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L'Islam et les autres religions

L’islam estime que toutes les religions procèdent d’une même source : Allah. De ce fait, elles conservent malgré les péripéties de l’histoire une morale et des valeurs communes. Quand bien même les voies et les moyens diffèrent, les religions - plutôt la religion car en principe il n’y a qu’une seule religion- ont essentiellement pour but d’assurer à l’homme le bonheur ici-bas et dans l’au-delà.

« Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous t’avons révélé à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion et n’en faites pas un sujet de divisions. » s42 v13

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Est-il permis de manger de la viande des bêtes sacrifiées par les chrétiens ?

Est—il permis, à notre époque actuelle, de manger de la viande des bêtes sacrifiées par les chrétiens ? Sachant que lors du sacrifice, les techniques qu’ils emploient pour égorger la bête sont multiples, à l’exemple des dispositifs mécaniques ou encore l’utilisation de substances psychotropes ?

Allah, Béni et Exalté soit-Il, vous a rendues licites les bêtes égorgées par les Gens du Livre (les juifs et les chrétiens), qu’ils s’agissent des chrétiens ou des juifs. Il nous a également rendues licites les bêtes égorgées par les gens de l’Islam (les musulmans).

Cependant, je vous pose cette question : « à supposer que vous connaissez un musulman de part son affiliation à l’Islam, mais que celui-ci égorge sa bête d’une manière qui n’est pas conforme au rite Islamique ; est ce que cette viande [provenant de sa bête] serait-elle mangeable ? »

Certes, nous ne la mangerions pas sans aucun doute ! Alors, qu’en serait-il des chrétiens s’ils venaient à agir également ainsi ?

Si le musulman qui ne se conforme pas au rite lorsqu’il va égorger la bête et supposé qu’il le fasse, par exemple, par strangulation ou qu’il la laisse mourir ou bien encore qu’il ne prononce pas intentionnellement le Nom d’Allah au moment de l’égorger, alors la viande [provenant de la bête] de cette individu ne doit pas être consommé.

Il en va de même pour le chrétien qui n’égorge pas sa bête de la façon recommandée par sa religion. Car Allah, Béni et Exalté soit-Il, nous a permis de manger les bêtes égorgées par les Gens du Livre (les juifs et les chrétiens), si elles on été égorgées de la façon recommandée par la religion [selon le Livre].

Sachez que l’avis qui prévaut quant à la nourriture des juifs et les chrétiens, c’est l’immunité pour la personne et qu’il est permis de manger de la viande des bêtes qu’ils égorgent vu que vous ne savez pas si elles ne sont pas égorgées de la façon recommandée par la religion et il en va de même en ce qui concerne les musulmans. Donc, s’il arrive qu’un musulman ou qu'un chrétien égorge sa bête et que vous ne connaissez pas de quelle façon il l’a fait, alors nous vous dirons dans ce cas mangez-en !

Par contre, si vous parvenez à savoir avec certitude que cette personne n’égorge pas [sa bête] de la façon recommandée par sa religion, que ce soit selon notre législation, ou celle des Gens du Livre, alors la viande [provenant de cette bête] ne doit pas être consommé, que cette personne soit musulmane ou chrétienne.

Et Allah est le plus savant.

Source : www.mandakar.com

Fatwa de Sheikh Falah Ibn Ismail Mandakar (rahimahou Allah)
Traduction rapprochée : par AbuKhadidja Al Djazairy

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Le sort des enfants des croyants et ceux des associateurs qui sont décédés en bas âge ?


Le sort des enfants des croyants est le Paradis, parce qu’ils suivent leurs parents. Allah ta’ala à dit : {Ceux qui auront cru et que leurs descendants auront suivis dans la foi, Nous ferons que leurs descendants les rejoignent. Et Nous ne diminuerons en rien le mérite de leurs œuvres, chacun étant tenu responsable de ce qu'il aura acquis. } [Sourate At-Thur : 21]

Par contre, le sort des enfants des non-croyants, c'est-à-dire de l’enfant qui est issu de parents non musulmans, la parole la plus juste à ce sujet est que Seul Allah sait leur jugement par rapport à ce que leurs parents ont pu faire d’eux [des enfants] dans cette vie d’ici bas.

Pour ce qui est de leur jugement dans l’au-delà, Allah ta’ala sait parfaitement ce qu’ils accomplissaient [ce qu’ils méritent] comme l’a dit le prophète (paix et bénédictions d'Allah sur lui) et Seul Allah sait [vraiment] leur sort.

Voilà ce que l’on peut dire sur ce point, car en vérité ce sujet ne nous concerne pas vraiment, mais ce qui nous [est demandé de savoir] c’est leur jugement dans cette vie ici bas – je veux dire par leurs jugements ici bas par rapport aux enfants des associateurs – [car] leurs jugements ici bas est qu’ils font parti des associateurs, [donc] ils ne doivent pas être lavé [le bain rituel] ni être enveloppé d’un linceul, ni prier [la prière sur le mort] sur eux et on ne doit pas les enterrer dans les cimetières des musulmans. Et Allah sait mieux.

Source : www.al-islam.com
Fatawa de Sheikh Muhammad Salih Al 'Outhaymine (Qu'Allah lui fasse miséricorde)
Traduction rapprochée : par AbuKhadidja Al Djazairy

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Comment se comporter avec les parents non musulmans


islam respect tes parents & soi patient avec eux par turkishdu69140

C'est un point qui relève de la plus haute importance et cela se traduit par le fait qu’Allah – Louange à Lui, Le Très Haut, a étroitement associé Son droit à celui des parents, à plusieurs endroits dans le Saint Coran, comme dans Sa parole – Exalté Soit-Il – dit : « Et ton Seigneur a décrété : « N'adorez que Lui; et (marquez) de la bonté envers les père et mère... » [S17. V23] ; Et Sa parole – Louange à Lui : « Adorez Allah et ne Lui donnez aucun associé. Agissez avec bonté envers (vos) père et mère... » [S04. V36] ; Et Sa parole – Exalté Soit-Il : « Dis: «Venez, je vais réciter ce que votre Seigneur vous a interdit: ne Lui associez rien; et soyez bienfaisants envers vos père et mère…» [S06. V151] ; Et Sa parole – Le Très Haut : « Sois reconnaissant envers Moi ainsi qu'envers tes parents…» [S31. V14]

Aussi, Tout cela montre de façon évidente l'importance énorme accordée au droit des parents et l’obligation de faire preuve de bonté à leur égard et d’observer un bon comportement envers eux et veiller avec la plus grande attention à ne pas leur désobéir ou leur causé du tord.

Et bien que le discours autour de la bonté envers les pères et mères représente de grandes et vastes lignes ; toutefois, sur la demande de nos frères émérites, le discours sera restreint qu’à la partie qui concerne : « Le bon comportement de l’homme vis-à-vis de ses parents s’ils sont sur autre que l’Islam et dans l’associationnisme (qui vouent un culte à autre qu'Allah – Louange à Lui, Le Très Haut) » ou alors : « quelle devrait-être la relation du nouveau en Islam avec ses parents qui sont non-musulmans ? ».

Il ne fait aucun doute que celui qui est nouveau en Islam, se trouve dans le besoin le plus pressant à ce qu’on lui montre les préceptes de la religion et qu’on l’oriente dans ce domaine afin qu’il soit, dans sa relation avec ses parents, parfaitement informé du droit chemin d’Allah – Exalté Soit-Il ; pour qu’il n’agisse pas d’une manière qui lui semblerait être une chose faisant partie de la religion d’Allah – Louange à Lui, Le Très Haut – alors qu’il est dans l’erreur. Il causera du tord à lui-même et il aura mal agit dans sa relation avec ses parents

Allah – Louange à Lui, Le Très Haut – dans le Saint Coran, a montré la relation que doit avoir l’enfant musulman avec ses parents non-musulmans et ceci dans la sourate "L’araignée", Allah – Louange à Lui, Le Très Haut – dit : « Et Nous avons enjoint à l'homme de bien traiter ses père et mère, et «si ceux-ci te forcent à M'associer, ce dont tu n'as aucun savoir, alors ne leur obéis pas». Vers Moi est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez. | Et quant à ceux qui croient et font de bonnes œuvres, Nous les ferons certainement entrer parmi les gens de bien. » [S29. V08/09]

Ces versets ont été révélés sous forme de recommandation à l’homme vis-à-vis de ses parents : « Et Nous avons enjoint à l'homme de bien traiter ses père et mère… » ; Et Sa parole : « bien traiter », englobe tous les sens de la bonté par la parole et par l’acte ; c'est-à-dire que la personne fait preuve de bonté à l’égard de ses parents avec de bonnes paroles et elle tient de bons propos et le discours qui convient à leur position et qui s’accorde à leur personne. Et il convient aussi d’agir avec eux en leur rendant service et en les assistant et en veillant à satisfaire les besoins des parents (etc.). Ceci est une recommandation d'ordre général parmi d’autres concernant la bonté et un moyens parmi d'autres pour faire le bien .

Il (Allah) dit : « et «si ceux-ci te forcent à M'associer, ce dont tu n'as aucun savoir…». », c'est-à-dire que si les parents sont dans l’associationnisme et la mécréance en Allah et qu’ils forcent leur enfant à commettre le Shirk (l’idolâtrie) ou à renier Allah ; et la signification du segment : « si ceux-ci te forcent », c'est-à-dire qu’ils font tout leur possible et ils reviennent souvent à la charge et réitèrent sans cesse leur demande envers leur enfant pour qu’il retourne vers l’idolâtrie et le Kufr (renier Allah – Louange à Lui, Le Très Haut) ;

Il dit : « et " si ceux-ci te forcent à M'associer, ce dont tu n'as aucun savoir…" ». Quant à Sa parole – Gloire à Lui, Le Très Haut : « ce dont tu n'as aucun savoir…», ceci est la définition qu’il convient de donner au Shirk (l’idolâtrie), car nul ne détient la science qui permet d’affirmer le bien-fondé du Shirk (l’idolâtrie). Le Shirk (l’idolâtrie) est non-valable et il n’y a aucune science valide qui permettrait d’affirmer le bien-fondé du Shirk (l’idolâtrie) ; et ceci vient souligner le fait que les polythéistes et les gens qui ont des croyances fondées sur des actes de Shirk (l’idolâtrie), des actes qui relèvent de la mécréance, [ces gens-là] ne disposent d’aucune preuve évidente ni d’aucune science valide pouvant démontrer le bien-fondé de ce sur quoi ils sont, absolument aucune !

Le Shirk (l’idolâtrie), nul ne détient la science pouvant démontrer son bien-fondé car tout n'est que fausseté et tout n'est qu'égarement et tout n'est que corruption ; et l’exemple de ceci se trouve dans la parole d’Allah - Louange à Lui, Le Très Haut : « Et quiconque invoque avec Allah une autre divinité, sans avoir la preuve évidente [de son existence]...» [S23. V117] », ceci est donc la définition qu’il convient de donner au Shirk (l’idolâtrie), qu’on ne peut dissocier (l’un de l’autre) et qu’il convient de lui donner.

Il (Allah) dit : « Et «si ceux-ci te forcent à M'associer, ce dont tu n'as aucun savoir, alors ne leur obéis pas»... » [S29. V08], c'est-à-dire : (ne leur obéis pas) à tout ce à quoi ils t’invitent à commettre comme idolâtrie et ce qui te pousse à renier Allah – Louange à Lui, Le Très Haut.

Le segment : « alors ne leur obéis pas », c'est-à-dire : ne réponds pas [aux attentes] de tes parents alors que ces derniers t’invitent à Lui (Allah) attribuer un quelconque associé – Louange à Lui, Le Très Haut. Il (Allah) a dit (ne leur obéis pas) et Il (Allah) n’a pas dit (montre-toi ingrat envers-eux)…et Il (Allah) n’a pas dit (montre-toi ingrat envers-eux) ; c'est-à-dire qu’il est demandé à l’enfant de faire preuve de bonté envers ses parents et d’observer un bon comportement dans ses relations avec ses parents, cependant, il n’a pas à leur obéir quant ils l’invitent à commettre l’idolâtrie et à renier Allah – Louange à Lui, Le Très Haut. En cela, il n'a pas à leur obéir, tandis que s’ils lui demandent un service ou une quelconque aide ou des choses semblables à cela, il se doit alors de leur obéir en cela et ceci est également montré de façon claire dans les autres versets, dans la "sourate Luqman", ainsi Allah – Gloire à Lui, Le Très Haut, dit : « Et si tous deux te forcent à M'associer ce dont tu n'as aucune connaissance, alors ne leur obéis pas; mais reste avec eux ici-bas de façon convenable…» [S31. V15]. Il (Allah) a donc ordonné que l’on se comporte de façon convenable avec les parents dans ce bas monde, c'est-à-dire : par respect pour leur bonté et leur obligeance antérieur et pour cette compassion qui provenait de la mère et pour les dépenses supportées par le père ; il ne doit pas oublier cela, au contraire il doit veiller à se comporter de façon convenable avec eux mais il ne doit pas leur obéir, de façon absolue, lorsqu’ils l’invitent à associer à Allah un quelconque associé.

Et la fin du verset se termine par Sa parole : « …Vers Moi, ensuite, est votre retour, et alors Je vous informerai de ce que vous faisiez.» [S31. V15], il y a dans cela (ce verset) une dissuasion à faire le mal et une menace. Une dissuasion certes, pour celui qui fait preuve de bonté à l’égard de ses parents parce qu’il espère par cela qu’Allah – Louange à Lui, Le Très Haut, va le récompenser d’une immense récompense. Et il y a également une menace pour les deux parents polythéistes s’ils persistent dans leur polythéisme, sachant ce qui est réservé comme punition au polythéiste, le jour où il rencontrera Allah – Louange à Lui, Le Très Haut.

Ensuite, celui qui patiente sur le Tawhid et la Foi, et qui ne se laisse pas influencer par ce à quoi ses parents l’invitent lorsqu’ils l’invitent à associer à Allah un quelconque associé, et qu’il se comporte de façon convenable avec eux dans ce bas monde, il connaîtra [certainement] un dénouement fort louable et la fin heureuse le jour de la résurrection ; c’est la raison pour laquelle Allah a dit dans le verset qui vient à la suite : « Et quant à ceux qui croient et font de bonnes œuvres, Nous les ferons certainement entrer parmi les gens de bien.» [S29. V09]. Ainsi, il y a dans cela (ce verset) une recommandation pour celui qui est ainsi, qui patiente sur la Foi et la religion et qui ne se laisse aucunement influencer par ce à quoi ses parents l’invitent à commettre comme idolâtrie et ce qui le pousserait à renier Allah – Louange à Lui, Le Très Haut.

Aussi, l’enfant qui est dans cette situation, se doit de faire tout son possible pour exhorter son parent à aller vers cette religion et il se doit de faire tous les efforts possibles en cela, par la douceur et la bonté et par l’invocation continue et par la demande à Allah – Louange à Lui, Le Très Haut - avec insistance afin qu’Il guide ses parents ; il passe la nuit en prière selon ce qu’Allah aura permis et il invoque pour ses parents, pendant sa prosternation lorsqu’il accomplit les prières prescrites et celles qui sont surérogatoires ; il invoque afin qu’Il (Allah) guide ses parents . De ce fait, il rassemble pour ses parents, l’invocation et l’exhortation ; l’invocation : « c'est-à-dire invoquer Allah », et l’exhortation : « appeler ses parents à l’Islam avec douceur et la bonne parole », comme a fait Abu Hurayra (qu’Allah soit satisfait de lui) avec sa mère et l’histoire se trouve dans l’authentique de Mouslim et c’est une histoire d’une grande noblesse : Il (qu’Allah soit satisfait de lui) raconte en disant : « Je n’ai pas cessé d’appeler ma mère à l’Islam alors qu’elle était polythéiste. Aujourd’hui, je l’ai une fois de plus invitée à l’Islam mais elle a tenu des propos au sujet du Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui) que je déteste.

Je me suis alors rendu chez le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui), les yeux pleins de larmes. Je lui dis : « Ô Messager d’Allah ! Je n’ai de cesse d’appeler ma mère à l’Islam mais elle me repousse toujours. Aujourd’hui, je l’ai une fois de plus invitée à l’Islam mais elle a tenu des propos à ton sujet que je déteste. Invoque Allah afin que la mère d’Abu Hurayra soit guidée (à l’Islam).

Le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui) dit alors : « Ô Allah ! Guide la mère d’Abu Hurayra.» ; Je ressortis porté par un grand élan d’espoir après cette invocation du Prophète d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui). Arrivé devant la porte, je la trouve fermée ; aussitôt après j’entendis ma mère me dire (sur le pas de la porte) : « Reste où tu es, ô Abu Hurayra ! », j’entendis ensuite le bruit de l’eau qui coulait. Il (Abu Hurayra) dit : « elle fit ses grandes ablutions (bain rituel) et enfila son vêtement puis elle s’empressa (d’aller vers la porte) tout en voulant mettre son Khimar (son grand voile) ; elle ouvrit la porte et dit : « Ô Abu Hurayra ! J’atteste que nul n'est en droit d'être adoré si ce n'est Allah et que Muhammad est Son serviteur et Son messager [ACH-HADOU AN LA ILAHA ILA ALLAH OUA ANNA MUHAMMAD ‘ABDOUHOU WA RASSOULOUH] ».

Il (Abu Hurayra) dit : « je ressortis pour aller voir le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui), pleurant de joie. Il (Abu Hurayra) dit : « Je lui dis : " Ô Messager d’Allah ! Réjouis-toi, Allah vient de répondre à ton invocation et Il a guidé la mère d’Abu Hurayra (à l’Islam). Il loua son Seigneur et prononça diverses évocations et ajouta d’autres paroles de bien.

Il (Abu Hurayra) dit : « Je lui demandai ensuite :" Ô Messager d’Allah ! Invoque Allah afin qu’Il nous fasse aimer de ses serviteurs croyants moi et ma mère et qu’Il nous permette de les aimer ". Le Messager d’Allah (paix et bénédictions d’Allah sur lui) dit alors : « Ô Allah ! Fait aimer ton petit serviteur que voici - c’est-à-dire Abû Hurayra - et sa mère par tes serviteurs croyants et permet leur à tous deux de les aimer à leur tour ». Depuis, il n’y a pas un seul croyant (sur terre) qui entend parler de moi ou qui me voit, sans qu’il ne m’aime... »

Ainsi, cette sublime histoire doit être une méthodologie à suivre pour le musulman qui est éprouvé par des parents qui sont polythéistes ou lorsque l’un deux est polythéiste, afin qu’il emprunte ce chemin qu’a suivi Abu Hurayra (qu’Allah soit satisfait de lui) avec ses parents : invocation et insistance auprès d’Allah – Louange à Lui, Le Très Haut – afin qu’Il les guide ; Et également une exhortation (appel à l’islam) accompagnée de bonté et de douceur et la bonne parole.

Ensuite, le fait d’entretenir de bonnes relations avec les parents et d’observer un bon comportement avec eux et faire preuve de gentillesse dans cette relation et de demeurer bien avec eux tout en faisant preuve de bienveillance et de bonté à leur égard, autant que possible, tout ceci fait partie des causes qui conduisent les parents à entrer dans l’Islam. Et certes, certains jeunes se trompent, dés lors qu’il se converti, il s’éloigne de ses parents ou il se détourne de ses parents ou il ne rend pas visite à ses parents ou alors il ne fait pas preuve de bienveillance envers eux. Il ne fait aucun doute que cela est une erreur, au contraire, il doit se comporter de façon convenable et il doit s’efforcer de se comporter avec égards envers ses parents et ne pas leur obéir dans ce à quoi ils l’invitent lorsqu’il s’agit de mécréance et d’associer à Allah – Louange à Lui, Le Très Haut, un quelconque associé. Et les deux choses ne sont pas contradictoires, il n’y a rien de contradictoire dans le fait qu’il soit bienfaisant à l’égard de ses parents et qu’en même temps, il n’obéisse pas à leurs attentes dés lors que ces derniers l’invitent à associer à Allah – Louange à Lui, Le Très Haut, un quelconque associé.

Et j’invite tout musulman, qui est éprouvé par des parents qui sont polythéistes ou lorsque l’un deux l’est, de lire le verset qui se trouve dans la "sourate Luqman" et également celui qui est dans la "sourate L’araignée", et qu’il consulte également les paroles des gens de science dans les livres d’exégèse (Tafsir) qui expliquent le sens des deux versets et ce qu’elles comportent comme indications en matière de bon comportement, de gentillesse et d’amabilité à avoir envers les parents tout en évitant ce à quoi ils l’invitent à commettre comme idolâtrie et ce qui le pousserait à renier Allah – Louange à Lui, Le Très Haut.

Source : www.al-badr.net

Sheikh Abdrazzaq Ibn Abdelmohsin Al-‘Abbad Al-Badr (hafidhahou Allah).

Traduction adaptée & rapprochée : AbuKhadidja Al Djazairy

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Relation du prophète avec les athées et les païens

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Allah dit dans le Coran:
« Ô, les gens! Nous vous avons créés d'un mâle et d'une femelle et vous avons désignés en nations et tribus, pour que vous vous entre connaissiez. Oui, le plus noble des vôtres, auprès de Dieu, c'est le plus pieux des vôtres... » Sourate 49 (Al-hujurât), verset:13.

L'échange avec ses convenances est essentiel entre les êtres humains.
Il permet de lever les incompréhensions et les idées reçues et nous amène à mieux nous connaître pour s'apprécier et s'aider mutuellement. La réussite de la mission de l'être humain sur cette terre est liée inéluctablement à ce bon échange et à ce respect mutuel.

Dieu dit dans le Coran : « Appelle au chemin de ton Seigneur avec la sagesse et la bonne exhortation, puis discute avec eux sur un ton modéré » 
(Les Abeilles, V. 125) 

Et il dit : « Ne discutez avec les gens du Livre que de la manière la plus douce » Sourate 29, verset 46. 

En plus des versets que l’on a exposés et qui incitent les musulmans à un dialogue de respect et de bonté envers les êtres, nous citerons des exemples historiques du comportement du Prophète avec les athées et les païens.

a- Le pacte de Hudaybiyya[1]

Au début d'avril 628, Mohammed avisa ses adeptes d'avoir à se préparer pour accomplir le pèlerinage à La Mecque. 1.500 personnes marchèrent donc en direction de la ville. Les Mecquois bloquèrent le défilé qui mène à leur ville. Les musulmans campèrent donc à quelques lieues de là, à Hudaybiyya. Un pacte fut signé, appelé le pacte de Hudaybiyya. Par celui, Mohammed s'engage à retourner à Médine sans accomplir le pèlerinage. En revanche les Mecquois s'engagent à ne plus prendre les armes contre les musulmans et de les autoriser à accomplir l'année suivante le pèlerinage mineur. La guerre devait cesser pendant dix ans. Durant cette période, les Quraychites qui iraient chez Mohammed sans la permission de leur tuteur légal seraient extradés vers La Mecque, mais les musulmans qui rejoindraient La Mecque ne le seraient pas. Cela était une négociation où le prophète était très doux et avait favorisé comme c’est de coutume la paix même dans les situations où il avait le dessus.[2]

Il a tenu tous ses engagements ainsi que les compagnons avec lui:
L'attitude du Prophète Muhammad en ce qui concerne le respect du pacte qu'il avait signé avec les polythéistes de la Mecque Makkah) Hudeïbiyya, en l'an 6 de l'Hégire était exemplaire et révélait le respect strict de tous les engagements à l’égard de cette catégorie de gens... Ainsi, il avait accepté de restituer aux qurayshites mecquois le Compagnon Abou Djandal qui était venu chercher refuge auprès de lui contre les persécutions dont il était victime à Makkah, et ce, justement, parce que le traité qui venait d'être signé stipulait que le Prophète Mouhammad ne pouvait donner asile à n'importe quel musulman qui s'enfuyait de Makkah pour le rejoindre...

La règle général, même en cas de guerre, est celle pratiquée par le prophète et ses compagnons : le Prophète a spécifié que les femmes et les enfants ne devaient pas être tués, car n'étant pas des combattants[3] ; il a dit de même :
« Dis à Khâlid qu'il ne tue aucune femme ni aucun employé »[4]
Quant aux individus dont la cité faisait partie de l'espace livré par la bataille, ils étaient laissés sur place avec leurs propriétés foncières et devenaient des personnes protégées ("dhimmis"), comme l'a fait Omar ibn Al-Khattâb à propos de l'espace de l'Irak, qu'avait ouvert la bataille de Qâdissiyya.
« Et s'ils inclinent vers la paix, incline toi aussi vers elle, et remets-toi à Dieu… »[5]
« … jusqu'à ce que la guerre dépose ses fardeaux »[6]

b- La délégation de Thaqîf [7]

Ibn Ishaq a rapporté que le Prophète (psl) revint de Tabouk au mois de Ramadan et qu'au cours du même mois, il reçut la délégation de Thaqif.
Les Thaqifites envoyèrent une délégation à la tête de laquelle se trouvait Kinana Ben Abd Yalil.
Le Prophète (psl) installa la délégation dans la mosquée où il leur fit dresser des tentes d'où ils pouvaient entendre la récitation des versets coraniques et observer les Musulmans en prière. Ils séjournèrent assez longtemps à la Mecque. Tous les jours, ils rencontraient le Prophète (psl) qui ne manquait jamais de les appeler à se convertir, le Messager d'Allah (psl) leur parlait tous les soirs jusqu'à ne plus pouvoir se tenir sur ses jambes.
Moussa Ben Oqba a écrit dans son ouvrage que "Othman Ben Ali Al As, le plus jeune membre de la délégation, gardait les montures des Thaqifites lorsque ces derniers étaient avec le Prophète (psl). A leur retour, Othman allait le trouver à son tour pour s'informer de l'Islam et se faire lire des versets du Coran jusqu'à ce qu'il fut instruit dans la religion. S'il trouvait le Messager (psl) endormi, il se rendait chez Abou Bakr (raa). Il n'en disait rien à ses compagnons, forçant ainsi l'admiration du Prophète (psl).
L'Islam finit par s'introduire au coeur des Thaqifites. Toutefois, Kinana déclara au Prophète (paix et salut sur lui) :
« Nous autres, nous sommes loin de chez nous, l'adultère nous est indispensable ! »
« Il vous est pourtant interdit, lui répliqua le Prophète (psl), Dieu dit :"Evitez la fornication, c'est une abomination ! Quel détestable chemin ! » [8]
Les Thaqifites lui dirent :
« L'usure est à la base de notre fortune ! »
Le Prophète répliqua :
« Contentez vous de votre capital ! » ; Dieu dit "Ô vous qui croyez, craignez Dieu ! Renoncez si vous êtes Croyants, à ce qui vous reste des profits de l'usure » [9]
« Le vin, lui dirent-ils est le produit essentiel de notre terre. Il nous est indispensable ! »
« Pourtant, Dieu vous en interdit la consommation » et il leur récita le verset interdisant la consommation de vin.
D'après Ibn Ishaq, ils lui demandèrent aussi de les dispenser de la prière, mais il leur répondit qu'il n'existait point de religion sans prière. Après avoir accepté tous ces préceptes, ils demandèrent une dernière faveur au Messager d'Allah (psl) à savoir de garder encore leur idole "Al Lat" durant trois ans. Le Messager (psl) refusa de leur accorder ce souhait. Alors ils lui demandèrent la permission de la garder pendant deux ans, puis un an, puis un mois, mais il demeura inflexible.
Ibn Ishaq précise par là qu'ils voulaient éviter la révolte de leurs femmes, de leurs enfants et des esprits bornés craignant que leur idole ne fût détruite avant que leur tribu ne se fût volontairement convertie.
Ils dirent au Prophète :
« Détruis-la toi même, nous ne pouvons pas nous en charger ! »
Le Messager d'Allah (psl) leur répondit :
« Je vous enverrai des hommes qui s'en chargeront. »
Les Musulmans désignés par le Messager d'Allah (psl) détruisirent l'idole. Ibn Sa'd rapporte d'après Al Moughira (raa) que les Thaqifites se convertirent tous et qu'il était difficile de trouver parmi les Arabes des Musulmans aussi fidèles à leur foi, à Dieu et à Son Livre.

Ibn Ishaq raconte :"Après la prise de la Mecque, l'expédition de Tabouk, la conversion de l'allégeance de Thaqif, les délégations se succédèrent chez le Prophète (psl). Les Arabes avaient attendu que le sort des Quraychites fût décidé avant de prendre leur parti, les Quraychites étant les maîtres du temple et de l'enceinte sacrée, les descendants directs d'Ismail (as) et les chefs des Arabes.
Quelques points importants à relever :

· Ibn Ishaq raconte aussi les détails de l’expulsion du Messager et de Zeyd Ben Haritha. Considérons les souffrances que les Thaqifites firent subir au Prophète (psl) et sa déception après avoir traversé pieds nus monts et vallées en espérant être écouté ou du moins bien reçu. Le désir de vengeance est tout naturel après une pareille déception. Mais le Prophète (psl) ne désirait point se venger, il assiégea Taif durant des jours puis donna l'ordre aux Musulmans de lever le siège. On le pria d'appeler la malédiction de Dieu sur Thaqif, mais il refusa et déclara, levant les bras au ciel :"Ô mon Dieu, fais que les Thaqifites se convertissent" et il pria aussi en faveur de leurs descendants.

· L'Islam se résume à cet esprit qui ignore la rancune et la mauvaise intention.

· On peut accueillir un polythéiste dans une mosquée. Le Prophète (psl) accueillit la délégation thaqifite dans sa mosquée pour l'initier à l'Islam. Si l'accueil des Polythéistes est autorisé, celui des Juifs et des Chrétiens l'est aussi. Le Prophète (psl) reçut la délégation chrétienne de Najran quand elle se rendit chez pour être initiée à la Vérité et à l'Islam.

·Les délégations doivent être traitées de même que les personnes cherchant asile chez les Musulmans, le bon accueil que le Prophète (psl) réserva aux Thaqifites en est la meilleure preuve. Dieu nous ordonne de bien recevoir et de protéger celui qui jouit d'une garantie de sécurité :
« Et si un polythéiste cherche protection auprès de toi, protège le jusqu'à ce qu'il entende la parole de Dieu, fais le parvenir ensuite en lieu sûr pour lui car les Polythéistes sont en vérité des gens qui ne savent pas. »[10]

·Les délégations représentaient deux catégories de personnes : Les Polythéistes d'une part et les Gens du Livre d'autre part. La plupart des polythéistes se convertirent et leurs délégations revinrent de chez les Musulmans pour répandre la foi en l'Islam et en l'Unicité de Dieu. Quant aux Gens du Livre, la plupart d'entre eux gardèrent leurs croyances juives ou chrétiennes. Nous en avons l'exemple dans la délégation chrétienne de Najran qui était composé de 60 personnes. Ils passèrent des jours à discuter avec le Messager d'Allah (psl) du Prophète Issa (as) (Jésus) et de l'unicité de Dieu. La délégation chrétienne s'attacha alors à convaincre le Messager d'Allah (psl) de la dispenser de se convertir. Le Prophète (psl) imposa aux Chrétiens de Najran un tribut qu'il définit sur papier, l'accord stipulait que leurs lieux de prières ne seraient plus détruits et qu'ils ne seraient pas contraints de changer de religion à moins qu'ils ne commettent une transgression ou ne se rendent coupables de perfidie, de trahison ou d'usure.

c- La mère d’Asma

La mère de Asma, la fille de Aboubakr, est venue à Médine rendre visite à sa fille et lui apporter des cadeaux. Asma n’a pas voulu l’introduire chez elle ni accepter ses cadeaux car sa mère était encore païenne. C’est alors que ce verset fut révélé au prophète :
« Dieu ne vous empêche pas, à l’égard de ceux qui ne vous ont pas combattus pour la religion et ne vous ont pas chassés de vos demeures, de faire part de bonté et de justice à leur égard(prendre soin d’eux et bien se comporter avec eux) … » [11]
Asma accepta alors de la recevoir et pris soin d’elle….
Le verset montre bien que le dialogue passe au-delà de la tolérance qui est un terme étranger à l’Islam : car tolérer c’est accepter à contre cœur ; il prône plutôt le respect et la bonté : qui sont les moteurs de l’entre connaissance :
« Ô hommes, Nous vous avons créés d’un mâle et d’une femelle, et nous avons fait de vous des nations et des tribus, pour que vous vous entre-connaissiez »[12]
Le respect de la vie et l’amour sont deux valeurs universelles qui se répètent dans plusieurs versets. En effet, l’être humain selon le saint coran est le souffle de Dieu : « Il lui donna sa forme parfaite et lui insuffla de Son esprit »[13]. L’homme doit être ainsi l'objet de tout respect et bon comportement sans distinction de race ou de religion.

[1] Nûr Al yaqîn fî sîrati sayyidi almursalîn du Sheikh Muhammad Al khadrî, Ed. Dar al-jîl Beyrût et Dar ammâr Oman, 1995 p. 223-227

[2] Fajr al-islâm, Ahmad Amîn, pp. 86-87

[3] Rapporté par Al-Bukhârî, n° 2851, Muslim, n° 1744

[4] Rapporté Abû Dâoûd, n° 2669. Bidâyat ul-mujtahid, tome 1 pp. 713-716, Al-'Alâqât ad-duwaliyya fil-islâm, Az-Zuhaylî, pp. 66-67

[5] Coran 8/61

[6] Coran 47/4

[7] Voir Nûr Al yaqîn fî sîrati sayyidi almursalîn du Sheikh Muhammad Al khadrî, Ed. Dar al-jîl Beyrût et Dar ammâr, Oman, 1995, p. 298-299

[8] Sourate 17, verset 32

[9] Sourate 2, verset 278

[10] Sourate IX, verset 6

[11] Coran, 60, verset 8

[12] Coran, 49, verset 13

[13] Coran, 32, verset 9

http://www.doctrine-malikite.fr/Dialogue-interreligieux_a65.html

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le Monachisme dans les religions monothéistes

L'origine du monachisme occidental

Même si les premiers siècles du christianisme furent caractérisés par le martyre du sang, seule voie vers la sainteté,  le rassemblement de fidèles, s’engageant pour l’Evangile, est attesté, dès le II ème siècle en Orient. (Ainsi en est-il des Vierges consacrées). Néanmoins, il faudra attendre le IIIème siècle pour voir l’apparition de formes de vœu, qui restent privés et non perpétuels. Les premiers moines sont des ermites, que l’on rencontre dans les zones désertiques, et dont le nombre augmente considérablement dès la 2nde moitié du IVème siècle. L’un des plus célèbres de ces Pères du Désert reste Antoine d’Egypte (251-356), dont l’existence nous est connue grâce à Sa Vie, rédigée par Saint Athanase d’Alexandrie. Saint Antoine influencera les Pères de l’Eglise, et notamment Pacome (292-346) -considéré comme le fondateur du cénobitisme avec la communauté qu’il fonde à Tabenissi – et Saint Augustin., et apparaîtra, au Moyen Age, comme l’exemple du moine parfait. 

A la même période, seconde moitié du IVème siècle, Evagre le Pontique mène une réflexion sur la vie contemplative, première étape du développement de la littérature monastique et des apophtegmes.  Le monachisme en Orient se développe sous de multiples formes, qui ne seront, que plus tardivement, organisées et régentées. Ainsi, au Vème siècle, en Syrie, on répertorie 4 types d’ermites :                     

·        Le ermites classiques.

·        Les stationnaires : ils restent debout pendant des heures.

·        Les Dendrites : ils vivent dans un arbre

·        Les Stylites : Ils vivent au sommet d’une colonne, à l’instar de Simeon l’Ancien (Mort en 459)

C’est de la rencontre entre ces moines d’Orient et les Pères de l’Eglise, que va se développer le monachisme occidental. Exilé à Trêves vers 336, Saint Athanase fit connaître la sainteté et l’exemplarité de Saint Antoine, et dès 340, Constance, la propre fille de l’Empereur Constantin, fonda à Rome une première communauté de contemplatives, près du tombeau de Saint Agnès, puis c’est au tours de Martin de Tours (315-397) de fonder le 1er monastère de Gaule à Ligugé en 361, avant celui de Marmoutier. La société toute entière découvre et se passionne pour cette religion naissante, et Saint Jérome (341-420) participe à cette frénésie en traduisant la bible en latin – c’est la naissance de la Vulgate - . En fondant le monastère de Lerins, Saint Honorat (350-429) pousse encore un peu plus loin l’implication, en rédigeant les premières Règles . Saint Augustin (354-430) participera, lors du Concile d’Hippone, aux tentatives de regroupement des vierges consacrées, et devenu évêque, il mettra son talent au service du monachisme.

le Monachisme dans les religions monothéistes

Réalité, partagé par toutes les grandes religions, le Monachisme chrétien, apparu en Orient, représente l’une des formes supérieures de l’existence humaine, vue par les croyants.  S’intéresser à cette forme de vie particulière, c’est aussi évoquer les formes de monachisme, qui purent exister avant la consécration des abbayes et monastères en Europe.

La recherche de la vertu, avec son corollaire – la lutte contre les vices  - caractérisait le monde gréco – latin, et la communauté, fondée par Pythagore (Nous sommes au VIème siècle avant notre ère) présente ainsi des analogies avec le monachisme (Règles strictes pour les membres comme le silence, le port d’un habit blanc, les ascèses alimentaire et sexuelles…). De l’autre côté du monde, l’hindouisme radicalise l’ascèse, et le monachisme, même si il n’est pas structuré, apparaît très vite . Dans des Ashrama – on pourrait en Occident les comparer à nos ermitages – les « renonçants » visent à juguler les passions et les sentiments. Chastes, même si ils peuvent vivre ici avec leurs épouses ( !!!), ils appartiennent à une communauté dirigé par un guide (guru). Le monachisme bouddhiste est bien plus structuré que l’hindouisme.

D’un autre côté, les religions du Livre développèrent aussi leur forme particulière de Monachisme.  Ainsi, le Judaïsme abrite très tôt cette « Secte de la Mer Morte », les Esseniens, qui ont rejoint le désert (Palestine) pour y attendre la venue du Messie. Se basant sur une ascèse quotidienne intensive, les Esseniens furent souvent loués et évoqués par l’un de ceux évoqués comme l’exemple parfait pour le monachisme chrétien : Saint Jean Baptiste.  

L’Islam formule sa réticence (« Pas de monachisme en Islam »), même si un courant spirituel reprend quelques caractéristiques du monachisme pour une expérience mystique individuelle : le soufisme  (de l’arabe souf, désignant la laine des habits des 1ers soufis). Vagabonds ou vivant en communauté, les soufis menèrent vie austère, recherchant l’infériorité.  La multiplication des « confréries » (Tariqa), avec l’instauration de règles de vie et une certaine stabilité, à partir du XIIème siècle,  peut faire penser aux monastères, même si une différence de taille les sépare : on vit ici en famille.

On pourrait multiplier les exemples, et les décrire plus en avant. Certains caractéristiques reviennent continuellement, et s’appliquant aussi au monachisme chrétien :

·        Une quête du « divin »

·        L’idée de la séparation du monde, opposant le profane et le sacré, le pur et l’impur, le vice et la perfection

·        Une organisation (les règles codifiées) pour pouvoir mener une telle existence.

http://abbayes.over-blog.fr/article-l-origine-du-monachisme-occidental-79804661.html

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