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L'Islam et les autres religions

L’islam estime que toutes les religions procèdent d’une même source : Allah. De ce fait, elles conservent malgré les péripéties de l’histoire une morale et des valeurs communes. Quand bien même les voies et les moyens diffèrent, les religions - plutôt la religion car en principe il n’y a qu’une seule religion- ont essentiellement pour but d’assurer à l’homme le bonheur ici-bas et dans l’au-delà.

« Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous t’avons révélé à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion et n’en faites pas un sujet de divisions. » s42 v13

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Différence entre les Apôtres et certains Évangélistes

Les savants musulmans ne sont pas d’accord sur le fait que les Évangiles actuellement en notre possession aient pour origine les Apôtres de Jésus.

D’une part, les Évangiles ont été rédigés en grec alors que les paroles qui y sont rapportées ont été dites, prononcées en araméen ou en hébreu.

D’autre part, si l’on se réfère au saint Coran, on constate que les Apôtres étaient des bons croyants, des musulmans dévoués à Dieu. Alors que selon les Évangiles, certains Apôtres auraient déformé le Message de Jésus.

Ils auraient contribué à l’élaboration des fausses théories sur Jésus, par exemple : la crucifixion, la Rédemption, le Salut par le sang de Jésus, etc.

A-t on déformé leurs propos ? Ou est-ce que leurs croyances étaient ainsi ? Est-ce qu’il s’agit d’autres personnes que les vrais disciples de Jésus ? Dieu Seul le sait !

Le Coran nous indique qui sont les apôtres et quelles étaient leurs croyances :

« Puis, quand Jésus constata leur incrédulité, il dit : « Qui sont mes alliés dans la voie d’Allah ? » Les apôtres dirent : « Nous sommes les alliés d’Allah. Nous croyons en Allah. Et sois témoin que nous Lui sommes soumis (nous sommes musulmans). » Coran, s3 v52 ; s61 v14

« Et lorsque j’ai révélé aux apôtres : « Croyez en Moi et en Mon messager (Jésus), ils répondirent : « Nous y croyons, et Tu es Témoin que nous sommes entièrement soumis (musulmans). » Coran, s5 v111

Les Apôtres étaient censés savoir que Dieu avait sauvé Jésus en l’élevant au Ciel et que le crucifié était une personne autre que Jésus.

A-Les propos des Apôtres d’après les Évangiles :

Matthieu dit :

« C’est ainsi que le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs » Matthieu 20:28

« Car ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs, pour la rémission des péchés. » Matthieu 26.28 Marc dit :

« Car le Fils de l’homme est venu, non pour être servi, mais pour servir et donner sa vie comme la rançon de plusieurs. » Marc 10.45

« Ceci est mon sang, le sang de l’alliance, qui est répandu pour plusieurs » Marc 14.24 Luc dit :

« C’est qu’aujourd’hui dans la ville de David, il vous est né un sauveur qui est le Christ, le Seigneur. » Luc 2.11 ; 1.77

« Cette coupe est la nouvelle alliance en mon sang, qui est répandu pour vous » Luc 22.20

« Sachez donc, hommes frères, que c’est par lui que le pardon des péchés vous est annoncé, et que quiconque croit est justifié par lui de toutes les choses dont vous ne pouviez être justifiés par la loi de Moïse » Actes 13.38

Jean dit :

« Jésus Christ le juste. Il est lui-même une victime propitiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » 1 Jean 2.2

« Le lendemain, il vit Jésus venant à lui, et il dit : Voici l’Agneau de Dieu, qui ôte le péché du Monde. » Jean 1.29

« Mais si nous marchons dans la lumière, comme il est lui-même dans la lumière, nous sommes mutuellement en communion, et le sang de Jésus son Fils nous purifie de tout péché. » 1Jean 1.7

Quels péchés les enfants peuvent-ils avoir ? Il est naturellement fait allusion au péché originel.

« Je vous écris, petits enfants, parce que vos péchés vous sont pardonnés à cause de son nom » 1Jean 2.12.

Jean affirme : « Et comme Moïse éleva le serpent dans le désert, il faut que le Fils de l’homme soit élevé, afin que quiconque croit en lui ne périsse point, mais qu’il ait la vie éternelle » Jean 3.14-16

« Or, vous le savez, Jésus a paru pour ôter les péchés, et il n’y a point en lui de péché. » 1Jean 3.5

« Et cet amour consiste, non point en ce que nous avons aimé Dieu, mais en ce qu’il nous a aimés et a envoyé son Fils comme victime expiatoire pour nos péchés. » 1Jean 4.10

« Et nous savons qu’il est vraiment le Christ, le Sauveur du monde » Jean 4.42

« A celui qui nous aime, qui nous a délivrés de nos péchés par son sang » Apocalypse 1.5

« Il est lui-même une victime expiatoire pour nos péchés, non seulement pour les nôtres, mais aussi pour ceux du monde entier » 1Jean 2.2

« Ils ont lavé leurs robes, et ils les ont blanchies dans le sang de l’agneau. » Apocalypse 7.14

« Ils l’ont vaincu à cause du sang de l’agneau » Apocalypse 12.11

Paul fait de la Rédemption un des thèmes essentiels de ses épîtres. En effet, la plupart de ses écrits gravitent autour de trois concepts, à savoir : crucifixion, résurrection, rédemption.

Paul dit :

« Maintenant que nous sommes justifiés par son sang » Romains 5.9

« À nous qui croyons en celui qui a ressuscité des morts Jésus notre Seigneur, lequel a été livré pour nos offenses, et est ressuscité pour notre justification. » Romains 4.25

« Et ils sont gratuitement justifiés par sa grâce, par le moyen de la rédemption qui est en Jésus Christ. » Romains 3.24

« En lui nous avons la rédemption par son sang, la rémission des péchés, selon la richesse de sa grâce » Éphésiens 1.7 ; Colossiens 1.14

« Et il est entré une fois pour toutes dans le lieu très saint, non avec le sang des boucs et des veaux, mais avec son propre sang, ayant obtenu une rédemption éternelle. » Hébreux 9.12

« De même Christ, qui s’est offert une seule fois pour porter les péchés de plusieurs, apparaîtra sans péché une seconde fois à ceux qui l’attendent pour leur salut » Hébreux 9.28

« Qui s’est donné lui-même en rançon pour tous. C’est là le témoignage rendu en son propre temps » 1Timothée 2.6

S’adressant aux païens, Paul dit : « Mais maintenant, en Jésus Christ, vous qui étiez jadis éloignés, vous avez été rapprochés par le sang de Christ. » Éphésiens 2.13

« C’est pour cela que Jésus aussi, afin de sanctifier le peuple par son propre sang, a souffert hors de la porte » Hébreux 13.12

« Comment concevoir un Dieu s’offrant à lui-même en holocauste pour ses créatures ? Quel rapport peut exister entre un pareil sacrifice et les fautes de l’humanité ? »

Pierre dit :

« Sachant que ce n’est pas par des choses périssables, par de l’argent ou de l’or que vous avez été rachetés (...) mais par le sang précieux de Christ, comme d’un agneau sans défaut et sans tache » 1Pierre 1.19

« lui qui a porté lui-même nos péchés en son corps sur le bois, afin que morts aux péchés nous vivions pour la justice ; lui par les meurtrissures duquel vous avez été guéris. » 1Pierre 2.24

« Christ aussi a souffert une fois pour les péchés, lui juste pour des injustes, afin de nous amener à Dieu » 1Pierre 3.18

B-Les auteurs de la Rédemption se contredisent :

Paul affirme : celui qui pèche n’échappe pas au jugement de Dieu (Romains 2.3). Chacun sera récompensé selon ses œuvres (Romains 2.6). Et Dieu jugera les impudiques et les adultères (Hébreux 13.4 ; Ephésiens 5.4-7).

« Car, sachez-le bien, aucun impudique ou impur, ou cupide, c’est-à-dire idolâtre, n’a d’héritage dans le royaume de Christ et de Dieu. Que personne ne vous séduise par de vains discours ; car c’est à cause de ces choses que la colère de Dieu vient sur le fils de la rébellion. N’ayez donc aucune part avec eux » Éphésiens 5.4-7

Il ajoute : Ce ne sont pas ceux qui écoutent la loi qui sont justes devant Dieu, mais ceux qui la mettent en pratique qui seront justifiés (Romains 2.13).

D’après Paul, il y aura de la part de Dieu jugement et récompense selon les œuvres de chacun.

Comment les Apôtres se contredisent ? Pour certains, le sang de Jésus a été versé pour sauver l’humanité. Pour d’autres, personne n’échappera au jugement. Qui faut-il croire ? Le Salut ou le jugement ?

Paul dit que chacun sera jugé selon ses œuvres Romains 2.6, puis il se contredit en Romains 3.27 non par la loi des œuvres mais par la loi de la foi.

Car nous pensons que l’homme est justifié par la foi, sans les œuvres de la loi. Tantôt c’est la foi qui sauve, tantôt ce sont les œuvres, alors il y a de quoi se perdre.

« ...il est à la droite de Dieu, et il intercède pour nous ! » Romains 8.34

« Parce que c’est selon Dieu qu’il intercède en faveur des saints. » Romains 8.27

Si les saints ont besoin d’intercession, que dire alors des gens du commun ?

Une fois de plus, l’on se demande pourquoi ces mises en garde et cette intercession si la Rédemption était vraie !

Pierre affirme que le jugement touchera tout le monde y compris la maison de Dieu :

« Car c’est le moment où le jugement va commencer par la maison de Dieu. Or, c’est si par nous qu’il commence, quelle sera la fin de ceux qui n’obéissent pas à l’Évangile de Dieu ? Et si le juste se sauve avec peine, que deviendront l’impie et le pécheur ? » 1Pierre 4.17, 18

« Le Seigneur sait délivrer de l’épreuve les hommes pieux, et réserver les injustes pour être punis au jour du jugement » 2 Pierre 2.9

Luc affirme « Alors Pierre, ouvrant la bouche, dit : En vérité, je reconnais que Dieu ne fait point acception de personnes, mais qu’en toute nation celui qui le craint et qui pratique la justice lui est agréable. » Actes 10.34,35

Jean affirme « Quiconque ne fut pas trouvé écrit dans le livre de vie fut jeté dans l’étang de feu » Apocalypse 20.15

« Ils furent tous les deux jetés vivants dans l’étang ardent de feu et de soufre » Apocalypse 19.20

C- Les Apôtres qui avaient bien saisi le sens du Message de Jésus

Parmi les Apôtres qui avaient bien compris le sens de la parole de Jésus, figurent Jacques et Jude dont les propos correspondent parfaitement aux enseignements de leur maître.

« La religion pure et sans tache, devant Dieu notre Père, consiste à visiter les orphelins et les veuves dans leurs afflictions et à se préserver des souillures du monde » Jacques 1.27

« Mes frères, que sert-il à quelqu’un de dire qu’il a la foi, s’il n’a pas les œuvres (...) Vous voyez que l’homme est justifié par les œuvres, et non par la foi seulement » Jacques 2.14,24

« Soumettez-vous donc à Dieu ; résistez au diable, et il fuira loin de vous. Approchez-vous de Dieu, et Il s’approchera de vous. Nettoyez vos mains, pécheurs ; purifiez vos cœurs ( ...) Humiliez-vous devant le Seigneur et Il vous élèvera. Ne parlez point mal les uns des autres, frères » Jacques 4.7-11

Jacques affirme « Mes frères, si quelqu’un parmi vous s’est égaré loin de la vérité, et qu’un autre l’amène, qu’il sache que celui qui ramènera un pécheur de la voie où il s’était égaré sauvera une âme de la mort et couvrira une multitude de péchés » Jacques 5. 20

« Car le jugement est sans miséricorde pour qui n’a pas fait miséricorde » Jacques 2.13

« Sauvez- en d’autres en les arrachant du feu ; et pour d’autres encore, ayez une pitié mêlée de crainte, haïssant jusqu’à la tunique souillée par la chair. » Jude 23

D-On peut relever l’existence de deux mouvements opposés chez les Apôtres :

Deux mouvements contradictoires virent le jour :

Paul d’un côté, Jacques de l’autre, autrement dit : les circoncis et les incirconcis.

Paul abolit la loi tandis que Jacques l’applique ; Paul va enseigner aux païens dont il se réclame l’apôtre « cette croyance qui se suffit de la loi », tandis que Jacques, à l’instar de son maître, s’occupera des brebis perdues de la maison d’Israël.

Rappelons que Jésus a dit : « N’allez pas vers les païens, et n’entrez pas dans les villes des Samaritains ; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d’Israël » Matthieu 10.5-7

La ville d’Antioche fut pendant plus d’un siècle le théâtre d’affrontements entre les deux sectes rivales issues des deux mouvements. La lutte se termina par un compromis autour de ce qu’on appelle les évangiles « canoniques ». « Les Évangiles sont un tri de textes, un assemblage de textes, fait dans un contexte particulier et spécialement dans le contexte d’une lutte entre communautés chrétiennes, entre Judéo-chrétiens et Pauliniens.

Les musulmans pensent que les disciples de Jésus étaient des Enfants d’Israël conformément au fait qu’il leur fut envoyé afin de leur rappeler d’observer les commandements de Dieu. Le Coran ne mentionne pas leurs noms ni même leur nombre ou encore des détails concernant leur vie. Cependant, certains exégètes musulmans sont plus ou moins d’accord avec la plupart des apôtres figurant dans le Nouveau Testament comme Pierre, Philippe, Thomas, Barthélemy, Matthieu, André, Jacques, Jude, Jean et Simon, mais gardent beaucoup de réserve.

Les exégètes tracent un parallèle entre les disciples de Jésus et les compagnons de Mohamed (Paix et Salut sur lui).

E-Comment les Apôtres avaient terminé leur mission ?

1) Jacques de Zébédée ou Jacques le Majeur ou saint Jacques est l’un des douze apôtres de Jésus Christ. Il est nommé « Jacques, fils de Zébédée » dans le Nouveau Testament.

Jacques est le seul apôtre dont la mort est rapportée dans le Nouveau Testament : « Il (Hérode) fit périr par le glaive Jacques, frère de Jean. » (Actes, 12.2)

2) "Jean l’évangéliste est un disciple de Jésus, et non un membre du groupe des douze apôtres.

Il a longtemps été confondu avec l’autre Jean, également disciple, mais lui membre du groupe des douze apôtres, qui est le fils de Zébédée et de Marie Salomé, le frère de Jacques le Majeur, tous deux originaires de la ville de Bethsaïde, en Galilée, où ils étaient pêcheurs. La confusion initiale entre les personnes de Jean l’évangéliste et de Jean fils de Zébédée a été faite au IIIème siècle par Denys, évêque d’Alexandrie, et perdure depuis."(Wikipédia)

Jean serait mort à Éphèse en l’an 101, à l’âge de 98 ans. Il serait enterré à Selçuk, près d’Éphèse, où il existait une basilique Saint-Jean aujourd’hui en ruine.

3) Simon Saint Pierre, Pape de 30 à 64 : mort à Rome en l’an 64. L’Évangile selon saint Matthieu rapporte la parole de Jésus : "Tu es Pierre, et sur cette pierre, je bâtirai mon Église".

Après avoir été arrêté deux fois à Jérusalem, pour fuir les persécutions d’Hérode Agrippa, il quitte Jérusalem pour Antioche, où il soutient que ceux qui se convertissent au christianisme peuvent se dispenser des rituels judaïques (circoncision et restrictions alimentaires). Une vive querelle l’oppose alors à Paul.

Il se rend à Rome, attire beaucoup de païens à lui. Le préfet le fait arrêter et crucifier la tête en bas. Cela se passe sous l’empereur Néron en 64 (ou 67 selon les sources).

4) Matthieu est d’origine juive, galiléen de naissance. Il exerce la profession de collecteur d’impôts pour les romains à Capharnaüm. C’est un homme cultivé, de formation grecque (d’ où son nom Lévi).

Le jour où Jésus, de passage devant son bureau de péage, lui demande de le suivre, il abandonne tout et devient un de ses disciples. Après la crucifixion de Jésus, selon la tradition orale de l’Église, il passe un temps en Égypte, puis part en Éthiopie.

Arrivé à Naddaver, il prêche et combat l’influence de deux mages et devient populaire en opérant la résurrection du fils du roi. Défendant une vierge consacrée au Seigneur contre l’avidité d’un prince, Matthieu s’attire la colère du roi Hirtiacus qui se résolut à le faire mourir. Les bourreaux arrivèrent alors que Matthieu finissait la messe, ils montèrent à l’autel et le tuèrent.

5) Philippe, Galiléen de Bethsaïda. C’est le 5ème apôtre de Jésus et c’est lui qui amène Nathanaël (Barthélemy) à Jésus.

Philippe serait mort martyr à 87 ans, crucifié (lui aussi) la tête en bas, sous Domitien. Il fut enterré avec ses filles à Hiérapolis, ville de Phrygie, qui lui bâtit plus tard le Martyrium.

Le Pape Pélage Ier fit construire au VIème siècle l’église des Douze-Saints-Apôtres à Rome. Il y fit transférer les reliques de saint Philippe et de Jacques le mineur* (Jacques d’Alphée).

6) Thomas l’Apôtre ou saint Thomas est l’un des douze apôtres de Jésus. Il est nommé sur les quatre listes du Nouveau Testament : Mt 10:2-3, Mc 3:16, Lc 6:12 et Ac 1:13). Son nom signifie « jumeau » en araméen, tout comme son surnom Didyme, qui en est la traduction grecque.

Il appartiendrait à la tribu d’Issacar, l’une des douze tribus d’Israël.

D’après la Légende dorée, saint Thomas fut envoyé par le Seigneur en Inde où il construisit pour le roi un superbe palais.

Durant l’absence de ce dernier, il prêcha et donna aux pauvres un trésor que le roi lui avait confié.

Celui-ci, à son retour, le fit jeter en prison et le condamna à être écorché et brûlé, mais l’apôtre fut libéré après la résurrection du frère du roi, mort peu avant.

Saint Thomas partit alors pour l’Inde supérieure, où il fit de nombreux miracles et convertit même des femmes de la famille royale.

Le roi de la région le força alors à adorer une idole, mais lui, continuant de vénérer le Christ, ordonna au démon présent dans l’idole de partir, et celle-ci fondit comme de la cire. Le grand prêtre le transperça alors de son épée pour venger l’insulte faite à son dieu.

Selon une autre tradition (IVe siècle), Thomas annonce l’Évangile aux Parthes et aux Perses et décède en Perse.

7) Judas Iscariot, le douzième apôtre, fut choisi par Nathanael. Il était né à Kérioth, petite ville de la Judée méridionale. ‘‘Quand il était petit garçon, ses parents s’étaient installés à Jéricho, où il vécut et fut employé dans les diverses affaires commerciales de son père jusqu’au moment où il s’intéressa aux sermons et à l’œuvre de Jean le Baptiste.

Ses parents étaient des sadducéens, et lorsque Judas se joignit aux disciples de Jean, ils le renièrent. Jésus avait pris le risque d’avoir foi en Judas.

Dès le commencement, le Maître avait parfaitement compris la faiblesse de cet apôtre et connaissait bien les dangers de l’admettre dans la communauté. ‘‘

Judas prit alors dans la vile et honteuse décision de trahir son Seigneur et Maître et mit rapidement en œuvre son projet néfaste.

Une fois terminée cette affaire ignoble et impie, le damné renégat, qui avait vendu son ami pour trente pièces d’argent, se sauva précipitamment et, semble-t-il, se suicida. Une autre version dit que c’est lui qui prit la ressemblance de Jésus et fut crucifié.

8) Saint Marc l’Évangéliste, rédacteur d’un des quatre Évangiles, naquit en Libye, trois ans après la naissance du Christ, de parents juifs qui s’établirent plus tard en Palestine.

La maison de Saint Marc était celle où Jésus se réunissait avec les Apôtres et où Il célébra avec eux la Pâque. C’est aussi dans sa maison que les Apôtres étaient réunis lorsque le Saint Esprit descendit le jour de la Pentecôte.

Ainsi la maison de Saint Marc est bien connue dans toutes les Églises Apostoliques comme la première église du monde.

Marc fut le premier à être envoyé en Égypte, et prêcha l’Évangile dont il établit des Églises, d’abord à Alexandrie même.

Il arriva, qu’au jour de Pâques en l’année 68, les païens fêtèrent Sérapis en même temps que les chrétiens fêtèrent la résurrection de Jésus.

‘‘Les premiers, bouillonnant de jalousie, profitèrent de l’occasion pour subtiliser Saint Marc et le faire souffrir. Il mourut de leurs mains en martyr le 29 Barmoudah’’.

Près du tombeau de Saint Marc furent ensevelis tous les patriarches qui lui ont succédé jusqu’à Saint Pierre, le dernier des martyrs en 311. La mort de Saint Marc eut lieu à la fin du règne de l’empereur Néron, qui le premier, fit gravement souffrir les chrétiens jusqu’au martyr. Sous son règne moururent en martyrs, Pierre et Paul à Rome et Jacques, le frère de Jésus, à Jérusalem

9) Luc est le compagnon de Paul. Il est l’auteur du 3e évangile et des Actes des Apôtres. Il adresse ces deux textes à un certain Théophile. C’est aussi l’évangéliste qui raconte la naissance et l’enfance de Jésus.

Luc n’a pas connu Jésus pendant sa vie terrestre. Son évangile et les Actes des Apôtres ont été rédigés autour des années 60. Luc écrit une biographie de Jésus, puis l’histoire des premiers chrétiens.

Dans le prologue de son évangile, il indique les raisons qui le poussent à écrire l’Évangile.

« Puisque beaucoup ont entrepris de composer un récit des événements accomplis parmi nous, suivant ce que nous ont transmis ceux qui furent dès le début témoins oculaires et qui sont devenus serviteurs de la parole, il m’a paru bon, à moi aussi, après m’être soigneusement informé de tout à partir des origines, d’en écrire pour toi un récit ordonné, très honorable Théophile, afin que tu puisse constater la solidité des enseignements que tu as reçus. » Luc 1.1-4

De la même façon, Paul a écrit à Timothée, sans aucune inspiration :

‘‘Ne continue pas à ne boire que de l’eau ; mais fais usage d’un peu de vin à cause de ton estomac et de tes fréquentes indispositions.’’ (1Tim 5.23)

10) Barnabé était un juif de la tribu de Lévi, né dans l’île de Chypre où une importante colonie juive s’était installée à l’époque d’Alexandre le Grand.

Il reçut dans sa jeunesse une culture hellénique. Il vint à Jérusalem et fit partie de la première communauté chrétienne : « Joseph, surnommé Barnabé ou Barnabas, né quelque 3 ans avant J.-C. à Salamine dans l’île de Chypre, Barnabé ne faisait pas partie du groupe des douze apôtres. Cependant les Actes des Apôtres lui en attribuent le titre au sens large, comme à Paul. Cf. Ac 14:14, Barnabé se serait retiré dans l’île de Chypre où il serait mort martyrisé près de Salamine, l’actuelle Famagouste.

Son tombeau, découvert sous l’empereur Zénon (Ve siècle), contenait un exemplaire de l’Évangile selon Matthieu, le monastère de saint Barnabé (occupé) qu’il serait mort en l’an 75 après J.-C.retournait à Chypre où, d’après les traditions il mourut martyr.

11) André, le frère de Simon-Pierre, fut l’un des premiers apôtres à rencontrer Jésus sur le bord du Jourdain au lendemain de son baptême.

Après la Pentecôte, il partit prêcher l’Evangile, au cours d’un long voyage, tout autour des côtes de la mer noire. Il finit par être crucifié sous l’empereur Néron, à Patras, en l’an 60. ’’La croix de supplice sur laquelle il a été crucifié était en forme de X.’’

12) Saint Barthélémy ou saint Nathanaël Barthélémy que Philippe amena à Jésus est originaire de Cana en Galilée (Jn 21.12) Jésus dit de lui : "Voilà un véritable fils d’Israël, un homme qui ne sait pas mentir" (Jean 1.47)

Après la Pentecôte, il fut envoyé prêcher l’Évangile dans l’Inde, au-delà du Gange. ‘‘Dans tous les pays qu’il dut traverser, il annonça Jésus-Christ, Rédempteur du monde. En quittant les Indes, l’Apôtre vint dans la grande Arménie.’’

Il réussit un exploit extraordinaire en convertissant le roi avec une multitude de personnes y compris la famille.

Mais le Démon ne manquera pas de se venger contre l’Apôtre pour ses grands efforts d’évangélisation des foules. Celui-ci ‘’ fut saisi par le frère du roi et condamné à être écorché vif.

Les bourreaux cruels s’armèrent de couteaux et de pierres tranchantes et écorchèrent la victime de la tête aux pieds ; de telle sorte que, n’ayant plus de peau, son corps montrait une chair sanglante percée de ses os.

Il eut ensuite la tête tranchée. Le corps écorché et la peau sanglante de l’Apôtre furent enterrés à Albane, en la haute Arménie ; il s’y opéra tant de miracles, que les païens furieux, enfermèrent le corps du bienheureux dans un cercueil de plomb et le jetèrent à la mer. Mais le cercueil, flottant sur l’onde, vint heureusement à l’île de Lipari, près de la Sicile.’’

13) Jude ou Judas, fils d’Alphée ou Thaddée est le fils d’Alphée et de Marie jacobé. C’est le frère de Jacques le Mineur.

Il prêcha l’Évangile en Syrie et en Mésopotamie. Il souffrit le martyre, en Perse ou en Arménie, vers l’an 80.

14) Paul de tarse (Au cas où il serait considéré comme un Apôtre) : il naît entre l’an 5 et 10 à Tarse en Cilicie. Son nom hébreu est Saül qu’il changera en Paul après sa conversion.

On peut supposer que son père était tisserand, ou fabricant de tentes, comme il le sera lui-même. Sa famille était vraisemblablement assez aisée, car elle a pu recevoir la citoyenneté romaine.

Il a été disciple de Gamaliel, un maître pharisien réputé dont on trouve des traces dans la tradition juive (Talmud).

Il assiste le Grand prêtre lors de la persécution des chrétiens hellénistes de Jérusalem.

LA CONVERSION DE PAUL

‘’L’histoire de conversion de Paul est un vrai scenario Hollywoodien : Paul qui avance sur la route, soudain, il tombe, ensuite il affirme que Jésus lui a parlé, belle histoire, une étude approfondie montrera que les récits divergent à un point qu’on peut affirmer qu’il ne s’agit que d’une histoire fabriquée :

Il tombe (comme il l’affirme) aveugle et sera guéri par le chrétien Ananias qui le baptisera. Il prêche pendant 3 ans à l’Est du Jourdain, revient à Damas.

Il se rend à Jérusalem en 38 ou 39, et c’est là que Barnabé le prend pour la mission de l’Église d’Antioche. En 41, Barnabé et Paul sont désignés par l’Église d’Antioche pour tirer au clair l’admission des païens dans l’Église.

En 48, Barnabé et Paul vont remettre à Jérusalem une collecte de solidarité. Ils partent ensuite en voyage missionnaire de 48 à 50.

Paul se mit ensuite à attaquer tous ceux qui suivent la loi de la Torah et surtout la circoncision, il se disputa avec les juifs convertis au christianisme : « Quelques hommes, venus de la Judée, enseignaient les frères, en disant : Si vous n’êtes circoncis selon le rite de Moïse, vous ne pouvez être sauvés. » actes 15.2

Arrivés à Jérusalem, Paul et Barnabé sont accueillis par jacques le chef de l’église de Jérusalem : Jacques, chef de l’Église de Jérusalem ayant réussi à influencer Pierre et Barnabas, Paul se fâche, et là se fut un grand débat car les juifs convertis au christianisme n’étaient pas d’accord avec Paul et insistaient sur la circoncision’’ :

Alors quelques-uns du parti des pharisiens, qui avaient cru, se levèrent, en disant qu’il fallait circoncire les païens et exiger l’observation de la loi de Moïse. »Actes 15.5

Ensuite, Paul et Barnabé se disputèrent et séparèrent, Barnabé rentre à chypre et Paul continue ses voyages, la bible affirme que Paul et Barnabé se sont disputés car Paul n’était pas d’accord pour emmener marc avec eux : ’’ Il circoncit son disciple pour tromper les juifs (sachant qu’il combattit la circoncision), puis il se moqua des païens adorateurs de statues à Athènes ,voyant qu’ils adoraient la statue d’un Dieu inconnu il leur dit qu’il est venu leur annoncer ce Dieu inconnu (actes 17.23 ) , voyant que leurs poètes disaient qu’ils sont de la race de Dieu , il leur dit qu’ils sont de la race de Dieu.

Et en Turquie, (Corinthe, Éphèse) il vit que les apôtres de jean baptiste l’ont précédé, ils avaient déjà appris la religion aux gens, ils disent à Paul qu’ils n’avaient jamais entendu parler de saint esprit et qu’ils furent baptisés selon le baptême de Jean , Paul leur enseigna alors l’invention du saint esprit qui viendra en eux , et leur enseigna un nouveau baptême autre que celui de jean (sachant que Jésus lui-même fut baptisé selon le baptême de Jean et par Gean ) Actes 19.2

Ce qui est sûr, Paul n’est pas un disciple de Jésus. Il prétend avoir rencontre Jésus sur le chemin de Damas. Est-ce vraiment Jésus qu’il avait rencontré ou seulement une hallucination, un Diable qui s’est présenté à lui sous l’apparence de Jésus ? Les paroles de Paul regorgent de contradictions et d’incohérences, alors qu’un Apôtre ne devrait pas se contredire (cf. mon ouvrage : Jésus et Mohammed, p.196 et s). ‘’On peut bien dire que les apôtres de Jésus ont combattu les enseignements de Paul et l’ont contredit, la meilleur preuve est la disparition de leurs traces du christianisme après l’apparition de Paul, leurs écritures ont disparu et furent combattues, il n’en reste que l’évangile de Barnabé et l’épitre de Jacob qui contredit Paul en matière de rédemption surtout. Nous ne savons rien d’une autre comparution de Paul devant Néron, rien de sa sentence, rien de sa mort. Le témoignage des anciens historiens ecclésiastiques est que, comme citoyen romain, il fut décapité vers l’an 67.

En conclusion, il est indéniable que les vrais Apôtres ont souffert le martyr. A l’instar des compagnons du prophète Mohamed (Paix sur lui), ils sont considérés comme les meilleurs exemples en termes de combat et de sacrifice pour la cause de Dieu.

http://www.bismillah-debats.net/les-Apotres.html

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Les concept du Salut et de L’expiation selon le Christianisme et l'Islam

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On peut définir le salut comme l’affranchissement des péchés et des châtiments qui en découlent. Mais le chemin qui mène au salut diffère d’une religion à une autre. Dans le christianisme, qui considère la nature humaine comme rebelle et encline au péché, le salut se trouve dans la doctrine de l’expiation par procuration selon laquelle Jésus a « apporté pleine satisfaction » à Dieu en « rachetant » les péchés des hommes par sa mort et sa résurrection. En un mot, Jésus s’est substitué à nous et c’est pourquoi sa mort nous aurait absous de nos péchés.

Cela est contraire à ce que l’on trouve dans la Torah, où Dieu dit : « Les parents ne seront pas mis à mort pour les crimes commis par leurs enfants, ni les enfants pour ceux de leurs parents: si quelqu'un doit être mis à mort, ce sera pour son propre péché. » (Deut. 24:16)

Ce concept de Jésus-sauveur-de-l’humanité est réfuté dans le Coran, où Dieu dit :

« Et (Nous les avons également maudits) à cause de leur incroyance et de l’énorme calomnie qu’ils ont proférée à l’encontre de Marie, et parce qu’ils ont dit: « Nous avons vraiment tué le Messie, Jésus fils de Marie, le messager de Dieu. » Or, ils ne l’ont ni tué ni crucifié, mais cela leur est apparu ainsi. » (Coran 4:155-157)

Le salut selon Jésus

Nulle part, dans les quatre évangiles, Jésus n’a-t-il dit une seule fois qu’il devrait mourir pour absoudre les hommes de leurs péchés. Lorsqu’un homme vint le voir pour lui demander ce qu’il devait faire pour obtenir le salut éternel, Jésus lui répondit qu’il devait respecter les commandements, c’est-à-dire la Loi de Dieu (Matthieu 19 :16-17). Lorsqu’un avocat vint lui poser une question similaire, tel que rapporté dans l’évangile selon Luc, Jésus lui répondit qu’il devait aimer Dieu et son prochain (Luc 10 :25-28).

L’identité et le rôle de Jésus sont clairement définis dans le Coran, où Dieu dit :

« Le Messie, fils de Marie, n’était qu’un messager. Avant sa venue, des messagers (comme lui) sont passés. Sa mère était une femme véridique, et ils consommaient tous deux de la nourriture. Vois comme Nous leur expliquons les révélations, et vois comme ils se détournent! » (Coran 5:75)

La mission de Jésus ne consistait pas à établir une nouvelle méthode d’expiation des péchés et encore moins de fonder un nouveau système de croyances. Comme le souligne la Bible, Jésus ne cherchait qu’à faire abandonner aux juifs cette habitude qu’ils avaient de mettre l’accent uniquement sur les rituels afin de les ramener sur la voie de la droiture.

Paul de Tarsus

Pour trouver l’origine de la doctrine chrétienne de l’expiation, il faut remonter non pas à Jésus, mais plutôt à Paul, le véritable fondateur du christianisme.

Comme beaucoup de juifs, Paul ne s’intéressait guère aux enseignements de Jésus, au point où il persécutait les fidèles de ce dernier à cause de leurs croyances qu’il jugeait non orthodoxes. Ce persécuteur zélé devint toutefois un fervent prêcheur après s’être soudainement converti vers l’an 35. Il prétendait avoir eu une vision dans laquelle un Jésus ressuscité lui était apparu et l’avait choisi, lui, comme instrument pour transmettre ses enseignements aux gentils (Gal. 1:11; 12:15,16).

La crédibilité de Paul, à n’importe quel niveau, demeure cependant douteuse, surtout lorsque l’on considère que :

1) Il existe quatre versions contradictoires de sa prétendue conversion (Actes 9:3-8; 22:6-10; 26:13-18; Gal. 1:15-17)

2) La Bible affirme, dans des passages tels que Nombres 12:6, Deut. 18:20 et Ézéchiel 13:8-9, que les révélations ne peuvent provenir QUE de Dieu.

3) On rapporte, dans les Actes, de nombreux désaccords entre les disciples et Paul au sujet des enseignements de ce dernier.

Son expérience et ses observations avaient appris à Paul que prêcher parmi les juifs ne menait à rien; c’est pourquoi il choisit de prêcher parmi les non juifs. Ce faisant, toutefois, il passa outre un commandement clair de Jésus contre le fait de prêcher aux non juifs (Matthieu 10 :5-6) et ce, dans l’unique but de parvenir à ses fins.

L’influence païenne

Les païens de l’époque de Paul adoraient un grand nombre de divinités. Bien que ces divinités fussent nommées différemment et adorées par des gens de diverses régions du monde, l’histoire de chacune se ressemblait invariablement : elles avaient d’abord été des « fils de Dieu » et avaient connu une mort violente avant de ressusciter pour sauver leur peuple.

Comme les païens adoraient des divinités par lesquelles ils croyaient être sauvés, ils voulaient retrouver quelque chose de similaire dans cette nouvelle religion qu’on leur présentait, incapables qu’ils étaient d’accepter l’existence d’une divinité invisible. Paul, très accommodant, leur prêcha le concept d’un sauveur nommé Jésus, fils de Dieu, qui était mort puis ressuscité pour racheter les péchés des hommes (Romains 5:8-11; 6:8-9).

La Bible elle-même fait ressortir cette erreur dans le raisonnement de Paul. Alors que chacun des quatre évangiles comporte un récit de la crucifixion de Jésus, il demeure que ces récits ne sont rien d’autre que des ouï-dire, aucun des disciples de Jésus n’ayant été directement témoin de l’événement, puisqu’ils s’étaient sauvés alors qu’ils étaient encore sur le Mont des Oliviers (Marc 14:50).

Dans la Torah, Dieu dit que celui qui est « pendu à un arbre » – crucifié – est l’objet de la « malédiction divine » (Deut. 21 :23). Mais Paul contourne ce fait en avançant que Jésus aurait pris sur lui-même cette malédiction afin de libérer les hommes de leurs péchés. Ce faisant, toutefois, Paul passe outre la Loi de Dieu.

La résurrection, par laquelle Paul affirme que Jésus a « vaincu » la mort et racheté les péchés des hommes (Romains 6 :9-10), joue un rôle si important dans le christianisme que celui qui n’y croit pas est considéré comme un mauvais chrétien (1 Cor. 15 :14).

Ici encore, la Bible n’offre aucun soutient aux notions de Paul. Non seulement n’y a-t-il eu aucun témoin oculaire de la résurrection, mais tous les récits sur les moments l’ayant suivie se contredisent, entre autres, sur l’identité de ceux qui se sont rendus près de la tombe, sur ce qui s’est produit à ce moment-là et même sur ceux à qui Jésus est apparu et où exactement (Matthieu 28; Marc 16; Luc 24; Jean 20).

Ensuite, bien que le christianisme affirme qu’après la résurrection le corps prend une forme spirituelle (1 Cor. 15:44), il est clair que Jésus n’avait pas changé, car il a mangé avec ses disciples (Luc 24:30,41-43) et leur a permis de toucher ses blessures (Jean 20 :27). Enfin, en tant que « fils de Dieu », dans le christianisme, Jésus est censé partager les attributs de Dieu... ce qui nous amène à nous demander comment il est possible, pour Dieu, de mourir...

Dans son désir d’attirer les païens vers les christianisme, Paul a simplement remanié un certain nombre de croyances païennes et en a tiré la doctrine chrétienne de l’expiation. Aucun prophète – incluant Jésus – n’a jamais enseigné de tels concepts et à la lumière des faits historiques, il est clair qu’ils furent inventés de toutes pièces par Paul.

Le sacrifice ultime

Habitués depuis longtemps à faire des sacrifices pour leurs divinités, les païens comprirent facilement l’idée de Paul selon laquelle Jésus était un « sacrifice ultime », dont le sang avait lavé les péchés du monde. Une cérémonie expiatoire répandue, à cette époque, chez divers groupes païens adorant des divinités comme Attis ou Mithras, était appelée « taurobole » : une personne descendait dans une fosse surmontée d’une planche trouée sur laquelle un taureau était sacrifié. Aspergée du sang de la bête, elle était censée « naître de nouveau » car lavée de ses péchés.

Il est intéressant de noter que les juifs avaient abandonné les sacrifices en l’an 590 avant J.-C. après la destruction de leur Temple. Les notions de Paul contredisent donc les enseignements de l’Ancien Testament (Osée 6 :6) et ceux de Jésus (Matthieu 9 :13), qui soulignent que Dieu préférait l’amour des hommes entre eux aux sacrifices faits pour Lui.

Alors que Paul insistait pour affirmer que c’était l’amour de Dieu qui était derrière le sacrifice de Jésus (Romains 5 :8); mais la doctrine de l’expiation telle qu’il la présentait nous fait plutôt découvrir un Dieu dur et sévère ne trouvant de réelle satisfaction que dans le sacrifice de son fils innocent. Paul se trompe lourdement, ici, car l’Ancien Testament contient de multiples références à l’amour et à la miséricorde de Dieu envers les hommes (Ps. 36:5-10; Ps. 103:8-17), qui se manifestent par Son pardon (Ex. 34:6,7; Ps. 86:5-7), dont Jésus a lui-même abondamment parlé (Matt. 6 :12).

L’influence païenne dans le christianisme s’étend jusqu’à ses symboles sacrés. Bien que Paul fasse allusion à la mort de Jésus sur une croix comme à « la puissance de Dieu » (1 Cor. 1:18), de nombreux ouvrages de référence sérieux comme l’encyclopédie Britannica, entre autres, soulignent que la croix était utilisée comme symbole religieux des siècles avant la naissance de Jésus. Bacchus de Grèce, Tammuz de Tyr, Bel de Chaldée et Odin de Norvège ne sont que quelques exemples d’anciennes divinités païennes dont le symbole sacré était une croix.

Le péché originel

Au cœur de la doctrine de l’expiation se trouve la notion de Paul selon laquelle les hommes sont une race de pécheurs, signe distinctif qu’ils ont hérité d’Adam. À cause du péché originel de ce dernier, l’homme ne peut être son propre rédempteur; selon Paul, ses bonnes actions ne lui servent à rien car elles ne parviennent pas à satisfaire à la justice de Dieu (Gal. 2 :16).

À cause du péché d’Adam, l’homme est condamné à mourir. Mais Jésus, par sa mort, a pris sur ses épaules le châtiment destiné à l’homme. Par sa résurrection, il a vaincu la mort, et c’est ainsi que la vertu fut rétablie. Pour obtenir le salut, un chrétien n’a qu’à croire en la mort et en la résurrection de Jésus (Romains 6 :23).

Malgré la place importante qu’elle occupe au sein du christianisme, la notion de « péché originel » ne se trouve dans les enseignements d’aucun prophète, y compris Jésus. Dans l’Ancien Testament, Dieu dit : « ... le fils ne portera pas le poids de la faute de son père, ni le père le poids de la faute de son fils. » (Ez. 18 :20). La responsabilité individuelle est également mentionnée dans le Coran, où Dieu dit : « ... aucune âme ne portera le fardeau [des péchés] d’une autre et en vérité, l’homme n’obtient que le fruit de ses efforts. » (Coran 53:38-39).

La doctrine du péché originel a constitué pour Paul un moyen de justifier la présence de l’influence païenne dans son système de salut. À cause de cette doctrine, l’irresponsabilité est devenue la marque de commerce du christianisme, car en « transférant » leurs péchés à Jésus, les chrétiens se déchargent de toute responsabilité vis-à-vis de leurs propres actions.

Le salut en islam

Au septième siècle, les doctrines de Paul avaient été si enjolivées que le christianisme était devenu une religion presque entièrement conçue et élaborée par des hommes. C’est à ce moment que Dieu décida d’envoyer Mohammed, Son dernier messager, afin qu’il établisse la vérité une fois pour toutes.

Comme Dieu est Tout-Puissant, Il n’a pas besoin de toute la comédie élaborée par les chrétiens pour accorder Son pardon aux hommes. Dans le Coran, Dieu dit que nous avons tous été créés avec une saine nature (30:30), qu’Il n’a chargé l’homme d’aucun « péché originel », puisqu’Il a pardonné leur péché à Adam et Ève (2:36-38; 7:23,24), comme Il pardonne à chacun de nous (11:90; 39:53-56).

Comme nous sommes tous responsables de nos actions (2:286; 6:164), nous n’avons aucunement besoin, en islam, d’un sauveur parmi les hommes, car seul Dieu accorde le salut (28:67).

C’est pourquoi l’islam ramène le monothéisme à son véritable sens. Dans le Coran, Dieu demande :

« Qui est meilleur en religion que celui qui soumet son être à Dieu, tout en étant bon envers les autres, et en suivant la religion d’Abraham, homme de droiture? » (Coran 4:125)

La religion de l’homme

Les preuves démontrant que le concept du salut dans le christianisme ne provient pas de Dieu mais des hommes (après être passé par diverses croyances païennes) sont écrasantes.

Paul a réussi à détourner vers Jésus l’adoration que les chrétiens portaient à Dieu en les convainquant que Jésus était l’envoyé divin par lequel le salut était possible (Gal. 2:20). Mais ce faisant, il a rejeté tous les enseignements des prophètes de Dieu, incluant le concept même du monothéisme, puisque Dieu, dans le christianisme, a « besoin » de Jésus en tant qu’auxiliaire divin.

Puisque leur salut même en dépend, les chrétiens devraient reconsidérer ce en quoi ils croient et pourquoi ils y croient. Dieu dit, dans le Coran :

« Ô gens du Livre! N’exagérez pas dans votre religion et ne dites, sur Dieu, que la vérité. Le Messie, Jésus fils de Marie, n’était qu’un messager de Dieu, Sa parole qu’Il transmit à Marie et un esprit provenant de Lui. Croyez donc en Dieu et en Ses messagers, et ne dites plus « Trois ». Cessez! Ce sera bien mieux pour vous. Votre Dieu est un Dieu unique. Il est trop parfait pour avoir un fils. C’est à Lui qu’appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. Et Il suffit comme protecteur. » (Coran 4:171)


http://www.islamreligion.com/fr/articles/629/viewall/

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Conversation avec un prêtre

Ce texte est un extrait du second volet d’un sermon du vendredi prononcé par le Sheikh 'Abd Al-Hamîd Kishk en Égypte.


Chers messieurs, permettez-moi de vous emmener avec moi rapidement à la ville de Bassora, en Irak. Allons-y...

Nous sommes maintenant dans la ville de Bassora. Le connaisseur de Dieu Abû Yazîd Al-Bastâmî [1] était en train de dormir la nuit, lorsqu’il entendit dans son sommeil, après la prière de l’aube, quelqu’un l’appeler en ces termes : « Ô Abû Yazîd, cette nuit est une nuit de fête chez les Chrétiens. Fais tes ablutions, et va les rejoindre dans leur monastère. Tu seras assurément émerveillé par la Sagesse d’Allâh ». Il fit donc ses ablutions et entra dans le monastère chrétien de Bassora.

Lorsque le prêtre se leva pour prononcer son prêche devant les paroissiens, il dit : « Je ne puis parler en présence d’un mahométan entré dans notre monastère ».
- « Notre père, comment pouvez-vous être certain qu’il est mahométan », demanda l’assemblée.
- « Les disciples de Muhammad portent sur leurs visages la trace laissée par les prosternations » [2].

Lorsqu’il fit signe à Abû Yazîd de sortir, ce dernier répondit : « Par Allah, je ne m’en irai pas tant qu’Allah n’aura pas jugé entre vous et moi et Il est le plus juste des Juges ».
- « Dans ce cas, nous te poserons des questions. Si tu réponds avec justesse à toutes nos questions, nous croirons en ton Prophète. Mais si tu te trompes sur une seule question, tu ne sortiras d’ici que sur nos épaules, le corps sans vie ! », affirma le père.
- « Pose toutes les questions que tu souhaites, » fit Abû Yazîd.

Le prêtre demanda donc :

Qu’est-ce qui est unique n’ayant point de second ?
Que sont les deux n’ayant point de troisième ?
Que sont les trois n’ayant point de quatrième ?
Les quatre n’ayant point de cinquième ?
Les cinq n’ayant point de sixième ?
Les six n’ayant point de septième ?
Les sept n’ayant point de huitième ?
Les huit n’ayant point de neuvième ?
Les neuf n’ayant point de dixième ?
Que sont les dix qui peuvent se démultiplier ?
Qui sont les onze frères ?
Quel est le miracle qui est composé de douze éléments ?
Quelle est la famille composée de treize membres ?
Quelles sont les quatorze choses qui ont parlé à Dieu ?
Quelle est la chose qui a exhalé un souffle sans pour autant posséder une âme ?
Quel est le tombeau qui transporta son hôte ?
Quelle est la chose que Dieu a créée et dont Il a valorisé l’importance ?
Quelle est la chose que Dieu a créée et dont Il a méprisé l’importance ?
Quelles sont les choses que Dieu a créé sans père ni mère ?
Qui sont ceux qui ont menti et sont entrés au Paradis ?
Qui sont ceux qui ont dit vrai et sont entrés en Enfer ?
Que signifie : « Par les vents éparpilleurs ! Par les porteurs de fardeaux ! Par les glisseurs agiles ! Par les distributeurs selon un commandement ! » [3].
Quel est l’arbre possédant douze branches, sur chaque branche se trouvant trente feuilles et chaque feuille portant en elle cinq fruits : trois à l’ombre et deux au soleil ?

Réponds Abû Yazîd !

Abû Yazîd se leva tandis qu’Allâh fit descendre Sa Quiétude dans son être tout entier. Il dit alors :

Concernant l’unique n’ayant pas de second, il s’agit de : « Dis : Allah est Un » [4].
Quant aux deux n’ayant point de troisième, il s’agit du jour et de la nuit : « Nous avons fait de la nuit et du jour deux signes » [5].
Les trois n’ayant point de quatrième sont les trois épreuves qu’a fait subir Al-Khidr à Moïse : « Et après qu’ils furent montés sur un bateau, l’homme (Al-Khidr) y fit une brèche » [6]. « Quand ils eurent rencontré un enfant, l’homme le tua » [7]. « Quand ils furent arrivés à un village habité, ils demandèrent à manger à ses habitants » [8]. « Ceci marque la séparation entre toi et moi, dit l’homme » [9].
Les quatre n’ayant point de cinquième sont la Thora, le Psautier, l’Évangile et le Coran.
Les cinq n’ayant point de sixième sont les cinq prières quotidiennes prescrites par Allâh.
Les six n’ayant point de septième correspondent aux six jours de la Création : « En effet Nous avons créé les cieux et la terre et ce qui existe entre eux en six jours » [10].

À cet instant, le prêtre demanda : - Pourquoi est-il précisé à la fin du verset « sans éprouver la moindre lassitude ».
- « Parce que les Juifs et les Chrétiens ont affirmé qu’Allâh a éprouvé de la fatigue après avoir créé l’univers. C’est pourquoi pour réfuter cette thèse, Allah a inséré cette précision dans le verset ».
Concernant les sept n’ayant point de huitième, il s’agit des sept cieux : « Celui Qui a créé sept cieux superposés » [11].
Quant aux huit n’ayant point de neuvième, il s’agit des huit anges porteurs du Trône d’Allâh : « Tandis que huit, ce jour-là, porteront au-dessus d’eux le Trône de ton Seigneur » [12].
Les neuf n’ayant point de dixième correspondent aux neufs miracles de Moïse - paix et bénédiction sur lui.

Le prêtre demanda alors de les énumérer.

Il dit : « La main, le bâton, la traversée de la mer, la disette, le déluge, les criquets, les poux, les grenouilles et le sang ».
Au sujet des dix susceptibles de se démultiplier, il s’agit des bonnes actions : « Quiconque viendra avec une bonne action en aura dix fois autant » [13] ; « Allah multiplie la récompense à qui Il veut » [14].
À la question, qui sont les onze frères : « J’ai vu en songe onze astres » [15]. Les onze frères de Joseph.
Le miracle qui est composé de douze éléments : « Et quand Moïse demanda de l’eau pour désaltérer son peuple, c’est alors que Nous dîmes : "Frappe le rocher avec ton bâton". Et tout d’un coup, douze sources en jaillirent » [16].
La famille composée de treize membres est : « Et aussi le soleil et la lune ; je les ai vus prosternés devant moi » [17]. Aux onze frères de Joseph s’ajoutent le soleil et la lune correspondant au père et à la mère. Voilà bien treize membres.
Les quatorze choses ayant parlé à Allâh sont les sept cieux et les sept terres : « "Venez tous deux, bon gré, mal gré". Tous deux dirent : "Nous venons obéissants". Il décréta d’en faire sept cieux en deux jours » [18].
Quant au tombeau ayant transporté son hôte, il s’agit de la baleine qui avait avalé Jonas : « La baleine l’avala alors qu’il était blâmable » [19].
La chose ayant exhalé un souffle sans pour autant posséder une âme est l’aube : « Et par l’aube quand elle exhale son souffle ! » [20].
La chose qu’Allah a créée et dont Il a valorisé l’importance est la ruse féminine : « Votre ruse est vraiment énorme ! » [21]
La chose qu’Allâh a créée et a dépréciée est le cri des ânes : « Car la plus détestable des voix, c’est bien la voix des ânes » [22].
Allah a créé sans père ni mère : Adam - paix sur lui -, les Anges, le bélier d’Ismaël et la chamelle de Sâlih.
Ceux qui ont menti et sont entrés au Paradis sont les frères de Joseph : « Et ils vinrent à leur père, le soir, en pleurant. Ils dirent : ’Ô notre père, nous sommes allés faire une course, et nous avons laissé Joseph auprès de nos effets ; et le loup l’a dévoré’ » [23]. Mais malgré cela, Joseph leur dit : « Qu’Allah vous pardonne. C’est Lui le plus Miséricordieux des miséricordieux » [24].
Quant à ceux qui ont dit vrai et sont entrés en Enfer : « Et les Juifs disent : "Les Chrétiens ne tiennent sur rien" ; et les Chrétiens disent : "Les Juifs ne tiennent sur rien" » [25].
Les « éparpilleurs » sont les vents, « les porteurs de fardeaux » sont les nuages porteurs de pluie, « les glisseurs agiles » sont les vaisseaux qui voguent sur les mers, « les distributeurs selon un commandement » sont les Anges qui nous distribuent nos subistances, et consignent nos bonnes et nos mauvaises actions, selon un commandement divin.
Enfin, quant à l’arbre, il s’agit de l’année qui s’écoule. Cet arbre compte douze branches correspondant aux douze mois de l’année. Chaque branche porte en elle trente feuilles, c’est-à-dire trente jours. Et chaque feuille contient cinq fruits qui correspondent aux cinq prières quotidiennes. Trois sont à l’ombre : les prières du coucher du soleil, de la nuit et de l’aube. Et deux sont au soleil : la prière de midi et celle de vespres.

Abû Yazîd dit alors au prêtre : « Je vais te poser à mon tour une question et une seule uniquement ».
- « Je t’écoute », fit le Prêtre.
- « Quelle est la clef du Paradis ? », demanda Abû Yazîd.

Le prêtre resta silencieux. Les paroissiens l’interpellèrent alors en disant :
- « Vous lui avez soumis de très nombreuses questions et il vous a répondu parfaitement. Maintenant qu’il vous interroge à votre tour sur une seule question, vous vous défilez ? »
- « Par Dieu, je connais parfaitement la réponse à sa question, c’est plutôt que je crains votre réaction », affirma le prêtre.
- « Réponds et ne crains rien », rétorqua l’assemblée.

Le prêtre se leva et déclara :
- La clef du Paradis est : « Lâ ilâha illallâh muhammadur-rasûl allâh, il n’y a de dieu que Dieu et Muhammad est le Messager de Dieu ».

C’est alors que les paroissiens répétèrent en chœur : « Lâ ilâha illallâh muhammadur-rasûl allâh ».

Et ils firent changer leur église en mosquée où il ne fut plus adoré qu’Allâh, l’Unique sans associé.

P.-S.

Traduit de l’arabe d’un enregistrement audio disponible en ligne sur le site Islamway.com.

Notes

[1] Abû Yazîd Al-Bastâmî a vécu de 745 à 874. NdT

[2] Le prêtre fait référence au verset 28 de la sourate 48, Al-Fath : « Leurs visages sont marqués par la trace laissée par la prosternation ». NdT

[3] Sourate 51, Adh-Dhâriyât, les Éparpilleurs, versets 1 à 4. NdT

[4] Sourate 112, Al-Ikhlâs, la Sincérité, verset 1. NdT

[5] Sourate 17, Al-Isrâ’, le Voyage nocturne, verset 12. NdT

[6] Sourate 18, Al-Kahf, la Caverne, verset 71. NdT

[7] Sourate 18, Al-Kahf, la Caverne, verset 74. NdT

[8] Sourate 18, Al-Kahf, la Caverne, verset 77. NdT

[9] Sourate 18, Al-Kahf, la Caverne, verset 78. NdT

[10] Sourate 50, Qâf, verset 38. NdT

[11] Sourate 67, Al-Mulk, la Royauté, verset 3. NdT

[12] Sourate 69, Al-Hâqqah, la Révélatrice, verset 17. NdT

[13] Sourate 6, Al-An'âm, les Bestiaux, verset 160. NdT

[14] Sourate 2, Al-Baqarah, la Génisse, verset 261.

[15] Sourate 12, Yûsuf, Joseph, verset 4. NdT

[16] Sourate 2, Al-Baqarah, La Génisse, verset 60. NdT

[17] Sourate 12, Yûsuf, Joseph, verset 4. NdT

[18] Sourate 41, Fussilat, verset 11. NdT

[19] Sourate 37, As-Sâffât, Les Rangées, verset 142. NdT

[20] Sourate 81, At-Takwîr, l’Obscurcissement, verset 11. NdT

[21] Sourate 12, Yûsuf, Joseph, verset 28. NdT

[22] Sourate 31, Luqmân, verset 19. NdT

[23] Sourate 12, Yûsuf, Joseph, versets 16 et 17. NdT

[24] Sourate 12, Yûsuf, Joseph, verset 92. NdT

[25] Sourate 2, Al-Baqarah, la Génisse, verset 113. NdT

http://www.islamophile.org/spip/Conversation-avec-un-pretre.html

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L'ange Gabriel(Djibril) dans la Bible et le Coran

La Force de Dieu ou Dieu est ma Force) de gabar (force) et El (Dieu). La signification de son nom est "Personne solide de Dieu".

Djibril, mais dans la Bible est un ange (ou archange) cité dans l'Ancien Testament, puis dans le Nouveau Testament et le Coran . Il est donc connu par le judaïsme, le christianisme et l'islam.

Dans l'Ancien Testament, il annonce une prophétie dans le livre de Daniel. Conformément à la signification de son nom lorsqu'il se matérialise dans la Bible où quand il apparaît dans une vision, son aspect est semblable à celui d'un homme robuste (Dan 8:15 ; Dan 12-7). Il est considéré comme la main gauche de Dieu.

Dans le Nouveau Testament, il annonce la naissance de Jésus. Dans l'islam, c'est le même ange Gabriel qui révèle le Coran à Mohamed, qui annonce la naissance de Jésus à la vierge Marie et qui annonce les prophéties de Daniel.

Dieu communique avec ses prophètes soit par l'intermédiaire d'anges, soit par des visions ou des apparitions. Gabriel est considéré comme le messager de Dieu dans la Bible et dans le Coran.

Son apparition à la vierge Marie est décrite ainsi dans le Nouveau Testament :
« Le sixième mois, l'ange Gabriel fut envoyé par Dieu dans une ville de Galilée du nom de Nazareth, à une jeune fille accordée en mariage à un homme nommé Joseph, de la famille de David ; cette jeune fille s'appelait Marie. L'ange entra auprès d'elle et lui dit : « Sois joyeuse, toi qui as la faveur de Dieu, le Seigneur est avec toi. » À ces mots, elle fut très troublée, et elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation. L'ange lui dit : « Sois sans crainte, Marie, car tu as trouvé grâce auprès de Dieu. Voici que tu vas être enceinte, tu enfanteras un fils et tu lui donneras le nom de Jésus. Il sera grand et sera appelé Fils du Très-Haut. Le Seigneur Dieu lui donnera le trône de David son père ; il régnera pour toujours sur la famille de Jacob, et son règne n'aura pas de fin. » Marie dit à l'ange : « Comment cela se fera-t-il puisque je n'ai pas de relations conjugales ? » L'ange lui répondit : « L'Esprit Saint viendra sur toi et la puissance du Très-Haut te couvrira de son ombre ; c'est pourquoi celui qui va naître sera saint et sera appelé Fils de Dieu. Et voici que Élisabeth, ta parente, est elle aussi enceinte d'un fils dans sa vieillesse et elle en est à son sixième mois, elle qu'on appelait la stérile, car rien n'est impossible à Dieu. » Marie dit alors : « Je suis la servante du Seigneur. Que tout se passe pour moi comme tu me l'as dit ! » Et l'ange la quitta. »

Son nom signifie "Miséricorde de Dieu"
C’est un ange de compassion et de pardon mais aussi des révélations et des bonnes nouvelles. Il est cité dans l’Ancien et le Nouveau Testament ainsi que dans le Coran et toujours considéré comme le Messager de Dieu révélant sa volonté.
Dans l’Ancien Testament, il annonce une prophétie sur la durée de l’exil de Jérusalem (Livre de Daniel,VIII,15-26).
Dans le Nouveau Testament, il annonce la naissance de Jean-Baptiste à Zaccharie (Evangile selon Saint-Luc, I, 19 et 26) et la naissance de Jésus à Marie (Evangile selon Saint-Luc, I, 26-31).
Dans le Coran, il révèle les Ecritures saintes au prophète Mohamed.

http://www.portatout.net/Pro/Vitrines/Archange/gabriel.php

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Gog et Magog dans la Bible et le Coran

Mentionnés à la fois dans la Bible et dans le Coran, Gog et Magog bénéficient d'interprétations différentes dans chaque livre. En place d’un parallèle visant à mettre en avant une version de l’histoire de ce peuple par rapport à une autre, il est plus intéressant de comparer la vision biblique et coranique, au travers des divers écrits ou paroles rapportées, afin de disposer du maximum d’informations concernant ces personnages mystérieux.

Vision Biblique

Gog et Magog (en arabe Yajûj et Majûj), sont des êtres mystérieux que la Bible représente comme les rois de peuples géants, ennemis d'Israël, et que l'on peut également voir comme les précurseurs de l'arrivée de l'Antéchrist (1). D'après l'Apocalypse de Saint Jean (XX, 7-8), Gog et Magog sont toutes les nations, qui seront sous les ordre de Satan, et qui formeront l'armée que devront affronter les élus de Dieu, à la suite d'une formidable crise vers la fin des temps.

20.8 Et il sortira pour séduire les nations qui sont aux quatre coins de la terre, Gog et Magog, afin de les rassembler pour la guerre; leur nombre est comme le sable de la mer.
20.9 Et ils montèrent sur la surface de la terre, et ils investirent le camp des saints et la ville bien-aimée. Mais un feu descendit du ciel, et les dévora.

Cette description biblique est empruntée, non sans quelque altération, à une prophétie d'Ezéchiel (chap. XXXVIII et XXXIX), décrivant un prince du nom de Gog, vivant au pays de Magog. Ce dernier se met à la tète d'une coalition des peuples du Nord, contre les Juifs. Il paraît pratiquement certains que les Gog et Magog décrits par l'écrivain Hébreu soient les Scythes (dénomination venant des Grecs), qui faisaient à l'époque partie des nombreuses populations barbares se trouvant aux alentours du pays de Sham.

38.1 La parole de l'Éternel me fut adressée, en ces mots:
38.2 Fils de l'homme, tourne ta face vers Gog, au pays de Magog, Vers le prince de Rosch, de Méschec et de Tubal, Et prophétise contre lui!
38.3 Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, j'en veux à toi, Gog, Prince de Rosch, de Méschec et de Tubal!
38.14 C'est pourquoi prophétise, fils de l'homme, et dis à Gog: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Oui, le jour où mon peuple d'Israël vivra en sécurité, Tu le sauras.
38.16 Tu t'avanceras contre mon peuple d'Israël, Comme une nuée qui va couvrir le pays. Dans la suite des jours, je te ferai marcher contre mon pays, Afin que les nations me connaissent, Quand je serai sanctifié par toi sous leurs yeux, ô Gog!
38.18 En ce jour-là, le jour où Gog marchera contre la terre d'Israël, Dit le Seigneur, l'Éternel, La fureur me montera dans les narines.
Ezéchiel XXXVIII

Ces descriptions de Gog et Magog dans les livres bibliques préoccupèrent pendant longtemps les exégètes et prêtres Chrétiens de l'Antiquité et du Moyen Age. La plupart virent Gog et Magog comme les populations barbares qui menaçaient d'envahir l'Europe, comme les Huns qui envahir l'empire Romain vers le IVième siècle. En effet, leur chef Attila, qui se plaisait à se faire appeler le fléau de Dieu, fut longtemps vu comme le Prince Gog d'Ezéchiel.

D'autre part, l'invasion des Hongrois (ou ogres) au Moyen-âge prenait l'allure de prélude au Jugement Dernier pour les autorités religieuses de l'époque.

39.1 Et toi, fils de l'homme, prophétise contre Gog! Tu diras: Ainsi parle le Seigneur, l'Éternel: Voici, j'en veux à toi, Gog, Prince de Rosch, de Méschec et de Tubal!
39.6 J'enverrai le feu dans Magog, Et parmi ceux qui habitent en sécurité les îles; Et ils sauront que je suis l'Éternel.
39.11 En ce jour-là, Je donnerai à Gog un lieu qui lui servira de sépulcre en Israël, La vallée des voyageurs, à l'orient de la mer; Ce sépulcre fermera le passage aux voyageurs. C'est là qu'on enterrera Gog et toute sa multitude, Et on appellera cette vallée la vallée de la multitude de Gog.
39.15 Ils parcourront le pays; Et quand l'un d'eux verra les ossements d'un homme, Il mettra près de là un signe, Jusqu'à ce que les fossoyeurs l'enterrent Dans la vallée de la multitude de Gog.
Ezéchiel XXXIX

Les deux guerriers représentés dans la figure ci-contre sont très probablement inspirés du récit biblique à ce sujet. Ces figures peuvent être admirées devant la porte du Guildhall, à Londres.

Vision Coranique

« Gog et Magog » ou « Ya'jûj wa Ma'jûj » sont mentionnés dans le Coran à propos du récit de Dhû-l-Qarnayn (2) (Coran 18/94), et également comme signe précurseur de l'arrivée du Jugement dernier (21/96).

94. Ils dirent : "Ô Zul-Qarnayn, les Yajuj et les Majuj commettent du désordre sur terre. Est-ce que nous pourrons t'accorder un tribut pour construire une barrière entre eux et nous ? ”
Sourate 18 : AL-KAHF (LA CAVERNE)

96. Jusqu'à ce que soient relâchés les Yajuj et les Majuj et qu'ils se précipiteront de chaque hauteur;

Sourate 21 : AL-ANBIYA (LES PROPHÈTES)

Concernant leur apparence, aucun écrit ne permet de se prononcer catégoriquement sur leur aspect corporel, la seule certitude étant qu'il s'agirait d'êtres humains descendants d'Adam et d'Eve, de forme analogue à la notre, et ayant les mêmes attributs physiques que les humains. Il ne faut donc aucunement se fier aux récits légendaires représentant Gog et Magog comme des créatures gigantesques ou minuscules, aux oreilles hypertrophiées, etc. Ne venant ni du Coran, ni de Hadiths authentifiés, ces descriptions n'ont par conséquent aucune valeur ni fondement.

Un éminent professeur Musulman, as-Syôhârwî, établit à travers ses recherches que "Gog et Magog" sont en fait les noms par lesquels les peuples sédentaires d'Orient nommaient les tribus originaires d'Asie centrale qui exerçaient des percés régulières dans les villes et cités dans le but de les piller. Il est également possible que Gog et Magog désignent des peuples différents suivant différentes époques.

Cyrus II, roi de Perse

Cyrus II, roi de Perse, pourrait être le Dhû-l-Qarnayn qui aurait affronté "Gog et Magog", et selon as-Syôhârwî, ces derniers seraient en fait les Scythes, peuples de cavaliers semi-nomades qui pillèrent les régions s'étendant du nord de la mer Noire et de la mer Caspienne. Ces derniers franchissaient également souvent le massif du Caucase en passant par la Passe de Darial, pour venir piller la Ciscaucasie, où ils étaient particulièrement redoutés. La photo de ce passe est d'ailleurs disponible ci-contre.

La prophétie de Muhammad (PBSL)

Le Prophète Muhammad (PBSL) s'est réveillé un matin en sueur, en criant "la illah illa llah !" (3) et quand ses compagnons lui demandèrent ce qui n'allait pas, ce dernier leur appris qu' "un malheur" allait s'abattre sur "les Arabes", avant d'affirmer qu' "une ouverture venait d'être faite dans le Mur de Gog et Magog". Il donna la taille de cette dernière en joignant son pouce et son index et formant un trou de la taille d'une brindille. (rapporté par Al-Bukhârî).

As-Syoharwî relate de al-'Aynî, de al-Qurtubî et de al-Kirmânî que ces derniers interprètent cette "ouverture" comme une métaphore, et que ce Hadith annonçait en fait les invasions à venir des Mongols (et notamment les Huns guidés par Attila), autre peuplade semi-nomade d'Asie centrale, désignée donc sous le nom de "Gog et Magog".

Ces invasions, qui allaient se passer essentiellement vers le 13ième siècle, devaient toucher de nombreux pays et royaumes, et comme le Prophète Muhammad (PBSL) l'avait prédit, être cause de grande souffrance pour les Arabes. En effet, elles aboutirent à la mort du calife abbasside Al-Muta'sim en 1258 et entraînèrent la mise à sac de la capitale Bagdad. Or c'est réellement à l'époque du prophète Muhammad (PBSL), que les ancêtres de ces barbares commencèrent leurs mouvements vers l'Ouest. Il y a donc eu, d'un point de vue métaphorique, une "ouverture dans le Mur".

A la fin des temps

Le Prophète Muhammad (PBSL) a rapporté qu'à l'approche du jugement dernier, Jésus (ou Issa en arabe) retournera sur Terre (4) pour affronter et détruire l'Antéchrist (ad-Dajjâl) et qu'ensuite, Dieu lui donnera l'ordre de se réfugier avec les croyants sur le mont Sinaï afin d'échapper à Gog et Magog, qui alors dévasteront la terre entière. Ce déferlement est d'ailleurs relaté dans le verset 96 de la sourate 21 (voir plus haut).

Par contre, de nos jours, il est impossible de savoir avec précision quels sont les descendants de ces peuples qui amèneront la désolation et précipiteront la Fin du monde.

La libération de Gog et Magog

« Certes Gog et Magog creusent chaque jour jusqu'à ce qu'ils voient les rayons du soleil, alors, ceux qui se placent au-dessus d'eux leur disent : retournez! Vous recommencerez à creuser demain, s'il plaît à Allâh le Très Haut. Ils formulent cette réserve. Ils retournent à leur lieu de travail et le retrouvent tel qu'ils l'avaient laissé et se remettent à creuser jusqu'à ce qu'ils débouchent sur les gens et fassent tarir l'eau. Les gens se mettront à se protéger contre eux et tireront des flèches contre le ciel mais les flèches leur reviendront entachées de sang (c'est-à-dire qu'elle leurs retournent imbibées de sang en guise de tentation pour eux). Ils diront alors : "nous avons dompté les gens de la terre et avons dominé les gens du ciel (en croyant avoir tué Allâh)". Alors, Allâh enverra des vers qui les rongeront et les tueront ».
(hadith rapporté par Abou Hourayna)

Le Messager d'Allâh a dit également : « Par Celui qui tient mon âme en Sa main, les bêtes de la terre s'engraisseront grâce à la chair de leur cadavres » (Ibn Mâdjah).

Une autre tradition eschatologique dit : « Dieu révèlera à Ichoua (sur lui la Paix !) : J'ai suscité des esclaves à Moi que personne ne peut combattre. Aussi, abrite Mes esclaves dans la montagne ! Ensuite Dieu enverra les Gog et Magog qui surgiront de partout. Les premiers parmi eux passeront par le lac Tibériade et le boiront jusqu'à la dernière goutte. Puis les derniers passeront par là et diront : il y avait une fois de l'eau dans ce lac. Le prophète de Dieu, Ichoua (sur lui la Paix !) sera isolé avec ses compagnons au point que la tête d'un veau vaudra pour l'un d'eux plus de cent dinars pour l'un de vous aujourd'hui. Le prophète de Dieu, Ichoua (sur lui la Paix !) et ses compagnons imploreront Dieu le Très-Haut, pour les soulager. Dieu enverra des varons contre Gog et Magog qui deviendront tous inanimés. Ensuite le prophète de Dieu, Ichoua (sur lui la Paix !) et ses compagnons, descendront des hauteurs vers la terre plate et ne trouveront pas un seul empan qui ne soit souillé de leur odeur féride et nauséabonde. Alors, le prophète de Dieu, Ichoua (sur lui la Paix !) et ses compagnons, implorerons Dieu pour les soulager. Et Dieu enverra de grands oiseaux comme les chameaux de Khorassan qui les emporteront là ou Dieu le voudra. Puis Dieu enverra une pluie générale qui pénètrera partout et lavera la terre jusqu'à la rendre comme un rocher lisse. Puis, on dira à la terre : Fais pousser tes fruits et reproduits tes dons à profusion ! Ainsi, ce jour-là, tout un groupe d'hommes mangera d'un seul grenadier et s'abritera à son ombrage. Les troupeaux seront bénis au point qu'une chamelle laitière suffira à une foule de gens, qu'une vache laitière suffira à une tribu et qu'une brebis laitière suffira au clan d'une tribu. Pendant qu'ils seront ainsi, Dieu enverra une brise de vent agréable qui passera sous leurs épaules et ravira le souffle vital de chaque croyant et de chaque soumis pour ne laisser que les mauvais hommes qui vivront désormais comme des animaux, car c'est sur eux que l'Heure ultime sonnera. »
(hadith rapporté par Nawas fils de Sam'an).

Quelque soit la religion, la croyance en Gog et Magog existe donc bel et bien dans les deux traditions judéo-chrétienne et musulmane. La seule différence vient du fait que contrairement aux Chrétiens, les Musulmans disposent de sources bien plus complètes (notamment les hadiths) pour décrire Gog et Magog et leur but sur Terre. Il n’en reste pas moins que seul Dieu connaît réellement ses créatures, et que la vrai nature de Gog et Magog ne sera probablement révélée qu’au moment décisif de leur apparition.

(2(1) Entité maléfique, décrite dans notre article sur « Les signes précurseurs de l’Heure » >>
Se référer aussi à notre chronique « l'antéchrist en islam » >>) Voir notre article sur ce personnage mystérieux du Coran >>
(3) En français : « Il n’y a de Dieu que Dieu »
(4) Ce retour est expliqué dans notre article sur « Les signes précurseurs de l’Heure » >>

http://www.islamdefrance.fr/main.php?module=articles&id=8&croissant=Y

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