"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".
Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.
"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".
Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.
Par:Mariam Mukanda
« A tous nous avons désignés des héritiers pour ce que leur laissent leur pères et mères, leurs proches parents, et ceux qui de vos propres mains, vous vous êtes engagés, donnez leur donc leur part, car Allah en vérité est témoin de tout». Sourate 4 :33 :
Le système juridique en Islam en matière d’héritage provient du droit divin, lequel est la base de tous les droits et dont les autres en découlent. C’est un fort enrichissement qui ne prête à aucune équivoque.
Il a à cet effet tenu compte de deux dispositions fondamentales :
1/L’obligation de repartir les biens du défunt entre ses proches parents
2/La restriction de la capacité de léguer par testament.
*Le veuvage
Pour ce qui concerne l’homme il est dit dans le Coran Sourate 4 :19
« O les Croyants, il ne vous est pas licite d’hériter des femmes contre leur gré. Ne les empêchez pas de se marier dans le but de leur ravir une partie de ce que vous avez donné, a moins qu’elles ne viennent a commettre un péché prouvé. Et comportez-vous convenablement envers elles. Si vous avez de l’aversion envers elles durant la vie commune, il se peut que vous ayez de l’aversion pour une chose où Allah a déposé un grand bien. »
Pour ce qui est de la femme, il y a une periode de veuvage appele Idda qu’elle doit observer.
1/ Période de Idda
En cas de décès du mari, la veuve est astreinte à un délai de viduité de 4 mois et 10 jours.
Pendant cette période, la veuve ne peut ni se marier, ni accepter les propositions de mariage.
Si la femme est sujette au cycle menstruel, elle doit observer la période de vacuité de trois cycles.
Référence coranique
Sourate 2 :234
« Ceux des vôtres que la mort emporte et qui laissent des épouses, celles-ci doivent observer une période d’attente de quatre mois a dix jours. Passé ce délai, on ne vous reprochera pas la manière dont elles disposeront d’elles-mêmes d’une manière convenable. Allah est parfaitement connaisseurs de ce que vous faites »
Sourate 2 :235
« Et on ne vous reprochera pas de faire, aux femmes, allusion a une proposition de mariage ou d’en garder secrète l’intention. Allah sait que vous allez songer a ses enfants mais ne leur promettez rien secrètement sauf a leur dire des paroles convenables.Et ne vous décidez au contrat de mariage qu’a l’expiration du délai prescrit. Et sachez qu’Allah sait ce qu’il y a dans vos âmes. Prenez donc garde a lui et sachez aussi qu’Allah est pardonneur et plein de mansuétude »
2/ Pourquoi le Idda ?
Pour s’assurer que la femme n’est pas en enceinte de crainte d’introduire dans une famille un enfant qui n’est pas le sien ou de laisser la charge complète a la femme.
Pour permettre à la femme de prendre part au deuil familial et de manifester sa fidélité au disparu
3/ Quid de la femme ménopausée ou impubère ?
Elles observent une Idda de trois mois.
Référence coranique
Sourate 65 :4
« Si vous avez des droits a propos de la période d’attente de vos femmes qui n’espèrent plus avoir des règles, leur délai est de trois mois.De même pour celles qui n’ont pas encore des règles. Et quant a celles qui sont enceinte, leurs périodes d’attente se termineront à leur accouchement. Quiconque craint Allah cependant il lui facilite les choses
4/ Le port du deuil
Pendant la période du Idda, la veuve doit éviter tous ce qui provoque le rapport sexuel ou excite le désire de la voir. Tel que : parure, parfum, fard … (toutes sortes de maquillages)
Hadith
Il n’est pas licite à une femme qui croit en Dieu, et au jour dernier de porter le deuil plus de trois jours pour un mort autre que son mari. Pour celui-ci, elle le portera pendant quatre mois et dix jours.
La veuve ne doit pas quitter la maison conjugale. Si elle en sort pour un besoin, elle ne doit pas passer la nuit dehors.
5/ La garde des enfants
Garder un enfant c’est l’héberger et pouvoir a ses besoins jusqu'à la puberté. Cette garde est indispensable pour préserver sa santé physique, morale et sa foi.
Cette responsabilité incombe aux parents, a défaut au plus proche parent de l’enfant ou bien de l’état et a la communauté musulmane.
L’Islam est une religion patriacat, c'est-à-dire qu’en cas de divorce la garde revient au père après que l’enfant ait atteint l’age de 9 ans.
Cela peut être mal interprété pour ceux qui ne connaissent pas la philosophie de cette décision divine.
Philosophie du patriacat
L’Islam se soucie beaucoup de la situation de la femme. Etant donne que l’homme doit pourvoir aux besoins, Allah n’a pas voulu que cette tache reviennent a la femme lors du divorce ou au cas décès.
La femme divorcée ou veuve pourra se remarier si tel est sans souhait sans aucune difficulté car elle n’apportera pas de charge dans la nouvelle famille.
En cas de décès du père le droit de garde de l’enfant revient :
6/Retrait du droit de garde
- Elle est retirée a toute personne incapable d’assurer une éducation soignée : physique, morale et spirituelle.
- La personne a qui revient la garde est mineur, ou ne jouit plus de ses facultés mentales ou qui est atteinte de maladie contagieuse, ou qui est mécréante.
7/Le testament
L’islam accorde à l’individu le droit de léguer ses biens, par testament, en faveur des personnes autres que les créanciers et les héritiers jusqu'à l’occurrence du tiers seulement de ces biens.
Le testament n’est pas obligatoire cependant il est recommande de l’écrire non pas seulement pour léguer des biens, mais aussi pour donner des conseils, ou dire ses besoins personnels.
Lorsque l’on sens la mort prochaine (on est atteint d’une maladie et il ne reste que peut de temps a vivre) dans cette figure écrire son testament devient obligatoire.
Le testament ne doit pas aller à l’encontre des lois Islamiques (la charia).
La philosophie de cette disposition consiste à :
L’islam désire la circulation des richesses entre des mains aussi nombreuses que possible tout en tenant compte des intérêts de la famille et des dépendants du défunt.
Les héritiers légaux n’ont en principe, besoin d’aucun testament car ils héritent automatiquement des biens de leur défunt selon les proportions prescrites par la loi.
Le testament est admis uniquement en faveur de ceux qui n’ont pas le droit d’hériter d’un défunt.
Il faut qu’il y ait des 2 témoins lorsqu’on écrit le testament. Un sera l’applicant et l’autre le superviseur.
Exécution du testament
L’exécution du testament s’exécute comme suit :
On prélève :
1/ Les frais de l’enterrement,
2/Ce qui est nécessaire pour acquitter les dettes, les créanciers ont toujours priorités sur les héritiers.
3/ On exécute le testament dans la mesure ou il n’excède pas le tiers de ce qui reste après les deux premiers prélèvement (frais d’enterrement et dettes)
8/Cas de désheritage
9/De la succession
9.1 Conditions de succession
1/ La succession est régulière quand elle est exempte de l’un des empêchements cités.
2/ La succession de quelqu’un n’est ouverte que s’il est mort par une sentence qui confirme le décès. Il est unanimement reconnu que l’on ne peut venir à la succession d’une personne en vie.
3/ L’héritier doit être vivant le jour de la mort de la personne héritée.
