"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".
Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.
"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".
Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.
Les règles du voyage
Voyager est une nécessité continuelle pour la vie du musulman : Le pèlerinage, la 'Omra, le jihad, le désir de s'instruire, le commerce, la visite à la famille, aux amis, etc. sont autant d'obligations qui nécessitent le déplacement. Cela explique l'importance que la religion accorde au voyage, à ses règles et au comportement observé à son égard. Le bon musulman est tenu de les connaître et de les appliquer.
Introduction générale
1 - Raccourcir les prières de 4 raka'as à 2 seulement. La prière du coucher du soleil comportant 3 raka'as reste telle quelle. Ce raccourcissement commence dès que le voyageur quitte sa résidence jusqu'au retour. Néanmoins, s'il compte séjourner plus de 3 jours dans la ville où il se rend, en y arrivant, il reprend sa prière normale. [Il existe d'autres avis]. Au retour, il la raccourcit de nouveau jusqu'à son arrivée chez lui.
Allah dit :
{Lorsque vous êtes en voyage, il vous est permis d'écourter la prière}
[Sourate 4 - Les Femmes - Verset 101]
Anas (qu’Allah l’agrée) rapporte ce qui suit : « Nous sommes partis, dit-il, de Médine à
2 - Il est permis au voyageur, au lieu de se laver les pieds, de passer les mains humides sur ses chaussures ou chaussettes.
Le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui), dit Ali Ibn Abi Taleb (qu’Allah l’agrée), nous a permis de le faire pendant trois jours pour le voyageur et un jour pour le résident.
3 - Il est possible au voyageur, quand l'eau fait défaut ou s'il est difficile de s'en procurer, ou qu'elle est d'un prix élevé, de la remplacer par le « Tayammoum » - ablution avec un solide sable, pierre...
Allah le signale ainsi :
{Si vous êtes malades, ou en voyage, ou si l'un de vous vient du lieu caché ou si vous avez touché les femmes et que vous ne trouviez pas d'eau, avisez alors du sable propre et essuyez-en la figure et les bras [Sourate 4 - Les Femmes - Verset 43]
4 - On est autorisé à rompre le jeûne pendant le voyage.
Allah dit :
{Celui d'entre vous, qui se trouve malade ou en voyage, jeûnera plus tard, un nombre égal de jours}
[Sourate 2 -
5 - En voyage, il est permis d'accomplir la prière volontaire et non obligatoire de surcroît sur sa monture, quelle que soit la direction où elle se trouve. Le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui), dit Ibn Omar (qu’Allah l’agrée), faisait ses prières surérogatoires sur sa chamelle, sans se soucier de la direction qu'elle prend. [Rapporté par Boukhary & Mouslim]
6 - Il est permis au voyageur de joindre les deux prières de midi et de l'après-midi, soit en avançant l'heure de la 2ème, soit en retardant celle de la 1ère. Cela est aussi valable pour la prière du coucher du soleil (Maghreb) et du soir (‘Icha) en avançant l'une ou en retardant l'autre.
Mouadh (qu’Allah l’agrée) rapporte le hadith suivant :
« Nous sommes partis, dit-il, en expédition avec le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) vers « TABOUK ». Il a joint les deux prières de midi et de l'après-midi et les deux prières du Maghreb et de ‘Icha. [Rapporté par Boukhary & Moslim]
Devoirs à observer
1 - Avant de partir, le voyageur remet les objets confiés aux ayants droit et se fait pardonner les injustices commises, car voyager est une présupposition de disparition.
2 - On fait ses provisions de route qui doivent être honnêtement acquises. On laisse des vivres à ceux dont on a la charge tels qu'épouse, enfants et parents.
3 - On fait ses adieux à sa famille, ses frères et ses amis. On leur adresse cette prière en les quittant : « Je confie à Allah votre foi, votre fidélité et le résultat de vos œuvres » Les autres lui répondent : « Qu'Allah vous accorde la piété, vous absolve et vous dirige vers le bien partout où vous allez. »
À tous ceux qui le reconduisaient, le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) disait : « Je confie à Allah votre foi, votre fidélité et le résultat de vos œuvres » [Rapporté par Abou Daoud]
4 - Le voyageur part avec 3 ou 4 compagnons bien choisis et sociables, car le voyage, dit-on, est le creuset des hommes. Il dévoile leurs caractères.
Le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) dit : « Le voyageur solitaire a pour compagnon Satan qui est aussi le compagnon de deux voyageurs, mais jamais de trois. » [Rapporté par Abou Daoud, Nassa'i & Tirmidhy] Il dit également : « Si vous savez ce que je sais de la solitude, personne ne se hasarderait à voyager seul, la nuit. » [Rapporté par Boukhari]
5 - Les compagnons partant en voyage doivent élire parmi eux un chef qui dirigerait leurs affaires, après concertation avec eux. Le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) dit : « Quand trois compagnons partent en voyage, ils doivent désigner l'un d'eux comme chef. »
6 - Avant de décider un voyage, il est souhaitable de faire la prière de l'ISTIKHARA (la consultation). Le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) la recommandait vivement à tel point qu'il en inculquait les mots, comme il le faisait pour un chapitre de Coran. Il la recommandait dans tout ce qu'on projette d'entreprendre dans la vie. [Rapporté par Boukhari]
- En quittant la maison, le voyageur invoque Allah en ces termes : Au nom d'Allah et grâce à Lui, j'entreprendrai ce voyage. Il n'y a de puissance et de force que par Lui ! Allah ! Protège moi d'être égaré ou d'égarer les autres, d'être en erreur ou d'y induire les autres, d'être insolent ou que les autres le soient envers moi
Lorsqu'il prend place sur sa monture, il dit :
Au nom d'Allah ! À Lui je demande secours ! Il est le plus grand ! Je me confie à Lui. Point de puissance, ni de force en dehors de Lui, Le Haut, le Grand ! Ce qu'Il veut se réalise, ce qu'Il ne veut pas n'aura jamais lieu. Gloire à Lui qui nous a assujetti ce moyen de transport. Sans Lui, il nous aurait été impossible de le dompter. C'est à Lui que nous devons retourner. Seigneur, daigne que nous agissions avec droiture. Accorde-nous la piété et les œuvres dont Tu seras satisfait. Facilite-nous ce voyage et réduis-nous-en le trajet. Tu es notre compagnon, Celui qui nous remplace auprès de nos familles, nos enfants et nos biens pendant notre absence. Évite-nous la fatigue de ce voyage, la déception à notre retour et l'aspect désagréable qui pourrait nous surprendre dans nos biens, nos familles et nos enfants. [Rapporté par Abou Daoud]
8 - On part de préférence le jeudi matin. Le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) dit : « Seigneur ! Bénis le matin de mon peuple ! » On rapporte que le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) partait en voyage le jeudi.
9 - Toutes les fois où l’on se trouve sur une hauteur, on dit en élevant la voix : « Allah est le plus grand ! » Un homme vint au Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui), rapporte Abou Houraïra (qu’Allah l’agrée), et lui dit : « Je compte partir en voyage, conseille-moi ! - Crains Allah, lui dit-il, et chaque fois que tu montes sur une colline tu diras : Allah est le plus grand ! »
10 - Si on pressent un mal de la part de quelque personne on invoque Allah en disant : « Seigneur ! Tu es notre défenseur. Préserve-nous de leur méchanceté » Le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) recommandait de le dire.
11 - Pendant le voyage, la prière est favorablement accueillie. II est conseillé dans ce cas de s'adresser à Allah pour Lui demander des biens de ce monde et de l'autre. Le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) dit : « Trois prières sont exaucées sans aucun doute : L'invocation de l'opprimé, la prière du voyageur et celle des parents en faveur de leurs enfants » [Rapporté par Tirmidhy]
12 - Quand on campe, on dit : Je demande protection à Allah contre tout mal des êtres qu'Il a créés par Ses paroles complètes. À la tombée de la nuit, on dit : Terre ! Allah est mon Dieu et Il est aussi le tien. Je Lui demande protection contre ton mal, contre le mal que tu recèles en toi, contre le mal qu'Allah a créé en ton sein et contre le mal de tout être qui se traîne à ta surface. Je demande protection à Allah contre tout lion, tout serpent, toute vipère et tout scorpion. Je Lui demande protection contre les gens qui y habitent et tous les êtres vivants et ce qu'ils ont engendré.
13 - Si on a des appréhensions, on dit : Glorifié soit Allah, Le Roi, Le Saint, Le Créateur des anges et de Jibril. Les cieux sont enveloppés de Sa Gloire et de Sa Toute-puissance.
14 - Quand on se couche au début de la nuit, on laisse les bras tendus à ses côtés, mais si on dort à la fin de la nuit on dresse les bras et on appuie la tête sur les paumes des mains pour que le sommeil ne soit pas profond, de peur de manquer la prière de l'aube en son heure.
15 - Arrivé à proximité d'une ville, on dit : Allah ! Accorde-nous-y un séjour reposant et des provisions licites et bien acquises. Attribue-nous les bienfaits de cette localité et le meilleur de ce qu'elle contient et préserve-nous de son mal et de ce qu'elle renferme comme mal. Ainsi disait le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui).
16 - Une fois les affaires terminées, on se hâte de retourner vers sa famille et son pays. Le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) dit : « Le voyage est une partie du supplice : il empêche l'un de vous de manger, de boire et de dormir. Une fois le but du voyage atteint, qu'on se hâte de regagner son foyer » [Rapporté par Boukhary & Moslim]
17 - Au retour, on dit trois fois : Allah est le plus grand. Ensuite on dit : C'est à Allah que nous faisons retour ! À Lui nous demandons pardon. C'est Lui que nous adorons et remercions. On ne cesse de répéter cela comme le faisait le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui).
18 - On ne doit pas surprendre sa femme la nuit, mais on se fait annoncer par quelqu'un. On ne s'introduit pas chez elle inopinément. Le Prophète (que la paix et la bénédiction d’Allah soient sur lui) se conduisait ainsi. Le portable aujourd’hui peut rendre service…
19 - La femme ne peut entreprendre un voyage d'un jour et une nuit qu'accompagnée d'un homme qui de nature ne peut l'avoir comme épouse.
Préparé par Sajidine
Revu par Islamhouse.com
Il est naturel de signaler que l'Islam ouvre des larges horizons devant la femme pour qu'elle puisse s'affirmer dans son humanité, et ce d'une manière qui n'est signalée par aucune autre communauté humaine, par aucune autre société, ou par aucune autre loi. La femme n'est pas, aux yeux de l'Islam, une maîtresse de maison dans le sens obligatoire de ce terme, car l'Islam ne lui assigne aucune tâche ménagère. Elle n'est donc pas obligée de faire le travail domestique. C'est l'homme qui est chargé de lui procurer, selon ses moyens, tout ce dont elle a besoin sur les deux plans du nécessaire et du luxueux. L'Islam arrive, dans ce domaine à un point tel qu'il n'oblige pas la femme à allaiter son propre enfant. Il va donc de soi que les autres tâches de l'éducation ne lui sont, non plus, obligatoires. L'Islam considère que le travail domestique de la femme fait partie des travaux qui méritent d'être rémunérés. Même si la femme demande à son mari de lui verser un salaire ou un prix en échange de l'allaitement de leur propre enfant, il est de son devoir de le lui payer. Cela est de son droit à condition qu'elle ne demande pas un salaire supérieur à celui reconnu pour les nourrices car, l'homme a toujours le droit de livrer l'enfant à une autre nourrice. Si donc l'Islam considère la travail domestique de la femme comme une activité indépendante que l'homme n'a pas le droit d'investir sans son consentement, et s'il est du droit de la femme de demander à être payée pour un tel travail, il est d'autant plus légal qu'elle demande à être payée si son mari lui demande de travailler à la ferme ou de tenir la boutique, car la distance est nettement large entre ce genre de travaux et le travail domestique.
Avec une telle législation, l'Islam n'encourage pas la femme à être un élément négatif devant ses responsabilités dans la vie conjugale et dans la vie en général. L'Islam ne veut pas que la femme ait une personnalité "matérialiste" et "commerciale" dans sa manière de considérer son travail au foyer. Mais face à la longue histoire qui traitait la femme comme une esclave et qui faisait d'elle un meuble qu'on héritait et qu'on utilisait comme tout autre meuble…, face à cette histoire qui ne reconnaissait ni la personnalité ni l'humanité de la femme, qu'elle soit fille, sœur, épouse ou mère, l'Islam cherche à en finir avec le sens de l'esclavage accumulé dans l'histoire de l'ignorance et sa manière de considérer la femme. Il cherche à en finir avec le sens de l'esclavage pour le remplacer par le sens de la liberté de choix dans le travail, afin que la femme inaugure sa vie conjugale par un contrat qu'elle reconnaît de sa propre volonté, un contrant que le mari reconnaît, lui aussi, de sa propre volonté, pour que les deux parties se soumettent ensemble à des règles fondées sur la loi divine. Cette loi a pour finalité de laisser à la femme la liberté d'exercer ou de ne pas accomplir les travaux du foyer, d'une part, et de signaler au mari qu'il n'a aucune autorité sur sa femme en ce qui concerne cette question, tant qu'elle n'est pas nommément stipulée dans le contrat. De la sorte, lorsque la femme agit à l'intérieur de la vie conjugale, elle le fait avec un esprit de sacrifice et de fidélité pour la relation qui affirme le sens de l'amour, de la compassion et du rapprochement d'avec Dieu –qu'Il soit exalté et glorifié-. La législation islamique considère le travail de la femme dans sa maison comme un effort qui participe à la promotion de la vie conjugale, à la promotion des liens entre la femme et son mari, et ce dans le sens où elle considère ce travail comme une lutte sacrée et non comme un fardeau qui la transforme en un objet sans liberté et sans volonté.
http://francais.bayynat.org.lb/femme_en_Islam/domestique.htm
L’exercice du métier d’avocat peut conduire une personne à défendre le mal parce que l’avocat cherche avant tout à prouver l’innocence de l’accusé qu’il défend… Est-ce que les gains de l’avocat sont illicites ? Existe-t-il des conditions islamiques pour l’exercice du métier de l’avocat ?
Le terme « muhama » dérive de « himaya » (défendre). S’il s’agit de protéger le mal et de le défendre, l’interdiction de l’action ne fait l’objet d’aucun doute. Car on tombe alors dans ce qu’Allah a interdit dans sa parole : «Entraidez- vous dans l' accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression.» (Coran, 5 : 2). Si l’intervention de l’avocat vise à protéger le bien et à plaider en sa faveur, elle est alors bonne et conforme à l’ordre du Très Haut ainsi exprimée : «Entraidez- vous dans l' accomplissement des bonnes œuvres et de la piété et ne vous entraidez pas dans le péché et la transgression » (Coran, 5 : 2). Cela étant, celui qui se prépare à exercer ce métier doit bien réfléchir avant de plaider une cause. Si le droit est du côté de son client, il accepte de prendre son cas, soutient la vérité et celui qui la détient. En revanche, si la vérité est du côté de l’adversaire de son client, il peut aussi intervenir, pas nécessairement comme le souhaite son client, mais pour éviter à celui-ci d’entrer dans ce qu’Allah lui a interdit, à savoir une réclamation mal fondée. En effet, le Prophète (bénédiction et salut soient sur lui) a dit : « aide ton frère, agresseur ou agressé ! – Ils lui dirent : « ô Messager d’Allah ! S’il est agressé, nous comprenons qu’il soit soutenu, mais comment le soutenir s’il est l’agresseur ? » – « le soutenir dans ce cas, c’est l’empêcher de poursuivre l’agression ».
Si l’avocat sait que le client a tort, il doit lui donner des conseils, l’avertir et le mettre en garde contre l’enclenchement du procès, et lui montrer pourquoi son cas est indéfendable afin qu’il renonce au procès avec conviction.
La revue ad-Dawa n° 1789 p. 61
http://islamqa.info/fr/cat/83
De nombreux devoirs religieux incombent au musulman qui vit en Occident. Certains de ces devoirs religieux peuvent être classés comme suit :
Le devoir de préserver son identité musulmane
Ce devoir peut être réalisé en se cramponnant aux principes islamiques, en essayant de comprendre correctement le credo musulman, en montrant de la rigueur dans l’accomplissement de ses prières quotidiennes à la mosquée, en s’associant avec ses frères musulmans dans ce qui est bon et juste, en recherchant les connaissances religieuses auprès de savants dignes de confiance lorsqu’on est confronté à de nouvelles problématiques.
Le devoir envers les membres de sa famille
Bien que tout musulman soit tenu de prendre soin de sa famille, une telle obligation est soumise à des contraintes en Occident. Il suffit en effet que le musulman relâche un tant soit peu son attention pour que retentisse la sonnette d’alarme de la désagrégation familiale, sans parler du manque d’éducation islamique des enfants.
À plusieurs reprises, j’ai dit aux frères et sœurs vivant en Occident que s’ils trouvent difficile de donner à leurs enfants une éducation islamique, ils doivent retourner dans leurs pays d’origine, plutôt que de rester en Occident, où un mal irréparable est susceptible d’attendre toute leur famille. Il ne sert à rien d’amasser des richesses matérielles si c’est pour négliger les prescriptions religieuses.
Le devoir des musulmans les uns envers les autres
Etant donné que les musulmans forment une minorité dans ces pays non-musulmans, ils doivent s’unir tels un seul homme. À ce sujet, on a rapporté que le Prophète - paix et bénédictions sur lui - dit : « Le croyant envers son frère croyant est comparable à un édifice dont les briques se soutiennent les unes les autres. »
En conséquence, les musulmans dans ces pays doivent s’unir et rejeter toute forme de division pouvant les transformer en proie facile pour autrui.
Le devoir des musulmans envers la société dans laquelle ils vivent
Les musulmans d’Occident se doivent d’être de sincères prédicateurs à leur religion. Ils se doivent de garder à l’esprit qu’inviter autrui à l’islam n’est pas un devoir exclusivement dévolu aux savants et aux sheikhs. Bien au contraire, ce devoir concerne tout musulman engagé. Tout comme les savants et les sheikhs délivrent des sermons et des conférences, écrivent des livres pour la défense de l’islam, il n’y a rien d’étonnant à ce que des musulmans du commun prêchent l’Islam dans la sagesse et la bonne exhortation.
Le devoir de soutenir et de faire siens les droits de la Communauté musulmane
Ce type de devoirs implique le soutien des causes musulmanes en Palestine, au Kosovo, en Tchétchénie (ainsi que dans les autres régions du monde où les musulmans font face à de terribles épreuves), avec la sincère intention de rendre les droits usurpés à leurs propriétaires légitimes.
Actuellement, nous voyons les juifs, des quatre coins du monde, soutenir et appuyer Israël. C’est pourquoi nous rappelons aux musulmans du monde entier qu’il est grand temps de soutenir les droits de leur Communauté musulmane.
P.-S.
Traduit de l’anglais du site Islamonline.net.
Quelle est la situation des Musulmans vivant dans les pays occidentaux, notamment les convertis, vis-à-vis de l’héritage de leurs parents non-musulmans ? Les biens qui leur échoient en héritage au décès de leurs parents conformément aux lois occidentales sont-ils licites d’un point de vue islamique ?
Les juristes musulmans sont unanimement d’accord sur le fait qu’un non-Musulman n’a pas le droit de recevoir le moindre héritage de la part d’un Musulman. En ce qui concerne l’héritage que recevrait un Musulman de la part d’un non-Musulman, il existe des divergences à ce sujet parmi les juristes musulmans.
D’après la majorité des juristes musulmans, dont les Imams des quatre écoles de jurisprudence, un Musulman n’a pas le droit d’hériter d’un parent non-Musulman.
Néanmoins, certains savants dont Mu'âdh Ibn Jabal, Mu'âwiyah Ibn Abî Sufyân et Sa'îd Ibn Al-Musayyab sont d’avis qu’un Musulman peut hériter d’un parent non-Musulman. Cette opinion est celle retenue par Ibn Taymiyah et Ibn Al-Qayyim.
Les deux groupes de savants ont avancé des preuves en faveur de leurs opinions respectives. J’ai traité de cette question de manière détaillée dans mon livre intitulé Ahkâm Al-Mawârîth (Les règles de l’héritage). Personnellement, je préfère agir selon l’opinion de la majorité des savants dans les pays musulmans, tandis que je préfère la seconde opinion dans le contexte des pays non-musulmans.
Il convient de noter que mon opinion se base sur le fait que dans les pays non-musulmans un non-Musulman hérite de ses proches musulmans par la force de la loi. En même temps, un Musulman a le droit d’hériter de ses proches non-musulmans en vertu de la loi faite par les hommes. Par conséquent, je préfère la seconde opinion afin de maintenir l’égalité entre les Musulmans et les non-Musulmans dans ce domaine.
Et Dieu est le plus Savant.
P.-S.
Traduit de l’anglais du site islamonline.net.
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité