"(L'islam) a substitué l'homme au moine. Il apporte l'espoir à l'esclave, la fraternité à l'humanité, et dévoile la quintessence de la nature humaine ".
Canon Taylor
Conférence au Church Congress de Wolverhampton, le 7 octobre 1887.
Texte cité par Arnold dans "The Preaching of Islam" pages 71,72.
"Une des plus belles aspirations de l'islam est la justice. En lisant le Coran, j'y rencontre une doctrine de vie dynamique, non pas des éthiques mystiques, mais une éthique pratique pour mener à bien une vie quotidienne, adaptable au monde entier".
Sarojini Naidu
Conférences sur "The Ideals of Islam" voir "Speeches and Writings of Sarojini Naidu", Madras, 1918, p. 167.
… Mais si vous [les] excusez, passez sur [leurs] fautes et [leur] pardonnez, sachez que Dieu est pardonneur, très miséricordieux. (Coran, 64 : 14)
Certaines versets coraniques nous obligent à nous arrêter pour plus profonde réflexion, par exemple ce verset : « O !vous qui croyez ! Vous avez parfois de vrais ennemis en certaines de vos épouses et en certains de vos enfants. Méfiez-vous-en ! Mais si vous faites preuve d’indulgence à leur égard, en les excusant et en leur pardonnant, sachez que Dieu est infiniment Absoluteur et Miséricordieux» Sourate At-Tagaboun 14où Allah exalté soit t-il nous demande de pardonner ceux qui nous ont causé un dommage surtout des plus proches : nos familles.
En tant que croyants musulmans, nous savons que tout ce que nous enseigne le sacré Coran est véridique et c’est pour notre bien qu’il faut le suivre que ce soit dans le temps ou dans l’espace : il peut s’agir d’un bien à en usufruitier ou d’un dommage à éviter. Nous allons donc dévoiler les secrets du pardonne ainsi que ses bienfaits prouvés scientifiquement..
Au cours de leur travail et leur recherches, les scientifiques contemporains ont constaté que le pardon ou l’indulgence cache beaucoup de secrets bénéfiques et qu’il y a une relation inséparable entre le pardon et le bonheur ainsi ceux qui pardonnent sont les moins souffrant des troubles psychologique selon une étude publiée dans la revue : « les études du bonheur : Journal of happiness studies ». L’étude a été effectuée sur un groupe de personnes incluant leur niveau social, matériel et leur condition psychologiques sous forme de questionnaire, comme critère du bonheur d’un être dans cette vie.
Le résultat était fort surprenant : les personnes les plus heureuses étaient celles les plus indulgentes. Suite à ce résultat, les scientifiques ont entamé une étude qui porte sur les relations entre l’indulgence et les maladies dangereuses, dites maladies du siècle ex : maladie cardiaque et pour une autre fois le résultat était surprenant : les personnes habituées à être indulgentes sont les moins émotives négativement ce qui leur épargnent ces maladies !!!!
Suite à ses études, les scientifiques ont conclu que : les personnes indulgentes sont :
- Les moins touchées par :
-La question qui se pose : qu’il est le secret ?
Le secret est clair, les personnes indulgentes sont habituées à pardonner ce qui leur permet avec le temps d’être les moins influencées en cas de situations bouleversantes ce qui favorise chez eux la protection contre l’hypertension. De même, ces personnes bénéficient d’un sommeil tranquille puisqu’elles ne pensent pas à la vengeance ce qui éloigne les mauvais cauchemars de leur sommeil.
Les scientifiques nous conseillent d’oublier toutes les situations bouleversantes afin de soulager le cerveau d’une nuisible réflexion de vengeance néfaste à la santé. Dans ce cas penser à la vengeance est plus défavorable au vengeur, qu’il est à l’adversaire.
L’indulgence réduit la proportion de la mort des neurones cérébraux, raison pour laquelle les cerveaux des personnes indulgentes sont les plus grands au niveau de la forme et plus actifs au niveau du fonctionnement. Certaines études prouvent que l’immunité chez les personnes indulgentes est plus forte, ce qui fait de l’indulgence une protection gratuite contre diverses maladies !!!
L’un des noms attribué à Allah exalté c’est le Pardonneur « 149. Que vous fassiez du bien, ouvertement ou en cachette, ou bien que vous pardonniez un mal... Alors Allah est Pardonneur et Omnipotent. »Sourate les femmes N° 149.
De même les spécialistes de la programmation neurolinguistiques estiment que la meilleure façon de traiter un enfant est d’être indulgent envers lui ainsi avec le temps il s’habituera à pardonner les autres ce qui tue chez lui l’esprit de la vengeance, qui tuent malheureusement nos jeunes d’aujourd’hui. Ainsi le musulman est censé être indulgent comme Allah l’ordonne, il doit pardonner ces amis, sa famille, ses enfants, sa femme/son mari, tous ceux qui se sont moqués de lui puisque cette indulgence lui procure du temps (puisque la vengeance demande du temps et un plan) et l’éloigne de la voix des ignorants (au sens spirituel du terme).
Nous allons conclure notre article par une enthousiaste histoire inspirée des paraboles prophétiques «Jadis, il y avait un commerçant qui n’a point fait de grâce dans sa vie, et malgré ceci, cette personne est entrée au paradis !! ! Comment ? La réponse est la suivante : « cette personne avait l’habitude d’ordonner à ces receveurs de tarder la réception des dettes en cas où le débiteur n’avait pas la capacité de payer, il avait l’habitude de répéter à ses employés « soyez indulgent afin que Dieu le soit avec moi » Ainsi lorsqu’il est mort, Allah lui a pardonné comme il avait l’habitude de le faire avec ses clients.
NB : Cher musulman, veuillez accepter ce conseil de la part d’Allah, si vous voulez qu’Allah vous pardonne à l’éternité, pardonnez aussi à vos frères en humanité et n’oubliez pas qu’Allah dit dans le sacré Coran : « Que les gens honorables et fortunés d’entre vous ne jurent point qu’ils ne viendront plus en aide à leurs parents, aux pauvres et à ceux qui se sont expatriés pour la Cause de Dieu ! Qu’ils se montrent, au contraire, indulgents et cléments ! Vous-mêmes, n’aimeriez-vous pas que Dieu vous absolve? Dieu est infiniment Clément et Miséricordieux.» AN-NUR sourate 22.
La loi de talions ou le Pardon dans le Coran par orililamane
Abduldaem Al-Kaheel
Références:
1. Des études relatives au sujet publiées dans la revue : « Journal of Happiness Studies » : Forgivingness and Satisfaction with Life Journal of Happiness Studies, Sep, 2003.
2. Un ensemble d’articles intéressant sur le site : www.quantum-leap.com
3. « La puissance de votre subconscient » livre de Mr Josef Murphy : http://josephmurphy.wwwhubs.com/ ce livre traduit en arabe chez l’édition DAR JARIR
4. « Comment devenir la personne dont vous rêvez » livre de Steve Chandler http://www.stevechandler.com ce livre traduit en arabe chez l’édition DAR JARIR.
http://www.kaheel7.com/fr/index.php/sante-et-medecine/48-les-secrets-du-bonheur
E CONCEPT ISLAMIQUE DE LA SEXUALITE
L’Islam reconnaît le pouvoir du besoin sexuel, mais le sujet est traité dans le Coran et au travers des paroles du Prophète Muhammed de manière sérieuse, en référence à la vie maritale et familiale. Les parents devraient se familiariser avec cet ensemble de connaissances.
LES PAROLES DU PROPHETE MUHAMMED
a. « Quand vous avez une relation avec votre épouse, c’est un acte de charité récompensé. » Les Compagnons étaient surpris et ils répondirent : « Mais nous le faisons par pur plaisir. Comment cela peut-il être compté comme de la charité ? » Le Prophète répondit : « Si vous l’aviez fait avec une femme qui vous était interdite, cela vous aurait été compté comme un péché, mais si vous le faites en légitimité, c’est compté comme un acte de charité. »
b. « Ne prenez pas vos femmes comme le font les bêtes. Il est plus approprié d’envoyer un message avant l’acte. »
c. « Ne divulguez pas les secrets de votre vie sexuelle ni ne décrivez ses caractéristiques physiques à qui que ce soit. »
LE CONCEPT DE L’ADULTERE EN ISLAM
Dieu dit dans le Coran :
« Ne vous approchez pas de l’adultère. Certainement c’est un acte honteux et mal, ouvrant la porte à d’autres péchés »,
sourate 17, verset 32.
« Dis : vraiment mon Seigneur a interdit les actes honteux, qu’ils soient ouverts ou secrets, les péchés et les offenses envers la vérité et la raison »,
sourate 7, verset 33.
« Les femmes impures sont pour les hommes impurs, et les hommes impurs sont pour les femmes impures et les femmes pures sont pour les hommes purs et les hommes purs sont pour les femmes pures »,
sourate 24, verset 26.
Le Prophète Muhammed dit à de nombreuses reprises que l’adultère est l’un des trois péchés majeurs. Cependant, l’histoire la plus intéressante est celle d’un jeune homme qui vint trouver le Prophète et lui demanda l’autorisation de forniquer car il ne pouvait se contrôler. Le Prophète pour le raisonner lui demanda s’il approuverait que quelqu’un d’autre ait des relations illégitimes avec sa mère, sa sœur, sa fille ou son épouse. A chaque fois, l’homme répondait non. Alors, le Prophète lui répondit que la femme avait laquelle il avait l’intention de coucher était aussi la mère, la sœur, la fille ou la femme de quelqu’un d’autre. L’homme comprit et se repentit. Le Prophète pria pour son pardon.
L’adultère est un crime non pas contre une personne mais contre toute la société. Il s’agit de la violation d’un contrat marital. 50% de tous les premiers mariages de ce pays aboutissent en un divorce au bout de deux ans et la principale raison invoquée du divorce est l’adultère d’un des deux partenaires. L’adultère, qui inclut les relations sexuelles pré-maritales et extra-conjugales, est une épidémie de la société. Personne ne semble écouter la Bible qui dit fréquemment « Tu ne commettras point l’adultère ».
L’approche coranique est « N’approchez pas de l’adultère ». Est-ce que cela signifie que non seulement le sexe illégal est interdit mais aussi que tout ce qui conduit à ce sexe illégal est aussi illégal ? Ces choses incluent le « copinage »/le fait d’avoir des petits copains ou des petites copines, le mélange libre des sexes, les tenues provocantes, la nudité, l’obscénité et la pornographie. Le code vestimentaire pour les femmes et les hommes les protégent de la tentation et des désirs de ceux qui les voient et qui pourraient perdre leur self-control et tomber dans le péché.
« Dis aux hommes croyants de baisser leur regard et de garder leur modestie ; et cela augmentera la pureté et Dieu sait bien ce qu’ils font tous. Et dis aux femmes croyantes de baisser leur regard et de garder leur modestie. »,
sourate 24, versets 30-31.
LE CONCEPT DU MARIAGE EN ISLAM
L’Islam reconnaît la forte pression sexuelle et le désir de reproduction. Ainsi l’Islam encourage le mariage comme un moyen légal de satisfaire sa sexualité et comme une protection contre l’immoralité (le sexe sans engagement). En Islam, le mariage d’un homme et d’une femme n’est pas seulement un arrangement de vie financier et légal, ni même seulement un moyen de se reproduire, mais c’est un engagement total l’un pour l’autre, un contrat dont Dieu est témoin. L’amour et la joie du couple est une partie de l’engagement. Le Coran dit :
« Parmi Ses signes est qu’Il a crée des épouses pour vous à partir de vous-même, afin que vous puissiez trouver la tranquillité avec elles et Il mit l’amour et la compassion entre vous. Vraiment, en cela il y a des signes pour les gens qui réfléchissent. »,
sourate 30, verset 21.
LES PAROLES DU PROPHETE MUHAMMED
« Le mariage est ma tradition. Celui qui rejette ma tradition n’est pas des miens. » (Boukhari, Mouslim)
« Le mariage est la moitié de la religion. L’autre moitié est la crainte de Dieu » (Tabarani, Hakim)
Dans l’Islam, il n’y a pas de règle fixe concernant l’âge du mariage. Il semblerait que la mode pour les jeunes hommes musulmans est de ne pas se marier avant d’avoir terminé leur éducation, d’avoir un emploi ou d’avoir atteint l’âge de 26-30 ans voire plus. De même, les jeunes filles musulmanes disent qu’elles ne veulent se marier qu’après 24 ans. Pourquoi ? Quand on le leur demande, elles répondent qu’elles ne sont pas prêtes. Pas prêtes pour quoi ? N’ont-elles pas de désirs sexuels normaux ? Si la réponse est oui, alors il n’y a que deux solutions a) se marier b) repousser le sexe (s’abstenir jusqu’au mariage). Le Coran dit :
« Que ceux qui ne trouvent pas à se marier restent chastes jusqu’à ce que Dieu leur en donne les moyens par Sa Grâce. »,
sourate 24, verset 33.
Le Prophète disait : « Ceux d’entre vous qui en ont les moyens doivent se marier, sinon ils doivent jeûner car cela freine les désirs. » (Ibn Massoud)
La raison occidentale de repousser le mariage est différente des nôtres. Quand j’ai suggéré cela à une de mes patientes sexuellement active, elle m’a clairement répondu : « Je ne veux pas coucher avec le même homme tous les soirs.
LE ROLE DES PARENTS MUSULMANS ET DES ORGANISATIONS MUSULMANES
Je ne suis pas en train de suggérer que tous les jeunes musulmans devraient se marier à 16 ans. Mais, je dois dire que les jeunes devraient accepter les instincts biologiques et prendre des décisions qui les aideront à développer une vie plus satisfaite consacrée à une carrière plutôt que de passer du temps à chasser (ou à rêver) le sexe opposé. Les parents devraient aider leurs fils et leurs filles dans la sélection de leur compagnon/compagne en se basant sur le degré de pratiques islamiques comme critère et non pas la race, la couleur ou la richesse. Ils devraient les encourager à se connaître dans un cadre supervisé. L’organisation communautaire a plusieurs rôles à jouer.
a. Fournir une plate-forme pour permettre aux filles et aux garçons de se rencontrer sans aucune intimité.
b. Offrir des cours d’éducation pré-maritale aux filles et aux garçons de plus de 18 ans séparément pour les préparer à leurs futurs rôles de père et d’époux et de mère et d’épouse. Le père a un rôle spécial, mentionné par le Prophète Muhammed : « Celui a qui Dieu donne un enfant, il doit lui donner un beau nom, il doit bien l’éduquer, le former et quand il ou elle atteint la puberté, il doit chercher à le ou la marier. Si le père n’arrange pas leur mariage après la puberté, et que la fille ou le garçon commet un péché, la responsabilité du péché reviendra au père. »
LE MARIAGE DES MUSULMANES AUX ETATS UNIS
Le mariage des filles musulmanes dans ce pays devient un problème. Je n’étais pas surpris de lire la lettre d’un père musulman dans un magazine national. Il se plaignait que malgré ses efforts pour enseigner à ses enfants l’Islam, sa fille, étudiante, lui annonça qu’elle voulait épouser un non-musulman qu’elle avait rencontré à la fac.
En tant que scientifique social, je m’intéresse davantage à l’analyse des événements. Pour être plus spécifique, pourquoi une jeune fille musulmane préférerait épouser un non-musulman plutôt qu’un musulman ? Voici les explications qui peuvent venir à l’esprit :
a. Elle s’oppose et a peur des mariages arrangés. On devrait lui dire que tous les mariages arrangés ne sont pas mauvais et que 50% des mariages d’amour finissent en divorce dans ce pays. Les mariages arrangés peuvent réussir s’ils sont approuvés par les deux parties, la fille et le garçon. C’est-à-dire qu’ils doivent participer à l’arrangement et donner leurs avals. Je suis d’ailleurs moi-même opposé au mariage arrangé à l’aveugle.
b. Elle ne connaît pas de garçons musulmans pour pouvoir choisir. Si ces parents ne s’opposent pas ou ne peuvent rien faire contre les garçons non-musulmans avec lesquels elle parle et socialise à l’école, à la fac pendant 40 heures de la semaine, elle n’a pas le droit de parler avec un garçon musulman dans la mosquée et à des rassemblements de la communauté. Si elle le fait, ses parents la regardent de travers ou l’accusent même d’être perdue. Comme un garçon musulman le faisait remarquer : « Si je grandis ne côtoyant que des filles non-musulmanes, comment mes parents peuvent-ils croire que je vais en épouser une musulmane ? »
c. Certains garçons musulmans ne s’intéressent pas aux musulmanes. Sous prétexte d’être en quête d’une partenaire pour le mariage, ils s’engagent avec des non-musulmanes car elle sont facilement disponibles. Les parents musulmans qui vivent avec un complexe d’infériorité ne sont pas gênés que leur fils épouse une américaine d’un milieu socio-culturel européen mais ils s’opposeraient à ce qu’il épouse une femme musulmane d’une école de pensées islamiques (Chiite/Sunnite) différente ou d’une tribu différente (Punjabi, Sunni, Pathan, arabe et non-arabe, afro-Américain et immigrant), ou d’une classe différente (Syed et non-Syed). On doit rappeler aux parents ainsi qu’à son propre corps que les critères pour choisir une épouse qui ont été donnés par le Prophète Muhammad (paix et bénédictions d’Allah sur lui) ne sont pas la richesse ni la couleur, mais la piété islamique.
d. On a pu lui dire que le mariage précoce c’est-à-dire à 18 ans ou en dessous est tabou et quelle doit attendre d’avoir 23 ou 25 ans. Selon les statistiques, 80% des américaines, en attendant de s’établir dans la vie et de se marier s’engagent librement dans des relations sexuelles avec plusieurs petits amis. Cependant, cette option n’est pas disponible pour les musulmans. Chaque année, aux Etats Unis, environ un million d’adolescentes qui pensent qu’elles ne sont pas prêtes pour le mariage tombent enceinte. Quand à l’âge de 24 ans la musulmane décide qu’elle est enfin prête pour le mariage, il est peut être trop tard. Si elle examine la section matrimoniale des magazines islamiques, elle remarquera vite que les garçons de 25 - 30 ans cherchent des filles de 18-20 ans. Ils peuvent à tort supposer qu’une fille plus vieille n’est plus vierge.
e. Elle peut croire que le fait d’épouser des cousins sains peut causer des difformités congénitales dans chez la progéniture, croyance qui n’est pas prouvée scientifiquement.
Ainsi, à moins que ces interrogations ne soient traitées, de nombreuses musulmanes aux Etats-Unis peuvent finir par épouser un non-musulman ou rester célibataires.
LE PROGRAMME POUR L’EDUCATION SEXUELLE ISLAMIQUE
L’éducation sexuelle islamique devrait être enseignée à la maison à partir d’un jeune age. Avant d’instruire sur l’anatomie et la physiologie, il faut s’assurer que la croyance en notre Créateur est bien établie. Comme le disait Dostoïevski : « Sans Dieu, tout est possible. », signifiant que le manque de croyance ou de conscience de Dieu ouvre la porte aux méfaits.
Un père devrait enseigner à son fils et une mère devrait enseigner à sa fille. Dans l’absence d’un parent volontaire, le meilleure second choix est de s’en remettre à un enseignant musulman (de préférence un médecin) pour les garçons et une enseignante (de préférence un médecin) pour les filles à l’école islamique du dimanche.
Le programme devrait être taillé selon l’âge de l’enfant et les classes devraient être tenues séparément. Seules des réponses pertinentes à une question devraient être fournies. Par là, j’entends que si un enfant de 5 ans demande comment il ou elle s’est retrouvé dans le ventre de sa maman, il est inutile de décrire tout l’acte sexuel. Pareillement, il est inutile d’expliquer à un adolescent de 14 ans comment on met un préservatif. Cela peut être enseigné pendant les cours pré-maritaux juste avant son mariage. Un programme d’éducation sexuelle devrait inclure :
a. Le croissance et le développement sexuels :
le calendrier de la puberté,
les changements physiques pendant la puberté,
le besoin d’une vie de famille.
b. La physiologie du système de reproduction :
Pour les filles : l’organe, les règles , le syndrome prémenstruel.
Pour les garçons : l’organe, la pulsion sexuelle.
c. La conception, le développement du fœtus et la naissance.
d. Les maladies sexuellement transmissibles (maladies vénériennes, le SIDA) appuyer sur l’aspect islamique.
e. Les aspects mentaux, émotionnels et sociaux de la puberté.
f. Les éthiques sociale, morale et religieuse.
g. Comment éviter la pression de l’entourage.
L’EDUCATION SEXUELLE APRES LE MARIAGE
Ce texte n’a pas pour objectif d’être un manuel sur le sexe pour les couples mariés, bien qu’il se puisse que j’en écrive un prochainement. Je voulais simplement rappeler au lecteur un court verset du Coran et ensuite conclure.
« Elles sont vos vêtements et vous êtes leurs vêtements. »,
sourate 2, verset 187.
Les maris et femmes sont décrits comme des vêtements les uns pour les autres. Un vêtement est très proche de votre corps, donc le mari et la femme doivent être proches l’un de l’autre. On porte nos vêtements comme on veut, alors le mari et la femme doivent être disponibles l’un pour l’autre. Un vêtement augmente notre beauté, alors le mari et la femme doivent se louer et s’embellir l’un l’autre.
Pour les maris, je dirai que le sexe est une expression de l’amour et l’un ne va pas sans l’autre. Une de vos taches est d’éduquer votre épouse en matière de sexe et plus particulièrement de vos goûts, ce que vous aimez et ce que n’aimez pas et ne la comparez pas à d’autres femmes.
Pour les femmes, je veux dire que les besoins sexuels d’un homme sont différents de ceux des femmes. Au lieu d’être une receveuse passive de sexe, essayez d’être une partenaire sexuelle active. Il est exposé à tant de tentations en dehors de son foyer. Soyez disponibles pour le satisfaire et ne lui donnez pas une raison de choisir entre vous et l’enfer.
Dr. Shahid Athar
Introduction
Le bien commun, en philosophie et sociologie, correspond à accéder à des ressources équitablement partagées et à des intérêts qui soudent les membres d'une communauté et participent à son existence.
Le droit musulman a plusieurs sources, dont les sources fondamentales que sont le Coran et la sunna d'une part, et d'autre part les sources secondaires dont la coutume ('’urf ou 'âda).
En arabe, 'urf ou 'orf (arabe : عُرْف) signifie « us et coutume » ou « le convenable ».
C'est ainsi que certaines coutumes pré ou post-islamiques ont pu être intégrées dans le droit musulman, ces dernières étant jugées compatibles avec l'islam. Toutefois, la jurisprudence édifiée à partir de la coutume a pu parfois aller à l'encontre de la lettre de la sharia. La coutume n'est toutefois pas, en général, considérée comme source de droit (de même pour la jurisprudence, ou 'amal): ce n'est « pas une source légale », mais « une source spontanée et de caractère secondaire », qui permet « d'adapter la loi » plutôt que de la « modifier »
La question à se poser est : qu'est-ce qu'il y a dans l'Islam qui sert le bien commun en tant que respect de la dignité de chaque personne. S'il y a la joie, l'inclusion, l'unité, la paix, le partage, la solidarité, le respect universels, on est en présence d'une foi ou d'une religion objective ou subjective qui sert le bien commun et la dignité de chaque personne. Si par contre il y a l'injustice, le mépris, la fausseté, la guerre, l'exclusion, on est en présence d'une foi ou d'une religion objective ou subjective qui sert un bien privé.
Ce concept de Al- Mâarouf est retrouvé plus de vingt fois dans le Coran. Il est souvent défini comme étant le Bien, le convenable, ce qui est moralement acceptable par tous et qui dans une société donnée correspondrait à un ensemble de valeurs autour desquelles les individus se seraient plus ou moins mis d’accord.
Cela correspond aussi à tout ce que l’on peut reconnaître comme étant source de bienfaits pour les êtres humains et ce terme désigne aussi tout ce que la raison reconnaît comme étant juste et dans l’intérêt de tous.
Ce concept de Mâarouf paraît être très proche, voire équivalent, de celui du « Bien commun » ou « bonum commune » concept traditionnel, aux racines antiques (Platon et Aristote) et médiévales (Thomas d’Aquin). Il a été en général compris comme étant l’expression d’un intérêt supérieur de caractère à la fois rationnel et divin.
L’Islam nous ordonne de faire le bien et d’éviter le mal
Les croyants apprennent les véritables significations du bien et du mal dans le Coran, livre révélé par Allah comme la Norme par laquelle discerner le vrai du faux. Des concepts tels que le bien et le mal, le vrai et le faux, sont expliqués dans le Coran à l’aide d’exemples que tout le monde peut comprendre. La crainte de Allah des croyants leur accordera la faculté de discerner le bien du mal. (Sourate al-Anfal, 29)
Les musulmans passent leur vie à appliquer ce que leur conscience leur dit du bien et du mal, comme il est écrit dans le Coran. Pourtant, ils prennent une autre responsabilité importante sur leurs épaules : inviter les autres à voir la vérité, à éviter le mal et à appliquer la morale du Coran. Les croyants passent leur vie à expliquer aux gens la différence entre le bien et le mal, parce que Allah a ordonné ceci aux croyants :
Que soit issue de vous une communauté qui appelle au bien, ordonne le convenable, et interdit le blâmable. Car ce seront eux qui réussiront. (Sourate Al-lmran, 104)
Dans le verset 110 de la Sourate Al-lmran, Allah souligne que ceux qui se conforment à ce commandement sont bien meilleurs que les autres :
Vous êtes la meilleure communauté qu’on ait fait surgir pour les hommes vous ordonnez le convenable, interdisez le blâmable et croyez à Allah. Si les gens du livre croyaient, ce serait meilleur pour eux, il y en a qui ont la foi, mais la plupart d’entre eux sont des pervers.
Les fidèles appliquent ce devoir coranique non seulement par respect pour ceux qui ignorent la différence entre le bien et le mal, et qui n’ont aucune connaissance de la religion, mais également par respect pour les fidèles eux-mêmes. Les gens ne tombent pas dans l’erreur uniquement par ignorance, mais parfois par négligence, par erreur ou lorsqu’ils sont animés par leurs désirs terrestres. Cela étant, le fidèle encourage à faire le bien et prévient le mal en rappelant à autrui les commandements du Coran. Ils s’avertissent les uns les autres dans ce monde, que ceux qui ne parviennent pas à éviter le mal subiront les tourments de l’enfer ; que seuls ceux qui font le bien et accomplissent leurs obligations religieuses avec dévotion seront récompensés par le Paradis. Cette formidable responsabilité signifie qu’ils ne ressentent jamais de lassitude ou de découragement tandis qu’ils continuent à avertir autrui avec compassion et affection, quelles que soient les erreurs qu’ils aient pu commettre. Dans bon nombre de versets, Allah révèle qu’Il aime ceux qui ont de la patience, et appelle les fidèles à être patients lorsqu'ils appliquent la morale du Coran :
O les croyants ! Cherchez secours dans l’endurance et la salat. Car Allah est avec ceux qui sont endurants. (Sourate al-Baqarah, 153)
… Sauf ceux qui sont endurants et font de bonnes oeuvres. Ceux-là obtiendront pardon et une grosse récompense. (Sourate Hud, 11)
Et les conventions sociales ?
Dans notre religion aussi il existe des « conventions sociales ». Elles nous ont été dictées par notre Prophète salla Allah aleyhi wa salam ou directement dans le Coran, et des hadiths Qudsi (venant d’Allah Ta’ala). On y apprend à :
-Ne pas entrer chez les gens, comme il est dit dans le verset 31 de la sourate An-Nour.
-Toujours proposer à manger et à boire à ses invités, comme nous l’explique un long hadith Qudsi rapporté par Abou Hourayra (qu’Allah l’agrée) et noté dans Ryad as Salihin sous le numéro 896.
-Sourire entre sœurs et entres frères lorsque l’on se croise, même si l’on ne se connait pas : Abou Dahrr (qu’Allah l’agrée) a dit : « Le Prophète salla Allah aleyhi wa salam m’a dit : « Ne méprise aucune bonne action si petite soit-elle, comme le fait d’accueillir ton frère avec un visage souriant ». [Muslim]
Et encore tant d’autres choses. Ce sont des choses qu’Allah ordonne ou recommande, en échange d’une grande récompense. Elles définissent le cadre d’un vivre ensemble, au sein d’une société musulmane, et ce pour le bien-être de tous.
Conclusion
Dès ses origines, le droit musulman a pris en compte le droit coutumier. Les imâms Malik, Abou Hanifa et Ibn Hanbal, Ach-Chafii, fondateurs des quatre écoles juridiques (madhhab) principales du sunnisme, se sont inspirés respectivement des coutumes de Médine, de l'Irak et de La Mecque pour établir la discipline de leurs écoles1. Les choses se sont compliquées à partir de l'an 40 de l'Hégire, au fur et à mesure de l'extension de l'empire musulman pour des raisons tenant évidemment aux traditions et habitudes des pays islamisés, par exemple pour les rites de célébration du mariage, les systèmes de poids et mesures, le règlement de l'usure (ribâ, ar. ربا), les règles de métayage, ou de tenure des terres, etc. Plus tard, les sultans ottomans se sont appuyés sur la coutume pour justifier certaines de leurs mesures en matière de fiscalité ou de recrutement des janissaires.