- Une mère perd son enfant alors qu’elle est enceinte. Le fœtus qu’elle porte dans son sein aura droit à la succession de son frère, s’il naît vivant car à la mort du frère il était déjà constitue.
- Mais si le fœtus est conçu après la mort de son frère, il est exclut de l’héritage.
9.2 Classification des héritiers
Ascendants et descendants
Ascendants males
Le père, le grand-père et l’arrière grand-père
Descendants males
Le fils, le petit-fils et l’arrière petit fils
Collatéraux proches
Le frère germain et consanguin, leur fidèle et arrière petit-fils et leur frère utérin.
Collatéraux éloignes
Oncle germain et consanguin, leur fils et arrière petit-fils
1 ère Catégorie
1/ Le conjoint ou la conjointe
2/ Les parents ascendants (père et mère)
3/ Les descendants (fils et filles)
2eme Catégorie
1/ Les frères et sœurs, ainsi que les parents éloignés héritent lorsque le défunt n’a pas laisse de plus proche parent.
Dans la nomenclature des parents éloignés se trouvent les oncles, les tantes, les cousins, les neveux …
Sourate 4 : 176
« Il te demandent ce qui a été decrete.Dis ‘Au sujet du défunt qui n’a pas de père, ni de mère ni d’enfant, Allah vous donne son décret : Si quelqu’un meurt sans enfant, mais a une sœur, a celle-ci revient la moitie de ce qu’il laisse. Et lui héritera d’elle en totalité si elle n’a pas d’enfant. Mais s’il a 2 sœurs (ou plus), a elles alors les deux tiers de ce qu’il laisse et s’il a des frères et sœurs, a un frère alors revient une portion égale a celle des deux sœurs.Allah vous donne des explications pour que vous ne vous égariez pas. Et Allah est omniscient. »
Les frères et sœurs, ainsi que les parents éloignent héritent lorsque le défunt n’a pas laisse de plus proches parents.
Dans la nomenclature des parents éloignes se trouvent les oncles, les tantes, les cousins, les neveux …
10.a) Détermination des parts
Les nombres qui servent de base part par le partage légal sont :
2-3-4-6-8-12-24
- La moitie (1/2) est tire de 2
- Le tiers (1/3) est tire de 3
- Le quart (1/4) est tire de 4
- Le sixième (1/6) est tire de 6
Quand une succession comporte :
¼ et 1/6 ou les tiers de 12
1/8 et 1/3 ou le tiers de 24
10. b) Détermination des parts entre :
A .Un garçon et une fille
- Le garçon a (2) parts
- L a fille à une part
Référence Coranique Sourate 4 :11:
« Voici ce qu’Allah enjoint au sujet de vos enfants. Au fils, une part équivalent a celle de deux filles…. »
Philosophie de cette disposition
- L e garçon perd une de ses part au moment de verser la dot
- La fille récupère une part au moment de la perception de la dot
N.B : En Islam, la dot revient à la fille ou a la femme et non à la famille. C’est elle qui détermine sa dot, c’est sa propriété et le mari n’a pas le droit de la lui retirer sous quelque prétexte que ce soit.
B. Des épouses
- La veuve hérite le ¼ si le défunt n’avait pas d’enfant.
- Elle hérite le 1/8 si le défunt laisse des enfants.
N.B : Au cas ou il y a des co-épouses, le 1/8 sera partage entre elles
C. L’homme ou la femme n’ayant pas d’héritier direct :
Mais ayant des frères et sœurs, ils auront le 1/6
- S’ils sont plus de deux, alors le 1/3
11.Parts successorales
Le ½
-Au mari quand sa femme meurt sans laisser d’enfant male ou femelle.
-A la fille si elle n’a ni frères ni sœur avec elle, le droit à la moitie.
-A la fille du fils quand elle se trouve seule n’ayany pas de cousin
-A la sœur germaine quand elle se trouve seule n’ayant ni fere, ni père, ni fils ni petit-fils du défunt
-A la sœur consanguine quand elle se trouve seule n’ayant avec elle ni frère, ni père, ni fils, ni petit-fils, du défunt>
Le ¼ :
- Au mari quand la femme meurt laissant une enfant male ou femelle ou de petit-fils ou une petite fille (issue de son fils)
- A la femme quand son mari meurt sans laisser d’enfant male ou femelle ou de petit-fils ou de petite fille.
Le 1/8 :
Quand son mari meurt laissant un enfant male ou femelle. Si elle a des co-épouses, le 1/8 sera partage entre elles.
Succession rendue commune
Quand une femme meurt, laissant un mari, une mère, des frères utérins et des sœurs germaines.
Le mari prend la moitie =3/6
La mère prend le = 1/6
Les frères utérins = 1/3
1/6 + 1/3 = 3/6
La succession est donc de 6/6 et se trouve liquidee et les frères germains qui sont des accès n’ont plus rien a hériter.
= Argent liquide
Un mari et un fils se partagent 40 FC
Le mari a le ¼ soit 10 FC
Le fils a le ¾ soit 30 FC
Référence coranique:
Sourate 4 :12
« Et a vous la moitie de ce que laissent vos épouses, si elles n’ont pas d’enfants. Si elles ont un enfant alors a vous le quart de ce qu’elles laissent, après exécution du testament qu’elles auraient fait au paiement d’une dette. Et a elles un quart de ce que vous laissez si vous n’avez pas d’enfant. Mais si vous avez un enfant alors a elles le huitième de ce que vous laissez après exécution du testament que vous aurez fait au paiement d’une dette. Et si un homme ou une femme meurt sans héritier direct, cependant qu’il laisse un frère ou une sœur, a chacun de ceux-ci, alors un sixième. S’ils sont plus de deux, tous alors participeront au tiers après exécution du testament ou paiement d’une dette, sans préjudice a quiconque. Telle est l’injonction d’Allah ! Et Allah est omniscient et indulgent »
Schéma n° 1 : Le mari hérite
- La défunte n’a pas d’enfant, le mari hérite le ½
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- La défunte a des enfants, le mari hérite le ¼
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Schéma n° 2 : La femme hérite
- Le défunt n’a pas d’enfant, la veuve hérite le ¼
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- Le défunt a des enfants la femme hérite le 1/8
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Schéma n°3 :L’homme et la femme n’ont pas d’héritier direct mais ont des frères et sœurs
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- Si les frères et sœurs sont plus de deux 1/3
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Base 24 parts :
1 er cas :
Une épouse, une mère, un fils.
1/8 pour l’épouse = 3
1/6 pour la mère = 4
Le reste pour le fils = 17
2 eme cas :
Un mari, une mère, un fils et une fille
¼ pour le mari = 6 parts
1/6 pour la mère = 4 parts
Le reste soit 14 parts (au garçon le double de la fille)
7/36 pour la fille = 4 parts = 2/3
14/36 pour le garçon = 9 parts = 1/3
¼+ 1/6+ 2/3+ 1/3
Sourate 4 :8
« Et lorsque les proches parents, les orphelins, les nécessiteux assistent au partage, offrez leur quelque chose de l’héritage et parlez leur convenablement. »
http://www.bostani.com/succession.htm
Hadith01 Les Intentions par teleislam
Notre intention peut-elle nous sauver ?
Une intention qui est suivie d’un passage à l’acte approprié peut nous sauver. Une intention qui ne résulte en aucune détermination à la mettre en oeuvre ne peut pas nous sauver. Avoir une intention signifie avoir un but et un objectif. C’est également un état d’esprit et un engagement. Avoir une intention claire signifie savoir exactement ce qu’on veut et le chemin à suivre, acquérir l’état d’esprit qu’il faut pour cela, puis chercher les moyens nécessaires pour atteindre le but qu’on s’est donné.
L’intention est la source de toute action. Quelle soit faite consciemment ou non, l’intention donne à une personne le droit de revendiquer la responsabilité pour des actions données. Elle est aussi la terre ferme de la volonté et le pouvoir de produire des résultats donnés. Tout ce qui se rapporte à l’humanité et au monde, dans son commencement ainsi que dans sa continuation, dépend de l’intention de l’individu.
Tout vient d’abord à l’esprit en tant qu’idée, et selon que l’on projette ou non de mettre en oeuvre cette idée, elle pourra plus tard devenir une réalité grâce à la persévérance. Si l’idée initiale n’est pas transformée en intention, un projet ne pourra pas produire de fruit utile. Sans persévérance, définie en tant qu’intention soutenue par la détermination et la résolution, aucun projet ne peut aboutir.
L’intention a un rôle décisif en ce qui concerne les bonnes et les mauvaises actions. Selon sa qualité, l’intention peut fonctionner comme un remède pour n’importe quelle maladie ou inconvénient, ou comme une catastrophe cachée qui détruit toutes les réussites en un clin d’oeil. Fondées seulement sur l’intention profonde, les actions qui semblent très petites et insignifiantes peuvent engendrer de très grandes conséquences positives ou négatives.
Toutes les actions entreprises avec l’intention de servir Dieu, comme prier ou s’abstenir temporairement de quelques plaisirs licites, augmentent nos récompenses et nous élèvent à un plus haut niveau spirituel. Naturellement, le contraire est aussi vrai. Nous satisfaisons Dieu en effectuant ou abandonnant certaines actions selon Sa Loi, et atteignons ainsi la meilleure stature.
Or parfois nous pouvons faire exactement la même chose sans que cela puisse avoir une quelconque valeur pour Dieu, car nous le faisons avec une mauvaise intention. Par exemple, le martyre sur le champ de bataille est l’un des accomplissements les plus élevés en islam. Ceux qui y aspirent mais qui combattent seulement pour satisfaire leurs propres caprices et désirs ne sont pas considérés martyrs, et ne reçoivent donc pas cette récompense. D’autre part, ceux qui sollicitent systématiquement et sincèrement le martyre sont considérés martyrs même s’ils meurent dans leur lit, car ils avaient sincèrement l’intention de défendre l’islam et d’offrir un meilleur avenir aux musulmans. Ceux-ci ont le droit d’espérer la récompense du martyre et du Paradis.
L’intention est une clef qui ouvre la porte de l’infini. Si elle est utilisée correctement, elle ouvre la porte du bonheur éternel, car la récompense de tous les devoirs accomplis correctement et sincèrement n’est pas déterminée par le temps qu’ils prennent, mais par la mesure dans laquelle ils engagent et affectent notre vie. Si cette clef n’est pas employée à bon escient, elle mène à la misère et au malheur éternel.
N’importe quel soldat prêt pour le djihad, même s’il ne participera peut-être pas au combat, a droit d’espérer à la même récompense que ceux qui combattent réellement. Une sentinelle attendant son tour pour monter la garde a autant de droit à la récompense que celui qui monte vraiment la garde. La récompense de celui qui monte la garde dans le sentier de Dieu est équivalente à celle de celui qui passe des mois en prière.
Ainsi un croyant peut atteindre le Paradis après une courte vie, alors qu’un incroyant qui a vécu aussi peu atteindra la punition et la misère éternelles. Autrement, selon la justice apparente, les gens devraient être récompensés en fonction de la quantité de leurs bonnes et mauvaises actions, et de leurs vertus ou vices. Cela signifierait qu’ils resteraient au Paradis aussi longtemps qu’ils avaient vécu vertueusement, et en Enfer aussi longtemps qu’ils avaient vécu dans le mal. Mais puisque l’éternité est la fin ultime des bons et des mauvais, le bonheur ou la punition éternels résident dans l’intention. Une intention de vivre dans la foi et la vertu pour toujours aura comme conséquence le bonheur éternel, tout comme l’intention de vivre dans la dénégation, le rejet et la corruption pour toujours aura comme conséquence le malheur éternel.
Si les serviteurs conscients et dévoués de Dieu qui vivent leurs derniers instants avaient soudain l’opportunité de vivre mille ans de plus, ils continueraient à mener une vie d’une aussi grande qualité. Grâce à cette intention sincère, on les accepterait et on les récompenserait en conséquence, car les intentions des croyants sont plus méritoires que leurs actions.[80] La même chose vaut pour les incroyants qui continueraient à mener leurs mauvaises vies si on leur donnait le même choix. Ainsi, les gens sont récompensés ou punis selon leurs intentions. L’intention d’acquérir la vraie foi et de la préserver aboutit à la félicité éternelle ; le contraire aboutit au tourment éternel.
Satan payera très cher pour avoir encouragé et consolidé l’incroyance éternelle. Satan a des effets indéniables sur les gens, y compris de bons effets. En raison de ses activités, certaines personnes améliorent leurs capacités innées, découvrent et raffinent leurs valeurs et leurs vertus cachées, et deviennent plus alertes et plus conscientes.
Satan attaque les individus et les peuples. En semant des graines vénéneuses dans nos coeurs, il cherche à nous emprisonner dans le vice et le mal. Nos facultés spirituelles nous avertissent de ses tentations et de sa perversion, et nous appellent à lutter contre lui, tout comme certaines cellules de notre corps donnent l’alarme et luttent contre les infections.
De même que la résistance aux maladies améliore l’immunité du corps, de même notre état spirituel est renforcé en cherchant refuge dans le Tout-Puissant. Nous avons donc beaucoup plus de bien que de mal à gagner des attaques de Satan. Toute épreuve de l’âme augmente sa vigilance, sa conscience et sa capacité à résister. Tout cela rend l’âme plus déterminée à faire ce qui est bien, et plus prudente face au danger. Une telle épreuve transforme les guerriers en vétérans dans la voie de Dieu, en martyrs et en saints, et distingue les croyants des incroyants. Pourtant Satan n’a aucune part dans la récompense de ceux qui atteignent la vertu en luttant contre lui, car son intention est d’égarer et de corrompre les gens par dépit et rancoeur. Il est puni éternellement pour sa mauvaise intention et ses actions abominables :
(Dieu) dit : « Qu’est-ce qui t’empêche de te prosterner quand Je te l’ai commandé ? » Il répondit : « Je suis meilleur que lui : Tu m’as créé de feu, alors que Tu l’as créé d’argile. » [Dieu] dit : « Descends d’ici, Tu n’as pas à t’enfler d’orgueil ici. Sors, te voilà parmi les méprisés. » « Accorde-moi un délai, dit (Satan) jusqu’au jour où ils seront ressuscités. » (Dieu) dit : « Tu es de ceux à qui délai est accordé. » « Puisque Tu m’as mis en erreur, dit [Satan], je me posterai sur Ton droit chemin à guetter les humains. » (7 : 12-16)
Après sa désobéissance jalouse et arrogante, Satan a sciemment choisi la voie de la rébellion et de l’incroyance. Son serment d’égarer les hommes est le commencement de notre interminable tragédie.
En somme, l’intention est presque tout pour les croyants, car elle peut élever nos actes les plus ordinaires et produire beaucoup de fruits. Sa qualité et son contenu ouvrent la porte de la félicité éternelle, ou bien celle de la punition et de la misère éternelles. Comme on dit : « Les actions ne valent que par les intentions et chacun n’aura pour lui que ce qu’il a eu réellement l’intention de faire. »[81]
[80] Majma’ az-Zawaid, 1 : 69 et 1 : 109.
[81] Boukhari, Bab al-Wahy, 1 ; Mouslim, Imara, 155 ; Abou Dawoud, Talaq, 11.
L'interrogation visant à obtenir des clarifications et (exposée) dans le cadre de l'apprentissage de ce dont on a besoin, que ce soit concernant les choses religieuses ou temporelles, est une chose prescrite ou (simplement) permise, et ce, en fonction de la nature (et de l'objet) de la question.
Quant à l'interrogation portant sur des éléments ne présentant pas un intérêt religieux ou mondain, qui est exprimée de sorte à se faire remarquer (takallouf) ou à embarrasser (ta'annout – autre traduction possible : "par obstination"), pour induire les savants en erreur ou les paralyser (et les mettre en difficulté - ta'djîz), celle-ci n'est pas permise et est (au contraire) condamnée. Allah Ta'âla dit :
"Ô les croyants ! Ne posez pas de questions sur des choses qui, si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient"
(Sourate 5 / Verset 101)
At Tabri (rahimahoullâh) (, commentant ce passage coranique,) écrit : Il a été dit que ce verset a été révélé au Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) à cause des questions que lui posaient certains, parfois pour l'éprouver et d'autres fois par moquerie.
Et Ibnou Abbâs (radhia Allâhou anhou) a dit : Des gens questionnaient le Messager d'Allah (sallallâhou 'alayhi wa sallam) pour (le) railler. Un homme demandait (par exemple) : "Qui est mon père ?" Et un autre qui avait perdu sa chamelle disait : "Où est-elle ?" Allah révéla alors ce verset à leur sujet : "Ô les croyants ! Ne posez pas de questions sur des choses qui, si elles vous étaient divulguées, vous mécontenteraient"
Il est rapporté du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) qu'il a dit :
"Le halâl, c'est ce qu'Allah a rendu licite dans Son Livre; et le harâm, c'est ce qu'Allah a interdit dans Son Livre. Et les choses au sujet desquelles Il s'est (complètement) tu font partie de ce qu'Il a pardonné."
Il est aussi rapporté de lui (sallallâhou 'alayhi wa sallam) qu'"il condamnait les ragots, le grand nombre de questions et le gaspillage des biens."
Et il a encore été relaté du Prophète Mouhammad (sallallâhou 'alayhi wa sallam) qu'"il n'aimait pas les interrogations et les critiquait." Il s'agit des questions pointues (daqîqah) dont on n'a pas (réellement) besoin. Abou Houreïrah (radhia Allâhou anhou) disait : "Les pires des gens sont ceux qui posent les plus mauvaises questions dans le but d'induire les savants en erreur."
http://www.muslimfr.com/modules.php?name=News&file=article&sid=417
L'élocution est l'un des grands bienfaits accordés par Allah à l'homme ; par elle Il l'a honoré et l'a distingué de l'ensemble des créatures :
"Le Miséricordieux a fait connaître le Coran. Il a créé l'homme ; Il lui a appris à s'exprimer"
[Sourate 55 - Al-Rahmân - Le Miséricordieux - versets: 1- 4 ].
Ainsi, plus le bienfait est immense, plus son droit est grand, plus le remerciement s'impose pour ce bienfait, plus est blâmable l'ingratitude à son droit. L'Islam a montré comment les gens doivent tirer profit de ce bienfait accordé et comment ils doivent se servir de leurs conversations qui remplissent leurs journées pour le bien recherché et désiré. La plupart des gens ne cessent de parler et leurs langues connaissent rarement le repos. Pourtant, si on recense leurs propos, on découvrira que l'essentiel relève des futilités ou des délires nocifs.
Or, ce n'est pas pour cela qu'Allah a placé les langues dans les bouches et ce n'est pas ainsi qu'on reconnaîtra ce don accordé:
"La plupart de leurs conversations ne comportent rien de bon, sauf la parole de celui qui ordonne une aumône, un bien notoire ou une réconciliation entre les hommes. Nous donnerons bientôt une récompense sans limites à celui qui agit ainsi avec le désir de plaire à Allah" [ Sourate 4 - An-Nissâ' - Les Femmes - verset : 114 ]
L'Islam a accordé un soin particulier à propos des paroles et à la manière de les formuler et de les échanger. Ceci parce que les paroles émanant d'un homme reflètent le degré de son intelligence et la nature de son caractère ; aussi parce que les types de conversations d'un groupe donné déterminent son niveau général et le degré d'enracinement de la vertu dans son milieu.
L'individu doit s'interroger avant de parler à autrui. Y a-t-il quelque chose qui nécessite son intervention ? S'il découvre un motif louable, qu'il parle, sinon il vaut mieux garder le silence. S'abstenir de parler là où ce n'est pas nécessaire est pour lui une forme d'adoration qui rapporte une grande rétribution.
'Abdallâh Ibn Mas'ûd - qu'Allah soit satisfait de lui - a dit : "Par le Dieu Unique! Il n'y rien sur toute l'étendue de la terre qui ait besoin d'être enfermé aussi longuement que la langue !" [ Rapporté par At-Tabarânî ]
De son côté Abdallâh Ibn' Abbâs a dit :
"Il y a 5 choses qui valent mieux que les chevaux pur sang : ne parle pas de ce qui ne te concerne pas, car c'est de l'indiscrétion, en plus tu risques de t'exposer aux pires conséquences ; ne parle pas de ce qui te concerne que lorsque tu en as l'opportunité, car bien des hommes ont parlé inopportunément de ce qui les regarde et ils eurent tort ; ne te mesure ni au magnanime ni au menteur, car le magnanime t'écrase et le menteur te nuira ; parle de ton frère pendant son absence comme tu aimerais qu'il parle de toi et excuse-le de ce que tu aimerais qu'il t'excuse ; agis comme un homme qui estime qu'il recevra des récompenses pour ses bonnes actions et répondra de ses forfaits" [ Rapporté par Ibn Abî Ad-Dunya ]
Le fidèle musulman ne peut agir ainsi que s'il maîtrise sa langue et la domine fermement en la réprimant quand il faut garder le silence et en la contrôlant lorsqu'il veut parler. Quant à ceux qui se laissent mener par leurs langues, elles ne les conduisent qu'à leur perte. Le bavardage produit un tumulte qui fait perdre la raison et le bon sens. Devant ceux qui occupent le devant de la scène dans les réunions pour débiter leurs paroles saccadées, leur auditeur conclut définitivement qu'ils ne tirent pas leurs propos d'une conscience alerte ou d'une pensée profonde. Il en viendrait même à se demander s'il n'y a pas un abîme entre l'entendement et ce flot de paroles débitées !
Du reste, quand l'individu veut rassembler ses idées et revoir ses affaires, il se réfugie dans le silence. Pour faire le point et mettre de l'ordre dans ses idées, il lui arrive même de fuir le tumulte de la ville pour se réfugier dans une campagne silencieuse ou une banlieue calme.
Nul doute, d'ailleurs, que l'Islam recommande le silence et le considère comme un moyen efficace d'une bonne éducation.
Ainsi, parmi les bons conseils donnés par l'Envoyé d'Allah à son Compagnon Abû Dhar :
"Attache-toi au long silence: il chasse le démon et t'aide dans ta Foi" [ Rapporté par Ahmad ]
Assurément, la langue lâchée est une corde molle aux mains du démon qui dispose de son auteur à sa guise. Ainsi, lorsque l'homme ne se maîtrise plus, sa bouche devient une entrée pour les déchets qui corrompent son coeur et multiplient autour de lui les voiles de l'inadvertance et de l'incrédulité. D'autant plus que l'Envoyé d'Allah a dit : " La Foi du serviteur n'atteint la rectitude qui si son coeur devient droit, et son coeur ne devient droit que si sa langue acquière la droiture" [ Rapporté par Ahmad ]
Or, la première étape sur le chemin de cette rectitude consiste pour le fidèle à se laver les mains de ce qui ne le regarde pas et à ne pas s'engager là où on ne lui demande pas: "L'excellence de la Foi de l'individu consiste à laisser de côté ce qui ne le concerne pas" [ Rapporté par At-Tirmidhi ]
Eviter les propos vains fait partie des règles de la réussite et des signes de la perfection. Le Coran munificent l'a mentionné au milieu de deux prescriptions fondamentales de l'Islam, à savoir la prière et l'aumône légale :
"Heureux sont les croyants qui sont humbles dans leurs prières, qui évitent les propos vains,
et qui font l'aumône prescrite" [ Sourate 23 Al-Mu' minûn - Les Croyants - versets: 1- 4 ]
Si le monde entier recensait les propos vains dans les actes et les paroles qui remplissent ses moments d'inaction, il serait stupéfait en découvrant que la plupart des récits publiés, des journaux célèbres et des discours des médias forment un débit ininterrompu de vains propos qui accrochent la vue et attirent l'ouïe sans beaucoup d'utilité. Or, l'Islam abhorre les propos vains parce qu'il répugne les futilités et les bassesses. D'autant que les propos vains, c'est perdre sa vie dans des choses contraires au sérieux et aux activités productrices pour lesquelles l'homme a été créé. C'est pourquoi le degré d'élévation du fidèle musulman auprès d'Allah se mesure en fonction de son éloignement des propos vains.
Anas Ibn Mâlik rapporte ceci : "A la mort d'un musulman, un autre lui a dit, en présence de l'Envoyé d'Allah qui l'a entendu : "Réjouis-toi du Paradis !" L'Envoyé d'Allah a dit à cet homme qui a parlé : "En es-tu sûr ? Peut-être a-t-il parlé de ce qui ne le concerne pas ou a-t-il été avare dans ce qui n'était pas indispensable pour lui". [Rapporté par At-Tirmidhi]
Le radoteur, du fait de la faiblesse du rapport entre sa pensée et son élocution, lâche ses mots inconsidérément. Il lui arrive ainsi de lancer un mot qui cause sa perte ou aliène son avenir. Le proverbe dit du reste: "Plus les propos vains d'un homme sont débités, plus ses erreurs sont multiples".
Un poète dit : "L'homme valeureux meurt des suites d'un écart de son langage Et l'individu ne meurt pas des suites d'un trébuchement du pied". Il est dit aussi dans le hadith :
"Le serviteur lâche un mot et ne le fait que pour amuser l'assistance, pourtant il chute avec ce mot plus loin que la distance entre le ciel et la terre. Et l'individu glisse avec sa langue plus dangereusement qu'en glissant avec ses pieds" [Rapporté par Al-Baïhaqî ]
Aussi, il convient pour l'individu de ne dire que du bien et d'accoutumer sa langue à user des belles paroles. Les belles expressions qui reflètent les sentiments intérieurs de l'âme relèvent de la grande politesse qu'Allah exige des adeptes de toutes les Religions. Ainsi, le Coran indique que les bonnes paroles font partie de la réalité même de l'alliance des fils d'Israël à l'époque de Moussa :
"Nous avons fait alliance avec les fils d'Israël : "vous n'adorez qu'Allah ; soyez bons à l'égard de vos parents, de vos proches, des orphelins et des pauvres. Usez envers les hommes de paroles de bonté; acquittez-vous de la prière; faites l'aumône" [ Sourate 2 Al-Baqara - La Vache - verset : 83 ]
Les bonnes paroles conviennent aussi bien avec les amis qu'avec les ennemis et produisent des fruits agréables. Avec les amis, elles sauvegardent leur affection, maintiennent leur amitié et empêchent les machinations de Satan de briser leur liens et de gâcher leur amitié :
"Dis à Mes serviteurs de prononcer de bonnes paroles. Le démon se glisse entre eux ;
le démon est l'ennemi déclaré de l'homme" [ Sourate 17 Al-Isrâ - verset : 53 ]
Le démon est toujours aux aguets pour piéger les humains ; il veut semer la haine et l'hostilité entre eux et transformer un petit différend en querelle sanglante. Voilà pourquoi il n 'y a que les bonnes paroles qui peuvent lui barrer le chemin. Avec les ennemis, les bonnes paroles atténuent leur dispute et cassent leur emportement ou tout au moins arrêtent l'aggravation du mal et la propagation de ses étincelles malfaisantes :
"L'action bonne n'est pas semblable à la mauvaise. Repousse celle-ci par ce qu'il y a de meilleur: Celui qu'une inimitié séparait de toi deviendra pour toi un ami chaleureux"
[ Sourate 41 Fussilat - Les versets clairement exposés - verset : 34 ]
L'Envoyé d'Allah dit sur la nécessité pour tout le monde de se familiariser et de s'habituer à la bonté du propos : "Vous ne pourrez pas gagner les gens avec vos biens. Tâchez du moins de les gagner par le sourire et le bon caractère " [ Rapporté par Al-Bazzâr ]
D'ailleurs, l'Islam préfère de loin le refus de donner, dit avec politesse, au don fait avec méchanceté et grossièreté :
"Une parole convenable et un pardon sont meilleurs qu'une aumône suivie d'un tort.
Allah se suffit à Lui-même et Il est plein de mansuétude" [ Sourate 2 verset : 263 ]
Les bonnes paroles sont une qualité liée à la pratique du bien et aux formes de bienfaisance qui présente son auteur comme un candidat a l'agrément d'Allah et lui assure les délices inépuisables dans la Vie future. Anas rapporte ceci : "Un homme a demandé au Prophète : Enseigne-moi une action qui me fera entrer au Paradis ! Il lui a dit : Distribue la nourriture, répand la Paix autour de toi et prie la nuit pendant que les gens sont endormis, tu entreras au Paradis en paix" [ Rapporté par Al-Bazzâr ]
De même, Allah a ordonné que notre discussion avec les adeptes des autres religions doit s'inscrire dans ce cadre calme et convenable où il n'y ni violence ni provocation, sauf si un homme unique nous agresse ; dans ce cas on doit l'arrêter dans son emportement et empêcher son agression :
"Ne discutez avec les gens du Livre que de la manière la plus courtoise.
Sauf avec ceux d'entre eux qui sont injustes"
[ Sourate 29 Al- 'Ankabût - l'Araignée - verset : 46 ]
Parmi les gens il y a ceux qui ont un visage impudent et un mauvais caractère, aucune certitude ne peut les retenir contre les gaspillages, et aucune grandeur d'âme ne peut leur imposer les nobles qualités. Ils ne s'embarrassent de scrupules pour dire à autrui ce qu'il n'aime pas et, quand ils trouvent un terrain où ils assouvissent leur nature impulsive et aveugle, ils s 'y lancent tête baissée, dans le cri et la méchanceté. Il ne sied pas à l'homme noble de se quereller avec ce genre d'individus, car provoquer leur impulsivité est en soi une grande corruption et ne pas leur en donner le prétexte est un devoir.
C'est pourquoi le Coran munificent considère comme l'une des qualités propres des serviteurs du Miséricordieux cette attitude protectrice qui consiste à ménager les ignorants :
"Voici quels sont les serviteurs du Miséricordieux: ceux qui marchent humblement sur la terre et qui disent : Paix - aux ignorants qui s'adressent à eux" [Sourate 25 Al-Furqân - La loi - verset: 63 ]
"Quand ils entendent des futilités ils s'en détournent en disant : A nous nos actions, à vous vos actions. Paix sur vous! Nous ne recherchons pas le contact avec les ignorants" [ Sourate 28 Al-Qassas - Le Récit - verset : 55 ]
L'homme, en général, peut réprimer sa colère une ou deux fois avant d'exploser. Or, il est demandé au bon musulman de résister davantage à la provocation pour ne pas permettre au mal d'avoir, en définitive, le dessus dans l'affaire. Sa'îd Ibn al-Musaiyyb rapporte ceci:
"Pendant que l'Envoyé d'Allah était assis au milieu de ses Compagnons , un homme agressa Abû Bakr avec ses paroles, mais Abû Bakr garda le silence. Puis l'homme revint à la charge mais Abû Bakr ne céda pas à la provocation.
Finalement Abû Bakr triompha de cet homme. Au moment où l'Envoyé d'Allah se leva, Abû Bakr lui demanda : me reproches-tu quelque chose, ô Envoyé d'Allah ? Il lui dit : Non. Mais un Ange est descendu du ciel infirmer les propos de cet homme. Quand tu as triomphé de cet homme, l'ange partit et Satan s'installa. Or, je ne peux m'asseoir là où s'installe Satan" [ Rapporté par Abû Dâwud ]
Mais ménager les insolents ne signifie pas accepter la bassesse, car la différence est incommensurable entre les deux états. Dans le premier état il s'agit de se maîtriser face à la provocation et s'interdire, de gré ou de force, de céder à la colère et aux tentations de la revanche. Dans le second état, il s'agit d'une idiotie de l'âme qui s'avilit et s'accommode de ce que ne se permet pas un homme doué de raison et de grandeur d'âme.
Le Coran exprime clairement sa préférence pour le management des effrontés et sa répugnance pour l'acceptation de la bassesse :
"Allah n'aime pas que l'on divulgue des paroles méchantes, à moins qu'on en ait été victime.
Allah est celui qui entend et qui sait. Si vous divulguez le bien ou si vous le cachez,
ou si vous pardonnez le mal, sachez qu'Allah est celui qui efface les péchés et qui est Puissant"
[ Sourate 4 An-Nissâ' - Les Femmes - versets: 148-149 ]
Pour préserver l'échange des paroles et des conversations contre l'impulsivité et les passions, l'Islam a institué, entre autres garde-fous, l'interdiction de la dispute et la circonspection, qu'il s'agisse de dispute fondée ou non. Car il existe des états qui dominent l'âme, lui font miroiter la tentation de s'imposer et de vaincre à n'importe quel prix, et poussent l'individu à provoquer autrui par les paroles et à priser les griefs qui soutiennent sa position et les expressions qui font admettre ses justifications. Ainsi, l'envie de l'emporter devient chez lui plus important que d'exprimer la vérité et de la faire triompher. Voilà comment les caractères d'entêtement et d'égoïsme épousent des formes abjectes, qui ne laissent aucune place à l'explication ou à la sérénité. Or, l'Islam abhorre ces états et les considère comme une menace pour la Foi et la Vertu.
L'Envoyé d'Allah a dit :
" Pour celui qui délaisse la querelle alors que son intervention n'était pas justifiée, on construira une maison en bas du Paradis. Pour celui qui délaisse la querelle alors que son intervention était justifiée, on construira une maison au centre du Paradis. Et pour celui qui a un bon caractère moral, on construira une maison dans les hauteurs du Paradis" [ Rapporté par Abû Dâwud ]
Il y a des gens doués d'une certaine facilité d'élocution qui les incite à accrocher le savant et l'ignorant et rend chez eux la parole comme un désir dominant dont ils ne peuvent se lasser. Quand ce genre d'homme lâche sa volubilité contre les affaires des gens, il ne fait que leur nuire ; et quand il la lance sur les réalités de la Foi, il pervertit leur beauté et déprécie le caractère sacré de la religion. Aussi, l'Islam considère abominable ce type de radoteurs invétérés. En effet, le Prophète a dit :
"L'homme le plus détestable pour Allah est le querelleur invétéré" [ Rapporté par Al-Bukhârî ]
Il a dit également :
"Chaque fois qu'un peuple s'égare après avoir été guidé il s'enfonce dans la dispute" [ Rapporté par At-Tirmidhî ]
Ce type d'homme ne connaît aucune limite au déchaînement de sa langue, il ne veut que parler; il veut uniquement briller par sa parole et s'imposer sans vergogne. Pour lui les mots viennent en premier; le sens vient après. Quand au dessein noble, il occupe éventuellement la dernière position, quand il ne l'élimine pas simplement au milieu de son bavardage sonore.
De nombreux Compagnons rapportent ceci : "Un jour, l'Envoyé d'Allah vint à notre rencontre pendant que nous nous disputions sur une question de la Foi. Il se fâcha terriblement comme on ne l'avait jamais vu auparavant et il nous interpella en ces termes : Attendez ô membres de la Communauté de Muhammad ! Ceux qui ont été avant vous n'ont péri que par cela. Abandonnez la dispute car il n'y a aucun bien, abandonnez la dispute car le croyant ne se dispute pas; abandonnez la dispute, car le comble du péché est que tu restes un de ceux qui se disputent, abandonnez la dispute car je n'intercède pas au Jour de la Résurrection en faveur de celui qui se dispute, abandonnez la dispute car je garantis trois maisons au Paradis - en bas, au centre et dans les hauteurs - pour celui qui délaisse la dispute avec sincérité, abandonnez la dispute, car la première chose que mon Seigneur m'a interdit de pratiquer, après l'adoration des idoles, c'est fa dispute" [ Rapporté par At-Tabarânî ]
Les gens ont habituellement des réunions et des séances où ils échangent leurs conversations. Or, l'Islam déteste les réunions des oisifs qui passent leur temps à scruter les nouvelles et à rechercher les défauts, parce qu'ils disposent d'un surplus d'argent à l'ombre duquel ils se reposent, et parce qu'ils n'ont pas d'autre occupation que celle de s'amuser des affaires des autres.
"Malheur au calomniateur acerbe qui amasse des richesses et qui les compte !
Il pense que ses richesses le rendront immortel ! Non ! Il sera précipité dans l'Enfer"
[ Sourate 104 Al-Humazat - Le Calomniateur- versets : 1- 4 ]
Or, à notre époque, les gens s'assoient de plus en plus nombreux dans les Clubs et les lieux de boissons. C'est là un fléau qui a causé bien des maux à la société, tant ces lieux de réunion sont répandus dans les villes et les villages souvent sans qu'aucune nécessité les justifie.
Il est dit, pourtant, dans le hadith : "Evitez surtout de vous asseoir sur les chemins. Les gens ont dit alors: Ô Envoyé d'Allah ! Nous ne pouvons pas nous passer de nos séances où nous nous rencontrons et parlons.
Il leur a dit : Si vous voulez absolument tenir séance, accordez au chemin son droit. Ils ont dit : Quel est son droit, ô Envoyé d'Allah ?
Il a dit : Détourner le regard, cesser de nuire, répondre à la salutation, ordonner le bien et interdire le mal" [Rapporté par Muslim]
http://www.sajidine.com/rappels/ethique/conversation.htm
Coran sourate 065 le divorce ( At-Talaq ) qassim... par tiss38
D’après la lecture du Coran nous apprenons que Dieu n’est pas en faveur des divorces et en fait encourage la continuation du mariage. Dieu a imposé des interdictions sur certaines catégories en mariage. Cependant pour ceux qui ont eut connaissance de ces interdictions après cela ont été commandé de ne pas rompre des mariages existants – voir 4 : 22 – 23.
L’on doit recourir au divorce seulement dans des circonstances exceptionnelles. Les lois ayant un rapport avec le divorce ainsi que les versets correspondants d’après le Coran sont donnés ci-dessous :
Nommé un médiateur
[4 : 35] « Si un couple craint la séparation, vous devrez nommer un médiateur de la famille de l’homme et un médiateur de la famille de la femme ; s’ils décident de se réconcilier, Dieu aidera à les réunir. Dieu est Omniscient, Connaissant. »
Attendre 4 mois pour s’apaiser avant le divorce
[2 : 226 – 227] « Ceux qui ont l’intention de divorcer de leurs femmes devront attendre quatre mois (pour se calmer) ; s’ils changent d’avis et se réconcilient, Dieu est le Pardonneur, le Plus Miséricordieux. S’ils vont jusqu’au divorce, alors Dieu est l’Entendeur, le Connaisseur. »
Si le couple séparé choisit la rupture ils doivent le faire équitablement. Il doit y avoir deux témoins équitables qui témoignent le divorce devant Dieu.
[65 : 2] « Une fois que l’intérim est accompli, vous pouvez vous réconcilier avec elles équitablement, ou aller vers la séparation équitablement. Vous devrez avoir deux témoins équitables qui témoignent du divorce devant Dieu. Ceci afin d’éclairer ceux qui croient en Dieu et au Jour Dernier. Quiconque révère Dieu, Il créera une issue pour lui. »
La femme divorcée doit observer une période d’intérim
[2 : 228] « Les femmes divorcées devront attendre trois menstruations (avant de marier un autre homme). Il n’est pas légitime pour elle de dissimuler ce que Dieu a créé dans leur utérus, si elles croient en Dieu et au Jour Dernier. (En cas de grossesse,) les souhaits du mari devront supplanter les souhaits de la femme, s’il veut la remarier. Les femmes ont des droits, aussi bien que des obligations, équitablement. Ainsi, les souhaits de l’homme prévalent (en cas de grossesse). Dieu est Tout-Puissant, le Plus Sage. »
[65 : 4 – 5] « Quant aux femmes qui ont atteint la ménopause, si vous avez des doutes leur intérim devra être de trois mois. Quant à celles qui n’ont pas de menstruations, et découvrent qu’elles sont enceintes, leur intérim s’achève en donnant naissance. Quiconque révère Dieu, Il fait toute chose facile pour lui. Ceci est le commandement de Dieu qu’Il vous envoie. Quiconque révère Dieu. Il rachète ses péchés, et le récompensera généreusement. »
Exception pour l’observation de la période d’intérim
[33 : 49] « O vous qui croyez, si vous avez marié des femmes croyantes, puis avez divorcé d’elle avant d’avoir de relations sexuelles avec elles, elles ne doivent pas de période d’attente (avant de marier un autre homme). Vous devrez les compenser équitablement, et les laisser partir amicalement. »
Après l’accomplissement de l’intérim les femmes divorcées sont libres de faire ce qu’elles veulent.
Bien le verset suivant est dans un contexte de veuvage, il apparaît qu’il est applicable aux divorcées aussi.
Vous devrez observez les intérims prénuptiales
[2 : 234] « Ceux qui meurent et laissent des épouses, leurs veuves devront attendre quatre mois et dix jours (avant qu’elles ne se remarient). Une fois qu’elles accomplissent leur intérim, vous ne commettez pas d’erreur en les laissant faire toutes les choses justes qu’elles désirent faire. Dieu est pleinement Connaissant de tout ce que vous faîtes. »
[2 : 235] « Vous ne commettez pas de péché en annonçant vos fiançailles aux femmes, ou en le gardant secrètes. Dieu sait ce que vous pensez à leur sujet. Ne les rencontrez pas secrètement, à moins que vous ayez quelque chose de droit à discuter. Ne consommez pas le mariage jusqu’à que ce leur intérim soit accompli. Vous devriez savoir que Dieu connaît vos pensées les plus secrètes, et observer-Le. Vous devriez savoir que Dieu est Pardonneur, Clément. »
Les femmes divorcées doivent être approvisionnées.
Ceci est certainement une des lois le plus abusées dans le Coran. Mais Dieu nous tient responsable pour nos pensées les plus profondes. Si quelqu’un observe les lois de Dieu alors Dieu lui (il ou elle) rend cela facile.
[65 : 7] « Le riche mari devra fournir un soutien en concordance avec ses moyens, et le pauvre devra fournir selon les moyens que Dieu lui a accordé. Dieu n’impose pas à une âme plus qu’Il ne lui a donné. Dieu fournira la facilité après la difficulté. »
La pension alimentaire pour les veuves et les divorcées
[2 : 240] « Ceux qui meurent et laissent des épouses, un testament devra fournir à leurs femmes le soutien d’une année, à condition qu’elles restent au sein du même foyer. Si elles partent, vous ne commettez pas d’erreur en les laissant faire tout ce qu’elles désirent, aussi longtemps que la droiture est maintenue. Dieu est Tout-Puissant, le Plus Sage. »
[2 : 241] « Les divorcées aussi devront être équitablement approvisionnées. Ceci est une obligation sur les justes. »
Compensation quand le mariage n’est pas consumé
Rompre les fiançailles
[2 : 236] « Vous ne commettez pas d’erreur en divorçant des femmes avant de les toucher, ou avant de donner leur dotes. Dans ce cas, vous devrez les compenser – le riche comme il peut se le permettre et le pauvre comme il peut se le permettre – une compensation équitable. Ceci est une obligation sur les justes. »
[2 : 237] « Si vous divorcez d’elle avant de les toucher, mais après que vous ayez donné leur dote, la compensation devra être de la moitié de la dote, à moins qu’elles abandonnent volontairement leurs droits, ou que le parti responsable de provoquer le divorce, choisit d’abandonner la dote. Abandonner est plus proche de la droiture. Vous devrez maintenir les relations amicales parmi vous. Dieu est voyant de tout ce que vous faîtes. »
Les femmes divorcées ont le droit de rester dans la même maison où elle séjournait avant le divorce
Ne jeter pas les divorcées dans la rue
[2 : 231] « Si vous divorcez des femmes, une fois qu’elles accomplissent leur intérim (trois menstruations), vous devrez leur permettre de vivre dans la même maison amicalement, ou les laisser partir amicalement. Ne les forcer pas à rester contre leur volonté, par vengeance. Celui qui fait ceci trompe son âme. Ne prenez pas les révélations de Dieu en vain. Souvenez-vous des bénédictions de Dieu sur vous, et qu’Il vous descendit l’écriture sainte et la sagesse pour vous éclairer. Vous devrez observer Dieu, et savoir que Dieu est conscient de toute choses. »
[65 : 6] « Vous devrez leur permettre de vivre dans la même maison où elles vécurent avec vous, et ne pas leur faire la vie trop misérable, pour qu’elles partent d’elles-mêmes. Si elles sont enceintes, vous devrez les entretenir jusqu’à ce qu’elles donnent naissance. Si elles nourrissent l’enfant, vous devrez les payer pour ce service. Vous devrez maintenir des relations amicales entre vous. Si vous n’êtes pas d’accord, vous pouvez engager une autre femme pour nourrir l’enfant. »
Le divorce peut être rétracté deux fois
En d’autres termes, si le couple souhaite se réconcilier après le premier divorce et souhaite être mari et femme à nouveau, ils peuvent se remarier. C’est seulement permit pour deux divorces. Si le couple divorce la troisième fois ils doivent observer le commandement de Dieu en 2 : 230 (cité ci-dessous). Dieu ne facile pas le divorce pour le couple. Cette loi sert de dissuasion pour ceux qui veulent un divorce pour la troisième fois et feront très attention avant de franchir cette étape.
[2 : 229] « Le divorce peut être rétracté deux fois. La femme divorcée aura le droit de vivre amicalement dans la même maison, ou la quitter amicalement. Il n’est pas légitime pour le mari de reprendre quelque chose qu’il lui avait donné. Cependant, le couple peut craindre qu’ils puissent transgresser la loi de Dieu, ils ne commettent pas d’erreur si la femme redonne volontairement tout ce qu’elle choisit. Ce sont les lois de Dieu ; ne les transgressez pas. Ceux qui transgressent les lois de Dieu sont les injustes. »
[2 : 232] « Si vous divorcez des femmes, une fois qu’elles accomplissent leur intérim, ne les empêcher pas de remarier leurs maris, s’ils se réconcilient amicalement. Ceci devra être pris en compte par ceux parmi vous qui croient en Dieu et au Jour Dernier. Ceci est plus pur pour vous, et plus juste. Dieu sait alors que vous ne savez pas. »
[2 : 230] « S’il divorce d’elle (pour la troisième fois), il est illégitime pour lui de la remarier, à moins qu’elle se marie à un autre homme, puis il divorce d’elle. Le premier mari peut alors la remarier, aussi longtemps qu’ils observent les lois de Dieu. Ce sont lois de Dieu ; Il les explique pour les gens qui savent. »
À noter également les mots « Il n’est pas légitime pour le mari de reprendre quelque chose qu’il lui avait donné. » en 2 : 229.
Dans le cas où il y a un bébé pendant l’intérim.
Si durant l’observation de la période d’intérim l’on découvre que la femme divorcée est enceinte alors comme il est déclaré en 65 : 4 l’intérim prend fin à l’accouchement. Dieu a décrété la loi suivante en ce qui concerne l’enfant.
[2 : 233] « Les mères divorcées devront nourrir leurs nouveau-nés deux années entières, si le père le souhaite. Le père devra fournir équitablement la nourriture et l’habillement. Personne ne devra être chargé au-delà de ses capacités. À aucune mère, il ne devra être fait de tort à cause de son nouveau-né, et à aucun père, il ne devra être fait de tort à cause de son nouveau-né. (Si le père meurt), son héritier devra assumer ces responsabilités. Si les parents du nouveau-né se sont mis mutuellement d’accord pour se séparer, après dues consultations, ils ne commettent pas d’erreur en le faisant. Vous ne commettez pas d’erreur en louant les services de nourrices, aussi longtemps que vous les payez équitablement. Vous devrez observer Dieu, et savoir que Dieu est Voyant de tout ce que vous faîtes. »
Sous quelle condition une femme peut divorcer de son mari ?
Quel que soit le parti qui choisit le divorce il faut obéir aux lois susmentionnées. Normalement le divorce est mutuellement décidé par le couple. Si les lois susmentionnées sont observées, il pourrait y avoir une situation où un des époux peut ne pas donner son consentement mais si les médiateurs des deux familles décident que le divorce est la meilleure solution pour le couple séparé alors ils pourront, néanmoins aller jusqu’au divorce. Les lois du divorce sont applicables à la fois pour l’homme et pour la femme (4 : 34 et 2 : 237 indique ceci) à part qu ‘il y a certaines lois additionnelles que les femmes divorcées doivent observées.
Ce qui suit semble être les seules conditions où les femmes croyantes quittent leurs maris sans observer les lois ci-dessus. En fait, je pense que dans ces cas un divorce même formel n’est pas demandé dans le Coran. Cependant si la loi du pays demande un divorce formel alors l’on doit faire de même.
En cas de guerre
[60 : 10] « O vous qui croyez, lorsque des femmes croyantes (abandonnent l’ennemi) et vous demandent l’asile, vous devrez les tester. Dieu est pleinement conscient de leur croyance. Une fois que vous avez établi qu’elles sont croyantes, vous ne devrez pas les renvoyer chez les mécréants. Il n’est pas légitime pour elles de rester mariées avec eux, les mécréants ne devront pas être autorisés à les marier non plus. Redonnez la dote que les mécréants ont payé. Vous ne commettez pas d’erreur en les mariant, aussi longtemps que vous leur payez leurs dotes dues. Ne gardez pas les femmes mécréantes (si elles souhaitent joindre l’ennemi). Vous pouvez leur demander la dote que vous aviez payé, et elles peuvent vous demander ce qu’elles ont payé. Ceci est le décret de Dieu ; Il décrète parmi vous. Dieu est Omniscient, le Plus Sage. »
http://quran.al-shia.org/fr/ejtema/36.htm
Que tu te Maries ou que tu Divorces, Fais-le... par Bobby-Gold
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1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité