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L'Islam et les autres religions

L’islam estime que toutes les religions procèdent d’une même source : Allah. De ce fait, elles conservent malgré les péripéties de l’histoire une morale et des valeurs communes. Quand bien même les voies et les moyens diffèrent, les religions - plutôt la religion car en principe il n’y a qu’une seule religion- ont essentiellement pour but d’assurer à l’homme le bonheur ici-bas et dans l’au-delà.

« Il vous a légiféré en matière de religion, ce qu’Il avait prescrit à Noé, ce que Nous t’avons révélé à toi-même, ce que Nous avions prescrit auparavant à Abraham, à Moïse et à Jésus : « Etablissez la religion et n’en faites pas un sujet de divisions. » s42 v13

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Pourquoi vendredi pour les Musulmans et dimanche pour les Chrétiens?

 

Le vendredi pour les Musulmans

Le Vendredi est pour les musulmans un jour aussi important que le dimanche pour les chrétiens et que le sabbat pour les juifs. Ce jour du vendredi est connu dans l'islam comme étant le "Yawm-ul-Jumu’ah", يوم الجمعة (jour de la congrégation).

"Ô vous qui avez cru! Quand on appelle à la salatdu jour du Vendredi, accourez à l'invocation d'Allah et laissez tout négoce. Cela est bien meilleur pour vous, si vous saviez!
Puis quand la Salat est achevée, dispersez-vous sur la terre, et recherchez [quelque effet] de la grâce d'Allah, et invoquez beaucoup Allah afin que vous réussissiez.Coran [S62 V9-10]

Le jour du vendredi fait partie des moments particuliers pour le musulman. En effet, ce jour est un cadeau offert par Allah au Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) et à sa Oummah de telle manière que le vendredi est supérieur aux autres jours de fête dans l'Islam. En effet, le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :

"Le vendredi est le plus excellent et distingué jour parmi les autres jours de la semaine aux yeux d'Allah, si bien qu'il excelle l'Eidoul Fitr et l'Eidoul Ad-ha." (Cité par Ibn Maajah dans son Sounan)

La raison de cette excellence semble être l’accomplissement des événements de grande importance. En effet, c'est en ce jour que fut créé Adam (‘alayhi salam) Il fut admis au Paradis un vendredi et c'est aussi en ce jour qu'il en fut retiré. De même, le jour du jugement aura lieu vendredi. ".(Cité par Tirmidhî dans son Sounan)

Les créatures d'Allah ont connaissance de l’importance de ce jour. C'est la raison pour laquelle le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :
"Il n'y a pas un ange proche d'Allah, ni le ciel et la terre, ni le vent, ni les montagnes, ni les océans qui n'ont peur le jour du vendredi."

(Cité par Ahmad dans son Mousnad)

Mais en dépit de l'attitude craintive des créatures d'Allah en ce jour, il est regrettable de constater que le musulman passe souvent cette journée sans se soucier de quoi que ce soit, ne prenant pas en considération ces moments précieux. Il est donc nécessaire de rappeler les vertus de ce jour, les droits qui y sont liés et l'attitude à adopter en ce jour sacré.

L'importance du vendredi

L'importance de ce jour telle qu'elle a été citée dans les sources islamiques nous prouve toute l'attention accordée par Allah et son Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) au vendredi.

• Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :

" Le meilleur jour sur lequel le soleil s'est levé est le jour du vendredi. C'est en jour que fut créé Adam (‘alayhi salam). Il fut admis au Paradis un vendredi et c'est aussi en ce jour qu'il fut en retiré." (Cité par Mouslim dans son Sahih)

• Aous ibn Aous (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :

" Le meilleur de vos jours et le vendredi. (Ne manquez donc pas d') envoyer la salutation sur moi en grand nombre, car votre salutation m'est présentée."

(cité par Abou Daoud dans son Sounan)

Les vertus du vendredi et le fait d'y aller tôt (à la mosquée)Rappelons-nous des vertus de ce jour afin de nous hâter à ne pas perdre une seule seconde de ce précieux temps pour accomplir les bonnes œuvres et nous éloigner des mauvaises.

• Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :

"Les cinq Salah ainsi que le vendredi jusqu'au prochain vendredi sont des moyens de rachats (kaffarah) entre ce qui s'y trouve."

(Cité par Mouslim dans son Sahih)

• Salman (al Farsî) (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :

" Il n'y a pas un homme qui prend un bain le jour du vendredi et qui se purifie autant qu'il peut, qui se parfume ensuite, et part à la mosquée, et (en arrivant là bas) ne saute pas (les rangs) entre deux personnes, fait ensuite ce qu'il doit faire comme salah (sounnah), et écoute attentivement lorsque l'Imam parle (pendant le Khoutbah), sans qu'Allah ne lui pardonne ces péchés entre ce vendredi et le suivant."

(Cité par Boukhari dans son sahih)

• Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :

" Celui qui prend le bain purificateur (Ghousl oul Djanaabah) le vendredi et part de très bonne heure (à la mosquée) recevra la récompense d'avoir égorgé un chameau pour Allah. Celui qui part à la deuxième heure recevra la récompense d'avoir égorgé un bœuf; celui qui part à la troisième heure recevra la récompense d'un cabri avec cornes, celui qui part à la quatrième heure recevra la récompense d’une poule; celui qui part à la cinquième heure recevra la récompense d'avoir donné un œuf pour Allah. Et lorsque l'Imam arrive (pour faire le Khoutbah), les anges se présentent et écoutent attentivement le Zikr."

(Cité par Boukhari et Mouslim dans leur sahih)

La gravité de négliger le Djoum'ah (salah du vendredi)

• Abdoullah ibn Oumar et Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) disent qu'ils ont entendu le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) dire :

"Que cessent ceux qui abandonnent la Salah en congrégation le vendredi, ou alors Allah scellera leur cœur et ils deviendront des gens négligents (cad que leurs cœurs seront privés de bonté et de désir à la pratique du bien."

(Cité par Mouslim dans son Sahih)

•Abou Hourayra (radhia Allâhou anhou) rapporte que le Prophète (sallallâhou 'alayhi wa sallam) a dit :

"Celui qui délaisse trois Salah du Vendredi sans raison, Allah lui scelle le cœur et il est alors du nombre des hypocrites".

(Cité par Sa'îd Ibn Mansoûr dans son Sounan)

La signification chrétienne du dimanche

Le dimanche pour les chrétiens est le « jour du Seigneur », le jour de la résurrection du Christ, le premier jour de la semaine. « Ce jour est le premier, celui où Dieu fit le monde en transformant la ténèbre et la matière, et celui où Jésus-Christ, notre Sauveur est ressuscité des morts » (Saint Justin 1re apologie 67,8). Premier jour de la nouvelle création, c'est le jour de la célébration de la libération des puissances de la mort.

Le sabbat signifiait déjà une libération, le septième jour, après six jours de travail, était le jour consacré au Seigneur : « Pendant six jours, tu travailleras et tu feras tout ton ouvrage, mais le septième jour est un sabbat pour ton Dieu. Tu n'y feras aucun ouvrage, toi, ni ton fils, ni ta fille, ni ton serviteur, ni ta servante, ni tes bêtes, ni l'étranger qui réside chez toi » (Ex 20, 8-10). Dans l'Évangile, Jésus assume le sabbat en le dépassant comme un jour de guérison (Lc 14,3-4).

C'est pourquoi l'eucharistie est au cœur du dimanche. L'assemblée dominicale célèbre par anticipation le « banquet céleste » et l'espérance du retour du Seigneur. La messe du dimanche exprime à la fois le sens et la finalité de la vie des chrétiens.

Donc la signification du dimanche, pour un chrétien, par la célébration de l'eucharistie à laquelle il est convié, a précédé dans les premiers siècles l'instauration du dimanche comme jour de repos hebdomadaire.

L'heureuse tradition du dimanche chômé, a permis d'enrichir la célébration du jour du Seigneur. Arrêter son travail pour se refaire spirituellement, raffermir les liens familiaux et fraternels, prendre le temps de la contemplation, c'est déjà goûter un peu de la joie de la résurrection.

L'homme ne se réduit pas à sa dimension économique. La remise en cause du dimanche qui tendrait à en faire un jour « comme les autres » risque d'occulter le sens de la vie humaine tel que nous l'a révélé le Christ.

Certes, la vie moderne demande des aménagements nécessaires pour que la vie sociale soit assurée le dimanche. Ces aménagements ne doivent être considérés que comme des moyens exceptionnels qui ne concernent que certains domaines particuliers (santé, sécurité, transports, professionnels des loisirs...).

Il y a pour les chrétiens d'aujourd'hui, un appel à rappeler de manière prophétique que « l'homme ne vit pas seulement de pain » (Lc 4,4). En gardant au dimanche le sens de la célébration de la Résurrection, l'Église affirme sa volonté de permettre aux chrétiens la possibilité de le vivre dans des conditions favorables. Elle souhaite également, rendre service à la société tout entière, pour qu'elle puisse trouver un chemin qui permette de rendre la vie humaine toujours plus humaine.

 

Le dimanche : quel sens pour les chrétiens ?

 

L'eucharistie est au cœur du dimanche. L'assemblée dominicale célèbre par anticipation le « banquet céleste » et l'espérance du retour du Seigneur. La messe du dimanche exprime à la fois le sens et la finalité de la vie des chrétiens. Donc la signification du dimanche, pour un chrétien, par la célébration de l'eucharistie à laquelle il est convié, a précédé dans les premiers siècles l'instauration du dimanche comme jour de repos hebdomadaire. L'heureuse tradition du dimanche chômé, a permis d'enrichir la célébration du jour du Seigneur. Arrêter son travail pour se refaire spirituellement, raffermir les liens familiaux et fraternels, prendre le temps de la contemplation, c'est déjà goûter un peu de la joie de la résurrection.

L'homme ne se réduit pas à sa dimension économique. La remise en cause du dimanche qui tendrait à en faire un jour « comme les autres » risque d'occulter le sens de la vie humaine tel que nous l'a révélé le Christ.

Certes, la vie moderne demande des aménagements nécessaires pour que la vie sociale soit assurée le dimanche. Ces aménagements ne doivent être considérés que comme des moyens exceptionnels qui ne concernent que certains domaines particuliers (santé, sécurité, transports, professionnels des loisirs...).

Il y a pour les chrétiens d'aujourd'hui, un appel à rappeler de manière prophétique que « l'homme ne vit pas seulement de pain » (Lc 4,4). En gardant au dimanche le sens de la célébration de la Résurrection, l'Église affirme sa volonté de permettre aux chrétiens la possibilité de le vivre dans des conditions favorables. Elle souhaite également, rendre service à la société tout entière, pour qu'elle puisse trouver un chemin qui permette de rendre la vie humaine toujours plus humaine.

Extrait de Document épiscopat N°1 / 2008 "Le dimanche au risque de la vie actuelle" , p 5

 

http://islampodcast.tahfidh.com/post/Sayyidoul-Ayyam

Le Père Noël; origine et symbolique

Le pere noel

 

Le Père Noël aurait pour origine Saint Nicolas. On retrouve dans sa représentation tout la symbolique de Saint Nicolas (barbe blanche, manteau rouge...). Le père Noël voyage dans un traîneau tiré par des rennes, Saint Nicolas voyageait sur le dos d'un âne.

Malgré la réforme protestante du XVIe siècle qui supprima la fête de St Nicolas dans des pays d'Europe, les Hollandais gardèrent leur Sinter Klaas (nom hollandais pour Saint Nicolas) et sa distribution de jouets.

Lorsqu'ils s'installèrent aux États-Unis, Sinter Klass devint Santa Claus. Santa Claus subit des transformations vestimentaires et culturelles pour se transformer en un Père Noël plus convivial.

Clement Clarke MOORE écrivit en 1821 un conte de Noël pour ses enfants intitulé « The night before Christmas » (La nuit d'avant Noël ) dans lequel le Père Noël apparaît dans son traîneau tiré par des rennes.

Ce même auteur rédigea un texte intitulé « A Visit From St Nicholas » (la visite de St Nicolas) qui parut dans le journal « Sentinel » de New York le 23 décembre 1823.

Ce texte parlait de lutins qui distribuaient des cadeaux aux enfants par la cheminée et se dépaçaient dans une carriole tirée par 8 rennes (répondant aux noms de Blitzen, Dasher, Dancer, Comet, Cupid, Donder, Prancer et Vixen).

Un neuvième renne fut rajouté en 1939 : Rudolf, qui fut chargé d'éclairer le chemin du père Noël grâce à son « nez rouge lumineux ». Le récit fut traduit en plusieurs langues et diffusé dans le monde entier.

La Naissance du Père Noël
En 1863 « Harper's Illustrated weekly », le journal New-Yorkais, rêva Santa Claus d'un costume garni de fourrure blanche et portant un large ceinturon de cuir. Le dessinateur Thomas NAST en fut l'auteur.

Pendant près de 30 ans, Thomas NAST représenta, dans ce journal, Santa Claus ventru et jovial, à la barbe blanche et accompagné de rennes.

C'est en 1885 que l'illustrateur de ce journal dessina le parcours du Santa Claus qui va du pôle Nord aux Etats-Unis; sa résidence était ainsi officiellement établie…

Un an plus tard, l'écrivain Georges P. WEBSTER précisa que la manufacture de jouets ainsi que la maison du père Noël « étaient cachées dans la glace et la neige du Pôle Nord » confirmant par cette affirmation les dessins de NAST.

Il aura fallu attendre 1931 … et Coca Cola !

La firme Américaine a eu le génie de demander à Haddon SUNDBLOM de dessiner ce vieux bonhomme (dont la renommée grandissait la-bàs) en train de boire du Coca Cola pour reprendre des forces pendant la distribution de jouets. Ainsi les enfants seraient incités à en boire durant l'hiver.

Le dessinateur l'habilla aux couleurs de la célèbre bouteille de Coca Cola : rouge et blanc.

Ce nouveau look et la renommée que lui valut la publicité, firent du vieux bonhomme le maître planétaire de la nuit magique, le Père Noël.

Il y eu bien quelques mouvements de protestation de la part des Catholiques contre cette envahissante popularité, la nuit du 24 au 25 décembre étant à l'origine celle de l'enfant Jésus.

Certaines manifestations allèrent même jusqu'à brûler l'effigie du Père Noël, mais tout rentra dans l'ordre au fil du temps.

 

 

http://www.cadeaux-avenue.com/cadeau-noel/pere_noel.html

 

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La réincarnation: comparaison entre le Judaisme, le Christianisme et l'Islam

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La croyance en la réincarnation peut être assimilée à une doctrine selon laquelle un certain principe immatériel (« esprit », « âme », « conscience individuelle ») s'accomplit au travers de vies successives dans différents corps (humains ou animaux selon les croyances). Dans cette doctrine, à la mort du corps physique, l'« esprit » quitte ce dernier pour habiter, après une nouvelle naissance, un autre corps, ce qui permettrait à l'individualité de poursuivre ses expériences de vie et son évolution spirituelle ou morale.

On retrouve la croyance en la réincarnation à différentes époques et en divers lieux (bien que le terme soit récent, traduisant une conception occidentale de type social apparaissant vers la fin du XIXe siècle, de sorte que la question de savoir si le terme "réincarnation" est réellement approprié pour désigner les concepts hindou et bouddhiste fait actuellement débat, notamment dans la pensée grecque et en Extrême Orient.

Origine en Inde 

Les indos-aryens (métisses des tribus iraniennes et des autochtones indiens) ont emprunté la théorie des renaissances successives au contact des aborigènes de l'Inde, non originaires des tribus de l'actuel Iran, tribus iraniennes qui s'installèrent dans le sous-continent vers 2500 av. J.-C. 

Le Judaïsme

Pourtant, si l'on étudie la Qabbale juive, on trouve la réincarnation clairement mise en scène. Commençons par le Zohar, un livre clé de la Kabbale, je cite :

"Les âmes doivent réintégrer la substance absolue d'où elles sont sorties. Toutefois, pour cela, elles doivent développer toutes les perfections, dont le germe se trouve en elles. Si elles ne satisfont pas à cette condition durant une vie, elles doivent en commencer une deuxième, une troisième et d'autres encore, jusqu'à ce qu'elles aient rempli les conditions qui leur permettront de s'unir à nouveau avec Dieu."

"Aussi longtemps qu'une personne ne parvient pas à atteindre ses objectifs dans ce monde, le Saint, Béni soit-il, la déracine et la replante autant de fois qu'il faut." (Zohar I 186b)

"Toutes les âmes sont sujettes à la réincarnation ; nul ne connaît les voies du Saint, Béni soit-il ! Les gens ne savent pas qu'ils sont présentés devant le tribunal avant d'entrer dans ce monde et une fois qu'ils l'ont quitté ; ils ignorent qu'ils doivent subir beaucoup de réincarnations et de travaux secrets et que, complètement dépouillés, de nombreuses âmes et une infinité d'esprits errent dans l'au-delà sans pouvoir pénétrer sous le voile du Palais du Roi. Les hommes ne sont pas conscients que les âmes virevoltent comme des cailloux lancés par une fronde. Mais le temps sera proche quand on découvrira tous ces mystères." (Zohar II 99b)

Les temps seraient t-il proches ?…

"Nous savons que Moise était la réincarnation (gilgoul) d'Abel." (Tikouné Zohar 69, 99B)

"Caïn se réincarna en Essaü." (Tikouné Zohar 69, 118B)

"Quant à lui (Adam), il se réincarna en nos anciens saints, Abraham, Isaac, Jacob." (Tikouné Zohar 69, 1113A)

"Pourquoi n'advient-il à tel juste que de bonnes choses alors qu'un autre juste subit des épreuves ? C'est parce que ce dernier a fait le mal dans une vie antérieure et qu'il en paie maintenant les conséquences... C'est comme la personne qui a planté une vigne et recueille du raisin acide au lieu des fruits sucrés qu'il espérait. Voyant qu'il a planté et vendangé en vain, il arrache la vigne et, après avoir bien nettoyé, en plante une nouvelle. Et ainsi de suite." (Bahir 195)

Le maître Isaac Louria a écrit un livre sur le sujet s'intitulant le "Shaar Ha Gilgoulim" (Les portes de la réincarnation). Un autre maître Haïm Vital a écrit quand à lui un ouvrage intitulé "Sefer HaGuilgoulim" ("le Livre de la Réincarnation"). C'est pourtant clair je pense, mais là encore le principe de réincarnation n'est dévoilé qu'à celle ou celui qui est prêt à le comprendre. Tant que l'on est attaché à notre petite personne, on a envie de la garder avec nous éternellement, mais ceci part d'un matérialisme spirituel qui s'attache à la chair, au corps et s'obstine dans des pensées basses. Celui qui a dépassé son attachement au corps physique, ayant compris son impermanence, celui-ci va chercher ailleurs sont salut. Tous les sages de la terre ont tous dit à peu prêt les mêmes choses : le corps physique n'est pas une finalité. Il semblerait que durant la période des grandes écoles de Safed et du Languedoc cette compréhension ait été en rapport avec le niveau de pureté que conservait l'enseignement depuis Moise. Moise ayant été, comme le dit la Torah "instruit dans toute la science des Egyptiens" (actes 7 -22), il avait donc était initié à la Cabbale en Égypte et en Chaldée, comme cela était pratiqué à l'époque, puis il transmis ses connaissances en les adaptant au peuple dont il était responsable. Ceci nous montre, là encore, que la réincarnation remonte à la nuit des peuples. Les égyptiens, les chaldéens et la majorité des peuples antiques étaient au fait du principe des vies successives et vivaient en harmonie avec cette compréhension, car elle offrait un sens et une compréhension profonde de l'évolution de l'âme humaine vers son perfectionnement, sa remontée à la source de toute chose.

Le christianisme

Nous allons en fait retrouver la même démarche. Les premiers chrétiens, les pères du désert, mais surtout les gnostiques concevaient très bien la réincarnation, d'ailleurs l'entité Christ s'était, selon eux, incarnée dans le corps de l'homme Jésus pour accomplir sa mission, comme le cite l'évangile de Judas : "Tu les surpasseras tous, car tu sacrifieras l'homme qui me sert d'enveloppe charnelle." De nombreux passages dans les évangiles énoncent que les peuples de l'époque de Jésus avaient encore ce principe en eux :

"Et ils lui demandèrent : Quoi donc ? Es-tu Elie ? Et il dit : Je ne le suis point. Es-tu le prophète ? Et il répondit : Non."
(Jean 1-21)

 Ici, les anciens de la synagogue (du grec sunagogè , qui signifie réunion, mot à mot ce qu'on conduit ensemble, ce qui est rassemblé. Une synagogue est donc une congrégation) démontrent bien qu'ils croyaient en la réincarnation en pensant que Jésus serait peut être la réincarnation du prophète Elie.

"Les disciples lui firent cette question : Pourquoi donc les scribes disent-ils qu'Elie doit venir premièrement ? Il répondit : il est vrai qu'Elie doit venir, et rétablir toutes choses. Mais je vous dis qu'Elie est déjà venu, qu'ils ne l'ont pas reconnu, et qu'ils l'ont traité comme ils ont voulu. De même, le Fils de l'homme souffrira de leur part. Les disciples comprirent alors qu'il leur parlait de Jean-Baptiste." (Matthieu 17 – 10, 11, 12, 13)

Là encore, nul besoin d'interprétation ou d'analogie symbolique, ces versets parlent d'eux-mêmes. Mais alors pour quelle raison la réincarnation a-t-elle été retirée de l'enseignement d'origine et du contexte d'où a émergé Jésus ? On sait par exemple qu'au premier concile de Nicée (325), on décida de la retirer afin de trancher avec les divers cultes païens de l'époque. Donc à des fins purement idéologiques et politiques, priverait-on des milliers de fidèles d'une compréhension essentielle ? Il paraît que l'humain est capable du meilleur comme du pire, mais pour le pire il est le meilleur aussi …,

On a proclamé pendant longtemps que le soleil tournait autour de la terre, est-ce que pendant ces périodes, le soleil ne suivait-il pas la course que l'on connaît aujourd'hui ?

Je vous laisse faire donc le rapprochement avec la réincarnation, si une loi humaine proclame qu'elle est fausse, au nom de certaines ambitions égotistes, est-il possible, au même titre que le soleil, que celle-ci s'annule d'elle-même ?

Par ailleurs, je n'oppose en rien réincarnation et résurrection, car toutes deux ont leur place à mon sens, mais une confusion a été faite et l'enseignement mal compris par les suiveurs. Jésus disait ceci :

"Si un homme ne naît de nouveau, il ne peut voir le Royaume de Dieu."
(Jean 3 -3)

On peut aussi interpréter cette phrase en faveur de la réincarnation bien entendu, mais c'est de la résurrection qu'elle parle le mieux. Dans tous les chemins initiatiques, la mort symbolique est une étape majeure, on meurt à son ancienne personnalité, la profane, pour renaître de nouveau. Dans la plupart des religions d'ailleurs, les fidèles changent de nom, cette coutume a donc été conservée sous un autre manteau. Mais renaître de nouveau implique de mourir à l'ego qui s'attache à l'ancienne personnalité pour tendre vers l'absolu, vers Dieu. Voilà la résurrection, elle est intérieure. Saint Thomas d'Aquin disait : "Nulle créature ne peut atteindre un plus haut degré de nature sans cesser d'exister." (Somme Théologique, Livre I, LXIII, 3), Maître Eckhart, un grand mystique chrétien, nous offre un message semblable : "L'homme a deux naissances : l'une au monde, l'autre hors du monde, c'est-à-dire en Dieu." (Sermon 76)

Renaître en cette vie est un acte qui demande une humilité considérable, c'est accepter le réel tel qu'il est, c'est accepter notre nature matérielle, mortelle et limitée par une fausse personnalité, faite de conditionnements, de croyances, de peurs et de limitations, pour naître de nouveau à notre nature véritable, absolue et illimitée.

En Islam

Bien que traditionnel l'Islam rejette le concept de la réincarnation, un certain nombre de sufis croient en concept du dawriyyah (cycles) qui a beaucoup de points en commun avec réincarnation, réclamant que ce concept est mentionné dans Quran:

« Comment pouvez-vous nier Dieu, quand vous étiez mort et Dieu t'a donné la vie ? Alors Dieu vous fera mourir, et vous rétablit alors, et alors vous serez retourné à Dieu. « (Quran 2:28)

Le soufisme, qui est la voie mystique de l'Islam, reconnaît la réincarnation avec profondeur. Je citerai donc un maître soufi prénommé Pir-o-Murshid Hazrat Inayat Khan :

«  La réincarnation existe pour la personnalité, non pas pour le rayon (l'âme). Dieu mène à bien Son plan en faisant que la personnalité se réincarne avec un nouveau rayon. Une personnalité est la réincarnation d'une autre et reprend ses problèmes là où ils ont été laissés. »  

Le soufisme est en général, dans son essence, très peu dogmatique et met l'accent davantage sur le fond (le coeur) plutôt que sur la forme (la loi « Sha'ria »). La loi est observée, mais avec des nuances habiles et n'est pas fondamentale dans le chemin du soufisme. Les soufis disent souvent qu'il y a autant de religions que d'êtres humains, chacun a sa façon d'adorer le créateur. De même le soufi ne met pas l'accent sur la notion d'enfer et de paradis prédominante dans l'islam. Le soufi aime Allah, ni par peur de l'enfer ou par désir du paradis. Concernant la réincarnation, le soufisme, comme certains courants de l'hindouisme ou du bouddhisme (dont-il a vécu les influences), ne se prononce pas en règle général sur ce qui est considéré d'ordre théorique et qui n'est pas une priorité pour l'union avec Dieu. Les soufis n'enseignaient pas ouvertement la réincarnation pour ne pas s'attirer les foudres (qui tombaient déjà si souvent sur eux) des Mollahs et Oulémas (membres du clergé), mais cet enseignement était réservé à des êtres qui avaient déjà cheminé et étaient aptes à comprendre ce principe.

Il existe des Tariqa (ordre soufi), comme celle de Inayat Khan, qui sont plus imprégnées d'hindouisme ou de gnose néo-platonicienne, et qui enseignent plus ouvertement le principe de la réincarnation, mais toujours dans la mesure, comme l'indique ce texte :

« L'âme est comme une plaque photographique qui peut recevoir la réflexion d'une personne ou d'un groupe, et peut contenir des milliers d'âmes. Cette plaque photographique est capable d'accueillir en elle-même la réflexion de tout un monde ; il en est de même pour l'âme. On demandera : « Qu'est-ce que l'au-delà ? ». L'au-delà est pour chacun ce que son âme embrasse. Si son âme contient un ciel, son au-delà sera le ciel ; si son âme contient autre chose, alors son au-delà sera cette autre chose.

Mais, dira-t-on: « Est-ce que l'âme ne revient pas comme réincarnation ? ». Oui, certainement, une âme se présente ; mais quelle âme ? Qui est cette âme ? C'est une âme qui a reçu une réflexion, et c'est le reflet qui est la réincarnation. Alors on demandera : « Est-ce que cela ne rend pas tout aussi irréel qu'un théâtre d'ombres ? ». Mais qu'est-ce d'autre ? Si ce n'est pas un jeu d'ombres, qu'est-ce ? Si l'on trouve une réalité dans ce qui n'est pas réel, cela peut être consolant, l'on peut y trouver du réconfort pour quelques jours, mais l'irréalité reste l'irréalité, et finalement s'avérera non satisfaisante, parce qu'il n'y a de satisfaction que dans la connaissance de la Vérité. Si, provisoirement, il peut être satisfaisant de prendre l'irréalité pour la réalité, on peut continuer ainsi. Cependant, il faut reconnaître que, finalement, cela s'avère ne pas être vrai. Afin d'éviter une future déception, on doit découvrir cela le plus tôt possible dans la vie, si l'on est capable de saisir, et puis d'assimiler la Vérité ultime. » (Source : http://www.soufi-inayat-khan.org)

Une voix s'élève en terre d'islam pour parler de la réincarnation, celle du peuple Druze, leur religion est une synthèse de l'ismaélisme, du néoplatonisme et du gnosticisme. Les Druzes insistent sur l'Unité de l'absolu par delà les diverses oppositions religieuses et théologiques. La religion Druze possède un ésotérisme secrêt qui est transmis aux candidats lors d'une initiation comportant divers degrés. Les druzes n'intégrent pas la charia et les obligations rituelles dans leur doctrine, ils voient par contre dans le Coran preuve de l'existence de la réincarnation, par le verset intitulé "Al-Baqara" (La Vache) :

"Comment pouvez-vous renier Dieu alors qu'il vous a donné la vie, alors que vous en étiez privé,
puis Il vous a fait mourir, puis Il vous a fait revivre et enfin vous retournerez à Lui."

 

http://fr.wikipedia.org/

 (site http://www.soufi-inayat-khan.org )

http://www.unisson06.org/dossiers/religion/reincarnation_resurrection.htm

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A propos de "Dieu est mort" de Nietzsche

 

Par:Djamel Assemi

Le malentendu de la philosophie occidentale sur la critique de Dieu ou de la religion

Il reste un grand malentendu lorsque dans mes discussions philosophiques je fais référence à la religion ou à ce qu'on appelle communément Dieu. Très souvent, mes interlocuteurs font référence au Dieu chrétien ou à la figure du christ sur la croix à l'instar de Michel Onfray avec son livre "traité d'athéologie", renvoyant à la fameuse citation de Nietzsche "Dieu est mort".

Il reste un grand malentendu, lorsque dans mes discussions philosophiques, je fais référence à la religion ou à ce qu'on appelle communément Dieu. Très souvent, mes interlocuteurs font référence au Dieu chrétien ou à la figure du christ sur la croix à l'instar de Michel Onfray avec son livre "traité d'athéologie", renvoyant à la fameuse citation de Nietzsche "Dieu est mort".

En effet, Nietzsche oppose la figure de l'antéchrist, ou celle de Dionysos, le dieu Grec, à celle du Dieu chrétien incarné par la figure du Christ sur la croix.

Pour ce qui est de la définition de Dieu chez les juifs et selon le Talmud, elle est plus proche, voire similaire à la non représentation qu'en donne l'Islam: déterminé par son Existence ou sa Proximité, son Unité, son Immatérialité, son Omniprésence, son Omnipotence, son Omniscience, son Éternité, sa Justice et sa Miséricorde, sa Paternité, sa Perfection, son nom ineffable (JHVH chez les juifs ou le centième nom chez les mystiques musulmans: Allah).

Quant à Dionysos pour Nietzsche, il symbolise la force vitale, parfois douloureuse, mais toujours joyeuse, suprêmement innocente car entièrement étrangère au sentiment de péché et à la mauvaise conscience, que l'on retrouve dans la rédemption chrétienne.

Nietzsche a philosophé à coup de marteau en critiquant la croyance en un idéal séparé du monde, l'idée de salut de l'âme, le bien et le mal... Mais sa critique ne peut se percevoir et se comprendre qu'à partir de son univers de référence (occidental et allemand de la fin du XIXème siècle).

Néanmoins, le point sur lequel Nietzsche en partie a raison lorsqu'il dit que "Dieu est mort", c'est que la société occidentale repose de moins en moins sur des valeurs religieuses, même si l'éthique et la Laïcité d'un point de vue Spinoziste ne peuvent se départir d'un vernis résiduel et individualiste du religieux, relégué dans la sphère du privé et non plus de la communauté. Quoique, à la base le droit reste imprégné de commandements religieux, comme tu ne tueras point, tu ne voleras point ...

Nietzsche avait prévu ce que Marcel Gauchet aura expliqué quelques années plus tard: le désenchantement du monde (chrétien). Il pensait que l'Homme ne peut se surmonter lui-même, s'il continue à croire aux dérisoires fables de l'arrière-monde.

Mais qu'en est-il de la perception islamique? Le malentendu est bien là. Qui connaît les textes élogieux de Nietzsche sur l'islamisme et son prophète Mohammed, religion authentique qui ne reconnait pas de ressentiment au sens chrétien, de rédemption (à chacun sa responsabilité, car pas de péché originel qui marquerait de malédiction le reste de l'Humanité)?

Il y voyait des Hommes héroïques dans le sens du romantisme allemand à la façon d'un Goethe, en phase avec leur époque et avec leur histoire, sensuels, ouverts sur le monde. Mais ce qu'il y a de plus déterminant, c'est cette figure de surhomme dont l'incarnation n'en est que le modèle prophétique Mohammadien. Quel est l'homme, comme se le demandait Lamartine, qui peut se prévaloir d'être en phase avec ses actes et ses dires? Le plus grand génie de l'Humanité.

Nietzsche lui-même critiquait les ascètes, alors qu'il en était un malgré lui à la fin de sa vie. Il faisait l'éloge de la jouissance du corps et de l'esprit à travers son Dionysos ou son Zarathoustra (fondateur du premier monothéisme au passage), alors que pour le corps il n'aura pas connu l'amour ou l'étreinte d'une femme (Andréa Lou Salomé). Que de contradictions! Tout comme Platon et Heidegger, l'un voulant aider le tyran de Syracuse et le second admirant les mains d'Hitler, qui ont cédé à la tentation de "changer leur séjour" (le monde philosophique) et de "s'insérer" dans le monde des affaires humaines (la réalité), en se fourvoyant dans l'illusion de la masse et de la tyrannie.

Quel est cette homme qui a le mieux concilié cette dimension de l'être et celle de l'étant, qui à partir du néant (désert) a donné à la dimension de l'être toutes ses dimensions de noblesse, si ce n'est Mohammed?

L'islam en cela est l'incarnation de cet accomplissement où les idoles sont anéanties, jusqu'à la plus dangereuse, celle de l'égo ou du nafs. Cette prétention qu'ont les clercs, les philosophes, les scientifiques, les hommes de toutes obédience de détenir la vérité ou de juger leur prochain. Le plus détestable dans la religion, est ce qu'en ont fait les hommes, ce que feu M. Arkoun appelait de ses vœux: sortir des clôtures dogmatiques.

Revenir au principe originel, à l'expérience du prophète Mohammed face à lui-même dans la grotte de Hira, seul dans le désert. Ou à celle de Moïse face au buisson ardent. Loin des Hommes, loin des prétentions puériles, des richesses, des orgueils, des vices. Retrouver la pureté originelle que décrit Rousseau à travers l'enfant: la Fitra ou pureté de l'être (notion islamique).

Ce que Mohammed avait réalisé, n'est ni plus ni moins, ce que Sartre avait ressenti, une acceptation totale qui est aux antipodes de la résignation. "C'est par moi que le monde vient à l'être", dit Sartre, ainsi, dans "l'humilité de la finitude", je retrouve "l'extase de la création divine". et Sartre d'ajouter "l'absence de Dieu est plus divine que Dieu". Ici est résumée la quintessence de la perception du Dieu en Islam et dans le judaïsme, immatériel, omniprésent et omniscient.

Ce que Heidegger pressentait dans son être et étant mais sauf que le Dieu chrétien qui est "étant" car incarné par Jésus sur la croix est en opposition avec le Dieu du judaïsme et de l'Islam incarné par l'Être immatériel. En effet, partant de ce postulat, la métaphysique (occidentale) est l'oubli de l'être au profit des "étants". Là est le malentendu fondamental! La vérité comme dévoilement de l'être, voilà ce que les mystiques et les prophètes ont ressenti.

Ceux qui n'en ont pas fait l'expérience, qui ne vivent que par procuration, à travers les clercs et les textes, ne peuvent comprendre le Dawq (le goût) de cette expérience unique qui font que l'être et l'étant se retrouvent en phase, à la façon de ce que pressentaient Nietzsche, Heidegger, et Sartre. Sauf, que ceux qui viennent d'un monde de référence occidental et matérialiste, dont l'Église à fait du sang et la chair le paradigme, et l'ostentation de ses richesses et la puissance du Vatican que Jésus aurait sûrement rejeté, le Roi des juifs, le Roi des pauvres, Saint parmi les saints, dans la lignée des saints prophètes. Voilà le malentendu!

Moïse, Jésus, et Mohammed sont bien issus de la même école, celle où l'étant et l'être ne font qu'un. Mais les Hommes ont souvent trahi ce message et cette réalité, créant des institutions religieuses qui souvent agissent à l'opposé de ce Message.

Célèbrités converties à l'Islam: Leurs histoires et motivations

سبحانك اللهم و بحمدك أشهد أن لا إله إلا أنت أستغفرك و أتوب إليك 

Eva De VITRAY-MEYROVITCH

A fait toute sa carrière aux postes de Chercheur

et Directrice du Service des Sciences Humaines du CNRS.

Née dans l’aristocratie française, élevée chez des religieuses. Auteur de plusieurs livres. Convertie en 1950

 

« Le Coran est la dernière révélation, et Mohammad (Paix sur lui) est le sceau des prophètes (.....) Puis j’ai été heureuse de constater que je n’étais pas seule, mais je me trouvais située, sans le savoir, dans une grande tradition. Et cela sans avoir à rien renier. Je ne reniais ni la Torah, ni l’Evangile. Je laissai simplement de côté ce qui m’avait toujours agacée, les décisions conciliaires, dogmatiques de messieurs réunis à Rome pour décider que Dieu est comme ceci ou comme cela.(...) On ne se convertit pas à l’Islam, on embrasse une religion qui englobe toutes les autres... » (Extraits de “Islam, l’autre visage”, Eva de Vitray, Ed. Albin Michel, 1995)

 

Mme MARGARET MARCUS

(Maryam Jamilah)

Américaine, anciennement Juive. Écrivain et journaliste. Auteur de plusieurs livres. Convertie à l’Islam en 1962

« Ma famille et mes amis étaient des gens bourgeois, respectables, intelligents, et cultivés. Des gens qui observaient et croyaient fermement en une certaine base morale. Cependant ils rejetaient tout lien entre l’éthique, la morale donc, et la théologie. L’autorité des Lois et Morales Musulmanes procède de Dieu l’Omnipotent. Le plaisir et le bonheur dans l’Islam ne sont que les fruits produits par une satisfaction émotionnelle dans l’exécution consciencieuse de ses devoirs pour le seul plaisir de Dieu, afin d’atteindre, ainsi, le salut. En Islam, les devoirs s’élèvent toujours au-dessus des droits. C’est seul dans l’Islam que ma quête des valeurs absolues fut satisfaite. Dans l’Islam seul j’ai pu enfin trouver tout ce qui avait une vraie valeur, ce qui était beau et bon, donnant une direction et une signification à la mort et la vie humaine. »

  Adresse actuelle: C/ C Mr Mohammad Yusuf Khan, Sant Nagar, Lahore, Pakistan

Leopold WEISS

(Mohammad Asad)

Homme d’Etat autrichien, journaliste et auteur, ancien correspondant étranger pour le célèbre « Frankfuerter Zeitung », auteur de “Islam at Cross Roads”, “Le chemin de la Mecque” (Fayard éd.) et traducteur du Coran.

Converti à l’Islam en 1926

« L’Islam me paraît comme un chef d’œuvre d’architecture. Toutes ses parties sont harmonieusement conçues pour se compléter et se soutenir entre elles. Rien n’est ici superflu, et rien ne manque, avec comme résultante l’équilibre parfait d’une composition sans faille. »

  Il est décédé le 20 février 1992 – que Dieu lui fasse miséricorde –

Herbert HOBOHM

(Aman Hobohm)

Diplomate Allemand, Fonctionnaire Civil et Missionnaire. Un intellectuel, qui a servi la Mission Diplomatique Allemande dans diverses parties du monde. Travaille actuellement comme Attaché Culturel à l’ambassade Allemande à Riyadh, en Arabie.

Converti à l’Islam en 1941

« J’ai pu vivre sous différentes latitudes, avec des modes de vie différents et j’ai eu l’occasion d’étudier diverses idéologies, mais je suis arrivé à la conclusion que rien n’est comparable à l’Islam. Aucun de ces systèmes ne détient un code de vie aussi complet que noble. Seul l’Islam le possède; et c’est la raison pour laquelle tant d’hommes, en toute sincérité, embrassent cette religion. L’Islam n’est pas théorique; il est pratique. Il signifie la soumission complète à la volonté de Dieu ! »


Savant converti par Anisy

  Adresse actuelle: Cultural Attaché, German Embassy, PO. Box 8974, Riyadh 11492, Saudi Arabia.

Vengatachalam ADIYAR

(Abdoullah Adiyar)

Indien, journaliste et écrivain Tamoul reconnu. A travaillé comme rédacteur dans le quotidien du Dr M. Kirunanidhi ,“Murasoli”, pendant 17 ans. A travaillé avec 3 précédents Ministres en chef de “Tamil Nadou”. A reçu la récompense “Kalaimamani” (Big Gem of Arts) du Gouvernement “Tamil Nadou” en 1982. Converti à l’Islam en 1987

 

« Dans l’Islam j’ai trouvé satisfaction et apaisement à des questions lancinantes qui harcelaient ma conscience: concernant la théorie de la Création, le statut de la femme, la création de l’univers, etc. L’histoire de la vie du Saint Prophète m’a beaucoup fasciné, et il fut alors facile pour moi de faire la comparaison avec celles d’autres leaders religieux, et avec leurs philosophies. »

 

  Adresse actuelle: 1 Ashok Avenue, Rangarajapuram, Kodambakkam, Madras, Inde.

Bogdan KOPANSKI

(Bogdan Ataoullah Kopanski)

Américain, d’origine polonaise. Docteur en Histoire Politique. A fait un parcours très intéressant vers l’Islam et a affronté de sévères épreuves; a été deux fois emprisonné par le régime Communiste polonais (1965, 1981-82). Converti à l’Islam en 1974

« Quand j’avais 12 ans, je rejetais la foi contradictoire et illogique de l’Église. Deux années plus tard, en 1962, j’ai été fasciné par la lutte victorieuse des musulmans algériens contre le colonialisme français. C’était la première “flèche de l’Islam” à me toucher. Durant mes études secondaires et à l’université, j’étais un exemple typique de la génération de rebelle rouge (communiste). Mon cheminement vers la Vérité du Saint Coran était lente et imprévue... En 1974 j’ai visité la Turquie, je préparais ma thèse sur la politique du Sultan et Calife Suleiman Kanunís envers l’état polonais. Je fut alors surpris par la plus mélodieuse voix que l’humanité puisse produire: l’AZAAN, l’appel à la prière par un muezzin. Mes cheveux se sont dressés sur ma tête. Une force étrange mais puissante me conduisit à la vieille mosquée d’Istanbul. Là, de vieux Turcs barbus et souriants, m’enseignèrent LE WOUZOU, (ablutions). J’ai proclamé la SHAHADA en larmes, et j’ai fait ma première prière, la SALAAT Maghrib... J’ai alors balayé toutes mes idéologies de pacotille... Pour la première fois de ma vie, j’ai éprouvé une telle félicité, et je ressentais le plaisir de l’amour d’Allah dans mon cœur. J’étais un musulman... »

Cliquez sur ces liens pour lire l'histoire de leur conversion : 

- Le récit de leur conversion (47 témoignages)

- Ils ont choisi l'islam

- James Abiba : Un jeune lycéen américain qui embrasse  l’Islam

- Cathy : Une américaine guidée grâce à un exemplaire traduit du Saint-Coran

- Reyhana : Des enfants Musulmans font changer l’attitude de leurs parents par leurs comportements exemplaires

- Siraj Wahaj : Un musulman américain comme modèle pour les musulmans

- Suzanne : Une mère qui applique l’Islam avec ses enfants dans leurs vies quotidiennes

- Dr Najat : Comment s’est islamisé un Docteur de confession «HINDOUS» et  comment il a servi la communauté musulmane avec abnégation!?

- Jim : Jim et sa compagne de confession boudhiste embrassent l’Islam

- 230 témoignages d'anglosaxons (en anglais)

Cliquez sur ces liens pour écouter l'histoire de leur conversion :

  - Maymouna : L'histoire très touchante de sa conversion

- Céline : L'histoire de la conversion de Céline, jeune fille de 25 ans

- Géraldine : L'histoire de sa conversion

- Audrey : D'origine canadienne, Audrey nous explique l'histoire de sa conversion (audio/video)

Cassius Clay alias Mohamed Ali Clay

 

Boxeur américain. Trois fois Champion du Monde de Boxe, catégorie Poids Lourds. Anciennement Chrétien, converti à l'Islam en 1965.

Il dit :
“J'ai eu beaucoup de grands moments dans ma vie. Mais les sensations que j'ai éprouvées tandis que j'étais sur Le mont Arafat, le jour de Hadj (pèlerinage musulman), étaient les plus forts de ma vie. Je me suis senti exalté par l'atmosphère spirituelle indescriptible qui y régnait: lorsqu'un million et demi de pèlerins invoquaient Dieu pour le pardon de leurs péchés et pour leur accorder Sa Grâce et Ses bénédictions. C'était une expérience poignante que de voir des gens appartenant à des couleurs, races et nationalités différentes, rois, hommes d'états et hommes ordinaires de pays très pauvres, tous enveloppés de deux draps blancs simples, le même pour tous, priant Dieu. Priant Dieu sans aucun complexe de supériorité ou d'infériorité entre eux. C'était une des manifestations pratiques et concrètes du concept d'égalité (de l'homme) en Islam”

Malcolm X

 

 

Né le 19 mai 1925 à Omaha, Malcolm X est sans doute avec Marcus Garvey et Martin Luther King le leader noir le plus important de l'histoire contemporaine. Malcolm avait non seulement un talent d'orateur incontestable, mais il avait aussi une vrai vision du monde qui l'entourait, de plus il ne s'est jamais contenté de beau discours, il est toujours passé aux actes, et a oeuvré pour sa communauté à l'instar de Nat Turner et John Brown, et d'autres noirs qui, quelques décennies plus tôt, aidaient les esclaves à s'enfuir de leur plantation. A chaque époque de sa vie Malcolm a été sincère dans tous ce qu'il a entreprit ce qui ne l'a pas empêché d'effectuer des changements de direction complet dans ses idées et son comportement : quand il a découvert l'Islam ou encore après son pèlerinage à la ville sainte de la Mecque.

Pour voir son site web (en anglais), cliquez sur le lien

http://www.cmgww.com/historic/malcolm/index.htm

 

Joseph Cohen alias Yosef Mohammed Khatib

 

Juif converti à l'islam.

Pour voir la vidéo où il explique sa conversion (en anglais), cliquez sur le lien

http://www.jews-for-allah.org/

Art Blakey alias Abdullah Ibn Buhaina

 

Art Blakey fait partie des grands. Il a crée et mené les Jazz Messengers, Il fut le premier batteur à se rendre sur le continent africain à la recherche de ses lointaines racines, et à y étudier les rythmes et les percussions. Converti à l'Islam, il prendra le nom d'Abdullah Ibn Buhaina.

Ferdinand Lewis Alcindor (ou Lew Alcindor) alias Kareem Abdul-Jabbar

 

Kareem Abdul-Jabbar, né Ferdinand Lewis Alcindor (ou Lew Alcindor) le 16 avril 1947 à New York, est un ancien joueur de basket-ball de NBA.

Il détient les records historiques de la NBA du plus grand nombre de points marqués en carrières et du plus grand nombre de matches joués.

Kareem Abdul-Jabbar a également développé le bras roulé (sky hook), tir très prisé des pivots de nos jours car quasiment incontrable.

Il a joué en NBA pour les Bucks de Milwaukee puis les Lakers de Los Angeles, où son association avec Magic Johnson fera merveille... Il prend sa retraite en 1989 après vingt saisons et une des plus belles carrières de la NBA.

Pendant ses études en 1971, Kareem Abdul-Jabbar se convertit à l'Islam et prend le nom que tout le monde connaît.

On l'a vu aussi entraîneur assistant en NBA au sein des Los Angeles Clippers.

Le Docteur Maurice Bucaille

 
 
Il s'est trouvé en contact de la piété musulmane pendant l'exercice de ses fonctions de chirurgien. Il s'est trouvé à maintes reprises auscultant les âmes autant que les corps, ainsi il a découvert des aspects de l'Islam que beaucoup de monde ignore. Pour mieux comprendre, le Dr. Bucaille s'est mis à étudier le Coran et pour parfaire son étude, il apprendra la langue arabe ( langue du Coran). Au cours de son étude, à sa grande surprise il a découvert dans le Coran - entre autre - certaines informations scientifiques concernant des phénomènes que l'on ne peut comprendre qu'avec les lumières de la science moderne, ainsi que des informations historiques qui n'ont été élucidées qu'avec l'archéologie moderne...

Il dit :

"Ayant mesuré la marge qui séparait la réalité de l'Islam de l'image qu'on s'en faisait dans nos pays occidentaux, je ressentis le vif besoin d'apprendre l'arabe que je ne connaissais pas, pour être en mesure de progresser dans l'étude d'une religion si méconnue. Mon premier objectif résida dans la lecture du Coran et dans l'examen de son texte phrase par phrase, avec l'aide des commentaires divers indispensables à une étude critique. Je l'abordai en prêtant une attention toute particulière à la description qu'il donne d'une multitude de phénomènes naturels : la précision de certains détails du livre les concernant, seulement perceptible dans le texte original, me frappa en raison de sa conformité avec les conceptions qu'on peut en avoir à notre époque, mais dont un homme de l'époque de Mahomet ne pouvait avoir la moindre idée. Je lus par la suite plusieurs ouvrages consacrés par des auteurs musulmans aux aspects scientifiques du texte coranique: ils m'ont apporté de très utiles éléments d'appréciation, mais je n'ai pas encore découvert une étude d'ensemble effectuée en Occident sur ce sujet.
Ce qui frappe d'abord l'esprit de qui est confronté avec un tel texte pour la première fois est l'abondance des sujets traités: la création, l'astronomie, l'exposé de certains sujets concernant la terre, le règne animal et le règne végétal, la reproduction humaine. Alors que l'on trouve dans la Bible de monumentales erreurs scientifiques, ici je n'en découvrais aucune. Ce qui m'obligeait à m'interroger: si un homme était l'auteur du Coran, comment aurait-il pu, au VIIe (septième) siècle de l'ère chrétienne, écrire ce qui s'avère aujourd'hui conforme aux connaissances scientifiques modernes? Or, aucun doute n'était possible: le texte que nous possédons aujourd'hui du Coran est bien le texte d'époque, si j'ose dire (...) Quelle explication humaine donner à cette constatation? A mon avis, il n'en est aucune, car il n'y a pas de raison particulière de penser qu'un habitant de la péninsule Arabique pût, au temps où, en France, régnait le roi Dagobert, posséder une culture scientifique qui aurait dû, pour certains sujets, être en avance d'une dizaine de siècles sur la nôtre".
 

 

 
 
 
 
 
 
 

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