puis ils y mettent des restrictions. Ils apprécient certaines sentences de la religion, mais prétendant qu’il ne faut pas s'attacher beaucoup, ils sont partisans de ne pas appliquer d’autres sentences. Ils disent "Nous sommes Musulmans", mais ne veulent pas vivre en accord avec l’Islam.

De ces propos contradictoires et sans logiques, on pourra comprendre, qu’un quelconque adhérent de la religion de l’ignorance, par ses commentaires sur les questions religieuses, va généralement mettre en avant des idées et des réflexions en complète opposition avec les versets du Coran. Dans le Coran, cette catégorie de personnes est mentionnée comme suit :
Or, il y a des gens qui discutent au sujet d’Allah sans aucune science, ni guide, ni livre pour les éclairer, affichant "une attitude orgueilleuse" pour égarer les gens du sentier d’Allah. A lui l’ignominie ici-bas ; et nous lui ferons goûter le Jour de la résurrection, le châtiment de la fournaise. (Sourate al-Hajj, 8-9)
De plus, pour comprendre et pratiquer la vraie religion du Coran, il est nécessaire d’avoir toute son intelligence et sa conscience d’esprit. Seuls les croyants ont cette spécificité. Les incroyants et les hypocrites ont la conscience fermée, ainsi que leur perception. Allah les décrit comme des personnes qui ne peuvent pas comprendre et ce dans bien des versets :
Allah a scellé leurs cœurs et leurs oreilles ; et un voile épais leur couvre la vue ; et pour eux il y aura un grand châtiment. (Sourate al-Baqarah, 7)

Nous avons destiné beaucoup de djinns et d’hommes pour l’enfer. Ils ont des cœurs, mais ne comprennent pas. Ils ont des yeux, mais ne voient pas. Ils ont des oreilles, mais n’entendent pas. Ceux-là sont comme les bestiaux, même plus égarés encore. Tels sont les insouciants. (Sourate al-Araf, 179)

… Allah détourne leurs cœurs, puisque ce sont des gens qui ne comprennent pas. (Sourate at-Tawbah, 127)
Il résulte donc, que la religion de l’ignorance est la religion des insensés et des inconscients. Alors que l’intelligence et la conscience d’esprit inclinent à vivre la moralité de la vraie religion (Islam). La vraie gloire de l’être humain, son honneur et son bonheur éternels sont dans cette vraie religion (Islam). Le choix entre les deux religions dépend de l’homme. Dans un verset, le propos est expliqué comme suit :
Nulle contrainte en religion ! Car le bon chemin s’est distingué de l’égarement. Donc, quiconque mécroit au rebelle tandis qu’il croit en Allah saisit l’anse la plus solide, qui ne peut se briser. Et Allah est audient et omniscient. (Sourate al-Baqarah, 256)

 

Les formes communes de psychologie et de comportement dans la religion de l'ignorance   >>>


Harun Yahya

 

Le fils doit-il obéir à ses parents en renonçant à sa part de l’héritage?

En principe, tout ce qu’une personne possède de son vivant revient à ses héritiers après sa mort. A ce propos, Allah Très haut dit : « Aux hommes revient une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches; et aux femmes une part de ce qu'ont laissé les père et mère ainsi que les proches, que ce soit peu ou beaucoup: une part fixée.. » (Coran, 4 :7). Aussi n’est-il permis à personne de s’emparer de la part de l’héritage d’un héritier ni de lui demander d’y renoncer malgré lui car cela est une injustice et une agression. En effet, le Prophète (Bénédiction et salut soient sur lui) dit : « Il n’est pas permis de jouir des biens d’autrui sans son consentement. » (Rapporté par Ahmad, 20172 et jugé authentique par al-Albani dans sahih al-Djaami sous le n° 2780).

Si l’allégation formulée par votre belle-mère selon laquelle la partie en question lui appartient n’est pas fondée sur une preuve authentique, votre épouse n’est pas tenue à renoncer à son droit à la succession. Le refus de renoncer à sa part de l’héritage ne constitue aucunement un mauvais traitement de sa mère.

Dire que la belle-mère n’a aucun droit sur cette partie de l’héritage ne signifie pas qu’elle ne doit plus être bien traitée. Bien au contraire, votre épouse doit continuer à faire preuve de douceur dans ses échanges verbaux avec sa mère et chercher à faire intervenir des gens de bien et de piété pour parvenir à résoudre ce problème. Peut-être Allah guidera-t-Il vers la vérité le cœur de la belle-mère.

Si votre épouse accepte de bon gré de renoncer à une partie de l’héritage ou à la totalité au profit de sa mère en vue d’obtenir la récompense divine, c’est bien et conforme à la piété filiale. Cependant, comme il a déjà été dit, l’épouse n’est pas tenue d’agir dans le sens indiqué, et ne commettrait aucun péché en ne donnant pas satisfaction à sa mère. Pour davantage d’informations, voir la réponse donnée à la question n° 144234 et à la question n° 178308.

Allah le sait mieux.

http://islamqa.info/fr/203489

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L'Islam et le respect de la vie privée

Les Conditions d’acceptation des oeuvres par Dieu

Shaykh Muhammad nasirud-din Al-Albani

Une action n'est acceptée par Allah le Béni et le Glorifié, que si elle contient deux
conditions :

  • Premièrement : elle doit être faite exclusivement (en toute pureté) pour le Visage d'Allah le

Puissant et Majestueux.

  • Deuxièmement : elle doit être juste et elle ne peut être juste, que si elle est établie sur la

sunna, sans s'y opposer. Il a été confirmé par les chercheurs des gens de science, que tout
acte présumé d'adoration que le prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam ) n'a pas légiféré par sa parole , ou qu'il n'a pas exécuté pour se rapprocher d'Allah - est en opposition avec la sunna. Donc la sunna consiste en deux parties, sunnatul fi'iliyyah (la sunna des actions) et
sunnatut tarkiyyah (la sunna de délaissement). Ainsi quels soient les actes d'adoration que
le prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam ) a délaissé, alors c'est une sunna de les délaisser.
Ne voyez-vous pas les exemples de cela pour l'adhan (l'appel à la prière) des deux 'ids et
pour l'enterrement des morts, bien qu'une personne puisse être occupée dans le souvenir et
la glorification d'Allah le Puissant et Majestueux. Il n'est pas permis de se rapprocher d’Allah par cela.

En effet les compagnons du prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) ont compris cette
signification, donc ils ont émis des avertissements généraux contre les innovations, comme
ce qui est rapporté à ce sujet de Hudhayfa (radiyalaahu ' anhu), qui a dit : "Tout acte
d'adoration que les compagnons du messager d'Allah n'ont pas exécuté, alors ne les faites
pas.
" ' Abdullah Ibn Mas'oud (radiyallahu ' anhu) a dit : "suivez et n’innovez pas, car en effet vous avez été comblés. Accrochez-vous aux anciennes questions. [2]

Ainsi quiconque établit son adoration d'Allah conformément à la sunna de son prophète
(sallallahu ' alayhi wa sallam ) et ne la mélange pas avec l'innovation, et se réjouit ensuite de
l'acceptation d'Allah de son obéissance. Allah le placera sûrement au Paradis. Qu’Allah
nous mettent parmi ceux qui entendent la parole et obéissent ensuite dans la bonté.

Sachez que l'innovation que vous rencontrerez est de deux types :

-Les innovations qui ont été extrapolées d'un texte et leur nouveauté sont mentionnées dans
les livres des gens de science et c'est un signe qu'elle est parvenue à eux, et ce type est
abondant.
-L'autre type est, les innovations qui ne sont trouvées dans aucun texte. Au contraire la
connaissance des principes et des fondations jugent qu'elles sont des innovations. Donc
c'est la preuve qu'elles sont dépourvues d'origine.


Donc ces innovations proviennent des questions suivantes :

  • Premièrement : les hadiths faibles. Il n'est pas permis de les employer comme preuve, ou

de les attribuer au prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam ). Selon ce que j'ai expliqué dans
l'introduction de ' Sifatus Salatun Nabee ', ce genre d’action ne nous est pas permis, et
c'était la méthodologie d'un groupe des gens de science comme Ibn Taymiya.

  • Deuxièmement : les hadiths inventés, ou ceux pour lesquels il n'y a aucune base. Leur

question est bien connue de quelques fuqahaa ` (juristes légaux), aujourd’hui encore ils
basent toujours leurs décisions sur eux. Ceux-ci sont de l'essence même de l'innovation et
des questions nouvellement inventées!

  • Troisièmement : Raisonnement et approbations (istihsanat) fait par certains des juristes

légaux - particulièrement les derniers parmi eux - non soutenu par quelconque preuves
légales. Plutôt elles ont continué, comme une question accepté par les musulmans, jusqu’à
ce qu'elles soient placées au rang de sunnahs qui doivent être suivies! Il n'est pas inconnu
de celui qui a la compréhension dans sa religion, qu’il n'est pas permis de suivre cela,
puisque rien ne peut être légiféré à part ce qui est légiféré par Allah. Ainsi si une action est acceptable selon le juge- s'il est un mujtahid - alors Allah ne le punira pas pour cela. Quant aux gens qui le prenne comme une législation, ou une sunna, alors non. Ainsi comment
cela peut-il être quand certaines de ces actions s'opposent aux actions rapportées de la
sunna, comme suivront si Allah, le Glorifié, le veut.

  • Quatrièmement : les coutumes ou les superstitions qui ne sont pas de la révélation et ne

sont pas attestées par l'intellect, bien que certains des gens ignorants puissent oeuvrer
selon elles et les prendre comme révélation. Ceux-ci ne peuvent pas être soutenus par
leurs autorités, même si certains d'entre eux sont des prêcheurs vers la science, ou de ceux
qui ont leur aspect.

Alors vous devez savoir que le danger de ces innovations n’est pas seulement dans une
question, plutôt il est sur plusieurs niveaux. Certains d'entre eux sont clairement du shirk
(donner des associés à Allah) et de la mécréance, comme vous pouvez le voir, et certains
d'entre eux sont moins que cela. Cependant, il nous est obligatoire de savoir que la plus
petite innovation qu'un homme apporte dans la religion est interdite après que sa question
ait été clarifiée (la religion est complète). Donc les innovations ne sont pas - comme le
pensent certaines personnes - seulement au niveau du makrouh (détestable). Comment
cela pourrait-il en être ainsi quand le messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam) a dit :
"toute innovation est un égarement et tout égarement est dans le Feu." ? [3] ce qui signifie,
que celui qui le fait est dans le Feu.
En effet l’imam Ash-Shatibi a confirmé cela avec les meilleurs des explications dans son
livre, 'Al-I'itisam' . C’est pourquoi, la question de l’innovation est un grand danger. La plupart des gens sont ignorants de cela, à part un groupe des gens de science. Ainsi, vous suffit comme une preuve quant au danger de l’innovation, la parole du messager d'Allah : "en
vérité Allah voile le repentir de toute personne de l'innovation, jusqu’à ce qu'il ne laisse son
innovation.
" Ceci est rapporté par Tabarani et par Diya`ul Maqdisi dans ' Al-ahadithul
Mukhtarah ' , et d'autres qu'eux avec une chaîne authentique de narrateurs et Al-Mundhiri
l’a déclaré bon. (Hassan) [4]

Donc je finis avec ces grands conseils au lecteur, d'un grand savant des premiers savants
des musulmans : Shaykh Hassan Ibn ' Ali Al-Barbahari, qui était parmi les compagnons des
compagnons de l'imam Ahmad, il est mort en l’an 329. Il a dit :
" Prenez garde aux petites innovations, parce qu'elles poussent et deviennent grandes.
C'était le cas de chaque innovation apportée dans cette Umma. Elle commençait comme
quelque chose de petit, portant une ressemblance à la vérité, c’est pourquoi ceux qui y sont
entrés ont été induits en erreur et étaient ensuite incapables de la laisser. Donc elle a
grandi et est devenue la religion qu’ils ont suivi, ainsi ils ont dévié du chemin droit et ont
ainsi quitté l’islam. Qu’Allah vous fasse miséricorde! Examinez soigneusement le discours
de tous ceux que vous écoutez, à votre époque en particulier. N'agissez pas donc avec
hâte, ni n’entrez dans tout de cela, avant que vous ne demandiez et voyiez : qui des
compagnons du prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam) en parle, ou qui (des premiers)
savants ? Ainsi si vous trouvez une narration d'eux à propos de cela, accrochez-vous y, et
n’allez pas au-delà, ni ne donnez la préséance à quelque chose sur cela , sinon vous
tomberez dans le Feu.
"

Apprenez donc – qu’Allah vous fasse miséricorde - que l’islam d’un serviteur n’est pas
complet, jusqu’à ce qu’il ne devienne un musulman obéissant et véridique. Ainsi quiconque
prétend que quelque chose reste de la question de l’islam, non achevé par les compagnons
du messager d'Allah (sallallahu ' alayhi wa sallam), alors il a, certes, menti sur eux et a
causé un schisme en faisant cela et il a menti sur eux. Donc il est un innovateur, égaré et
égarant (les gens), innovant dans l’islam ce qui n’en fait pas partie. [5]
L’imam Malik, qu’Allah lui fasse miséricorde, a dit :
"La dernière partie de cette umma ne sera rectifiée, que par ce qui a rectifié sa première
partie. Ainsi tout ce qui ne faisait pas partie de la religion à cette époque, ne peut pas faire partie de la religion aujourd'hui.
[6]
Qu’Allah fasse miséricorde à notre prophète (sallallahu ' alayhi wa sallam ) qui a dit :
"Je n'ai rien laissé qui vous rapproche d'Allah, sans que je ne vous l’ai commandé et je n'ai
rien laissé qui vous éloigne d'Allah et vous rapproche du Feu, sauf que je ne vous l’ai
interdit
. [7]
La louange est à Allah, par la faveur de qui les actions justes sont perfectionnées.

Notes de bas de page :
[1] C'est une traduction (p. 100-105) du livre, ' Nabi Hujjatun ' de shaykh Muhammad
Nasirud Din Al-Albani.
[2] Notes des traducteurs: Rapporté authentiquement dans Ad-Darimi (no) 211) - Tabarani
dans Al-Kabir (No 8870), Al-Bayhaqi (No 204), Ibn Wadah dans Bid'ah wan-Nahi ' Anha (p. 10) et aussi de Qatadah (p.11). Rapporté aussi par Abi Khaythamah dans Al-'Ilm (No 54). Shaykh Al-Albani a authentifié la narration dans Bid'ah wan-Nah ' Anha.
[3] Notes des traducteurs: Voir : Sahih Muslim(3/11), Ahmad (3/381), Nasa`i (1/234), Al-
Bayhaqi (3/214). Une vérification complète de ce hadith peut être trouvée dans le livre, '
Khutbatul Hajah ' de shaykh Muhammad Nasirud din Al-Albani.
[4] Notes des traducteurs: Voir Silsilatul Ahadithus Sahihah (No 1620).
[5] Rapporté dans Tabaqatul Hanabilah (2/18-19), d'Ibn Ab Ya'ala.
[6] Notes des traducteurs: Rapporté dans Ash-Shifa ` de Qaie ` Iyyadh, (2/676).
[7] Notes des traducteurs: Rapporté dans les Sunan de l’mam Ash-Shafi'i (1/14) et par Al-
Bayhaqi (7/76) et par Al-Khatib dans Al- Faqeeh wal-Mutafaqqih (1/93). Voir l'introduction de shaykh Salim Al-Hilali dans sa vérification de Hidayatus Sultan pour une vérification appropriée de ce hadith .

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L'Islam et l'espionnage

Le manque de confiance nous pousse à une action du cœur, qui est le mauvais préjugé, et à une action du corps, qui est l'espionnage. L'Islam construit sa société sur la propreté apparente en même temps que sur la propreté intérieure de la conscience. C'est pourquoi il a relié l'interdiction d'espionner à celle de soupçonner. Souvent l'une est la cause de l'autre.

Les gens ont une sphère sacrée qu'il n'est pas permis de violer en espionnant et en cherchant leurs défauts, même quand ces gens commettent un péché concernant exclusivement leur propre personne, alors qu'ils agissent en cachette et qu'ils n'étalent pas leurs mauvaises actions au grand jour.

D'après Ibn al-Haïtham, le secrétaire de `Oqba Ibn `Amir : "J'ai dit à `Oqba Ibn `Amir :

"Nous avons des voisins qui boivent du vin et je vais appeler la police pour qu'elle les arrête". Il me dit : " N'en fais rien. Fais-leur plutôt des remontrances et des menaces". Ibn `Amir lui dit : "Je leur ai dit de cesser et ils n'ont pas écouté, c'est pourquoi je vais appeler la police afin qu'elle les arrête". `Oqba dit : "Malheur à toi ! Ne le fais pas. J'ai en effet entendu le Messager d'Allah  - que la paix et le salut soient sur lui - dire :

" Celui qui cache le défaut d'un autre, c'est comme s'il avait fait revivre de sa tombe une fille enterrée vivante à sa naissance "

Abou Dawoud, an-Nassa'i et Ibn Hiban.

 

Le Prophète  - que la paix et le salut soient sur lui - a assimilé la manie de chercher les défauts des autres aux caractéristiques des hypocrites qui ont dit : "Nous croyons", sans que leurs coeurs n'aient cru. Il les a violemment dénoncés à l'opinion publique. `Omar a rapporté : " Le Messager d'Allah  - que la paix et le salut soient sur lui - monta sur la chaire et cria de toute ses forces :

 

"O vous qui avez embrassé l'Islam avec votre langue, sans que la foi n'ait pénétré dans votre coeur ! Ne faites pas de tort aux musulmans. Ne cherchez pas leurs défauts, car celui qui cherche les défauts de son frère musulman, Dieu lui cherchera ses propres défauts. Et quand Allah cherche les défauts de quelqu'un, il dévoile ces défauts et le soumet au scandale, même s'il se cachait dans le ventre de sa monture"

At-Tirmidhi et Ibn Hiban.

 

C'est pour sauvegarder les valeurs sacrées des gens que le Messager d'Allah  - que la paix et le salut soient sur lui - a interdit, avec une sévérité extrême, d'épier les gens dans leurs propres demeures sans leur permission. Il a permis de se venger de celui qui a fait du tort aux occupants de la maison épiée en disant :

"Celui qui regarde ce qui se passe dans une maison sans l'autorisation de ses habitants, il est permis à ces derniers de lui crever l'oeil" 

Unanime.

De même, il a interdit d'écouter leurs conversations à leur insu et sans leur consentement. Il a dit :

"A celui qui écoute la conversation des autres contre leur gré, on lui versera du plomb fondu dans ses deux oreilles le jour de la Résurrection"

Al-Boukhari et d'autres.

 

Le Coran oblige celui qui veut rendre visite à quelqu'un dans sa maison, de n'entrer qu'après en avoir demandé la permission et salué ses occupants :

"O vous qui croyez ! N'entrez dans les maisons autres que les vôtres qu'en sollicitant la permission et en saluant ses habitants. Cela est meilleur pour vous, peut-être vous rappellerez-vous."

Sourate 24 : La lumière (An-Nur) verset 27.

 

"Si vous n'y trouvez personne, n'y entrez point avant qu'on ne vous y autorise. Si l'on vous dit de repartir, retirez-vous ! Cela est plus pur pour vous et Dieu connaît parfaitement ce que vous faites".

Sourate 24 : La lumière (An-Nur) verset 28.

 

Un hadith dit :

"Quiconque a soulevé un voile pour jeter un regard avant d'y être autorisé, a transgressé l'une des limites établies par Allah  qu'il ne lui est pas permis de transgresser"

Ahmad et at-Tirmidhi.

 

Tous les textes interdisant l'espionnage et la recherche des défauts d'autrui s'appliquent à tout le monde, qu'ils soient gouvernants ou gouvernés. Mou'awiya a rapporté ce hadith du Prophète  - que la paix et le salut soient sur lui - :

"Quand tu cherches les défauts des gens, tu les a déjà corrompus ou presque"

Abou Dawoud et Ibn Hiban.

 

Abou Oumama a rapporté cet autre hadith :

"Quand le prince suspecte ses sujets, alors il les corrompt"

Abou Dawoud.

 

Source : Le licite et l’illicite en islam, cheikh Youssouf al-Qaradawi


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