L’islam estime que toutes les religions procèdent d’une même source : Allah. De ce fait, elles conservent malgré les péripéties de l’histoire une morale et des valeurs communes. Quand bien même les voies et les moyens diffèrent, les religions - plutôt la religion car en principe il n’y a qu’une seule religion- ont essentiellement pour but d’assurer à l’homme le bonheur ici-bas et dans l’au-delà.
« Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous t’avons révélé à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion et n’en faites pas un sujet de divisions. » s42 v13
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L'Islam serait-il la seule religion à interdire l'alcool? Nous avons voulu en avoir le coeur net et notre intérêt s'est porté tout naturellement sur le christianisme, étant donné que nous vivons dans un monde aux valeurs judéo-chrétiennes. Beaucoup de nos compatriotes vont bientôt devenir tous des théologiens en Islam, mais que savent-ils au juste sur leur propre religion? Connaissent-ils par coeur toutes les paroles de Jésus, que la paix de Dieu soit sur lui? Les appliquent-ils dans leur vie de tous les jours? Les méditent-ils? En saisissent-ils le sens et la profondeur?
Nous sommes en droit de nous poser toutes ces questions et bien d'autres encore, tout comme ils se posent des questions sur notre relation "absurde" avec notre religion.
"Paul, en de nombreuses occasions, dut réprimander son auditoire en termes non équivoques : "Marchons honnêtement,... loin des excès et de l'ivrognerie..." (ROMAINS 13:13). L'une des fautes qui exclura les hommes du Royaume de Dieu, comme il les en avertit, est l'ivrognerie : "Ne vous y trompez pas,...ni les ivrognes..., n'hériteront le royaume de Dieu" (1 CORINTHIENS 6:9-10). Encore une fois, il indique aux Ephésiens le juste chemin : "Ne vous enivrez pas de vin : c'est de la débauche. Soyez, au contraire, remplis de l'Esprit..." (EPHESIENS 5:18). Les Galates aussi furent avertis que ceux qui s'adonnent à "l'ivrognerie, les excès de table, et les choses semblables... n'hériteront point le royaume de Dieu" (GALATES 5:21)."
Lv 10.8
L'Éternel parla à Aaron, et dit:
Lv 10.9
Tu ne boiras ni vin, ni boisson enivrante, toi et tes fils avec toi, lorsque vous entrerez dans la tente d'assignation, de peur que vous ne mouriez: ce sera une loi perpétuelle parmi vos descendants,
Lv 10.10
afin que vous puissiez distinguer ce qui est saint de ce qui est profane, ce qui est impur de ce qui est pur,
Lv 10.11
et enseigner aux enfants d'Israël toutes les lois que l'Éternel leur a données par Moïse.
Os 4.11
La prostitution, le vin et le moût, font perdre le sens.
Os 4.18
A peine ont-ils cessé de boire Qu'ils se livrent à la prostitution; Leurs chefs sont avides d'ignominie.
Is 5.11
Malheur à ceux qui de bon matin Courent après les boissons enivrantes, Et qui bien avant dans la nuit Sont échauffés par le vin!
Is 5.12
La harpe et le luth, le tambourin, la flûte et le vin, animent leurs festins; Mais ils ne prennent point garde à l'oeuvre de l'Éternel, Et ils ne voient point le travail de ses mains.
Is 5.13
C'est pourquoi mon peuple sera soudain emmené captif; Sa noblesse mourra de faim, Et sa multitude sera desséchée par la soif.
Is 28.7
Mais eux aussi, ils chancellent dans le vin, Et les boissons fortes leur donnent des vertiges; Sacrificateurs et prophètes chancellent dans les boissons fortes, Ils sont absorbés par le vin, Ils ont des vertiges à cause des boissons fortes; Ils chancellent en prophétisant, Ils vacillent en rendant la justice.
Is 28.8
Toutes les tables sont pleines de vomissements, d'ordures; Il n'y a plus de place. -
Is 28.9
A qui veut-on enseigner la sagesse? A qui veut-on donner des leçons? Est-ce à des enfants qui viennent d'être sevrés, Qui viennent de quitter la mamelle?
Lc1.13
Mais l'ange lui dit: Ne crains point, Zacharie; car ta prière a été exaucée. Ta femme Élisabeth t'enfantera un fils, et tu lui donneras le nom de Jean.
Lc1.14
Il sera pour toi un sujet de joie et d'allégresse, et plusieurs se réjouiront de sa naissance.
Lc1.15
Car il sera grand devant le Seigneur. Il ne boira ni vin, ni liqueur enivrante, et il sera rempli de l'Esprit Saint dès le sein de sa mère;
Lc1.16
il ramènera plusieurs des fils d'Israël au Seigneur, leur Dieu;
Lc1.17
il marchera devant Dieu avec l'esprit et la puissance d'Élie, pour ramener les coeurs des pères vers les enfants, et les rebelles à la sagesse des justes, afin de préparer au Seigneur un peuple bien disposé.
Lc21.34
Prenez garde que dans la débauche, les beuveries et les soucis de la vie, vos coeurs ne s'appesantissent, et que ce jour ne vienne sur vous à l'improviste;
Lc21.35
car il viendra comme un filet sur tous ceux qui habitent sur la face de toute la terre.
Lc21.36
Veillez donc et priez en tout temps, afin que vous ayez la force d'échapper à toutes ces choses qui arriveront, et de paraître debout devant le Fils de l'homme.
Question: "Que dit la Bible du fait de boire de l'alcool / du vin?"
Réponse: Plusieurs versets encouragent les gens à se tenir éloignés de l'alcool (Lévitiques 10:9; Nombres 6:3; Deutéronome 14:26; 29:6; Juges 13:4,7,14; 1 Samuel 1:15; Proverbes 20:1; 31:4,6; Isaïe 5:11,22; 24:9; 28:7; 29:9; 56:12; Michée 2:11; Luc 1:15). Cependant, les Ecritures Saintes n'interdisent pas nécessairement à un Chrétien de boire de la bière, de vin, ou une autre boisson contenant de l'alcool. On demande aux Chrétiens d’éviter l'ivresse (Éphésiens 5:18). La Bible condamne l'ivresse et ses effets (Proverbes 23:29-35). On demande aussi aux Chrétiens de ne pas permettre à leurs corps d'être "envahis" par quoi que ce soit (1 Corinthiens 6:12; 2 Pierre 2:19). Les Ecritures Saintes interdisent aussi à un Chrétien de faire quoi que ce soit qui pourrait offenser d'autres Chrétiens ou qui pourrait les encourager à pécher contre leur conscience (1 Corinthiens 8:9-13). A la lumière de ces principes, ce serait extrêmement difficile pour n'importe quel Chrétien de dire qu'ils boivent de l'alcool à la gloire de Dieu (1 Corinthiens 10:31).
Jésus a changé de l'eau en vin. Il semble même que Jésus a probablement bu du vin occasionnellement (Jean 2:1-11; Matthieu 26:29). Dans les temps du Nouveau Testament, l'eau n'était pas très propre. Sans les efforts d'assainissement modernes, l'eau était remplie de bactéries, de virus et de toutes sortes de polluants. C’est pareil dans la plupart des pays du Tiers-Monde aujourd'hui. En conséquence, les gens buvaient souvent du vin (ou du jus de raisin) parce qu'ils avaient probablement beaucoup moins de chances d’être contaminés. Dans 1 Timothée 5:23, Paul conseillait à Timothée d'arrêter de boire de l'eau (qui causait probablement ses problèmes d'estomac) et de boire au lieu de cela du vin. Le mot grec pour le vin dans la Bible est le mot utilisé simplement au quotidien pour le vin. A cette époque, le vin était fermenté, mais pas au degré qu’il l'est aujourd'hui. Il est incorrect de dire que c'était du jus de raisin, mais il est aussi incorrect de dire que c'était la même chose que le vin que nous buvons aujourd'hui. A nouveau, les Ecritures Saintes n'interdisent pas nécessairement aux Chrétiens de boire de la bière, du vin, ou une autre boisson contenant de l'alcool. L'alcool n'est pas marqué par le péché. C’est plutôt l'ivresse et le penchant pour l'alcool qu’un Chrétien doit absolument éviter (Éphésiens 5:18; 1 Corinthiens 6:12). Il y a des principes dans la Bible, cependant, qui rendent extrêmement difficile de soutenir qu'un Chrétien buvant de l'alcool en n'importe quelle quantité est agréable à Dieu.
On attribue généralement à la notion de djihad un sens belliciste ; elle se traduit par "guerre sainte", à savoir le recours aux armes dans le but d'imposer la foi islamique.
L'acception militaire du terme n'est pas exclue de la doctrine islamique comme d'ailleurs de celle des autres religions. Au Xe et XIe siècles, les croisades conduites par le christianisme avaient bien des motivations religieuses. La reconquête de l'Espagne ne se fit pas sans effusion de sang au nom de l'Église catholique à une époque où les institutions mises en place par l'Islam respectaient les différents cultes et sauvegardaient les personnes et les biens des gens du Livre.
Le djihad, en prenant la forme d'une guerre sainte, revêt un caractère défensif. Deux exemples illustreront cette affirmation.
L'État islamique a pour devoir de porter secours aux Musulmans persécutés par un gouvernement étranger qui use de la force pour s'opposer à un travail pacifique de propagande en vue d'instaurer le règne de Dieu sur terre. Même dans ce cas, le Coran interdit à un pays musulman de s'attaquer à un pays non-musulman lié à lui par un traité avant de dénoncer préalablement et publiquement cette alliance : " S'ils vous demandent votre aide -au nom de la Religion, vous devez les secourir ; sauf s'il s'agissait de combattre un peuple avec lequel vous avez conclu une alliance. -Dieu voit ce que vous faites " (S. VIII, 72).
La guerre sainte est également décrétée avec pour objectif de défendre la sécurité intérieure de la communauté musulmane menacée par des forces externes. Elle a donc pour objet de protéger les frontières contre l'agression ennemie. C'était, en quelque sorte, dans cette optique que l'Émir Abdelkader prit les armes contre l'envahisseur français. Nous n'ignorons pas les vaines tentatives entreprises en vue de christianiser et, d'une façon générale, de dépersonnaliser le peuple algérien.
Le sens de djihad, tel qu'il est compris par une certaine opinion occidentale, est complètement erroné parce que la définition étriquée qu'elle en donne fausse les conclusions qui s'en dégagent. Des auteurs, pour accréditer leur thèse, fournissent des exemples historiques et démontrent que l'empire musulman s'était agrandi et que la Religion s'était étendue au moyen du glaive.
Il ne fait aucun doute que l'Islam soumit à son influence de nombreuses contrées. La raison fondamentale de cette expansion territoriale ne visait pas tant la domination politique mais elle consistait à combattre le mal et l'iniquité, à établir la paix et la justice, en d'autres termes à rendre à Dieu ce qui lui est dû sur terre.
Les populations conquises étaient libres de ne pas embrasser l'Islam puisque trois possibilités leur étaient offertes avant le déclenchement des hostilités : la conversion, le paiement d'un tribut qui assurerait leur protection, et en troisième lieu la guerre. De plus, après la victoire, il n'y avait point recours à la violence pour imposer la nouvelle foi. La soumission à l'Islam était un acte volontaire. Les populations avaient accueilli l'Islam comme une religion libératrice, véhiculant les idées propres à relever la dignité humaine bafouée par le despotisme féodal et la tyrannie politique sous lesquelles elles étaient écrasées.
Les grands hommes de l'Islam qui portèrent haut l'étendard de la foi islamique ne pouvaient pas s'opposer à la théorie coranique qui n'habilite pas le croyant à faire usage de la force pour rallier les non-musulmans à leur religion : " Si Dieu l'avait voulu, il aurait fait de vous une seule communauté. Mais il égare qui il veut ; il dirige qui il veut. Vous seriez interrogés sur ce que vous faisiez " (S. XVI, 93). " Pas de contrainte en religion ! La voie droite se distingue de l'erreur " (S. II, 256).
En outre, le Coran interdit de s'attaquer aux endroits où Dieu est adoré. Il met clairement en garde contre la profanation des lieux du culte : "Ne les combattez pas auprès de la Mosquée sacrée, à moins qu'ils ne luttent contre vous en ce lieu " (S. II, 191). " Si Dieu n'avait pas repoussé certains hommes par d'autres, des ermitages auraient été démolis, ainsi que des synagogues, des oratoires et des mosquées où le nom de Dieu est souvent invoqué " (S. XXII, 40).
Le djihad, en tant que combat armé, n'est pas au centre de la doctrine islamique. La guerre proprement dite est traduite par d'autres vocables : harb ou qitâl. Elle n'est en fait qu'un acte secondaire du véritable djihad que le Musulman doit mener continuellement et sans répit jusqu'à la mort. En comparaison du véritable djihad qui consiste à réformer les moeurs, la lutte armée, comme le dit Ghazâlî, n'est qu'" souffle de vent sur la mer agitée ".
Le djihad, comme la traduction en français l'indique, signifie l'effort par excellence. C'est donc la philosophie d'une lutte permanente physique mais aussi intellectuelle : " Il est à remarquer toutefois, dit le Cheikh Muhammad Abdou, que le mot "Djihad", dont le sens littéral est l'effort, ne signifie pas seulement la guerre extérieure contre ceux qui ne croient pas, mais aussi la lutte intérieure contre les passions mauvaises, la discipline morale, la victoire sur soi-même. "
Le terme est utilisé pour définir un effort de prédication et de persuasion afin que l'Islam se répande à travers le monde : " Ne te soumets donc pas aux incrédules ; lutte contre eux (djahid houm), avec force, au moyen du Coran", (S. XXV, 52). Il ne se restreint donc pas au combat mené sur un champ de bataille. Il est un devoir qui consiste à exhorter les gens pour qu'ils fassent le bien et qu'ils s'abstiennent de faire le mal : " Puissiez-vous former une Communauté dont les membres appellent les hommes au bien : leur ordonnent ce qui est convenable et leur interdisent ce qui est blâmable ; voilà ceux qui seront heureux ! " (S. III, 104).
Il ne s'agit pas, pour le Musulman, de contraindre ses semblables à se plier à la Vérité. Son devoir est de réfuter l'opinion des adversaires en s'appuyant sur des preuves, de démontrer par des arguments ce qui est Vrai et de convaincre de la manière la plus persuasive ceux qui doutent encore : "Appelle les hommes dans le chemin de ton Seigneur, par la Sagesse et une belle exhortation ; discute avec eux de la meilleure manière " (S. XVI, 125). Dans cet esprit, le Cheikh Muhammad Abdou dit : " Les Musulmans ont l'obligation d'inviter au bien par la douceur, mais ils n'ont ni le droit ni le devoir d'employer une contrainte quelconque pour attirer les gens à l'Islam, car sa lumière est assez puissante pour pénétrer les coeurs. "
Le djihad est aussi un " effort raisonné " exercé sur soi-même. Le bien et le mal s'opposent en nous perpétuellement. Il est demandé de combattre les mauvais penchants, de respecter donc les prescriptions coraniques pour réaliser, d'une part, son unité personnelle et instaurer, d'autre part, au sein de la société un ordre social où règnent la justice et la liberté individuelle et collective. Cette tâche ne se concrétise que grâce à un effort continuel afin de valoriser ses connaissances et d'élever le niveau culturel et moral de la communauté musulmane.
La définition du véritable djihad est donnée par le Prophète lui-même qui, au retour d'une bataille, a dit : " Nous sommes revenus de la petite guerre sainte à la grande guerre sainte ", c'est-à-dire, précise-t-il à ses Compagnons : " la guerre contre l'âme ", tant il est vrai qu'en chaque croyant sommeille des germes d'infidélité.
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La Thora oubliée
La Bible, ancien et nouveau Testament ,contient ce que l’on appelle aujourd’hui la Thora et les Evangiles .
La Bible hébraïque est appelée TANAK par les juifs, TANAK signifie Thorah « loi » – Nebiim « les prophètes »– Ketoubim « les écrits » C’est une abréviation.
La Thorah (loi) est appelée « Pentateuque » par les chrétiens, car elle contient 5 livres , attribués à Moïse par la tradition :
« Au commencement » = GENESE
« Et voici les noms … » = EXODE
« Et il parla … » = NOMBRES
« Voici es paroles … » = DEUTERONOME
Les Nebiim (les prophètes » contiennent 8 livres : Josué, Juges Samuel, Rois, Isaïe , Jérémie, Ezéchiel , et les douze prophètes
Les Ketoubim (écrits) contiennent 11 livres Louanges (ou « psaumes » pour les chrétiens, Job, Proverbes, Ruth, Cantique des cantiques , Qôhélet, (ou Ecclésiastes pour les chrétiens) Lamentations, Esther, Daniel, Esdras-néhémie, et Actes des jours (ou Chronique pour les chrétiens).
Cette liste (ou « canon ») des écrits Sacrés d’Israël est très ancienne. Jésus dans les versions de l’Evangile s’y référait souvent en la désignant sous l’expression (la loi et les prophètes).
Mais , par la suite les chrétiens se heurtèrent à cette tradition hébraïque qui possédait sa sagesse . Pour des raisons que nous comprendrons plus tard,.Cette ordre précis de sacralité conservé par les juifs a été totalement et volontairement bouleversé par les chrétiens. En plus de cela ces derniers ajoutèrent des livres apocryphes, (d’authenticités douteuses), tel que Sagesse/ecclésiastique. Quand aux byzantins, ils rajoutèrent aussi le livre de « Bel et le Dragon » , celui-ci rebaptisé « parole de DIEU »
Bien plus tard, durant la réforme du Christianisme, les protestants revinrent aux seuls livres canoniques d’Israël, excluant les apocryphes pré-cités mais sans reprendre le classement en trois sections.
Les trois grands courants actuels du christianisme ( catholique, Orthodoxe et protestant) n’ont donc pas la même Bible, le canon de leurs écritures étant différent . .
Dans l’église catholique, ce canon fut durant des siècles, discuté et définitivement arrêté le 8 avril 1546 et en 1672 chez les orthodoxes après d’âpres discussions .
Chez les protestants , il est généralement le même que celui de la bible originelle (Tanak) en ce qui concerne l’Ancien Testament mais dans un ordre différent
Les Evangiles et leur principal auteur
Les juifs qui ont transmis la premier partie de la Bible dans le monde , ne reconnaissent aucune valeur à ce Nouveau Testament qui relate la vie , les actes et les paroles attribuées à Jésus et ses disciples.
Le Talmud (tradition oral, Michna) qui a pris une importance presque égale la torah pour les juifs, relate l’histoire de Jésus en terme insultant.
D’autant plus que les exagérations propres aux chrétiens n’ont pas encouragées les juifs à changer d’avis sur le messie qui est pourtant le sauveur et qu’ils ont rejeté.
Le nouveau testament est constitué de 27 écrits : 4 versions de l’évangile, , les actes des apôtres ., 7 lettres de divers disciples, livre de la révélation (apocalypse) .
La plupart des historiens chrétiens contestent l’authenticité des signatures de ces écrits, ainsi que leur nature.
Des dizaines d’autres recueils évangéliques circulaient dans la chrétienté jusqu’au concile de Nicée en 325, (nous en parlerons plus loin) qui en réduisirent le nombre à 4 , déclarant « apocryphes » (authenticité douteuse), toutes les autres. (2)
D’autres versions (évangile de l’enfance, évangile de Barnabé) déclarées apocryphes révèlent pourtant des détails qu ‘on ne trouve pas dans les « canoniques » . (16)
Ce concile retint les 4 cités canoniques , déclarant apocryphes les autres (authenticité douteuse). C’est à dire que leur lecture n’était pas totalement interdites aux ecclésiastiques mais ils devaient les cacher au peuple.
Sur 27 livres de l’évangiles, 17 ont été écrits par Saûl, dit Paul, ou Saint Paul
Paul n’a jamais vu Jésus, ne l’a jamais rencontré, n’a jamais marché avec lui , ni mangé avec lui et surtout n’a jamais appris de Lui.
Quand à l’apôtre Luc, auteur d’un évangile (selon saint Luc) était un simple disciple de Paul, justement et n’avait donc bien entendu jamais rencontré jésus de même.
17 des 27 livres de l’Evangile ont été écrit avec un soit disant apôtre ou compagnon de Jésus, alors qu’il ne le fut jamais.
Paul à l’origine du christianisme
Ces disciples de Jésus étaient appelés « chrétiens », c’était un terme péjoratif, il était utilisé avec mépris par les non-croyants d’Antioche, comme un surnom servant à se moquer des disciples du Christ Ce mot provenait du grec kristanos, dérivant de kristos, ce qui signifie « disciple ou sectateur du christ » , il était employé par l’autorité romaine, les juifs les désignaient par « nazaréens » et les chrétiens s’appelaient eux-même frères ou croyants.(21)
Né juif et profondément engagé dans le judaïsme , Paul avait des antécédents de conservateurs traditionalistes, profondément anti-jésus, ce qui rend sa conversion remarquable (3) ; Le nouveau testament raconte qu’il pourchassait les disciples de jésus, qui fuyaient la ville de Damas lorsqu’en chemin il s’est dit être terrassé par une lumière aveuglante, une vision bouleversante du Christ, l’interrogeant sur les raisons de ses persécutions. Saûl / Paul, se repent, et se transforme en messager de l’évangile. Aveuglé par la lumière de la scène, il n’aurait retrouvé la vue qu’en se faisant baptiser.
Pendant plus de 30 ans, au cours de quatre voyages épuisants racontés par saint Luc dans les Actes des Apôtres et dans les Epîtres qu’il envoyait, Paul n’a eu de cesse de propager la bonne nouvelle de la résurrection de Jésus, mort crucifié à Jérusalem. Ce Jésus, qu’il n’a pas connu, il s’est totalement mis à son service.
En raison des persécutions dont lui et les premiers chrétiens faisaient l‘objet, et des préjugés racistes de sa culture judéo-romaine, Paul se laissaient aller parfois à quelques écrits « dérapants » , il s’en excusait d’ailleurs: » Ah ! Si Vous pouviez supporter de ma part un peu de folie (10) »( II corinthien 11.1)
Emile Osty (12) en commentant la Bible dit : «Certes il se peut que parfois Paul se soit montré injuste » Et encore : « Paul n’avait guère le loisir de peser ses mots » (13)
Par la suite, les dirigeants de l’Église de Jérusalem rencontrèrent les chrétiens Pierre, Paul et Barnabé afin de statuer sur la question du paganisme. Ils se demandèrent si les païens qui adoptait la religion chrétienne devaient ou non observer en plus les pratiques imposées par la Loi juive. Au terme de cette rencontre, les participants se mettront d’accord sur le fait que la seule conversion au christianisme suffit au salut des gentils. Cette décision aura pour conséquence d’amener davantage de convertis issus du paganisme au sein de l’Église chrétienne. Par ailleurs, l’esquisse d’une rupture entre les religions juive et chrétienne se profile.
C’est donc sous l'action de Pierre, Barnabé et surtout Paul, que le christianisme s'est éloigné de ses racines juives vers la fin du 2ème siècle : le nombre des chrétiens d'origine non juive dépassèrent celui des juifs convertis au christianisme., ( en ajoutant que Paul était en total désaccord avec Pierre, le Pape pourtant « infaillible » dans le dogme catholique, au sujet des traditions hébraïques (interdiction du porc, circoncision…) que Pierre voulait maintenir quelque peu) Paul en abolissant par la suite la circoncision et en acceptant la consommation de porc, a désobéi et trahi de façon flagrante Jésus.
C’est aussi Paul qui formula, dans ses Epîtres adressées aux premières Eglises chrétiennes, les idées et les termes qui ont constitué par la suite l'essentiel de la doctrine chrétienne. Saint Paul est considéré comme le "premier théologien chrétien".
Les Epîtres de Saint Paul et d'autres sources datant des deux premiers siècles révèlent l'organisation des premières Eglises, avec une transmission de pouvoirs par ordination, des premiers apôtres (y compris Paul lui-même) à des évêques et des prêtres .
A partir du 3ème siècle, les évêques se considèrent comme les successeurs des apôtres.
Des déformations (hérésies) commencent à apparaître, concernant la sainteté de Jésus : sa nature humaine étant selon les uns différente de celle des autres hommes, et selon d'autres n'étant pas aussi divine que celle de Dieu, le Père. Il y eu dans l’Eglise primitive des luttes intestines sévères dés le départ, des exclusions et des persécutions dés le 4ème siècle contre les « hérétiques » vrais ou supposés. Le prêtre d’Alexandrie, Arius, (22) en fit les frais, car il s’opposait à la divinisation de Jésus.
A l’origine, c’est Paul qui créa la première secte d’origine chrétienne, et qui divinisa la personne de Jésus,. Jésus devint l’égal de Dieu, ou Dieu fait homme, ou « fils de Dieu » au sen propre et littéral. Il devint objet d’adoration.
Au début, Les véritables disciples de Jésus, présentaient la doctrine de Paul comme blasphématoire .
La doctrine de la Trinité (Le Père, le Fils et le Saint-Esprit) prend naissance .
La conséquence de la nouvelle doctrine de Paul fut l’émergence de plusieurs groupes de chrétiens, avec des courants de pensée différents, et ces différents groupes essayèrent de se convertir entre eux. Ils ne se reconnaissaient pas entre eux. Ces différences de compréhension de la prédication et de la personne de Jésus ont été à l'origine de conflits internes au christianisme et à la création de nombreuses hérésies, chaque Église locale considérant comme hérétiques les traditions et les dogmes retenus par les autres qu'elle rejetait.(5)
Mais , Parmi ces groupes, il y avait encore des croyants qui restaient fidèles au vrai message de Jésus,
Jusqu’au jour où, L’empereur Constantin Ier, inquiet de ces conflits religieux, craignant pour la sécurité de son pays (dit-on) décida de choisir, laquelle des deux doctrines étaient la bonne.
Ainsi, l’empereur s’occupa donc de la question.
Le concile de Nicée
Constantin régnait sur Constantinople., la Grèce, la Macédoine, une partie de l’ex URSS, la Turquie, la Palestine, tout la côte Nord Africaine, terre qui allaient bientôt se christianiser par sa volonté
Parce que Constantin percevait le christianisme comme une religion capable d’unir l’Empire romain qui commençait, à cette période, à se fragmenter et à se diviser , il convoqua le concile de Nicée en 325, qui réunissait tous les évêques afin d’établir une entente entre toute les fractions. (8)
Ce concile arrangeait d’un coté aussi les évêques déjà gagnés par l’idée de trinité et de divinité du christ, parce qu’ils voulaient éliminer Arius (21), et les quelques évêques qui le soutenaient dans sa lutte contre la divinisation de jésus .
Mais en vue de difficultés, Constantin prie la décision de trancher lui même, alors que lui même était païen , il vénérait les dieux soleil, il faisait partie d’un culte appelé « sol in victis », il fera d’ailleurs frapper sur les monnaies la légende « Soli Invicto Comiti », « Au Soleil Invaincu qui m'accompagne » (6). C'est lui qui, par une loi du 7 mars 321, fera du « Jour du Soleil » (sun day en anglais = le jour du soleil) (c’est-à-dire le dimanche) le jour du repos hebdomadaire (Code Justinien 3.12.2).Il a donc établi le shabbat des chrétiens,
Ce fut L'empereur Aurélien (270-275) avant cela qui assura à de ce culte idolâtre, « sol in victis », une place officielle à Rome en proclamant que le Soleil invaincu était le patron principal de l’Empire romain et en faisant du 25 décembre (jour suivant le solstice d'hiver) une fête officielle (dies natalis solis inuicti). Le 25 décembre correspond en effet à la renaissance du soleil.
La nouvelle religion chrétienne de Paul , officialisée par Constantin I, récupéra ensuite ce culte et l'absorba en faisant du 25 décembre la fête de Noël, la naissance de Jésus . Pour submerger le paganisme, les chrétiens au pouvoir firent coïncider leurs fêtes religieuse avec celle des païens, pour s’y substituer et les faire oublier. Ainsi on décréta l’anniversaire de jésus en pleine hiver .(17) Noël, et la date du 25 décembre sont donc d’origine païenne.
Constantin Ier , sera donc, au début de son règne adepte du Soleil invaincu, comme nous le disons plus haut et comme en témoignent ses émissions monétaires. (7)
Revenons au Concile : Les Evêques trinitaristes l’emportèrent avec le consentement de Constantin pour qui la politique semblait primer sur le religieux.
Ainsi, bien que ce concile aurait semblé être une situation favorable pour l’église chrétienne, les résultats, ont été tout sauf positifs.
Tout comme Constantin a refusé d’embrasser totalement la foi chrétienne, mais a conservé plusieurs de ses croyances et pratiques païennes, de même l’église qu’il a promue était un mélange de la vraie chrétienté et du paganisme.
En effet, Constantin converti entre temps pourtant au christianisme arianisme (ceux qui rejettent la divinité de Jésus), était un néophyte naïf, en matière de religion, doublé d’un politicien classique
Constantin a donc décidé que la mystique de Paul était la véritable, et depuis ce jour Jésus est officiellement, considéré par les chrétiens, comme étant divin.
A la fin du concile , la profession de foi chrétienne (credo) est établie. La divinité de Jésus fut donc établie par un païen, Constantin 1er, se disant nouvellement christianisé, qui obligera par la suite son peuple à adhérer à cette doctrine sous peine de mort..
Arius (21) et ses disciples furent tous persécutés jusqu’à leur éradication, par tous les moyens, y compris la guerre dite « sainte » (comme celle de Clovis dans le sud de la France, lui même néophyte catholique ) et biensur les conversions forcées ou la mort qui assurèrent l’expansion, à l’ombre des armes, du catholicisme .
Les chrétiens oublièrent les enseignements de Jésus et Constantin 1er s’ingéra dans l’Eglise et en fit une alliée et un soutien officiel du Pouvoir temporel
Les persécutés devinrent persécuteurs.
Les innovateurs de la secte de Paul, ont donc été officialisé par le concile de Nicée en 325 . Puis en 381, c’est la consécration de l’hérésie trinitariste, qui donna à l’église catholique (19) sa forme dogmatique définitive et encore plus tard par le concile de Calcédoine en 451.
Plus tard, un autre concile connu celui de Constantinople, en 680, déclarera l’anathème, (ordre de détruite), contre les musulmans.
Le christianisme idolâtre de Paul
La secte de Paul devint le seul et vrai courant de foi fidèle au message de Jésus, alors qu’il le trahissait grossièrement.
Constantin , jugeant que l’Empire romain étant si vaste, expansif et divers que personne n’accepterait d’abandonner ses croyances religieuses pour embrasser le christianisme, a autorisé et même encouragé la “Christianisation” des croyances païennes. Des croyances complètement païennes et non bibliques se sont vues attribuer de nouvelles identités “chrétiennes”.
Ils trinisèrent Dieu, séduisant ainsi les Païens qui entrèrent en masse dans cette église politiquement établie mais spirituellement moribonde.
Vous en trouverez l’exemple dans l’évangile selon Jean, qui est la plus tardive et en conséquence la plus influencée par la culture grecque païenne où les « fils de Dieu » les « demi-dieux » et les « hommes-Dieu » sont légions. C’est le seul évangile qui use et abuse de formules métaphoriques si poussées qu’elles frisent l’hérésie .
A partir de cela et au fil des siècles, les divinités objet d’adoration augmentèrent au sein de cette secte innovatrice, devenue « le christianisme ».
Marie
Marie devint elle aussi objet d’adoration par une secte chrétienne nommée les Priscilliens, ce qui est nommé « culte d’hyperdulie » .
Ses adeptes étaient combattus par l’église catholique, ce qui n’empêcha pas ces derniers de diviniser Marie ensuite de fait ,en la déclarant « mère de Dieu »
Cette secte fut un moment puissante. Leur Trinité était en fait familiale : Dieu le père, Jésus le fils et marie la mère. Ainsi cette déesse était à la fois épouse et mère de Dieu .
Les catholiques qui ne toléraient qu’eux même et leur propre trinité « Jésus ,, Le père et le saint esprit » les persécutèrent cruellement et quelques-uns survécurent en Orient, jusqu’à l’ère islamique .
La vénération de Marie puise sont origine dans un culte païen très ancien , celui d’Isis, une déesse mère égyptienne, qui a été absorbé dans le christianisme en remplaçant Isis par Marie. Plusieurs des titres utilisés pour Isis, tels que “la Reine du Ciel,” “la Mère de Dieu” et “theotokos” (celle qui a enfanté Dieu) ont été attribués à Marie. Celle-ci a reçu un rôle exalté dans la foi chrétienne, largement au-delà de celui que la Bible lui attribue, afin d’attirer les adorateurs d’Isis vers une religion qu’ils n’auraient autrement pas embrassée. Plusieurs temples d’Isis ont été, en effet, convertis en temples dédiés à Marie. Les premiers indices clairs de la Mariologie catholique figurent dans les écrits d’Origène, qui vécut à Alexandrie en Egypte, ville qui était le point focal de l’adoration d’Isis.
Le sang et le corps
Le mithraïsme était une religion pratiquée dans l’Empire romain entre le 1er et le 5ème siècle de notre ère. Elle était très populaire chez les Romains, en particulier parmi les soldats romains, et était possiblement la religion de plusieurs empereurs romains. Bien que le Mithraïsme n’ait jamais eu de statut “officiel” dans l’empire romain, il a été de facto la religion officielle jusqu’à son remplacement par le christianisme, pendant le règne de Constantin et des empereurs romains suivants. L’une des principales caractéristiques du Mithraïsme était un repas sacrificiel, au cours duquel l’on mangeait la chair et buvait le sang d’un taureau. Mithra, le dieu du Mithraïsme, était “présent” dans la chair et le sang du taureau qui, lorsque consommé, donnait le salut à ceux qui ont participé au repas sacrificiel (la théophagie, le fait de manger son dieu). Le Mithraïsme possédait également sept “sacrements,” ce qui rend les similarités entre cette religion et le Catholicisme romain trop nombreuses pour être ignorées. Constantin et ses successeurs ont trouvé un substitut facile au repas sacrificiel du Mithraïsme dans le concept de la Sainte Cène / la Communion chrétienne. Malheureusement, certains chrétiens primitifs avaient déjà commencé à associer du mysticisme à la Sainte Cène, rejetant le concept biblique de commémoration simple et respectueuse de la mort de Christ et de son sang versé. La Romanisation de la Sainte Cène est l’accomplissement de la transition vers la consommation sacrificielle de Jésus-Christ, appelée Messe catholique / Eucharistie.
Les Saints
Puis, l’on rajouta des saints comme objet d’adoration, nommé « culte de dulie », puisant aussi son origine dans des croyances païennes.
La plupart des empereurs (et citoyens) romains étaient hénothéistes. Un hénothéiste est une personne qui croit en l’existence de plusieurs dieux, mais en se focalisant sur un de ces dieux ou en lui donnant la suprématie sur les autres dieux. Par exemple, le dieu romain Jupiter avait la suprématie sur le panthéon des dieux romains. Les navigateurs romains étaient souvent des adorateurs de Neptune, le dieu des océans. Lorsque l’Eglise catholique a absorbé le paganisme romain, elle a simplement remplacé le panthéon des dieux par les saints . Tout comme le panthéon des dieux romains comprenait un dieu de l’amour, un dieu de la paix, un dieu de la guerre, un dieu de la force, un dieu de la sagesse, etc., l’Eglise catholique possède aussi un saint qui “contrôle” chacun de ces éléments, et plusieurs autres catégories. Tout comme beaucoup de villes romaines avaient leur dieu personnel, l’église catholique a aussi attribué des “saints patrons” aux villes.
L’on accepta donc l’adoration de personnages, sortant du folklore, ainsi que l’adoration des morts, et la représentation de toutes ces divinités, comprenant jésus, adulte, Jésus Bébé (petit jésus) en imposante ou sculpture de poche, et images divinisées . Ce qui provoqua d’ailleurs une crise au 8ème siècle au sujet des icônes dans les Eglises. L'empereur Léon III interdit le culte des images et entra en conflit avec les moines, farouches défenseurs des icônes.
La querelle des images menaça le culte de l'Eglise d'Orient, sur lequel repose un art de vie et une croyance. Le mot orthodoxie, d'origine grecque, fait référence à la manière juste de rendre grâce à Dieu.
Le schisme entre les Eglises d'Orient et d'Occident se produit en 1054, Rome et Constantinople s'excommuniant mutuellement ; la rupture entre les Eglises d'Orient et d'Occident existe toujours.
La papauté
La suprématie de l’évêque romain (la papauté) a été créée avec le soutien des empereurs romains. Elle est donc aussi d’origine païenne.
La ville de Rome étant le centre du gouvernement de l’empire romain, et étant donné que les empereurs romains résidaient à Rome, cette ville s’est hissée au premier rang dans toutes les facettes de la vie. Constantin et ses successeurs soutenaient l’évêque de Rome en tant que dirigeant suprême de l’église. Bien évidemment, il était mieux, pour l’unité de l’empire romain, que le gouvernement et la religion d’Etat soient basés dans le même endroit. Bien que la plupart des autres évêques (et chrétiens) aient résisté à l’idée de suprématie de l’évêque de Rome, celui-ci a fini par atteindre la suprématie, grâce au pouvoir et à l’influence des empereurs romains. Après la chute de l’empire romain, les papes on récupéré le titre qui appartenait auparavant aux empereurs romains – Pontificus Maximus.
La Crucifixion
La mort présumé de jésus sur la croix fut rapprochée du « sacrifice de Dieu » fêté dans la plupart des « mystères initiatiques » ou prétendus tels, chers aux nombreuses sectes mystico-païennes et gnostiques qui rendaient un culte à Osiris ou Adonis, ou Mithra, Dionysos, Prométhée, etc.…
Dans la plupart de ces mystères, la divinité devait mourir pour ressusciter et redonner la vie à la nature (le printemps) ou bien Prométhée, elle devait subir le martyre pour avoir communiqué aux mortels un secret divi
« Père », » fils », et « engendré »
Voyons après cela, l’un des profond désaccords entre islam et christianisme.
Tout d’abord soulignons le fait que les désaccords entre le christianisme et l’islam ne reposent pas sur les enseignements de jésus, mais sur les enseignements que Paul a introduit(à voir plus haut).
Nombre de ses enseignements n’auraient pas été agréés par Jésus, lui même,
C’est Paul qui introduit la notion de « jésus = fils de Dieu », au sens propre et littéral du texte et non au sens métaphorique (comme nous le verrons), ainsi que la notion de trinité. Trinité qui explique que Dieu est 3, le père, le fils et le saint esprit, impliquant donc que Jésus est Dieu. C’est le fondement même du christianisme, la raison de son existence, autant dire que sans cette idée, le christianisme n’a aucune raison d’exister.
Des trinités étaient déjà adorées sous diverses formes dans beaucoup de ces sectes et mouvements mystiques païens. Il y avait celle d’Isis, Osiris, Horus. Il y avait la Trinité Brahmanisme qui était connu en Mésopotamie : Brahmâ, Vishnu, Shiva, et tant d’autres . (18)
Ainsi la trinité est incomparable avec la croyance en un seul Dieu, cette croyance que Jésus suivait. Nous l’avons vu plus haut.
Et pourtant Jésus disait « ahrad , comme Moïse disait « Ahrad » comme Mohammed, disait « Ahad »ce qui signifie un seul, et unique …
C’est pour cette raison qu’Allah s’adresse ainsi aux concepteurs du christianismes dans le:Coran 4:171
" ô gens du Livre (Chrétiens), n'exagérez pas dans votre religion, et ne dites d'Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n'est qu'un Messager d'Allah, Sa parole qu'Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Allah et en Ses messagers. Et ne dites pas "Trois". Cessez! Ce sera meilleur pour vous. Allah n'est qu'un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C'est à Lui qu'appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Allah suffit comme protecteur. "
Afin de corriger ces erreurs et de guider l’humanité dans la voie correct, Dieu envoyé le prophète Mohamed (Paix et salut de dieu soit sur lui), de la même lignée que les prophète précédants, . Sa venue était annoncée dans la Bible, et son miracle, la révélation divine coranique dit :
« Il a fait descendre sur toi Mohammed , le livre le Coran , avec la vérité confirmant les livres descendus avant lui, et fit descendre la tawrat (Thora) et l’injeel (les évangiles)" coran
A travers ces quelques exemples donc, nous voyons le christianisme que Paul puis ses adeptes ont exporté en dehors de la Palestine, et qu’ils ont transformé en une religion mondiale, une dérive du véritable message de Jésus.
Une simple lecture superficielle du Nouveau Testament nous montre que l’Eglise Catholique n’a pas ses origines dans les enseignements de Jésus ou de Ses apôtres. Le Nouveau Testament ne fait aucune mention de la papauté, de l’adoration de Marie (ou de l’immaculée conception de Marie, de la virginité perpétuelle de Marie, de l’assomption de Marie, ou de Marie en tant que co-rédemptrice et médiatrice), des requêtes aux saints dans les Cieux afin de bénéficier de leurs prières, de la succession apostolique, des ordonnances dans le fonctionnement de l’église, telles que le baptême des enfants, la confession des péchés à un prêtre, le purgatoire, les indulgences, ou l’égale autorité de la tradition de l’église et des Ecritures.
La distorsion du sens des mots
Durant le concile de Nicée en 325 César Constantin 1er joua un rôle fondamentale, lui même converti, Il conforta la majorité associationniste par stratégie politique ce qui évinça Arius (21) et divinisa Jésus, puis divinisa également le « Saint esprit » en 381, durant le 1er concile de Constantinople.
Quelle fut son stratège ?
Constantin ne put imposer cette variante de Paul qu’en distordant le sens du mot « Nouveau Testament » et notamment en adoptant le sens littérale des expressions métaphoriques comme « père », » fils » « engendré »
La bible occultée
Une des premières opérations fut donc de cacher les autres métaphores et symboles au sein de la Bible, notamment dans l’ancien testament .
Par exemple, il a fallut cacher que le mot « Dieu « lui-même, désigne parfois des hommes hors du commun, dans l’ancien Testament. En Psaume 82 . 6
« Je le dis vous êtes des Dieux , vous tous vous êtes tous de la famille ou les fils du Dieu Très Haut » (9)
Et dans le nouveau testament :
« Jésus répondit : Il est écrit dans votre loi que Dieu a dit « vous êtes des dieux » nous savons qu’on ne peux pas supprimer ce qu’affirme l’écriture. Dieu a appelé Dieux ceux à qui s’adressait sa parole. » (cité par Jean 10.34 )
En fait, ce qui fut caché et occulté à cette époque, c’est que ces termes « Père » « fils » « engendré » dieux » étaiennt des expressions très courantes, utilisées dans l’ancien testament et les juifs et les premiers chrétiens ne doutaient pas de leur sens purement métaphorique. Ces mots furent utilisés par David dans ses psaumes. Et lui même reprenait une terminologie allégorique ancienne.
Pour distorde ces métaphores Bibliques, l’Institution Césaro-Papale issue de l’Eglise primitive, devra en cacher les origines hébraïques. Pour ce faire elle interdira purement et simplement la traduction et la diffusion de l’Ancien Testament, afin d’écarter toute recherche libre à ce sujet.
La métaphorique biblique
En hébreu classique, « Père » et « principe » sont les mêmes mots, d’où la possibilité de l’utilisation métaphorique , à la foi poétique et sentimentale. Ce mot, « principe » ou (Premier) a son équivalent d’ailleurs dans les 99 Noms divins de la Traduction musulmane (Al Awalo)
Des anges et des hommes sont aussi appelés « Fils de Dieu » dans la Bible. Cependant à cause de l’hérésie associationniste, Dieu rectifie l’interprétation erroné et hérétique de ces métaphores en disant, dans le Coran (2, 116) :
« Ils disent : Dieu a adopté un fils, Pureté à Lui ! Non , mais est à Lui tout ce qui est dans les cieux et la terre »
Cependant tant qu’elles furent comprise correctement par « les gens du Livre » (terme coranique signifiant les juifs et les chrétiens), ces expressions métaphoriques eurent cours sans danger, pour des raisons étymologiques (principe = Père) et psychologiques, que nous allons vérifier :
Pour une proximité de l’être à Dieu
En effet dans la barbarie antique quasi-générale, les sentiments filiaux étaient tout ce qui restait d’amour dans le genre humain : c’est cette part de miséricorde que Dieu a placé dans les liens de parenté, dans le commencement du Monde.
Les hommes avaient tout perverti, tout sentiment de fraternité, tout respect de la vie et de la personne humaine, de son bien , de son honneur. Le pire esclavage était devenu la norme dans les rapports humains, la femme avilie au rang de bête. Satan triomphait en apparence.
En se choisissant une communauté (les fils d’Israël) pour porter Son Nom, et Son souvenir face au monde, au milieu des nations perdues, Dieu établit une sorte de rapport intime, privilégié (l’Alliance) avec les fils de Jacob, à cause de leurs Ancêtres et ce rapport fut vu par eux, par analogie, comme celui d’un père avec son fils :
2 Samuel 7.14
« moi je serai pour lui (David et ses descendants) un père et lui sera pour Moi un fis, s’il faut je le corrigerai »
Isaïe 43 6.7
« je dirai au Nord : Donne ! et au midi « Ne retiens pas, fait venir mes fils et loin de mes filles de l’extrémité de la terre, tout ceux qui sont appelé de Mon nom, que j’ai créés pour ma gloire que j’ai façonné, que j’ai fait »
Jérémie 31.9
« Car je suis un père pour Israël et Ephraim (un fils de joseph) est mon premier né »
Pourtant ils savaient bien qu’il ne s’agissait pas d’une filialité de nature, mais d’une filialité purement métaphorique, pour désigner l’amour réciproque.
Quand aux barbares d’alentour, ils ne voyaient , eux, dans leurs Idoles, que des tyrans sanguinaires, ; cruels et implacables qu’il fallait à tout prix calmer pour éviter leurs colères, même au prix du sang d’innocents, du sacrifice humain.
Le vrai dieu n’était plus à leurs yeux, qu’un monarque lointain incapable de les défendre contre ces « Divinités », qu’ils avaient « engendré » et qui se disputaient le monde.
Alors pour trancher avec ces ingrats , Il se rappela au souvenir des Croyants sincères, comme un père aimant et miséricordieux, non pas lointain et indifférents mais proche et intime.
A cet égard Dieu dit dans le Coran : « Nous sommes plus prés de lui (de l’homme) que sa veine jugulaire »
Puisque l’amour avait comme déserté le monde et qu’il ne subsistait plus pour ainsi dire que sous la forme primitive quasi instinctive et animal de l’amour maternelle, filial dans un monde où la femme d’ailleurs n’était plus rien, Dieu fut masculinisé et paternisé dans les paroles des Saints et des Prophètes car le langage religieux devait se faire imagé pour sauver des humains avilis au plus bas degré de l’animalité. C’était sans doute dans la bouche de leur prophète, l’expression d’une miséricorde divine qui se met à la portée de nos mots imparfaits et limités afin de nous toucher par le côté le moins corrompu de nous même, là où justement subsiste un peu de sentiment humain : l’amour filial !.
Pour nous sauver Dieu a parlé nos langages , a utilisé nos images, car Il nous connaît et connaît notre misère
Dieu qui a créé, comprend le père qui n’a qu’engendré. Il ne se désaltère pas du sang innocent ni des larmes. Et le martyre d’un innocent ne se lave pas avec le péché du coupable, c’est là une idée toute païenne que les chrétiens reprendront en chœur, une pensée barbare inhumaine, perverse, injuste, diabolique . Dieu est plus grand que cela. Ainsi, Dieu se fit connaître à Son ami comme le Dieu aimant.
L’aimant El waddoud, en arabe, un des noms de Dieu, parmi les 99 plus beaux noms de Dieu dans la tradition musulmane.
Voilà la base psychologique de l’ utilisation métaphorique des mots« Père » et « Fils » dans l’ancien et le nouveau testament. Elle est tolérée par Dieu jusqu’à ce qu’elle soit complètement dénaturée par les ignorants.
A ce titre , dans son livre : « Métaphore biblique » James Adam nous dit : » « les chrétiens qui ne sont plus capables de comprendre les images et les métaphores de la Bible en arrivent à nous brouiller nous aussi avec elle. Il faut donc expliquer à nouveau ce que sont ces métaphores : des images qui ont permis à leur auteurs de rédiger les magnifiques récits qu'ils nous ont laissé et qui ne doivent pas être prises au sens littéral : Fils de Dieu, Résurrection, Corps du Christ, Royaume des cieux. »
Dans le Coran, Dieu n’a pas utilisé ces métaphores, car au lieu d’illustrer et d’éclairer, elles ont aveuglé beaucoup d’hommes et sont devenues des pierres d’achoppement sur le chemin des insensés
Le symbolisme de la filialité
Le terme « fils de Dieu » est une métaphore courante, , dans la Thora, il désigne parfois des « anges rebelles « (16) ou des « anges » bon ou mauvais.
Les chrétiens ont voulu monopoliser cette expression pour le seul prophète Jésus. Ils avaient donc tout intérêt à cacher la Bible au peuple, car le caractère métaphorique de cette expression y est tout à fait évidente.
En utilisant, pour désigner Jésus, la métaphore « Fils de Dieu », les disciples se rendaient aussi subversifs à l'égard des autorités de l'Empire, qu'ils l'étaient en le nommant « Fils de David » ou« Fils de l'Homme ».
« Fils de l’homme » est en effet l’exact terme par lequel Jésus s’est toujours désigné, afin justement de bien souligner sa qualité naturelle.
Les grands conquérants devenus empereurs, comme Alexandre le Grand, se faisaient appeler« Fils de Dieu » et encourageaient le récit de leur naissance miraculeuse. Nommer Jésus en grec « huios tou theou » (Fils de Dieu) revenait à le rendre égal à l'Empereur. Murmurer un tel titre était en soi subversif et il faut remarquer que ce titre apparaît dans les quatre évangiles et dans plusieurs des épîtres.
« Fils de Dieu » , est aussi utilisé par les croyants, Jésus en définit les termes de cet usage d’une façon d’ailleurs tout à fait claire dans Mathieu 5.9 :
» Heureux ceux qui font œuvre de paix parce qu’il seront appelés « fils de Dieu » (15).
Cette expression ne définissait donc pas sa nature propre, celle de jésus.
Jésus n’a donc jamais souhaité être divinisé »Je monte vers votre père et votre père, vers mon Dieu et votre Dieu « Jean 20.17 ou encore : « Or la vie éternelle : c’est qu’ils vous connaissent, vous le seul vrai Dieu et celui que vous avez envoyé, Jésus christ » Jean 17.3
Le livre de la Genèse montre que cette métaphore n'est pas sans précédent dans les Écritures hébraïques .
Des trois métaphores « fils d'Adam », « de David », « de Dieu », seule « Fils de Dieu » a été prise littéralement ». En conséquence, au 4e siècle, bien des chrétiens s'efforçaient d'expliquer que Dieu était le père de Jésus d'une manière différente de celle par laquelle il était le père des autres hommes. D'ailleurs l'effort d'expliquer logiquement la manière dont Jésus avait pu être à la fois Dieu et un homme a provoqué une énorme controverse parmi les théologiens qui s'est terminée par un schisme important de l'Église.
James Adams, estime qu'aujourd'hui « l'Église se trouve tout autant divisée par cette affaire de la métaphore : en disant que Jésus est le « Fils de Dieu », les uns affirment un fait et pensent qu'être chrétien est avant tout y croire ; les autres disent utiliser une métaphore commode et pensent qu'être disciple de Jésus est surtout une question de style de vie. Pour ceux-là, la métaphore de « Fils de Dieu » leur permet d'exprimer une expérience de la vie qu'un langage direct ne saurait dire. »
Conclusion :
L’Eglise Catholique tire donc son origine du compromis tragiques entre le christianisme et les religions païennes qui l’entouraient. Au lieu de proclamer l’Evangile et de convertir les païens, elle a “christianisé” les religions païennes et “paganisé” le christianisme. En brouillant les différences et effaçant les distinctions, elle s’est rendue attirante pour le peuple de l’empire romain.
L’Eglise Catholique romaine nie biensur l’origine païenne de ses croyances et pratiques. Elle déguise ses croyances païennes par des conceptions théologiques compliquées. Elle excuse et nie son origine païenne sous le masque de la “tradition de l’église.” Reconnaissant que plusieurs de ses croyances et pratiques sont totalement étrangères aux Ecritures, et est obligée de nier l’autorité et la suffisance des Ecritures.
L’un des résultats de cette situation est que l’Eglise Catholique est devenue la religion suprême dans le “monde romain” pendant des siècles. Toutefois, un autre résultat est la plus grande forme d’apostasie dans le christianisme vis-à-vis du vrai Evangile de Jésus-Christ et de la proclamation vraie de la Parole de Dieu.
2 Timothée 4:3-4 déclare, “Car il viendra un temps où les hommes ne supporteront pas la saine doctrine; mais, ayant la démangeaison d’entendre des choses agréables, ils se donneront une foule de docteurs selon leurs propres désirs, détourneront l’oreille de la vérité, et se tourneront vers les fables.”
Recherches : Laura Asma
Notes :
1. Autre version : « direction »
2. Des vestiges de ces écrits sont conservés très secrètement dans la bibliothèque très gardée du Vatican, dans des régions d’Afrique lointaines, dans un dialecte presque perdu, et à Jérusalem ..
3. Voir http://www.linternaute.com/histoire/motcle/4735/a/1/1/saint_paul.shtml
5. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme
6. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Sol_Invictus_%28religion%29
7. Voir http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_%28empereur_romain%29
8. La christianisme avait été une première fois « légalisée » en 313 à l’édit de milan voirhttp://www.gotquestions.org/Francais/origine-eglise-catholique.html
9. La bible utilisé pour cette article est « La Sainte Bible » Par l’abbé Crampon, Société St Jean de l’évangéliste, 1905 .
10. autre version : « Un peu de déraison »
12. Emile Osty, chanoine qualifié de « génie de la traduction a réalisé, d'abord seul puis avec la collaboration de Joseph Trinquet, une traduction complète de la Bible sur les textes originaux, parue initialement en vingt-deux fascicules aux éditions Rencontres en 1970, puis en un seul volume aux Éditions du Seuil en 1973.
13. Introduction aux Epîtres de Paul, p. 2372 de l’édition Seuil 1973
14. La Thora, l’Evangile et le Coran, par Didier Hamoneau éditions creadif livre et andalous
15. Autre version : « Heureux les pacifiques car ils seront appelés enfants de Dieu »
16. genèse 6, 2.417. Le coran révèle des détails de l’enfance de Jésus, qui n’existent pas dans les évangiles canoniques, mais dans l’évangile de l’enfance (apocryphe). De même la crucifixion dans l’évangile de Barnabé est plus conforme à ce qu’en dit le Coran.
17. ce qui est en opposition avec les récits évangéliques concernant sa naissance et montrant les bergers dormant « à la belle étoile » luc 2.8
18. La trilogie de Plotin contenait trois « Hypostases » : L’un, l’intelligence (ou verbe) et l’Ame Universelle.
19. Puis à l’église orthodoxe, et la plupart des églises Protestantes et évangéliques qui ont maintenu cette croyance en la trinité. Ces églises ne sont finalement que des branches schismatiques de l’église catholique romaine des débuts.
20. « soumis » non au sens péjoratif, il ne s’agit pas d’une soumission subit dont nous sommes contraints, mais plutôt d’un abandon de la créature à son créateur.
21. voir http://www.gotquestions.org/Francais/Quest-quun-chretien.html et Encyclopédie thématique de l’Islam par Tahar Gaïd édition iqra
22. Arius, prêtre, théologien et ascète chrétien alexandrin, Il est à l'origine de la doctrine qui porte son nom : l'arianisme.
Diverses sources :
http://www.gotquestions.org/Francais/origine-eglise-catholique.html
http://www.croire.com/article/index.jsp?docId=2327361&rubId=151
http://www.linternaute.com/histoire/motcle/4735/a/1/1/saint_paul.shtml
http://pagesperso-orange.fr/revue.shakti/christia.htm
http://protestantsdanslaville.org/gilles-castelnau-spiritualite/gc107.htm
http://www.gotquestions.org/Francais/Quest-quun-chretien.html
http://fr.wikipedia.org/wiki/Christianisme
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sol_Invictus_%C3%89lagabal
http://fr.wikipedia.org/wiki/Sol_Invictus_%28religion%29
http://fr.wikipedia.org/wiki/Constantin_Ier_%28empereur_romain%29
© Ralph Stehly, Professeur d'histoire des religions, Université Marc Bloch, Strasbourg
Les seules formes de christianisme connues par l'islam ont été longtemps uniquement celles du christianisme oriental, abondamment décrites par les polygraphes musulmans médiévaux, notamment Shahrastânî (m. 1153, Kitâb al-milal wa n-nihal ou Livre des Communautés religieuses). Bîrûnî (m. 1048) déjà avait inclus ces formes de christianisme dans des raisonnements d'histoire comparée des religions, notamment dans son Histoire de l'Inde.
Les musulmans médiévaux étaient immergés dans un monde chrétien, où ils ne formaient souvent au départ qu'une minorité. Les musulmans étaient donc naturellement au courant des doctrines et des rites des chrétiens orientaux, leurs voisins, même si mainte chose leur semblait extravagante.
Ce qui les frappaient c'étaient le faste et la luxuriance du culte, l'utilisation de la musique, l'encens, la durée inhabituelle des offices, le pouvoir clérical exorbitant, l'adoration du Christ, toutes choses inhabituelles en islam, dont les offices sont brefs, austères, uniquement parlés ou psalmodiés, qui ne connaît ni clercs ni pouvoir clérical et qui réprouve toute autre adoration que celle de Dieu.
Les contacts avec l'Europe, l'impact des missions au Proche-Orient notamment avait mis l'islam également en contact avec le catholicisme, dont certains us impressionnaient et stupéfiaient encore plus: les pouvoirs doctrinaux, législatifs et disciplinaires du pape, celui inouï de remettre les péchés, le célibat des prêtres.
Le protestantisme a longtemps été méconnu et le reste.
Au début, les observateurs musulmans du monde européen (surtout des voyageurs et des diplomates turcs) virent dans l'émergence du protestantisme avant tout une affaire politique: la volonté d'un certain nombre de souverains d'Europe du Nord d'en découdre avec le pouvoir temporel de la papauté ou des problèmes politico-religieux (problèmes conjugaux du roi d'Angleterre Henri VIII qui se heurtait à l'interprétation papale de la loi de l'Evangile sur le mariage) ou encore des problèmes ethniques (peuples germaniques contre peuples latins), voire une tentative biaisée de rapprochement entre la reine Elisabeth 1ère et le sultan Soliman le Magnifique.
La volonté de rupture théologique du protestantisme par rapport à des pratiques médiévales antérieures était largement sous-estimée, voire ignorée: retour à l'Ecriture, à une certaine simplicité évangélique, qui n'est pas sans rappeler la simplicité bédouine, volonté de décentralisation par rapport à l'autorité romaine (alors que l'islam sunnite est lui-même décentralisé et polycentrique), rapport plus ouvert à une sexualité mieux vécue.
A vrai dire, le protestantisme, par son désir de retour aux sources bibliques et évangéliques, donc sémitiques, est proche de bien des valeurs musulmanes.
En théologie, dans les deux religions, à Dieu seul l'adoration est due. Protestantisme et islam comprennent cela de manière radicale et se méfient donc de toute vénération des saints. La célèbre formule de la Réforme, solâ scripturâ, solâ fide pourrait être reprise à son compte par l'islam. Tout usage qui n'est pas fondé strictement sur l'Ecriture est réputé, selon les théologiens musulmans, sans valeur et quelquefois nuisible pour la foi. Evidemment, il y a eu eu en islam de multiples querelles sur la délimitation de l'Ecriture: est-ce le Coran et la Sunna (position classique) ou est-ce le Coran seul (position défendue actuellement par exemple par le colonel Kadhafi en Lybie) ?
En islam, la foi a priorité sur les oeuvres: seule la foi sauve en théologie ach'arite (école de référence dans le sunnisme).
La reconnaissance de Dieu comme seul auteur du monde et son auteur actuel (dogme de la création continue) conduit en la croyance en la prédestination, problématique que l'on sait, ô combien présente, chez les réformateurs protestants du 16ème s.
Ce qui oppose principalement protestantisme et islam, c'est la priorité de la conscience personnelle sur la Loi. Le combat historique du protestantisme pour le libre-examen, face à tous les pouvoirs, fussent-ils religieux, la libre détermination de la vie personnelle et de son éthique, la reconnaissance d'un certain relativisme des normes morales, la réduction des normes éthiques à quelques grands principes généraux, notamment la norme de non-nuisance à l'égard du prochain, donc la reconnaissance de la légitimité d'un certain individualisme éthique, font que le protestantisme est particulièrement réceptif aux problèmes que pose l'incarnation des normes éthiques à chaque société et à chaque époque particulière.
La reconnaissance du sacerdoce universel et du caractère contingent de certaines normes chrétiennes liées à l'époque (par exemple la masculinité des douze disciples de Jésus) fait que le protestantisme au rebour d'autres mouvements religieux a accepté facilement dès ses origines le mariage des pasteurs et récemment (au 20ème s.) la légitimité de l'accès des femmes au ministère pastoral.
Les sociétés protestantes sont des sociétés occidentales de l'hémisphère nord, essentiellement germaniques, par opposition aux sociétés catholiques d'Europe qui sont latines et méditerranéennes, et aux sociétés musulmanes qui débordent la Méditerranée.
Les femmes y sont visibles dans la société, elles revendiquent leur présence active dans la vie de la Cité. Les sociétés protestantes sont des sociétés où l'on vit sereinement la mixité (la présence des deux sexes) en tout lieu. Il n'y a pas ces invisibles frontières de l'Europe du sud (dont parle Germaine Tillon), où il est inconcevable, comme dans les sociétés musulmanes, que l'on sorte en couple le soir, ou pis encore, qu'une femme circule seule dans ces villes, où, passé une certaine heure, la rue appartient aux mâles et où ceux-ci monopolisent les tavernes.
En matière de pudeur, les limites des rapports publics entre hommes et femmes est depuis longtemps intériorisée, elle n'est pas marquée par le voile des femmes comme dans certaines sociétés musulmanes. Elle y est purement intérieure.
Monde protestant et monde musulman se sont longtemps ignorés, malgré l'occidentalisation du monde musulman, qui,vu l'importante composante protestante de l'Occident contemporain, est aussi une protestantisation rampante du monde musulman.
Le protestantisme n'a longtemps vu l'islam qu'à travers ses missions engagées sur le terrain. Une nouvelle vision des choses n'est intervenue que récemment avec la création de la section Dialogue avec les religions et les fois vivantes du Conseil Oecuménique des Eglises. Il a manqué au protestantisme une figure prophétique de l'envergure de Louis Massignon (1882-1962, cf. Parole Donnée, et les Opera Minora). La profondeur et l'érudition de la recherche intellectuelle de M.W/ Watt (Mahomet à La Mecque, Mahomet à Médine, biographie du Prophète), l'honnêteté de la recherche théologique de Kenneth Cragg ( The Call of the Minaret) n'y font rien. Mais les travaux du Groupe de recherches islamo-chrétien (GRIC, cf. Ces Ecritures qui nous questionnent, la Bible et le Coran) qui font autorité dans le dialogue islamo-chrétien ont intégré bien des aspects de la problématique protestante en matière de dialogue interreligieux, notamment la nécessité d'une base scientifique et méthodologique intégrant une lecture distancée, non dogmatique, du fait religieux.
1. Par islamiates le 02/07/2024
Salam Les sourates sont données à titre d'exemple. Merci pour votre réactivité