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L'Islam et la science

« La science est plus méritoire que la prière », faisait remarquer le Prophète ; « un seul homme de science – ajoutait-il – a plus d’emprise sur le démon, qu’un millier de dévots ». «  Les homme de science sont les héritiers des Prophètes dont le seul patrimoine légué au monde est précisément la science ».

     L’islam selon sa charia incite donc à l’étude et à la recherche dans tous les domaines afin d’accumuler toutes les sciences fondamentales, toutes les techniques et les beaux-arts censées faciliter la vie et la rendre toujours plus commode et toujours plus belles sans toutefois rien corrompre. Méditons à ce propos ces deux versets dont voici le sens : 

-        « Nous avons pourvu la terre d’une beauté, afin de les éprouver (soit les hommes) qui d’entre eux sont les meilleurs en bonnes œuvres » (verset 7 chap.18)  

-        « Dis: "Qui a proscrit l’ornement d'Allah, qu’Il a produit pour Ses sujets, ainsi que le licite en nourritures ?" Dis: "Elles sont destinées à ceux qui ont la foi, dans la vie ici-bas, et exclusivement à eux au Jour de la Résurrection. " Ainsi exposons-Nous clairement les versets pour les gens qui savent. » (Verset 32 chap.7)  

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- Le Cœur et la médecine 

"Le cœur n’est pas, tel qu’on le pensait jusqu’à il y a quelques années, une simple pompe de sang. Depuis les premières greffes cardiaques, les médecins ont remarqué de profonds changements dans le comportement de leurs malades. Leur nature psychique, leurs désirs, ce qu'ils aiment, ce qu'ils détestent et même leurs croyances religieuses se sont complètement bouleversés. Aucune explication scientifique n'a pu être donnée à ce phénomène.

En examinant les rapports des recherches et les statistiques collectés au cours des dernières années, on remarque que leurs conclusions se retrouvent dans le Coran. Jusque là, les savants du Coran eux même expliquaient les Versets parlant du cœur en leur donnant un sens figuré ou moral au même titre que l'âme et le souffle.

 - Qu'en est-il au juste maintenant? 

Notons d'abord que les médecins soutenaient que le coeur et ses battements sont commandés par le cerveau. Or les chirurgiens qui ont procédé à l'implantation des cœurs étrangers dans les thorax des malades, ont remarqué que le cœur implanté commence immédiatement à battre sans attendre les ordres du cerveau anesthésié. Il bat son rithme pendant toute notre vie et ne s’endort jamais, même lorsque le cerveau dort de tous ses sommeils !

Il est important de noter par ailleurs que le cœur se forme dans le fœtus avant le cerveau et commence à battre dès le 21ème jour de la grossesse. Ceci suggère que le cœur opère indépendamment du cerveau. Certains spécialistes tels que le Dr Schwartz pensent même que c'est le cœur qui dirige le cerveau et que dans chacune de ses cellules un historique de notre vie est enregistré! 

Les cellules du cœur seraient donc dotées d'une mémoire ! 

En fait la science moderne est très en retard dans ce domaine et il n'ya aucune certitude sur la relation cerveau - cœur ni aucune sur les lois qui régissent le sommeil, la mémoire, les sentiments …etc.

Ce que la science a pu établir avec certitude depuis une trentaine d'années, c'est que le cœur et le cerveau communiquent avec harmonie, à travers un réseau nerveux très dense. Ils le font au moyen de signaux électriques et les perturbations de l'un agissent immédiatement sur l'autre. 

Le Dr Armour souligne que le cœur est capable de traiter d'une façon particulière les informations lui parvenant de l'organisme tout entier. C'est la raison pour laquelle la greffe d'un cœur se base essentiellement sur la qualité du système nerveux et sa capacité d'adaptation avec l'organisme récepteur.

- Observations surprenantes ! 

Au cours de la décennie 90, Le Dr Linda Rask a pu établir une relation directe entre les impulsions électromagnétiques émises par le cœur et celles du cerveau. Elle a pu détecter une influence directe de champ électromagnétique du cœur sur celui du cerveau. A la suite de ces observations le Dr Gary Schwartz et le Dr Linda Russek pensent que le cœur possède une capacité de stockage et de traitement des informations et que la mémoire ne réside pas seulement dans le cerveau mais qu'elle résiderait également dans le cœur et c'est ce dernier qui commanderait leur traitement.

Le Dr Schwartz a participé à l'implantation d'un cœur appartenant à un enfant décédé, dans la poitrine d'un autre enfant. Lorsque l'enfant opéré a recouvert, la maman du défunt l'a pris dans ses bras. Elle dit qu'elle sentait le souffle et les battements du cœur de son fils. Mieux encore, l'enfant greffé a commencé à présenter des troubles du cerveau gauche, la maman du défunt a informé les médecins que son enfant avait commencé à présenter les mêmes troubles avant sa mort. Ceci prouve que le désordre du cerveau du défunt a été transporté par le cœur greffé sur le cerveau auparavant sain, du malade soigné ! 

Parmi les cas les plus surprenants, la littérature rapporte celui d'une fille qui a reçu un cœur d'une autre. Au lendemain de l'opération, la malade greffée commença à se plaindre de chocs au niveau de la poitrine. Il s'est avéré que la défunte était morte d'un accident de voiture. Les derniers mots qu'elle a prononcés furent : "J'ai mal à la poitrine"!

Un cas similaire parmi des centaines s'est produit avec un garçon qui a reçu le cœur d'une fille morte noyée dans une piscine. Le garçon est devenu un effrayé de l'eau et disait souvent à ses parents: "Ne me jetez pas dans l'eau", même lorsqu'il était à la maison ! 

- Le cœur siège des sentiments

Le 11/08/07 Washington Post publia un article sur Peter Houghton, qui avait reçu un cœur artificiel. Ce cœur consistait en une motopompe qui assurait la circulation du sang dans ses vaisseaux sanguins. 

Ce malade a reconnu qu'il était devenu un être sans sentiments. Il disait qu'il avait dans la poitrine un objet dur comme la pierre: "Je ne ressens plus aucun amour même pas pour mes petits enfants. Je ne sais plus me comporter avec eux. On dirait qu'ils ne font plus partie de moi comme auparavant".

Cet homme n'a plus aucun penchant ni pour la vie, ni pour l'argent ni pour les autres plaisirs; il n'a plus d'espoir. Il a perdu jusqu'aux facultés de réfléchir, prévoir, comparer ou comprendre. Il songe souvent à se suicider pour se débarrasser de ce cœur horrible ! 

Le Professeur Arthur Caplan Directeur du département de l'Ethique Médicale à l'Université de Pennsylvanie, reconnaît que les savants n'ont pas encore percé ce mystère; ils ne se sont pas intéressés aux relations psychologiques et sentimentales des différents organes du corps humain. Ils ont traité ces derniers comme de simples machines. L'Administration Américaine des Soins et du Médicament a reconnu l'échec du cœur artificiel du fait de la dégradation intellectuelle et psychologique des malades; ces derniers sont d'ailleurs tous morts d'une angine de poitrine au cours des mois qui ont suivis l'opération..

La conclusion évidente est que le cœur constitue un véritable magasin des programmes de mémorisation qu'il transmet au cerveau pour traitement.

Le Dr J. A. Armour pense qu'il existe plus de 40000 cellules dans le cœur, régissant le rythme cardiaque, les secrétions hormonales et le stockage des informations. Ces informations jouent un rôle capital dans le processus du raisonnement et de la compréhension. Le rythme cardiaque est lui même en relation directe avec les sentiments et les sensations.

Le Dr Paul Pearsall pense que le cœur ressent et se rappelle. Il envoie des impulsions de communication avec d'autres cœurs. Il envoie également avec chacun de ses battements, des signaux à toutes les cellules du corps. Il peut ainsi agir sur le système immunitaire. Il existerait un véritable flux d'information va-et-vient entre le cœur qui joue le rôle de chef d'orchestre, et les cellules irriguées. Le sang pour sa part, joue le rôle de fluide porteur des informations échangées!

L'Institut des Mathématiques Cardiaques (Heart Math) vient de faire une découverte spectaculaire : Le champ électrique du cœur est si puissant, que nous pouvons communiquer sans parler avec les gens qui nous entourent. Mieux encore, il a été confirmé que la personne qui s'approche d'une autre, qui la touche ou qui lui parle influence directement sur son raisonnement !

- Le Coran et le Cœur 

Après ce bref aperçu purement technique de l’article du Pr. Kaheel, nous allons passer en revue les principaux Versets du Coran qui parlent du cœur et voir comment est-ce que le livre d’Allah révélé il y a 14 siècle au Messager Analphabète Mohammed SAS, a prédit ces dernières découvertes.

- Le Cœur siège de la raison 

S22-V46: "N'ont-ils pas circulé sur terre afin qu'ils aient des cœurs avec lesquels ils peuvent raisonner ou des oreilles avec lesquelles ils peuvent entendre? En fait, ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais ce sont bien les cœurs dans les poitrines qui deviennent aveugles".

Ce Verset à lui seul exprime toute la prédiction coranique en matière de science cardiologique et physiologique. 

Pendant des siècles, les livres saints avaient présenté les cœurs comme le siège des sentiments et de la foi. La tradition et la sagesse populaire qui en ont découlé, sont restées dans notre langage jusqu'à nos jours. Ne dit-on pas "un cœur sensible, un bon coeur, un cœur d'or, du fond de son cœur; et ne dit-on pas à la personne que l’on aime : "Oui mon cœur!"? 

Le Coran est venu il y a 14 siècles nous expliciter d'une façon plus scientifique ce concept en reliant la raison, donc le cerveau, la vue, donc les yeux, l'ouille donc l'oreille, au système nerveux du "raisonnement intégré".

Ce sont les athées et les matérialistes de la science moderne qui nous ont imposé leur concept désintégré de l'être humain; ils ont dénudé l'Homme de ses valeurs morales et ont tenté de le libérer croient-ils de ses "tabous".

Merci donc aux cardiologues qui nous ramènent à l'évidence grâce à leur échec prévisible, selon le Coran. Ils ont démontré que l'être humain n'est pas une simple "machine physiologique", mais c'est un être doué de capacités morales, intellectuelles, sentimentales et spirituelles intégrées. 

La négligence de l'un quelconque de ces dons aboutit obligatoirement aux désordres que la greffe des cœurs a mis en évidence

Et le Coran de souligner que ce sont bien nos cœurs situés dans nos poitrines qui raisonnent qui voient et qui entendent.

Examinons encore d’autres "Versets Cardiologiques": 

S39-V23: "C'est Allah qui a fait descendre le meilleur récit : Un livre qui présente des similitudes et des répétitions. La peau de ceux qui craignent leur Seigneur en frissonne; et lorsque Allah est évoqué, leur peau et leur cœur s'attendrissent ". 
 

S39-V22: "(N'est-ce pas mieux) pour ceux à qui Allah a élargi leur poitrine pour recevoir l'Islam. Que l'enfer soit donc du sort de ceux qui ont le cœur dur quand Allah est évoqué" … 

Dans ce couple de Versets, le Coran compare l'état spirituel et sentimental des mécréants et des croyants. Ici, il inclut le toucher au système sensoriel intégré. Mieux que cela il dit :

S17-V36: "N’emprunte jamais la voie que tu méconnais. Saches bien que l'ouïe, la vue, et le cœur font tous partie des organes pour les quels des comptes seront demandés"!

Nous répondrons donc au Jugement Dernier de l'usage du coeur et de ses auxiliaires, selon qu’ils aient satisfait Dieu ou Satan! 

S41-V20 : "Lorsqu'ils arriveront, leur ouïe, leurs yeux et leur peau témoigneront contre eux de ce qu'ils avaient fait".

Cette mémorisation des organes serait donc une réalité que la science découvrira peut être un jour ? 

- Le Cœur siège des sentiments et de la foi

Parlant des Enfants d'Israël qui se sont égarés après l'Exode, Allah dit: 
S2-V74: "
Leurs cœurs se sont durcis; ils sont devenus comme de la pierre ou même plus durs encore". 
Ce Verset est à rapprocher du malade branché à un cœur artificiel; il sentait dans sa poitrine un objet dur ! 

S2-V6/9: "Quand aux mécréants, soit certain ! Que tu les avertisses ou pas cela leur est égal ; ils ne croiront pas. Allah a scellé leurs cœurs ; un voile épais couvre leurs yeux et leurs oreilles. De ce fait, un grand châtiment leur est réservé. 

Parmi les gens il y en a qui disent : "nous croyons en Dieu et au Jugement Dernier" ; en fait ils ne sont point croyants. Ils veulent tromper Allah et les croyants, mais ils ne font que se leurrer sans se rendre compte. Dans leur cœur il y a une maladie; Allah les a rendus encore plus malades et il auront un châtiment très douloureux pour avoir toujours menti ".

Cette maladie grave n'est rien d'autre que l'hypocrisie. Pour le Coran, elle est pire que l'idolâtrie !

En appelant la communauté des croyants à la mobilisation Allah dit : S3-V154 :"Ceci afin qu'Allah éprouve ce que renferment vos poitrines et qu'Il purifie ce qu’il y a dans vos cœurs. Allah est parfaitement au courant du secret des poitrines".

Le Coran couple souvent cœur et poitrine. 

S40-V35 "Ceux qui palabrent sur les miracles d'Allah sans un pouvoir qu'Allah leur aurait délégué, suscitent un grand ressentiment de la part d'Allah et de la part des croyants. Ainsi Allah frappe-t-il d'un sceau le cœur de tout orgueilleux tyran.

L'orgueil et la tyrannie sont également des maladies du coeur ! Elles interdisent à la foi d’y pénétrer. 

- Le cœur Gouverneur du corps humain

Et le Messager Mohammed SAS de préciser en parlant de l'interdit et du permis : 

"Sachez donc qu'il y a dans le corps une mâchée. Lorsqu'elle est saine, tout le corps est sain. Et lorsqu'elle est atteinte tout le corps se dégrade ; celle-ci n’est rien d’autre que le cœur".

Evidemment, le Messager SAS ne parle que sur révélation; cette révélation lui disait : 

S26-V192-194 Il est certain qu’il s’agit d’une révélation descendue sur toi : c’est le Fidèle Saint Esprit qui l’a descendu sur ton cœur, pour en avertir. Il s’exprime en langue arabe explicite 

Pour être " appris par cœur " par le Messager analphabète, le Coran est descendu " sur son cœur ". Voila qui s’explique parfaitement par cette dernière découverte cardiologique ! 

S7-V179 "Nous avons destiné à la Géhenne un grand nombre de djinns et d'êtres humains. Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne comprennent pas ; ils ont des yeux avec lesquels ils ne voient pas; ils ont des oreilles avec lesquelles ils n’entendent pas. Ils ne ressemblent qu'à des bestiaux; ils sont plutôt plus égarés ".

La cardiologie nous prouvera peut être un jour que le cœur des bestiaux couplé à leur cerveau serait plus intelligent que celui des mécréants, car plus proche de la nature. Ce dont nous sommes certains c'est que le cœur des animaux ne convient pas aux hommes car le cerveau humain est plus vicieux ! C'est ce que veut dire ce Verset et ce que disent les cardiologues, non ? 

S67-V13 "Que vous teniez votre parole au secret ou que vous la criez haut, Il est parfaitement au courant de ce que renferment les "poitrines".

Le cœur est donc la cache des intentions et des secrets. 

Parlant de ceux qui ont refusé le combat avec le Messager SAS, il dit S9-V93 " ….Dieu a imprimé un sceau sur leurs cœurs en sorte qu'ils ne savent plus rien".

Le Coran associe toujours le durcissement des cœurs au pêché et au mal. Ecoutons-le lorsqu'il parle des renégats: 

S92-V14: "Lorsque les Versets du (livre) d'Allah lui sont récités il s’écrie : 'Ce ne sont que des mythes de primitifs'. Pas du tout! En fait ce sont leurs méfaits qui ont encrassé leurs cœurs".

S45-V23 : "As-tu vu celui qui prend ses désirs pour idole, et qu'Allah a égaré alors qu'il détient du savoir; celui à qui (Allah) a scellé l'ouïe et le cœur et voilé les yeux. Qui en dehors d'Allah pourrait-il le guider ? Ne pouvez-vous donc pas y réfléchir ?"

Ainsi le cerveau pourrait être bourré de savoir, mais il ne servira celui qui le porte à reconnaître d'Allah, que si son savoir passe par un cœur sain. C'est ce que dit la cardiologie moderne ! Et Rabelais d’ajouter : " Science sans conscience est une ruine de l’âme ".

Le cœur générateur de la quiétude ou du désarroi 

S13-V28 "Les cœurs de ceux qui croient (en Dieu) s'apaisent en évoquant Allah; C'est en pensant à Allah que les cœurs se rassurent vraiment ?"

S10-V57 "Hommes! Il vous est parvenu une Exhortation de votre Seigneur et une Guérison de ce qui affecte les poitrines; c'est également une Guidance et une Grâce pour les croyants". 

Décrivant le désarroi de la mère de Moïse lorsque son bébé avait été repêché du Nil par la famille de Pharaon le Coran dit:

S28-V10 "Le cœur de la mère de Moïse déprima ; peu s’en fallut qu’elle ne manifestât sa peine si Nous n'avions pas raffermi son cœur; (Nous l'avons fait) afin qu'elle reste toujours croyante". 

Le Coran utilise une expression arabe consacrée remarquable : "Le cœur de la mère de Moïse est devenu creux". Que peuvent dire les Cardiologues. Cette métaphore a-t-elle une explication physiologique?

S114 – Dis: "J'implore la protection du Seigneur des hommes, du Souverain des hommes, du Dieu des hommes, contre le mal de l'angoisse dégradante qui tourmente la "poitrine" des gens qu’elles soient djinns ou humaines". 
C’est par cette prière conseillée à toutes les âmes inquiets, que s’achève le recueil coranique. 

- Le cœur rival du lobe frontal ?

La médecine moderne à réussi à cerner certaines propriétés et certaines fonctions des différents parties du cerveau. Il a été prouvé par exemple que le siège du mensonge et de la ruse, qui contrarient les informations parvenant du cœur, se trouve dans le "lobe frontal". Le Coran l'appelle "Nassia" c'est-à-dire toupet. 
Ecoutons bien cette merveille scientifique du Coran, quand il évoque le sort des renégats au Jugement Dernier : 

S55-V41 "(Ce jour là), les criminels seront reconnus à leur traits ; on les saisira alors pas les toupets et les pieds".

S96-V15/16 "Pas du tout ! S'il ne cesse pas (de pécher), Nous traînerons le toupet, un toupet menteur et pécheur …" 

Les hypocrites disent toujours le contraire de ce qu'ils pensent. Leur langue serait commandée par "l'ordinateur" cérébral, alors que leur pensée est commandée par le cœur. Lorsque ce dernier est malade, le lobe frontal l'emporte, le mensonge et l'hypocinésie se fabriquent. Certains politiciens, que nous n'avons pas besoin de nommer, doivent avoir un tout petit cœur bien encrassé et un lobe frontal d'éléphant. 

- Conclusion

Je conclurai cet essai en affirmant que la science moderne a prouvé sans aucun doute, l'authenticité du Coran. Les Versets pour lesquels les exégètes donnaient une interprétation morale ou métaphysique, prennent maintenant un sens réel. Dans mon commentaire du livre mentionné ci-dessus, je disais que le Verset qui parle du liquide génital, reste encore un mystère pour la médecine. Il dit : 

"Que l'Homme pense à ce à partir de quoi il a été créé ! Il a été créé à partir d'un liquide éjaculatoire sortant d'entre la colonne vertébrale et les seins".

La médecine de nos jours que j’avais évoquée dans mon ouvrage " Youcef et Zoulikha " au commentaire 101, soutenait une autre théorie ! J’avais parlé de "testicules comme générateur du liquide méprisable " ; ceux-ci naissent effectivement dans le fœtus au niveau de la colonne vertébrale et migrent par la suite à leur position finale. Mais les notions qui viennent d'être exposées sur le cœur expliqueraient me semble-t-il, ce mystère. Le cœur qui se trouve dans la cage thoracique entre la colonne vertébrale et les côtes avant, ne serait-il pas le générateur effectif du liquide génétique ?

Ceci dit, n’est-il pas temps que les scientifiques honnêtes reconnaissent ces vérités? N'est-il pas temps également que les savants de la science coranique présentent ces merveilles scientifiques, d'une manière plus objective et sans excès. 
Le sujet que nous venons de traiter interpelle tout particulièrement les Muftis et les savants des sciences islamiques. Ils doivent donner un avis autorisé, pas obligatoirement unanime, car la tolérance et le pluralisme de l'interprétation et de la " Fetwa ", constituant les fondements les plus précieux de la "Démocratie Islamique" si longtemps ignorée. 
Vu que : 

a- La greffe des cœurs a prouvé le transfert des connaissances, des sentiments et des croyances du cœur greffé vers le cerveau du malade récepteur,

b- Les greffés du cœur artificiel n'ont survécu jusqu'à présent que quelques mois après l’opération, en transformant l’homme en un robot inhumain, 

c- Les découvertes faites ont permis une percée inespérée de la science dans les secrets du Coran, et permettent aujourd'hui sa relecture à un plus haut niveau

Les questions qui s'imposent sont: 

1- Est-il permis de pratiquer la greffe des cœurs, et de prélever des cœurs sur les cadavres appartenant à des morts croyants, au profit de malades mécréants ?.

2- Est-il permis de transférer le cœur d'un mécréant dans le corps d'un malade croyant ? 

En fait, nous devons tous réfléchir à ces questions sans plus nous dire : " Quel casse tête " mais plutôt " quel casse cœur " ! Le mal de tête peut être vite guéri par la prise d’un cachet d’aspirine ou une tasse de café. Mais le stress, le "mauvais sang" tel que nos ancêtre l’appelaient, finissent souvent par une hausse de la tension artérielle et si nous n’y remédions pas, finissent par une crise cardiaque fatale. C’est donc bien par nos cœurs que nous réfléchissons, c’est par nos cœurs que nous vivons et que nous mourrons, tel que le Coran le dit !

References

http://www.kaheel7.com/modules.php?name=News&file=article&sid=581 
www.kaheel7.com 
www.altafsir.com 
www.merveillescoraniques.net 
1- Pearsall P, Schwartz GE, Russek LG, Changes in heart transplant recipients that parallel the personalities of their donors, School of Nursing, University of Hawaii, www.springerlink.com, 2000. 
2- Paul Pearsall, The Heart's Code: Tapping the Wisdom and Power of Our Heart Energy, New York, Broadway Books, 1998. 
3- Linda Marks, THE POWER OF THE HEART, www.healingheartpower.com, 2003. 
4- Dorothy Mandel, Spirit and Matter of the Heart, Grace Millenium, Winter 2001. 
5- Linda Marks, The Power of the Soul-Centered Relationship, HeartPower Press, 2004. 
6- Paul Pearsall, Gary E. Schwartz, Linda G. Russek, Organ Transplants and Cellular Memories, Nexus Magazine, April - May 2005. 
7- Schwartz GER, Russek, LGS. The Living Energy Universe. Charlottesville, VA: Hampton Roads Publishing, 1999. 
8- His Heart Whirs Anew, Washington Post, August 11, 2007. 
9- Heart, Wikipedia. 
10- Science of the heart, Institute of HeartMath. 
11- Rollin McCraty, The Scientific Role of the Heart in Learning and Performance, Institute of HeartMath, 2003. 
12- Does your heart sense your emotional state? www.msnbc.msn.com, Jan. 26, 2006. 
13- Annual Meeting of the Pavlovian Society, Tarrytown, NY, 1999

Il y a plus d’un an j’avais publié dans le site www.merveillescoraniques.net sous la rubrique " livres ", plusieurs articles tirés d’un ouvrage scientifique intitulé "Embryologie Théologie, une sainte rencontre". Dans l’un de ces articles sur " l’Audio vision " je faisais le commentaire suivant : " La question qui se pose inévitablement après la lecture de ce chapitre est la suivante: Dans le Coran, "l'audition", "les visions", "la réflexion" et "la foi", semblent intimement liés. Y a-t-il une relation physiologique? Je suggérais à l’auteur d'ajouter à sa nouvelle édition, un passage qui expliquerait scientifiquement cette confusion volontaire que le Coran fait entre la raison, le sentiment et les sens ". Quelques mois plus tard, je reçois de l’un des internautes, un article écrit par le Docteur Abdeddaïm Kaheel sur les dernières découvertes de la greffe des cœurs.. En lisant ce qui suit, vous jugerez vous-même cher lecteur, comment est-ce que la science et la technologie moderne, viennent d'éclaircir ce qui semblait mystérieux dans le Coran il y a à peine quelques mois. Ceci illustre parfaitement le "Verset Emblème" du site : S41-V53 : "Nous allons sans cesse leur montrer nos miracles dans les horizons et dans leur être, jusqu’à ce qu’il leur soit prouvé que c’est bien la vérité". L'astronomie et la médecine de nos jours jouent un rôle primordial dans la démonstration de cette "Vérité "! Pour le cœur humain, la cardiologie n’est qu’à ses balbutiements; elle vient de lever un petit coin du voile qui couvre encore une grande partie des Versets coraniques traitant du sujet; il y en a plus d'une cinquantaine. Je vais commenter les plus significatifs, mais avant de le faire, voyons d’abord un résumé adapté de l’article du Professeur Kaheel qui suit : 

- Le Cœur et la médecine 

"Le cœur n’est pas, tel qu’on le pensait jusqu’à il y a quelques années, une simple pompe de sang. Depuis les premières greffes cardiaques, les médecins ont remarqué de profonds changements dans le comportement de leurs malades. Leur nature psychique, leurs désirs, ce qu'ils aiment, ce qu'ils détestent et même leurs croyances religieuses se sont complètement bouleversés. Aucune explication scientifique n'a pu être donnée à ce phénomène.

En examinant les rapports des recherches et les statistiques collectés au cours des dernières années, on remarque que leurs conclusions se retrouvent dans le Coran. Jusque là, les savants du Coran eux même expliquaient les Versets parlant du cœur en leur donnant un sens figuré ou moral au même titre que l'âme et le souffle.

 

- Qu'en est-il au juste maintenant? 

Notons d'abord que les médecins soutenaient que le coeur et ses battements sont commandés par le cerveau. Or les chirurgiens qui ont procédé à l'implantation des cœurs étrangers dans les thorax des malades, ont remarqué que le cœur implanté commence immédiatement à battre sans attendre les ordres du cerveau anesthésié. Il bat son rithme pendant toute notre vie et ne s’endort jamais, même lorsque le cerveau dort de tous ses sommeils !

Il est important de noter par ailleurs que le cœur se forme dans le fœtus avant le cerveau et commence à battre dès le 21ème jour de la grossesse. Ceci suggère que le cœur opère indépendamment du cerveau. Certains spécialistes tels que le Dr Schwartz pensent même que c'est le cœur qui dirige le cerveau et que dans chacune de ses cellules un historique de notre vie est enregistré! 

Les cellules du cœur seraient donc dotées d'une mémoire ! 

En fait la science moderne est très en retard dans ce domaine et il n'ya aucune certitude sur la relation cerveau - cœur ni aucune sur les lois qui régissent le sommeil, la mémoire, les sentiments …etc.

Ce que la science a pu établir avec certitude depuis une trentaine d'années, c'est que le cœur et le cerveau communiquent avec harmonie, à travers un réseau nerveux très dense. Ils le font au moyen de signaux électriques et les perturbations de l'un agissent immédiatement sur l'autre. 

Le Dr Armour souligne que le cœur est capable de traiter d'une façon particulière les informations lui parvenant de l'organisme tout entier. C'est la raison pour laquelle la greffe d'un cœur se base essentiellement sur la qualité du système nerveux et sa capacité d'adaptation avec l'organisme récepteur.

- Observations surprenantes ! 

Au cours de la décennie 90, Le Dr Linda Rask a pu établir une relation directe entre les impulsions électromagnétiques émises par le cœur et celles du cerveau. Elle a pu détecter une influence directe de champ électromagnétique du cœur sur celui du cerveau. A la suite de ces observations le Dr Gary Schwartz et le Dr Linda Russek pensent que le cœur possède une capacité de stockage et de traitement des informations et que la mémoire ne réside pas seulement dans le cerveau mais qu'elle résiderait également dans le cœur et c'est ce dernier qui commanderait leur traitement.

Le Dr Schwartz a participé à l'implantation d'un cœur appartenant à un enfant décédé, dans la poitrine d'un autre enfant. Lorsque l'enfant opéré a recouvert, la maman du défunt l'a pris dans ses bras. Elle dit qu'elle sentait le souffle et les battements du cœur de son fils. Mieux encore, l'enfant greffé a commencé à présenter des troubles du cerveau gauche, la maman du défunt a informé les médecins que son enfant avait commencé à présenter les mêmes troubles avant sa mort. Ceci prouve que le désordre du cerveau du défunt a été transporté par le cœur greffé sur le cerveau auparavant sain, du malade soigné ! 

Parmi les cas les plus surprenants, la littérature rapporte celui d'une fille qui a reçu un cœur d'une autre. Au lendemain de l'opération, la malade greffée commença à se plaindre de chocs au niveau de la poitrine. Il s'est avéré que la défunte était morte d'un accident de voiture. Les derniers mots qu'elle a prononcés furent : "J'ai mal à la poitrine"!

Un cas similaire parmi des centaines s'est produit avec un garçon qui a reçu le cœur d'une fille morte noyée dans une piscine. Le garçon est devenu un effrayé de l'eau et disait souvent à ses parents: "Ne me jetez pas dans l'eau", même lorsqu'il était à la maison ! 

- Le cœur siège des sentiments

Le 11/08/07 Washington Post publia un article sur Peter Houghton, qui avait reçu un cœur artificiel. Ce cœur consistait en une motopompe qui assurait la circulation du sang dans ses vaisseaux sanguins. 

Ce malade a reconnu qu'il était devenu un être sans sentiments. Il disait qu'il avait dans la poitrine un objet dur comme la pierre: "Je ne ressens plus aucun amour même pas pour mes petits enfants. Je ne sais plus me comporter avec eux. On dirait qu'ils ne font plus partie de moi comme auparavant".

Cet homme n'a plus aucun penchant ni pour la vie, ni pour l'argent ni pour les autres plaisirs; il n'a plus d'espoir. Il a perdu jusqu'aux facultés de réfléchir, prévoir, comparer ou comprendre. Il songe souvent à se suicider pour se débarrasser de ce cœur horrible ! 

Le Professeur Arthur Caplan Directeur du département de l'Ethique Médicale à l'Université de Pennsylvanie, reconnaît que les savants n'ont pas encore percé ce mystère; ils ne se sont pas intéressés aux relations psychologiques et sentimentales des différents organes du corps humain. Ils ont traité ces derniers comme de simples machines. L'Administration Américaine des Soins et du Médicament a reconnu l'échec du cœur artificiel du fait de la dégradation intellectuelle et psychologique des malades; ces derniers sont d'ailleurs tous morts d'une angine de poitrine au cours des mois qui ont suivis l'opération..

La conclusion évidente est que le cœur constitue un véritable magasin des programmes de mémorisation qu'il transmet au cerveau pour traitement.

Le Dr J. A. Armour pense qu'il existe plus de 40000 cellules dans le cœur, régissant le rythme cardiaque, les secrétions hormonales et le stockage des informations. Ces informations jouent un rôle capital dans le processus du raisonnement et de la compréhension. Le rythme cardiaque est lui même en relation directe avec les sentiments et les sensations.

Le Dr Paul Pearsall pense que le cœur ressent et se rappelle. Il envoie des impulsions de communication avec d'autres cœurs. Il envoie également avec chacun de ses battements, des signaux à toutes les cellules du corps. Il peut ainsi agir sur le système immunitaire. Il existerait un véritable flux d'information va-et-vient entre le cœur qui joue le rôle de chef d'orchestre, et les cellules irriguées. Le sang pour sa part, joue le rôle de fluide porteur des informations échangées!

L'Institut des Mathématiques Cardiaques (Heart Math) vient de faire une découverte spectaculaire : Le champ électrique du cœur est si puissant, que nous pouvons communiquer sans parler avec les gens qui nous entourent. Mieux encore, il a été confirmé que la personne qui s'approche d'une autre, qui la touche ou qui lui parle influence directement sur son raisonnement !

- Le Coran et le Cœur 

Après ce bref aperçu purement technique de l’article du Pr. Kaheel, nous allons passer en revue les principaux Versets du Coran qui parlent du cœur et voir comment est-ce que le livre d’Allah révélé il y a 14 siècle au Messager Analphabète Mohammed SAS, a prédit ces dernières découvertes.

- Le Cœur siège de la raison 

S22-V46: "N'ont-ils pas circulé sur terre afin qu'ils aient des cœurs avec lesquels ils peuvent raisonner ou des oreilles avec lesquelles ils peuvent entendre? En fait, ce ne sont pas les yeux qui s'aveuglent, mais ce sont bien les cœurs dans les poitrines qui deviennent aveugles".

Ce Verset à lui seul exprime toute la prédiction coranique en matière de science cardiologique et physiologique. 

Pendant des siècles, les livres saints avaient présenté les cœurs comme le siège des sentiments et de la foi. La tradition et la sagesse populaire qui en ont découlé, sont restées dans notre langage jusqu'à nos jours. Ne dit-on pas "un cœur sensible, un bon coeur, un cœur d'or, du fond de son cœur; et ne dit-on pas à la personne que l’on aime : "Oui mon cœur!"?

Le Coran est venu il y a 14 siècles nous expliciter d'une façon plus scientifique ce concept en reliant la raison, donc le cerveau, la vue, donc les yeux, l'ouille donc l'oreille, au système nerveux du "raisonnement intégré".

Ce sont les athées et les matérialistes de la science moderne qui nous ont imposé leur concept désintégré de l'être humain; ils ont dénudé l'Homme de ses valeurs morales et ont tenté de le libérer croient-ils de ses "tabous".

Merci donc aux cardiologues qui nous ramènent à l'évidence grâce à leur échec prévisible, selon le Coran. Ils ont démontré que l'être humain n'est pas une simple "machine physiologique", mais c'est un être doué de capacités morales, intellectuelles, sentimentales et spirituelles intégrées.

La négligence de l'un quelconque de ces dons aboutit obligatoirement aux désordres que la greffe des cœurs a mis en évidence

Et le Coran de souligner que ce sont bien nos cœurs situés dans nos poitrines qui raisonnent qui voient et qui entendent.

Examinons encore d’autres "Versets Cardiologiques": 

S39-V23: "C'est Allah qui a fait descendre le meilleur récit : Un livre qui présente des similitudes et des répétitions. La peau de ceux qui craignent leur Seigneur en frissonne; et lorsque Allah est évoqué, leur peau et leur cœur s'attendrissent ". 

S39-V22: "(N'est-ce pas mieux) pour ceux à qui Allah a élargi leur poitrine pour recevoir l'Islam. Que l'enfer soit donc du sort de ceux qui ont le cœur dur quand Allah est évoqué" …

Dans ce couple de Versets, le Coran compare l'état spirituel et sentimental des mécréants et des croyants. Ici, il inclut le toucher au système sensoriel intégré. Mieux que cela il dit :

S17-V36: "N’emprunte jamais la voie que tu méconnais. Saches bien que l'ouïe, la vue, et le cœur font tous partie des organes pour les quels des comptes seront demandés"!

Nous répondrons donc au Jugement Dernier de l'usage du coeur et de ses auxiliaires, selon qu’ils aient satisfait Dieu ou Satan! 

S41-V20 : "Lorsqu'ils arriveront, leur ouïe, leurs yeux et leur peau témoigneront contre eux de ce qu'ils avaient fait".

Cette mémorisation des organes serait donc une réalité que la science découvrira peut être un jour ? 

- Le Cœur siège des sentiments et de la foi

Parlant des Enfants d'Israël qui se sont égarés après l'Exode, Allah dit: 
S2-V74: "
Leurs cœurs se sont durcis; ils sont devenus comme de la pierre ou même plus durs encore". 
Ce Verset est à rapprocher du malade branché à un cœur artificiel; il sentait dans sa poitrine un objet dur ! 

S2-V6/9: "Quand aux mécréants, soit certain ! Que tu les avertisses ou pas cela leur est égal ; ils ne croiront pas. Allah a scellé leurs cœurs ; un voile épais couvre leurs yeux et leurs oreilles. De ce fait, un grand châtiment leur est réservé. 

Parmi les gens il y en a qui disent : "nous croyons en Dieu et au Jugement Dernier" ; en fait ils ne sont point croyants. Ils veulent tromper Allah et les croyants, mais ils ne font que se leurrer sans se rendre compte. Dans leur cœur il y a une maladie; Allah les a rendus encore plus malades et il auront un châtiment très douloureux pour avoir toujours menti ".

Cette maladie grave n'est rien d'autre que l'hypocrisie. Pour le Coran, elle est pire que l'idolâtrie !

En appelant la communauté des croyants à la mobilisation Allah dit : S3-V154 :"Ceci afin qu'Allah éprouve ce que renferment vos poitrines et qu'Il purifie ce qu’il y a dans vos cœurs. Allah est parfaitement au courant du secret des poitrines".

Le Coran couple souvent cœur et poitrine. 

S40-V35 "Ceux qui palabrent sur les miracles d'Allah sans un pouvoir qu'Allah leur aurait délégué, suscitent un grand ressentiment de la part d'Allah et de la part des croyants. Ainsi Allah frappe-t-il d'un sceau le cœur de tout orgueilleux tyran.

L'orgueil et la tyrannie sont également des maladies du coeur ! Elles interdisent à la foi d’y pénétrer. 

- Le cœur Gouverneur du corps humain

Et le Messager Mohammed SAS de préciser en parlant de l'interdit et du permis : 

"Sachez donc qu'il y a dans le corps une mâchée. Lorsqu'elle est saine, tout le corps est sain. Et lorsqu'elle est atteinte tout le corps se dégrade ; celle-ci n’est rien d’autre que le cœur".

Evidemment, le Messager SAS ne parle que sur révélation; cette révélation lui disait : 

S26-V192-194 Il est certain qu’il s’agit d’une révélation descendue sur toi : c’est le Fidèle Saint Esprit qui l’a descendu sur ton cœur, pour en avertir. Il s’exprime en langue arabe explicite 

Pour être " appris par cœur " par le Messager analphabète, le Coran est descendu " sur son cœur ". Voila qui s’explique parfaitement par cette dernière découverte cardiologique ! 

S7-V179 "Nous avons destiné à la Géhenne un grand nombre de djinns et d'êtres humains. Ils ont des cœurs avec lesquels ils ne comprennent pas ; ils ont des yeux avec lesquels ils ne voient pas; ils ont des oreilles avec lesquelles ils n’entendent pas. Ils ne ressemblent qu'à des bestiaux; ils sont plutôt plus égarés ".

La cardiologie nous prouvera peut être un jour que le cœur des bestiaux couplé à leur cerveau serait plus intelligent que celui des mécréants, car plus proche de la nature. Ce dont nous sommes certains c'est que le cœur des animaux ne convient pas aux hommes car le cerveau humain est plus vicieux ! C'est ce que veut dire ce Verset et ce que disent les cardiologues, non ? 

S67-V13 "Que vous teniez votre parole au secret ou que vous la criez haut, Il est parfaitement au courant de ce que renferment les "poitrines".

Le cœur est donc la cache des intentions et des secrets. 

Parlant de ceux qui ont refusé le combat avec le Messager SAS, il dit S9-V93 " ….Dieu a imprimé un sceau sur leurs cœurs en sorte qu'ils ne savent plus rien".

Le Coran associe toujours le durcissement des cœurs au pêché et au mal. Ecoutons-le lorsqu'il parle des renégats: 

S92-V14: "Lorsque les Versets du (livre) d'Allah lui sont récités il s’écrie : 'Ce ne sont que des mythes de primitifs'. Pas du tout! En fait ce sont leurs méfaits qui ont encrassé leurs cœurs".

S45-V23 : "As-tu vu celui qui prend ses désirs pour idole, et qu'Allah a égaré alors qu'il détient du savoir; celui à qui (Allah) a scellé l'ouïe et le cœur et voilé les yeux. Qui en dehors d'Allah pourrait-il le guider ? Ne pouvez-vous donc pas y réfléchir ?"

Ainsi le cerveau pourrait être bourré de savoir, mais il ne servira celui qui le porte à reconnaître d'Allah, que si son savoir passe par un cœur sain. C'est ce que dit la cardiologie moderne ! Et Rabelais d’ajouter : " Science sans conscience est une ruine de l’âme ".

Le cœur générateur de la quiétude ou du désarroi 

S13-V28 "

Islam, problèmes actuels en science et religion


Abd-al-Haqq Guiderdoni

 

Le monde musulman a rencontré la science moderne, au XIXème siècle, sous la forme d’un double défi, à la fois matériel et intellectuel. La défense de l’empire ottoman face à la poussée militaire des pays occidentaux, puis le succès de la colonisation, ont rendu nécessaire l’acquisition de la technologie occidentale, et donc de la science qui en est la fondation. Cette pression de la science moderne sur l’islam demeure encore très forte.

L’Occident apparaît comme le modèle de progrès qu’il faut rattraper, ou au moins suivre, en formant techniciens et ingénieurs, et en assurant le transfert massif des technologies indispensables au développement. Mais la rencontre entre l’islam et la science moderne a surtout suscité une réflexion d’ordre philosophique et doctrinal, en quelque sorte provoquée par un événement inaugural, la fameuse conférence « L’Islamisme et la Science » donnée par Ernest Renan (1823—1892) à la Sorbonne en 1883. Dans la perspective positiviste qui était la sienne, Renan y critiquait l’incapacité radicale des musulmans à produire des découvertes scientifiques, et leur inaptitude supposée à la pensée rationnelle. Cette conférence fut ressentie comme une provocation par les intellectuels musulmans de l’époque qui étaient en contact avec l’intelligentsia occidentale.

Ces intellectuels, dont Jamâl-al-Dîn Al-Afghânî (1838—1897) fut le précurseur, défendirent alors l’idée que l’islam n’avait pas connu de rupture entre religion et science, alors que le christianisme, surtout le catholicisme, avait vécu une longue période de conflit avec celle-ci. Pour eux la science moderne n’est rien d’autre que la « science islamique » autrefois développée par le monde musulman de l’époque classique (celui des califats umayyade et abbasside), et finalement transmise à l’Occident, dans l’Espagne du XIIIème siècle, grâce à des traductions qui permirent ensuite la Renaissance et les Lumières. Pour ces intellectuels à l’origine du courant « moderniste » de l’islam, il n’y a rien de mauvais, en principe, dans la science. Seules les distorsions imposées à la science par la vision matérialiste et positiviste des philosophes et scientifiques anti-religieux de l’Occident demeurent inacceptables. La science moderne n’a pu naître dans le monde musulman, pourtant très avancé à une certaine époque, à cause des « superstitions » ajoutées à la religion d’origine, qui ont incité au fatalisme quiétiste plus qu’à l’action. A l’issue de cette prise de conscience de l’engourdissement (jumûd) des sociétés musulmanes, les modernistes appellent à la renaissance (nahdah), par la réforme (içlâh) de la pensée islamique.

Cette position, très répandue dans le monde musulman, pose un certain nombre de problèmes, que l’on peut résumer en disant qu’il s’agit de savoir si la réforme doit conduire à « moderniser l’islam » ou à « islamiser la modernité ».

Les intellectuels musulmans qui travaillent sur les rapports de la science et de la religion puisent leur réflexion dans l’épistémologie de l’islam. En effet, la tradition islamique insiste sur la recherche de la « connaissance » (‘ilm), un mot qui revient plus de 800 fois dans le Coran et dans de nombreuses traditions prophétiques comme « la recherche de la connaissance est une obligation religieuse », ou « cherchez la connaissance jusqu’en Chine ». Cette connaissance a trois aspects : le savoir religieux transmis par la révélation, la connaissance du monde acquise par l’investigation et la méditation, et enfin, le savoir d’ordre spirituel accordé par Dieu. Les différentes attitudes face au rapport entre science et religion procèdent des éclairages différents qui peuvent être donnés à ces trois aspects. C’est le même mot (âyât) qui désigne à la fois les signes de Dieu dans le cosmos et les versets du texte coranique. De nombreux passages, appelés « versets cosmiques » (âyât kawniyya) par les commentateurs, attirent l’attention du lecteur sur les phénomènes de la nature, où celui-ci doit apprendre à déchiffrer l’œuvre du Créateur. La perspective fondamentale de l’islam est celle de l’affirmation de l’unicité divine (tawhîd), qui assure l’unicité de la connaissance, dans la mesure où tout savoir véritable reconduit à Dieu. En conséquence, il ne saurait y avoir de désaccord entre les données produites par la connaissance du monde et celles qui sont apportées par la révélation, ni cette « double vérité » (duplex veritas) condamnée dans l’Occident médiéval et faussement attribuée aux philosophes musulmans.

L’idée fondamentale de l’unicité de la connaissance apparaît dans les positions de deux acteurs majeurs de l’histoire de la pensée musulmane, dont les œuvres sont encore très lues aujourd’hui. Abû Hâmid Al-Ghazâlî (1058—1111) défend, dans le Libérateur de l’erreur (al-Munqidh min ad-Dalâl), que la certitude rationnelle est accordée par don divin. S’il y a désaccord apparent entre les résultats de la falsafah (la philosophie et la science d’inspiration hellénique) et les enseignements de la tradition religieuse, c’est parce que les philosophes ont appliqué leur investigation en dehors de son domaine de validité, et ont été amenés à énoncer des propositions fausses. Abû-l-Walîd Muhammad Ibn Rushd (1126—1198) affirme, sous la forme du long avis jurisprudentiel (fatwâ) que constitue son livre Le Traité décisif (Kitâb Façli-l-Maqâl), que la pratique de la philosophie et de la science est une obligation religieuse canonique. Pour lui, s’il y a désaccord apparent entre philosophie et révélation, ce sont les textes religieux qui doivent être soumis à interprétation (ta’wîl), sous peine de tomber dans l’impiété en faisant dire à Dieu des choses manifestement fausses. Les différentes positions des musulmans contemporains face à la science se répartissent selon trois courants principaux, qui suivent toujours, d’une façon ou d’une autre, cette ligne de l’unité de la connaissance.

Le courant majoritaire considère, dans le sillage des réformistes des XIXème et XXème siècles, qu’il n’y a rien d’intrinsèquement mauvais dans la science. L’Occident, qui est actuellement le producteur des découvertes scientifiques, doit être blâmé seulement pour sa vision matérialiste et son indifférence à la morale. Ce que ce courant place sous le nom de science, ce sont essentiellement les sciences de la nature, et non les sciences humaines pénétrées des valeurs anti-religieuses de l’Occident. La science est considérée comme pourvoyeuse de « faits » qui, en eux-mêmes, sont complètement neutres. Ce qui manque à l’Occident, c’est le sens de l’éthique que certains scientifiques occidentaux ont manifesté de façon personnelle, mais qui n’apparaît pas assez, ou pas du tout, dans les sociétés occidentales. Ainsi de grands scientifiques, comme le prix Nobel de Physique (1979) Abdus Salam (1926—1996), ont-ils pu se faire les avocats du développement de la science moderne dans le monde islamique. Ces défenseurs de la science rappellent les heures glorieuses de la grande époque de la science en islam, énumèrent la longue liste des savants musulmans « oubliés de l’histoire », et cherchent à construire un futur en promouvant le rôle émancipateur de l’éducation. Ce courant connaît actuellement un essor considérable, tout en étant, en quelque sorte, détourné à des fins apologétiques. En 1976, un chirurgien français, Maurice Bucaille (1920—) publia La Bible, le Coran et la Science où il étudiait les écritures saintes « à la lumière des connaissances modernes », et concluait à l’authenticité du Coran, en raison « de la présence d’énoncés scientifiques qui, examinés à notre époque, apparaissent comme un défi à l’explication humaine ». L’intention initiale n’était pas d’aborder les rapports entre science et religion en islam, mais de prendre part au débat des orientalistes et islamologues contemporains sur le statut du Coran, en apportant des éléments en faveur de l’authenticité de celui-ci. Cette idée des « preuves scientifiques » de la vérité du Coran fut propagée dans le monde musulman par les nombreuses traductions du livre de M. Bucaille, et amplifiée au point d’occuper une place dominante dans l’apologétique actuelle, où le thème traditionnel de « l’inimitabilité du Coran » (i’jâz al-qur’ân) est complètement réinterprété dans cette perspective de la « science coranique ». Les « savants occidentaux » qui y sont mis en scène reconnaissent dans le Coran les dernières découvertes de la science moderne (cosmologie, embryologie, géophysique, météorologie, biologie), et affirment ainsi la vérité de l’islam. Ceux qui défendent cette position envisagent la science sans se préoccuper de sa vision du monde, ni de ses présupposés épistémologiques et méthodologiques. Certains vont même plus loin lorsque, en sollicitant le texte sacré pour produire des énoncés scientifiques quantitatifs, comme une mesure très précise de la vitesse de la lumière, ils prétendent fonder une « science islamique » sur des méthodes complètement nouvelles. Or, ainsi que le rappelle le physicien Pervez Hoodbhoy, dans son livre Islam and Science qui s’insurge contre un tel détournement, « specifying a set of moral and theological principles — no matter how elevated— does not permit one to build a new science from scratch ».Pour lui il n’y a qu’une seule façon de faire de la science, et la « science islamique » de la glorieuse époque n’était autre que la science universelle, pratiquée par des scientifiques appartenant à la civilisation arabo-islamique.

Le deuxième courant refuse cette idée de science universelle, et met l’accent sur la nécessité d’examiner les présupposés épistémologiques et méthodologiques de la science moderne d’origine occidentale, qui ne sauraient être acceptés en l’état par le monde musulman. Ce courant se fonde sur les critiques émanant de la philosophie et de l’histoire des sciences. Karl Popper (1902—1994), Thomas Kuhn (1922—1996), et Paul Feyerabend (1924—1994), ont contribué, chacun à sa manière, à questionner la notion de vérité scientifique, la nature de la méthode expérimentale, et l’indépendance des productions de la science par rapport à l’environnement culturel et social où celles-ci apparaissent. Dans un climat fortement marqué par le relativisme et l’anti-réalisme de la déconstruction post-moderne, les critiques musulmans de la science occidentale refusent l’idée selon laquelle il n’y aurait qu’une seule façon de faire de la science. Ils cherchent à fonder les principes d’une « science islamique », en enracinant la connaissance scientifique et l’activité technologique dans les idées de la tradition islamique et les valeurs de la loi religieuse (sharî’a), avec des nuances qui résultent des différences d’interprétation.

C’est ainsi que Isma’il Raji Al-Faruqi (1921—1986) a élaboré un programme d’islamisation de la connaissance, relayé par la fondation, en 1981, de l’International Institute of Islamic Thought, à la suite des expériences et réflexions de Musulmans travaillant dans les universités et les instituts de recherche d’Amérique du Nord. Ce programme est basé sur la constatation d’un malaise dans la communauté musulmane (umma), qui trouve son origine dans l’importation d’une vision du monde étrangère à la perspective islamique. Pour l’IIIT, l’islamisation de la connaissance est globale : elle part de la parole de Dieu qui peut et doit s’appliquer à toutes les sphères de l’activité humaine, dès lors que Dieu a créé l’homme comme son « représentant » ou « vice-régent sur terre » (khalîfat Allâh fî-l-ard). Les travaux de l’IIIT conçoivent un projet pour le développement de la pratique scientifique au sein d’une vision religieuse du monde et de la société. L’entreprise de l’IIIT vise d’ailleurs davantage les sciences humaines que les sciences de la nature, considérées comme plus neutres du point de vue méthodologique. D’autres intellectuels, comme Ziauddin Sardar (1951—) et les membres de l’école de pensée plus ou moins informelle dite ijmâlî (ainsi auto-désignée en référence à la vision « synthétique » qu’elle propose), sont aussi conscients de la « menace » que fait peser sur l’islam la vision du monde occidentale apportée par la science. Profondément influencés par l’analyse kuhnienne du développement scientifique, ils constatent que la science et la technologie venues d’Occident ne sont pas des activités neutres, mais participent d’un projet culturel, et deviennent un outil pour la propagation des intérêts idéologiques, politiques et économiques de l’Occident.

Pour importer la science et la technologie modernes en islam, il faut reconstruire les fondations épistémologiques de la science, dans la perspective d’interconnexion entre les différents domaines de la vie humaine qui est propre à l’islam. Sardar lui-même compare la position des ijmalis à celle d’Al-Ghazâlî. Le troisième courant de pensée islamique est marqué par une réflexion approfondie sur les fondements métaphysiques de la vision du monde proposée par la tradition islamique. Seyyed Hossein Nasr (1933—) y apparaît comme la figure la plus importante. Il défend le retour à la notion de Science Sacrée. Ce courant trouve sa source dans la critique du monde moderne proposée par le métaphysicien français René Guénon (1886—1951), puis par des auteurs dans le sillage de celui-ci, comme Frithjof Schuon (1907—1994) et Titus Burckhardt (1908—1984), tous musulmans d’origine occidentale. Guénon explique comment la civilisation occidentale moderne représente une anomalie, dans la mesure où elle est la seule civilisation de l’humanité à s’être développée sans se référer à la Transcendance. Guénon rappelle l’enseignement universel des religions et traditions de l’humanité, qui sont autant d’adaptations de la Tradition primordiale, d’essence métaphysique. La destinée de l’être humain est la connaissance d’ordre intellectuel des vérités éternelles, et non l’exploration des aspects quantitatifs du cosmos. Dans cette perspective, Nasr dénonce, non le malaise de la communauté musulmane, mais celui des sociétés occidentales, obsédées par le développement d’une connaissance scientifique ancrée dans une approche quantitative de la réalité, et par la domination de la nature qui aboutit à la destruction pure et simple de celle-ci. La position de Nasr et des autres défenseurs de ce courant traditionnel, que certains ont choisi d’appeler « pérennialiste » (par référence à la Sophia perennis dont ils sont les transmetteurs), s’ancre non seulement dans une critique de l’épistémologie occidentale, mais dans une remise en question profonde de la conception occidentale d’une réalité réduite à la seule matière. Les pérennialistes proposent une doctrine de la connaissance comme une succession d’épiphanies, où la vérité et la beauté apparaissent comme des aspects complémentaires de la même réalité ultime. Ils appellent de leurs vœux le rétablissement d’une vision spirituelle du monde, et la réhabilitation de la « science islamique » traditionnelle qui préservait l’harmonie de l’être dans la création. En revanche, les critiques de cette position radicale l’accusent d’un certain élitisme, et mettent en avant la difficulté à réaliser son programme dans les circonstances actuelles.

Les différents courants de la pensée musulmane contemporaine témoignent d’une activité de réflexion intense sur les rapports entre science et religion. Le monde universitaire musulman agit ici comme un melting pot où de nombreuses idées d’origine islamique ou occidentale sont ré-élaborées dans la recherche d’une synthèse. Les éléments fondamentaux restent ceux de la pensée islamique : l’affirmation répétée de l’unicité de Dieu qui unit à la fois la création et l’humanité, la nature ouverte du processus même d’acquisition de la connaissance du monde, qui est par essence illimité puisqu’il a pour origine et pour terme la connaissance de Dieu, l’étroite interconnexion de la connaissance et de l’éthique, enfin la responsabilité de l’homme sur terre en tant que vice-régent, qui doit user du monde sans en abuser et se comporter comme le bon jardinier dans le jardin. Par ailleurs, la métaphysique qui sous-tend l’épistémologie et l’éthique est profondément marquée par la dialectique du visible et de l’invisible. Les phénomènes y sont les signes de l’action divine dans le cosmos. Dieu est d’ailleurs présent dans le monde, dont il ne cesse de « renouveler la création » à chaque instant (tajdîd al-khalq). L’articulation de cette forme d’occasionalisme avec la causalité, dans le déterminisme et l’indéterminisme de la science moderne, reste encore à élaborer.

La réflexion critique sur l’élaboration même de la science, comme activité marquée par une culture, est maintenant bien inscrite dans le débat. En revanche, il faut constater que les derniers développements de la science contemporaine, notamment ceux qui concernent l’incomplétude en mathématique, l’incertitude en physique quantique, l’imprévisibilité en théorie du chaos, ainsi que les interrogations de la biologie sur l’évolution, et des neurosciences sur la conscience, n’ont sans doute pas été assez médités. Ces développements peuvent en effet fournir d’intéressantes pistes pour briser la vision réductionniste et scientiste du monde, et constituent une sorte de pierre de touche pour une métaphysique et une épistémologie qui puissent donner du sens à la science telle qu’elle se fait dans les laboratoires et instituts de recherche.

Il s’agit finalement de fournir un contenu au terme de « science islamique ». La question est la fois du domaine de l’éthique (personnelle et collective), de l’épistémologie, et de la Weltanschauung de nature métaphysique qu’elle présuppose. Chaque courant de pensée doit faire face, lors du passage de la théorie à la pratique, à des problèmes spécifiques qui résultent de sa position particulière, mais aussi des difficultés économiques et sociales du monde musulman. Il reste à savoir dans quelle mesure le projet le plus ambitieux, celui de la science islamique en tant que Science Sacrée, peut être plus qu’un regard nostalgique sur le passé, et passer au stade de la mise en œuvre effective par une élite intellectuelle et spirituelle. L’avenir de la contribution de la civilisation islamique au développement de la connaissance universelle dépend de la réponse qui sera donnée à cette question.

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Création et évolution selon Ibn Khaldoun

Ibn Khaldoun

 

« Que l’on contemple l’univers de la Création ! Il part du règne minéral et monte progressivement, de manière admirable, au règne végétal, puis animal. Le dernier « plan » (ufuq) minéral est relié au premier plan végétal : herbes et plantes sans semence. Le dernier plan végétal – palmiers et vignes – est relié au premier plan animal, celui des limaces et des coquillages, qui n’ont d’autre sens que le toucher. Le mot « relation » (ittissâl) signifie que le dernier plan de chaque règne est prêt à devenir le premier du règne suivant. Le règne animal (’âlam al hayawân) se développe alors, ses espèces augmentent et, dans le progrès graduel de la Création (tadarruj at-takwin), il se termine par l’homme doué de pensée et de réflexion. Le plan humain est atteint à partir du monde des singes (qirada), où se rencontrent sagacité (kays) et perception (idrak), mais qui n’est pas encore arrivé au stade de la réflexion (rawiya) et de la pensée. A ce point de vue, le premier niveau humain vient après le monde des singes : notre observation s’arrête là. »

Ibn Khaldoun, Discours sur l’histoire universelle – Al-Muqaddima, traduit de l’arabe par Vincent Monteil, Sindbad-Actes Sud, 1997, pp. 146-147.

« De même encore, les singes, qui sont doués de sagacité (kays) et de perception, se trouvent, au voisinage de l’homme, le seul être vivant à être doté de pensée et de réflexion. Cette possibilité d’évolution (isti’dâd) réciproque, à chaque « niveau » (ufq) de la Création, constitue ce qu’on appelle le « continuum » (ittissal) des êtres vivants. »

Ibn Khaldoun, Discours sur l’histoire universelle – Al-Muqaddima, p. 685.

 

http://islam-science.net/creation-et-evolution-selon-ibn-khaldoun-2013/

 

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Les règles de l'autopsie en Islam

Dans certains cas, comme les cas de meurtre, il est obligatoire de faire l'autopsie du corps de la victime ; alors, quel est le jugement de la jurisprudence islamique sur ce sujet ?

Louange à Allah Seul, et bénédictions et salutations d’Allah sur celui après qui il n’y a pas de prophète, notre prophète Mohammed, sur les membres de sa famille et ses compagnons :

L’assemblée de jurisprudence islamique, à la ligue du monde islamique, a regardé le sujet (l’autopsie des morts), et après en avoir discuté et donné les opinions sur ce sujet, elle a émis la décision suivante :

Etant donné les nécessités qui ont exigé l’autopsie des morts, et qui font que l’autopsie est un intérêt qui engendre une corruption, qui correspond à la transgression de la dignité [de l’honneur] de la personne morte ; l’assemblée de jurisprudence islamique a décidé ce qui suit :

Premièrement : il est permis de faire l’autopsie des corps des morts pour les raisons suivantes :

A) L’enquête pour une poursuite judiciaire [à cause d’un crime], afin de connaitre les causes de la mort ou du crime commis ; et lorsqu’il est difficile pour le juge de connaitre les causes de la mort, et qu’il est évident que l’autopsie est la manière de connaitre ces causes.

B) La vérification des maladies qui exigent l’autopsie, afin de prendre à la lumière de l’autopsie les mesures préventives et les traitements appropriés pour ces maladies.

C) Apprendre la médecine et l’enseigner, comme ceci est fait dans les facultés de médecine.

Deuxièmement : en ce qui concerne l’autopsie pour l’enseignement, il faut prendre en considération les restrictions suivantes :

A) Si c’est le corps d’une personne connue, il est stipulé comme condition qu’il ait donné la permission avant sa mort de faire l’autopsie de son corps, ou ses héritiers donnent la permission de faire cela après sa mort ; et il ne faut pas faire l’autopsie d’une personne dont le sang est protégé sauf en cas de nécessité.

B) Il faut se contenter du strict nécessaire pour l’autopsie, afin de ne pas s’amuser avec les corps des morts.

C) En ce qui concerne les corps des femmes, il n’est pas permis que d’autres personnes que les femmes fassent leur autopsie, sauf s’il n’y a pas de femmes qui puissent le faire.

Troisièmement : il est obligatoire dans tous les cas d’enterrer toutes les parties du corps autopsié.

Et bénédictions et salutations d’Allah sur notre prophète Mohammed, sur les membres de sa famille et ses compagnons. Et louange à Allah Seigneur des mondes.

 

http://fr.islamtoday.net/node/20052

 

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Les 5 insectes du Coran

Fourmi

Introduction

Il y a plus d’un an, nous avions publié sur ce site, deux articles parlant de l’abeille. L’un s’intitulait : "les merveilles du miel" et l’autre : "couleurs de miel". Nous venons tout juste de publier un autre sur les araignées sous le titre : "La demeure la plus vulnérable".
A présent, et après une brève introduction sur.les insectes qui tournent autour de nos têtes, nous allons vous parler du "Royaume des fourmis", que nous foulons inopinément sous nos pieds.
Commençons d’abord par projeter sur ces "nobles" insectes quelques rayons coraniques, pour voir pourquoi le Livre d’Allah les a spécialement cités.
1- Le Moustique
Allah ne se gène pas (de vous) sommer avec n’importe quel exemple (de créature), un moustique ou toute (autre créature) plus élevée. Quant aux croyants, ils savent que ce (Coran) est vérité (et) vient de leur Seigneur ; quant aux mécréants, ils disent :"que veut donc dire Allah, par cet exemple" ? (En fait, Allah) pousse avec cet exemple de nombreuses (gens) à l’égarement et guide plusieurs autres dans la bonne voie ; en réalité Il n’en dévoie que les abjectes. (S2-V26)
Allah nous dit, qu’en dépit de son importance comme créature, le moustique n’est rien devant d’autres encore plus grandes. Nous verrons dans un prochain article, les capacités et les dons incroyables de cet insecte minuscule, que tout le monde sous-estime et lorsqu’il nous pique, nous tentons de le tuer, en nous donnant un coup de gifle!
Quand un Arabe veut ridiculiser quelqu’un, il le somme par le proverbe qui dit : "il ne vaut pas l’aile d’un moustique!"
Nous verrons, dans un prochain article, ce que vaut en réalité un moustique ; nous comprendrons pourquoi Allah ne se sent point gêné d’en parler dans son Saint Message à l’humanité.
2- La Mouche
Allah dit :
A vous les Humains ! Une parabole est apposée ; écoutez-la ! Ceux que vous priez en dehors d’Allah, ne créeront jamais une mouche même s’ils s’y mettaient tous ensemble. Et si la mouche leur subtilise quelque chose, ils sont incapables de la lui reprendre. Combien vulnérable est-il, et le poursuivant et le poursuivi ! (S22–V73)
Dans les pays chauds, les gens savent combien la mouche est agaçante ; même si vous lui donnez votre plat tout entier, elle va chercher une saleté ailleurs, puis, venir plonger dans verre d’eau où elle préfère crever. Quand rien ne l’allèche par l’odeur, elle va s’accrocher vos yeux ou à ceux des enfants pour les infecter de trachome, ou y déposer ses excréments. Bref, elle vous écœure, vous traque et vous empêche de dormir, à moins que vous ne fassiez en plein jour !
Dans le Verset précité, Allah veut frapper notre imagination en nous donnant l’exemple d’une petite créature et défie l’humanité toute entière de pouvoir la créer du néant, même si elle se mettait ensemble et associait la capacité et l’intelligence de tous !
Et pour souligner notre impuissance, il dit qu’une fois que la mouche soustrait à quiconque une chose aussi petite soit-elle, il est incapable de la récupérer. Il peut tout juste la tuer, mais jamais lui reprendre ce qu’elle aurait avalé dans la seconde qui suit sa conquête ! Le Coran pousse encore l’ironie plus loin, en affirmant que l’impuissance est aussi bien du côté de celui qui tente de reprendre ce que la mouche lui avait "piqué", que du côté de la mouche "la voleuse" qui vit et meurt d’un rien.

3- L’abeille
Après les deux insectes que nous croyons nuisibles et méchants, car vecteurs d’épidémies, relevons notre goût en disant quelques mots de deux autres plus nobles et plus utiles à nous et à notre environnement.
Ces deux insectes ont donné leur nom à deux Sourates (chapitres) du Coran dans lesquelles ils sont évoqués. C’est dire toute l’importance que le Créateur Suprême leur accorde.
Pour les abeilles nous vous invitons à vous reporter aux articles cités en introduction. Quand aux fourmis nous allons en parler dans les lignes qui suivent.

4- La fourmi
Résumé
De tous les insectes cités par le Saint coran, la fourmi tient une place privilégiée. En effet son sens de l’organisation dans la vie sociale de sa communauté, son sens de l’économie, son goût pour le labeur et sa cohésion sociale font d’elle une créature exceptionnelle citée en exemple par les hommes à travers les époques. Cependant, vous découvrirez à travers l’article qui suit que cet insecte doué d’une intelligence divine a aussi un coté pervers, égoïste et corrompu tout comme l’être humain.
La fourmi appartient à la famille des insectes nobles cités dans le Saint Livre de l’Islam. Elle joue un rôle important dans la conservation de l’environnement naturel et représente un modèle d’organisation et de communication.
Il existe plusieurs familles de fourmis selon leur mode de vie.
Organisation sociale
Les fourmis et certains autres insectes sociaux se rassemblent afin de créer une colonie
Organisée intelligemment : Chaque fourmilière est divisée en différents types de fourmis. Ces castes appelée polymorphisme sont au nombre de 3
- Les ouvrières (fourmis asexuées)
- La reine (fourmi sexuée)
- Les mâles (fourmis sexuées)
a- Les ouvrières
sont chargées de la vie de la cité fourmi. Leur premier rôle est de construire la fourmilière, elles assurent l’approvisionnement de la cité en nourriture. Grâce au « jabot social »,( c’est un deuxième estomac permettant de stocker les aliments prédigérés qui servent à nourrir d’autres fourmis ouvrières qui n’ont pas eu le temps ou les moyens d’aller se nourrir d’elles même. Ce mode d’alimentation s’appelle prophylaxie. Les aliments sont régurgités dans la bouche de la fourmi). Certaines ouvrières ont un rôle de nourrices car elles s’occupent des œufs pondus par la fourmi reine en attendant leur éclosion, et apportent aux jeunes fourmis les soins appropriés. Enfin d’autres ouvrières ont pour rôle de protéger la cité des attaques d’autres insectes ; on parle de fourmis soldats.
Elles sont chargées de la vie de "la cité fourmi". Leur premier rôle est de construire la fourmilière ; elles assurent l’approvisionnement de la cité en nourriture. Grâce au « jabot social », qui constitue un deuxième estomac ; la fourmi ouvrière stocke des aliments prédigérés afin de nourrir une autre fourmi ouvrière. Ce mode de nourriture chez certains insectes s’appelle trophallaxie. Certaines ouvrières ont un rôle de nourrices car elles s’occupent des œufs pondus par la fourmi reine en attendant leur éclosion, et apportent aux "fourmis nourrissons" les soins appropriés. D’autres ouvrières ont enfin pour rôle de protéger la cité des attaques d’autres insectes ; on parle de fourmis soldats. Nous verrons dans quelques instants un exemple de ce rôle évoqué justement par le Coran.
Sortant de l’œuf, la chenille reste environ 11 à 23 mois dans une fourmilière, avant de se métamorphoser en adulte et s’envoler au loin.

b- La reine
Il n’y a qu’une seule reine par colonie (monogénisme). C’est la plus grosse de toutes les fourmis et c’est la seule à pouvoir pondre. Elle pond des milliers voire des millions d’œufs dans sa vie en fonction des besoins de la cité. Elle vit entre dix et quinze ans et c’est elle qui transmet le code d’identité génétique de la colonie.
c- Les mâles
Ils n’ont aucun rôle fonctionnel si ce n’est de féconder la reine. Ils meurent après l’accouplement, Dans le royaume des fourmis c’est la femelle reine et ouvrière, qui dirige la société.

d- La communication
La vie sociale des fourmis est organisée et structurée. La fonction de chaque fourmi est une énigme. Jeremy Thomas a écrit «… les fourmis n’ont pas besoin d’un chef pour les diriger dans leur travail. Les tâches sont faîtes naturellement et avec coordination… ». Dans le Livre des Proverbes attribué par les Juifs au Roi Salomon on lit par exemple : "Va voir la fourmi espèce de paresseux, observe ses voies et soit intelligent ; elle n’a ni chef ni expert ni commandant. Elle prépare sa nourriture en été …". A l’opposé, Le Coran nous informe que les fourmis communiquent entre elles. Elles peuvent s’appeler, s’avertir de la découverte d’une nouvelle source de nourriture, donner l’alerte lorsqu’il y a danger… etc. Bref, elles vivent avec une intelligence collective.
D’après l’article publié dans le magazine britannique "The Times" du 6 février 2009 et intitulé « les collines vivent aux sons des fourmis » ; elles se parlent. C’est une découverte scientifique précieuse dans le domaine de la communication entre des fourmis. Grâce aux nouvelles technologies sonores (microphones miniaturisés), les chercheurs ont découvert que dans les fourmilières les fourmis émettent des sons appelés stridulations qui leur permettent de s’exprimer.
Les chercheurs ont constatés que la reine donnait des instructions à ses ouvrières. le Pr J. Thomas de l’université d’Oxford explique que la mise en place de microphones miniaturisés dans la fourmilière et la reproduction des sons émis par une reine, ont permis aux chercheurs de faire réagir les fourmis. «… Lorsque nous avons reproduit les sons émis par une reine, les fourmis se sont mises en garde sans bouger, les antennes levées et les mandibules entrouvertes prêtes à attaquer. » A partir de cette expérience nous comprenons que chaque type de son provoque une réaction différente chez les fourmis.
La communication se fait aussi au moyen de produits chimiques volatiles (phéromones) produits par des glandes. Les fourmis sentent et se dirigent avec leurs antennes mobiles. Ce système d’orientation olfactive est combiné avec des composantes visuelles (points de repères, position du soleil). Les phéromones aident à repérer les sources de nourriture.
 

La récente recherche de Robert Hickling et Richard Brown publiée dans la revue : "Journal of Sound and Vibration", sous le titre de : « Analysis of acoustic communication by Ants » révèle bien que les fourmis émettent des sons. Ces chercheurs ont étudié pendant plusieurs années les différentes fourmis et les sons qu’elles émettent ; Ce qui a interloqué les chercheurs c’est que les sons émis différaient d’une fourmi à l’autre et différaient selon les circonstances. Ces stridulations enregistrées dans des différentes situations se trouvent sur ce lien : "différents sons des fourmis" ; elles expriment des situations de danger, de détresse, d’attaque ou de mouvement normal...

D’autres recherches ont remis en cause les anciens préjugés, notamment que le monde des fourmis seraient fait de travailleurs dévoués qui vivent dans une monarchie organisée pour le bien de la communauté. Ces nouvelles recherches montrent que leurs colonies sont en fait des foyers de sournois, d’égoïstes et de corrompus.

En effet, William Hughes, de l’Université de Copenhague, et ses collègues ont montré que, dans des colonies de fourmis champignonnistes, certains mâles pervertissent le système.
le statut de reine n’étant pas inné chez les fourmis, il dépend des aliments qui nourrissent les larves et permettent leur développement rapide en reines ; pour cela, il ya des conflits, des tricheries et des comportement antisociaux entre males pour s’acquérir la ligné royale.

Dr Bill Hughes affirme : "La rareté des lignes royale est en fait une stratégie d'évolution par la tricherie, pour échapper à la répression par l'altruiste des masses qu'ils exploitent. On croyait que les fourmis font exception, mais notre analyse génétique a montré que la corruption est également monnaie courante dans leur communauté"
"source- http://news.bbc.co.uk/2/hi/science/nature/"
Cette belle comparaison à la société humaine est bien traduire par le Verset 38 de la sourate 6 (Les Bestiaux ou Al-Anaâm) :

"Nulle bête marchant sur terre, nul oiseau volant de ses ailes, qui ne soit comme vous en communauté (ou des générations). Nous n'avons rien omis (d'écrire) dans le Livre. Puis, c'est vers leur Seigneur qu'ils seront rassemblés." (S6-V38)
Pour ajuster au mieux cette analogie entre humains et fourmis, disons que ce sont les mâles les instigateurs de la corruption, mais la "Reine Femelle" en est souvent le séductrice !

e- La trophallaxie
La majorité des fourmis pratiquent la trophallaxie, le processus alimentaire au cours duquel une fourmi régurgite une partie de la nourriture qu’elle a ingérée dans son jabot social pour la restituer à une autre fourmi.

f- Vie collective
Les fourmis ont une intelligence collective grâce à des interactions entre elles. C’est une organisation complexe. Elles vivent en colonies, elles ont une division du travail (polyéthisme) et une capacité à résoudre des problèmes complexes.
g- Rôle des fourmis dans l’environnement
En creusant leurs fourmilières, les fourmis contribuent à homogénéiser et aérer le sol donc à l’enrichir. Elles protègent les arbres en les débarrassant des insectes parasites. Elles contribuent enfin à disperser et à faire germer les graines (pollinisation).
Certaines espèces de fourmis sont introduites dans les cultures fruitières pour protéger les fruits des attaques d’insectes ou dans les plantations de café et de cacao.
Elles produisent naturellement des insecticides, fongicides, bactéricides et des virucides pour protéger leurs œufs et leurs cultures. Elles ont la capacité de résister à la radioactivité et au feu.
h- Aspect culturel
Les fourmis sont citées dans le Coran et la Bible. Elles sont utilisées dans les proverbes, les fables, les films de science-fiction ou d’animation et dans les romans.
Exemples :
La fable de Jean La Fontaine qui s’est inspiré du livre arabe Kalila wa Dimna d’Ibn Al-Moukaffaâ extrait lui-même de contes persans et hindous.
Dans cette fable, la cigale la chanteuse, (symbole de l’individualisme, la jouissance et l’improvisation), mendie en hivers de la nourriture à la fourmi (symbole de travail, de l’économie, et de la discipline sociale)
En voici un petit extrait :
"La Fourmi n'est pas prêteuse ;
C'est là son moindre défaut.
Que faisiez-vous au temps chaud ?
Dit-elle à cette emprunteuse.
Nuit et jour à tout venant
Je chantais, ne vous déplaise.
Vous chantiez ? j'en suis fort aise :
Et bien ! Dansez maintenant."
5- La fourmi dans le Coran
Dans la Sourate "La Fourmi", Allah dit :
Les soldats de Soulaïman (Salomon), Hommes, Djinns, et oiseaux, lui furent rassemblés ; ils furent guidés naturellement. Lorsqu’ils arrivèrent dans la vallée des fourmis, une fourmi s’écria : O ! Fourmis, rentrez dans vos demeures ; sinon Soulaïman et ses soldats vont vous démolir, sans se rendre compte. Lorsqu’il entendit ses dires, il afficha un grand sourire, et dit : "Mon Seigneur faites que je sache reconnaitre votre grâce que vous m’avez accordée ainsi qu’à mes parents, et que je fasse le bien, de sorte que vous soyez satisfait… (S27-V17/18)
Dans ce couple de Versets on peut souligner plusieurs finesses et informations scientifiques découvertes seulement ces dernières années :
1- Que Soulaïman (Salomon) possédait une armée faite d’hommes, de Djinns, d’oiseaux et d’autres animaux ; ils sont mentionnés plus loin, lorsque la Sourate évoque l’histoire de la Reine de Sabbat. (S27-V37/39).
2- Que le Roi Soulaiman se déplaçait sur de longues distances et traversait ce jour-là une vallée dite : "Oued des fourmis". Cette vallée était habitée par de grandes colonies de fourmis.
3- Qu’une fourmi chargée de la surveillance du royaume, vit l’armée arriver de loin et eut le temps d’avertir ses collègues afin qu’elles regagnent leur demeure. Elle utilisa ce que la science a découvert aujourd’hui, une alerte chimique (phéromones) ou un signal de détresse sonore. (stridulations)
4- Que les fourmis disposent d’un abri sûr et d’une demeure où elles se réfugient, en cas de danger et surtout en hivers ou pendant les crues subites des cours d’eau.
5- Le signal d’alerte a été saisi par toute la communauté dans la vallée ; sonore ou chimique, sa portée était suffisante.
6- La fourmi a parlé de "démolition". Certaines critiques du Coran ont cru relever dans cette expression un non sens en disant :
"On écrase une fourmi mais on ne la démolit pas ! Ce n’est pas une bâtisse! Le Coran n’est pas un Livre du ciel ; il utilise des terme non appropriés !"
Quelques années plus tard, la science est venue les contredire et donner raison au Coran : On a découvert que le corps d’une fourmi est vitrifié et se fracasse. Dans le cas où il est piétiné il se démolit comme un corps solide! En plus, au-delà du nid en proximité, les fourmis disposent en profondeur d’un gite plus sûr. Le Coran qui utilise des termes très précis, parle de "logements" (Massakin), bâtis en profondeur.

7- Soulaïman, tel que le Coran le précise dans le Verset juste avant, possédait un grand royaume et comprenait le langage des oiseaux et des animaux :
Et Soulaïman hérita Daoud (David) ; il dit alors : "O gens ! Le langage des oiseaux nous a été enseigné et nous avons eu de tout, et c’est une véritable grâce !" (S27-V16)
Dans les Versets 36/37 mentionnés plus haut, Soulaiman menaça l’envoyé de la Reine de Saba de leur envoyer une armée à laquelle ils ne pouvaient jamais faire face (et qu’ils n’avaient jamais vue).
Des chercheurs allemands ont tenté de faire comme Soulaïman. Ecoutez donc un spécimen de ces communications que Soulaïman a entendu et compris :
Enfin, pour vous distraire, nous vous invitons à écouter des "chants" que vous n’avez jamais entendus sur les antennes de votre radio ou de votre téléviseur :

6- Quelques Vidéos :
Le son des fourmis selon les différentes situations:
1- En mouvement normal
Normal movement sounds of a group of ants with occasional bursts of stridulating sound from a single ant.
2- Lorsque la fourmi attaque un ennemi:

Sounds of ants attacking a caterpillar with stridulation sound from a single ant.
3- Fourmi en état de détresse:

Distress signals emitted by a single major worker with a caught antenna.

Reference: R. Hickling and R. L. Brown, "Analysis of acoustic communication by ants" Journ. Acoust. Soc. Amer.,Vol. 108, No. 4, pp 1920-1929, 2000.
Appel d’une reine à 6 pattes
The Sound of Six-Legged Majesty


Références et vidéos :
http://www.youtube.com/watch?v=8sgGgZdjCsU
Ces Sons de la stridulation des fourmis enregistré dans des différentes situations se trouve dans ce lien : "different sons des fourmis"
i. Ant sounds mimicked by invading butterflies - 5 February 2009
Large Blue's queen 'impressions' fool ant colonies
Queen Ants Make Distinctive Sounds That Are Mimicked by a Butterfly Social Parasite
The Sound of Six-Legged Majesty

http://www.wired.com/wiredscience/2009/02/anttraffic/

http://www.youtube.com/watch?v=fT2ZhG-utoc

Conclusion
Il n’y a pas une bête (qui bouge) sur terre ni un oiseau qui vole de ses deux ailes, qui ne soit pas (membre) de communautés (ou générations) comme vous; nous n’avons rien omis sur le Livre; et c’est à leur Seigneur qu’ils seront rassemblés. (S6-V38)
Le Coran entend souvent par "Oumma, pluriel Oumam", une période, une génération ou une communauté. Sur le plan génétique, tous les animaux, homme inclus, descendent de générations. Sur le plan social, même ceux qui vivent isolés, ou indépendants, commencent par faire partie d’une famille au moins (couple et progéniture), si ce n’est d’une communauté plus au moins organisée.

Chez la majorité, sinon la totalité des animaux, c’est la femelle qui dirige le royaume à partir de son foyer. On peut évoquer à ce titre quelques lignes d’un très beau poème de "l’émir des poètes" sur les abeilles, mais qui peut s’appliquer également aux fourmis :
Un royaume géré ; par une femme commandé
Elle impose sur les ouvriers et les artisans ; la charge de sa maîtrise
Admire les ouvriers qui élisent ; à leur tête une Tsarine
C’est une religieuse qui les gouverne ; fécondée, et couverte de poussière
Elle lève son aiguillon en l’air et relève ses vêtements
(pour découvrir sa jambe et se mettre au travail) …
Ceci nous amène à réfléchir sur le rôle que la civilisation occidentale impose à la femme en la forçant à sortir du foyer. Au lieu d’en faire une Reine, elle en fait une esclave et une bonne à tout faire. Une fois qu’elle a usé sa jeunesse et "dépensé sa beauté", l’homme ingrat et infidèle, l’abandonne pour une autre "femelle".
Au lieu d’être une armée de fourmis qui traille jour et nuit, et emmagasine ses provisions pour les saisons difficiles, la famille moderne s’effrite en une entité d’araignée, qui "consomme" en fin de séjour, sa liberté et ses jouissances, dans les asiles de vieux !

Principales références :
• Maurice Maeterlinck, La vie des Fourmis, 1932.
• Bernard Werber la trilogie des fourmis (1992,1993) : les fourmis, le jour des fourmis, la révolution des fourmis
• Bert Hölldobler et Edward O. Wilson (1994) Voyage chez les fourmis, Seuil (Paris), coll. Science ouverte : 247 pages.
• Julian Huxley (1955). Les Voies de l’instinct : fourmis et termites. À la Baconnière (Neuchâtel), coll. Observation et synthèse : 104 p.
• Pierre-André Latreille (1989). Histoire des fourmis de la France. Cité des sciences et de l’industrie (Paris) : 64 p.
• Luc Passera (1987). L’organisation sociale des Fourmis. Privat (Toulouse), coll. Bios : 280 p.
• Pierre Jaisson (1993) : La Fourmi et le Sociobiologiste. Odile Jacob, (ISBN 978-2-7381-0207-2)
• Luc Passera et Serge Aron (2005): Les fourmis: comportement, organisation sociale et évolution. Les Presses scientifiques du CNRC, OttISBN 978-0-660-97021-9)
• Luc Passera La véritable histoire des fourmis. Fayart (France) le temps des sciences. Octobre 2006 (ISBN 2-213-62886-6 3)3-60-3086-2/01
• Albert Raigner (1952). Vie et Mœurs des fourmis. Payot (Lausanne), coll. Bibliothèque scientifique, 11 : 223 p.
• Laurent Keller et Elisabeth Gordon (2006) : La vie des fourmis. Odile Jacob, 303 p.
• Wikipedia l’organisation sociale des fourmis
• Wikipedia Terra Nova

Rédigé par : A. Fouzia
Commenté par : Mohammed Messen
Corrigé par : Bakir Abousseddik

 

http://www.merveillescoraniques.net/index.php/la-nature/110-les-5-insectes-du-coran-l-araignee-la-mouche-le-moustique-l-abeille-et-la-fourmi

 

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