Quoi qu'il en soit, les juristes musulmans ont beaucoup débattu pour savoir si la coutume avait la valeur des sources de droit dérivées du Coran et de la sunna, (idjma' et qiyâs), autrement dit pouvait être considérée une source légale (asl). À l'exception de la plupart des auteurs malékites, notamment des malékites maghrébins2, ils ont estimé qu'il s'agissait d'une source secondaire, auxiliaire, dont le rôle était d'adapter la loi plutôt que de la modifier3.
Il n'empêche que dans tous les pays musulmans, la coutume interfère constamment avec la charia. Tel est le cas, par exemple, dans l'islam indien sunnite, ainsi qu'en Indonésie, où la vie quotidienne est plus commandée par la coutume (appelée 'âda) que par le fiqh4. Il en allait de même en Afghanistan sous le régime des talibans, où l'on appliquait la charia dans toute sa rigueur, mais en respectant le code coutumier des tribus pachtounes, le Pachtounwali.
http://www.asma-lamrabet.com/articles/l-ethique-coranique-de-l-union-conjugale-partie-i-le-concept-d-al-maarouf-ou-bien-commun/
http://m.harunyahya.fr/tr/works/21189/SEUL-LAMOUR-PEUT-VAINCRE-LE-TERRORISME/chapter/9298/Seul-l%E2%80%99amour-peut-vaincre-le-terrorisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/%27urf
Le Coran fut révélé la Nuit de la Valeur [ou du destin], une des nuits du mois de Ramadan mois de Ramadan. C'est une nuit de grandes merveilles et de bénédictions queAllah sobhanaho wa Taala a décrit comme étant «meilleure que mille mois». Cela veut dire que le mérite de ceux qui feront preuve de dévotion durant cette nuit surpassera le mérite de mille mois de dévotion. Ce grand mérite est cité dans la sourate Al-Qadr.
Allah a révélé le Coran dans cette nuit. Allah dit : « Nous avons fait descendre le Coran dans la nuit de la valeur. Et qui te fera comprendre ce qu'est la nuit de la valeur. La nuit de la valeur a plus de valeur que mille mois ». Sourate 97 : 1-3.
Quand survient La Nuit d'Al-Qadr ?
La Nuit d'Al-Qadr est dans les dix dernières nuits de Ramadan, selon la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم) : « Cherchez la Nuit d'Al-Qadr dans les dix dernières nuits de Ramadan.» (Rapporté par Al-Bukharî et Muslim)
Et elle survient dans une des nuits impaires plus probablement que sur les autres nuits, selon la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم) : « Cherchez la Nuit d'Al-Qadr dans les nuits impaires des dix dernières nuits de Ramadan. » (Rapporté par Al-Bukhari)
Et elle est plus proche des sept dernières nuits, selon le hadith d'Ibn 'Umar (رضي الله عنه) rapportant que quelques hommes des compagnons du Messager d'Allah ont vu la Nuit d'Al-Qadr en rêve pendant les sept dernières nuits (de Ramadan). Donc le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Je vois que tous vos rêves s’accordent qu'elle (la Nuit d'Al-Qadr) est dans les sept dernières nuits. Ainsi quiconque veut la chercher, qu’il la cherche dans les sept dernières nuits. » (Rapporté par Al-Bukhari et Muslim)
Et c'est aussi basé sur le hadith de Muslim d'Ibn 'Umar (رضي الله عنه) que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a dit : « Cherchez-la dans les dix dernières nuits. Mais si l’un d'entre vous faiblit ou en est incapable, qu’il ne laisse pas les sept (dernières) nuits. »
Parmi les nuits impaires dans les sept dernières nuits, elle est plus proche de la vingt-septième nuit en raison du hadith de Ubay Ibn Ka'b (رضي الله عنه) qui a dit : « Par Allah, je sais quelle nuit c’est. C'est la nuit dans laquelle le Messager d'Allah (صلى الله عليه وسلم) nous a commandé d’accomplir la Prière nocturne. C'est la vingt-septième nuit.» (Rapporté par Muslim)
La Nuit d'Al-Qadr n'est pas fixée à une nuit précise toutes les années. Plutôt elle change constamment. Ainsi un an elle pourrait survenir la vingt-septième nuit par exemple et autre année elle pourrait arriver la vingt-cinquième nuit, selon la volonté d'Allah et Sa sagesse. Ce qui nous amène à cela est la parole du Prophète (صلى الله عليه وسلم) : « Cherchez-la (la Nuit d'Al-Qadr) quand lorsqu’il reste neuf nuits, lorsqu’il reste sept nuits, ou lorsqu’il reste cinq nuits (c'est-à-dire respectivement la 21e, 23ème et 25ème sans mentionner la 27ème). »
Al-Hafidh Ibn Hajar (رحمه الله) a dit dans « Fath ul-bari » : « L'avis le plus le plus fort est qu'elle est une nuit impaire dans les dix dernières nuits et qu'elle change constamment.»
Pourquoi Allah l'a caché
Allah a caché la connaissance de son occurrence à Ses serviteurs par pitié pour eux pour qu'ils puissent augmenter leurs actions dans sa recherche pendant ces nuits honorables, en priant, faisant du dhikr et en invoquant. Donc ils ajoutent et augmentent dans la proximité d’Allah et Sa récompense. Et Il l'a aussi caché d'eux pour distinguer, ceux qui parmi eux luttent et font des efforts, de ceux qui sont paresseux et négligents. Jusqu’à ce que celui qui lutte constamment pour quelque chose, se manifeste dans sa recherche et se donne de la peine dans sa recherche et sa réalisation.
Et peut-être qu’Allah révèle son occurrence à certains de Ses serviteurs par des signes et des signaux, qu’il peut voir, de même que le Prophète (صلى الله عليه وسلم) a vu le signe qu'il serait prosterné dans la boue le matin suivant. Donc il a plut cette nuit et il a prié le matin (suivant), la prière de Fajr dans la boue.
Que devons nous faire la nuit du Destin?
Premièrement :
Le Messager d ’Allâh (sallallahu ’alayhi wa sallam)augmentait ses efforts dans l ’adoration
pendant les dix derniers jours de Ramadhân,plus qu ’il ne le faisait en tout autre temps,en
priant,en lisant le Qor ’ân et en faisant des invocations [du ’â ] .
Al-Bukhârî et Muslim ont rapporté de ’Âisha (radhiallâhu ’anhu)que :« Quand les dix derniers jours de Ramadhân arrivaient,le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam)veillait la nuit et éveillait sa famille, et il s ’abstenait de toutes relations [sexuelles ] ».
Ahmad et Muslim ont rapporté :« Qu ’il pratiquait en s ’efforçant assidûment dans adoration pendant les dix derniers jours de Ramadhân comme il ne l ’a jamais fait en tout autre temps.»
Deuxièmement :
Le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam)a commandé de rester debout à prier « Laylat al-Qadr » avec foi [imân ]et espoir de la récompense divine [ihtisabân ]. Il a été rapporté de Abû Hurayrah (radhiallâhu ’anhu)que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam)a dit :
« Quiconque reste debout à prier « Laylat al-Qadr » avec foi et espoir de récompense divine,ses péchés antérieurs lui seront pardonnés.» Rapporté par tous en dehors de Ibn Mâdja.
Ce hadîth indique qu ’il est prescrit d ’observer « Laylat al-Qadr » en passant la nuit en
prière.
Troisièmement :
Une des meilleurs invocations [du ’â ] qui peut être dite durant la nuit du destin [Laylat al-Qadr ]est ce que le Prophète (sallallahu ’alayhi wa sallam)a appris à ’Âisha (radhiallâhu’anha)quand elle dit dans un hadîth rapporté par At-Tirmidhî et classé comme sahîh : « J ’ai dit :Ô Messager d ’Allâh,si je savais qu ’elle était la nuit de « Laylat al-Qadr »,que devrais-je dire en cette nuit ?-Et le Prophète de répondre Dis :
« Allâhumma Innaka ’afou-oun tuhibou al-’afwa fâ ’fou ’ana »
« Ô Allâh,Tu es celui qui pardonne,et Tu aimes le pardon,aussi pardonne-moi »
http://imaniatte.over-blog.com/article-22136829.html
Celui qui meurt sans avoir rattrapé des jours de jeûne du mois de Ramadan qu’il devait, doit-on jeûner à sa place en toute circonstance, ou alors doit-on jeûner seulement les jours pour lesquels il avait fait vœu de jeûner?
L’imam Ahmad a opté pour l’avis que l’on a à jeûner pour le mort que dans le cas où il avait fait vœu à Allah de jeûner et qu’il n’avait pas pu le faire.
Quant au jeûne obligatoire (Fardh) que le mort n’a pas accompli, on n’a pas à l’accomplir pour lui, mais on verse en aumône l’équivalent de la moitié d’un Sa’ de nourriture pour chaque jour de jeûne manqué.
La preuve avancée par l’imam Ahmad, qu’Allah lui soit clément, est le hadith suivant: «Nul ne peut prier, ni jeûner pour une autre personne»
Mais la plupart des savants ne font pas de différence à ce niveau entre le vœu et le jeûne obligatoire, et disent que l’on doit jeûner pour le mort, ainsi que le prouve le hadith suivant rapporté par ‘Âïcha, qu’Allah l’agrée: «le Prophète, prière et salut sur lui, a dit: «Quiconque meurt sans avoir jeûné des jours qu’il doit jeûner, que ses proches (Wali) jeûnent pour lui»
Quant au hadith avancé comme preuve par l’imam Ahmad, il concerne les vivants, c’est-à-dire qu’une personne vivante ne peut charger une autre d’accomplir une quelconque adoration à sa place, sauf dans certains cas bien spécifiques.
Donc l’avis correct –si Allah veut- est qu’il faut rattraper le jeûne manqué du mort qu’il ait fait vœu de le faire ou que ce soit un jeûne obligatoire.
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Fatwa de Cheikh ibn Jibrine
Tirée de livre «fatawa assiyam» compilé par Rachid Azahrani- page 124, 125
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité